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Exercice 1 :
a. Trois vecteurs u, v, w de R3 sont coplanaires si et seulement si on a det(u, v, w) = 0. Quatre points P, Q, R, S
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
sont coplanaires si et seulement si les vecteurs P Q, P R, P S le sont, c’est-à-dire si det(P Q, P R, P S ) = 0.
−−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
b. Si P Q = RS, alors on a det(P Q, P R, P S ) = det(P Q, P R, P R + RS ) = det(P Q, P R, RS ) = 0, donc les
quatre points sont coplanaires.
c. Dans ce cas, le quadrilatère P QSR est un parallélogramme.
d. Les coordonnées de A sont 1, 1, 1, celles de B sont −1, 1, 1, et celles de C sont 0, 2, 2.
−−→ −−→ −−→ √ −−→
e. On a OA = BC, donc OACB est un parallélogramme. C’est même un losange, car kOA k = 3 = kOB k.
s
1 12 1 −12 1 −12 √ √
−−→ −−→
f. Son aire vaut kOA ∧ OB k = + + = 8 = 2 2.
1 1 1 1 1 1
g. Le facteur de changement d’aire d’une homothétie de rapport ρ > 0 est ρ2 . Pour que l’image de ce quadrilatère
√ 1
par cette homothétie soit d’aire 1, il faut donc avoir ρ2 (2 2) = 1, c’est-à-dire ρ = p √ .
2 2
Exercice 2 :
a. A est la matrice de la rotation d’angle π/4 autour de l’axe O~k.
0 −1 0
b. A2 = 1 0 0. C’est la matrice de la rotation d’angle π/2 autour de l’axe O~k.
0 0 1
c. On calcule A−1 par la méthode du pivot :
√
2
√
2
√
2
√
2
√
− 0 1 0 0 1 0 0 1 −1 0 2 0 0
2 2 2 − 2 0
√ √ √ √
0 1 0 → 0 −1 1 0 → 0 2 0 −1 1 0
2 2
0
2 0
2 2
0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1
√ √
2
√
2
√
2
√
2
1 −1 0 2 0 0 1 0 0 0 0
2 2
√2 √2 √ √ 2√ √
2
d’où A−1 = − 2
→ 0 1 0 − 0→ 0 1 0 − 2 2 2
.
2 2 2 2 0 2 2 0
0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1
√
√ sont les suivantes : soustraire la ligne 1 de la ligne 2 ; multiplier la ligne 1 par 2 ;
Les opérations utilisées
diviser la ligne 2 par 2 ; ajouter la ligne 2 à la ligne 1.
[Remarque : A−1 est la matrice de la rotation d’angle −π/4 autour de l’axe O~k.]
d. On remarque que A−1 = tA, donc la matrice A est orthogonale, mais A 6= tA, donc elle n’est pas symétrique.
e. Le polynôme caractéristique de A est :
√ √
2 −λ − 22 0 √ √
2 2 −λ
√ √ 2 − 22 √
det(A − λI) = 2 2 = (1 − λ) √ = (1 − λ)(λ2 − λ 2 + 1).
− λ 0 √
2 2 2 2
2 −λ
2
0 0 1 − λ
Comme le discriminant du second facteur est ∆ = −2 < 0, la seule valeur propre réelle de A est 1.
f. Une matrice qui n’a qu’une seule valeur propre réelle n’est pas diagonalisable dans R3 , sauf si c’est la matrice
d’une homothétie. Donc A n’a pas de base de vecteurs propres dans R3 .
1
Exercice 3 :
−λ 1
a. Le polynôme caractéristique de A est det(A − λI) = = λ2 − dλ − c. Comme A n’est pas
c d − λ
diagonale, elle a une base de vecteurs propres (dans R2 ) si et seulement si le discriminant ∆ = d2 + 4c est > 0.
b. Comme ∆ > 0, on a α 6= β. Les vecteurs propres associés à α sont les solutions de l’équation y = αx, par
exemple u = ~ı + α~. De même, v = ~ı + β~ est un vecteur propre associé à β.
−1 1 1 −1 1 β −1
Donc P AP = D, où P = est la matrice de passage de la base u, v, et P = .
α β β − α −α 1
c. On a A = P DP −1 , d’où An = P Dn P −1 par récurrence sur n ∈ N.
n
n α β−αβ n β n −αn
1 1 1 α 0 β −1 β−α β−α
d. On a donc An = = n+1 .
β−α α β 0 βn −α 1 α β−αβ n+1 β n+1 −αn+1
β−α β−α
e. On a Vn+1 = AVn pour tout n ∈ N, d’où Vn = An V0 par récurrence sur n ∈ N.
β n − αn
f. Autrement dit, Vn est la deuxième colonne de An , d’où un = pour tout n ∈ N.
β−α
Exercice 4 :
a. Un système paramétrique pour la droite Ru est :
x = λ,
y = 2λ,
z = 3λ.
u·v
b. Le projeté orthogonal de v sur l’axe Rv est f (v) = kuk2
u.
x + 2y + 3z x + 2y + 3z 3(x + 2y + 3z)
c. Les composantes de f (v) pour v = x~ı + y~ + z~k sont donc , , pour
14 7 14
v = x~ı + y~ + z~k, car kuk = 1 + 2 + 3 = 14. La matrice de f est donc :
2 2 2 2
1 1 3
14 7 14
1 2 3
A= 7 .
7 7
3 3 9
14 7 14
d. Si g(v) est le symétrique orthogonal de v par rapport à l’axe Ru, on a v + g(v) = 2f (v).
v g(v)
f (v) Ru
g(v) v
ku∧vk
f. La distance entre le point P et l’axe Ru est kuk .
2 2
g. L’équation cartésienne du cylindre d’axe Ru et de rayon r est donc ku ∧ vk = r2 kuk . Ici, on obtient :
y 22 x 12 x 12
+ + 2 2 2
y 2 = 2 × 14, c’est-à-dire 13x + 10y + 5z − 4xy − 6xz − 12yz = 28.
z 3 z 3
2
Exercice 5 :
3 2 1 j3
a. On a |j| = |j 3 | = |1| = 1, d’où |j| = 1. On a donc j = |j| = 1, d’où = = = j2.
j j
1 − j3 j+ 1
b. On en déduit que 1 + j + = 1 + j + j 2 = = 0, d’où j + = −1 et donc Re(j) = =− .
1−j 2 2
√
1 3 3
c. Comme |j| = 1, on a Re(j)2 + Im(j)2 = 1, d’où Im(j)2 = 1 − Re(j)2 = 1 − = et donc Im(j) = ± .
√ √ 4 4 2
1 i 3 1 i 3
d. Dans le cas où Im(j) > 0, on a j = − + et = − − .
2 2 2 2
Ri
j i
0 1 R
− 21
U
√
3 2006 1 i 3 2
e. Comme j = 1 et comme 2006 mod 3 = 2, on a j =j ==− − .
2 2
f. Si u est une racine cubique de l’unité, alors u = 1, d’où u = (u ) = 1 et (−u)6 = (u6 ) = 1.
3 6 3 2
Ri
j −
−1 1 R
U
−j
h. On sait par ailleurs que les racines 6-ièmes de l’unité sont les ei 3 = cos nπ nπnπ
3 + i sin 3 pour n = 0, 1, 2, 3, 4, 5.
nπ nπ
On en déduit les valeurs de cos 3 et sin 3 pour n = 1, 2, 3, 4, 5 :
n 1 2 3 4 5
nπ
ei 3 − j −1 −j
cos nπ
3
1
2 − 12 −1 − 12 1
2
√ √ √ √
sin nπ
3 2
3
2
3
0 − 2
3
− 2
3