Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Définitions :
Ecologie : Oikos plus Logos
Selon OOSTING (1956), c’est l’étude des organismes en relations
avec leur environnement. ODUM plus tard (1959) la définie comme
étant l’étude de la structure et le fonctionnement de la nature.
L’écologie végétale regroupe plusieurs disciplines. L’organigramme
suivent nous permet de visualiser les relations entre les différentes
spécialisations au sein de l’Ecologie végétale.
Histoire naturelle
ECOLOGIE VEGETALE
Synécologie Autécologie
Phytosociologie
(classification des
communautés,
cartographie de la Ecophysiologie
végétation) (distribution, limites de
tolérance, interactions
biotiques, phénologie,
Dynamique des communautés natures des adaptations
environnementales)
1
Synécologie : une science centrée sur les communautés comme
composantes des écosystèmes. Elle représente une grande branche de
l’écologie végétale et qui directement de la phytogéographie. Ce terme
est souvent utilisé pour designer l’écologie des communautés, la
phytosociologie, la géobotanie, les sciences de la végétation ou
phytoécologie.
- une phase de la synécologie étant la sociologie des plantes, la
description et la cartographie des types de végétation et des
communautés.
- Une autre phase de synécologie concerne l’étude de la
dynamique des communautés (changements des communautés
au cours du temps.
- Une troisième phase essaye de découvrir les aspects d’évolutions
qui déterminent la nature fondamentale des communautés
(écologie évolutionnaire). Cette dernière se rencontre avec
l’autécologie et l’écologie des populations.
Radiation Sols
Climat Géographie
Atmosphère Feu
composante biotique
3
2- Composition floristique : flore, faune et microorganismes en
incluant souvent une certaine évaluation des relations
numériques de ces organismes telles que la densité, la
dominance ou la fréquence.
4
6- Relations fonctionnelles
Le fonctionnement des écosystèmes résulte de l’activité
des organismes et de la fraction abiotique qui les composent.
La complémentarité des espèces semble régir les capacités des
écosystèmes. En effet, c’est la complémentarité entre les
stratégies d’utilisation des ressources des différentes espèces
aboutit à une forme de division du travail et à une meilleure
exploitation collective des ressources disponibles. C’est ainsi
que l’effet de complémentarité serait à l’origine de
l’augmentation de la production primaire avec la diversité
végétale. En d’autres termes, le partage des ressources ou des
interactions positives entre espèces de plantes améliorerait la
production primaire.
5
Plan d’échantillonnage
Introduction :
6
II/- Echantillonnage au hasard :
7
et on peut voir si l’ensemble se comporte de manière conforme.
Plusieurs techniques sont utilisables dans ce but.
8
de la végétation. Les sources d’information utilisables pour la
stratification sont essentiellement les cartes et les photos aériennes.
a- la documentation cartographique :
Les cartes topographiques permettent de repérer les types de
pentes et d’expositions dont l’influence peut être plus ou moins
importante sur le recouvrement végétal. Les cartes
géographiques seront intéressantes quand les étages géologiques
correspondant à des types lithologiques ou pédologiques définis.
Les cartes géomorphologiques détaillées sont très intéressantes
et permettent éventuellement une utilisation plus poussée des
cartes topographiques. Cependant, les cartes les plus importantes
pour une étude de la végétation sont les cartes pédologiques. Les
principes et les buts de la cartographie pédologique étant
cependant très différents de ceux de la phytosociologie, on ne
s’étonnera pas s’il n’y pas de convergence absolue entre sol et
végétation.
9
permettra de délimiter sur la photo les plages élémentaires ou les
végétations homogènes.
Conclusion :
10
Principes généraux de l’étude quantitative
Introduction :
Les mesures les plus classiques sont celles qui sont effectués sur
des échantillons présentant une certaine surface (carrés, rectangles ou
cercles).
1/- Densité :
11
2/-Poids :
3/- Recouvrement :
4/- Fréquence :
12
II/- Mesures relatives à des échantillons linéaires :
1/-Densité :
14
15
Dans les formations denses, on utilise des aiguilles de couleur
après les avoir trompées dans la peinture rouge. On compte le nombre
de points rouges obtenus. Le nombre de contacts observé est
fortement influencé par le diamètre des aiguilles choisies (Tableau 1).
16
L = 0.23 L13 + 0.78 L52
L : surface foliaire
L13 : le nombre de contacts donnés par l’aiguille inclinée à 13°
L52 : le nombre de contacts donnés par l’aiguille inclinée à 52°
a- Méthode directe :
17
b- Méthodes indirectes :
1- Résultats bruts :
Ce sont les résultats tels qu’ils sont été obtenus. Cette forme
d’expression est souvent la meilleure parce qu’elle est directe.
Cependant elle ne nous permet pas de faire les comparaisons entre
plusieurs échantillons quand les valeurs brutes sont très différentes.
C’est pour cela qu’on utilise les proportions ou valeurs relatives au
lieu des valeurs absolues.
2 – Proportions :
18
b) pourcentage de recouvrement de l’espèce par rapport à l’aire totale :
% recouvrement de l’espèce
----------------------------------------- x % de sol nu
% recouvrement de toutes les espèces
f) nombre moyen de contacts d’une espèce par aiguille par rapport aux
aiguilles où il y a eu contact.
3-Indices complexes :
19
5 : nombre d’individus quelconque, recouvrant plus des ¾
de la surface du relevé ;
4 : individus abondants ou non, mais couvrant de la moitié
aux ¾ de la surface du relevé ;
3 : espèce possédant un nombre quelconque d’individus,
recouvrant entre le ¼ et la moitié de la surface du
relevé ;
2 : individus très abondants ou recouvrant au moins le 1/20
de la surface du relevé ;
1 : individus suffisamment abondants, à degré de
couverture faible ;
+ : nombre d’individus et degré de recouvrement très
faibles ;
r : très peu abondant, recouvrement très faible.
20
Conclusion :
21
Méthodes qualitatives
24
IV/- Méthodes écologiques :
25
PHYTOSOCIOLOGIE
La phytosociologie est la science qui étudie les communautés
végétales, en se basant sur les listes floristiques les plus exhaustives
possibles. C’est une branche de l’étude de la végétation qui s’appuie
sur d’autres approches telle que la physionomie, la climatologie,
écomorphologie, l’agriculture….etc. elle permet d’étudier les relations
des végétaux entre eux et avec leur environnement (climat, sol,
topographie…etc.). La phytosociologie cherche à décrire les
compositions floristiques, l’architecture et le fonctionnement
dynamique et écologique des populations végétales de différentes
espèces qui cohabitent dans un même milieu ou biotope. Plusieurs
nomenclatures ont été établies : les synusies, les phytocœnoses, les
teselas, les catenas…etc.
Cette méthode se base sur le concept d’association végétale qui
est selon BRAUN BLANQUET, un groupement végétal plus ou
moins stable et en équilibre avec le milieu ambiant caractérisé par une
composition floristique déterminée dont laquelle certains éléments
exclusifs ou « espèces caractéristiques » révèlent par leur présence une
écologie particulière ou autonome. Ces espèces végétales vivent
associées entre elles selon plusieurs aspects :
- aspect dit statique, réunissant les paramètres abiotiques du milieu
(lumière, chaleur, humidité…etc.).
- aspect dit de succession, où les écosystèmes se succèdent en stades
différents pour parvenir à un climax homéostatique.
- aspect d’interaction , qui tient compte des nombreuses relations
entre espèces : interactions biotiques (prédation, parasitisme,
coopération, mutualisme, symbiose, compétition….etc.), interactions
abiotiques (ombrage, intoxication, fertilisation…etc.)
Les principes et les techniques de la phytosociologie ont été
amplement précisés. Ainsi, plusieurs phytosociologues ont
progressivement construit un système de classification hiérarchisé,
analogue à celui établi pour les espèces, prenant pour base
l’association végétale considérée comme représentée sur terrain par
les individus de l’association. Ce système a constitué un socle
théorique pour le développement des outils pratiques de la
connaissance écologique et il a permis de mettre de l’ordre dans la
26
compréhension des affinités entre les communautés végétales et entre
celles-ci et les milieux naturels ou artificiels.
N° de relevé 1 2 3 n fréquence
Lieu
Altitude (m) 1050 950 800 750
Substrat géographique S S S S
Pente 10% 0 5% 20%
Exposition N E S S
Recouvrement : - arborée
- arbustive
- herbacée
Quercus suber 4.5 4.4 3.3 2.3
Pistacia lentiscus 3.3 2.2 + 1.1
Rubia perigrina 1.1 1.2 + +
Festuca rubra + +.1 + +
Arisarum vulgare + 1.1 1.1
Chamacrops humilis - + 2.3 3.4
.
.
.
.
.
.
.
29
groupes qu’elles différencient et qui sont absentes ou très rares
ailleurs.
30
Les tableaux différentiels ne permettent de comparer qu’un
nombre limités de relevés. Si l’on a un grand nombre de groupements,
on est conduit à construire les tableaux synoptiques.
f) le tableau synoptique :
Chaque colonne du tableau représente un groupement et chaque
ligne une espèce. On note dans les cases correspondant au groupement
le degré de présence de l’espèce considérée dans le groupement en
exposé et son abondance- dominance moyenne.
Ce procédé de tableaux permet de déceler certaines espèces qui
ont une fréquence significative et plus ou moins élevée dans certains
relevés. Ce sont les espèces caractéristiques des associations définies
par ce groupement de relevés. Ainsi on distingue les espèces
exclusives ou absolues (très rares) qui se rencontrent que dans une
seule association, celles territoriales ou locales qui sont liées une
association dans le cadre d’un territoire, celles transgressives qui ont
leur optimum dans une association mais se retrouvent plus ou moins
sporadiquement dans des associations voisines (fig. 4).
31
Quant aux espèces compagnes, les quelles offrent une amplitude
écologique assez large leur permettant la participation avec une faible
fréquence à des groupements nettement différents, elles ne sont en
réalité que des caractéristiques d’autres associations. En définitive, il
est à remarquer qu’en réalité une association est caractérisée par la
liste complète des espèces résultant de la réunion des relevés qui
servent à la définir. L’ensemble des espèces du cortège floristique
d’une association caractérise les conditions écologiques dans les quels
se développent cette association.
Certains auteurs ont adopté une échelle qui tient compte du
degré de présence et de l’abondance- dominance moyenne de l’espèce
dans l’appréciation du degré de fidélité d’une espèce (Tableau
suivent).
32
II- Les unités phytosociologiques :
Parfois on distingue les sous- alliance, les sous- ordres et les sur-
classes. Chacune de ces unités phytosociologiques excepté
l’association reçoit une dénomination qui est formée à partir du nom
d’une ou 2 espèces remarquables (dominantes). Ce nom est formé en
ajoutant au radical du nom du genre de l’espèce un suffixe et on
mettant au génitif l’épithète spécifique. Dans le cas de 2 espèces, on
ajoute au radical du genre de la 1ère le suffixe eto ou o. les suffixes
utilisés pour nommer les différentes unités sont :
- Association → etum ;
- Sous association → etosum ;
- Alliance → ion ;
- Sous alliance → enion ;
- Ordre → etalia ;
- Sous ordre → enetalia ;
- Sur Classe → ea ;
- Classe → etea.
33
La sous association reçoit une appellation dans laquelle on
trouve le nom de l’association à la quelle elle appartient suivie de
celui d’une espèce différentielle remarquable dont le nom du genre est
modifié en ajoutant le suffixe etosum à son radical. Les noms de ces
unités phytosociologiques sont suivis par celui du ou des auteurs qui
les ont décrites et de la date de leur conception ; exemple :
l’association forestière à Quercus coccifera au Maroc est nommée
Rusco- hypophilli- quercetum cocciferae Benabid 1982. Cette unité
admet de nombreuses sous associations dont on peut citer :
- Quercetosum retundifoliae.
- Tetraclinetosum articulatae.
Cette association appartient à l’alliance Oleo sylvestris- Quercion
rotundifolio- suberis Barbere- Quezel et R. martinez 1981. Cette
alliance appartient à l’ordre Quercetalia ilicis, la classe des Quercetea
ilicis Braun Blanquet 1947.
DUVIGNEAUD distingue parmi les sous associations la
hiérarchie suivante :
- Race géographique ;
- Variance liée à la nature du sol ;
- Forme liée à l’humidité du sol ;
- Stade évolutif.
Toutes ces unités peuvent en outre présenter des variantes
anthropogènes.
Après avoir déterminé les associations végétales on élabore un
tableau descriptif pour chacune d’elles. Sur ce dernier, figure sur les
lignes les espèces et leur indice d’abondance- dominance et de
sociabilité et dans chaque colonne le numéro du relevé, l’altitude de
son emplacement, la pente, l’exposition, le substrat géologique, la
surface de la végétation du relevé, le recouvrement et hauteur des 3
principales strates. L’ordre des espèces est établie sur un classement
suivant la systématique phytosociologique c- à- d :
- caractéristiques d’association et éventuellement différentielles des
sous associations ;
- caractéristiques d’alliance ;
- caractéristiques d’ordre ;
- caractéristique de classe ; et enfin des espèces compagnes.
34
Les espèces sont rangées par ordre décroissant de fréquence.
Parfois pour comparer différentes associations on se contente de
publier à la place des tableaux une liste synthétique dont laquelle les
espèces sont classées de la même manière que dans un tableau
descriptif de l’association et affectées de leur indice de présence.
L’interprétation phytosociologique relative à chaque association
présentée par son tableau descriptif porte sur :
a- l’analyse de sa composition floristique et son organisation
phytosociologique ;
b- la répartition géographique et les affinités avec les groupements
appartenant à l’alliance ou ceux décrits ailleurs et qui lui sont
proches ;
c- les exigences écologiques biogéographiques bioclimatiques et
édaphiques.
Cependant ; la méthode des tableaux a donné lieu à un grand
nombre de critiques. L’essentiel de ces derniers, est que les
associations sont définies par les espèces qui leur sont fidèles. Mais
pour mettre en évidence ces espèces fidèles, il est nécessaire de
connaître les associations afin de voir dans les quelles les espèces sont
présentes ou absentes.
De même on critique souvent le refus d’accorder un rôle à
l’abondance-dominance et la constance dans la définition des espèces
exclusives, de postuler un parallélisme entre les variations floristiques
et écologiques.
Ces critiques ont poussé DAGNELIE à soumettre les relevés à
une analyse factorielle. C’est la méthode la plus objective pour mettre
en évidence les ressemblances floristiques entre les relevés (fig. 5)
35
36
BIOCLIMATOLOGIE
Introduction :
La bioclimatologie est une discipline très vaste qui inclut d’une
part la climatologie aussi bien la fondamentale que l’appliquée et
d’autre part des données biologiques (sous entendu la
phytoécologie…etc.). Le plus grand bénéficiaire de ces connaissances
est l’agriculture puisqu’en fait l’essor économique de beaucoup de
pays dépend de celle-ci. Le climat marocain fait partie du climat
méditerranéen depuis le rivage atlantique jusqu’aux frontières
algériennes, et de la méditerranée jusqu’au Sahara marocain. Celui-ci
est définit comme étend un climat de zone tempérée c- à- d :
- à photopériodisme saisonnier et quotidien ;
- à pluviométrie concentrée sur les mois froids ou relativement froids
(Automne et printemps) de l’année, l’été est la saison chaude et
sèche.
37
* Critère de P.MEIGS (1952) :
Se basant sur P, T, M et m MEIGS divise le climat général en :
- Aride extrême ;
- Aride ;
- Semi aride.
Cette étude a été adaptée également pour le MAROC par UNESCO.
* Critère de KOPPEN :
La répartition des végétaux dépend essentiellement de deux
facteurs : la température de l’air et la quantité d’eau disponible.
On peut reprocher à cette méthode les anomalies qu’elle fait
ressortir dans la délimitation de la zone aride; exemple : Essaouira et
Berrechid placées dans le même climat à hiver froid, de plus les
chiffres choisis sont arbitraires et approximatifs.
38
- Climat semi-continental : 25°C < M –m < 35°C ; Plaine Cis-
atlantique sans le Tadla et une partie du domaine montagneux ;
- Climat continental : M – m > 35°C ; une partie du domaine
montagneux et le Maroc Transatlantique.
39
* Critère de GAUSSEN et BAGNOULS :
Une nouvelle notion est introduite celle de la période sèche dans
le diagramme ombrothermique (voir fig. 7) et l’indice xérothermique
(nombre de jours biologiquement secs).
Les critiques de cette méthode se résume dans :
- la difficulté du calcul de l’indice xérothermique vue que l’on ne
dispose pas toujours de données faibles concernant l’humidité de
l’air, le nombre de jours de brouillard et de rosée ;
- les termes utilisés pour nommer les nuances bioclimatiques sont
lourds et pas pratiques (exemple : xérothermoméditerranéen);
- les limites entre la zone aride et désertique ne sont pas très claires.
40
* Critère d’EMBERGER :
La synthèse qu’il a proposée est basée sur la variation du
quotient d’EMBERGER combiné dans un climagramme (voir fig. 8) à
celle de la moyenne des minimas du mois le plus froid (m) :
1000
Q = -------------------------- x P
(M + m)
---------- (M – m)
2
41
La méthode d’EMBERGER a été restrictive du fait qu’il a pris
en considération seulement le Q et m en négligeant des facteurs
primordiaux intervenant dans la détermination du climat telle que le
photopériodisme et les rythmes saisonniers de la température et des
pluies.
Les limites des étages représentées sur le climagramme reposent
sur un seul choix (qui est la végétation) et devraient être plutôt
représentées par des bandes de transitions correspondant aux régions
du graphique où existent des incertitudes.
Exemple :
Q Etage P (mm) Q Etage P
(mm)
Kasbat tadla 38.6 Aride 409 43.4 Semi aride 459
Immouzer- Marmoucha 48.1 Semi aride 438 55.4 Sub humide 504
Talat n’yacoub 23.4 Semi aride 237 53.7 Sub humide 544
42
* Subhumide inférieur : 600mm<P<700mm.
- Semi-aride = SA (300mm<P<600mm) :
* Semi-aride supérieur : 500mm<P<600mm ;
* Semi-aride moyen : 400mm<P<500mm ;
* Semi-aride inférieur : 300mm<P<400mm.
- Aride = A (150mm<P<300mm) :
* Aride supérieur : 250mm<P<300mm ;
* Aride moyen : 200mm<P<250mm ;
* Aride supérieur : 150mm<P<200mm.
- Saharien = S (P<150mm) :
* Saharien supérieur : 100mm<P<150mm ;
* Saharien moyen : 80mm<P<100mm ;
* Saharien inférieur : P<80mm.
43
44