REGIONAL ET DU TOURISME
1. ------IND- 2012 0615 RO- FR- ------ 20121130 --- --- PROJET
ARRÊTE
nº…………. du………...2012
portant approbation de la réglementation technique
«Acte normatif relatif à la conception, à l’exécution et à l’exploitation des
systèmes d’alimentation en eau et de canalisation des communes.
Indicatif NP 133-2011»
ARRÊTÉ:
Article 3 - Le présent arrêté1) est publié au Journal officiel de la Roumanie, partie I, et entre en
vigueur 30 jours à compter de sa publication.
Article 4 - (1) À compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté, les réglementations techniques
suivantes sont abrogées:
a) «Acte normatif pour la conception des ouvrages et des installations d’épuration des eaux
usées urbaines – Partie II: étape biologique. Indicatif NP 088-2003», approuvé par l’ordre du
ministre des transports, des constructions et du tourisme nº 639/23.10.2003, publié au Journal
officiel, partie I, nº 773/04.11.2003 et au Bulletin des constructions nº 4-5/2004, édité par l’Institut
national de recherche-développement en construction et en économie des constructions, de
Bucarest;
b) «Acte normatif pour la conception des ouvrages et des installations d’épuration des eaux
usées urbaines – Partie III: stations d’épuration à petite capacité (5<Q, 50 l/s) et à très petite
capacité (Q, 5 l/s). Indicatif NP 089-2003», approuvé par l’ordre du ministre des transports, des
constructions et du tourisme nº 639/23.10.2003, et publié au Journal officiel, partie I,
nº 773/04.11.2003 et au Bulletin des constructions nº 4-5/2004, édité par l’Institut national de
recherche-développement en construction et en économie des constructions, de Bucarest;
c) «Acte normatif pour la conception des ouvrages et des installations d’épuration des eaux
usées urbaines – Partie IV: niveau d’épuration avancé des eaux usées. Indicatif NP 107-2004»,
approuvé par l’ordre du ministre des transports, des constructions et du tourisme nº 163/15.02.2005,
et publié au Journal officiel, partie I, nº 337 bis/21.04.2005, et au Bulletin des constructions
nº 2/2005, édité par l’Institut national de recherche-développement en construction et en économie
des constructions, de Bucarest.
(2) À compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté, les réglementations techniques suivantes
ne seront plus applicables:
b) «Acte normatif pour la conception des ouvrages de captage d’eau. Indicatif NP 028-1998»,
approuvé par l’ordre du ministre des travaux publics et de l’aménagement du territoire
nº 78/N/13.10.1998 et publié au Bulletin des constructions nº 6/2000, édité par l’Institut national de
recherche-développement en construction et en économie des constructions, de Bucarest;
c) «Acte normatif pour la conception des ouvrages, des installations d’épuration des eaux usées
urbaines – Partie I: étape mécanique. Indicatif NP 032-1999», approuvé par l’ordre du ministre des
travaux publics et de l’aménagement du territoire nº 60/N/25.08.1999, et publié au Bulletin des
constructions nº 4-5/2004, édité par l’Institut national de recherche-développement en construction
et en économie des constructions, de Bucarest;
d) «Acte normatif pour la conception et l’exécution des conduites d’adduction et des réseaux
d’alimentation en eau et de canalisations des communes. Indicatif I 22-1999», approuvé par l’ordre
du ministre des travaux publics et de l’aménagement du territoire nº 23/N/07.04.1999, et ses
modifications et compléments ultérieurs, et publié au Bulletin des constructions nº 13/2009, édité par
l’Institut national de recherche-développement en construction et en économie des constructions, de
Bucarest.
La réglementation technique approuvée par le présent arrêté a été adoptée en vertu de la procédure de
notification nº RO/ ..................du..........., prévue par la directive 98/34/CE du Parlement européen et du
Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et
réglementations techniques, publiée au Journal officiel de l’Union européenne L 204 du 21 juillet 1998,
modifiée par la directive 98/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 juillet 1998, publiée au Journal
officiel de l’Union européenne L 217 du 5 août 1998.
LE MINISTRE
Eduard HELLVIG
1)
Cet arrêté et son annexe seront également publiés au Bulletin des constructions édité par l’Institut national de
recherche et développement en construction, urbanisme et développement territorial durable «URBAN-INCERC»,
coordonné par le ministère du développement régional et du tourisme.
Annexe n° 1-a
à l’arrêté MDRT nº ………....../2012
SOMMAIRE:
Annexe-LÉGISLATION
PARTIE I: CONCEPTION DES SYSTÈMES D’ALIMENTATION EN EAU
4. Réservoirs
4.1 Fonction des réservoirs dans le système d’alimentation en eau
(1) Dans le système d’alimentation en eau, les réservoirs doivent permettre:
1. d’augmenter la sécurité en fonctionnement, étant donné que le réservoir permet de disposer d’un
volume d’eau près de la commune;
2. un dimensionnement raisonnable du système d’alimentation en eau; jusqu’au réservoir, tous les
ouvrages sont dimensionnés à un débit Q jour max tandis qu’après le réservoir, ils sont dimensionnés
comme suit: Qo max;
3. le stockage d’une réserve d’eau (brute, traitée ou potable) nécessaire pour répondre aux besoins
des usagers;
4. de compenser les variations de consommation horaire et quotidienne dans les agglomérations;
5. de lutter contre les incendies;
6. de fournir les volumes d’eau nécessaires au fonctionnement du système d’alimentation en eau
(nettoyage des filtres; préparation des solutions; curage des conduites).
(2) Le type de réservoir doit être choisi en fonction de la qualité de l’eau et de la composition du système:
a) réservoirs ouverts pour les eaux brutes ou partiellement traitées (réservoir pour les incendies,
réserves de panne en cas de pollution du la source);
b) réservoirs fermés (étanches) pour l’eau traitée ou potable.
(2) En fonction de leur forme: réservoirs cylindriques, parallélépipèdes; réservoirs coniques; réservoirs
ayant une forme spéciale.
Qo m
2 ax
Q
zi 5
ma
x
Qo max-Qzi max
6 3 6
2
c)
7
Q d)
zi
m ax
Qo
ma
x
7
8
e)
Qjour max
Qo max
(2) Le choix de l’implantation des réservoirs d’eau doit être effectué à partir d’un calcul
technique et économique dans le cadre de la configuration du système d’alimentation en eau; les
éléments suivants doivent être pris en considération:
a) la garantie de la pression gravitationnelle dans le réseau pour le plus d’usagers possible;
dans le réseau à pompage direct dans le réservoir pour toute une partie du réseau; dans
tous les cas, il s’agit de déterminer les coûts d’investissement, la consommation
énergétique et la sécurité en fonctionnement;
b) les conditions de stabilité et la résistance du sol sur l’emplacement;
c) la disponibilité du terrain dans la zone de l’implantation;
d) pour les réservoirs d’eau, le périmètre de protection sanitaire, ainsi que l’état de
l’environnement local: le réservoir doit être la seule construction à niveau libre sur le
flux d’eau potable;
e) intégration de l’emplacement desservi dans le PUG et le PUZ.
(3) Le choix de l’implantation des réservoirs doit également tenir compte des éléments suivants:
a) pour les réservoirs à alimentation gravitationnelle du réseau, la côte du radier du
réservoir est déterminée afin d’obtenir une pression maximale de 60 m col. dans le
réseau. H2O est calculé comme suit:
où:
CR – côte du radier du réservoir, en m d.N.M.N;
Cc – côte topographique au niveau du branchement des usagers, pris en considération, en
m;
Hb – pression nécessaire au niveau du branchement des usagers, pris en considération, en m
col. H2O;
he – perte de charge sur le circuit réservoir-branchement pris en compte, en m; la perte de
charge peut he peut être estimée au moyen de la relation:
où:
– somme de la longueur des tronçons du réseau sur le circuit le plus court entre le
réservoir et le consommateur (mesurée sur la conduite de liaison réservoir-réseau, puis mesurée le
long des rues jusqu’à prendre compte de la section des usagers), en m;
imoy – pente hydraulique moyenne, estimée en 0,003 – 0,008 (les limites correspondent aux
valeurs des vitesses économiques d’écoulement par les conduites du réseau de distribution);
Il faut prendre en considération les sections du réseau qui: se trouvent une grande distance du
réservoir (he grande); se trouvent sur des côtes en hauteur (C c grande); ont une pression de
branchement importante (Hb) étant donné que c’est une habitation de type immeuble ou un bâtiment
public, équipés de bornes incendies intérieures.
Lorsque le réservoir a une côte basse et que l’eau est pompée dans le réseau, la côte du
réservoir CR peut être considérée comme une côte fictive, correspondant à la côte piézométrique de
pompage, figure 4.2 b.
b) l’implantation et la conception du réservoir doit permettre une possibilité d’extension,
dans le futur;
c) il faut éviter d’implanter les réservoirs dans des zones à terrains instables ou avec une
capacité de portance réduite, boueux, avec une eau agressive pour le béton, avec une eau
souterraine dont le niveau se situe au-dessus du radier du réservoir, ou inondable, sur des
versants à pente abrupte;
d) la zone d’implantation doit être facile d’accès et protégée de toute influence négative
d’un point de vue sanitaire.
Rezervor
CR = CT+Hb+he
he= im
im
Hb
L
a)
CR fict
iv
he= im·l
Hb
Hmax
pompare
Rezervor SP L
Nmin b)
Réservoir
H max de pompage
CR fictiv
où:
Vrez (Vrés) – volume total du réservoir, m3;
Vcomp – volume de compensation, m3;
Vinc – volume de la réserve incendie, m3;
Vav (Vpzn) – volume de la réserve nécessaire en cas de panne au niveau de la source ou d’un
autre équipement situé sur le circuit de l’eau, en amont du réservoir, m3;
(2) Le volume total du réservoir doit être d’au moins 50 % de la consommation quotidienne
maximale (Qmax jour).
4.2.1.1 Volume de compensation (Vcomp)
(1) Il est déterminé de façon analytique ou graphique, en utilisant la méthode des différences
entre les débits horaires d’alimentation du réservoir et les débits horaires consommés dans le
réservoir, exprimées en pourcentages du début maximal quotidien; le calcul est effectué pour
l’alimentation/la consommation horaire pour une journée ou l’alimentation/la consommation
quotidienne pour une journée. Il est essentiel de connaître la courbe de consommation; dans le cas de
la compensation horaire pour une journée, le volume de compensation est calculé (tableau 4.1)
comme suit:
où:
a et b représentent la plus grande valeur de la différence maximale positive et négative entre
l’alimentation et la consommation;
Tableau 4.1. Calcul du volume de compensation des réservoirs par la méthode des différences
horaires.
Alimentation Consommation Différences
Valeurs A–C A– C
Heure Valeurs Valeurs cumulées Valeurs
cumulées (+) (-)
horaires (A) horaires
(C) (2) – (4) (2) – (4)
0 1 2 3 4 5 7
(2) Sachant que, pour un système d’alimentation neuf, le programme de consommation d’eau
n’est pas connu (courbe de consommation), on estime, pour le calcul du volume de compensation, un
coefficient qui varie en fonction de la taille de la zone habitée, conformément au tableau
suivant:
Tableau 4.2. Valeurs
Nombre
d’habitants n<5 5 ≤ n < 10 10 ≤ n < 20 20 ≤ n < 50 50 ≤ n < 100 100 ≤ n < 300
n
0,50 0,40 0,35 0,30 0,25 0,20
(3) Il est recommandé d’assurer une alimentation uniforme des réservoirs, avec un débit constant
sur 24 heures ou chaque jour de la semaine; ainsi, tous les équipements situés en amont du réservoir
pourront fonctionner à paramètres constants.
(5) Le bureau d’études doit calculer le volume de compensation en tenant compte de:
a) l’alimentation uniforme quotidienne des réservoirs;
b) la variation quotidienne de la consommation sur une semaine – 7 jours; en général, le pic de
consommation d’eau est enregistré au début du week-end (vendredi soir-samedi matin); la
consommation minimale est enregistrée le dimanche après-midi.
(7) Le calcul du volume de compensation hebdomadaire doit obligatoirement s’appuyer sur des
informations certifiées en matière d’exigence et de quantité d’eau nécessaire les jours ouvrés et les
week-ends. Ceci est possible après fonctionnement du système en régime stable.
4.2.1.2 Volume de panne (Vpanne)
(1) Il est déterminé en fonction de la longueur et du matériau de la conduite d’adduction, de la
stabilité et de la sécurité du terrain d’exécution de l’adduction, de la sécurité de fonctionnement des
stations de pompage, de l’importance de l’équipement à alimenter, comme suit:
où:
Qmin – débit minimal, en m3/h, nécessaire au fonctionnement du système d’alimentation en
eau le temps de la panne (pour les communes, on prend en compte 60 80 % du
débit quotidien maximal); la valeur du pourcentage est proportionnelle à la taille de la
commune;
Tav (Tpan) – temps maximal, en heures, nécessaire à la réparation d’une panne survenant en
amont du réservoir (12 18 heures pour des conduites avec un diamètre supérieur à
800 mm, 6 12 heures dans les autres cas) ou temps de mise hors service de la
station de pompage (le temps admis pour l’interruption de l’alimentation en énergie
électrique de la station de pompage est de 6 heures pour les communes de moins de
10 000 habitants, de 4 heures pour les communes de 10 000 à 50 000 habitants, de
2 heures pour les communes de 50 000 à 10 0000 habitant, inférieur à une heure pour
les communes de plus de 10 0000 habitants).
Ti – durée maximale admise, en heures, d’interruption complète de l’alimentation en eau de
la commune (pour les villes de plus de 100 000 habitants, Ti = 0);
Qa – débit, en m3/h, pouvant être fourni par d’autres sources, en fonctionnement à capacité
maximale.
(2) En déterminant le volume de la réserve en cas de panne, il faut analyser, dans le cadre du
schéma du système d’alimentation en eau, d’un point de vue technique et économique, la possibilité
de la réduire, en coopération avec d’autres systèmes d’alimentation en eau, en prévoyant une source
de secours ou une source d’adduction double.
(3) Le mode d’utilisation de l’eau dans le réservoir est affecté par les pertes d’eau enregistrées
dans le réseau de distribution. Pour pouvoir compter sur le volume de panne, il est nécessaire de
protéger ce dernier.
(5) La réserve d’eau doit être intégralement conservée dans toutes les cuves des réservoirs;
lorsque le réservoir a une seule cuve et qu’elle est en réparation (l’alimentation est effectuée par by-
pass direct au niveau des conduites d’adduction), et il est nécessaire d’adopter des mesures spéciales
sur une période réduite au minimum; la fourniture d’eau pour l’extinction des incendies doit être
assurée par d’autres sources.
(7) Le volume total de réservoirs obtenu en ajoutant les volumes calculés est arrondi à la capacité
normée immédiatement supérieure: 25; 50; 100; 250; 300; 400; 500; 750; 1 000; 1 500; 2 000; 2 500;
5 000; 7 500; 10 000 m3). Pour des capacités supérieures à 10 000 m3 les volumes augmentent à un
taux de 1 000 m3.
Camera instalatie
hidraulice
CUVA 2
a1
a.
i>1%
Sicana
D
Basa
Camera instalatie
hidraulice
b.
(2) À l’intérieur des réservoirs, les parois et le radier doivent être recouverts d’un revêtement
hydrofuge, exécuté conformément aux prescriptions techniques spécifiques. Dans le cas des
réservoirs réalisés à partir d’éléments préfabriqués assemblés par précontrainte, ainsi que pour les
réservoirs destinés à l’eau industrielle, le revêtement hydrofuge des parois peut être supprimé ou
remplacé avec d’autres protections hydrofuges, qui ne modifient pas la qualité de l’eau.
(3) Lorsque l’eau est désinfectée au moyen de chlore gazeux, dans le réservoir ou en amont de ce
dernier, le projet technique doit prévoir des mesures de protection anticorrosion du toit du réservoir,
approuvées d’un point de vue sanitaire.
(2) L’installation hydraulique d’une cuve (figure 4.5) se compose des éléments suivants:
a) la conduite d’alimentation, avec un diamètre égal à celui de la conduite d’adduction. La liaison à
chaque cuve, prévue avec une vanne de fermeture; pour les réservoirs alimentés par pompage, il
faut prévoir un dispositif de fermeture automatique, afin de réduire les pertes d’eau dans lors du
remplissage du réservoir;
b) la conduite de trop-plein, avec un diamètre au moins égal à celui de la conduite d’alimentation.
Lors du de la vidange des conduites de trop-plein et de la cuve, il faut prendre des mesures de
protection des terrains et des équipements de la zone concernée et d’éliminer totalement les
écoulements en sens inverse.
Pour les réservoirs d’eau potable, les rejets directs des conduites de trop-plein et la vidange
dans les canalisations d’eaux usées sont interdits. Il faut prévoir des conduites de rejet au niveau des
extrémités en aval, avec grille ou maillage de 1 cm.
c) La conduite de prélèvement de l’eau dans le réservoir, dont le diamètre est dimensionné pour le
débit horaire maximal, pour une vitesse d’écoulement de 0,8 – 1,5 m/s. La crépine de départ de
l’eau pour l’incendie est reliée à cette conduite, par un raccord spécial, bloqué à l’aide d’une
vanne scellée (avec accès direct ou dispositif de commande à distance). La taille du raccord doit
être égale à celle de la conduite de départ. Pour les systèmes d’alimentation dont le débit destiné
à l’extinction des incendies est supérieur à 20 l/s, la liaison réservoir-réseau doit être double.
d) Conduite de vidange définitive, avec diamètre de construction de 100 – 300 mm. Cette conduite
doit permettre la vidange du réservoir (plein), en 6 à 8 heures. Elle est installée à 100 m
maximum du radier de la bâche.
e) Pour garantir une sécurité supplémentaire entre la conduite d’alimentation du réservoir et la
conduite de prélèvement de l’eau, il faut mettre en place une conduite de liaison (by-pass),
équipée d’une vanne fermée en permanence. Accidentellement, quand les deux cuves du
réservoir sont mises hors service, cette vanne est ouverte et les vannes d’alimentation et de sortie
du réservoir sont fermées, le réservoir étant contourné (by-pass); la liaison peut être effectuée au
niveau de la chambre de l’installation hydraulique ou à l’extérieur; cette liaison est obligatoire
lorsque le réservoir dispose d’une seule cuve.
f) L’installation hydraulique doit être conçue pour chaque cas particulier.
g) Équipements de mesure et de contrôle – chaque réservoir doit être équipé des dispositifs
suivants: système de mesure en ligne, du niveau de l’eau dans les cuves du réservoir; sondes
multiparamètres permettant la mesure en ligne du pH, de la température en °C, de la
conductivité, du taux de chlore résiduel de l’eau prélevée dans le réservoir.
h) Installation de nettoyage des réservoirs - tous les réservoirs à grand volume (supérieur à
5 000 m3) seront conçus avec des équipements permettant un nettoyage périodique (1 – 2
fois/an) et l’évacuation de l’eau de nettoyage. L’évacuation de l’eau de nettoyage et de
désinfection dans un récepteur naturel doit respecter les conditions de la norme NTPA 001/2002.
V
Dn 400
Dn 400
Tablouri
electrice
N Max.
A PP
A
Hmax
NRi
VC
HRI
V
G
basa
Tableaux électriques
Alimentation
Socle
Max
P
Casa vanelor
Sicana Alimentare
A Golire A
Vi
Preaplin
La retea
Golire Vana incendiu
Figure 4.5. Schéma d’installation des conduites dans la chambre des vannes d’un réservoir.
4.2.3.3 Installations d’éclairage et de signalisation
L’éclairage des chambres d’installations hydrauliques et des réservoirs nécessite l’installation
de prises et de lampes portatives avec câble flexible, fonctionnant à des tensions ne présentant aucun
risque. Les installations hydrauliques doivent être équipées d’un système d’éclairage de sécurité.
4.2.3.4 Installations de ventilation
(1) Les réservoirs enterrés doivent être équipés de cheminées de ventilation fixées à 0,80 m au-
dessus du remblai et dont la partie supérieure est équipée avec des bouchons et des grilles de
protection, à écartement maximum de 1 mm.
La section transversale des cheminées de ventilation d’un réservoir doit être d’au moins
0,10 % de la surface de l’eau.
Dans le cas des toits en préfabriqués, il est préférable de mettre en place une ventilation par
les murs, avec réglages adéquats.
construction (béton simple, béton armé, béton précontraint, maçonnerie en brique, bois, métal), et de
taille, la cuve peut prendre différentes formes. 7
1 NI
1. Cuve tronconique
2. Tour cylindrique
10
3. Fondation maillée
8
4. Indicateur de niveau à réglette
5. Conduite d’alimentation avec robinet à flotteur
6 2
r r r r r r r
h
h
h
h
f
f
h1
r1
r
f
r1 r1
g.
a. b. c. d. e. f.
2r
2r
2r 2r 2r
2r
2r
(5) La tour se compose d’un plancher intermédiaire, d’un escalier d’accès jusqu’au plancher de
manipulation des vannes sous la cuve et de plaques de briques de verre permettant l’éclairage de la
tour. Par un tube se trouvant dans l’axe de la cuve, il est possible, par l’intermédiaire d’un escalier,
d’atteindre la partie supérieure de la cuve.
- Volume de compensation
hc
du réservoir c
Vc
- Volume
Vc
de la réserve
i
incendie du réservoir
Hgmax
- Volume de compensation
du château d’eau
3
1
2 - Volume de la réserve
VcR +Va Ni incendie du château d’eau
Qp(t) Qc(t)
QA(t) ViR Ni – Niveau de la réserve
VR =Vcc+Vic
VR =VcR +ViR +Va incendie;
Va – Volume de la réserve
Figure 4.8. Schéma de stockage avec réservoir au sol et château d’eau.
1. réservoir au sol; 2. station de pompage; 3. château d’eau.
5. Réseaux de distribution
5.1 Types de réseaux
5.1.1 Classification en fonction de la configuration, en plan, des conduites du réseau:
a) réseau en anneau (figure 5.1.a) – spécifique aux communes de grande taille;
b) réseau mixte (figure 5.1.b) – spécifique aux communes de petite et de grande taille;
c) réseau ramifié (figure 5.1.c) – spécifique aux communes de petite taille.
R R R
a. b. c.
a.
Qo max
SP
c.
Qo max < 60 m
R2
< 60 m
Q2 o max
Cmin
< 60 m Q1 o max
a. < 60 m
R1
SP
b. c.
(2) Dans une commune avec distribution de l’eau aux usagers (principalement des logements
individuels), le long des rues, la forme du réseau est similaire au réseau des rues. Dans les
communes/quartiers où la distribution des bâtiments est réalisée par surface, la forme du réseau est
obtenue à partir de l’implantation réfléchie des conduites à l’air libre, sans lien direct avec le réseau
des rues.
(3) Mode de branchement des conduites de transport de l’eau dépend de la taille, de la forme et
du relier de la commune, du schéma d’alimentation du réseau en eau, de la sécurité en
fonctionnement, de la distribution aux grands postes de consommation d’eau (y compris les systèmes
thermiques), de la perspective de développement, des critères d’optimisation. La figure 5.1 présente
les principaux types de réseaux. La combinaison de ces types de réseaux peut conduire à toute forme
réelle de réseau de distribution.
(1) Sachant que pour le même réseau de rues, il est possible d’obtenir plusieurs types de réseaux, le choix
tient compte de critère d’optimisation, s’appuyant sur les éléments suivants:
a) la fourniture du service de distribution de l’eau conformément à la législation;
b) un coût de travaux minimal;
c) des dépenses annuelles totales minimales;
d) un coût énergétique total minimal.
(5) La forme du réseau peut être modifiée dans le temps, à cause de l’extension des surfaces
desservies ou du débit transporté, par le biais d’un renouvellement des techniques en vue d’améliorer
la sécurité et la qualité du fonctionnement. La nouvelle forme est également obtenue par une
optimisation dans les nouvelles conditions.
(6) Aussi souvent que possible, la solution d’alimentation gravitationnelle du réseau, au moins
partielle, sera choisie.
où:
QIIC – Débit de calcul pour les éléments du schéma du système d’alimentation en eau situé en
aval des réservoirs;
Qii – Débit des bornes incendie intérieures (Qii) pour tous les incendies simultanés;
n – Nombre théorique d’incendies simultanés;
Kp – Coefficient de perte; ce coefficient exprime les quantités d’eau supplémentaire
comprenant également la quantité d’eau nécessaire au nettoyage périodique du réseau
de distribution (1-2 %) et au lavage et nettoyage des réservoirs (0,4-0,5 %).
(2) Pour les réseaux de distribution neufs (moins de 5 ans), les pertes ne doivent pas dépasser
15 % du volume d’eau distribué (Kp = 1,15); elles peuvent être engendrées par une construction de
mauvaise qualité, des variations de pression quotidiennes, des matériaux défectueux.
(3) Pour les réseaux de distribution existants subissant un renouvellement technique et/ou une
extension, les pertes sont admises jusqu’à hauteur de 30 % (Kp = 1,30). Les pourcentages supérieurs
à 30 % des pertes d’eau sont considérés comme anormaux et imposent des mesures de réparation
adéquates.
(4) Le réseau de distribution peut être contrôlé lors de deux situations distinctes:
a) le fonctionnement en cas d’utilisation de l’eau pour l’extinction d’un incendie en utilisant aussi
bien les bornes incendie intérieures que pour une utilisation de l’eau pour l’extinction d’un
incendie et des bornes incendies extérieures, pour les autres (n-1) incendies;
b) le fonctionnement du réseau dans le cas d’une lutte anti-incendie depuis l’extérieur, en utilisant
uniquement des bornes incendie extérieures pour tous les n incendies simultanés.
Le contrôle du réseau lors du fonctionnement des bornes incendie extérieures est réalisé de
manière à faire apparaître les n incendies théoriques simultanés dans toutes les positions normées, et
à répondre à la nécessité de garantir, dans le réseau (au niveau des bornes incendie en fonction):
c) au moins 7 m col. H2O . pour les réseaux (parties de réseau) basse pression, au débit:
où:
QII (V) – Débit de contrôle;
Qhor maxim – Débit horaire maximal de la zone ou de la commune où l’on combat l’incendie;
a = coefficient; a = 0,7 pour les réseaux basse pression (p ≥ 7 m col. H2O, le feu est éteint à
l’aide des motopompes des équipements de pompiers) et a = 1 pour les réseaux haute pression (la
lutte anti-incendie peut être effectuée directement depuis la borne incendie extérieure).
d) pression d’utilisation libre des bornes incendie sur les réseaux haute pression pour le débit
Pour garantir un fonctionnement correct des bornes incendie intérieures, il est nécessaire
contrôler que, pour chaque incendie intérieur (des bâtiments équipés de bornes incendie), la pression
de fonctionnement soit bien garantie dans tous les cas, y compris lorsque les autres incendies
théoriques simultanés sont éteints depuis l’extérieur.
(5) Sur les réseaux importants (réseaux en anneau pour les communes de plus de 50 000
habitants), il est nécessaire d’analyser également la sécurité de fonctionnement du réseau, en cas de
panne survenant sur les artères importantes. Lors de la panne, il s’agit de contrôler:
a) les paramètres de fonctionnement du réseau en cas d’incendie, à savoir le contrôle de la capacité
de transport Qii et de garantir la pression dans les zones concernées;
b) que la pression normale de fonctionnement du réseau est bien garantie malgré la mise
hors service du tronçon (barre) en panne, pour les autres usagers;
c) l’évaluation du risque de coupure d’eau pour les usagers vitaux.
(7) Pour les réseaux très développés (communes de plus de 300 000 habitants), il est
recommandé de contrôler les réseaux, dans les hypothèses de dimensionnement prises en compte et
en déterminant la durée réelle d’écoulement (âge de l’eau) de l’eau dans le réseau, mise en
corrélation avec la qualité de l’eau (chlore résiduel).
(8) L’installation de bornes incendie extérieures est recommandée sur les conduites principales
(artères) du réseau de distribution, après accord entre le bureau d’études et l’opérateur et approbation
des organismes agréés et des autorités publiques locales; ceci permet de garantir les débits et les
pressions nécessaires pour les bornes incendies extérieures ainsi que des quantités d’eau nécessaires
pour lutter contre un incendie. Il faut également permettre l’alimentation des pompes mobiles
d’intervention en cas d’incendie, directement à partir des réservoirs du système d’alimentation en
eau, par les services publics de pompiers.
(9) Lorsque, pour des raisons justifiées, l’eau pour l’extinction des incendies est fournie depuis
l’extérieur, à partir d’autres sources que l’eau du réseau, il est nécessaire de prendre des mesures de
protection de la qualité de l’eau potable dans le réseau.
(2) Afin de simplifier les calculs, on admet l’hypothèse du mouvement permanent dans les
réseaux de distribution, en prenant en compte la simultanéité maximale de la consommation, au
moyen de coefficients de variation quotidienne (Kzi) et horaire (Ko) (voir tableaux 1 et 3 de la norme
SR 1343-1/2006).
tandis que les pertes de charge sont déterminées avec la formule de Darcy-Weisbach:
où:
L – Longueur de la conduite, m;
D – Diamètre intérieur de la conduite, m;
Q – Débit de calcul sur la conduite, m3/s;
v – Vitesse de l’eau sur la conduite, m/s;
– Coefficient de résistance hydraulique;
Re – Nombre de Reynolds;
k – Rugosité absolue de la paroi de la conduite, m;
M – Mode de résistance hydraulique, s2/m5.
(4) La rugosité de la paroi de la conduite est choisie conformément:
a) aux valeurs indiquées et garanties par le fabricant des conduites;
b) aux valeurs mesurées sur les conduites existantes;
c) aux valeurs moyennes relevées dans la littérature technique concernant les matériaux et
protections similaires; pour les calculs préliminaires, il s’agit d’appliquer les valeurs indiquées
dans le tableau 5.1:
Tableau 5.1. Valeurs de la rugosité de la paroi de la conduite pour les calculs préliminaires.
Matériau et état des conduites k (10-3 m)
Zingué 0,15
Tuyau en acier Protégé 0,1 ... 0,2
Vieilli 1 ... 3
Neuf 0,25 ... 1,0
Tube de fonte grise En exploitation 1,4
ductile Formation de dépôts importante 2 ... 4
Ductile 0,05
Tuyau en polychlorure de vinyle 0,01
Tube en béton armé coulé par centrifugation (type PREMO) 0,25
Tuyau en polyester à armature de fibre de verre 0,01
La valeur de la rugosité de la conduite doit être choisie également en vue d’un
fonctionnement du réseau sur le long terme. La rugosité peut augmenter lorsque la protection de la
conduite est endommagée, à cause de l’agressivité de l’eau, de la formation de dépôts par
sédimentation, de la précipitation de certaines substances dans l’eau, en fonction de la résistance du
matériau face à ces éléments.
(5) Sur les réseaux alimentés par pompage, bien que la valeur réelle de la vitesse résulte de la
condition d’optimisation, les valeurs préliminaires de la vitesse économique sont choisies
conformément au tableau 5.2, afin de réduire le volume de calcul.
Tableau 5.2. Valeurs préliminaires de la vitesse économique.
Diamètre de la conduite
Vitesse (m/s)
(mm)
100 … 200 0,6 …0,8
200 … 400 0,7 … 0,9
400 … 600 0,8 … 1,0
> 600 1,0 … 2,0
(6) Lors du contrôle du bon fonctionnement du réseau, les valeurs de la vitesse doivent être
inférieures à 5 m/s et supérieures à 0,3 m/s. Pour les barres qui ne peuvent remplir ces exigences, des
mesures spéciales doivent être prises: meilleure protection de la conduite, massifs d’ancrage,
nettoyage périodique.
où:
Hb – Valeur de la pression dans le branchement, m col. d’eau ;
Hc – Hauteur au-dessus du trottoir, du dernier robinet à alimenter; pour les habitations, elle
doit être égale à la hauteur de la construction;
ps – Pression de service au niveau du robinet (elle est mesurée en col. eau et a une valeur de
2,00 m pour tous les robinets de la maison, à l’exception de ceux de la douche et de ceux
à mitigeur d’eau froide/chaude, pour lesquels cette valeur est de 3,00 m); concernant la
pression nécessaire aux bornes d’incendie intérieures, il faut respecter l’«Acte normatif
relatif à la conception, l’exécution et l’exploitation des installations d’extinction des
incendies. Indicatif NP 086/2005»
hri – Perte de charge au niveau du branchement et au niveau du réseau de distribution
intérieur; il est possible de prendre en compte des valeurs de 3 – 5 m col. d’eau (il faut
choisir une valeur supérieure ou il est possible de calculer exactement, en fonction de la
forme et de la longueur du réseau; la perte de charge dans le compteur d’eau peut être
considérée de 1,00 – 2,00 m).
Le tableau 5.3 présente, à titre informatif, les pressions au niveau des branchements H b en
fonction de la hauteur des bâtiments d’habitation.
Tableau 5.3. Pressions au branchement Hb en fonction de la hauteur des bâtiments d’habitation.
Nombre de niveaux de la construction 1 2 3 4 Plus de 4
Pression minimale au niveau du branchement Hb (m 4,5 m pour chaque
8 12 16 20
col.eau) niveau
(2) Pour les réseaux de distribution d’eau potable dans les centres urbains/ruraux, on considère la
solution suivante comme optimale: garantie de la pression au niveau du branchement pour les
bâtiments de moins de 4 niveaux; pour les bâtiments plus hauts, la pression doit être garantie par des
installations hydrophores;
(3) En cas d’utilisation de l’eau pour lutter contre les incendies, quelle que soit la position des
bouches incendie extérieures, il faut garantir une pression de 7 m. col. H2O au-dessus du niveau de la
rue, au niveau des branchements des n incendies théoriques simultanés à débit normal;
(4) Pour les incendies éteints depuis l’intérieur, il faut garantir un jet compact avec l ≥ 6 m sur la
bouche d’incendie la moins bien située; pour ce faire, la pression nécessaire est estimée à
20 m. col. H2O; pour les bâtiments équipés de bornes incendie intérieures, il est nécessaire d’adopter
des mesures d’équipements avec des installations permettant de garantir la pression de
fonctionnement, conformément à l’«Acte normatif relatif à la conception, l’exécution et
l’exploitation des installations d’extinction des incendies. NP 086/2005»;
(5) Pour les zones où l’eau est distribuée au moyen de puits, il faut garantir, au niveau de chaque
puits, une pression minimale de 3 m col. H2O;
(6) Toutes les extrémités des réseaux doivent être équipées d’un branchement, d’un puits ou
d’une bouche incendie.
b) l’équation d’énergie: énergie disponible pour le transport de l’eau, égale à la différence entre la
côte piézométrique du noeud d’entrée dans le réseau (R) et la côte énergétique du noeud
alimenté (i); dans chaque maille, la somme des pertes de charge est égale à zéro (loi de
Bernoulli).
(1) Dans le réseau de distribution, on considère que les pertes s’effectuent uniquement au niveau des
barres; les pertes de charge au niveau des nœuds sont négligées à l’exception des nœuds avec une
vanne de réglage.
b) relation de Bernouilli entre les côtes piézométriques de deux points du réseau (réservoir et tout
autre point du réseau) écrite sous la forme simplifiée suivante:
où:
= énergie disponible entre le réservoir et tout autre point du réseau;
où:
QT – Débit de transit (utilisé en aval de la section k), en l/s;
lik – Longueur du tronçon, en m;
qsp – Quantité nécessaire spécifique (l/s,m) correspondant à la zone;
Le bureau d’études doit définir, par zone, la densité de population, le nombre de
branchements, l’équipement en installations techniques et sanitaires; pour chaque zone, il s’agit
également de définir les valeurs de la quantité d’eau spécifique nécessaire, correspondant aux
tronçons du réseau.
(1) Le calcul est effectué dans un tableau type, conformément au tableau 5.4.
Tableau 5.4. Dimensionnement d’un réseau ramifié
Débits (l/s) L DN vef hr = iH L Dimensions Hd
N° Tr.
Qorar max. Qii QIIC (m) (mm) (m/s) iH (m) Piézo. Topo. (m CA)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
i cf. lik
3 (2)+(3) plan
k situation
Observations:
a) toutes les données des colonnes 1 à 9 concernent le tronçon;
b) toutes les données des colonnes 10 à 12 concernent les nœuds des extrémités du tronçon;
(2) Les conditions préalables imposées, dans l’ordre des priorités sont:
a) la garantie de la pression disponible minimale au niveau du branchement (colonne 12);
b) la garantie d’une vitesse (colonne 7) comprise dans le domaine des vitesses économiques
recommandées dans les conditions de l’existence (en fabrication) de DN (colonne 6);
c) la détermination de la valeur de la perte de charge; toutes les valeurs extrêmes doivent être
réévaluées.
(3) Le débit des bornes incendie intérieures (Qii) est défini à partir:
a) de l’emplacement des bâtiments équipés de bornes incendie intérieures;
b) de la distance entre deux incendies théoriques simultanés, calculée avec l’expression:
où:
Ni – Nombre d’habitants de la zone;
S – Surface de la zone (ha).
(5) Le réseau de distribution ramifié est dimensionné à partir des critères d’optimisation de
l’investissement minimal, tandis que, pour les réseaux fonctionnant avec pompage, le critère
d’optimisation correspond au coût total annuel minimal des coûts d’investissement et d’opération
(principalement les dépenses d’énergie).
5.3.2 Dimensionnement du réseau en anneau
La disposition en anneau assure la sécurité de fonctionnement permettant l’alimentation de
chaque utilisateur sur deux circuits hydrauliques au minimum et la réduction du nombre
d’utilisateurs affectés par une avarie dans le secteur.
5.3.2.1 Généralités
(1) L’application des deux équations fondamentales
a) aux nœuds:
permet l’obtention d’un système d’équations ayant un nombre doublé d’inconnues (Qi, DNi)
résultant la distribution des débits dans les conduites.
(2) Donc, il est nécessaire:
a) d’adopter une distribution initiale des débits sur chaque secteur et d’établir leurs diamètres sur la
base des éléments de vitesse économique, de valeur du débit et d’importance du secteur dans
l’ensemble du réseau en anneau;
b) prédimensionner le réseau en résolvant le système non linéaire d’équations.
(3) La méthode appliquée couramment est basée sur le calcul par des approximations successives
(Cross – Lobacev) qui effectuent: la correction des débits proposés jusqu’à la réalisation de la
fermeture des pertes de charge sur chaque anneau dans la limite des tolérances admissible: 0,3 -
0,5 m col. H2O et 1,0 -1,50 m col. H2O sur l’anneau de contour. C’est une méthode laborieuse, car
elle nécessite de nombreuses reprises, des modifications de diamètres, des variantes de répartitions et
de diamètres, la détermination de l’investissement et/ou des coûts d’énergie.
5.3.2.2 Éléments relatifs à l’élaboration d’un modèle de calcul numérique pour les
réseaux de distribution en anneau
Pour tous les réseaux de distribution en boucle qui assurent l’alimentation en eau des
communautés avec plus de 10 000 habitants, il est nécessaire d’élaborer un modèle numérique qui
permette l’obtention des solutions dans toutes les situations de fonctionnement/opération.
a) La structure du modèle numérique d’un réseau de distribution d’eau potable comprend:
1) nœuds, définis comme le point de connexion de plusieurs secteurs de conduite, sections où
se produit une modification importante du débit ou un changement de section/matériau de la
conduite;
2) conduites, définies comme les secteurs de conduite avec longueur non nulle et diamètre
constant, délimités par deux nœuds entre lesquels il y a une consommation (pour le calcul);
3) sources d’alimentation du réseau de distribution (réservoirs, châteaux d’eau, stations de
pompage).
b) La construction du modèle numérique d’un réseau de distribution de l’eau pour la simulation de
son fonctionnement en termes de technologie, permet:
b.1) Pour un nouveau réseau:
1) d’établir les conditions générales d’alimentation et des zones de pression;
2) de tracer la configuration du réseau de distribution sur le plan de situation de la
commune; le graphe du réseau coïncide au graphe des rues de la commune;
3) de numéroter les nœuds du réseau de distribution;
4) d’établir toutes les connexions entre les nœuds du réseau de distribution;
5) d’établir les nœuds d’alimentation du réseau de distribution (réservoirs, châteaux d’eau,
stations de pompage).
6) de déterminer la longueur des secteurs de conduite;
7) de préciser les coefficients de rugosité en fonction du matériau de la conduite;
8) de préciser les coefficients de perte de charge locale;
9) de préciser les taux géodésiques dans les nœuds du réseau de distribution;
10) de déterminer et répartir les débits de consommation du réseau de distribution;
11) de préciser les pressions de service à atteindre dans les nœuds du réseau;
12) de préciser le type de nœud en fonction du débit utilisé (débit pour la consommation
domestique, débit industriel, débit d’incendie);
13) les coordonnées X, Y pour la représentation graphique sous forme de cartes du réseau en
mettant en évidence les paramètres hydrauliques obtenus sur la base des simulations
effectuées sur le modèle numérique du réseau de distribution;
14) de séparer le réseau en zones de pressions;
15) un réservoir est attaché/lié au réseau de distribution par au moins deux nœuds;
16) le réservoir alimente le réseau de distribution, mais il peut être alimenté également dans
le réseau;
17) pour placer le réservoir dans le cadre du réseau de distribution, on établit le nœud où il
doit être placé et on précise le taux piézométrique de l’eau dans le réservoir; en option on
peut également préciser la forme et le volume du réservoir lors de la vérification du
fonctionnement du réseau à débit variable dans le temps;
18) la station de pompage est liée directement à un nœud du réseau de distribution; la
description de la station de pompage dans le modèle numérique du réseau de distribution
est réalisée en précisant les courbes caractéristiques des pompes avec lesquelles est
équipée la station de pompage; la courbe caractéristique de la pompe H = f (Q) et la
courbe caractéristique du rendement η = f (Q).
b.2) La vérification du fonctionnement du réseau peut être effectuée pour un nouveau réseau,
pour un réseau existant ou pour un réseau rénové; pour les réseaux existants, il est nécessaire
de déterminer par des mesures «sur place» tous les éléments exigés au chapitre b.1.
b.3) Le calcul est considéré terminé lorsque:
1) la pression dans tous les nœuds est assurée pour le fonctionnement normal et pour le
fonctionnement d’incendie;
2) le coût total d’opération est minimal.
b.4) Il est recommandé d’utiliser les logiciels de calcul pour les réseaux de distribution
de l’eau.
(3) Les suivantes options seront considérées pour la vérification du réseau de distribution:
OPT.1: détermination des paramètres exigés afin d’assurer l’exploitation: exigence maximale
horaire, coefficient uniforme de variation horaire, ajout des débits de lutte contre
l’incendie par des bornes d’incendie intérieures placées dans les positions les plus
difficiles;
OPT.2: détermination des pressions disponibles dans l’hypothèse de lutte contre l’incendie de
l’extérieur avec des variantes pour l’emplacement des incendies les plus éloignés du
point d’injection – alimentation du réseau à des niveaux élevés, les distances
minimales entre les incendies conformément à l’«Acte normatif pour la conception,
l’exécution et l’exploitation des équipements de lutte contre l’incendie –
Indicatif NP 086/2005»;
OPT.3: vérification du réseau dans l’hypothèse du fonctionnement des hydrants compte tenu:
d’une artère bloquée temporairement (dommage); dans cette situation le nombre de
bornes d’incendie mises hors service sera limité (≤ 5); seront établies des mesures
compensatoires de consommation;
OPT.4: vérification du réseau dans l’hypothèse de l’exigence maximale horaire inégale sur le
réseau; l’inégalité peut être déterminée par le besoin spécifique différencié et le
coefficient de variation horaire;
OPT.5: la vérification de la pression disponible dans les réseaux de distribution en boucle est
obligatoire pour les débits supplémentaires représentés par les différences entre les
débits calculés conformément à SR 1343-1/2006 et STAS 1478/1990.
(4) Les réseaux de distribution sont réalisés sur de longues périodes de temps (> 100 ans) et
nécessitent:
a) la réalisation en tant que configuration mixte: les zones en boucle ayant des zones marginales
ramifiées qui à long terme se ferment en boucle;
b) l’analyse par calcul technique et économique d’au moins deux variantes pour l’emplacement des
artères principales (conduites avec DN > 300 mm) dans tous les projets des nouveaux réseaux de
distribution desservant des agglomérations supérieures à 50 000 habitants; emplacements
indépendants sur des voies qui évitent les centres urbains et emplacements dans des galeries
utilitaires multifonctionnelles.
(2) Toute modification des débits des conduites, nécessaire pour assurer la pression standardisée
nécessite automatiquement le recalcul du réseau pour le débit de base Q IIC et éventuellement une
nouvelle optimisation avec des diamètres choisis strictement.
(3) Dans le cas du réseau alimenté par pompage, seront également vérifiées les nouvelles
pompes de la station (des stations) de pompage destinées à être utilisées en cas d’incendie (en
fonction des types de pompes choisies, donc des courbes caractéristiques connues).
(4) Dans le cas du réseau alimenté également par un réservoir intermédiaire, la vérification est
effectuée uniquement pour l’alimentation du réservoir, pour l’alimentation normale (station de
pompage et réservoir intermédiaire), ainsi que pour refaire la réserve intangible d’incendie et
l’utilisation complète de la réserve de compensation sans mesure restrictive de consommation. La
solution avec réservoir intermédiaire n’est pas recommandée là où la perte d’eau estimée est
supérieure à la valeur admissible (K p). Il existe le risque que le réservoir du bout ne soit pas
alimenté.
(5) Quand le réseau est alimenté par plusieurs sources, on vérifie la zone d’influence de l’eau
alimentée par diverses sources, les zones à basses ou hautes vitesses, les zones avec l’eau mélangée.
À cette occasion, on vérifie également les nœuds terminaux du réseau (nœuds qui n’alimentent que
les bénéficiaires, et non pas d’autres conduites). Le pompage de l’eau directement à partir des puits
dans le réseau de distribution n’est pas admis.
(6) Quand les calculs normaux sont prêts, on peut passer à la deuxième étape de vérification
relative à la sécurité en fonctionnement du réseau. Pour cela, il est supposé qu’une des conduites
importantes du réseau (y compris une des conduites d’alimentation du réseau) est mise hors service.
Dans cette situation:
a) la pression de fonctionnement doit être assurée en cas d’incendie;
b) l’aire d’influence sur les utilisateurs d’eau doit être réduite au maximum;
c) l’eau doit être assurée dans toute situation pour les consommateurs pour lesquels l’eau
est un élément vital (hôpitaux, hôtels); si cela n’est pas possible ou rationnel, on cherche
des solutions alternatives.
(6) Après le dimensionnement complet du réseau, on vérifie si la solution générale
d’alimentation en eau doit être nécessairement modifiée et si une nouvelle amélioration est
nécessaire, y compris en ce qui concerne la sécurité en fonctionnement.
(7) Pour les réseaux très développés ou pour les grandes communes (plus de 300 000 habitants)
quand l’eau est captée d’une source de surface, la vérification du temps de parcours de l’eau dans le
réseau est nécessaire afin de déterminer la consommation de chlore pour la désinfection. Le modèle
de calcul doit être exploité continuellement afin d’arriver à des conclusions constantes,
reproductibles. Pour les zones critiques sont adoptées des solutions de réinsertion de désinfectant ou
de modification du réseau.
(8) On peut assurer le fonctionnement du réseau pour des coefficients de variation horaire dans
le réseau dans l’étape de dimensionnement ou celle de vérification.
(2) Le choix des vannes concordera avec les diamètres des secteurs liés au nœud.
Toutes les vannes des nœuds des artères d’alimentation des zones du réseau seront entraînées
électriquement avec la possibilité de commande à distance
(2) Pour les conduites en matières plastiques [par exemple, le PVC-polychlorure de vinyle, PE-
polyéthylène, PAFS-(polyesters renforcés avec des fibres de verre)], seront adoptées des mesures
constructives relatives à la reprise des déformations par la dilatation des secteurs de conduite aux
variations de température de l’eau transportable.
(3) Le diamètre des conduites sur lesquelles sont placées les bornes d’incendie extérieures sera le
suivant: 100 mm pour les bornes d’incendie de 80 mm de diamètre, 150 mm pour les bornes
d’incendie de 100 mm de diamètre et 250 mm pour les bornes d’incendie de 150 mm, des bornes
d’incendie sur le sol, placées sur les artères; pour la sécurité de l’intervention en cas de réparations,
le branchement d’une borne d’incendie de 150 mm sera prévu avec une vanne d’isolation montée sur
le regard et maintenue en position ouverte.
(4) Le débit d’une borne d’incendie extérieure sera considéré 5 l/s; dans le cas des grands
bâtiments qui nécessitent un plus grand débit, seront prévues plusieurs bornes d’incendie qui
fonctionneront simultanément. L’emplacement effectif sera effectué conformément à l’«Acte
normatif pour la conception, l’exécution et l’exploitation des installations de lutte contre l’incendie.
Indicatif NP 086/2005».
(5) L’emplacement et le débit des bornes d’incendie seront établis conformément aux
dispositions de l’«Acte normatif pour la conception, l’exécution et l’exploitation des installations de
lutte contre l’incendie. Indicatif NP 086/2005».
(6) Lors de l’établissement des distances d’emplacement des bornes d’incendie extérieures, on
tiendra compte du fait que les hauteurs des bâtiments protégés ne doivent pas dépasser 45 m.
(7) Les dispositions de l’«Acte normatif pour la conception, l’exécution et l’exploitation des
installations de lutte contre l’incendie. Indicatif NP 086/2005», relatives à la possibilité d’utiliser
également d’autres sources d’eau dans la lutte contre l’incendie, seront amendées dans tous les cas
par la suivante restriction générale: en aucun cas le réseau d’eau potable ne sera connecté à un autre
réseau dont l’eau n’est pas potable, conformément aux dispositions de la loi nº 458/2002, republiée.
Cela est valable autant pour le réseau extérieur du bâtiment que pour le réseau intérieur. Lorsqu’on
préconise l’extinction de l’incendie intérieur avec de l’eau provenant d’autres sources, les réseaux
seront séparés et des mesures spéciales seront prises pour le contrôle de l’eau non potable. Il est
nécessaire l’avis des organismes de santé.
(8) Lorsque, pour des raisons techniques (nœuds de réseau, sectorisation pour réparations), on
prévoit des vannes de fermeture et on isole un secteur de conduite avec ou sans borne d’incendie, on
vérifie: qu’il n’y ait pas plus de 3 bornes d’incendie sur le secteur isolé; que la longueur du secteur
soit inférieure à 300 m; qu’il y ait une réserve d’eau dans le réseau ou qu’on impose des mesures
spéciales de travail prévue dans les réglementations spécifiques si dans la zone influencée se produit
un incendie.
(9) La durée d’interruption du fonctionnement du secteur ne doit pas dépasser 8 heures pour les
petites communes et 4 heures pour les grandes communes (plus de 100 000 habitants).
(10) Tous les réseaux de distribution pour les communes avec plus de 5 000 habitants auront une
structure/un graphe/un schéma de travail en boucle dans la zone avec le plus grand risque d’incendie.
(11) Les réseaux de distribution pour les communes avec débit d’incendie >20 l/s seront prévus
avec une double liaison aux réservoirs d’eau.
(12) Les bornes extérieures seront placées afin qu’elles soient accessibles et protégées,
respectivement placées sous terre ou sur le sol, en solution constructive acceptée et indiquées de
manière appropriée.
(14) En cas d’alimentation directe des motopompes avec l’eau du réservoir (par le raccord
spécialement prévu) seront prises des mesures pour éviter de salir l’eau accidentellement (pompes
sales, citernes sales); des mesures seront prises pour que l’eau du réservoir alimente de manière
gravitationnelle le récipient utilisé pour l’extinction des incendies.
où:
qsp.c – Pertes spécifiques par avaries dans les conduites du réseau (dm 3/Km jour);
- Longueur totale des conduites du réseau (km);
qsp.b – Pertes spécifiques sur les branchements (dm3/br.jour);
Nbr – Nombre de branchements;
p – Pression moyenne dans le réseau (m col. H2O).
(2) Les valeurs spécifiques standard recommandées de IWA – WL – Task Force sont:
a) pour les conduites dans le réseau: qsp.c = 15 – 20 dm3/Km jour et m de pression;
b) pour les branchements: qsp.br = 15 – 20 dm3/br. jour et m de pression.
(3) L’indice de performance (ILI) définit comme le rapport entre les pertes réelles et le niveau
minimal théorique des pertes:
où:
CARL– Pertes réelles annuelles (m3/an).
L’indice de performance ILI peut prendre des valeurs de 1 à > 30.
(4) Dans les recommandations IWA la performance du réseau de distribution est appréciée
conformément aux données du tableau suivant:
Tableau 5.5. Indices de performance pour les réseaux de distribution.
ILI Perte réelle dm3/branch.jour pour pression moyenne
No Catégorie de
10 m 20 m 30 m 40 m 50 m
crt. performance
0 1 2 3 4 5 6 7
1 A 1–4 < 50 < 100 < 150 < 200 < 250
2 B 4–8 50 – 100 100 – 200 150 – 300 200 – 400 250 – 500
3 C 8 – 16 100 – 200 200 – 400 300 – 600 400 – 800 500 – 1000
4 D > 16 > 200 > 400 > 600 > 800 > 1000
(5) L’interprétation des indices est la suivante:
a) A et l’indice de l’infrastructure ILI = 1 – 4; les investissements pour la réduction des pertes
d’eau doivent être analysées par des options basées sur des calculs technico-économiques en
tenant compte du coût de l’eau perdue, du risque dans l’assurance du service, de la valeur
énergétique incorporée dans l’eau et des coûts des travaux pour le dépistage, la mesure,
réparations des avaries par secteurs dans le réseau;
b) B et ILI = 4 – 8; la réduction des pertes est possible par des solutions qui assurent:
1) le contrôle des pressions dans le réseau et le maintien de celle-ci à des valeurs quasi
constantes indépendamment de la variation de la consommation horaire;
2) la sectorisation du réseau et les dispositifs de mesure pour les débits et les pressions
afin de réaliser le bilan d’eau par secteurs;
3) l’adaptation des compteurs relatifs à la classe de précision, la qualité des mesures et
l’élimination des erreurs de mesure;
4) l’inventaire et le contrôle strict des quantités d’eau non facturée et de la
consommation non autorisée;
c) C et D et ILI > 8
(6) L’encadrement dans ces catégories indique l’état de dégradation du réseau de distribution
avec des pertes supérieures à 40 % et l’existence du risque pour assurer la quantité et la qualité du
service.
(7) Lors de la conception, sera élaboré un plan technique de mise à niveau qui comprend:
a) la situation existante du réseau de distribution:
1) longueurs, diamètres, matériaux, leur âge;
2) les constructions annexes du réseau: regards, équipement, branchements, compteurs
d’eau;
3) les données statistiques: les dommages par type de conduite, la durée et les coûts
des réparations des dommages;
b) le modèle de calcul hydraulique et de qualité de l’eau du réseau de distribution;
c) les solutions de réhabilitation; remplacements de secteurs, sectorisation du réseau, coûts
d’investissement;
d) l’équipement du réseau de distribution: mesure des débits, compteur de consommation, mesure
des pressions; systèmes de collecte et de transmission de données;
e) le système SCADA – expédition et système GIS: suivi et contrôle en ligne du réseau de
distribution: des équipements pour le suivi des débits, des pressions, du fonctionnement des
stations de pompage et des réservoirs seront prévus;
f) les indices de performance, bilan d’eau.
(1) Le plan technique comprendra les étapes annuelles pour une période de 10 ans au minimum.
6. Conduites d’adduction
6.1 Conduites d’adduction. Classification
(1) Définition: ouvrages et installations qui assurent le transport de l’eau entre la section de captage et
les ouvrages de stockage du schéma d’alimentation en eau.
Captare
H*
Rezervor
Captage
Réservoir
1-1
h h D
m
h h
1:
B B B B
b) c) d) e)
mα
R
1
R
1
H H
apeduct
Q Q
1-1
SP SP
a) b)
aqueduc
Figure 6.3. Schéma des conduites d’adduction avec fonctionnement par pompage.
Adduction simple par pompage; b. Adduction complexe: pompage et aqueduc.
(2) L’ampleur et le degré d’approfondissement des études pour diverses étapes de conception sont établis
par le concepteur avec l’accord du bénéficiaire en collaboration avec les unités qui réalisent les études
concernées et par rapport à la taille et à l’importance du système d’alimentation en eau.
(2) Les études géologiques et géotechniques doivent fournir des données sur:
a) la stabilité du terrain sur le trajet des conduites d’adduction avec STAS 6054/1977 – Terrain de
fondation. Profondeurs maximales de gel. Zonage du territoire de la République socialiste de
Roumanie;
b) les caractéristiques géotechniques du terrain: la catégorie du terrain, l’angle de frottement, la
cohésion du terrain, le poids volumique, l’humidité, le coefficient de compactage, la
perméabilité, la profondeur minimale des fondations;
c) l’inclinaison admissible du talus aux tranchées sans soutien et la catégorie du terrain du point de
vue de l’exécution de l’excavation (moyen, dur ou très dur);
d) le niveau des eaux souterraines; si l’eau souterraine ou le terrain présente une agressivité
par rapport aux bétons ou aux constructions métalliques;
e) les mesures spéciales pour la stabilisation du terrain dans les zones susceptibles de
glissements, ou pour prévenir les glissements;
f) l’appréciation sur la stabilité du terrain dans l’hypothèse des pertes d’eau en adduction;
g) les mesures spéciales pour la fondation dans des terrains à résistance réduite, dans des
terrains avec compactage, dans des terrains contractiles et dans des terrains
macroporeux.
(2) Les études nécessaires pour les passages et les sous-passages des cours d’eau sont effectuées
en conformité avec les réglementations techniques spécifiques, applicables, en vigueur et avec
STAS 9312/1987- Sous-passages de chemin de fer et voies avec des conduites. Règles de
conception.
Legenda
V = camin de aerisire
G = camin de golire F
W = camin de vana
D = debitmetru S
M7 - masiv de proba de presiune
Pi = 7 atm
F = foraj geotehnic
S = sant de studiu
Ramnificatie
156,60 158,20
148,20 150,00
163,00 164,80
172,10 173,90
164,70 166,50
158,40 150,20
142,00 143,80
156,50 159,00
153,60 155,20
156,70 158,50
167,70 169,50
167,20 170,00
163,00 156,00
162,90 157,10
169,00 170,80
Cota terenului
495,10
250,00
430,00
765,50
010,00
525,50
650,30
791,00
885,00
360,20
564,20
622,30
670,30
130,00
180,00
Distante cumulate
Tipul de conducta Dn, Pmax PREMO Dn 600 Pmax 7 atm OTEL Dn 500 Pmax 4 atm
Pi proba de presiune (atm) Pi = 7 atm Pi = 8 atm
Simbolul lucrarilor speciale D M7 G M7 W V G G V D
250,00
360,00
526,10
791,00
915,00
650,00
650,20
884,00
81,50
Légende
V = regard d’aération
G = regard de vidange
W = regard de vanne
D = débitmètre
M7 – essai massif de pression
Pi = 7 at
F = forage géotechnique
S = fossé d’étude
Ramification
Niveau de référence
Numéro du point topographique
Niveau du terrain
Niveau du fond de l’excavation
Distances entre les points
Distances cumulées
Type de conduite Dn, Pmax
Pi essai de pression (at)
Symbole des travaux spéciaux
Kilomètres travaux spéciaux
Kilomètre
PREMO Dn 600 Pmax 7 at
ACIER Dn 500 Pmax 4 at
(6.1)
où:
Q = débit de dimensionnement; les besoins en eau maximaux journaliers pour les
communes (m3/s);
A = section active de la conduite (m2);
C = (1/n) R1/6 – coefficient de Chezy;
1/n = coefficient (inverse de la rugosité relative) dont les valeurs indicatives sont:
a) 74 pour les tubes en béton simple;
b) 83 pour les tubes en béton armé précontraint et tubes métalliques;
c) 90 pour les tubes en matières plastiques, tubes en polyesters armés avec fibres de verre.
R = rayon hydraulique, R = D/4 (m), pour les conduites avec section circulaire;
D = diamètre intérieur de la conduite (m);
i = perte de charge unitaire.
(2) Dans la figure 6.1 résulte que le plus petit diamètre de la conduite (investissement minimal) est
réalisé lorsque l’énergie disponible H* est égale à la perte de charge (hr = i ∙ L). À partir de cette
corrélation d’optimisation, on peut calculer la valeur i = H */L.
(3) À partir de la relation 6.1, en connaissant Q, i et la rugosité du matériau 1/n on peut déterminer le
diamètre de la conduite.
(4) La vitesse de l’eau est calculée en tenant compte de l’écoulement permanent et uniforme:
(5) Pour des solutions rapides, il existe des diagrammes pour chaque type de matériel: pour un
diamètre connu, la relation Q = f (i) est une ligne droite (représentation à l’échelle logarithmique). Dans le
diagramme, toute valeur est possible avec une seule restriction: au moment de la lecture de la coordonnée
du point, il doit se trouver sur la courbe du diamètre; le diamètre doit exister, doit être fabriqué en série,
donc sa valeur n’est pas interprétable; pour des combinaisons, on peut choisir des secteurs successifs avec
des diamètres différents.
(6) Le calcul du coefficient de Darcy λ peut être effectué également en utilisant la formule de
Colebrook-White:
où:
Captare
H*
L, Dn, k
Captage
La solution est trouvée par des estimations successives adoptant le diamètre pour lequel
toute l’énergie disponible est consommée afin de vaincre la résistance hydraulique Σhr ≡ H*. Lors
du choix du matériel, la qualité du matériau doit être précisée. Le matériau est choisi à partir de
l’offre disponible sur le marché et à condition qu’il résiste à la pression de travail pendant
l’exploitation et dans les situations les plus défavorables: la pression d’essai, la pression dans le
cas du coup de bélier.
(7) Dans les situations où sur une conduite sous pression avec fonctionnement gravitationnel ou par
pompage, un arrêt brusque de l’écoulement se produit (fermeture brusque, arrêt de l’électropompe,
rupture de la conduite), l’énergie de la masse d’eau se dissipe dans un processus oscillatoire de
compression-détente qui peut déterminer la rupture (le dommage) de la conduite. Le phénomène est
nommé coup de bélier (choc hydraulique). Le coup de bélier est caractérisé par des ondes de pression qui
se propagent le long de la conduite avec la vitesse du son. La lutte contre le phénomène du coup de bélier
est réalisée par:
a) des conduites réellement élastiques (PEHD);
b) des dispositifs capables de réduire l’ampleur du phénomène.
Pour les calculs rapides on calcule la valeur de la surpression:
∆p = ± ρ∙c∙∆v (m) (6.5)
1
Recipient cu aer
p+Dp
p Nivel de regim
Conducta
p
Récipient à air
Niveau de régime
Hydrophore
Vanne de fermeture et de réalisation d’une résistance
hydraulique
Conduite
Figure 6.6. Emplacement d’un récipient à air sous pression 1. horizontal, 2. vertical.
P regim
Aer (perna
Clapet elastica)
p - p regim
Pompa Recipient tip
hidrofor protejat
impotriva inghetului
P régime
Pompe
Clapet
Air (coussin élastique)
p - p régime
Récipient type hydrophore protégé contre le gel
Figure 6.7. Combattre le coup de bélier avec un récipient type hydrophore
(2) Établir la clé limnimétrique (figure 6.8) pour la section adoptée et la pente longitudinale sur des
secteurs de pente idem; la clé limnimétrique représente la relation Q = f (h) pour i R = idem; Rh = idem; 1/n
= idem
h
h2
h
h1
Q
Q1 Q2 Figure 6.8. Clé limnimétrique
Q
(3) Canaux ouverts
La formule générale de dimensionnement des canaux est:
(m3/s) (6.7)
h
m
Tableau 6.1. Vitesse limite pour éviter l’érosion des talus - diverses catégories de doublures, en m/s.
No
Nature de la doublure vmax (m/s)
crt.
1 Argile sablonneuse 0,5
2 Loess compact 0,6
Sillons placés
3
transversalement 0,8
4 Béton bitumineux 2,0
5 Pierre brute sèche 3,0
6 Pierre brute taillée 5,8
7 Béton B140 5,0
8 Béton B200 9,0
b) la pente du talus est adoptée sur la base de l’étude géotechnique en tenant compte également des
situations de vidange brusque du canal; en notant m = ctg α, où α est l’angle du talus par rapport à
l’horizontale, on adopte pour le talus les valeurs 1:1, 1:2, 1:3;
c) en fonction de la vitesse d’écoulement de l’eau, de la nature du terrain où ils sont placés, les talus
et le radier sont correctement protégés. Pour les canaux à fonctionnement permanent, la protection est
réalisée avec des dalles en béton (préfabriquées) ou coulées sur place, taillées; elles sont placées sur une
couche de ballast de minimum 10 cm d’épaisseur;
d) Pour le fonctionnement par temps froid, on adopte:
1) des matériaux résistants à la gélivité, imperméables (K < 10 m/jour);
2) des mesures qui permettent la rupture de la couche de glace;
3) des mesures qui évitent que le canal soit enneigé (pendant le blizzard).
(5) Aqueducs
Les aqueducs sont utilisés pour le transport de l’eau potable/traitée ou même de l’eau
brute, non potable, afin de prévenir les effets produits par les facteurs climatiques (neige, glace)
et par d’autres facteurs qui altèrent la qualité de l’eau ou produisent des pertes par évaporation et
suintements.
La section transversale est généralement circulaire; dans des cas spéciaux, elle peut avoir
également d’autres formes – Figure 6.10.
r
3r
r
h h
r h
b
r
a b
b
c
Figure 6.10. Formes de la section des aqueducs.
a. Circulaire; b. Rectangulaire avec voûte; c. Ovoïde renversé.
Le dimensionnement des aqueducs est effectué comme au point a) Canaux ouverts
CR
Hgr
Hg
, 1/n
L, Dn
CA
Hga
Figure 6.11. Schéma hydraulique pour le calcul des conduites d’adduction par pompage
b) la hauteur géodésique de pompage:
(m) (6.10)
c) la hauteur de pompage:
(6.11)
où:
Hga – somme des pertes de charge sur le système hydraulique d’aspiration
(Wh) (6.15)
f) coût de l’énergie annuelle:
(euros) (6.16)
tF = nombre d’heures de fonctionnement;
cE = coût spécifique de l’énergie (euros/kWh).
g) Le coût de l’énergie baisse par l’augmentation du diamètre.
h) L’investissement accroît avec l’augmentation du diamètre.
(2) Le coût d’investissement dépend du diamètre, du matériau, des caractéristiques du trajet, de la
méthode d’exécution, de la longueur des conduites d’adduction.
a) Le diamètre économique est déterminé à partir de la condition que la somme des coûts
d’investissements annuels (aI) et des coûts d’exploitation (CE) soit minimale (figure 6.12).
a – taux d’amortissement.
a = 1/Tr (6.17)
I – investissement;
b) Tr – durée normalisée de travail de la conduite, généralement de 50 ans.
Pour les calculs rapides, on peut utiliser une valeur pratique pour la vitesse économique.
(3) La vitesse économique ou le diamètre économique dépend:
a) de la valeur du débit (Q) – généralement vec augmente avec la valeur du débit;
b) de la durée de fonctionnement du système: la réduction de la durée de fonctionnement
augmente la vitesse économique (par exemple pour 1 h/jour vec > 3 m/s);
c) du rendement et de la qualité des outillages.
CT = aI+E
Cot total anual: CT
min aI
Dn (mm)
200 400 600 800
Dec
Coût total annuel: CT
Dec
min
Figure 6.12 Détermination du diamètre économique d’une conduite qui fonctionne par pompage
(3) Dans le cas des conduites d’adduction fonctionnant par pompage, les mesures de sécurité se
réfèrent également à la station de pompage (alimentation double en énergie électrique, pompes de
secours, etc.).
où:
H* – Charge hydrodynamique (énergie disponible du système);
n – Nombre de bretelles;
l = L/(n+1) – longueur d’un secteur de conduite entre deux bretelles;
so – Mode spécifique de résistance hydraulique calculé avec la relation:
k – Mode de débit
où:
A – Section de la conduite (m2);
C – Coefficient de Chézy;
R – Rayon hydraulique (m).
linie piezometrica la
Captare linie piezometrica functionare normala
avarie tri-k (ambele fire)
H
Rezervor
i
k
l l l
C R
Captage
Ligne piézométrique dommage
Ligne piézométrique pour le fonctionnement normal
(les deux branches)
Réservoir
(2) Pour les conduites d’adduction avec L > 1 km seront analysées minimum 3 options de matériau
en fonction:
a) du coût d’investissement;
b) du risque potentiel d’interruption du fonctionnement à cause d’une avarie;
c) du comportement dans le temps, exprimé par la durée de vie et la modification des
paramètres de résistance dans le temps; on prend en compte également l’influence de la
qualité de l’eau transportée sur le matériau des conduites d’adduction.
(3) Le concepteur en accord avec le bénéficiaire élabore une liste de priorités relative au choix du
matériau.
6.3.5.1 Regards
6.3.5.1.1 Regards de vanne de ligne
(1) Les regards de vanne de ligne sont prévus afin de permettre l’isolation d’un secteur de
conduite dans le cas d’une avarie qui nécessite l’interruption du circuit d’eau. Ils sont placés dans
les points de liaison (bretelles) entre deux conduites parallèles, aux traversées des voies de
circulation et le long de la conduites tous les 2 – 3 km.
> 50 cm
a a
>1,0 7 4 5
6
I 4 5 2 1 3 2 9
v
8
9 1 3 Basa
Basa
b
a
Ventilation
Couvercle
Base
Figure 6.4. Regard de vanne de ligne et de vidange: a. Section verticale; b. Section horizontale;
1,2. Pièces métalliques raccord, 3. T à brides, pour l’accès; 5. Vanne de ligne,
1. 3. Vanne d’aération, 7. Manomètre (transducteur de pression), 8. Vanne de vidange, 9. Conduite
d’adduction.
(2) Les dimensions des regards sont déterminées sur la base des données du catalogue des
installations hydrauliques et pour assurer un espace de travail de 1,80 au minimum de hauteur et
0,8 x 0,8 m2 (en plan); les mesures constructives seront prises en considération afin de permettre
l’introduction/l’enlèvement de la plus grande pièce composante de l’installation hydraulique.
(3) Il est indiqué que le concepteur analyse en ensemble le trajet des conduites d’adduction,
l’uniformisation des regards pour les vannes de ligne, les dispositifs de vidange et de ventilation.
7
5
1 2
F 6
R
(2) Pour des raisons de sécurité la traversée en enterrant la conduite sous le fond du lit (figure 6.16)
est réalisée avec deux branches de conduites en acier ayant chacune des vannes d’isolation au bout. Les
regards seront réalisés afin qu’ils ne soient pas noyés en cas d’inondations. Les conduites sont enterrées
en-dessous de la profondeur d’affouillement de la rivière dans le secteur concerné et sont protégées avec
des palplanches et enrochements ou uniquement avec des enrochements. Ce système de traversée présente
des difficultés d’exécution et d’exploitation, et pour cette raison il est recommandé uniquement pour les
vallées avec des débits réduits d’eau et avec une séparation claire entre le lit mineur et le lit majeur (lieu
pour batardeau).
1
Niv. ape mari
2
Niv. ape mici
4 3
> ad. afuiere
Dn
4
> 10,0 m
4 (1.5 hafuiere)
Dn
2 2
4
5
c
d 6
4
(3) L’intervention est effectuée à marée basse. Le débit de dimensionnement d’une conduite
est 0,7Q.
(4) Pour les rivières importantes (fleuves) on peut effectuer la traversée sous-fluviale par des
méthodes de forage horizontal (pipe-jacking) à une profondeur convenable (2-3 fois la
profondeur d’affouillement); le diamètre du forage sera (1,2 à 1,3) DN; sur chaque rive seront
prévus des caissons nécessaires pour le montage/enlèvement de la machine de forage qui
ultérieurement abriteront l’installation hydraulique d’isolation du tronçon de la traversée sous-
fluviale; à l’intérieur du forage sera montée la conduite d’adduction formée par des tronçons
montés dans le caisson de rive et tirés à l’intérieur du tube de protection.
(5) En fonction du degré de sécurité demandé pour les conduites d’adduction, sera analysée
l’option de fournir 2 branches pour la traversée sous-fluviale avec la possibilité d’isolation de
chacune d’elles.
(6) Des équipements pour le contrôle de la pression seront prévus sur les conduites
d’adduction dans la zone de la traversée sous-fluviale, pour le contrôle de l’intégrité de la
conduite et les éventuels enlèvements de la conduite dans la zone de la traversée sous-fluviale.
(2) La traversée est effectuée par des conduites protégées dans des tubes avec le diamètre supérieur à
celui de la conduite d’adduction (figure 6.17) ou par des conduites montées dans des galeries de
protection si la profondeur de l’emplacement de la conduite est supérieure à 4 m. Les traversées seront
conçues et réalisées afin que, dans le cas des avaries, elles n’affectent pas la sécurité de la voie et la
réparation de la conduite puisse être effectuée sans restrictions de circulation. La solution sera analysée
par les bénéficiaires de la voie.
(3) Les traversées non visitables sont réalisées avec des tubes de protection en matériaux qui
reprennent les sollicitations dues à la circulation par la méthode du forage horizontal (pipe-jacking).
(4) Les projets de traversée des conduites d’adduction par-dessous les voies de communication
prévoient que le diamètre du tube de protection soit de 1,5 fois le diamètre de la conduite d’adduction.
Aux bouts de la traversée sont prévus des regards de vannes. Dans le regard de vanne en aval pénètre
également le bout du tube de protection, qui est monté en pente, afin de permettre l’écoulement de l’eau,
qui éventuellement peut s’infiltrer à cause de la non-étanchéité de la conduite d’adduction. La conduite
est soutenue au-dessus de la génératrice inférieure du tube de protection par l’intermédiaire des rouleaux
ou des supports élastiques pour reprendre les charges dynamiques.
in afara
instalatiilor caii
1:1
, 5
min 1 m
1 2
3
4
(2) Les solutions constructives pour ces ponts sont adoptées sur la base des calculs de structure et de
coûts comparatifs entre les systèmes avec conduite autoportante sur piles ou ponts suspendus. Le choix de
la solution dépend des conditions géotechniques de fondation de l’infrastructure et des conditions pour
son exécution. Le calcul des ponts aqueducs est réalisé en respectant tous les principes de construction
des ponts pour les voies de communication, en tenant compte aussi des efforts dus à l’eau. Pour la
solution des ponts aqueducs on tient compte également des nécessités locales de traverser le lit de la
rivière, le pont étant éventuellement réalisé afin de permettre aussi le passage des piétons, ou combiné
avec la construction d’un pont routier exigé par les besoins de transport local. Le problème de la sécurité
sera analysé en tenant compte que le dommage d’un tel pont peut être beaucoup plus grave que celle d’un
pont habituel.
(3) Les méthodes de réalisation de l’épreuve de pression sont celles énoncées dans la
SR EN 805/ 2000.
(4) La perte d’eau admissible à la fin de la période d’essai est calculée avec la relation:
où:
– perte d’eau admissible en dm3;
V – Volume du tronçon de conduite à essayer, en dm3;
– Chute de pression admissible en kPa;
(7) La force de pression sur les systèmes de fermeture du tronçon doit être transmise aux
massifs d’ancrage. La transmission de la force de pression aux bouts de fermeture vers la terre
est effectuée par les massifs d’ancrage ou des soutiens spécifiques.
(8) Les massifs pour l’épreuve de pression seront conçus et exécutés afin de permettre la
continuité de l’exécution de l’adduction par des travaux de démolition et coûts minimaux.
(9) Il est nécessaire qu’à 2 m de distance des deux bouts du tronçon d’épreuve, le terrain
naturel ne soit pas dérangé (excavé) pour que les massifs d’épreuve puissent transmettre la force
de pression au massif de terre par l’entraînement de la résistance passive de celui-ci.
a
Masiv de ancoraj
Cuzinet
P = pA P
α Cot
a
P = pA
3
a-a
Masiv
Cuzinet
Cot
R h H
Carton asfaltat
Ligne d’excavation
Massif d’encrage
Coussinet
Coude
Carton bitumé
Massif
Coussinet
Coude
Y 2 1
b3
l
3
1 2 1
3
a1
h2
h0
a2
I
b3
h3
5
4
b1
d 2
A = l x h0
b2
Plan
Section I-I
Sectiune I-I
Plan
150
0
b/2
10
I I
b
a
b/2
hp
l/2 l/2 l
l
b
Plan
Secțion I-I
120
120
6 6
6
h
h
h0
100
100
l/2 l/2 b/2 b/2
l b
c
7. Stations de pompage
7.1 Généralités
(1) Les stations de pompage sont prévues dans le cadre des systèmes d’alimentation en eau sur la
base des résultats de la justification technique et économique, déterminés par l’ensemble du système où
elles sont intégrées.
(3) Les stations de pompage sont conçues comme des entités indépendantes ou des entités qui
composent d’autres objets technologiques dans le cadre du système d’alimentation en eau (station de
filtres, front de captage de l’eau, réseau de distribution) ou de l’objectif desservi par la station de
pompage.
(4) Lors de l’emplacement des stations de pompage d’eau potable, il faut prendre en compte
d’assurer les conditions nécessaires pour la protection sanitaire conformément aux
réglementations techniques en vigueur et des conditions d’emplacement de la zone, afin d’éviter
les désastres à cause des glissements de terrain, affaissements. Pour les stations de pompage
placées dans des zones habitées on envisage la formation et l’équipement des stations afin que
les bruits et les vibrations produits par les pompes et les moteurs en fonctionnement ne dépassent
pas les limites des valeurs admissibles dans les réglementations techniques spécifiques.
(2) Le débit «Qie» représente le volume d’eau que la pompe véhicule (transporte) par unité de
temps, mesuré à la bride de refoulement de la pompe. Les unités de mesure pour le débit,
utilisées dans les stations de pompage sont: [m3/h], [m3/s], [dm3/min], [dm3/s].
(3) La hauteur de pompage «H» donnée par la différence entre les énergies spécifiques
totales entre la section de refoulement et la section d’aspiration.
où:
z – représente le niveau géodésique à l’aspiration/refoulement en m;
p – pression de l’eau à l’aspiration/refoulement, en N/m2
ρ - densité de l’eau, en kg/m3;
v – vitesse de l’eau à l’aspiration/refoulement, en m/s;
g – accélération gravitationnelle (m/s2);
α – coefficient de Coriolis.
(5) La puissance absorbée par la pompe – nommée également puissance à l’axe de la pompe,
est notée avec P et représente la puissance mécanique consommée au couplage de la pompe, dans
le but d’augmenter le débit Q à la hauteur de pompage H. Elle est exprimée par la relation:
où:
η – Rendement de la pompe.
(6) La puissance du moteur de la pompe – cette puissance est notée P m et représente la puissance
nécessaire au couplage du moteur d’entraînement.
où:
ηt – Rendement de la transmission
(7) Le rendement d’une pompe est le rapport entre la puissance transmise au courant fluide
(cédée dans le courant de fluide) et la puissance qui a été introduite par la pompe (qui est arrivée
dans la machine hydraulique).
où:
ηM – Rendement du moteur électrique;
ηC – Rendement du couplage;
η – Rendement hydraulique de la pompe.
(9) L’énergie spécifiée représente l’énergie consommée pour le pompage d’un mètre cube
d’eau:
où:
Pag – Puissance agrégat, en kW;
Q – Débit pompé, en m3/an.
nF – Nombre d’heures de fonctionnement, en heures.
(2) La sélection des pompes sera réalisée afin que les paramètres de débit et de hauteur de
pompage (Q et H) dans le fonctionnement de la pompe soient situés dans le domaine de
rendements maximaux de la pompe.
où:
Hip – Hauteur de pompage afférente à la pompe submersible qui équipe le puits i;
Cip – Côte piézométrique dans la direction du puits i;
CiNHd – Côte du niveau hydrodynamique de l’eau dans le puits i;
hr – Perte de charge calculée pour le système de collecte et de transport de l’eau
souterraine de P1 à R.
Nmax
(2) Ayant ces paramètres connus: par le débit du puits et les hauteurs de pompage (Q et H p), sur la
base des diagrammes de présentation des types de pompes ou par l’intermédiaire d’un logiciel de
sélection des pompes submersibles, on établit le type de pompe que le fabricant fournit. Le choix du type
de pompe sera établi afin que le fonctionnement de la pompe en exploitation du puits soit dans le domaine
de rendements maximaux correspondant au débit et à la hauteur de pompage, mais sans avoir une gamme
trop large de pompes.
(2) La sélection des pompes est réalisée en conformité avec la méthodologie décrite au chapitre 7.4.1,
afin que le débit de fonctionnement de la pompe corresponde aux valeurs de rendement maximal présenté
par les fabricants de pompes.
(3) Le débit des pompes est le débit journalier maximal Q jour max, et la hauteur de pompage est
déterminée avec la relation:
Hp=Hg+MQ2 (7.11)
où:
Hp – Hauteur de pompage;
Hg – Hauteur géodésique de pompage, définie comme la différence entre le niveau
maximal de l’eau entre la section de refoulement et le niveau minimal de l’eau dans la
section d’aspiration;
MQ2 –Perte de charge entre le réservoir d’aspiration et le réservoir de refoulement;
M – Module de résistance hydraulique;
(4) Ayant ces deux paramètres, le débit et la hauteur de pompage; en utilisant un logiciel de
sélection des pompes ou un catalogue de pompe, on choisira le type de pompe qui fonctionne
dans le domaine de rendements maximaux et qui puisse satisfaire les exigences du système
hydraulique (figure 7.4).
max
conduites d’adduction
station de pompage
Figure 7.5. Conduites d’adduction desservies par une station de pompage avec 2 + 1 pompes
(3) Le point de fonctionnement est déterminé graphiquement à l’intersection donnée par la
courbe caractéristique de la station de pompage et la courbe caractéristique de la conduite
d’adduction.
(5) La courbe caractéristique de la conduite d’adduction est déterminée par la relation (7.11),
pour différentes valeurs du débit afin qu’entre les deux courbes (la courbe de charge de la pompe
et la courbe du réseau) s’entrecoupent.
(6) Le point d’intersection entre les deux courbes représente le point de fonctionnement de la
station de pompage, caractérisé par le débit QF et la hauteur de pompage HF. À l’intersection de
l’horizontale correspondant à la hauteur de pompage HF et la courbe caractéristique de la pompe
(fournie par le fabricant) on détermine le débit assuré par une pompe (Q1). Sur la courbe de
rendement (fournie par le fabricant), on détermine la valeur rendement de la pompe ()
correspondant à la valeur du débit Q1.
(2) Le fonctionnement optimal du point de vue de l’énergie est assuré en équipant les stations
de pompage avec des pompes entraînées à vitesse variable. Par la capacité de régler la vitesse, la
(les) pompe(s) règlera (règleront) continuellement la pression afin de s’adapter de manière
optimale au débit exigé par les consommateurs.
(3) La variation du débit pompé et de la hauteur de pompage pour une station de pompage
équipée avec des pompes entraînées à vitesse variable est réalisée conformément aux relations de
similitude:
où:
Q0, H0 – Paramètres nominaux (débit et hauteur de pompage) pour la vitesse nominale n 0
du moteur d’entraînement de la pompe;
n0 – Vitesse nominale du moteur d’entraînement de la pompe;
Q1, H1 – Débit et hauteur qui correspondent à la vitesse n1 modifiée par l’intermédiaire du
convertisseur de fréquence monté sur le moteur d’entraînement de la pompe;
n1 – Vitesse modifiée par l’intermédiaire du convertisseur de fréquence monté sur le
moteur d’entraînement de la pompe
(4) Le choix du type et du nombre de pompes est réalisé pour le débit horaire maximal
Qhor max et la hauteur de pompage maximale que doit réaliser la station de pompage afin d’assurer
la pression minimale nécessaire pour consommateur le plus éloigné branché au réseau de
distribution. Avec ces deux valeurs (Qhor max et Hp), on va sélectionner par l’intermédiaire d’un
logiciel de sélection des pompes ou d’un catalogue de pompes, le type des pompes adéquates. Le
point de fonctionnement de la station de pompage varie conformément au graphique dans la
figure 7.6, entre la valeur minimale et la valeur maximale du débit.
t (heures)
max
min
Figure 7.6. Point de fonctionnement de la station de pompage équipée de 4 pompes identiques desquelles une est
entraînée à vitesse variable
Pmin – Courbe caractéristique de charge de la pompe entraînée à vitesse variable à la vitesse minimale n min,
Pmin – Courbe caractéristique de charge de la pompe entraînée à vitesse variable à la vitesse nominale n 0=nmax.
(5) L’intervalle de variation de la vitesse de la pompe entraînée à vitesse variable sera choisi
afin que le rendement de la pompe ne soit pas influencé sensiblement par ces modifications et les
points de fonctionnement se situent dans la plage de rendements optimaux de la pompe.
7.5 Installations hydrauliques des stations de pompage
7.5.1 Généralités
(1) Le trajet des conduites qui composent l’installation hydraulique est choisi afin:
a) d’assurer l’accès du personnel dans des conditions de sécurité de la
protection du travail;
b) de permettre le démontage de certains outillages ou des parties de
ceux-ci;
c) d’occuper des espaces minimaux et respecter les distances prescrites
dans le tableau 2 de la STAS 10110/2006.
(3) L’assemblage des conduites avec les pompes ou entre les tronçons est réalisé avec des
brides vissées, l’étanchéité de l’assemblage étant réalisée avec des garnitures plates en divers
matériaux (caoutchouc, Klinger).
(2) Le trajet des conduites d’aspiration vers les pompes sera monté afin qu’il ait une pente
ascendante continue jusqu’à la pompe (imin=5 ‰), pour éviter la formation des poches d’air.
(3) Les conduites d’aspiration seront dimensionnées afin que la vitesse de l’eau à l’entrée
dans les pompes ne dépasse pas 1 à 1,2 m/s.
(4) L’assemblage entre la conduite d’aspiration et la pompe sera réalisé par une réduction
asymétrique.
(5) Sur la conduite d’aspiration commune de la station seront prévues des vannes d’isolement
afin d’assurer le fonctionnement continu de la station de pompage, en évitant ainsi l’arrêt de la
station lorsqu’un groupe de pompage est en révision.
(2) Les conduites de refoulement sont dimensionnées afin que la vitesse de l’eau soit de
maximum 1,5 m/s pour les conduites avec le diamètre inférieur à 250 mm et 1,8 m/s au
maximum pour les conduites avec le diamètre supérieur à 250 mm.
(3) Les conduites de refoulement de chaque pompe installée dans la station de pompage
seront prévues, immédiatement après chaque pompe avec un clapet de rétention et une vanne
ayant le même diamètre avec le diamètre de la conduite de refoulement.
(4) Sur la conduite de refoulement commune de la station seront prévues des vannes
d’isolement afin d’assurer le fonctionnement continu de la station de pompage, en évitant ainsi
l’arrêt de la station lorsqu’un groupe de pompage est en révision ou lorsque la pompe est
changée avec celle de secours.
(5) Sur la conduite commune de refoulement de la station sera prévu le dispositif
d’atténuation du coup de bélier et un équipement d’enregistrement du débit pompé par la station
(compteur d’eau, débitmètre), comme présenté dans la figure 7.7.
Figure 7.7. Schéma de l’installation hydraulique dans une station de pompage d’eau potable (2 + 1 pompes).
1. Pompe; 2. Conduites d’aspiration; 3. Conduite commune d’aspiration de la station; 4. Vannes; 5. Réduction
asymétrique;
6. Manomètre; 7. Réduction asymétrique; 8. Clapet de rétention; 9. Conduite commune de refoulement;
10. Débitmètre; 11. Conduite de liaison entre le dispositif d’atténuation du coup de bélier et la conduite commune de
refoulement de la station; 12. Dispositif d’atténuation du coup de bélier.
(2) Pour les situations où le débit livré par une pompe est insuffisant pour l’alimentation des
consommateurs du réseau, on adopte la solution du couplage de deux ou plusieurs pompes
couplées en parallèle.
(3) La courbe caractéristique des pompes avec fonctionnement en parallèle, est déterminée
additionnant successivement les débits des pompes à la même hauteur de pompage H, comme
présenté dans le graphique dans la figure 7.9. Le point de fonctionnement sera sur l’intersection
de la courbe caractéristique du réseau R1, avec la caractéristique du couplage des deux pompes
qui fonctionnent en parallèle, le point PF dans la figure 7.9.
(4) La courbe caractéristique du réseau (R1) est déterminée avec la relation (7.11).
(2) Le niveau de l’axe des pompes est établi en fonction de la hauteur géodésique maximale
à l’aspiration, afin d’éviter le fonctionnement des pompes sous cavitation.
(6) Considérer qu’à la limite NPSHinst = NPSHpompe, et Hga = zax-zi, et dans le cas de
l’aspiration d’un réservoir ouvert dans l’atmosphère (p i = pat), sans vitesse initiale (vi = 0), on
obtient le niveau maximal auquel la pompe peut être placée.
(2) Les équipements d’automatisation et de surveillance des stations de pompage doit être
une partie intégrante du système SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) desservant
tout le système d’alimentation en eau.
(4) La surveillance des paramètres d’exploitation des stations de pompage est réalisée par un
ensemble de transducteurs (pression, débit, puissance électrique, température), équipements
d’acquisition et concentration des données, équipements de transmission des données à distance,
logiciels de traitement, stockage et visualisation des données ayant une interface conviviale et
d’accès facile.
Note:
1. Les références datées ont été prises en considération lors de l’élaboration de la
réglementation technique.
2. Lors de l’utilisation de la réglementation technique, il est nécessaire de consulter la dernière
édition des normes, ainsi que toutes leurs modifications en vigueur.