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des projets
Introduction :
La gestion de projet ou conduite de projet est une démarche visant à
structurer, assurer et optimiser le bon déroulement d’un projet.
Gérer et animer un projet, être chef de projet c'est d'abord savoir en négocier
l'objectif mais aussi mettre en œuvre les compétences et outils de l'analyse
fonctionnelle, de planification (WBS, OBS,PBS, RBS, matrice RACI, PERT, Gantt),
gérer un budget, maîtriser des risques, animer et motiver une équipe-projet tout
cela en conciliant les intérêts du maitre d'ouvrage et des parties prenantes.
Les livrables doivent être clairement définis pour un résultat conforme à des
normes de qualité, pour le moindre coût et dans le meilleur délai possible.
1- Etapes d’un projet
Pour qu'il soit géré dans un contexte de qualité, un projet doit suivre les phases
suivantes :
Une note de cadrage est réussie lorsqu’elle répond clairement aux questions
suivantes :
La note de cadrage est souvent utilisée lors d’une réunion qui en partage la
dénomination -la réunion de cadrage- qui réunit le commanditaire et le chef de
projet afin de leur permettre de :
Définition de l’organisation
Des ressources.
Des délais.
Des charges et des coûts.
L'estimation et la planification.
Le suivi.
Objectifs du découpage
4.1- PERT
La méthode permet :
Le réseau PERT (appelé parfois graphe PERT) est composé des éléments suivants
Tâche est représentée par un vecteur encadré de nœuds. La longueur du vecteur n’est pas
proportionnelle au temps, elle dépend du tracé général du réseau :
Étape, c'est-à-dire le début et la fin d'une tâche. Chaque tâche possède une
étape de début et une étape de fin. A l'exception des étapes initiales et
finales, chaque étape de fin est étape de début de la tâche suivante. Les
étapes sont en règle générale numérotées et représentées par un cercle, mais
elles peuvent parfois avoir d'autres formes (carré, rectangle, ovale, etc.).
Tâche fictive, représentée par une flèche en pointillés, permet d'indiquer les
contraintes d'enchaînement entre certaines étapes.
Exemple :
Les étapes 4 et 5 matérialisent le début et la fin d’une tâche (dates). Elles ne consomment ni de temps, ni
de coût, ni de moyen. Ce sont simplement des états de l’avancement du projet.
La tâche A, commence à l’étape 4 et se termine à l’étape 5. Si l’unité de temps est le jour, elle dure 5
jours. Elle commencera au plus tôt le 3ème jour après le lancement du projet et s’achèvera au plus tôt le
8ème jour. L’étape 5 pouvant commencer au plus tard le 10ème jour, l’étape 4 pourra commencer au plus
tard le 5ème jour.
Dans les diagrammes convergents / divergents, il faut tenir compte des durées de chaque tâche pour
définir les dates « au plus tôt » et les dates « au plus tard ».
Calcul des dates : les dates « au plus tôt » se comptent à partir de l’étape
initiale par additions successives des durées des tâches. Les dates « au plus
tard » se calculent à partir de l’étape finale en retranchant successivement
les durées des tâches.
Antériorité : La tâche A est antérieure à la tâche B. On dit que la tâche B a pour antériorité la
tâche A.
Chemin critique : Les différents chemins qui permettent d’atteindre l’étape finale ont bien
souvent une durée différente. Le chemin dont la durée est la plus longue est appelé « chemin
critique ». Les tâches qui se trouvent sur le chemin critique doivent impérativement être
respectées pour que les objectifs du projet soient atteints.
Battement : Le battement d’une étape est la différence entre la date au plus tard et la date au plus
tôt de cette étape.
La date au plus tôt d’une étape est la durée du chemin le plus long menant à cette étape. La
date au plus tard d’une étape est la différence entre la durée du projet et la durée du chemin le plus
long restant à faire pour terminer le projet.
Les étapes se trouvant sur le chemin critique ont un battement nul.
Les marges :
La marge totale (Mt) : d’une tâche, est le délai maximum que l’on peut appliquer à sa date de
début « au plus tôt », ce qui implique d’avoir réalisé toutes les tâches antérieures au plus tôt et
toutes les tâches restantes appartenant au même chemin, au plus tard.
Mt = Z’ - (x + Y)
La marge libre (Ml) : d’une tâche est le délai maximum que l’on peut appliquer à sa date de
début « au plus tôt », sans affecter les dates de début « au plus tôt » des tâches suivantes se
trouvant sur le même chemin. Ce type de marge est très utile pour l’ordonnancement d’un projet.
Ml = Y’ - (x + Y)
Chemin critique : chemin dont la durée est la plus longue = durée du projet.
RQ : Lorsqu’un nombre de tâches reste inférieur à la centaine, la construction peut être manuelle. La
méthode consiste à représenter des graphes partiels puis à les assembler. Quand les tâches
deviennent trop nombreuses ou trop complexes, on fait alors appel à l’informatique.
Exemple :
Une société a, parmi ses différentes activités, une activité de conception fabrication de scooter
des neiges.
Pour répondre aux évolutions du marché, elle vient de concevoir un nouveau modèle de scooter
qu’elle compte mettre en vente en hiver. Avant de lancer en fabrication un nouveau modèle, elle se
propose de réaliser un prototype.
Figure 5: découpage par niveau de l'essai du scooter
Les taches de début sont les taches qui n’ont pas des taches antérieures c’est-à-
dire les taches :e g c
Les taches de fins se sont celles qui ne sont pas antérieures a d’autre sont n h d f
Etape1
Pour construire le graphe, il faut d’abord choisir la manière de positionner les
différentes opérations. Différentes méthodes existent pour apporter une solution à
ce problème. Nous parlerons ici de la méthode des niveaux qui se développe à
partir du tableau des antériorités :
Etape3
On va chercher à déterminer les dates au plus tôt d’exécution des taches.
On travaille de gauche à droite en additionnant les durées des tâches les unes
aux autres, en prenant la plus grande valeur aux intersections. En effet, on ne peut
pas démarrer une tâche tant que toutes les précédentes ne sont pas terminer.
On positionne les dates au plus tôt dans la partie supérieure droite des
sommets.
Etape4
On va chercher à déterminer les dates au plus tard d’exécution des tâches.
On travaille de droite à gauche en soustrayant les durées des tâches les unes
aux autres, à partir de la date finale, et en prenant la plus petite valeur aux
intersections.
On positionnera les dates de début aux plus tard dans la partie inférieure
droites des sommets.
Etape5
On peut déterminer pour chaque tâche son flottement.
Exemple flottement sur B=3 -1=2 jours.
Cela signifie qu’on peut se permettre de prendre 2 jours de retard sur la réalisation
de la tache B sans que cela modifier la durée globale de réalisation du projet.
Etape6
Il s’agit de la mise en évidence du chemin critique. Il passe par les tâches
dites critiques (sans flottement), qui sont celles pour lesquelles la date de
réalisation au plus tard.
Le premier diagramme de Gantt fut élaboré dans les années 1890 par
l'ingénieur polonais Karol Adamiecki dans le cadre de ses recherches en techniques
de gestion et de planification. Mais c'est la version de ce diagramme réalisée quinze
ans plus tard par l'américain Henry Gantt, ingénieur et consultant en management,
qui fut définitivement adoptée dans les pays occidentaux sous le nom de son
inventeur.
La réalisation d'un tel planning nécessite la mise en œuvre d’une technique de planification :
Afin de mener à bien la réalisation de cet outil, il faut donc procéder comme suit :
Etape1 : Déterminer et structurer la liste des tâches à réaliser pour mener à bien le projet
Cette identification peut se faire par des techniques comme le Brainstorming ou les groupes de
travail. La liste obtenue doit être ensuite structurée : on tente de regrouper les tâches, de les hiérarchiser
par lots de travail.
Exemple :
Histoire de l’utilisation du diagramme de Gantt :
Une fois votre planning mis en place, il est temps de saisir les données dans le
logiciel de Gantt afin d'élaborer le diagramme de Gantt :
Définissez les paramètres du projet, tels sa date de début, sa date de fin et
son mode de planification. Le mode de planification le plus courant consiste à
prévoir l'enchaînement des tâches à partir de la date de début du projet. Dans
ce mode, les tâches commencent le plus tôt possible, ce qui entraîne que le
projet dans son ensemble se termine également au plus tôt.
Créez des liaisons entre les tâches pour indiquer la manière dont elles
dépendent les unes des autres.
Une fois que votre projet a démarré, inspectez-le à intervalles réguliers pour
détecter les problèmes et conflits éventuels et apporter les corrections
nécessaires en temps utile.
Une fois que vous avez précisé toutes les données relatives aux tâches, le
logiciel vous permet de visualiser le projet sous forme de diagramme de Gantt. Tout
changement dans la planification d'une tâche affecte les tâches qui y sont liées. Si
une tâche est en avance, le logiciel de Gantt recalcule automatiquement toutes les
tâches qui en dépendent de manière à tirer parti du gain de temps. A l'inverse, si
une tâche prend du retard, toutes les tâches qui en dépendent sont
automatiquement repoussées, ce qui est susceptible d'affecter la date
d'achèvement du projet dans son ensemble
Une tâche peut aussi avoir plusieurs successeurs. Dans ce cas, sa planification
affecte tous ses successeurs.
Vous pouvez établir quatre types de liaison différents entre deux tâches :
Fin à Début (FD) (la liaison par défaut) : La tâche ne peut pas commencer
avant que le prédécesseur ne se termine. Elle peut toutefois commencer plus tard.
Il s'agit du type de dépendance le plus courant, décrit ci-dessus.
Début à Début (DD) : La tâche ne peut pas commencer avant que la tâche
prédécesseur ne commence. Elle peut toutefois commencer plus tard. Cette relation
est utile lorsque vous considérez une tâche dont la date de début dépend de la date
de début d'une autre tâche.
Fin à Fin (FF) : La tâche ne peut pas se terminer avant que la tâche prédécesseur
n'ait pris fin. Elle peut toutefois se terminer plus tard.
Début à Fin (DF) : La tâche ne peut pas se terminer avant que la tâche
prédécesseur ne commence. Elle peut toutefois se terminer plus tard. Ce type de
liaison est rarement utilisé.
Exemple
Le projet suivant, qui détaille les étapes de la préparation d'une publication, illustre
tous ces types de liaison.
La tâche de vérification finale est liée à la création des illustrations, mais peut
toutefois commencer avant la fin de cette tâche. Un chevauchement de deux
jours a donc été défini. Si la création des illustrations est retardée ou prend
plus de temps que prévu, la vérification finale sera également repoussée. Il
s'agit à nouveau d'une liaison par défaut de typeFin à Début.
Cet exemple illustre un scénario simple, dans lequel chaque tâche n'a qu'un
seul prédécesseur. Une tâche peut toutefois avoir plusieurs prédécesseurs, auquel
cas il vous faut réfléchir soigneusement aux conséquences négatives éventuelles
des liaisons que vous établissez. Supposons par exemple que vous ayez ajouté une
autre tâche prédécesseur à la tâche "Livraison du papier". Un retard de cette
nouvelle tâche risquerait alors de repousser la livraison, qui s'achèverait par
conséquent après le début de l'impression.
Le Plus Tard Possible (LPTA) : C'est la contrainte appliquée par défaut à toute
nouvelle tâche lorsque vous planifiez votre projet à partir de sa date de fin. Si
vous l'appliquez à une tâche non liée, elle est planifiée de façon à ce que sa
date de fin coïncide avec la date de fin du projet. Si vous l'appliquez à une
tâche liée à un successeur, la tâche est planifiée de manière à finir dès que le
successeur doit commencer. A moins qu'elle ne soit indispensable, il est
préférable d'éviter cette contrainte, car elle ne ménage aucun laps de temps
entre les tâches qui permettrait d'absorber un retard éventuel. Le moindre
retard risque donc de compromettre la date de fin du projet.
Début Au Plus Tard Le (DPTA) : La tâche, qu'elle soit liée ou non, ne peut pas
commencer après la date spécifiée. Elle peut cependant commencer avant
cette date.
Fin Au Plus Tôt Le (FPTO) : La tâche, qu'elle soit liée ou non, ne peut pas
s'achever avant la date spécifiée. Elle peut cependant s'achever après cette
date.
Fin Au Plus Tard Le (FPTA) : La tâche, qu'elle soit liée ou non, ne peut pas
s'achever après la date spécifiée. Elle peut cependant s'achever avant cette
date.
Doit Débuter Le (DDL) : Cette contrainte rigide signifie que la tâche, qu'elle
soit liée ou non, doit commencer à la date spécifiée. Même si la tache
prédécesseur se termine plus tôt que prévu, le logiciel de Gantt ne peut pas
avancer la tâche pour tirer parti du temps gagné.
Doit Finir Le (DFL) : Cette contrainte rigide signifie que la tâche, qu'elle soit
liée ou non, doit s'achever à la date spécifiée. Comme plus haut, même si la
tâche prédécesseur se termine plus tôt que prévu, le logiciel de Gantt ne peut
pas avancer la tâche pour tirer parti du temps gagné.
L'effet d'une contrainte n'est pas toujours apparent lorsque vous planifiez
votre projet à partir de sa date de fin. Prenez donc soin de vérifier qu'elle produit
bien le résultat escompté.
Exemple
Nous disposons maintenant d'un laps de temps utile de 3 jours entre la fin de
l'impression et l'échéance du 7 septembre, laquelle est clairement indiquée sur le
diagramme. La tâche d'impression est beaucoup moins susceptible d'apparaître sur
le chemin critique, et nous pouvons compter sur l'indicateur d'échéance pour nous
avertir si la tâche dépasse son échéance.
Dans un projet, les tâches sont planifiées en fonction des liaisons et des
contraintes qui leur sont appliquées. Dans certains cas, l'application d'une
contrainte à une tâche liée à une ou plusieurs autres tâches peut créer un conflit de
planification. Lorsqu'un tel conflit se produit, la plupart des logiciels de Gantt
donnent préférence à la contrainte, qui l'emporte alors sur la liaison.
Les échéances sont des repères affichés sur le diagramme de Gantt en guise
d'aide-mémoire. Vous pouvez associer une échéance à n'importe quelle tâche.
Cette opération n'a pas d'effet sur les calculs de planification du projet et
n'applique pas de contrainte à la tâche. La plupart des logiciels de Gantt sont
en mesure de signaler le dépassement d'une échéance.
5- Applications
5.1- Du réseau PERT…au digramme de GANTT
ETAPE MOYEN
1. Réaliser le tableau des antériorités - Dresser la liste des opérations à réaliser.
- Attribuer une lettre-code à chaque opération.
- Indiquer leur durée.
- Rechercher à quelle(s) autre(s) opération(s)
elle succède
5.2- Application 1
Thème :
La décision vient d’être prise d’acquérir une imprimante thermique à codes à
barres. Les tâches à réaliser, ainsi que leur durée, sont répertoriées ci-dessous :
Mission :
Il s’agit de déterminer dans quel délai le matériel sera opérationnel.
Pour mener à bien cette mission, deux outils logistiques seront utilisés : le
réseau PERT et le diagramme de GANTT.
Etape 1 : Réaliser le tableau des antériorités
A partir de l’étape 1, vous cumulez les durées des tâches vers la droite et
reportez les nombres au- dessus des nœuds : ils correspondent aux « dates » au
plus tôt de chaque étape.
L’étape 1 marque zéro. Elle est le point de départ de trois tâches successives
A, C et B. (Le Pert ne peut commencer que par un seul nœud)
L’étape 10 marque la fin des opérations (le Pert s’achève sur un seul nœud).
La date à l’étape 10 correspond à la date à l’étape 9 (12 semaines) augmentée
de la durée de la tâche J (2 semaines) soit 14 semaines.
La dernière étape révèle la durée totale du projet soit 14 semaines.
Etape 4 : Repérer les tâches qui n’admettent aucun retard
Les tâches qui n’admettent aucun retard sont les tâches A-C-B-H-I-G-J : tout
retard dans leur exécution entraîne l’allongement du projet. Ces tâches sont
situées sur le chemin dont la durée est la plus longue.
Les tâches situées entre deux nœuds dont les dates au plus tôt et au
plus tard n’affichent aucune différence, n’admettent aucun retard dans la
réalisation.
Le réseau PERT
Figure 9: Réseau Pert
Les tâches A-C-B-H-I-G et J, situées sur le chemin dont la durée est la plus longue,
représente le chemin critique : tracé de leur vecteur doit être renforcé.
Le chemin critique passe par les étapes 1-2-3-4-6-8-9 et 10.
Exemple :
- Écart de la tâche E = fin au plus tard (7 semaines) -fin au plus tôt (6
semaines) = 1 semaine
Les tâches E -F .D ont le même écart car elles sont sur le même chemin. Les écarts
ne s’additionnent pas, ils se répartissent entre les tâches E, F et D jusqu'à
concurrence d'une semaine.
5.3- Application 2
Une société XYZ vient d’acquérir un entrepôt, notre mission consiste à implanter la zone de
stockage dont l’objectif principal est d’optimiser l’aménagement de cette zone en utilisant le logiciel de
gestion de projets (MS. Project) et les outils de planification (Pert et Gantt)
Pour identifier les différentes taches à réaliser pour atteindre l’objectif de ce projet, on a procédé par
la technique du brainstorming qui nous permet trouver le maximum d’idées originales dans le minimum
de temps.
Ensuite, on a essayé de structurer la liste obtenue en regroupant les tâches, de les hiérarchiser par lots
de travail.
Réseau Pert
- Les tâches n’admettant aucun retard sont : J-G-A-I-D-B. Elles sont situées sur le
chemin dont la durée est la plus longue, appelé chemin critique.
Les tâches H-F-E-C sont situées sur le même chemin et peuvent donc prendre le même retard non
cumulable : 12 heures.
Ces 10 règles d’or sont une base de travail indispensable à tout gestionnaire de
projet qui souhaite appliquer les principes du risk management.
Les risques ainsi que les opportunités doivent être bien identifiés et
évalués dès le départ, et mis à jour au cours des réunions des différents acteurs du
projet. Il se peut en effet que de nouveaux risques surviennent en fonction des
changements environnants.
Il existe deux sources pour identifier les risques : les personnes et les
documents. Les membres de l’équipe seront bien sur les premiers à identifier les
risques grâce à leur expérience et à leur expertise. Des intervenants extérieurs
peuvent également être sollicités et apporter un éclairage pertinent grâce à leur
ouverture et objectivité. Les risques (et opportunités) pourront être listés grâce à un
brainstorming et à des entretiens réguliers avec les membres de l’équipe et les
intervenants extérieurs. Certains risques peuvent être identifiés dans les documents
relatifs au projet tels que le plan du projet actuel, mais aussi les projets similaires
antérieurs qui regorgent souvent d’informations intéressantes. Il est très difficile
d’envisager tous les risques au départ du projet, il faut donc rester en veille, enfin
d’appréhender tous les risques éventuels.
Lorsque certains risques ont un impact plus important que les autres ou
pourraient stopper net le projet, il vaut mieux les traiter en priorité. Pour prioriser
les risques, une méthode simple consiste à donner des points en fonction du niveau
d’impact négatif sur le projet et de sa probabilité d’occurrence.
Tenir un journal ou une liste à jour des risques et des actions d’optimisation
permet d’avoir une lisibilité sur du plus long terme et d’être sur de ne pas en
oublier.
Le journal des risques établi dans la règle 9 permet de rester en veille sur
les risques liés au projet. La veille doit être active ce qui veut dire qu’il ne faut
pas se contenter de surveiller les risques identifiés mais qu’il faut aussi en identifier
de nouveaux tout au long du projet.
C/c : Le suivi des risques doit être une tache effectuée de manière routinière.
Surveiller les risques et les opportunités ainsi que leur évolution apportera une
réelle valeur ajoutée à tout projet.