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Exercice 13 [ 03166 ] [Correction] (a) Calculer A2 − 3A + 2I . En déduire que A est inversible et calculer son inverse.
Soit n ≥ 2. Déterminer les matrices de Mn (K) commutant avec toutes les (b) Pour n ≥ 2, déterminer le reste de la division euclidienne de X n par
matrices symétriques. X 2 − 3X + 2.
(c) En déduire l'expression de la matrice An .
0 1
Montrer qu'au moins deux des matrices A, B, C ne sont pas inversibles.
est inversible et déterminer A . −1
j−1
ai,j = .
i−1 Exercice 44 [ 01277 ] [Correction]
Soit ϕ ∈ L(Rn [X]) l'endomorphisme représenté par la matrice A dans la base Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (i, j, k).
canonique (1, X, . . . , X n ). Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est
(a) Exprimer simplement ϕ(P ) pour tout P ∈ Rn [X].
2 −1 −1
(b) Calculer Am pour tout m ∈ N. A = 1 0 −1 .
(c) Calculer A−1 . 1 −1 0
(b) Déterminer une base de Im f et Ker f . (d) Que vaut det(−Id) ? En déduire dim Ker(f 2 + Id) = 2.
(c) Quelle est la matrice de f relativement à une base adaptée à la (e) Déterminer une base de E dans laquelle la matrice de f est
supplémentarité de Im f et Ker f ?
0 0 0
0 0 −1 .
Exercice 45 [ 01278 ] [Correction] 0 1 0
Soit
2 −1 −1 Changement de bases
A = −1 2 −1 .
−1 −1 2
Exercice 48 [ 01276 ] [Correction]
On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit
Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans B est A.
3 1 −3
(a) Déterminer Ker f et Im f . Démontrer que ces sous-espaces sont A = −1 1 1 .
supplémentaires dans R3 . 1 1 −1
(b) Déterminer une base adaptée à cette supplémentarité et écrire la matrice de On note B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 .
f dans cette base. Soit f l'endomorphisme de R3 dont la matrice dans B est A.
(c) Décrire f comme composée de transformations vectorielles élémentaires. On pose ε1 = (1, 1, 1), ε2 = (1, −1, 0), ε3 = (1, 0, 1) et B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ).
(a) Montrer que B0 constitue une base de R3 .
(b) Écrire la matrice de f dans cette base.
Exercice 46 [ 00719 ] [Correction] (c) Déterminer une base de Ker f et de Im f .
Soient E un K-espace vectoriel de dimension n ∈ N∗ et f ∈ L(E) tel que f n = 0
et f n−1 6= 0.
Montrer qu'il existe une base B de E pour laquelle : Exercice 49 [ 00716 ] [Correction]
Soit f ∈ L(R3 ) représenté dans la base canonique B par :
0 1 0
.. ..
2 1 −1
. .
. 0 .
0
MatB (f ) = 1
..
.
1 1 1 0
0 0
(a) Soit C = (ε1 , ε2 , ε3 ) avec ε1 = (1, 0, 1), ε2 = (−1, 1, 0), ε3 = (1, 1, 1).
Montrer que C est une base.
Exercice 47 [ 04154 ] [Correction] (b) Déterminer la matrice de f dans C .
Soit f un endomorphisme non nul d'un R-espace vectoriel E de dimension 3 (c) Calculer la matrice de f n dans B pour tout n ∈ N.
vériant f 3 + f = 0.
(a) Soit x ∈ E . Démontrer que si x = y + z avec y ∈ Ker f et z ∈ Ker(f 2 + Id) Exercice 50 [ 01282 ] [Correction]
alors y = x + f 2 (x) et z = −f 2 (x). Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ).
(b) Montrer que Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans B est
E = Ker f ⊕ Ker(f 2 + Id).
2 −1 0
(c) Prouver dim Ker(f 2 + Id) ≥ 1. Montrer que, si x ∈ Ker(f 2 + Id) \ {0} alors A = −2 1 −2 .
(x, f (x)) est une famille libre de Ker(f 2 + Id). 1 1 3
Soit B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) la famille dénie par (c) Par quelle méthode peut-on calculer mn lorsqu'on connaît deux vecteurs
propres non colinéaires de f .
ε1 = e1 + e2 − e3
ε2 = e1 − e3
ε3 = e1 − e2 . Exercice 53 [ 00717 ] [Correction]
Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 muni d'une base e = (e1 , e2 , e3 ).
(a) Montrer que B0 est une base de E et former la matrice D de f dans B0 . Soit f ∈ L(E) dont la matrice dans la base e est
(b) Exprimer la matrice de passage P de B à B0 et calculer P −1 .
0 1 1
(c) Quelle relation lie les matrices A, D, P et P −1 ? A= 0 1 0 .
(d) Calculer An pour tout n ∈ N. −1 1 2
On pose e01 = e1 + e3 , e02 = e1 + e2 et e03 = e1 + e2 + e3 .
(a) Montrer que la famille e0 = (e01 , e02 , e03 ) forme une base de E et déterminer la
Exercice 51 [ 01284 ] [Correction] matrice B de f dans e0 .
Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 et B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E .
On considère les matrices (b) Calculer An .
4 −2 −2 0 0 0
Exercice 54 [ 00718 ] [Correction]
A = 1 0 −1 et D = 0 1 0 .
Soit E un K-espace vectoriel de dimension 3 muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ).
3 −2 −1 0 0 2
Soit f ∈ L(E) dont la matrice dans la base B est
Soit f l'endomorphisme de E dont la matrice dans la base B est A.
0 2 1
(a) Montrer qu'il existe une base C = (ε1 , ε2 , ε3 ) de E telle que la matrice de f A = −1 2 1 .
dans C soit D. 0 1 1
(b) Déterminer la matrice P de GL3 (R) telle que A = P DP −1 . Calculer P −1 . On pose ε1 = e1 + e3 , ε2 = e1 + e2 et ε3 = e1 + e2 + e3 .
(c) Calculer An pour tout n ∈ N. (a) Montrer que B0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) forme une base de E et déterminer la matrice de
(d) En déduire le terme général des suites (xn )n∈N , (yn )n∈N et (zn )n∈N dénies f dans B 0 .
par : (b) Calculer An .
x 0 = 1 xn+1 = 4xn − 2(yn + zn )
y0 = 0 et ∀n ∈ N, yn+1 = xn − zn
Exercice 55 [ 01283 ] [Correction]
z0 = 0 zn+1 = 3xn − 2yn − zn .
Soit E un K-espace vectoriel muni d'une base B = (e1 , e2 , e3 ).
(b) Soit f : Mn (K) → K une application vériant : f (On ) = 0, f (In ) 6= 0 et pour Exercice 78 [ 04974 ] [Correction]
tout A, B ∈ Mn (K), Soient (X1 , . . . , Xn ) et (Y1 , . .. , Yn ) deux familles libres d'éléments de Mn,1 (R).
f (AB) = f (A)f (B). Établir que la famille Xi t Yj 1≤i,j≤n est une base de Mn (R) constituée de
Montrer que A ∈ Mn (K) est inversible si, et seulement si, f (A) 6= 0. matrices de rang 1.
B à droite de celles de A.
(b) On suppose rg A + rg B ≥ n. Montrer qu'il existe U, V ∈ GLn (K) tels que Montrer
rg A B = rg A ⇐⇒ ∃U ∈ Mn (K), B = AU .
U A + BV ∈ GLn (R).
A
(b) On note ∈ M2n,n (K) la matrice obtenue en accolant les lignes de C en
C
Exercice 75 [ 04963 ] [Correction] dessous de celles de A.
Soit A ∈ Mn,p (R). Existe-t-il une matrice M ∈ Mp,n (R) vériant A = AM A ? Montrer
A
rg = rg A ⇐⇒ ∃V ∈ Mn (K), C = V A.
C
Matrices de rang 1
(c) En déduire
Exercice 76 [ 00700 ] [Correction]
A B
A B
A AU
Soit A une matrice carrée de rang 1. Montrer qu'il existe λ ∈ K tel que A2 = λA. rg = rg A ⇐⇒ ∃U, V ∈ Mn (K), = .
C D C D VA V AU
Exercice 91 [ 00730 ] [Correction] (c) Trouver un supplémentaire, dans Mn,1 (K), stable par tous les éléments de H ,
Soit M une matrice carrée de taille n à coecients dans K sous-corps de C. de
Montrer que si tr M = 0, il existe deux matrices A et B telles que Ker(M − In ).
\
M ∈H
M = AB − BA.
(d) Montrer que
tr M ∈ qN.
X
Soit ϕ une forme linéaire sur Mn (K). Montrer qu'il existe A ∈ Mn (K) tel que Que dire si cette somme est nulle ?
pour tout M ∈ Mn (K), ϕ(M ) = tr(AM ).
Im f et calculer la trace de f .
Exercice 101 [ 02547 ] [Correction] Application des matrices à l'étude d'applications li-
Soit E un R-espace vectoriel de dimension nie n > 1. néaires
Montrer que f ∈ L(E) de rang 1 n'est pas forcément un projecteur.
Montrer que f ∈ L(E) de rang 1 et de trace 1 est un projecteur.
Trouver une base de L(E) constituée de projecteurs. Exercice 106 [ 02679 ] [Correction]
Soient f, g ∈ L(R2 ) tel que f 2 = g 2 = 0 et f ◦ g = g ◦ f . Calculer f ◦ g .
Montrer que R3 = Ker f ⊕ Im f et que l'on peut trouver une base dans laquelle f
a pour matrice
0 0 0
A = 0 0 1 .
0 −1 0
(b) Soit B ∈ GLn (K). On peut écrire La matrice A commute avec la matrice symétrique Ei,i ce qui permet d'écrire
A = (AB −1 )B AEi,i = Ei,i A.
et donc L'égalité des coecients d'indice (i, j) donne
A = B(AB −1 ).
On en déduit ai,j = 0.
AB = BA
On en déduit que la matrice A est de la forme λIn avec λ ∈ K.
et ainsi la matrice A commute avec toute matrice inversible. On peut alors La réciproque est immédiate.
conclure que A est une matrice scalaire.
donc n(n − 1) 2
dim Vect Ei,j (i, j) ∈ I = dim Im ϕ An = I + nB + B
2
et
dim Vect Ei,j (i, j) ∈ J = dim Ker ϕ car B k = O3 pour k ≥ 3
puis
Vect Ei,j (i, j) ∈ I = Im ϕ et Vect Ei,j (i, j) ∈ J = Ker ϕ. Exercice 18 : [énoncé]
(a) Si Mk majore les coecients de Ak alors nMk majore les coecients de Ak+1 . Exercice 21 : [énoncé]
On en déduit que les coecients de Ak sont majorés par (a) Par la méthode du pivot, on opère sur les lignes d'une matrice de blocs A et
In pour transformer A en In . On sait qu'alors le bloc In sera transformé en
nk−1 .
A−1 .
On peut sans doute proposer plus n. 1 0 −1 1 0 0
2 1 −3 0 1 0 .
(b) Posons T la matrice de Mn (R) dont tous les coecients sont nuls sauf ceux −1 0 2 0 0 1
de coecients (i, i + 1) qui valent 1. On remarque
1 0 −1 1 0 0
A = In + T + · · · + T n−1 . 0 1 −1 −2 1 0 .
0 0 1 1 0 1
On en déduit
(I − T )A = In − T n 1 0 0 2 0 1
0 1 0 −1 1 1 .
et puisque T n = On , on obtient 0 0 1 1 0 1
A−1 = I − T . On conclut
2 0 1
(c) Le calcul des puissances de A−1 est immédiat A−1 = −1 1 1 .
1 0 1
k
(b) Par la méthode du pivot
X k j
(A−1 )k = (−1)j T
j=0
j
1 0 1 1 0 0
2 −1 1 0 1 0 .
et donc le coecient d'indice (i, j) de (A−1 )k est
−1 1 −1 0 0 1
k k(k − 1) . . . (k − j + i + 1)
a−k j−i
= (−1)j−i .
i,j = (−1) 1 0 1 1 0 0
j−i (j − i)(j − i − 1) . . . 1 0 −1 −1 −2 1 0 .
Cette formule laisse présumer que le coecient d'indice (i, j) de Ak est
0 1 0 1 0 1
1 0 1 1 0 0
j−i (−k)(−k − 1) . . . (−k − j + i + 1) k+j−i−1
aki,j = (−1) = 0 −1 −1 −2 1 0 .
(j − i)(j − i − 1) . . . 1 j−i 0 0 −1 −1 1 1
ce que l'on démontre en raisonnant par récurrence.
1 0 1 1 0 0
0 1 1 2 −1 0 .
0 0 1 1 −1 −1
Exercice 20 : [énoncé]
La relation A2 − (a + d)A + (ad − bc)I = 0 est immédiate 1 0 0 0 1 1
Si ad − bc 6= 0 alors A est inversible
et
0 1 0 1 0 1 .
d −b
0 0 1 1 −1 −1
−1 1
A = ad−bc ((a + d)I − A) = ad−bc 1
. On conclut
−c a
Si ad − bc = 0 alors A2 − (a + d)A = 0. 0 1 1
Par l'absurde, si A est inversible, A est régulière donc A = (a + d)I puis A = O. B −1 = 1 0 1 .
Absurde. 1 −1 −1
donc
··· 2n−2
1 1 2
.. .. .. Exercice 26 : [énoncé]
. . .
.. ..
A−1 =
. .
2 . (a) Comme (I + A)(I − A) = (I − A)(I + A), on a, en multipliant à droite et à
..
gauche par (I + A)−1 , la relation
.
0 1
1 (I − A)(I + A)−1 = (I + A)−1 (I − A).
Exercice 28 : [énoncé] on a
On a A2 = 3I + 2A donc t
(AB) = AB ⇐⇒ BA = AB .
1
A −1
= (A − 2I).
3 Le produit de deux matrices symétriques est une matrice symétrique si, et
seulement si, les deux matrices commutent.
Exercice 29 : [énoncé]
(a) En eectuant successivement les opérations élémentaires :
C2 ← C2 + aC1 , C3 ← C3 + aC2 , . . . , Cn ← Cn + aCn−1 on obtient : Exercice 31 : [énoncé]
On peut procéder de manière élémentaire, en observant l'écriture
a2 an−1
1 a ...
.. .. 1 1
. . M + tM + M − tM
0 1 a M=
2 2
= ... .. .. ..
A−1
. . .
a2 .
avec 21 M + t M ∈ Sn (R) et 12 M − t M ∈ An (R)
. ..
.. . On peut aussi exploiter que l'application T : Mn (R) → Mn (R) dénie par
1 a
0 ··· ··· 0 1 T (A) = t A est un endomorphisme involutif donc une symétrie vectorielle ce qui
assure que les espaces Ker(T − Id) = Sn (R) et Ker(T + Id) = An (R) sont
(b) En eectuant successivement les opérations élémentaires : supplémentaires.
Cn ← Cn − Cn−1 , Cn−1 ← Cn−1 − Cn−2 , . . . , C2 ← C2 − C1 , on obtient :
1 −1 (0)
.. .. Exercice 32 : [énoncé]
. .
A−1 = .
.. Les matrices triangulaires supérieures strictes sont nilpotentes.
. −1
(0) 1 Commençons par étudier le cas n = 3.
Soit A une matrice de M3 (R). Introduisons ses coecients : (b) De plus I ∈ E , M (a, b, c) − M (a0 , b0 , c0 ) = M (a − a0 , b − b0 , c − c0 ) ∈ E et
M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = (aI + bJ + cK)(a0 I + b0 J + c0 K) =
a d e aa0 I + (ab0 + a0 b)J + (ac0 + bb0 + ca0 )K ∈ E .
A = g b f . Donc E est un sous-anneau de M3 (R).
h i c De plus M (a, b, c)M (a0 , b0 , c0 ) = M (a0 , b0 , c0 )M (a, b, c), donc E est un anneau
Soit T une matrice triangulaire supérieure stricte de taille 3 : commutatif.
(c) A est inversible si, et seulement si, a 6= 0 (ici A est triangulaire supérieure)
0 x y f (λ.X + µ.Y ) = A(λ.X + µ.Y ) = λ.AX + µ.AY = λ.f (X) + µ.f (Y ). f est un
T = 0 0 z . endomorphisme de E .
0 0 0 Soit X ∈ E , si X ∈ Ker f alors AX = O puis A−1 AX = O d'où X = O. Par
La diérence S = A − T est suite Ker f = {0}
f est un endomorphisme injectif d'un K-espace vectoriel de dimension nie,
c'est donc un automorphisme. Par suite il existe B ∈ E telle que
a d−x e−y
S = g b f − z . f (B) = AB = I .
h i c En multipliant par A−1 , on conclut A−1 = B ∈ E .
Cette matrice est symétrique si, et seulement si,
Exercice 34 : [énoncé]
g = d − x x = d − g
h=e−y soit y =e−h
u=f −z
z = f − u.
(a) B = (e1 , . . . , en ) la base canonique de Rn .
Notons fσ l'endomorphisme canoniquement associé à P (σ).
Pour ces valeurs, on obtient l'écriture A = S + T avec S symétrique et T Pour tout 1 ≤ j ≤ n, on a fσ (ej ) = eσ(j) .
nilpotente puisque triangulaire supérieure stricte. Par suite (fσ ◦ fσ0 )(ej ) = fσ◦σ0 (ej ) puis P (σ ◦ σ 0 ) = P (σ)P (σ 0 )
Cette résolution se généralise en taille n : pour A = (ai,j ) ∈ Mn (R), on peut (b) In = P (Id) ∈ E .
écrire A = S + T avec S = (si,j ) matrice symétrique et T = (ti,j ) matrice P (σ)P (σ 0 ) = P (σ ◦ σ 0 ) ∈ E
triangulaire supérieure stricte données par et P (σ)P (σ −1 ) = P (σ ◦ σ −1 ) = P (Id) = In donc P (σ) ∈ GLn (R) et
P (σ)−1 = P (σ −1 ) ∈ E .
si i ≥ j si i ≥ j
( (
ai,j 0 On peut alors conclure que E est un sous-groupe de GLn (R).
si,j = et ti,j =
aj,i sinon ai,j − aj,i sinon. L'application P : Sn → E qui à σ associe P (σ) est un morphisme de groupe
surjectif.
Soit σ ∈ Ker P , on a P (σ) = In donc ∀1 ≤ j ≤ n, σ(j) = j soit σ = Id.
Exercice 33 : [énoncé]
(c)
(a) M (a, b, c) = a.I + b.J + c.K avec t
P (σ) = (δj,σ(i) )i,j = (δσ−1 (j),i )i,j = (δi,σ−1 (j) )i,j = P (σ −1 ).
1 0 0 0 1 0 0 0 1
I = 0 1 0 , J = 0 0 1 et K = J 2 = 0 0 0 .
0 0 1 0 0 0 0 0 0 Exercice 35 : [énoncé]
(a) E = Vect(I, J) avec
On observe que : E = Vect(I, J, K). Par suite E un sous-espace vectoriel de
1 1
M3 (R). J= .
−1 −1
De plus la famille (I, J, K) est libre, c'est donc une base de E et par suite
dim E = 3. La famille (I, J) forme une base de E car cette famille est évidemment libre.
Exercice 40 : [énoncé]
Comme f 2 6= 0, il existe x ∈ E tel que f 2 (x) 6= 0. Posons Il est clair que Vect(I, f, f 2 , . . . , f n−1 ) ⊂ C(f ).
Inversement, soit g ∈ C(f ), notons a0 , . . . , an−1 les composantes de g(x) dans
e1 = x, e2 = f (x), e3 = f 2 (x). B . On a
n−1
g(x) = a0 x + a1 f (x) + · · · + an−1 f (x)
Si λ1 e1 + λ2 e2 + λ3 e3 = 0 alors
g(f (x)) = f (g(x)) = a0 f (x) + · · · + an−2 f n−1 (x)
λ1 x + λ2 f (x) + λ3 f 2 (x) = 0.
..
.
g(f n−1 (x)) = f n−1 (g(x)) = a0 f n−1 (x).
En appliquant f 2 à cette relation, on a λ1 f 2 (x) = 0 car on sait f 3 = 0.
Puisque f 2 (x) 6= 0, on a λ1 = 0 et sans plus de dicultés on montre aussi λ2 = 0 Par suite
et λ3 = 0.
a0 (0)
La famille B = (e1 , e2 , e3 ) est libre en dimension 3, c'est donc une base de E . La ..
.
matrice de f dans celle-ci est comme voulue. a1
MatB g = = a0 I + a1 A + · · · + an−1 An−1 .
. .. ..
.. . .
an−1 ··· a1 a0
Exercice 43 : [énoncé]
(a) Comme f n−1 6= 0, ∃x ∈ E, f n−1 (x) 6= 0. Donc g = a0 I + a1 f + · · · + an−1 f n−1 ∈ Vect(I, f, . . . , f n−1 ).
Si λ0 x + λ1 f (x) + · · · + λn−1 f n−1 (x) = 0 alors : Ainsi
en composant avec f n−1 , on obtient λ0 f n−1 (x) = 0 d'où λ0 = 0. C(f ) = Vect(I, f, f 2 , . . . , f n−1 ).
en composant successivement avec f n−2 , . . . , f, I , on obtient successivement
λ1 = 0, . . . , λn−2 = 0, λn−1 = 0
Exercice 44 : [énoncé]
Par suite B = x, f (x), f 2 (x), . . . , f n−1 (x) est libre et forme donc une base
de E . (a)
(b) On a 2 −1 −1
0 (0)
A2 = 1 0 −1 = A
.. 1 −1 0
.
1
doncf est une projection vectorielle.
MatB f = =A
.. ..
. . (b) En résolvant les équations f (x) = x et f (x) = 0 on obtient que (u, v) forme
(0) 1 0 une base de Im f et (w) forme une base de Ker f avec u = i + j, v = i + k et
puis w = i + j + k.
(c)
0 (0)
0 ...
1 0 0
2 2 ,...,. 0 .
MatB (f ) = A = Mat(u,v,w) f = 0 1
1 ... ...
0 0 0
(0) 1 0 0
Exercice 45 : [énoncé]
0 (0)
0 . . . (a) Ker f = Vect(u) avec u = (1, 1, 1). Im f = Vect(v, w) avec
MatB (f n−1 ) = An−1 = .
.. .. v = (2, −1, −1), w = (−1, 2, −1).
. .
Comme C = (u, v, w) est libre on peut conclure que Ker f et Im f sont
1 0 0 supplémentaires dans R3 .
(b) C est une base adaptée à la supplémentarité de Ker f et Imf . Soit x un vecteur non nul de Ker(f 2 + Id). Supposons
λx + µf (x) = 0. (1)
0 0 0
MatC f = 0 3 0 .
0 0 3 En composant avec f on obtient λf (x) + µf 2 (x) = 0 puis
λf (x) − µx = 0. (2)
(c) f est la composée, commutative, de l'homothétie vectorielle de rapport 3 avec
la projection vectorielle sur Im f parallèlement à Ker f . La combinaison λ × (??) − µ × (??) donne (λ2 + µ2 )x = 0. Sachant x 6= 0, on
obtient λ2 + µ2 = 0 puis λ = µ = 0 car λ et µ sont réels. La famille x, f (x)
(a) On vérie aisément que famille C est libre et c'est donc une base de R3 . Exercice 51 : [énoncé]
(b) f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = ε2 et f (ε3 ) = ε1 + ε3 donc (a) En résolvant les équations : f (u) = 0, f (u) = u et f (u) = 2u on trouve que
ε1 = e1 + e2 + e3 , ε2 = e2 − e3 et ε3 = e1 + e3 sont des vecteurs tels que
f (ε1 ) = 0, f (ε2 ) = ε2 , f (ε3 ) = 2ε3 .
1 0 1
MatC f = 0 1 0 . On vérie aisément que la famille C est libre et c'est donc une base de E ,
0 0 1 celle-ci convient.
(b) On a
(c) Par récurrence : 1
0 1
−1 1
1
1 0 n P = 1 1 0 , P −1 = 1 0 −1 .
MatC (f n ) = 0 1 0 . 1 −1 1 2 −1 −1
0 0 1
(c) Par changement de base
Par changement de bases avec
2n+1 −2n −2n
0 0 0 2 −1 −1
0 .
1 −1 1 −1 −1 2 An = P Dn P −1 = 1 0 −1 = 1 0 −1+2n 0 0
P = 0 1 1 et P −1 = −1 0 1 2n+1 − 1 −2n 1 − 2n −1 0 1 2 −1 −1
1 0 1 1 1 −1
(d) Posons Xn = t xn yn zn . On observe Xn+1 = AXn . Par récurrence
on obtient Xn = An X0 .
n+1 n −n Avec X0 = t 1 0 0 on obtient
MatB (f n ) = 0 1 0 .
n n 1−n xn = 2n+1
yn = 1
zn = 2n+1 − 1.
Exercice 50 : [énoncé]
(a) B0 est libre et formée de trois vecteurs en dimension 3, c'est une base de E . Exercice 52 : [énoncé]
f (ε1 ) = ε1 , f (ε2 ) = 2ε2 , f (ε3 ) = 3ε3 donc D = diag(1, 2, 3). (a) P est la matrice de l'application IdE dans les bases B au départ et b à
(b) l'arrivée.
La relation x = IdE (x) donne matriciellement v = P V .
1 1 1 1 1 1
P = 1 0 −1 , P −1 = −1 −1 −2 . E ◦ f ◦ IdE donne matriciellement M = P
(b) La relation f = Id−1 −1
mP .
−1 −1 0 1 0 1 (c) Dans une base de vecteurs propres, la matrice de f est diagonale et ses
(c) Par formule de changement base puissances sont alors faciles à calculer. Par changement de base, on en déduit
mn .
A = P DP −1 .
Exercice 53 : [énoncé]
(d) Puisqu'il est facile de calculer Dn
(a) On vérie aisément que la famille e0 est libre et c'est donc une base de E .
f (e01 ) = e01 , f (e02 ) = e02 , f (e03 ) = e03 + e01 donc
1 1 1 −1 −1 −2 1 0 1
An = P Dn P −1 = 1 1 1 +2n 0 0 0 +3n −1 0 −1 .
1 0 1
−1 −1 −1 1 1 2 0 0 0
B = Mate0 f = 0 1 0 .
0 0 1
On en déduit
a
..
.
2Cn0 Cn1 Cn2 ··· Cnn−1
rg(A) =
..
a ..
.
.
n−1
an − (−1)n bn n
Cn 2Cn0 Cn1
N k = ... .. .. ..
X n
Mn = . . .
Cn2
(il y a conservation du rang car a 6= 0). k
.. ..
k=0
Donc si an = (−b)n alors rg(A) = n − 1, sinon rg(A) = n. . .
C2 Cn1
n
Cn1 Cn2 ··· Cnn−1 2Cn0
Exercice 61 : [énoncé] si m = 1 si m = 1
1 2
1 1 m
(a) De part leurs tailles, on sait déjà (b) rg 1 m 1 = 2
si m = −2 , donc dim F = 1 si m = −2 .
m 1 1 sinon sinon
3 0
rg A ≤ 2 et rg B ≤ 2.
si m = 0
(
BA = I2 . 1
dim F ∩ G =
0 sinon.
Exercice 62 : [énoncé]
On a A(BA − I2 )B = 0. Exercice 66 : [énoncé]
Or puisque A est de rang 2, Ker A = {0} et donc (BA − I2 )B = 0.
De plus, puisque B est de rang 2, Im B = M2 (R) et donc BA − I2 = 0. (a) Si m = −1 alors
S = (y, y, −1) y ∈ C .
Si m 6= −1 alors
Exercice 63 : [énoncé]
m+1 m−1
S= ( , 0, ) .
Commençons par noter que le neutre multiplicatif de G n'est pas nécessairement 2 2
In . Par exemple, G = {On } est un groupe multiplicatif formé d'éléments de
Mn (R).
(b) On a
si m = 1
Notons J le neutre du groupe G. Soit A ∈ G. 1
m 1 1
D'une part JA = A donc rg(A) = rg(JA) ≤ rg(J). rg 1 m 1 = 2
si m = −2
D'autre part, il existe B ∈ Mn (R) tel que AB = J donc rg(J) = rg(AB) ≤ rg(A). 1 1 m sinon.
3
Finalement,
∀A ∈ G, rg(A) = rg(J). Si m 6= 1 et m 6= −2 alors
On peut même être plus précis et constater que les matrices de A ont toutes la (1 + m)2
1+m 1
S= − , , .
même image. 2+m 2+m 2+m
Si m = 1 alors
S = (x, y, 1 − x − y) x, y ∈ C .
Exercice 64 : [énoncé]
Si m = −2 alors système incompatible
si m = ±1 si m = ±1
( (
1 m 1 1 2
(a) rg = , donc dim F = .
m 1 m 2 sinon 1 sinon S = ∅.
z + zn = 2an−1
n−1
2x + 2by + az = 1
zn + z1 = 2an
b−1
by − z = a−2
(n) ← (n) − (1) donne x−z =0
z1 + z2 = 2a1
.. puis
.
a−2b
(a + 4)z = a−2
z + zn = 2an−1 b−1
n−1
by = z + a−2
zn − z2 = 2an − 2a1
x = z.
(n) ← (n) + (2) donne Dans le cas a = −4, le système n'est compatible que si b = −2 et on parvient au
z1 + z2 = 2a1 système
..
. x=z
zn−1 + zn = 2an−1 −4y = 2z + 1.
zn + z3 = 2(an − a1 + a2 ) Dans le cas b = 0, le système est incompatible.
zn−1 + zn = 2an−1
Exercice 72 : [énoncé]
1 − (−1)n zn = 2 an − a1 + a2 + · · · + (−1)n an−1 .
Le déterminant de ce système carré est (a − 1)3 (a + 3).
On peut alors conclure : Cas a = 1 :
- Si n est impair, le système est de Cramer et donc possède une solution unique. Le système est compatible si, et seulement si, b = 1 et ses solutions sont les
- Si n est pair alors le système possède une solution si, et seulement si, quadruplets (x, y, z, t) vériant
a1 − a2 + · · · + an−1 − an = 0. x + y + z + t = 1.
Cas a = −3 :
En sommant les quatre équations, on obtient l'équation de compatibilité (a) Posons r = rg A et s = rg B . Les matrices A et B sont respectivement
0 = 1 + b + b2 + b3 . équivalentes aux matrices
Si b ∈/ {i, −1, −i} alors le système est incompatible.
Si b ∈ {i, −1, −i} alors le système équivaut à Jr =
Ir Or,n−r
et Js0 =
On−s On−s,s
.
On−r,t On−r Os,n−s Is
x − 3y + z + t = b
x + y − 3z + t = b2
Il existe donc P, Q, R, S ∈ GLn (R) telles que
x + y + z − 3t = b3 . P AQ = Jr et RBS = Js0
et alors
x − 3y + z + t = b
4y − 4z = b2 − b P AQ + RBS = Jr + Js0
4y − 4t = b3 − b. qui est une matrice de rang min(n, r + s).
−1 1 Par liberté de la famille (X1 , . . . , Xn ), les ai,k sont tous nuls et donc les lignes Li
In + HA−1 = In − HA−1 .
1 + tr(HA−1 ) le sont aussi. Par transposition, on obtient
n
En multipliant par la matrice inversible A, on obtient X
λi,j Yj = t Li = On,1 pour tout i = 1, . . . , n.
A + H = In + HA−1 A inversible et
j=1
(b) Il sut de transposer le raisonnement qui précède en raisonnant sur les lignes Il existe donc P, Q ∈ GLn (K) et R, S ∈ GLp (K) telles que
et en exploitant que le rang d'une matrice est aussi le rang de la famille des
ses lignes. P AQ = Jr et RBS = Js .
(c) Supposons
A B En opérant par blocs, on a alors
rg = rg A.
C D
P O A O Q O Jr O
=
Puisque O R O B O S O Js
A B
rg A ≤ rg A B ≤ rg = rg A
C D avec les facteurs
on a P O
et
Q O
A B O R O S
et rg B .
rg A = rg A B = rg A
C D
inversibles.
En vertu de a) il existe une matrice U ∈ Mn (K) telle que On en déduit
J O
B = AU . rg M = rg r = r + s.
O Js
En raisonnant comme en b), il existe une matrice V ∈ Mn (K) telle que
VB .
C D = VA Exercice 81 : [énoncé]
On en déduit
En multipliant par la matrice inversible
A B A AU
= .
In −B
C D VA V AU
Op,n Ip
Inversement, supposons
A B
A AU
on obtient
.
= In B In On,p
C D VA V AU rg = rg .
Op,n C Op,n C
Les n dernières lignes étant combinaisons linéaires des n premières, on a En posant r = rg C , on peut écrire P CQ = Jr avec
A B A AU
= rg A AU
rg = Ir Or,p−r
C D On On P, Q ∈ GLp (K) et Jr = .
Op−r,r Op−r
puis
En multipliant à gauche et à droite par les matrices inversibles
A B A AU
rg = = rg A.
C D On On
In On,p In On,p
et
Op,n P Op,n Q
Exercice 80 : [énoncé]
Posons r = rg A et s = rg B . Les matrices A et B sont respectivement équivalentes on obtient
aux matrices In B In On,p
rg = rg = n + r.
Op,n C Op,n Jr
Ir Or,n−r Is Os,p−s
Jr = et Js = .
On−r,t On−r Op−s,t Op−s
rg M = p + rg C .
Exercice 86 : [énoncé]
Par blocs, on a
M O2 1 −1
Exercice 84 : [énoncé] A= avec M = .
O2 −M 0 1
(a) Si A est inversible alors en posant Par récurrence, on obtient
On In n 1 −n
C= ∈ M2n (K) ∀n ∈ N, M =
A−1 On 0 1
on obtient BC = I2n et on en déduit que B est inversible et que C est son et on en déduit
inversible en vertu du théorème d'inversibilité.
1 −n 0 0
Si A n'est pas inversible alors les lignes de A sont liées et les n premières 0 1 0 0
n+1 .
n
lignes de B sont aussi liées par la même relation linéaire. On en déduit que B ∀n ∈ N, A =
0 0 (−1)n (−1) n
n'est pas inversible. 0 0 0 (−1)n
On vérie que cette relation est encore valable pour n ∈ Z en constatant que cette Exercice 89 : [énoncé]
expression satisfait Soit (e1 , . . . , en ) une base de E avec e1 , . . . , en−1 ∈ Ker(f ) et en ∈/ Ker(f ) (ce qui
An × A−n = I4 . est possible car Ker(f ) est de dimension n − 1 en vertu de la formule du rang). La
matrice de f dans cette base est de la forme
Exercice 87 : [énoncé]
0 ··· 0 a1
.. .. ..
(a) Par opérations par blocs M = . . . avec an = tr(f )
0 ··· 0 an
A A A A A On
rg(M ) = rg = rg = rg .
A B On B−A On B−A
On remarque M 2 = an M et donc f 2 = tr(f )f .
On en déduit l'égalité Aussi, pour f de rang 1, f est un projecteur si, et seulement si, tr(f ) = 1.
rg(M ) = rg(A) + rg(B − A).
(b) La matrice M est inversible si, et seulement si, A et B − A le sont. Supposons Exercice 90 : [énoncé]
que ce soit le cas et recherchons l'inverse de M de la forme Calculons les coecients diagonaux de la représentation matricielle de ϕ dans la
base canonique formée des matrices élémentaires Ei,j .
On a ϕ(EPi,j ) =PEi,j A.
C D
N= avec C, D, E ∈ Mn (K). Or A = nk=1 n`=1 ak,` Ek,` donc ϕ(Ei,j ) = n`=1 aj,` Ei,` car Ei,j Ek,` = δj,k Ei,` .
P
D E
La composante de ϕ(Ei,j ) selon P vaut aj,j .
P Ei,j
L'égalité M N = I2n se traduit par le système Par suite la trace de ϕ vaut ni=1 nj=1 aj,j = n tr A.
AC + AD = In
AD + AE = On
AC + BD = On Exercice 91 : [énoncé]
Supposons que M soit semblable à une matrice M 0 via une matrice inversible P
= In .
AD + BE
i.e.
La deuxième équation et l'inversibilité de A donne D = −E auquel cas la M 0 = P −1 M P .
dernière équation produit D = (A − B)−1 puis, par la troisième, il vient
Si on peut écrire M 0 = A0 B 0 − B 0 A0 alors M = AB − BA avec A = P A0 P −1 et
C = A−1 B(B − A)−1 . B = P B 0 P −1 .
On peut ainsi transformer la matrice M en une matrice semblable sans changer la
On observe alors que la première équation est vériée et, nalement, problématique.
Établissons maintenant le résultat demandé en raisonnant par récurrence sur la
−1
A B(B − A)−1 (A − B)−1
M −1
= . taille de la matrice M .
(A − B)−1 (B − A)−1
Si M est taille 1 : ok
Supposons la propriété établie au rang n ∈ N∗ .
Exercice 88 : [énoncé] Soit M une matrice carrée d'ordre n + 1 de trace nulle.
De telles matrices n'existent pas car Montrons que M est semblable à une matrice de la forme
tr(AB) = tr(BA) 0 ∗
.
∗ ∗
et donc
tr(AB − BA) = 0 6= tr(In ). Si M est matrice d'une homothétie alors tr M = 0 permet de conclure M = On .
Sinon, il existe des vecteurs qui ne sont pas vecteurs propres de l'endomorphisme Par suite Vect{[A, B] | A, B ∈ E} contient la famille libre à n2 − 1 éléments
associé à M . formée par les Ei,j , i 6= j et les Ei,i − En,n , i 6= n. Il en découle que
Soit x, un tel vecteur. En introduisant une base dont x et f (x) sont les deux Vect{[A, B] | A, B ∈ E} est de dimension supérieure ou égale à n2 − 1.
premiers vecteurs, on obtient que la matrice M est semblable à celle voulue. Par inclusion et un argument de dimension, on peut conclure
Compte tenu de la remarque préliminaire, on suppose désormais que la matrice M
est de la forme Ker(tr) = Vect{[A, B] | A, B ∈ E}.
0 L
C M0
Exercice 94 : [énoncé]
avec tr M 0 = 0. (a) Soit p un projecteur de E espace de dimension n. En posant F = Im p et
Par l'hypothèse de récurrence on peut écrire G = Ker p, la matrice de p dans une base adaptée à la décomposition
M 0 = A0 B 0 − B 0 A0 . E = F ⊕ G est de la forme
Ir Op,r−p
Soit λ ∈ K qui n'est par valeur propre de la matrice B . 0 .
Or−p,p Or−p
En posant
0 −1
On y lit
1 L(B − λI)
A=
(λI − B 0 )−1 C A0 rg p = r = tr p.
et (b) Posons
0 q−1
B= 1X k
0 B0 B= A .
q
on obtient k=0
(a) Si f est bijectif (nécessairement n = p), il sut de composer de part et (a) En dimension nie, il sut d'établir det f = 0 pour conclure. Or
d'autre par f −1 pour écrire
det f = det −f 3 = (−1)3 (det f )3 .
f ◦ g ◦ g = 0 ⇐⇒ f ◦ g = 0
⇐⇒ g = 0. Ainsi, det f est un réel solution de l'équation x = −x3 et donc det f = 0.
(b) 0 est la seule racine réelle du polynôme annulateur X 3 + X et c'est donc la
(b) Dans des bases adaptées, l'application linéaire f peut être gurée par la seule valeur propre de f (0 est valeur propre car f n'est pas injectif). Si f est
matrice Jr canonique de rang r de type (n, p). Par représentation matricielle, diagonalisable, c'est l'endomorphisme nul ce que le sujet exclut.
l'espace H est alors isomorphe à Soit x ∈ Im f ∩ Ker f . On peut écrire x = f (a) et on a alors
M ∈ Mp,n (R) Jr M Jr = On .
x = x + f 2 (x) = f (a) + f 3 (a) = 0.
Un calcul par blocs, montre que les matrices solutions sont celles de la forme Les espaces Im f et Ker f sont donc en somme directe et par conséquent
A B
supplémentaires car la formule du rang donne dim Im f + dim Ker f = dim R3 .
M= avec A = Or . (c) Soit x ∈ E \ Ker f . Les vecteurs f (x) et f 2 (x) appartiennent à Im f .
C D
Soit (λ, µ) ∈ R2 tel que
La dimension de H s'en déduit. λf (x) + µf 2 (x) = 0. (3)
(c) Soit (e1 , . . . , en ) une base de E et ui,j l'endomorphisme de E envoyant ei sur
ej et les autres vecteurs de bases sur 0E (ui,j est l'endomorphisme guré par
En appliquant f aux deux membres
la matrice élémentaire Ei,j ). λf 2 (x) − µf (x) = 0. (4)
On peut écrire
n
X La combinaison λ × (??) − µ × (??), donne
f= ak,` uk,`
λ2 + µ2 f (x) = 0.
k,`=1
et d'autre part M 2 = In et M est donc la matrice d'une symétrie, semblable à (b) Les familles (e1 , . . . , en ) et (e1 + ei , e2 , . . . , en ) engendrent le même espace
vectoriel. Étant toutes deux formées de n vecteurs, si l'une est libre, l'autre
Ip 0
avec p = dim Ker(M − In ) et q = dim Ker(M + Is ). aussi.
0 Iq
(c) Soit u un endomorphisme de E dont la matrice est diagonale dans toutes les
On a donc bases de E .
p−q =0 La matrice de u dans la base (e1 , . . . , en ) est de la forme diag(λ1 , λ2 , . . . , λn ).
Puisque la matrice de u dans la base (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est aussi diagonale,
et l'entier n = p + q est nécessairement pair. il existe α ∈ R tel que
Inversement, si n est pair, on écrit n = 2p et les matrices A et B suivantes sont u(e1 + ei ) = α(e1 + ei ).
solutions
Or par linéarité
0 Ip 0 0
A= et B = .
0 0 Ip 0
u(e1 + ei ) = u(e1 ) + u(ei ) = λ1 e1 + λi ei .
En résumé, de telles matrices A et B existent si, et seulement si, n est un entier
pair. Par liberté de la famille (e1 , ei ) on identie les scalaires et on peut armer
λ1 = α = λi .
Exercice 106 : [énoncé] Ainsi, si un endomorphisme à une représentation matricielle diagonale dans
Si f = 0 alors f ◦ g = 0. toutes les bases de E , sa matrice est de la forme λIn et donc cet
Sinon il existe une base de R2 dans laquelle la matrice de f est endomorphisme est de la forme λIdE .
(d) Soit u un tel endomorphisme. Si A = (ai,j ) est sa matrice dans une base
0 1
A= . (e1 , . . . , en ) alors sa matrice dans la base (e1 , 2e2 , . . . , nen ) a pour coecient
0 0
général
La matrice de g commutant avec f est de la forme j
ai,j
i
a b
et comme cette matrice doit être égale à la précédente, on obtient
0 a
∀i, j ∈ {1, . . . , n}, i 6= i =⇒ ai,j = 0.
et puisque g 2 = 0, a = 0.
Par suite la matrice de f ◦ g est nulle. Ainsi, cet endomorphisme a une matrice diagonale dans toute base de E et en
vertu de ce qui précède, il est de la forme λIdE avec λ ∈ R.
Exercice 107 : [énoncé]
Fω est clairement un endomorphisme de Cn−1 [X]. Sa matrice dans la base Exercice 109 : [énoncé]
(1, X, . . . , X n−1 ) est A = (ai,j )0≤i,j≤n−1 avec ai,j = √1n ω ij . On remarque que Soit x ∈ Ker f ∩ Im f . Il existe a ∈ R3 tel que x = f (a) et alors
AA = In car n1 k=0 ω (j−i)k = δi,j . Par suite Fω est un automorphisme et Fω−1
Pn−1
x = −f 3 (a) = −f 2 (x) = −f (f (x)) = −f (0) = 0.
étant représenté par A, Fω−1 (P ) = √1n n−1 −k
)X k .
P
k=0 P (ω
Ainsi Ker f ∩ Im f = {0} puis, par le théorème du rang, on peut armer
(a) Les endomorphismes λIdE ont la propriété voulue. Si f 2 + Id = 0̃ alors f 2 = −Id puis (det f )2 = det(−Id) = −1. C'est impossible.
donc
rg(u − v) = (n + 1) − 1 = n.
(b) On peut aussi étudier le noyau de u − v et par un argument de périodicité
justier que seuls les polynômes constants sont éléments de ce noyau.