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GOUVERNEMENT DE LA ROUMANIE MINISTERE DU DEVELOPPEMENT

REGIONAL ET DU TOURISME
1. ------IND- 2012 0615 RO- FR- ------ 20121130 --- --- PROJET
ARRÊTE
nº…………. du………...2012
portant approbation de la réglementation technique
«Acte normatif relatif à la conception, à l’exécution et à l’exploitation des
systèmes d’alimentation en eau et de canalisation des communes.
Indicatif NP 133-2011»

En vertu des dispositions de l’article 10 et de l’article 38, paragraphe 2, de la loi nº 10/1995


relative à la qualité des constructions, avec ses modifications ultérieures, et de l’article 2,
paragraphe 3 et paragraphe 4, du règlement relatif aux types de réglementations techniques et aux
dépenses afférentes aux activités de réglementation en matière de construction, d’urbanisme,
d’aménagement du territoire et d’habitat, approuvé par la décision du gouvernement nº 203/2003,
avec ses modifications et compléments ultérieurs, et par la décision gouvernementale nº 1016/2004
concernant les mesures pour l’organisation et la réalisation de l’échange d’informations dans le
domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société
de l’information entre la Roumanie et les États membres de l’Union européenne, ainsi que la
Commission européenne, avec ses modifications ultérieures,
en vertu de l’article 5, partie II, point e) et de l’article 13, paragraphe 6, de la décision
gouvernementale nº 1631/2009 relative à l’organisation et au fonctionnement du ministère du
développement régional et du tourisme, avec ses modifications et compléments ultérieurs,

le ministre du développement régional et du tourisme émet le présent

ARRÊTÉ:

Article premier - La réglementation technique intitulée «Acte normatif relatif à la conception,


l’exécution et l’exploitation des systèmes d’alimentation en eau et de canalisation des communes.
Indicatif NP 133 2011» est approuvée comme suit:
a) «Partie I: Systèmes d’alimentation en eau des communes. Indicatif NP 133/1-2011», prévue à
l’annexe nº 1.
b) «Partie II: Canalisations des communes. Indicatif NP 133/2-2011», prévue à l’annexe nº 2.

Article 2 - Les annexes nº 1 et 2 font partie intégrante du présent arrêté.

Article 3 - Le présent arrêté1) est publié au Journal officiel de la Roumanie, partie I, et entre en
vigueur 30 jours à compter de sa publication.

Article 4 - (1) À compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté, les réglementations techniques
suivantes sont abrogées:
a) «Acte normatif pour la conception des ouvrages et des installations d’épuration des eaux
usées urbaines – Partie II: étape biologique. Indicatif NP 088-2003», approuvé par l’ordre du
ministre des transports, des constructions et du tourisme nº 639/23.10.2003, publié au Journal
officiel, partie I, nº 773/04.11.2003 et au Bulletin des constructions nº 4-5/2004, édité par l’Institut
national de recherche-développement en construction et en économie des constructions, de
Bucarest;

b) «Acte normatif pour la conception des ouvrages et des installations d’épuration des eaux
usées urbaines – Partie III: stations d’épuration à petite capacité (5<Q, 50 l/s) et à très petite
capacité (Q, 5 l/s). Indicatif NP 089-2003», approuvé par l’ordre du ministre des transports, des
constructions et du tourisme nº 639/23.10.2003, et publié au Journal officiel, partie I,
nº 773/04.11.2003 et au Bulletin des constructions nº 4-5/2004, édité par l’Institut national de
recherche-développement en construction et en économie des constructions, de Bucarest;

c) «Acte normatif pour la conception des ouvrages et des installations d’épuration des eaux
usées urbaines – Partie IV: niveau d’épuration avancé des eaux usées. Indicatif NP 107-2004»,
approuvé par l’ordre du ministre des transports, des constructions et du tourisme nº 163/15.02.2005,
et publié au Journal officiel, partie I, nº 337 bis/21.04.2005, et au Bulletin des constructions
nº 2/2005, édité par l’Institut national de recherche-développement en construction et en économie
des constructions, de Bucarest.

(2) À compter de l’entrée en vigueur du présent arrêté, les réglementations techniques suivantes
ne seront plus applicables:

a) «Spécification technique concernant la conception et l’exécution des ouvrages et des


installations relatives aux filtres de sable à niveau libre pour l’application des mesures de sécurité
en exploitation. Indicatif ST 021-1997», approuvée par l’ordre du ministre des travaux publics et de
l’aménagement du territoire nº 23/N/22.05.1997 et publiée au Bulletin des constructions nº 13/2001,
édité par l’Institut national de recherche-développement en construction et en économie des
constructions de Bucarest, ainsi qu’au Bulletin d’information PROED SA;

b) «Acte normatif pour la conception des ouvrages de captage d’eau. Indicatif NP 028-1998»,
approuvé par l’ordre du ministre des travaux publics et de l’aménagement du territoire
nº 78/N/13.10.1998 et publié au Bulletin des constructions nº 6/2000, édité par l’Institut national de
recherche-développement en construction et en économie des constructions, de Bucarest;

c) «Acte normatif pour la conception des ouvrages, des installations d’épuration des eaux usées
urbaines – Partie I: étape mécanique. Indicatif NP 032-1999», approuvé par l’ordre du ministre des
travaux publics et de l’aménagement du territoire nº 60/N/25.08.1999, et publié au Bulletin des
constructions nº 4-5/2004, édité par l’Institut national de recherche-développement en construction
et en économie des constructions, de Bucarest;

d) «Acte normatif pour la conception et l’exécution des conduites d’adduction et des réseaux
d’alimentation en eau et de canalisations des communes. Indicatif I 22-1999», approuvé par l’ordre
du ministre des travaux publics et de l’aménagement du territoire nº 23/N/07.04.1999, et ses
modifications et compléments ultérieurs, et publié au Bulletin des constructions nº 13/2009, édité par
l’Institut national de recherche-développement en construction et en économie des constructions, de
Bucarest.

La réglementation technique approuvée par le présent arrêté a été adoptée en vertu de la procédure de
notification nº RO/ ..................du..........., prévue par la directive 98/34/CE du Parlement européen et du
Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le domaine des normes et
réglementations techniques, publiée au Journal officiel de l’Union européenne L 204 du 21 juillet 1998,
modifiée par la directive 98/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 juillet 1998, publiée au Journal
officiel de l’Union européenne L 217 du 5 août 1998.

LE MINISTRE
Eduard HELLVIG
1)
Cet arrêté et son annexe seront également publiés au Bulletin des constructions édité par l’Institut national de
recherche et développement en construction, urbanisme et développement territorial durable «URBAN-INCERC»,
coordonné par le ministère du développement régional et du tourisme.

Annexe n° 1-a
à l’arrêté MDRT nº ………....../2012

ACTE NORMATIF RELATIF À LA CONCEPTION,


L’EXÉCUTION ET L’EXPLOITATION DES SYSTÈMES
D’ALIMENTATION EN EAU ET DES CANALISATIONS
DES COMMUNES.
Indicatif NP 133-2011
Partie I-a: SYSTÈMES D’ALIMENTATION EN EAU DES COMMUNES.
Indicatif NP 133/1 - 2011

A-DISPOSITIONS GÉNÉRALES RELATIVES À LA CONCEPTION DES SYSTÈMES


D’ALIMENTATION EN EAU
2. Réservoirs, réseaux de distribution, adductions, stations de pompage

SOMMAIRE:

PARTIE I: CONCEPTION DES SYSTÈMES D’ALIMENTATION EN EAU


1. Généralités
1.1 Objectif de l’acte normatif.
1.2 Utilisateurs
1.3 Champ d’applicabilité
1.4 Définition et fonction des composants
1.5 Critères de choix pour le schéma
1.5.1 Source d’eau
1.5.2 Relief et nature du terrain
1.5.3 Qualité de l’eau de la source
1.5.4 Débit (quantités d’eau fournie - transportée, dans le schéma)
1.5.5 Conditions techniques et économiques
1.6 Critères de choix du schéma d’alimentation en eau
1.7 Débits de dimensionnement et de contrôle pour les équipements du système
d’alimentation en eau
1.8 Qualité de l’eau de la source
1.8.1 Sources souterraines
1.8.2 Sources de surface
1.9 Analyse de l’évolution des systèmes d’alimentation en eau
2. Captage de l’eau
2.1 Captage de l’eau d’une source souterraine
2.1.1 Types de captage et domaine d’application
2.1.2 Études nécessaires à l’élaboration du projet de captage
2.1.2.1 Étude hydrogéologique
2.1.2.2 Étude topographique
2.1.2.3 Étude hydrochimique
2.1.3 Conception des captages à puits de forage
2.1.3.1 Débit de calcul du captage
2.1.3.2 Débit maximal d’un puits de forage
2.1.3.3 Nombre de puits de forage
2.1.3.4 Longueur de la zone de captage, distance entre les puits
2.1.3.5 Détermination de l’influence entre les puits
2.1.3.6 Protection sanitaire des captages en eau souterraine
2.1.3.7 Système de collecte de l’eau des puits
2.1.3.8 Autres dispositions
2.1.4 Conception des captages à drain
2.1.4.1 Application
2.1.4.2 Études nécessaires
2.1.4.3 Stabilisation des éléments du drain
2.1.4.4 Stabilisation des sections du drain
2.1.4.5 Filtre inversé
2.1.4.6 Prévention contre les infiltrations dans les drains de surface par la zone de
remblai
2.1.4.7 Éléments de construction
2.1.4.8 Zone de protection sanitaire
2.1.5 Captage des sources
2.1.5.1 Études nécessaires au captage des sources
2.1.5.2 Conditions préalables concernant le captage des sources
2.1.5.3 Construction des captages de sources
2.1.6 Types spécifiques de captage des eaux souterraines
2.1.6.1 Captages des nappes phréatiques avec infiltration d’eau par la berge
2.1.6.2 Enrichissement des nappes d’eau souterraine
2.2 Captages de sources de surface
2.2.1 Types de captage et domaine d’application
2.2.1.1 Classification: types de captage
2.2.1.2 Choix de l’implantation du captage Critères
2.2.1.3 Choix du type de captage Critères
2.2.2 Études nécessaires à l’élaboration du projet de captage
2.2.2.1 Étude topographique
2.2.2.2 Étude géomorphologique
2.2.2.3 Étude géologique et géotechnique
2.2.2.4 Étude climatique et météorologique
2.2.2.5 Étude hydrologique
2.2.2.6 Étude hydrochimique et de traçabilité
2.2.2.7 Étude d’impact et étude de sécurité
2.2.3 Solutions techniques pour les captages des rivières
2.2.3.1 Captages en lit: crib et station de pompage au niveau de la berge
2.2.3.2 Captage sur la berge avec station de pompage intégrée
2.2.3.3 Captages flottants
2.2.3.4 Captages en lac
2.2.3.4.1 Prise en aval du barrage
2.2.3.4.2 Prise dans le corps du barrage
2.2.3.4.3 Captages en lac
2.2.3.5 Captage avec barrage de dérivation
2.2.3.6 Captage avec crête sur le déversoir à seuil
2.2.3.7 Captages dans des conditions spéciales (drain dans la berge, et/ou sous le lit)
3. Stations de traitement de l’air
3.1 Objectif de la station de traitement
3.2 Critères de choix en matière de technologie de la station de traitement
3.2.1 Études hydrochimiques et de traitabilité de l’eau de source
3.2.1.1 Composés chimiques ayant une incidence sur la santé humaine
3.2.1.2 Contenu des études de traçabilité
3.2.1.3 Principales caractéristiques des réactifs utilisés pour le traitement de l’eau
3.2.1.4 Détermination des doses de réactifs de coagulation utilisés dans le traitement de
l’eau
3.2.1.4.1 Méthodologie des tests de coagulation - floculation de laboratoire
3.2.1.4.2 Détermination des doses d’acide sulfurique et d’acide chlorhydrique
nécessaires
3.2.1.4.3 Détermination du caractère corrosif de l’eau et des doses de réactifs en vue
d’équilibrer pH
3.2.1.4.4 Détermination des doses de réactifs en vue de corriger le pH
3.2.1.4.5 Détermination des doses de réactifs d’oxydation
3.2.2 Exigences des utilisateurs en matière de qualité de l’eau
3.2.3 Sécurité des processus de traitement
3.2.3.1 Mise aux normes des processus existants en vue de respecter les nouvelles
exigences en matière de normes ou de qualité de l’eau
3.2.3.2 Fiabilité des processus de traitement
3.2.3.3 Capacité technique de l’opérateur à partir de la technologie disponible
3.2.4 Impact sur l’environnement local
3.3 Classification des stations de traitement
3.4 Schémas techniques des stations de traitement spécifiques à chaque type de source
3.4.1 Stations de traitement pour sources souterraines
3.4.1.1 Schéma S1 - eau souterraine à traitabilité facile
3.4.1.2 Schéma S2 - eau souterraine à traitabilité moyenne
3.4.1.3 Schéma S3 - eau souterraine à traitabilité difficile
3.4.2 Stations de traitement avec sources de surface de type lac
3.4.2.1 Schéma L1 - eau de lac à traitabilité facile
3.4.2.2 Schéma L2 - eau de lac à traitabilité moyenne
3.4.2.3 Schéma L3 - eau de lac à traitabilité difficile
3.4.3 Stations de traitement avec sources de surface de type rivière
3.4.3.1 Schéma R1 - eau de rivière à traitabilité facile
3.4.3.2 Schéma R2 - eau de rivière à traitabilité moyenne
3.4.3.3 Schéma R3 - eau de rivière à traitabilité difficile
3.5 Conception des processus des stations de traitement
3.5.1 Dessablage et prédécanteurs
3.5.1.1 Dessableurs horizontaux
3.5.1.2 Prédécanteurs Décanteurs statiques
3.5.1.2.1 Champ d’application
3.5.1.2.2 Conception des décanteurs statiques
3.5.1.2.3 Détermination des valeurs hydrauliques w sur site
3.5.1.3 Prédécanteurs horizontaux longitudinaux
3.5.1.4 Prédécanteurs horizontaux radiaux
3.5.1.5 Prédécanteurs verticaux
3.5.2 Préoxydation, oxydation, postoxydation
3.5.2.1 Préoxydation
3.5.2.1.1 Ozone (O3)
3.5.2.1.2 Dioxyde de chlore (ClO2)
3.5.2.2 Postoxydation
3.5.3 Coagulation - floculation
3.5.3.1 Coefficient de cohésion des boues
3.5.4 Clarification de l’eau dans les décanteurs
3.5.4.1 Conception technique des décanteurs lamellaires
3.5.4.1.1 Dimensionnement des décanteurs lamellaires
3.5.4.1.2 Dispositions constructives pour les ouvrages de coagulation - floculation et
décantation
3.5.4.2 Autres types de techniques de clarification de l’eau dans les décanteurs
3.5.4.2.1 Décanteurs à pulsation
3.5.4.2.2 Décanteurs à recirculation des boues
3.5.4.2.3 Décanteurs à floculation lestée
3.5.5 Clarification de l’eau par flottation
3.5.6 Filtres à sable rapides
3.5.6.1 Composants
3.5.6.2 Principales caractéristiques de la station à filtres
3.5.6.3 Méthodes de filtration
3.5.6.4 Schéma général d’un filtre rapide
3.5.6.5 Matériau filtrant
3.5.6.6 Réservoir d’eau de lavage
3.5.6.7 Station de pompage eau de lavage, station de surpresseurs
3.5.6.8 Conduite du processus de filtration
3.5.7 Filtres rapides sous pression
3.5.7.1 Composants
3.5.7.2 Conception des filtres rapides sous pression
3.5.8 Filtres lents
3.5.8.1 Composants
3.5.8.2 Conception des filtres lents
3.5.8.3 Conditionnement des filtres lents
3.5.9 Clarification de l’eau par filtration sur membrane
3.5.9.1 Application et conception des ouvrages à membrane UF dans les stations de
traitement pour la production d’eau potable
3.5.9.2 Schéma technique des systèmes UF
3.5.9.3 Conditions préalables à l’utilisation de la technique de clarification de l’eau par
filtration sur membrane UF
3.5.10 Processus d’adsorption, utilisation du charbon actif
3.5.10.1 Application
3.5.10.2 Conception des systèmes d’adsorption sur charbon actif
3.5.10.3 Systèmes à CAG (charbon actif en grains)
3.5.11 Stations de réactifs
3.5.11.1 Stations de réactifs à stockage et dosage sec
3.5.11.1.1 Dimensionnement des lieux de stockage de réactif sec
3.5.11.1.2 Dimensionnement du doseur sec et du convoyeur
3.5.11.1.3 Dimensionnement des bassins de préparation et de dosage
3.5.11.1.4 Pompes doseuses
3.5.11.2 Stations de réactifs à stockage et dosage liquide
3.5.11.2.1 Dimensionnement des récipients de stockage de réactif
3.5.11.2.2 Dimensionnement des bassins de préparation et de dosage
3.5.11.2.3 Pompes doseuses
3.5.11.3 Préparation et dosage du polymère
3.5.11.3.1 Éléments de conception
3.5.11.3.2 Stockage du polymère
3.5.11.3.3 Bassins de préparation et de dosage
3.5.11.3.4 Pompes doseuses
3.5.11.4 Préparation et dosage du charbon actif en poudre (CAP)
3.5.11.4.1 Éléments de conception
3.5.11.4.2 Stockage de charbon actif en poudre
3.5.11.4.3 Alimentation et transport
3.5.11.4.4 Bassin de préparation et de dosage
3.5.11.4.5 Pompes doseuses
3.5.11.5 Préparation et dosage de l’eau de chaux
3.5.11.5.1 Éléments de conception
3.5.11.5.2 Silos destinés à l’eau de chaux
3.5.11.5.3 Alimentation et transport
3.5.11.5.4 Bassin de préparation et de dosage
3.5.11.5.5 Pompes doseuses
3.5.11.6 Généralités concernant la construction des stations de réactifs
3.5.12 Stations de chlore
3.5.12.1 Doses de chlore
3.5.13 Récupération des eaux technologiques de la station d’épuration
3.5.13.1 Bassins décanteurs
3.5.13.2 Boue retenue dans les bassins décanteurs
4. Réservoirs
4.1 Fonction des réservoirs dans le système d’alimentation en eau
4.1.1 Classification des réservoirs
4.1.2 Implantation des réservoirs
4.2 Conception des réservoirs de stockage de l’eau
4.2.1 Capacité des réservoirs
4.2.1.1 Volume de compensation (Vcomp)
4.2.1.2 Volume de panne (Vpa)
4.2.1.3 Réserve incendie (Vi)
4.2.2 Configuration en plan des réservoirs au sol
4.2.3 Éléments techniques et de construction concernant la sécurité des réservoirs
4.2.3.1 Isolation des réservoirs
4.2.3.2 Installation hydraulique des réservoirs
4.2.3.3 Installation d’éclairage et de signalisation
4.2.3.4 Installations de ventilation
4.2.3.5 Étanchéité des réservoirs
4.2.3.6 Contrôle de l’étanchéité des réservoirs
4.3 Désinfection des réservoirs d’eau potable
4.4 Châteaux d’eau
4.4.1 Fonction des châteaux d’eau dans le système d’alimentation en eau
4.4.2 Éléments techniques et de construction des châteaux d’eau
4.4.3 Isolation des châteaux d’eau
4.4.4 Installation hydraulique des châteaux d’eau
4.4.5 Installations d’éclairage et de signalisation
4.4.6 Ensemble réservoir souterrain-château d’eau
5. Réseaux de distribution
5.1 Types de réseaux
5.1.1 Classification en fonction de la configuration des conduites, en plan
5.1.2 Classification en fonction du schéma technique d’alimentation en eau
5.1.3 Classification en fonction de la pression du réseau lors en cas d’incendie
5.1.4 Classification en fonction de la valeur de la pression
5.2 Conception des réseaux de distribution
5.2.1 Forme du réseau
5.2.2 Débits de dimensionnement du réseau
5.2.3 Calcul hydraulique des conduites du réseau
5.2.4 Création/ garantir de la pression dans le réseau
5.2.4.1 Réseau basse pression
5.3 Dimensionnement des réseaux de distribution
5.3.1 Dimensionnement du réseau ramifié
5.3.1.1 Détermination des débits de calcul sur les tronçons
5.3.1.2 Contrôle du réseau ramifié
5.3.2 Dimensionnement du réseau en anneau
5.3.2.1 Généralités
5.3.2.2 Éléments relatifs à l’élaboration d’un modèle de calcul numérique pour les
réseaux de distribution en anneau
5.3.2.3 Conception des réseaux de distribution en boucle pour la sécurité en
exploitation
5.3.2.4 Vérification du réseau en boucle
5.4 Ouvrages annexes dans le réseau de distribution
5.4.1 Regards de vannes
5.4.2 Regards à armatures de vidange
5.4.3 Regard du système d’aération-désaération
5.4.4 Compensateurs de montage, de dilatation, de tassement
5.4.5 Bornes incendie
5.5 Bilan de l’eau dans les réseaux de distribution
5.5.1 Bilan de l’eau et calcul de l’eau non comptabilisée (NRW – Non – Revenue
Water)
5.5.2 Indices de performance
6. Conduites d’adduction
6.1 Conduites d’adduction. Classification
6.1.1 Conduites d’adduction gravitationnelle sous pression
6.1.2 Conduites d’adduction gravitationnelle à niveau libre
6.1.3 Conduites d’adduction par pompage
6.1.4 Critères généraux de sélection du schéma hydraulique pour les conduites
d’adduction
6.2 Études nécessaires à l’élaboration du projet d’adduction
6.2.1 Études topographiques
6.2.2 Études géologiques et géotechniques
6.2.3 Études hydrochimiques
6.3 Conception des conduites d’adduction
6.3.1 Établissement du trajet des conduites d’adduction
6.3.2 Dimensionnement de la section des conduites d’adduction
6.3.2.1 Calcul hydraulique des conduites d’adduction
6.3.2.1.1 Calcul hydraulique des conduites d’adduction gravitationnelle sous
pression
6.3.2.1.2 Calcul hydraulique des conduites d’adduction gravitationnelle à niveau
libre
6.3.2.1.3 Calcul hydraulique des conduites d’adduction gravitationnelle par
pompage
6.3.3 Sécurité du fonctionnement des conduites d’adduction
6.3.3.1 Adductions à deux branches reliées par des bretelles
6.3.3.2 Adduction à une branche et réserve de secours
6.3.3.3 Comparaison des solutions
6.3.3.4 Périmètre de protection sanitaire des conduites d’adduction
6.3.4 Matériaux utilisés pour réaliser les conduites d’adduction
6.3.5 Ouvrages annexes situés sur les conduites d’adduction
6.3.5.1 Regards
6.3.5.1.1 Regards de vanne de ligne
6.3.5.1.2 Regards de vidange
6.3.5.1.3 Regards de ventilation
6.3.5.2 Traversée des cours d’eau et des voies de communication
6.3.5.2.1 Traversée des cours d’eau
6.3.5.2.2 Traversée des voies de communication
6.3.5.2.3 Traversée aérienne de vallées (rivières)
6.3.5.3 Épreuve de pression des conduites
6.3.5.4 Massifs d’ancrage
6.3.5.5 Mesures de protection sanitaire
7. Stations de pompage.
7.1 Généralités
7.2 Composition des stations de pompage
7.3 Paramètres caractéristiques concernant le fonctionnement des stations de pompage
7.4 Sélection des pompes
7.4.1 Généralités
7.4.2 Équipement des puits
7.4.3 Pompes air-lift (Mamut) pour dessabler les puits
7.4.4 Stations de pompage destinées au captage des eaux de surface
7.4.5 Stations de pompage destinées aux conduites d’adduction
7.4.6 Stations de pompage destinées aux réseaux de distribution d’eau potable
7.5 Installations hydrauliques des stations de pompage
7.5.1 Généralités
7.5.2 Conduite d’aspiration
7.5.3 Conduite de refoulement
7.6 Détermination du point de fonctionnement des stations de pompage
7.7 Détermination de la côte de l’axe de la pompe
7.8 Réhabilitation des stations de pompage
7.9 Installations d’automatisation et de surveillance

Annexe-LÉGISLATION
PARTIE I: CONCEPTION DES SYSTÈMES D’ALIMENTATION EN EAU

4. Réservoirs
4.1 Fonction des réservoirs dans le système d’alimentation en eau
(1) Dans le système d’alimentation en eau, les réservoirs doivent permettre:
1. d’augmenter la sécurité en fonctionnement, étant donné que le réservoir permet de disposer d’un
volume d’eau près de la commune;
2. un dimensionnement raisonnable du système d’alimentation en eau; jusqu’au réservoir, tous les
ouvrages sont dimensionnés à un débit Q jour max tandis qu’après le réservoir, ils sont dimensionnés
comme suit: Qo max;
3. le stockage d’une réserve d’eau (brute, traitée ou potable) nécessaire pour répondre aux besoins
des usagers;
4. de compenser les variations de consommation horaire et quotidienne dans les agglomérations;
5. de lutter contre les incendies;
6. de fournir les volumes d’eau nécessaires au fonctionnement du système d’alimentation en eau
(nettoyage des filtres; préparation des solutions; curage des conduites).

(2) Le type de réservoir doit être choisi en fonction de la qualité de l’eau et de la composition du système:
a) réservoirs ouverts pour les eaux brutes ou partiellement traitées (réservoir pour les incendies,
réserves de panne en cas de pollution du la source);
b) réservoirs fermés (étanches) pour l’eau traitée ou potable.

4.1.1 Classification des réservoirs


(1) En fonction de leur position au sol:
a) réservoirs au sol: enterrés, partiellement enterrés;
b) réservoirs aériens également appelés châteaux d’eau.

(2) En fonction de leur forme: réservoirs cylindriques, parallélépipèdes; réservoirs coniques; réservoirs
ayant une forme spéciale.

(3) En fonction de leur liaison avec d’autres ouvrages:


a) réservoirs indépendants;
b) réservoirs intégrés dans la structure d’autres constructions (stations de filtration, de déferrisation,
chlorination).

En fonction du schéma du système d’alimentation en eau (figure 4.1):


a) réservoirs de passage (implantés entre la source et le réseau de distribution);
b) réservoirs d’extrémités ou contre-réservoirs (installés à l’extrémité aval d’un réseau);
c) un système d’alimentation complexe peut compter à la fois des réservoirs et des contre-
réservoirs.

(4) En fonction de leur position sur le réseau de distribution:


a) réservoir à alimentation gravitationnelle du réseau (total ou partiel);
b) réservoir à alimentation du réseau par pompage.
1 Qzi 1
max 3
Qo max 4
2
a) 2
6
6
b)
1 Qzi
max Qo m
3 ax

Qo m
2 ax
Q
zi 5
ma
x
Qo max-Qzi max

6 3 6
2
c)
7
Q d)
zi
m ax

Qo
ma
x

7
8
e)

Qjour max
Qo max

Figure 4.1. Implantations caractéristiques des réservoirs.


a. avec réservoir de passage; b. avec réservoir d’extrémité (contre-réservoir); c. avec réservoir de passage et contre-
réservoir;
d. avec réservoir à pompage dans le réseau; e. réservoir aérien (château d’eau);
1. captage - traitement; 2. adduction; 3. réservoir de passage; 4.5. réservoir d’extrémité; 6. réseau de distribution;
7. station de pompage dans le réseau; 8. château d’eau.

4.1.2 Implantation des réservoirs


(1) En fonction de la configuration du terrain à l’endroit où se trouve l’usager de l’eau, les
réservoirs peuvent être implantés:
a) à l’extérieur lorsqu’il existe, près des communes, des côtes permettant de garantir la
pression gravitationnelle nécessaire aux usagers; la liaison adduction-réservoir-réseau de
distritbution d’eau potage doit être double en cas de travaux importants;
b) à l’intérieur, dans des espaces disposant d’un périmètre de protection sanitaire; le
réservoir doit être posé au sol avec pompage de l’eau dans le réseau ou sera de type
château d’eau.

(2) Le choix de l’implantation des réservoirs d’eau doit être effectué à partir d’un calcul
technique et économique dans le cadre de la configuration du système d’alimentation en eau; les
éléments suivants doivent être pris en considération:
a) la garantie de la pression gravitationnelle dans le réseau pour le plus d’usagers possible;
dans le réseau à pompage direct dans le réservoir pour toute une partie du réseau; dans
tous les cas, il s’agit de déterminer les coûts d’investissement, la consommation
énergétique et la sécurité en fonctionnement;
b) les conditions de stabilité et la résistance du sol sur l’emplacement;
c) la disponibilité du terrain dans la zone de l’implantation;
d) pour les réservoirs d’eau, le périmètre de protection sanitaire, ainsi que l’état de
l’environnement local: le réservoir doit être la seule construction à niveau libre sur le
flux d’eau potable;
e) intégration de l’emplacement desservi dans le PUG et le PUZ.

(3) Le choix de l’implantation des réservoirs doit également tenir compte des éléments suivants:
a) pour les réservoirs à alimentation gravitationnelle du réseau, la côte du radier du
réservoir est déterminée afin d’obtenir une pression maximale de 60 m col. dans le
réseau. H2O est calculé comme suit:

où:
CR – côte du radier du réservoir, en m d.N.M.N;
Cc – côte topographique au niveau du branchement des usagers, pris en considération, en
m;
Hb – pression nécessaire au niveau du branchement des usagers, pris en considération, en m
col. H2O;
he – perte de charge sur le circuit réservoir-branchement pris en compte, en m; la perte de
charge peut he peut être estimée au moyen de la relation:

où:
– somme de la longueur des tronçons du réseau sur le circuit le plus court entre le
réservoir et le consommateur (mesurée sur la conduite de liaison réservoir-réseau, puis mesurée le
long des rues jusqu’à prendre compte de la section des usagers), en m;
imoy – pente hydraulique moyenne, estimée en 0,003 – 0,008 (les limites correspondent aux
valeurs des vitesses économiques d’écoulement par les conduites du réseau de distribution);
Il faut prendre en considération les sections du réseau qui: se trouvent une grande distance du
réservoir (he grande); se trouvent sur des côtes en hauteur (C c grande); ont une pression de
branchement importante (Hb) étant donné que c’est une habitation de type immeuble ou un bâtiment
public, équipés de bornes incendies intérieures.
Lorsque le réservoir a une côte basse et que l’eau est pompée dans le réseau, la côte du
réservoir CR peut être considérée comme une côte fictive, correspondant à la côte piézométrique de
pompage, figure 4.2 b.
b) l’implantation et la conception du réservoir doit permettre une possibilité d’extension,
dans le futur;
c) il faut éviter d’implanter les réservoirs dans des zones à terrains instables ou avec une
capacité de portance réduite, boueux, avec une eau agressive pour le béton, avec une eau
souterraine dont le niveau se situe au-dessus du radier du réservoir, ou inondable, sur des
versants à pente abrupte;
d) la zone d’implantation doit être facile d’accès et protégée de toute influence négative
d’un point de vue sanitaire.
Rezervor
CR = CT+Hb+he
he= im
im

Hb
L

a)
CR fict
iv
he= im·l

Hb
Hmax
pompare

Rezervor SP L

Nmin b)

Réservoir
H max de pompage
CR fictiv

Figure 4.2. Éléments de calcul de la côte du réservoir.


a. alimentation gravitationnelle du réseau; b. alimentation du réseau par pompage direct.
(4) Il est nécessaire de conserver les distances minimales de protection sanitaire pour les
réservoirs d’eau potable. Conformément aux dispositions de la décision gouvernementale
nº 930/2005, il est recommandé de conserver les distances minimales de protection sanitaire
suivantes, mesurées à partir des parois extérieures du réservoir:
a) 10 m jusqu’à la barrière de protection;
b) 20 m par rapport aux habitations et voies de circulation;
c) 50 m par rapport aux bâtiments et installations industrielles;
d) dans des situations spéciales (réseaux de canalisation, stations d’épuration, entrepôts de stockage
des déchets industriels, industrie polluante), il est nécessaire d’effectuer des études spéciales
pour estimer le risque et lutter contre d’éventuelles incidences négatives pouvant affecter les
réservoirs.

4.2 Conception des réservoirs de stockage de l’eau


4.2.1 Capacité des réservoirs
(1) Le volume du réservoir est déterminé comme suit:

où:
Vrez (Vrés) – volume total du réservoir, m3;
Vcomp – volume de compensation, m3;
Vinc – volume de la réserve incendie, m3;
Vav (Vpzn) – volume de la réserve nécessaire en cas de panne au niveau de la source ou d’un
autre équipement situé sur le circuit de l’eau, en amont du réservoir, m3;
(2) Le volume total du réservoir doit être d’au moins 50 % de la consommation quotidienne
maximale (Qmax jour).
4.2.1.1 Volume de compensation (Vcomp)
(1) Il est déterminé de façon analytique ou graphique, en utilisant la méthode des différences
entre les débits horaires d’alimentation du réservoir et les débits horaires consommés dans le
réservoir, exprimées en pourcentages du début maximal quotidien; le calcul est effectué pour
l’alimentation/la consommation horaire pour une journée ou l’alimentation/la consommation
quotidienne pour une journée. Il est essentiel de connaître la courbe de consommation; dans le cas de
la compensation horaire pour une journée, le volume de compensation est calculé (tableau 4.1)
comme suit:

où:
a et b représentent la plus grande valeur de la différence maximale positive et négative entre
l’alimentation et la consommation;
Tableau 4.1. Calcul du volume de compensation des réservoirs par la méthode des différences
horaires.
Alimentation Consommation Différences
Valeurs A–C A– C
Heure Valeurs Valeurs cumulées Valeurs
cumulées (+) (-)
horaires (A) horaires
(C) (2) – (4) (2) – (4)
0 1 2 3 4 5 7

(2) Sachant que, pour un système d’alimentation neuf, le programme de consommation d’eau
n’est pas connu (courbe de consommation), on estime, pour le calcul du volume de compensation, un
coefficient qui varie en fonction de la taille de la zone habitée, conformément au tableau
suivant:
Tableau 4.2. Valeurs

Nombre
d’habitants n<5 5 ≤ n < 10 10 ≤ n < 20 20 ≤ n < 50 50 ≤ n < 100 100 ≤ n < 300
n
0,50 0,40 0,35 0,30 0,25 0,20

(3) Il est recommandé d’assurer une alimentation uniforme des réservoirs, avec un débit constant
sur 24 heures ou chaque jour de la semaine; ainsi, tous les équipements situés en amont du réservoir
pourront fonctionner à paramètres constants.

(4) Les éléments de variation de la consommation horaire ou quotidienne peuvent être


déterminés comme suit:
a) à partir de l’annexe 2 de la norme SR 1343-1/2006;
b) en estimant, à partir des statistiques, par comparaison avec des agglomérations similaires;
c) en déterminant et mesurant sur site, sur des systèmes existants équivalents.

(5) Le bureau d’études doit calculer le volume de compensation en tenant compte de:
a) l’alimentation uniforme quotidienne des réservoirs;
b) la variation quotidienne de la consommation sur une semaine – 7 jours; en général, le pic de
consommation d’eau est enregistré au début du week-end (vendredi soir-samedi matin); la
consommation minimale est enregistrée le dimanche après-midi.

(5) Ces éléments permettent:


a) d’accumuler des quantités d’eau sur les jours ouvrés (lundi-vendredi) et dans les périodes de
basse consommation;
b) de faire face aux pics de consommation le week-end.

(7) Le calcul du volume de compensation hebdomadaire doit obligatoirement s’appuyer sur des
informations certifiées en matière d’exigence et de quantité d’eau nécessaire les jours ouvrés et les
week-ends. Ceci est possible après fonctionnement du système en régime stable.
4.2.1.2 Volume de panne (Vpanne)
(1) Il est déterminé en fonction de la longueur et du matériau de la conduite d’adduction, de la
stabilité et de la sécurité du terrain d’exécution de l’adduction, de la sécurité de fonctionnement des
stations de pompage, de l’importance de l’équipement à alimenter, comme suit:

où:
Qmin – débit minimal, en m3/h, nécessaire au fonctionnement du système d’alimentation en
eau le temps de la panne (pour les communes, on prend en compte 60 80 % du
débit quotidien maximal); la valeur du pourcentage est proportionnelle à la taille de la
commune;
Tav (Tpan) – temps maximal, en heures, nécessaire à la réparation d’une panne survenant en
amont du réservoir (12 18 heures pour des conduites avec un diamètre supérieur à

800 mm, 6 12 heures dans les autres cas) ou temps de mise hors service de la
station de pompage (le temps admis pour l’interruption de l’alimentation en énergie
électrique de la station de pompage est de 6 heures pour les communes de moins de
10 000 habitants, de 4 heures pour les communes de 10 000 à 50 000 habitants, de
2 heures pour les communes de 50 000 à 10 0000 habitant, inférieur à une heure pour
les communes de plus de 10 0000 habitants).
Ti – durée maximale admise, en heures, d’interruption complète de l’alimentation en eau de
la commune (pour les villes de plus de 100 000 habitants, Ti = 0);
Qa – débit, en m3/h, pouvant être fourni par d’autres sources, en fonctionnement à capacité
maximale.
(2) En déterminant le volume de la réserve en cas de panne, il faut analyser, dans le cadre du
schéma du système d’alimentation en eau, d’un point de vue technique et économique, la possibilité
de la réduire, en coopération avec d’autres systèmes d’alimentation en eau, en prévoyant une source
de secours ou une source d’adduction double.

(3) Le mode d’utilisation de l’eau dans le réservoir est affecté par les pertes d’eau enregistrées
dans le réseau de distribution. Pour pouvoir compter sur le volume de panne, il est nécessaire de
protéger ce dernier.

4.2.1.3 Réserve incendie (Vi)


(1) Elle est déterminée en fonction de la quantité d’eau nécessaire à la lutte anti-incendie
effective [eau distribuée en cas de besoin, par le biais des bornes incendies intérieures (Q ii),
extérieures (Qie) et les installations spécifiques d’extinction des incendies (Qis) sur des durées
normées (Ti, Te, Ts pour tous les incendies simultanés (n)], et la quantité nécessaire à la
consommation (Qs orar maxim) mise à disposition pendant l’extinction de l’incendie (T e) avec la
relation 2.5 (SR 1343-1/2006). Lorsque de plus grandes quantités d’eau sont nécessaires, elles seront
distribuées dans la mesure du possible, en fonction de la quantité d’eau présente dans le réservoir ou
au niveau de la source (réserve de secours).
où:
Vi – Volume de la réserve incendie, en m3;
n – Nombre théorique d’incendies simultanés dans une commune; il est déterminé
conformément à la norme SR 1343-1: 2006 Alimentation en eau. Partie 1: définition de
la quantité d’eau potable pour les communes urbaines et rurales;
Qii – Débit maximal nécessaire à la lutte contre le plus grand incendie, en utilisant les bornes
incendie intérieures, en l/s;
Ti – Durée théorique de fonctionnement des bornes incendie intérieures pour les bâtiments,
en minutes (10 minutes); elle est déterminée conformément à l’acte normatif relatif à la
conception, l’exécution et l’exploitation des installations d’extinction des incendies,
indicatif NP 086-05 et à la norme STAS 1478-1990 «Installations sanitaires.
Alimentation en eau des constructions civiles et industrielles. Prescriptions de
conception fondamentales»;
Qie – Débit fourni par les bornes incendies extérieures, pour lutter contre un incendie, en l/s;
Te – Durée théorique de fonctionnement des bornes incendies extérieures Te = 3 heures;
Qis – Débit nécessaire à l’extinction d’un incendie à l’aide d’installations spécifiques, avec
une durée de fonctionnement Ts (heures).
Qhor maxim – Débit horaire maximal de la zone ou de la commune où l’on combat l’incendie;
Le coefficient «a» est de 0,7 pour les réseaux basse pression (p ≥ 7 m col. H2O lorsque le feu
est éteint à l’aide des motopompes des équipements de pompiers) et valeur a = 1 pour les réseaux
haute pression (la lutte anti-incendie peut être effectuée directement depuis la borne incendie
extérieure).
(2) Le volume de réserve incendie doit être calculé pour en fonction du volume d’extinction de
tous les incendies théoriques simultanés auquel on ajoute un volume d’eau nécessaire aux autres
consommateurs durant l’extinction du feu.

(3) La réserve doit être conservée au moyen d’installations hydrauliques adéquates et de


systèmes automatiques de contrôle du niveau de l’eau.

(4) La réserve incendie doit se reconstituer en 24 heures.

(5) La réserve d’eau doit être intégralement conservée dans toutes les cuves des réservoirs;
lorsque le réservoir a une seule cuve et qu’elle est en réparation (l’alimentation est effectuée par by-
pass direct au niveau des conduites d’adduction), et il est nécessaire d’adopter des mesures spéciales
sur une période réduite au minimum; la fourniture d’eau pour l’extinction des incendies doit être
assurée par d’autres sources.

(6) Lorsque la pression du réseau est assurée par pompage:


a) les pompes doivent être équipées d’une double alimentation en énergie électrique;
b) des pompes spéciales destinées à l’extinction des incendies devront être mises en place.

(7) Le volume total de réservoirs obtenu en ajoutant les volumes calculés est arrondi à la capacité
normée immédiatement supérieure: 25; 50; 100; 250; 300; 400; 500; 750; 1 000; 1 500; 2 000; 2 500;
5 000; 7 500; 10 000 m3). Pour des capacités supérieures à 10 000 m3 les volumes augmentent à un
taux de 1 000 m3.

4.2.2 Configuration en plan des réservoirs au sol


(1) En général, il faut prévoir deux cuves pour l’ensemble des cuves de stockage et, dans
l’espace situé entre elles ou dans les espaces adjacents, il est nécessaire de construire une chambre
d’installations hydrauliques. La forme circulaire ou rectangulaire de la cuve d’eau est déterminée:
a) au moyen d’un calcul technique et économique: volume de béton armé minimal/m 3 eau stockée;
b) à partir du matériau de construction: métal, béton armé ou béton armé précontraint; il existe,
pour chaque matériau, une forme optimale également corrélée à la profondeur de l’eau; celle-ci
augmente pour les métaux et le béton armé précontraint;
(2) La figure 4.3 présente la configuration générale des réservoirs à cuve cylindrique ou
rectangulaire.

Camera instalatie
hidraulice

Pereti sicana CUVA 1


b1

CUVA 2
a1

a.

i>1%
Sicana
D

Basa

Camera instalatie
hidraulice
b.

Chambre des installations hydrauliques


Parois chicane
CUVE 1
CUVE 2
Chicane
Socle

Figure 4.3. Configuration générale des réservoirs, en plan.


a. réservoirs à deux cuves rectangulaires; b. réservoirs à deux cuves cylindriques.

4.2.3 Éléments techniques et de construction concernant la sécurité des


réservoirs
Le problème prioritaire des réservoirs consiste à garantir la qualité de l’eau en créant des
conditions permettant la conservation et l’élimination totale du risque de pollution.

4.2.3.1 Isolation des réservoirs


(1) Il est nécessaire d’adopter des mesures constructives pour:
a) garantir l’isolation des cuves d’eau contre les infiltrations et/ou les exfiltrations;
b) prévoir l’isolation thermique des cuves des réservoirs;
c) les systèmes d’élimination des zones de stagnation de l’eau en vue d’empêcher que l’eau ne
stagne plus de 7 jours dans les réservoirs; la durée fait référence à l’eau chlorée en amont du
réservoir ou dans le réservoir;
d) permettre la ventilation naturelle des cuves des réservoirs en prévoyant des systèmes permettant
l’aspiration/évacuation de l’air, au moyen d’une variation du niveau de l’eau dans les cuves;
e) permettre l’accès du personnel aux cuves pour pouvoir effectuer un nettoyage périodique et
inspection.

(2) À l’intérieur des réservoirs, les parois et le radier doivent être recouverts d’un revêtement
hydrofuge, exécuté conformément aux prescriptions techniques spécifiques. Dans le cas des
réservoirs réalisés à partir d’éléments préfabriqués assemblés par précontrainte, ainsi que pour les
réservoirs destinés à l’eau industrielle, le revêtement hydrofuge des parois peut être supprimé ou
remplacé avec d’autres protections hydrofuges, qui ne modifient pas la qualité de l’eau.

(3) Lorsque l’eau est désinfectée au moyen de chlore gazeux, dans le réservoir ou en amont de ce
dernier, le projet technique doit prévoir des mesures de protection anticorrosion du toit du réservoir,
approuvées d’un point de vue sanitaire.

4.2.3.2 Installation hydraulique des réservoirs


(1) La figure 4.4 présente la configuration générale de l’installation hydraulique pour les
réservoirs formés de deux cuves de volume égal.

(2) L’installation hydraulique d’une cuve (figure 4.5) se compose des éléments suivants:
a) la conduite d’alimentation, avec un diamètre égal à celui de la conduite d’adduction. La liaison à
chaque cuve, prévue avec une vanne de fermeture; pour les réservoirs alimentés par pompage, il
faut prévoir un dispositif de fermeture automatique, afin de réduire les pertes d’eau dans lors du
remplissage du réservoir;
b) la conduite de trop-plein, avec un diamètre au moins égal à celui de la conduite d’alimentation.
Lors du de la vidange des conduites de trop-plein et de la cuve, il faut prendre des mesures de
protection des terrains et des équipements de la zone concernée et d’éliminer totalement les
écoulements en sens inverse.
Pour les réservoirs d’eau potable, les rejets directs des conduites de trop-plein et la vidange
dans les canalisations d’eaux usées sont interdits. Il faut prévoir des conduites de rejet au niveau des
extrémités en aval, avec grille ou maillage de 1 cm.
c) La conduite de prélèvement de l’eau dans le réservoir, dont le diamètre est dimensionné pour le
débit horaire maximal, pour une vitesse d’écoulement de 0,8 – 1,5 m/s. La crépine de départ de
l’eau pour l’incendie est reliée à cette conduite, par un raccord spécial, bloqué à l’aide d’une
vanne scellée (avec accès direct ou dispositif de commande à distance). La taille du raccord doit
être égale à celle de la conduite de départ. Pour les systèmes d’alimentation dont le débit destiné
à l’extinction des incendies est supérieur à 20 l/s, la liaison réservoir-réseau doit être double.
d) Conduite de vidange définitive, avec diamètre de construction de 100 – 300 mm. Cette conduite
doit permettre la vidange du réservoir (plein), en 6 à 8 heures. Elle est installée à 100 m
maximum du radier de la bâche.
e) Pour garantir une sécurité supplémentaire entre la conduite d’alimentation du réservoir et la
conduite de prélèvement de l’eau, il faut mettre en place une conduite de liaison (by-pass),
équipée d’une vanne fermée en permanence. Accidentellement, quand les deux cuves du
réservoir sont mises hors service, cette vanne est ouverte et les vannes d’alimentation et de sortie
du réservoir sont fermées, le réservoir étant contourné (by-pass); la liaison peut être effectuée au
niveau de la chambre de l’installation hydraulique ou à l’extérieur; cette liaison est obligatoire
lorsque le réservoir dispose d’une seule cuve.
f) L’installation hydraulique doit être conçue pour chaque cas particulier.
g) Équipements de mesure et de contrôle – chaque réservoir doit être équipé des dispositifs
suivants: système de mesure en ligne, du niveau de l’eau dans les cuves du réservoir; sondes
multiparamètres permettant la mesure en ligne du pH, de la température en °C, de la
conductivité, du taux de chlore résiduel de l’eau prélevée dans le réservoir.
h) Installation de nettoyage des réservoirs - tous les réservoirs à grand volume (supérieur à
5 000 m3) seront conçus avec des équipements permettant un nettoyage périodique (1 – 2
fois/an) et l’évacuation de l’eau de nettoyage. L’évacuation de l’eau de nettoyage et de
désinfection dans un récepteur naturel doit respecter les conditions de la norme NTPA 001/2002.
V

Dn 400

Dn 400

Tablouri
electrice

N Max.
A PP

A
Hmax
NRi
VC

HRI
V

G
basa
Tableaux électriques
Alimentation
Socle
Max

Figure 4.4. Installation hydraulique des réservoirs.


a. plan; b. section.
AR – Alimentation réservoir, indépendante pour chaque cuve, avec une vanne d’isolation; Vi – Vanne de prélèvement du
volume incendie (normalement fermée); VCN – Vanne de consommation normale; PP (TP) – Trop-plein; G (V) –
Vidange; Cz – Réseau d’assainissement; RD – Alimentation du réseau de distribution; NRI, HRI – Niveau et profondeur de
la réserve incendie.

P
Casa vanelor

Sicana Alimentare

A Golire A

Basa La retea Alimentare

Vi
Preaplin

La retea
Golire Vana incendiu

Chambre des vannes


Chicane
Socle
Trop-plein
Vidange
Alimentation
Au réseau
Vidange
Vanne incendie
Au réseau
Alimentation

Figure 4.5. Schéma d’installation des conduites dans la chambre des vannes d’un réservoir.
4.2.3.3 Installations d’éclairage et de signalisation
L’éclairage des chambres d’installations hydrauliques et des réservoirs nécessite l’installation
de prises et de lampes portatives avec câble flexible, fonctionnant à des tensions ne présentant aucun
risque. Les installations hydrauliques doivent être équipées d’un système d’éclairage de sécurité.
4.2.3.4 Installations de ventilation
(1) Les réservoirs enterrés doivent être équipés de cheminées de ventilation fixées à 0,80 m au-
dessus du remblai et dont la partie supérieure est équipée avec des bouchons et des grilles de
protection, à écartement maximum de 1 mm.
La section transversale des cheminées de ventilation d’un réservoir doit être d’au moins
0,10 % de la surface de l’eau.
Dans le cas des toits en préfabriqués, il est préférable de mettre en place une ventilation par
les murs, avec réglages adéquats.

(2) La ventilation des réservoirs partiellement enterrés peut être effectuée:


a) au moyen de cheminées de ventilation, conformément au point a;
b) par des fenêtres prévues dans les parois de l’ouvrage de soutènement central du toit, dans le cas
des réservoirs construits avec ce système de construction; les fenêtres doivent être équipées de
grilles de protection avec écartement maximal de 1 mm.

4.2.3.5 Étanchéité des réservoirs


Afin d’obtenir un réservoir étanche, il faut prendre des mesures techniques et de construction
pour:
a) choisir la marque et la composition du béton utilisé;
b) opter pour les bonnes solutions de mise en fonction et d’entretien du béton après le coulage;
c) la réalisation du degré d’imperméabilité exigé par le projet .

4.2.3.6 Contrôle de l’étanchéité des réservoirs


a) L’épreuve de contrôle de l’étanchéité des réservoirs est effectuée avant la pose du revêtement
hydrofuge, de l’isolation thermique des parois et des remblais en terre autour des réservoirs, comme
suit:
a1) 28-60 jours après avoir coulé le béton pour les réservoirs en béton armé;
a2) 15-60 jours après avoir injecté les canaux des réservoirs précontraints, à fascicules
intégrés;
b) Avant de remplir le réservoir avec de l’eau, il faut vérifier toutes les installations
hydrauliques et régler les pièces de passage des conduites dans les parois, afin d’éviter les pertes
d’eau ayant une incidence sur les résultats de l’épreuve d’étanchéité.
c) L’étanchéité du réservoir est contrôlée en le remplissant jusqu’au niveau correspondant à la
hauteur utile et en maintenant le niveau d’eau pendant 10 jours. Dans cet intervalle de temps, les
installations hydrauliques et les pièces de passage doivent être contrôlées quotidiennement en vue de
détecter et d’éliminer d’éventuelles pertes d’eau.
d) Si, dans cet intervalle de temps, des pertes d’eau sont constatées à l’extérieur des parois, le
réservoir doit être vidé afin d’être réparé, et l’épreuve est répétée.
e) Le réservoir est considéré étanche lorsque, après 10 jours, la perte d’eau constatée est
inférieure à 0,25 l/jour/m2 de surface mouillée (après soustraction des pertes par évaporation.
f) Dans le cas des réservoirs enterrés dans des terrains sensibles à l’humidité, aucune perte n’est
admise; il est recommandé de prendre des mesures supplémentaires en matière de contrôle.
4.3 Désinfection des réservoirs d’eau potable
(1) Les réservoirs doivent être nettoyés et désinfectés avant leur mise en fonction; la désinfection
doit être effectuée sous contrôle des organismes sanitaires.
(2) Les réservoirs doivent être nettoyés et désinfectés comme suit:
a) la surface intérieure du réservoir doit être nettoyée manuellement au jet d’eau, puis le réservoir,
la chambre des vannes et les conduites doivent être lavés à l’eau potable;
b) le réservoir et les conduites doivent être remplis avec de l’eau potable à concentration de chlore
d’au moins 20 g/m3 pendant 24 h, avant de vider le réservoir; l’eau évacuée est neutralisée;
c) après la vidange, le réservoir et les conduites se remplissent uniquement avec de l’eau potable et
il faut procéder à des analyses bactériologiques.
(3) Le cycle de remplissage-épreuve-vidange doit être répété jusqu’à obtention, après trois cycles
consécutifs, d’analyses bactériologiques satisfaisantes.
(4) Le réservoir peut être mis en fonction uniquement après autorisation des organismes
sanitaires.
4.4 Châteaux d’eau
4.4.1 Fonction des châteaux d’eau dans le système d’alimentation en eau
Les châteaux d’eau sont conçus:
a) pour les unités industrielles nécessitant une réserve d’eau placée en hauteur en cas de pannes
techniques.
b) pour des bâtiments isolés situés sur des hauteurs, intégrant l’implantation de la cuve du château
d’eau.
4.4.2 Éléments techniques et de construction des châteaux d’eau
(1) La figure 4.6 présente le schéma d’un château d’eau avec ses ouvrages afférents.
(2) Le château se compose d’une cuve (réservoir) , de la tour de soutien de la cuve
(cylindrique) (2) et de la fondation (maillée) (3).
(3) La cuve est la partie des châteaux la plus difficile à construire, étant donné qu’elle doit réunir
aussi bien les qualités de résistance, de stabilité et d’étanchéité. Ainsi, en fonction du matériau de NA

construction (béton simple, béton armé, béton précontraint, maçonnerie en brique, bois, métal), et de
taille, la cuve peut prendre différentes formes. 7
1 NI

1. Cuve tronconique
2. Tour cylindrique
10
3. Fondation maillée
8
4. Indicateur de niveau à réglette
5. Conduite d’alimentation avec robinet à flotteur
6 2

6. Conduite de départ vers la consommation courante


7. Orifice de désamorçage du siphon 5

8. Conduite de départ incendie;


9. Trop-plein
10. Conduite de vidange de la cuve
4
11. Conduite de vidange du trop-plein;
12. Conduite d’alimentation vers la consommation, à vanne 11
3
fermée
NA - Niveau de l’eau
12
NI – Niveau de l’eau pour la réserve incendie
Figure 4.6. Château d’eau en béton armé.
La figure 4.7 présente les différentes formes des cuves possibles.

r r r r r r r
h

h
h

h
f
f

h1
r1
r

f
r1 r1

g.
a. b. c. d. e. f.

2r

2r
2r 2r 2r

2r
2r

Figure 4.7. Principales formes des cuves des châteaux d’eau.


a. Cuve cylindrique à fond plan (petit volume); b,c. Cuves cylindriques calotte sphérique concave vers le haut, en acier;
d, e. Cuves cylindriques à calotte sphérique concave vers le bas (matériau-béton armé c – V < 500 m3, d – V < 1 000 m3);
f,g. Cuves tronconiques à génératrice de ligne droite ou d’hyperbole et calotte sphérique concave vers le bas (V >
1 000 m3).
(4) Le suivi du niveau de l’eau dans la cuve s’effectue au moyen d’un dispositif flotteur, câble,
indicateur et réglette. Il est également possible d’utiliser des systèmes de contrôle du niveau de l’eau
pouvant transmettre la variation du niveau de l’eau à distance (par exemple, à la station de pompage)
et pouvant commander, par le biais d’un relais électrique, le démarrage ou l’arrêt des pompes.

(5) La tour se compose d’un plancher intermédiaire, d’un escalier d’accès jusqu’au plancher de
manipulation des vannes sous la cuve et de plaques de briques de verre permettant l’éclairage de la
tour. Par un tube se trouvant dans l’axe de la cuve, il est possible, par l’intermédiaire d’un escalier,
d’atteindre la partie supérieure de la cuve.

4.4.3 Isolation des châteaux d’eau


L’isolation thermique de la cuve du château est déterminée à l’aide d’un calcul thermique
pour les températures d’hiver. Les châteaux alimentés par des sources souterraines peuvent ne pas
disposer d’isolation thermique.

4.4.4 Installation hydraulique des châteaux d’eau


L’installation du château d’eau comprend:
a) la conduite d’alimentation avec robinet à flotteur (5);
b) la conduite de départ de l’eau vers la consommation courante avec un siphon, dans la
cuve, permettant de conserver la réserve incendie (6);
c) l’orifice de désamorçage du siphon de la conduite de départ de l’eau (7);
d) la conduite de départ de l’eau destinée à l’extinction des incendies (8);
e) la conduite de trop-plein (9);
f) la conduite de vidange de la cuve (10);
g) la conduite de vidange du trop-plein (sans vanne) (11);
h) la conduite d’alimentation – consommation (avec vanne fermée) (12), pour mise hors
circuit du château en cas de nécessité.
4.4.5 Installations d’éclairage et de signalisation
Les châteaux d’eau sont équipés d’un éclairage de balises de nuit, et d’une installation de
paratonnerre avec câble de descente et prise au sol.

4.4.6 Ensemble réservoir souterrain-château d’eau


(1) En vue de limiter les volumes des cuves des châteaux d’eau ( < 2 000 m3), il est nécessaire
d’intégrer un système d’alimentation en eau au schéma, comme présenté dans la figure 4.8 (réservoir
au sol – station de pompage – château). Cette disposition présente l’avantage de garantir
simultanément à la fois les volumes nécessaires au stockage et la pression nécessaire au réseau de
distribution grâce à un fonctionnement en commun par le biais de la station de pompage.

(2) Le château permet de stocker une partie du volume de compensation et du volume de la


réserve incendie, tandis que le réservoir au sol permet le stockage du reste des volumes requis lors
du fonctionnement d’un réservoir unique (figure 4.8).

(3) La station de pompage assurant le raccordement réservoir-château doit pouvoir assurer


l’alimentation correcte du château. Concernant la sécurité en exploitation, la station de pompage doit
être équipée de pompes de réserve et de deux sources distinctes d’alimentation en énergie électrique.

- Volume de compensation
hc

du réservoir c
Vc

- Volume
Vc
de la réserve
i
incendie du réservoir
Hgmax

- Volume de compensation
du château d’eau
3
1
2 - Volume de la réserve
VcR +Va Ni incendie du château d’eau
Qp(t) Qc(t)
QA(t) ViR Ni – Niveau de la réserve
VR =Vcc+Vic
VR =VcR +ViR +Va incendie;
Va – Volume de la réserve
Figure 4.8. Schéma de stockage avec réservoir au sol et château d’eau.
1. réservoir au sol; 2. station de pompage; 3. château d’eau.

5. Réseaux de distribution
5.1 Types de réseaux
5.1.1 Classification en fonction de la configuration, en plan, des conduites du réseau:
a) réseau en anneau (figure 5.1.a) – spécifique aux communes de grande taille;
b) réseau mixte (figure 5.1.b) – spécifique aux communes de petite et de grande taille;
c) réseau ramifié (figure 5.1.c) – spécifique aux communes de petite taille.

R R R

a. b. c.

Figure 5.1. Schéma de réseaux de distribution.


a. Réseau en anneau; b. Réseau mixte; c. Réseau ramifié.
5.1.2 Classification en fonction du schéma technique d’alimentation du réseau:
a) réseau gravitationnel, alimenté par un réservoir de passage (figure 5.2.a);
b) réseau gravitationnel, alimenté par un réservoir de passage, lui-même alimenté par pompage
(figure 5.2.b);
c) réseau alimenté par pompage (figure 5.2.c);
d) réseau alimenté par pompage et contre-réservoir (figure 5.2.d).

5.1.3 Classification en fonction de la pression du réseau en cas d’incendie:


a) Le réseau haute pression garantit le débit incendie et la pression de nécessaire au fonctionnement
de toutes les bornes incendie extérieures de lutte anti-incendie;
b) le réseau basse pression est le réseau de distribution qui garantit la pression de
fonctionnement Hb au niveau des branchements, et en cas d’incendie 7 m col. H2O au
niveau des bornes incendie extérieures.
C
R
Qo max

a.

Qo max

SP
c.

Figure 5.2. Schémas techniques de fonctionnement du réseau de distribution.


a. Alimentation gravitationnelle avec réservoir de passage; b. Alimentation gravitationnelle avec réservoir
passage alimenté par pompage; c. Alimentation par pompage; d. Alimentation par pompage, avec contre-
réservoir.

5.1.4 Classification en fonction de la valeur de la pression:


a) Réseau unique alimenté par le même réservoir, pour une pression statique inférieure à 60 m
col. H2O (figure 5.3 a);
b) réseau avec zone de pression, pression maximale de 60 m col. H2O fournie par zones de
pression, de façon gravitationnelle (figure 5.3 b) ou par pompage (figure 5.3 c).
R1

Qo max < 60 m
R2

< 60 m

Q2 o max
Cmin
< 60 m Q1 o max

a. < 60 m

R1

SP
b. c.

Figure 5.3. Schémas hydrauliques de fonctionnement du réseau de distribution.


5.2 Conception des réseaux de distribution
5.2.1 Forme du réseau
(1) Le réseau de distribution est formé de barres (conduites), de nœuds et d’une source
d’alimentation du réseau (réservoir, station de pompage).

(2) Dans une commune avec distribution de l’eau aux usagers (principalement des logements
individuels), le long des rues, la forme du réseau est similaire au réseau des rues. Dans les
communes/quartiers où la distribution des bâtiments est réalisée par surface, la forme du réseau est
obtenue à partir de l’implantation réfléchie des conduites à l’air libre, sans lien direct avec le réseau
des rues.

(3) Mode de branchement des conduites de transport de l’eau dépend de la taille, de la forme et
du relier de la commune, du schéma d’alimentation du réseau en eau, de la sécurité en
fonctionnement, de la distribution aux grands postes de consommation d’eau (y compris les systèmes
thermiques), de la perspective de développement, des critères d’optimisation. La figure 5.1 présente
les principaux types de réseaux. La combinaison de ces types de réseaux peut conduire à toute forme
réelle de réseau de distribution.

(1) Sachant que pour le même réseau de rues, il est possible d’obtenir plusieurs types de réseaux, le choix
tient compte de critère d’optimisation, s’appuyant sur les éléments suivants:
a) la fourniture du service de distribution de l’eau conformément à la législation;
b) un coût de travaux minimal;
c) des dépenses annuelles totales minimales;
d) un coût énergétique total minimal.

(5) La forme du réseau peut être modifiée dans le temps, à cause de l’extension des surfaces
desservies ou du débit transporté, par le biais d’un renouvellement des techniques en vue d’améliorer
la sécurité et la qualité du fonctionnement. La nouvelle forme est également obtenue par une
optimisation dans les nouvelles conditions.
(6) Aussi souvent que possible, la solution d’alimentation gravitationnelle du réseau, au moins
partielle, sera choisie.

5.2.2 Débits de dimensionnement du réseau


(1) Le débit de dimensionnement du réseau de distribution correspond au débit horaire maximal.
Le débit de calcul, conformément à la norme SR 1343-1/2006 est obtenu à l’aide de la relation
suivante:

où:
QIIC – Débit de calcul pour les éléments du schéma du système d’alimentation en eau situé en
aval des réservoirs;
Qii – Débit des bornes incendie intérieures (Qii) pour tous les incendies simultanés;
n – Nombre théorique d’incendies simultanés;
Kp – Coefficient de perte; ce coefficient exprime les quantités d’eau supplémentaire
comprenant également la quantité d’eau nécessaire au nettoyage périodique du réseau
de distribution (1-2 %) et au lavage et nettoyage des réservoirs (0,4-0,5 %).
(2) Pour les réseaux de distribution neufs (moins de 5 ans), les pertes ne doivent pas dépasser
15 % du volume d’eau distribué (Kp = 1,15); elles peuvent être engendrées par une construction de
mauvaise qualité, des variations de pression quotidiennes, des matériaux défectueux.

(3) Pour les réseaux de distribution existants subissant un renouvellement technique et/ou une
extension, les pertes sont admises jusqu’à hauteur de 30 % (Kp = 1,30). Les pourcentages supérieurs
à 30 % des pertes d’eau sont considérés comme anormaux et imposent des mesures de réparation
adéquates.

(4) Le réseau de distribution peut être contrôlé lors de deux situations distinctes:
a) le fonctionnement en cas d’utilisation de l’eau pour l’extinction d’un incendie en utilisant aussi
bien les bornes incendie intérieures que pour une utilisation de l’eau pour l’extinction d’un
incendie et des bornes incendies extérieures, pour les autres (n-1) incendies;
b) le fonctionnement du réseau dans le cas d’une lutte anti-incendie depuis l’extérieur, en utilisant
uniquement des bornes incendie extérieures pour tous les n incendies simultanés.
Le contrôle du réseau lors du fonctionnement des bornes incendie extérieures est réalisé de
manière à faire apparaître les n incendies théoriques simultanés dans toutes les positions normées, et
à répondre à la nécessité de garantir, dans le réseau (au niveau des bornes incendie en fonction):
c) au moins 7 m col. H2O . pour les réseaux (parties de réseau) basse pression, au débit:

où:
QII (V) – Débit de contrôle;
Qhor maxim – Débit horaire maximal de la zone ou de la commune où l’on combat l’incendie;
a = coefficient; a = 0,7 pour les réseaux basse pression (p ≥ 7 m col. H2O, le feu est éteint à
l’aide des motopompes des équipements de pompiers) et a = 1 pour les réseaux haute pression (la
lutte anti-incendie peut être effectuée directement depuis la borne incendie extérieure).
d) pression d’utilisation libre des bornes incendie sur les réseaux haute pression pour le débit

Pour garantir un fonctionnement correct des bornes incendie intérieures, il est nécessaire
contrôler que, pour chaque incendie intérieur (des bâtiments équipés de bornes incendie), la pression
de fonctionnement soit bien garantie dans tous les cas, y compris lorsque les autres incendies
théoriques simultanés sont éteints depuis l’extérieur.

(5) Sur les réseaux importants (réseaux en anneau pour les communes de plus de 50 000
habitants), il est nécessaire d’analyser également la sécurité de fonctionnement du réseau, en cas de
panne survenant sur les artères importantes. Lors de la panne, il s’agit de contrôler:
a) les paramètres de fonctionnement du réseau en cas d’incendie, à savoir le contrôle de la capacité
de transport Qii et de garantir la pression dans les zones concernées;
b) que la pression normale de fonctionnement du réseau est bien garantie malgré la mise
hors service du tronçon (barre) en panne, pour les autres usagers;
c) l’évaluation du risque de coupure d’eau pour les usagers vitaux.

(6) En fonction de la situation locale, le bureau d’études et l’opérateur peuvent également


procéder à d’autres contrôles nécessaires (contrôle du remplissage du contre-réservoir et
alimentation du réseau uniquement par le contre-réservoir, alimentation contrôlée entre les réseaux,
de deux zones de pression adjacentes dans le réseau, fonctionnement avec une seule source
d’alimentation).

(7) Pour les réseaux très développés (communes de plus de 300 000 habitants), il est
recommandé de contrôler les réseaux, dans les hypothèses de dimensionnement prises en compte et
en déterminant la durée réelle d’écoulement (âge de l’eau) de l’eau dans le réseau, mise en
corrélation avec la qualité de l’eau (chlore résiduel).

(8) L’installation de bornes incendie extérieures est recommandée sur les conduites principales
(artères) du réseau de distribution, après accord entre le bureau d’études et l’opérateur et approbation
des organismes agréés et des autorités publiques locales; ceci permet de garantir les débits et les
pressions nécessaires pour les bornes incendies extérieures ainsi que des quantités d’eau nécessaires
pour lutter contre un incendie. Il faut également permettre l’alimentation des pompes mobiles
d’intervention en cas d’incendie, directement à partir des réservoirs du système d’alimentation en
eau, par les services publics de pompiers.

(9) Lorsque, pour des raisons justifiées, l’eau pour l’extinction des incendies est fournie depuis
l’extérieur, à partir d’autres sources que l’eau du réseau, il est nécessaire de prendre des mesures de
protection de la qualité de l’eau potable dans le réseau.

5.2.3 Calcul hydraulique des conduites du réseau


(1) L’écoulement de l’eau dans un réseau de distribution n’est pas permanent, à cause de la
variation quotidienne et horaire des débits et du caractère simultané des consommations concentrées
et distribuées; ceci peut générer, en peu de temps, des modifications de la pression, de la vitesse
d’écoulement, voire, sur certaines barres, du sens d’écoulement.

(2) Afin de simplifier les calculs, on admet l’hypothèse du mouvement permanent dans les
réseaux de distribution, en prenant en compte la simultanéité maximale de la consommation, au
moyen de coefficients de variation quotidienne (Kzi) et horaire (Ko) (voir tableaux 1 et 3 de la norme
SR 1343-1/2006).

(3) La formule de Colebrook-White est appliquée pour déterminer le coefficient de perte de


charge :

tandis que les pertes de charge sont déterminées avec la formule de Darcy-Weisbach:
où:
L – Longueur de la conduite, m;
D – Diamètre intérieur de la conduite, m;
Q – Débit de calcul sur la conduite, m3/s;
v – Vitesse de l’eau sur la conduite, m/s;
– Coefficient de résistance hydraulique;
Re – Nombre de Reynolds;
k – Rugosité absolue de la paroi de la conduite, m;
M – Mode de résistance hydraulique, s2/m5.
(4) La rugosité de la paroi de la conduite est choisie conformément:
a) aux valeurs indiquées et garanties par le fabricant des conduites;
b) aux valeurs mesurées sur les conduites existantes;
c) aux valeurs moyennes relevées dans la littérature technique concernant les matériaux et
protections similaires; pour les calculs préliminaires, il s’agit d’appliquer les valeurs indiquées
dans le tableau 5.1:
Tableau 5.1. Valeurs de la rugosité de la paroi de la conduite pour les calculs préliminaires.
Matériau et état des conduites k (10-3 m)
Zingué 0,15
Tuyau en acier Protégé 0,1 ... 0,2
Vieilli 1 ... 3
Neuf 0,25 ... 1,0
Tube de fonte grise En exploitation 1,4
ductile Formation de dépôts importante 2 ... 4
Ductile 0,05
Tuyau en polychlorure de vinyle 0,01
Tube en béton armé coulé par centrifugation (type PREMO) 0,25
Tuyau en polyester à armature de fibre de verre 0,01
La valeur de la rugosité de la conduite doit être choisie également en vue d’un
fonctionnement du réseau sur le long terme. La rugosité peut augmenter lorsque la protection de la
conduite est endommagée, à cause de l’agressivité de l’eau, de la formation de dépôts par
sédimentation, de la précipitation de certaines substances dans l’eau, en fonction de la résistance du
matériau face à ces éléments.

(5) Sur les réseaux alimentés par pompage, bien que la valeur réelle de la vitesse résulte de la
condition d’optimisation, les valeurs préliminaires de la vitesse économique sont choisies
conformément au tableau 5.2, afin de réduire le volume de calcul.
Tableau 5.2. Valeurs préliminaires de la vitesse économique.
Diamètre de la conduite
Vitesse (m/s)
(mm)
100 … 200 0,6 …0,8
200 … 400 0,7 … 0,9
400 … 600 0,8 … 1,0
> 600 1,0 … 2,0

(6) Lors du contrôle du bon fonctionnement du réseau, les valeurs de la vitesse doivent être
inférieures à 5 m/s et supérieures à 0,3 m/s. Pour les barres qui ne peuvent remplir ces exigences, des
mesures spéciales doivent être prises: meilleure protection de la conduite, massifs d’ancrage,
nettoyage périodique.

5.2.4 Création/ garantir de la pression dans le réseau


5.2.4.1 Le réseau basse pression doit permettre:
(1) L’état de fonctionnement normal en garantissant la pression au niveau de tous les
branchements: Hb – valeur de la pression dans le branchement, mesurée en mètres colonne d’eau,
supérieure à la côte du trottoir:

où:
Hb – Valeur de la pression dans le branchement, m col. d’eau ;
Hc – Hauteur au-dessus du trottoir, du dernier robinet à alimenter; pour les habitations, elle
doit être égale à la hauteur de la construction;
ps – Pression de service au niveau du robinet (elle est mesurée en col. eau et a une valeur de
2,00 m pour tous les robinets de la maison, à l’exception de ceux de la douche et de ceux
à mitigeur d’eau froide/chaude, pour lesquels cette valeur est de 3,00 m); concernant la
pression nécessaire aux bornes d’incendie intérieures, il faut respecter l’«Acte normatif
relatif à la conception, l’exécution et l’exploitation des installations d’extinction des
incendies. Indicatif NP 086/2005»
hri – Perte de charge au niveau du branchement et au niveau du réseau de distribution
intérieur; il est possible de prendre en compte des valeurs de 3 – 5 m col. d’eau (il faut
choisir une valeur supérieure ou il est possible de calculer exactement, en fonction de la
forme et de la longueur du réseau; la perte de charge dans le compteur d’eau peut être
considérée de 1,00 – 2,00 m).
Le tableau 5.3 présente, à titre informatif, les pressions au niveau des branchements H b en
fonction de la hauteur des bâtiments d’habitation.
Tableau 5.3. Pressions au branchement Hb en fonction de la hauteur des bâtiments d’habitation.
Nombre de niveaux de la construction 1 2 3 4 Plus de 4
Pression minimale au niveau du branchement Hb (m 4,5 m pour chaque
8 12 16 20
col.eau) niveau
(2) Pour les réseaux de distribution d’eau potable dans les centres urbains/ruraux, on considère la
solution suivante comme optimale: garantie de la pression au niveau du branchement pour les
bâtiments de moins de 4 niveaux; pour les bâtiments plus hauts, la pression doit être garantie par des
installations hydrophores;

(3) En cas d’utilisation de l’eau pour lutter contre les incendies, quelle que soit la position des
bouches incendie extérieures, il faut garantir une pression de 7 m. col. H2O au-dessus du niveau de la
rue, au niveau des branchements des n incendies théoriques simultanés à débit normal;
(4) Pour les incendies éteints depuis l’intérieur, il faut garantir un jet compact avec l ≥ 6 m sur la
bouche d’incendie la moins bien située; pour ce faire, la pression nécessaire est estimée à
20 m. col. H2O; pour les bâtiments équipés de bornes incendie intérieures, il est nécessaire d’adopter
des mesures d’équipements avec des installations permettant de garantir la pression de
fonctionnement, conformément à l’«Acte normatif relatif à la conception, l’exécution et
l’exploitation des installations d’extinction des incendies. NP 086/2005»;

(5) Pour les zones où l’eau est distribuée au moyen de puits, il faut garantir, au niveau de chaque
puits, une pression minimale de 3 m col. H2O;

(6) Toutes les extrémités des réseaux doivent être équipées d’un branchement, d’un puits ou
d’une bouche incendie.

5.3 Dimensionnement des réseaux de distribution


(1) Le dimensionnement du réseau doit être effectué en utilisant:
a) l’équation de continuité: pour chaque nœud, la somme des débits entrants est égale à la somme
des débits sortants;

b) l’équation d’énergie: énergie disponible pour le transport de l’eau, égale à la différence entre la
côte piézométrique du noeud d’entrée dans le réseau (R) et la côte énergétique du noeud
alimenté (i); dans chaque maille, la somme des pertes de charge est égale à zéro (loi de
Bernoulli).

(1) Dans le réseau de distribution, on considère que les pertes s’effectuent uniquement au niveau des
barres; les pertes de charge au niveau des nœuds sont négligées à l’exception des nœuds avec une
vanne de réglage.

5.3.1 Dimensionnement du réseau ramifié


(1) Le dimensionnement du réseau est effectué à partir:
a) de l’équation de continuité dans chaque nœud, sous la forme suivante:

b) relation de Bernouilli entre les côtes piézométriques de deux points du réseau (réservoir et tout
autre point du réseau) écrite sous la forme simplifiée suivante:

où:
= énergie disponible entre le réservoir et tout autre point du réseau;

= somme des pertes de charge distribuée entre les deux points.


(2) Débits de calcul par tronçon; cette opération est réalisée en deux étapes: l’étape I de calcul
des débits par équilibrage des nœuds et l’étape II de calcul des débits sur les barres.
a) Étape I: pour déterminer les débits au niveau des extrémités des barres, on applique
l’équation de continuité à chaque nœud; le débit entrant (sortant du nœud) dans la barre est noté Q i,
et le débit sortant (entrant dans le nœud suivant) est noté Qf.
Le calcul débute toujours à partir du nœud le plus éloigné pour lequel on connaît le débit
sortant. Le calcul est effectué dans le sens aval-amont, afin de toujours connaître le début du tronçon
considéré.
b) Étape II: il s’agit de déterminer les débits de calcul avec la relation simplifiée, pour les
conduites avec une longueur ≤ 300 – 400 m:

pour chaque tronçon du réseau.

5.3.1.1 Détermination des débits de calcul sur les tronçons


a) Hypothèse d’une distribution uniforme du débit prélevé dans le réseau; dans des cas de nombreux
branchements (au moins 100 branchements/km) et d’équipements avec des installations techniques et
sanitaires des usagers d’eau rapprochées (eau chaude, chauffage).

Pour un tronçon du réseau, le débit de calcul sera:

où:
QT – Débit de transit (utilisé en aval de la section k), en l/s;
lik – Longueur du tronçon, en m;
qsp – Quantité nécessaire spécifique (l/s,m) correspondant à la zone;
Le bureau d’études doit définir, par zone, la densité de population, le nombre de
branchements, l’équipement en installations techniques et sanitaires; pour chaque zone, il s’agit
également de définir les valeurs de la quantité d’eau spécifique nécessaire, correspondant aux
tronçons du réseau.

b) Hypothèse d’une distribution non uniforme


Les débits de la quantité d’eau nécessaire doivent être concentrés, chaque tronçon étant
dimensionné à partir du début de la section en aval.
c) Calcul des diamètres côtes piézométriques et des pressions disponibles au niveau des nœuds.

(1) Le calcul est effectué dans un tableau type, conformément au tableau 5.4.
Tableau 5.4. Dimensionnement d’un réseau ramifié
Débits (l/s) L DN vef hr = iH L Dimensions Hd
N° Tr.
Qorar max. Qii QIIC (m) (mm) (m/s) iH (m) Piézo. Topo. (m CA)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
i cf. lik
3 (2)+(3) plan
k situation
Observations:
a) toutes les données des colonnes 1 à 9 concernent le tronçon;
b) toutes les données des colonnes 10 à 12 concernent les nœuds des extrémités du tronçon;
(2) Les conditions préalables imposées, dans l’ordre des priorités sont:
a) la garantie de la pression disponible minimale au niveau du branchement (colonne 12);
b) la garantie d’une vitesse (colonne 7) comprise dans le domaine des vitesses économiques
recommandées dans les conditions de l’existence (en fabrication) de DN (colonne 6);
c) la détermination de la valeur de la perte de charge; toutes les valeurs extrêmes doivent être
réévaluées.

(3) Le débit des bornes incendie intérieures (Qii) est défini à partir:
a) de l’emplacement des bâtiments équipés de bornes incendie intérieures;
b) de la distance entre deux incendies théoriques simultanés, calculée avec l’expression:

où:
Ni – Nombre d’habitants de la zone;
S – Surface de la zone (ha).

(4) Le dimensionnement du réseau de distribution est correct lorsque:


a) les pressions disponibles correspondent aux pressions de service et sont inférieures à 30 % Hd min;
b) les vitesses effectives au niveau des tronçons sont comprises entre 0,6 - 1,2 m/s.

(5) Le réseau de distribution ramifié est dimensionné à partir des critères d’optimisation de
l’investissement minimal, tandis que, pour les réseaux fonctionnant avec pompage, le critère
d’optimisation correspond au coût total annuel minimal des coûts d’investissement et d’opération
(principalement les dépenses d’énergie).
5.3.2 Dimensionnement du réseau en anneau
La disposition en anneau assure la sécurité de fonctionnement permettant l’alimentation de
chaque utilisateur sur deux circuits hydrauliques au minimum et la réduction du nombre
d’utilisateurs affectés par une avarie dans le secteur.

5.3.2.1 Généralités
(1) L’application des deux équations fondamentales
a) aux nœuds:

b) sur chaque anneau:

permet l’obtention d’un système d’équations ayant un nombre doublé d’inconnues (Qi, DNi)
résultant la distribution des débits dans les conduites.
(2) Donc, il est nécessaire:
a) d’adopter une distribution initiale des débits sur chaque secteur et d’établir leurs diamètres sur la
base des éléments de vitesse économique, de valeur du débit et d’importance du secteur dans
l’ensemble du réseau en anneau;
b) prédimensionner le réseau en résolvant le système non linéaire d’équations.
(3) La méthode appliquée couramment est basée sur le calcul par des approximations successives
(Cross – Lobacev) qui effectuent: la correction des débits proposés jusqu’à la réalisation de la
fermeture des pertes de charge sur chaque anneau dans la limite des tolérances admissible: 0,3 -
0,5 m col. H2O et 1,0 -1,50 m col. H2O sur l’anneau de contour. C’est une méthode laborieuse, car
elle nécessite de nombreuses reprises, des modifications de diamètres, des variantes de répartitions et
de diamètres, la détermination de l’investissement et/ou des coûts d’énergie.

5.3.2.2 Éléments relatifs à l’élaboration d’un modèle de calcul numérique pour les
réseaux de distribution en anneau
Pour tous les réseaux de distribution en boucle qui assurent l’alimentation en eau des
communautés avec plus de 10 000 habitants, il est nécessaire d’élaborer un modèle numérique qui
permette l’obtention des solutions dans toutes les situations de fonctionnement/opération.
a) La structure du modèle numérique d’un réseau de distribution d’eau potable comprend:
1) nœuds, définis comme le point de connexion de plusieurs secteurs de conduite, sections où
se produit une modification importante du débit ou un changement de section/matériau de la
conduite;
2) conduites, définies comme les secteurs de conduite avec longueur non nulle et diamètre
constant, délimités par deux nœuds entre lesquels il y a une consommation (pour le calcul);
3) sources d’alimentation du réseau de distribution (réservoirs, châteaux d’eau, stations de
pompage).
b) La construction du modèle numérique d’un réseau de distribution de l’eau pour la simulation de
son fonctionnement en termes de technologie, permet:
b.1) Pour un nouveau réseau:
1) d’établir les conditions générales d’alimentation et des zones de pression;
2) de tracer la configuration du réseau de distribution sur le plan de situation de la
commune; le graphe du réseau coïncide au graphe des rues de la commune;
3) de numéroter les nœuds du réseau de distribution;
4) d’établir toutes les connexions entre les nœuds du réseau de distribution;
5) d’établir les nœuds d’alimentation du réseau de distribution (réservoirs, châteaux d’eau,
stations de pompage).
6) de déterminer la longueur des secteurs de conduite;
7) de préciser les coefficients de rugosité en fonction du matériau de la conduite;
8) de préciser les coefficients de perte de charge locale;
9) de préciser les taux géodésiques dans les nœuds du réseau de distribution;
10) de déterminer et répartir les débits de consommation du réseau de distribution;
11) de préciser les pressions de service à atteindre dans les nœuds du réseau;
12) de préciser le type de nœud en fonction du débit utilisé (débit pour la consommation
domestique, débit industriel, débit d’incendie);
13) les coordonnées X, Y pour la représentation graphique sous forme de cartes du réseau en
mettant en évidence les paramètres hydrauliques obtenus sur la base des simulations
effectuées sur le modèle numérique du réseau de distribution;
14) de séparer le réseau en zones de pressions;
15) un réservoir est attaché/lié au réseau de distribution par au moins deux nœuds;
16) le réservoir alimente le réseau de distribution, mais il peut être alimenté également dans
le réseau;
17) pour placer le réservoir dans le cadre du réseau de distribution, on établit le nœud où il
doit être placé et on précise le taux piézométrique de l’eau dans le réservoir; en option on
peut également préciser la forme et le volume du réservoir lors de la vérification du
fonctionnement du réseau à débit variable dans le temps;
18) la station de pompage est liée directement à un nœud du réseau de distribution; la
description de la station de pompage dans le modèle numérique du réseau de distribution
est réalisée en précisant les courbes caractéristiques des pompes avec lesquelles est
équipée la station de pompage; la courbe caractéristique de la pompe H = f (Q) et la
courbe caractéristique du rendement η = f (Q).
b.2) La vérification du fonctionnement du réseau peut être effectuée pour un nouveau réseau,
pour un réseau existant ou pour un réseau rénové; pour les réseaux existants, il est nécessaire
de déterminer par des mesures «sur place» tous les éléments exigés au chapitre b.1.
b.3) Le calcul est considéré terminé lorsque:
1) la pression dans tous les nœuds est assurée pour le fonctionnement normal et pour le
fonctionnement d’incendie;
2) le coût total d’opération est minimal.
b.4) Il est recommandé d’utiliser les logiciels de calcul pour les réseaux de distribution
de l’eau.

5.3.2.3 Conception des réseaux de distribution en boucle pour la sécurité en


exploitation
(1) Le fonctionnement en tant que réseau en boucle peut être assuré uniquement avec le respect
de la condition suivante:

sur chaque anneau.


(2) Les étapes à suivre dans la conception des réseaux de distribution en anneau:
a) prédimensionnement aux exigences standardisées maximale (Q IIC cf. à l’expression 5.1);
b) vérification du fonctionnement du réseau dans différentes hypothèses et conditions d’assurance
du service;

(3) Les suivantes options seront considérées pour la vérification du réseau de distribution:
OPT.1: détermination des paramètres exigés afin d’assurer l’exploitation: exigence maximale
horaire, coefficient uniforme de variation horaire, ajout des débits de lutte contre
l’incendie par des bornes d’incendie intérieures placées dans les positions les plus
difficiles;
OPT.2: détermination des pressions disponibles dans l’hypothèse de lutte contre l’incendie de
l’extérieur avec des variantes pour l’emplacement des incendies les plus éloignés du
point d’injection – alimentation du réseau à des niveaux élevés, les distances
minimales entre les incendies conformément à l’«Acte normatif pour la conception,
l’exécution et l’exploitation des équipements de lutte contre l’incendie –
Indicatif NP 086/2005»;
OPT.3: vérification du réseau dans l’hypothèse du fonctionnement des hydrants compte tenu:
d’une artère bloquée temporairement (dommage); dans cette situation le nombre de
bornes d’incendie mises hors service sera limité (≤ 5); seront établies des mesures
compensatoires de consommation;
OPT.4: vérification du réseau dans l’hypothèse de l’exigence maximale horaire inégale sur le
réseau; l’inégalité peut être déterminée par le besoin spécifique différencié et le
coefficient de variation horaire;
OPT.5: la vérification de la pression disponible dans les réseaux de distribution en boucle est
obligatoire pour les débits supplémentaires représentés par les différences entre les
débits calculés conformément à SR 1343-1/2006 et STAS 1478/1990.

(4) Les réseaux de distribution sont réalisés sur de longues périodes de temps (> 100 ans) et
nécessitent:
a) la réalisation en tant que configuration mixte: les zones en boucle ayant des zones marginales
ramifiées qui à long terme se ferment en boucle;
b) l’analyse par calcul technique et économique d’au moins deux variantes pour l’emplacement des
artères principales (conduites avec DN > 300 mm) dans tous les projets des nouveaux réseaux de
distribution desservant des agglomérations supérieures à 50 000 habitants; emplacements
indépendants sur des voies qui évitent les centres urbains et emplacements dans des galeries
utilitaires multifonctionnelles.

5.3.2.4 Vérification du réseau en boucle


(1) Le réseau dimensionné ou existant physiquement, est vérifié afin d’assurer la pression
standardisée dans l’hypothèse des débits mentionnés au chapitre 5.2.2. Pour la position des incendies
théoriquement simultanés, on envisage plusieurs variantes pour avoir la certitude que pour toute
autre variante possible, les pressions seront assurées.

(2) Toute modification des débits des conduites, nécessaire pour assurer la pression standardisée
nécessite automatiquement le recalcul du réseau pour le débit de base Q IIC et éventuellement une
nouvelle optimisation avec des diamètres choisis strictement.

(3) Dans le cas du réseau alimenté par pompage, seront également vérifiées les nouvelles
pompes de la station (des stations) de pompage destinées à être utilisées en cas d’incendie (en
fonction des types de pompes choisies, donc des courbes caractéristiques connues).

(4) Dans le cas du réseau alimenté également par un réservoir intermédiaire, la vérification est
effectuée uniquement pour l’alimentation du réservoir, pour l’alimentation normale (station de
pompage et réservoir intermédiaire), ainsi que pour refaire la réserve intangible d’incendie et
l’utilisation complète de la réserve de compensation sans mesure restrictive de consommation. La
solution avec réservoir intermédiaire n’est pas recommandée là où la perte d’eau estimée est
supérieure à la valeur admissible (K p). Il existe le risque que le réservoir du bout ne soit pas
alimenté.

(5) Quand le réseau est alimenté par plusieurs sources, on vérifie la zone d’influence de l’eau
alimentée par diverses sources, les zones à basses ou hautes vitesses, les zones avec l’eau mélangée.
À cette occasion, on vérifie également les nœuds terminaux du réseau (nœuds qui n’alimentent que
les bénéficiaires, et non pas d’autres conduites). Le pompage de l’eau directement à partir des puits
dans le réseau de distribution n’est pas admis.
(6) Quand les calculs normaux sont prêts, on peut passer à la deuxième étape de vérification
relative à la sécurité en fonctionnement du réseau. Pour cela, il est supposé qu’une des conduites
importantes du réseau (y compris une des conduites d’alimentation du réseau) est mise hors service.
Dans cette situation:
a) la pression de fonctionnement doit être assurée en cas d’incendie;
b) l’aire d’influence sur les utilisateurs d’eau doit être réduite au maximum;
c) l’eau doit être assurée dans toute situation pour les consommateurs pour lesquels l’eau
est un élément vital (hôpitaux, hôtels); si cela n’est pas possible ou rationnel, on cherche
des solutions alternatives.
(6) Après le dimensionnement complet du réseau, on vérifie si la solution générale
d’alimentation en eau doit être nécessairement modifiée et si une nouvelle amélioration est
nécessaire, y compris en ce qui concerne la sécurité en fonctionnement.

(7) Pour les réseaux très développés ou pour les grandes communes (plus de 300 000 habitants)
quand l’eau est captée d’une source de surface, la vérification du temps de parcours de l’eau dans le
réseau est nécessaire afin de déterminer la consommation de chlore pour la désinfection. Le modèle
de calcul doit être exploité continuellement afin d’arriver à des conclusions constantes,
reproductibles. Pour les zones critiques sont adoptées des solutions de réinsertion de désinfectant ou
de modification du réseau.

(8) On peut assurer le fonctionnement du réseau pour des coefficients de variation horaire dans
le réseau dans l’étape de dimensionnement ou celle de vérification.

5.4 Ouvrages annexes dans le réseau de distribution


5.4.1 Regards de vannes
(1) Dans tous les nœuds du réseau de distribution seront prévus des regards pour vannes qui
permettent l’isolation de chaque secteur qui alimente ou qui est alimenté dans le nœud; la
construction du regard sera souterraine, ses dimensions étant établies en fonction des dimensions des
armatures auxquelles on ajoute un espace de travail (0,80 x 0,80 m en plan et 1,70 m de hauteur).

(2) Le choix des vannes concordera avec les diamètres des secteurs liés au nœud.
Toutes les vannes des nœuds des artères d’alimentation des zones du réseau seront entraînées
électriquement avec la possibilité de commande à distance

(3) En conformité avec les dispositions SR 4163-1/1995 chapitres 2.2.5.1 et 2.2.5.2.

5.4.2 Regards à armatures de vidange


Ces regards sont prévus dans les plus bas points des conduites; les systèmes de vidange et de
rinçage seront conçus pour assurer la protection sanitaire.
5.4.3 Regards du système d’aération-désaération
Dans points des artères les plus élevés, sont prévus des robinets automatiques d’aération-
désaération, montés dans des regards visitables, prévus pour l’évacuation appropriée de l’eau (ils
seront protégés contre la pénétration des impuretés, donc contre la contamination de l’eau potable).
En tout cas, ils ne seront pas placés dans des zones inondables. Les points élevés seront ceux des
conduites et non pas du terrain.

5.4.4 Compensateurs de montage, de dilatation, de tassement


(1) Les compensateurs sont montés:
a) sur les artères des réseaux de distribution dont les joints ne peuvent pas reprendre les
déplacements axiaux produits par la variation de la température de l’eau ou du terrain;
b) sur les conduites en acier soudées et montées dans le sol, à proximité des armatures en
fonte à brides.

(2) Pour les conduites en matières plastiques [par exemple, le PVC-polychlorure de vinyle, PE-
polyéthylène, PAFS-(polyesters renforcés avec des fibres de verre)], seront adoptées des mesures
constructives relatives à la reprise des déformations par la dilatation des secteurs de conduite aux
variations de température de l’eau transportable.

5.4.5 Bornes d’incendie


(1) Un certain nombre de bornes d’incendie seront prévues conformément à la SR 4163-1/1995,
chapitre 2.2.6.9. En conformité avec cette disposition, corroborée par le chapitre 2.2.6.5.1 de la
même norme, on stipule: équiper les conduites de service avec des armatures de fermeture à des
distances de 100 m au maximum afin de ne pas mettre hors fonction plus de 5 bornes d’incendie; à
cet égard:
a) pour des rues avec des longueurs de < 500 m et 100 – 120 branchements au maximum, ayant des
immeubles résidentiels de P+1au maximum on admet que le diamètre minimal de la conduite de
service soit de <100 mm;
b) dans ces situations les bornes d’incendie seront raccordées à la conduite principale de la plus
proche bifurcation.
(2) Les documents de référence pour les bornes extérieures sont: SR EN 14339/2006 et
SR EN 14384/2006 ainsi que les réglementations équivalentes des États membres de l’Union
européenne ou de la Turquie ou des États de l’Association européenne de libre-échange partie à
l’accord européen concernant l’Espace économique européen, pour les bornes d’incendie extérieures
fabriquées et/ou commercialisées légalement dans ces pays.

(3) Le diamètre des conduites sur lesquelles sont placées les bornes d’incendie extérieures sera le
suivant: 100 mm pour les bornes d’incendie de 80 mm de diamètre, 150 mm pour les bornes
d’incendie de 100 mm de diamètre et 250 mm pour les bornes d’incendie de 150 mm, des bornes
d’incendie sur le sol, placées sur les artères; pour la sécurité de l’intervention en cas de réparations,
le branchement d’une borne d’incendie de 150 mm sera prévu avec une vanne d’isolation montée sur
le regard et maintenue en position ouverte.

(4) Le débit d’une borne d’incendie extérieure sera considéré 5 l/s; dans le cas des grands
bâtiments qui nécessitent un plus grand débit, seront prévues plusieurs bornes d’incendie qui
fonctionneront simultanément. L’emplacement effectif sera effectué conformément à l’«Acte
normatif pour la conception, l’exécution et l’exploitation des installations de lutte contre l’incendie.
Indicatif NP 086/2005».

(5) L’emplacement et le débit des bornes d’incendie seront établis conformément aux
dispositions de l’«Acte normatif pour la conception, l’exécution et l’exploitation des installations de
lutte contre l’incendie. Indicatif NP 086/2005».

(6) Lors de l’établissement des distances d’emplacement des bornes d’incendie extérieures, on
tiendra compte du fait que les hauteurs des bâtiments protégés ne doivent pas dépasser 45 m.

(7) Les dispositions de l’«Acte normatif pour la conception, l’exécution et l’exploitation des
installations de lutte contre l’incendie. Indicatif NP 086/2005», relatives à la possibilité d’utiliser
également d’autres sources d’eau dans la lutte contre l’incendie, seront amendées dans tous les cas
par la suivante restriction générale: en aucun cas le réseau d’eau potable ne sera connecté à un autre
réseau dont l’eau n’est pas potable, conformément aux dispositions de la loi nº 458/2002, republiée.
Cela est valable autant pour le réseau extérieur du bâtiment que pour le réseau intérieur. Lorsqu’on
préconise l’extinction de l’incendie intérieur avec de l’eau provenant d’autres sources, les réseaux
seront séparés et des mesures spéciales seront prises pour le contrôle de l’eau non potable. Il est
nécessaire l’avis des organismes de santé.

(8) Lorsque, pour des raisons techniques (nœuds de réseau, sectorisation pour réparations), on
prévoit des vannes de fermeture et on isole un secteur de conduite avec ou sans borne d’incendie, on
vérifie: qu’il n’y ait pas plus de 3 bornes d’incendie sur le secteur isolé; que la longueur du secteur
soit inférieure à 300 m; qu’il y ait une réserve d’eau dans le réseau ou qu’on impose des mesures
spéciales de travail prévue dans les réglementations spécifiques si dans la zone influencée se produit
un incendie.

(9) La durée d’interruption du fonctionnement du secteur ne doit pas dépasser 8 heures pour les
petites communes et 4 heures pour les grandes communes (plus de 100 000 habitants).

(10) Tous les réseaux de distribution pour les communes avec plus de 5 000 habitants auront une
structure/un graphe/un schéma de travail en boucle dans la zone avec le plus grand risque d’incendie.

(11) Les réseaux de distribution pour les communes avec débit d’incendie >20 l/s seront prévus
avec une double liaison aux réservoirs d’eau.

(12) Les bornes extérieures seront placées afin qu’elles soient accessibles et protégées,
respectivement placées sous terre ou sur le sol, en solution constructive acceptée et indiquées de
manière appropriée.

(13) La distance entre deux bornes d’incendie adjacentes: jusqu’à 100 m.

(14) En cas d’alimentation directe des motopompes avec l’eau du réservoir (par le raccord
spécialement prévu) seront prises des mesures pour éviter de salir l’eau accidentellement (pompes
sales, citernes sales); des mesures seront prises pour que l’eau du réservoir alimente de manière
gravitationnelle le récipient utilisé pour l’extinction des incendies.

5.5 Bilan de l’eau dans les réseaux de distribution


Pour les réseaux existants/modernisés, le bilan des quantités d’eau devrait être élaboré lors de
la conception: injectées dans le réseau; fournies aux utilisateurs afin d’assurer le besoin en eau aux
branchements.

5.5.1 Bilan de l’eau et calcul de l’eau non comptabilisée (NRW – Non –


Revenue Water)
Le calcul du bilan d’eau sera effectué conformément à la méthodologie IWA ( IWA
(International Water Association) – le groupe de travail sur les pertes d’eau conformément au
chapitre 1, paragraphe 1.6, tableau 1.4.

5.5.2 Indices de performance


(1) On détermine: le niveau minimal théorique des pertes possibles dans le réseau de
distribution:

où:
qsp.c – Pertes spécifiques par avaries dans les conduites du réseau (dm 3/Km jour);
- Longueur totale des conduites du réseau (km);
qsp.b – Pertes spécifiques sur les branchements (dm3/br.jour);
Nbr – Nombre de branchements;
p – Pression moyenne dans le réseau (m col. H2O).

(2) Les valeurs spécifiques standard recommandées de IWA – WL – Task Force sont:
a) pour les conduites dans le réseau: qsp.c = 15 – 20 dm3/Km jour et m de pression;
b) pour les branchements: qsp.br = 15 – 20 dm3/br. jour et m de pression.

(3) L’indice de performance (ILI) définit comme le rapport entre les pertes réelles et le niveau
minimal théorique des pertes:

où:
CARL– Pertes réelles annuelles (m3/an).
L’indice de performance ILI peut prendre des valeurs de 1 à > 30.

(4) Dans les recommandations IWA la performance du réseau de distribution est appréciée
conformément aux données du tableau suivant:
Tableau 5.5. Indices de performance pour les réseaux de distribution.
ILI Perte réelle dm3/branch.jour pour pression moyenne
No Catégorie de
10 m 20 m 30 m 40 m 50 m
crt. performance
0 1 2 3 4 5 6 7

1 A 1–4 < 50 < 100 < 150 < 200 < 250

2 B 4–8 50 – 100 100 – 200 150 – 300 200 – 400 250 – 500

3 C 8 – 16 100 – 200 200 – 400 300 – 600 400 – 800 500 – 1000

4 D > 16 > 200 > 400 > 600 > 800 > 1000
(5) L’interprétation des indices est la suivante:
a) A et l’indice de l’infrastructure ILI = 1 – 4; les investissements pour la réduction des pertes
d’eau doivent être analysées par des options basées sur des calculs technico-économiques en
tenant compte du coût de l’eau perdue, du risque dans l’assurance du service, de la valeur
énergétique incorporée dans l’eau et des coûts des travaux pour le dépistage, la mesure,
réparations des avaries par secteurs dans le réseau;
b) B et ILI = 4 – 8; la réduction des pertes est possible par des solutions qui assurent:
1) le contrôle des pressions dans le réseau et le maintien de celle-ci à des valeurs quasi
constantes indépendamment de la variation de la consommation horaire;
2) la sectorisation du réseau et les dispositifs de mesure pour les débits et les pressions
afin de réaliser le bilan d’eau par secteurs;
3) l’adaptation des compteurs relatifs à la classe de précision, la qualité des mesures et
l’élimination des erreurs de mesure;
4) l’inventaire et le contrôle strict des quantités d’eau non facturée et de la
consommation non autorisée;
c) C et D et ILI > 8
(6) L’encadrement dans ces catégories indique l’état de dégradation du réseau de distribution
avec des pertes supérieures à 40 % et l’existence du risque pour assurer la quantité et la qualité du
service.

(7) Lors de la conception, sera élaboré un plan technique de mise à niveau qui comprend:
a) la situation existante du réseau de distribution:
1) longueurs, diamètres, matériaux, leur âge;
2) les constructions annexes du réseau: regards, équipement, branchements, compteurs
d’eau;
3) les données statistiques: les dommages par type de conduite, la durée et les coûts
des réparations des dommages;
b) le modèle de calcul hydraulique et de qualité de l’eau du réseau de distribution;
c) les solutions de réhabilitation; remplacements de secteurs, sectorisation du réseau, coûts
d’investissement;
d) l’équipement du réseau de distribution: mesure des débits, compteur de consommation, mesure
des pressions; systèmes de collecte et de transmission de données;
e) le système SCADA – expédition et système GIS: suivi et contrôle en ligne du réseau de
distribution: des équipements pour le suivi des débits, des pressions, du fonctionnement des
stations de pompage et des réservoirs seront prévus;
f) les indices de performance, bilan d’eau.

(1) Le plan technique comprendra les étapes annuelles pour une période de 10 ans au minimum.
6. Conduites d’adduction
6.1 Conduites d’adduction. Classification
(1) Définition: ouvrages et installations qui assurent le transport de l’eau entre la section de captage et
les ouvrages de stockage du schéma d’alimentation en eau.

(2) Les schémas suivants de conduites d’adduction seront utilisés:


a) conduites d’adduction gravitationnelle;
b) conduites d’adduction par pompage.

6.1.1 Conduites d’adduction gravitationnelle sous pression


On les adopte lorsque:
a) la charge hydrodynamique H* est assurée entre le niveau de captage et celui du réservoir;
b) le débit ne dépasse pas les valeurs élevées; on considère un grand débit celui donc la valeur est
supérieure à 1 000 dm3/s;
c) les conduites d’adduction de grande longueur peuvent desservir les utilisateurs en système
régional;
d) la qualité de l’eau transportée doit être maintenue;
e) le relief du terrain entre le point de captage et le réservoir permet la réalisation de cet ouvrage.

Captare

H*
Rezervor

Captage
Réservoir

Figure 6.1. Schéma des conduites d’adduction gravitationnelle sous pression

6.1.2 Conduites d’adduction gravitationnelle à niveau libre


(1) On les adopte lorsque:
a) le niveau du point de captage est plus élevé que le niveau du réservoir;
b) la pente du terrain est relativement uniforme entre le point de captage et le réservoir; un nombre
d’ouvrages d’art réduit (traversées de rivières, vallées, chemins de fer, routes nationales);
(2) Les conduites d’adduction à niveau libre peuvent être:
a) ouvertes (canaux) en l’absence de restrictions relatives à la qualité de l’eau;
b) fermées (aqueducs) lorsqu’on envisage la conservation de l’eau.
Captare
1
H*
iradier
a) 1

1-1

h h D

m
h h

1:
B B B B
b) c) d) e)

Figure 6.2. Schéma des conduites d’adduction à niveau libre (a).


Sections caractéristiques: b, c. canaux ouverts; d, e. aqueducs.
Captage
radier

6.1.3 Conduites d’adduction par pompage


On les adopte lorsque le captage se trouve à un niveau inférieur à celui du réservoir. Le pompage peut
être effectué en une seule étape ou en plusieurs étapes, sur la base d’un calcul d’optimisation en fonction
également de la configuration du trajet.

R
1
R
1
H H
apeduct

Q Q
1-1
SP SP

a) b)

aqueduc
Figure 6.3. Schéma des conduites d’adduction avec fonctionnement par pompage.
Adduction simple par pompage; b. Adduction complexe: pompage et aqueduc.

6.1.4 Critères généraux de sélection du schéma hydraulique pour les conduites


d’adduction
La sélection d’une des solutions est effectuée par une analyse technico-économique.
On tient compte des possibilités d’exécution (outillages nécessaires, durée d’exécution,
matériaux disponibles), des dommages produits par la mise hors service sur la durée d’exécution des
conduites d’adduction de certaines surfaces de terrain.
On tient compte si:
a) la solution est sûre;
b) la solution est envisageable;
c) les conduites d’adduction peuvent être placées le long d’une voie de communication;
d) la protection sanitaire des conduites d’adduction d’eau potable est possible;
e) le coût d’investissement est raisonnable;
f) l’énergie englobée est minimale;
g) le fonctionnement n’est pas interrompu en hiver.

6.2 Études nécessaires à l’élaboration du projet d’adduction


(1) Afin d’élaborer les projets d’adduction, sont nécessaires des études topographiques, géologiques,
géotechniques et hydro chimiques.

(2) L’ampleur et le degré d’approfondissement des études pour diverses étapes de conception sont établis
par le concepteur avec l’accord du bénéficiaire en collaboration avec les unités qui réalisent les études
concernées et par rapport à la taille et à l’importance du système d’alimentation en eau.

6.2.1 Études topographiques


(1) Les études topographiques doivent fournir les plans suivants à des échelles convenables au
niveau de détail demandé:
a) le plan général d’encadrement dans la zone à l’échelle 1:25 000 ou 1:10 000;
b) plan de situation du trajet choisi, avec des courbes de niveau, qui présente en termes de position,
de forme et de dimension toutes les particularités planimétriques et altimétriques du terrain à
l’échelle 1:2 000 ou 1:1 000;
c) les rapports des ouvrages trouvés dans l’aire des travaux d’adduction; routes, bâtiments, ponts,
conduites, câbles, etc.;
d) sections transversales à travers les lits des rivières, des rivages, des versants, des voies de
communication sur le trajet de l’adduction;
e) la situation de la propriété foncière;
f) le positionnement des éventuelles zones de pollution;
(2) La matérialisation sur le terrain des points topographiques doit être réalisée pour assurer une
application correcte du projet.
6.2.2 Études géologiques et géotechniques
(1) Les études géologiques et géotechniques seront élaborées conformément à l’«Acte normatif relatif à
la documentation géotechnique pour les constructions. Indicatif NP 074/2007».

(2) Les études géologiques et géotechniques doivent fournir des données sur:
a) la stabilité du terrain sur le trajet des conduites d’adduction avec STAS 6054/1977 – Terrain de
fondation. Profondeurs maximales de gel. Zonage du territoire de la République socialiste de
Roumanie;
b) les caractéristiques géotechniques du terrain: la catégorie du terrain, l’angle de frottement, la
cohésion du terrain, le poids volumique, l’humidité, le coefficient de compactage, la
perméabilité, la profondeur minimale des fondations;
c) l’inclinaison admissible du talus aux tranchées sans soutien et la catégorie du terrain du point de
vue de l’exécution de l’excavation (moyen, dur ou très dur);
d) le niveau des eaux souterraines; si l’eau souterraine ou le terrain présente une agressivité
par rapport aux bétons ou aux constructions métalliques;
e) les mesures spéciales pour la stabilisation du terrain dans les zones susceptibles de
glissements, ou pour prévenir les glissements;
f) l’appréciation sur la stabilité du terrain dans l’hypothèse des pertes d’eau en adduction;
g) les mesures spéciales pour la fondation dans des terrains à résistance réduite, dans des
terrains avec compactage, dans des terrains contractiles et dans des terrains
macroporeux.

6.2.3 Études hydrochimiques


(1) Les études hydrochimiques doivent préciser:
a) les caractéristiques de qualité de l’eau transportée corrélée avec les influences sur le matériau
des canalisations;
b) les caractéristiques de l’eau souterraine du point de vue de l’action sur le matériau du tuyau et
sur les ouvrages auxiliaires;
c) les caractéristiques du sol de fondation sur le matériau du tuyau;
d) la résistivité du sol.

(2) Les études nécessaires pour les passages et les sous-passages des cours d’eau sont effectuées
en conformité avec les réglementations techniques spécifiques, applicables, en vigueur et avec
STAS 9312/1987- Sous-passages de chemin de fer et voies avec des conduites. Règles de
conception.

6.3 Conception des conduites d’adduction


La conception des conduites d’adduction est basée sur:
a) le schéma général du système d’alimentation en eau, avec l’indication de la position dans le plan
et du degré de niveau de captage, de la station de traitement de l’eau et des réservoirs;
b) le débit de calcul QI, Q’I qui remplit l’exigence et les besoins en eau de l’utilisateur;
c) les conditions spéciales afin d’assurer le débit minimal en cas de dommage;
d) la qualité de l’eau à transporter, qui déterminera la solution et le matériau de la conduite;
e) l’avis de géologie géotechnique sur les caractéristiques du terrain sur le trajet des conduites
d’adduction, qui détermineront: les éventuelles modifications du trajet, le choix du matériau de
construction de la conduite et serviront à effectuer les calculs de résistance des conduites
d’adduction.
6.3.1 Établissement du trajet des conduites d’adduction
(1) Le trajet des conduites d’adduction est choisi dans le cadre du schéma d’alimentation en eau, corrélé
avec les dispositions des planifications urbaines générales (PUG) et des planifications urbaines zonales
(PUZ).
(2) L’établissement du trajet est réalisé sur la base de la documentation topographique et géologique –
géotechnique en tenant compte du mode de fonctionnement: par gravitation à niveau libre ou sous pression et
par pompage. Pour choisir le trajet et la section longitudinale des conduites d’adduction, les critères suivants
seront pris en compte:
a) le trajet des conduites d’adduction doit être réalisé afin que la ligne piézométrique au
fonctionnement normal ne descende dans aucun point en dessous du niveau supérieur de la voûte
de la conduite;
b) le trajet des conduites d’adduction doit être le plus court, facilement accessible, placé le long des
routes existantes, en évitant les terrains accidentés, glissants, marécageux, inondables et les
zones densément construites; il doit également éviter les zones avec des eaux souterraines au
niveau proche du niveau du terrain et les zones où le terrain ou l’eau souterraine présente une
agressivité par rapport au matériau de la conduite;
c) les trajets le long des côtes seront évités;
d) le trajet doit éviter les éventuels passages de routes, voies ferrées et rivières importantes qui
nécessitent les travaux spéciaux;
e) le trajet doit être adapté au terrain, afin que dans la section transversale de la conduite
d’adduction soit réalisé un petit nombre de points élevés et bas qui ont besoin de regards
spéciaux et qu’on obtienne un volume minimal de terrassements;
f) dans la section longitudinale, les conduites d’adduction doivent avoir une couverture minimale
de terre assurée, égale à la profondeur de gel minimale dans la zone concernée; la condition de
profondeur minimale de fondation imposée par l’étude géotechnique doit être également
respectée;
g) dans la section longitudinale, la conduite d’adduction est prévue avec des pentes de
minimum 0,5 ‰ en évitant les parties de palier qui rendent difficile l’évacuation de l’air
vers les regards de vanne.
(3) Dans la section longitudinale de la conduite d’adduction, on précisera:
a) le matériau et les dimensions des conduites;
b) les niveaux d’excavation;
c) les niveaux de l’axe des conduites ou du radier du canal;
d) la ligne piézométrique;
e) les pentes d’excavation dans les sections;
f) la position des installations et des ouvrages afférents aux conduites d’adduction;
g) la position des travaux souterrains existants sur le trajet.
(4) Un exemple de section longitudinale est indiqué dans la figure 6.4.
Q = 50 l/s
199,50 Dn 600; Q = 300 l/s; i = 2,1‰, v = 1,0 m/s 197,60 Dn 500; Q = 250 l/s; i = 3,8‰, v = 1,25 m/s

Legenda
V = camin de aerisire
G = camin de golire F
W = camin de vana
D = debitmetru S
M7 - masiv de proba de presiune
Pi = 7 atm
F = foraj geotehnic
S = sant de studiu
Ramnificatie

Nivel de referinta 100,00


Numarul punctului topografic 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
159,70 161,50

156,60 158,20

148,20 150,00

163,00 164,80

172,10 173,90

164,70 166,50

158,40 150,20

142,00 143,80
156,50 159,00

153,60 155,20

156,70 158,50

167,70 169,50

167,20 170,00
163,00 156,00

162,90 157,10

169,00 170,80
Cota terenului

Cota fundului sapaturii


Distante intre puncte m 130,00 120,00 180,00 95,50 124,80 115,20 119,50 134,90 69,158,148 120,70 219,00 170,00

495,10
250,00

430,00

765,50

010,00
525,50

650,30

791,00
885,00

360,20

564,20

622,30
670,30
130,00

180,00
Distante cumulate

Tipul de conducta Dn, Pmax PREMO Dn 600 Pmax 7 atm OTEL Dn 500 Pmax 4 atm
Pi proba de presiune (atm) Pi = 7 atm Pi = 8 atm
Simbolul lucrarilor speciale D M7 G M7 W V G G V D
250,00

360,00
526,10

791,00

915,00
650,00

650,20
884,00
81,50

Kilometri lucrari speciale


Kilometrul km 0 km 1 km 2

Légende
V = regard d’aération
G = regard de vidange
W = regard de vanne
D = débitmètre
M7 – essai massif de pression
Pi = 7 at
F = forage géotechnique
S = fossé d’étude
Ramification
Niveau de référence
Numéro du point topographique
Niveau du terrain
Niveau du fond de l’excavation
Distances entre les points
Distances cumulées
Type de conduite Dn, Pmax
Pi essai de pression (at)
Symbole des travaux spéciaux
Kilomètres travaux spéciaux
Kilomètre
PREMO Dn 600 Pmax 7 at
ACIER Dn 500 Pmax 4 at

Figure 6.4. Section longitudinale d’une conduite d’adduction. Exemple


6.3.2 Dimensionnement de la section des conduites d’adduction
6.3.2.1 Calcul hydraulique des conduites d’adduction
6.3.2.1.1 Calcul hydraulique des conduites d’adduction gravitationnelle sous
pression
(1) Pour les calculs expéditifs, on utilise la formule Chezy – Manning:

(6.1)
où:
Q = débit de dimensionnement; les besoins en eau maximaux journaliers pour les
communes (m3/s);
A = section active de la conduite (m2);
C = (1/n) R1/6 – coefficient de Chezy;
1/n = coefficient (inverse de la rugosité relative) dont les valeurs indicatives sont:
a) 74 pour les tubes en béton simple;
b) 83 pour les tubes en béton armé précontraint et tubes métalliques;
c) 90 pour les tubes en matières plastiques, tubes en polyesters armés avec fibres de verre.
R = rayon hydraulique, R = D/4 (m), pour les conduites avec section circulaire;
D = diamètre intérieur de la conduite (m);
i = perte de charge unitaire.
(2) Dans la figure 6.1 résulte que le plus petit diamètre de la conduite (investissement minimal) est
réalisé lorsque l’énergie disponible H* est égale à la perte de charge (hr = i ∙ L). À partir de cette
corrélation d’optimisation, on peut calculer la valeur i = H */L.

(3) À partir de la relation 6.1, en connaissant Q, i et la rugosité du matériau 1/n on peut déterminer le
diamètre de la conduite.

(4) La vitesse de l’eau est calculée en tenant compte de l’écoulement permanent et uniforme:

(5) Pour des solutions rapides, il existe des diagrammes pour chaque type de matériel: pour un
diamètre connu, la relation Q = f (i) est une ligne droite (représentation à l’échelle logarithmique). Dans le
diagramme, toute valeur est possible avec une seule restriction: au moment de la lecture de la coordonnée
du point, il doit se trouver sur la courbe du diamètre; le diamètre doit exister, doit être fabriqué en série,
donc sa valeur n’est pas interprétable; pour des combinaisons, on peut choisir des secteurs successifs avec
des diamètres différents.

(6) Le calcul du coefficient de Darcy λ peut être effectué également en utilisant la formule de
Colebrook-White:

où:

Re – Nombre de Reynolds, Re = (adimensionnel)


D – Diamètre intérieur de la conduite (m);
k – Coefficient de rugosité absolue (k = 0,003 mm ÷ 30 mm).
R – Rayon hydraulique (m);
ν – Coefficient de viscosité cinématique;
v – Vitesse de l’eau dans la conduite (m/s);
H* – Charge hydrodynamique.
Le coefficient de rugosité absolue k, sera sollicité par le fournisseur de tubes.
Le calcul est effectué par des estimations successives, en choisissant une valeur D, et la
détermination de la valeur Re et λ; le calcul est continué jusqu’à ce que pour une valeur D
proposée, la relation 6.3 est satisfaite.

Captare

H*

L, Dn, k

Captage

Figure 6.5. Dimensionnement des conduites d’adduction gravitationnelle.


Sur la base de la valeur, λ on détermine:

La solution est trouvée par des estimations successives adoptant le diamètre pour lequel
toute l’énergie disponible est consommée afin de vaincre la résistance hydraulique Σhr ≡ H*. Lors
du choix du matériel, la qualité du matériau doit être précisée. Le matériau est choisi à partir de
l’offre disponible sur le marché et à condition qu’il résiste à la pression de travail pendant
l’exploitation et dans les situations les plus défavorables: la pression d’essai, la pression dans le
cas du coup de bélier.

(7) Dans les situations où sur une conduite sous pression avec fonctionnement gravitationnel ou par
pompage, un arrêt brusque de l’écoulement se produit (fermeture brusque, arrêt de l’électropompe,
rupture de la conduite), l’énergie de la masse d’eau se dissipe dans un processus oscillatoire de
compression-détente qui peut déterminer la rupture (le dommage) de la conduite. Le phénomène est
nommé coup de bélier (choc hydraulique). Le coup de bélier est caractérisé par des ondes de pression qui
se propagent le long de la conduite avec la vitesse du son. La lutte contre le phénomène du coup de bélier
est réalisée par:
a) des conduites réellement élastiques (PEHD);
b) des dispositifs capables de réduire l’ampleur du phénomène.
Pour les calculs rapides on calcule la valeur de la surpression:
∆p = ± ρ∙c∙∆v (m) (6.5)

et on détermine la pression maximale dans les conduites p = Hg +


où:
c – Célérité (m/s); avec des valeurs de l’ordre 900 ÷ 1100 m/s pour les conduites en
béton, acier;
g – Accélération gravitationnelle (m/s2);
Ea, Ec – Module d’élasticité de l’eau, respectivement du matériau de la conduite (N/m2);
D, e – Diamètre, respectivement l’épaisseur de la paroi de la conduite (m);
ρ – Densité de l’eau (kg/m3).
Pour la phase d’exécution du projet, le calcul sera effectué avec des programmes
spécialisés ou par des méthodes graphiques-analytiques.

(8) Les solutions recommandées pour combattre le coup de bélier:


8.1) pour les adductions gravitationnelles,
a) la fermeture lente des vannes (v o - v) réduite jusqu’à ce que la surpression puisse être
prise par la résistance du matériau de la conduite;
b) la vitesse de fermeture des vannes avec flottant aux réservoirs ou regards de rupture de
la pression sera si petite que la surpression sera acceptable (normalement, une
fermeture de la vanne dans un temps 10 fois supérieur au temps de réflexion 2l/v 0, où l
est la longueur de la conduite, ne conduit pas à la surpression);
c) l’ouverture de la vanne sera lente, en fonction de la taille des vannes d’aération;
d) assurer les vannes d’aération dans tous les points élevés et dans les regards de vanne de
ligne, afin que, au moment de la rupture de la conduite et l’apparition d’une pression
négative, ne se produise pas un vide dans la conduite (l’effet de vide peut être
déterminé par l’aspiration des garnitures, l’aspiration d’eau sale de l’extérieur par les
orifices de la conduite).
8.2) Pour les adductions par pompage
a) l’augmentation du moment d’inertie de la pompe, afin que l’arrêt soit effectué très
lentement;
b) la réalisation de châteaux d’eau qui assurent l’accumulation de l’eau dans la conduite
montant la surpression et l’envoi d’une quantité d’eau du château dans la conduite, au
moment lorsque le vide se produit dans la conduite (c’est une solution sûre, mais coûteuse;
elle est raisonnable pour les systèmes avec hauteur de refoulement jusqu’à 20 m); la position
favorable du château est établie au cas par cas;
c) la disposition de récipients avec coussin d’air est la meilleure solution, relativement
facilement à réaliser et à placer; à proximité des pompes on met un récipient (réservoir type
hydrophore) lié par une conduite avec vanne réglable; il est plein, partiellement avec de
l’eau, partiellement avec de l’air, à une pression égale avec la pression de régime de la
conduite; lorsque l’onde de surpression apparaît dans la conduite, une partie de l’eau de la
conduite rentre dans le récipient, augmentant la pression de l’air jusqu’à l’égalisation avec la
nouvelle pression dans la conduite; lorsque l’onde de surpression passe, l’air dans le
récipient se détend, en poussant dans la conduite une quantité d’eau (jusqu’à l’équilibre de la
pression récipient-conduite) et évitant les valeurs de pression négatives dans la conduite.
2

1
Recipient cu aer
p+Dp
p Nivel de regim

Conducta
p

Vana de inchidere si de realizare a


unei rezistente hidraulice

Récipient à air
Niveau de régime
Hydrophore
Vanne de fermeture et de réalisation d’une résistance
hydraulique
Conduite

Figure 6.6. Emplacement d’un récipient à air sous pression 1. horizontal, 2. vertical.
P regim

Aer (perna
Clapet elastica)

p - p regim
Pompa Recipient tip
hidrofor protejat
impotriva inghetului

P régime
Pompe
Clapet
Air (coussin élastique)
p - p régime
Récipient type hydrophore protégé contre le gel
Figure 6.7. Combattre le coup de bélier avec un récipient type hydrophore

6.3.2.1.2 Calcul hydraulique des conduites d’adduction gravitationnelle à


niveau libre
(1) Choisir une solution des conditions:
a) hydrauliques: rayon hydraulique maximal et périmètre mouillé minimal;
b) géotechniques: angle de talus, caractéristiques du terrain, niveau d’eau souterraine, nature de
la doublure;
c) pente longitudinale;
d) vitesse de l’eau.

(2) Établir la clé limnimétrique (figure 6.8) pour la section adoptée et la pente longitudinale sur des
secteurs de pente idem; la clé limnimétrique représente la relation Q = f (h) pour i R = idem; Rh = idem; 1/n
= idem
h

h2
h
h1

Q
Q1 Q2 Figure 6.8. Clé limnimétrique
Q
(3) Canaux ouverts
La formule générale de dimensionnement des canaux est:

(m3/s) (6.7)

où est le module de débit, qui dépend uniquement des éléments géométriques


de la section et de la rugosité des parois.
iR – Pente du radier.
La forme optimale du profil transversal, pour une section mouillée A donnée et une pente i R
donnée, permet le transport du débit maximal.
a) La forme circulaire est la solution appropriée, parce que le cercle a le périmètre minimal. Pour un
canal à écoulement libre, la section appropriée est le demi-cercle, figure 6.9.
b) En pratique on utilise la forme trapézoïdale inscrite dans le demi-cercle.

h
m

Figure 6.9. Section trapézoïdale optimale: trapèze inscrit dans le demi-cercle.


Il en résulte:

c’est-à-dire le périmètre est inscrit dans un demi-cercle avec le rayon h.

(4) La protection des talus des canaux


a) pour la stabilité du canal on adopte des valeurs appropriées à la pente du talus (1:m) et à la vitesse
de l’eau dans le canal, afin de ne pas produire des érosions (tableau 6.1);

Tableau 6.1. Vitesse limite pour éviter l’érosion des talus - diverses catégories de doublures, en m/s.
No
Nature de la doublure vmax (m/s)
crt.
1 Argile sablonneuse 0,5
2 Loess compact 0,6
Sillons placés
3
transversalement 0,8
4 Béton bitumineux 2,0
5 Pierre brute sèche 3,0
6 Pierre brute taillée 5,8
7 Béton B140 5,0
8 Béton B200 9,0
b) la pente du talus est adoptée sur la base de l’étude géotechnique en tenant compte également des
situations de vidange brusque du canal; en notant m = ctg α, où α est l’angle du talus par rapport à
l’horizontale, on adopte pour le talus les valeurs 1:1, 1:2, 1:3;
c) en fonction de la vitesse d’écoulement de l’eau, de la nature du terrain où ils sont placés, les talus
et le radier sont correctement protégés. Pour les canaux à fonctionnement permanent, la protection est
réalisée avec des dalles en béton (préfabriquées) ou coulées sur place, taillées; elles sont placées sur une
couche de ballast de minimum 10 cm d’épaisseur;
d) Pour le fonctionnement par temps froid, on adopte:
1) des matériaux résistants à la gélivité, imperméables (K < 10 m/jour);
2) des mesures qui permettent la rupture de la couche de glace;
3) des mesures qui évitent que le canal soit enneigé (pendant le blizzard).

(5) Aqueducs
Les aqueducs sont utilisés pour le transport de l’eau potable/traitée ou même de l’eau
brute, non potable, afin de prévenir les effets produits par les facteurs climatiques (neige, glace)
et par d’autres facteurs qui altèrent la qualité de l’eau ou produisent des pertes par évaporation et
suintements.
La section transversale est généralement circulaire; dans des cas spéciaux, elle peut avoir
également d’autres formes – Figure 6.10.

r
3r
r

h h
r h
b
r

a b
b
c
Figure 6.10. Formes de la section des aqueducs.
a. Circulaire; b. Rectangulaire avec voûte; c. Ovoïde renversé.
Le dimensionnement des aqueducs est effectué comme au point a) Canaux ouverts

6.3.2.1.3 Calcul hydraulique des conduites d’adduction gravitationnelle par


pompage
(1) Dans le cas des conduites d’adduction fonctionnant par pompage interviennent:
a) l’énergie de pompage nécessaire pendant le fonctionnement; il y a une multitude de
solutions, car des diamètres, des matériaux et des outillages différents peuvent être adoptés;

CR
Hgr

Hg
, 1/n
L, Dn

CA

Hga

Figure 6.11. Schéma hydraulique pour le calcul des conduites d’adduction par pompage
b) la hauteur géodésique de pompage:

(m) (6.10)
c) la hauteur de pompage:

(6.11)
où:
Hga – somme des pertes de charge sur le système hydraulique d’aspiration

- coefficients de perte de charge locale, λi – coefficient de Darcy.


Hgr – perte de charge distribuée sur la conduite de refoulement;
λ – coefficient de pertes de charge;
d) puissance nécessaire:

– densité de l’eau (kg/m3)

− accélération gravitationnelle (m/s2);


Q – débit (m3/s)
Hp – hauteur de pompage (m)
- rendement de la pompe;
e) énergie consommée

(Wh) (6.15)
f) coût de l’énergie annuelle:

(euros) (6.16)
tF = nombre d’heures de fonctionnement;
cE = coût spécifique de l’énergie (euros/kWh).
g) Le coût de l’énergie baisse par l’augmentation du diamètre.
h) L’investissement accroît avec l’augmentation du diamètre.
(2) Le coût d’investissement dépend du diamètre, du matériau, des caractéristiques du trajet, de la
méthode d’exécution, de la longueur des conduites d’adduction.
a) Le diamètre économique est déterminé à partir de la condition que la somme des coûts
d’investissements annuels (aI) et des coûts d’exploitation (CE) soit minimale (figure 6.12).
a – taux d’amortissement.
a = 1/Tr (6.17)
I – investissement;
b) Tr – durée normalisée de travail de la conduite, généralement de 50 ans.
Pour les calculs rapides, on peut utiliser une valeur pratique pour la vitesse économique.
(3) La vitesse économique ou le diamètre économique dépend:
a) de la valeur du débit (Q) – généralement vec augmente avec la valeur du débit;
b) de la durée de fonctionnement du système: la réduction de la durée de fonctionnement
augmente la vitesse économique (par exemple pour 1 h/jour vec > 3 m/s);
c) du rendement et de la qualité des outillages.

CT = aI+E
Cot total anual: CT

min aI

Dn (mm)
200 400 600 800
Dec
Coût total annuel: CT
Dec
min

Figure 6.12 Détermination du diamètre économique d’une conduite qui fonctionne par pompage

6.3.3 Sécurité du fonctionnement des conduites d’adduction


(1) Afin d’assurer le fonctionnement continu d’un système de transport de l’eau où un dommage
remédiable peut intervenir dans un temps T, la solution économique est choisie en fonction:
a) de la longueur des conduites d’adduction L (m);
b) du débit des conduites d’adduction Q (m3/s);
c) de la pente hydraulique disponible sur les conduites d’adduction;
d) de la taille du réservoir où l’eau est transportée.

(2) La solution économique peut être réalisée:


a) par une adduction à deux branches, interconnectées par des bretelles;
b) par une conduite unique et la réserve d’avarie avec un volume qui assure la consommation
pendant la période d’avarie T (h).

(3) Dans le cas des conduites d’adduction fonctionnant par pompage, les mesures de sécurité se
réfèrent également à la station de pompage (alimentation double en énergie électrique, pompes de
secours, etc.).

6.3.3.1 Conduites d’adduction à deux branches reliées par des bretelles


En cas de dommage, le secteur avarié est isolé; le débit minimal assuré peut être calculé
avec la relation:

où:
H* – Charge hydrodynamique (énergie disponible du système);
n – Nombre de bretelles;
l = L/(n+1) – longueur d’un secteur de conduite entre deux bretelles;
so – Mode spécifique de résistance hydraulique calculé avec la relation:

k – Mode de débit
où:
A – Section de la conduite (m2);
C – Coefficient de Chézy;
R – Rayon hydraulique (m).

linie piezometrica la
Captare linie piezometrica functionare normala
avarie tri-k (ambele fire)

H
Rezervor

i
k
l l l

C R

Captage
Ligne piézométrique dommage
Ligne piézométrique pour le fonctionnement normal
(les deux branches)
Réservoir

Figure 6.13. Conduites d’adduction à 2 branches, reliées par des bretelles

6.3.3.2 Conduite d’adduction à une branche et réserve de secours


Le volume de la réserve d’avarie sera déterminé afin qu’il assure l’alimentation de
l’utilisateur pendant l’avarie dont la durée peut varier entre 6 et 24 heures en fonction:
a) de l’équipement des conduites d’adduction avec des systèmes d’alarme SCADA et une
vanne automatique qui permette l’isolation du secteur avarié en peu de temps;
b) de l’équipement de l’opérateur avec des outillages et des systèmes d’intervention afin de
réparer l’avarie en peu de temps;
c) de l’accessibilité sur l’emplacement du dommage.
d) du volume de la réserve de dommage:
Vav = Qad x tr.av (m3) (6.21)
Qad – débit transporté par les conduites d’adduction (m3/s);
tr.av – temps de réparation du (des) dommages.
6.3.3.3 Comparaison des solutions
Une comparaison technique-économique sera effectuée entre la solution avec double
adduction (2 branches) et la solution fournissant un volume d’avarie.

6.3.3.4 Zone de protection sanitaire des conduites d’adduction


Les réglementations spéciales relatives au caractère et à la taille des zones de protection
sanitaire, approuvées par la décision du gouvernement nº 930/1995, seront respectées comme
suit:
a) à partir des générateurs extérieurs de la section des conduites d’adduction seront prévus
10 m en tant que zone de régime sévère comme définie et identifiée dans les
réglementations;
b) sont exemptés de l’emplacement dans la zone de régime sévère des conduites d’adduction
les suivants travaux publics: les réseaux d’eau, électrique, téléphonique, de gaz naturels, de
chauffage.

6.3.4 Matériaux utilisés pour réaliser les conduites d’adduction


(1) Le choix du matériau utilisé pour la réalisation des conduites d’adduction est effectué en fonction
des conditions de fonctionnement (pressions, profil) et des conditions locales (agressivité du sol, capacité
portante du sol, charges mécaniques extérieures). Les éléments suivants seront pris en compte:
a) le diamètre nominal de la conduite;
b) la pression intérieure;
c) le type de liaisons (soudure, joints à brides, jointoiement à manches);
d) la charge mécanique extérieure;
e) la corrosion interne ou externe.
Lors du choix du matériau pour les conduites on tient compte des résultats du calcul de
dimensionnement hydraulique et de résistance.

(2) Pour les conduites d’adduction avec L > 1 km seront analysées minimum 3 options de matériau
en fonction:
a) du coût d’investissement;
b) du risque potentiel d’interruption du fonctionnement à cause d’une avarie;
c) du comportement dans le temps, exprimé par la durée de vie et la modification des
paramètres de résistance dans le temps; on prend en compte également l’influence de la
qualité de l’eau transportée sur le matériau des conduites d’adduction.

(3) Le concepteur en accord avec le bénéficiaire élabore une liste de priorités relative au choix du
matériau.

(4) La durée de fonctionnement des conduites d’adduction est de 50 ans.


Tableau 6.2. Matériaux utilisés couramment à la réalisation des conduites d’adduction
No
Crt. Matériau Joints Avantages Désavantages
- matériau non résistant
aux charges dynamiques et
- durabilité élevée
sismiques
Fonte grise - à brides - résistance à la corrosion
1 - jointoiement à manche et
(GL) - à manche
plomb de calfeutrage,
extrêmement coûteux et
main d’œuvre importante.
- matériau flexible – résistant aux
charges dynamiques;
- joints garantis;
Fonte ductile - à brides - les conduites sont protégées à
2 -
(GS) - à manche l’intérieur avec une couche de
mortier traité du point de vue
thermique et à l’extérieur avec
protection en Zn.
- reprend en bonnes conditions - la nécessité de protection
Conduites en - par soudure
3 les charges intérieures et intérieure/extérieure contre
acier - à brides
extérieures illimitées la corrosion - très coûteux
- réparation des avaries
Béton armé - à manche et - durabilité élevée
coûteuse
4 précontraint bague en - résistants aux actions
-coudes, raccords en
PREMO caoutchouc dynamiques
matériaux différents
- légères (PE – 0,93 g/cm3, PVC - comportement dans le
– 1.4-1.6 g/cm3) et avec des temps, pour des périodes
facilités particulières d’exécution de temps longues (20 –
- à douille
Matières et de montage par soudure ou 30 ans), avec nombreuses
préfabriquée
5 plastiques brasage; inconnues;
- par soudage
(PEID, PVC) - résistants autant à la corrosion - coefficients de dilatation
bout à bout
de l’eau qu’à celle du terrain où thermique élevés
les conduites sont placées. nécessitant des mesures
spéciales d’emplacement.
- le comportement de
- avec manche à
Autres types de longue date n’est pas connu
passer sur la - poids réduit (1/4 par rapport
matériaux (50 ans), autant du point de
conduite en même aux conduites en fonte);
(PAFSIN- vue de l’influence sur la
6 matériau - résistants à la corrosion
résine qualité de l’eau transportée
- avec anneaux en - bon comportement aux charges
polyester à que sur le comportement
caoutchouc dynamiques.
fibres de verre) structurel.
élastomère

6.3.5 Ouvrages annexes situés sur les conduites d’adduction


En fonction de la longueur, de la configuration dans le plan et du profil des conduites
d’adduction, des voies de communication et des vallées ou des cours d’eau intersectés, des
ouvrages et des installations annexes pour le bon fonctionnement du système de transport sont
nécessaires.
Les ouvrages annexes peuvent être groupés comme suit:
1) Regards:
a) regards de vannes de ligne;
b) regards de vidange;
c) regards de ventilation;
d) regards pour les équipements de contrôle;
2) Traversées de rivières, de voies ferrées, de routes ou de dépressions
(sèches/humides);
3) Massifs d’ancrage;
4) Stations de pompage.

6.3.5.1 Regards
6.3.5.1.1 Regards de vanne de ligne
(1) Les regards de vanne de ligne sont prévus afin de permettre l’isolation d’un secteur de
conduite dans le cas d’une avarie qui nécessite l’interruption du circuit d’eau. Ils sont placés dans
les points de liaison (bretelles) entre deux conduites parallèles, aux traversées des voies de
circulation et le long de la conduites tous les 2 – 3 km.

(2) Le secteur de conduite en amont/en aval de la vanne est vérifié à la pression


hydrostatique appropriée au profil des conduites d’adduction et on adopte des mesures
appropriées (vannes de limitation de la pression, regards de rupture de pression).

6.3.5.1.2 Regards de vidange


(1) Les regards de vidange sont placés dans les points bas du profil des conduites
d’adduction ou à leur proximité s’il y a la possibilité de la décharge gravitationnelle directe du
tronçon de conduite dans un émissaire proche et en amont de chaque vanne de ligne.

Ventilatie Capac a-a


> 1.80 m

> 50 cm

a a
>1,0 7 4 5
6
I 4 5 2 1 3 2 9
v
8
9 1 3 Basa

Basa
b
a

Ventilation
Couvercle
Base

Figure 6.4. Regard de vanne de ligne et de vidange: a. Section verticale; b. Section horizontale;
1,2. Pièces métalliques raccord, 3. T à brides, pour l’accès; 5. Vanne de ligne,
1. 3. Vanne d’aération, 7. Manomètre (transducteur de pression), 8. Vanne de vidange, 9. Conduite
d’adduction.

(2) Les dimensions des regards sont déterminées sur la base des données du catalogue des
installations hydrauliques et pour assurer un espace de travail de 1,80 au minimum de hauteur et
0,8 x 0,8 m2 (en plan); les mesures constructives seront prises en considération afin de permettre
l’introduction/l’enlèvement de la plus grande pièce composante de l’installation hydraulique.

(3) Il est indiqué que le concepteur analyse en ensemble le trajet des conduites d’adduction,
l’uniformisation des regards pour les vannes de ligne, les dispositifs de vidange et de ventilation.

6.3.5.1.3 Regards de ventilation


(1) La soupape de ventilation a un double rôle: évacuer l’air collecté dans les points hauts du trajet et
en même temps permettre la pénétration de l’air extérieur dans la conduite dans le cas de la vidange d’une
conduite et la formation du vide aux coups hydrauliques.
(2) Parce que dans le raccord l’eau peut stagner, l’isolation thermique contre le gel est nécessaire.
min 1m

7
5

1 2

F 6
R

Figure 6.15. Regard de ventilation: R – ramification, F – loquet;


1. Soupape d’aération; 2. Robinet de contrôle; 3. Couvercle verrouillable; 4. Couvercle intérieur pour l’isolation
thermique;
5. Ventilation; 6. Passage à travers la paroi; 7. Conduite d’évacuation pour la vérification du fonctionnement de la
ventilation; 8. Compensateur.
NOTE: tous les regards seront placés afin de ne pas être inondés pendant les crues ou les pluies exceptionnelles.

6.3.5.2 Traversée des cours d’eau et des voies de communication


6.3.5.2.1 Traversée des cours d’eau
(1) Ces traversées peuvent être réalisées en enterrant la conduite sous le lit si l’intervention en cas de
dommage peut être réalisée assez facilement.

(2) Pour des raisons de sécurité la traversée en enterrant la conduite sous le fond du lit (figure 6.16)
est réalisée avec deux branches de conduites en acier ayant chacune des vannes d’isolation au bout. Les
regards seront réalisés afin qu’ils ne soient pas noyés en cas d’inondations. Les conduites sont enterrées
en-dessous de la profondeur d’affouillement de la rivière dans le secteur concerné et sont protégées avec
des palplanches et enrochements ou uniquement avec des enrochements. Ce système de traversée présente
des difficultés d’exécution et d’exploitation, et pour cette raison il est recommandé uniquement pour les
vallées avec des débits réduits d’eau et avec une séparation claire entre le lit mineur et le lit majeur (lieu
pour batardeau).

1
Niv. ape mari

2
Niv. ape mici

4 3
> ad. afuiere

Dn
4
> 10,0 m
4 (1.5 hafuiere)
Dn

2 2

4
5
c
d 6
4

Niveau d’eau élevé


Niveau d’eau faible
Profondeur d’affouillement

Figure 6.16. Traversée de conduite en dessous du fond de la rivière:


a. Section longitudinale; b. Plan; c. Section transversale de l’excavation en tranchées;
d. Section transversale de l’excavation dans l’enceinte de palplanches;
1. Niveau d’eau élevé; 2. Niveau d’eau faible; 3. Regards de vannes; 4. Conduites; 5. Enrochements; 6. Palplanches.

(3) L’intervention est effectuée à marée basse. Le débit de dimensionnement d’une conduite
est 0,7Q.

(4) Pour les rivières importantes (fleuves) on peut effectuer la traversée sous-fluviale par des
méthodes de forage horizontal (pipe-jacking) à une profondeur convenable (2-3 fois la
profondeur d’affouillement); le diamètre du forage sera (1,2 à 1,3) DN; sur chaque rive seront
prévus des caissons nécessaires pour le montage/enlèvement de la machine de forage qui
ultérieurement abriteront l’installation hydraulique d’isolation du tronçon de la traversée sous-
fluviale; à l’intérieur du forage sera montée la conduite d’adduction formée par des tronçons
montés dans le caisson de rive et tirés à l’intérieur du tube de protection.

(5) En fonction du degré de sécurité demandé pour les conduites d’adduction, sera analysée
l’option de fournir 2 branches pour la traversée sous-fluviale avec la possibilité d’isolation de
chacune d’elles.

(6) Des équipements pour le contrôle de la pression seront prévus sur les conduites
d’adduction dans la zone de la traversée sous-fluviale, pour le contrôle de l’intégrité de la
conduite et les éventuels enlèvements de la conduite dans la zone de la traversée sous-fluviale.

6.3.5.2.2 Traversée des voies de communication


(1) À l’intersection des voies de transport les conduites d’adduction sont placées sous la voie de
transport par une construction conformément aux dispositions annoncées ou imposées par l’autorité des
voies de transport.

(2) La traversée est effectuée par des conduites protégées dans des tubes avec le diamètre supérieur à
celui de la conduite d’adduction (figure 6.17) ou par des conduites montées dans des galeries de
protection si la profondeur de l’emplacement de la conduite est supérieure à 4 m. Les traversées seront
conçues et réalisées afin que, dans le cas des avaries, elles n’affectent pas la sécurité de la voie et la
réparation de la conduite puisse être effectuée sans restrictions de circulation. La solution sera analysée
par les bénéficiaires de la voie.

(3) Les traversées non visitables sont réalisées avec des tubes de protection en matériaux qui
reprennent les sollicitations dues à la circulation par la méthode du forage horizontal (pipe-jacking).

(4) Les projets de traversée des conduites d’adduction par-dessous les voies de communication
prévoient que le diamètre du tube de protection soit de 1,5 fois le diamètre de la conduite d’adduction.
Aux bouts de la traversée sont prévus des regards de vannes. Dans le regard de vanne en aval pénètre
également le bout du tube de protection, qui est monté en pente, afin de permettre l’écoulement de l’eau,
qui éventuellement peut s’infiltrer à cause de la non-étanchéité de la conduite d’adduction. La conduite
est soutenue au-dessus de la génératrice inférieure du tube de protection par l’intermédiaire des rouleaux
ou des supports élastiques pour reprendre les charges dynamiques.

in afara
instalatiilor caii

1:1
, 5
min 1 m

1 2
3
4

À l’extérieur des installations de la voie


Figure 6.17. Traversée non visitable au-dessous d’une voie ferrée: 1. Conduite métalliques; 2. Tube de protection; 3.
Regard pour vanne d’isolement et pour valve d’aération; 4. Regard pour vanne d’isolement et pour vidange.

6.3.5.2.3 Traversée aérienne de vallées (rivières)


(1) La traversée des conduites au-dessus des cours d’eau peut être également aérienne:
a) par l’utilisation des ponts existants, les conduites étant ancrées sous la console du trottoir ou
aux entretoises du pont à condition des vérifications statiques et de résistance de l’ensemble
et avec l’accord du bénéficiaire de l’ouvrage d’art;
b) par des ponts aqueducs indépendants.

(2) Les solutions constructives pour ces ponts sont adoptées sur la base des calculs de structure et de
coûts comparatifs entre les systèmes avec conduite autoportante sur piles ou ponts suspendus. Le choix de
la solution dépend des conditions géotechniques de fondation de l’infrastructure et des conditions pour
son exécution. Le calcul des ponts aqueducs est réalisé en respectant tous les principes de construction
des ponts pour les voies de communication, en tenant compte aussi des efforts dus à l’eau. Pour la
solution des ponts aqueducs on tient compte également des nécessités locales de traverser le lit de la
rivière, le pont étant éventuellement réalisé afin de permettre aussi le passage des piétons, ou combiné
avec la construction d’un pont routier exigé par les besoins de transport local. Le problème de la sécurité
sera analysé en tenant compte que le dommage d’un tel pont peut être beaucoup plus grave que celle d’un
pont habituel.

6.3.5.3 Épreuve de pression des conduites


(1) L’épreuve de pression sera effectuée conformément aux dispositions SR EN 805/ 2000.

(2) Les éléments suivants seront pris en compte:


a) lorsque la longueur de la conduite d’adduction dépasse 1,0 km, la surpression du coup de
bélier est calculée et on établit les mesures suivantes de protection;
b) pour les conduites avec des longueurs inférieures à 1,0 km la valeur de la surpression du
coup de bélier est calculée par des méthodes expéditives.

(3) Les méthodes de réalisation de l’épreuve de pression sont celles énoncées dans la
SR EN 805/ 2000.

(4) La perte d’eau admissible à la fin de la période d’essai est calculée avec la relation:

où:
– perte d’eau admissible en dm3;
V – Volume du tronçon de conduite à essayer, en dm3;
– Chute de pression admissible en kPa;

– Module d’élasticité de l’eau en kPa;


D – Diamètre intérieur du tube en m;
e – Épaisseur de la paroi du tube en m;
- module d’élasticité en flexion transversale de la paroi du tube en kPa;
1,2 – Facteur de correction (par exemple, pour l’air résiduel) pendant l’épreuve principale
de pression.
NOTE: la liaison entre la pression d’épreuve, la pression de travail, la pression au coup de bélier et la pression de
fabrication de la conduite (PN) est importante.
Pour les calculs on considère:
EW = 2,1 ∙ 106 kPa
ER – Caractéristique pour chaque type de matériau; la valeur mise à la disposition par le
fabricant des tubes;
(5) Pour déterminer la chute de pression ∆p on respecte les procédures conformément à A. 26 ann.
11.3.3.3, A 27 ann. 11.3.3.4, A 27.4 et A 27,5 conformément à la SR EN 805/ 2000.

(6) Les suivantes dispositions générales et spécifiques seront respectées:


a) l’épreuve de pression pour les conduites d’adduction est effectuée sur des tronçons
avec la longueur entre 500 m et 2 000 m sur lesquels sont montées les armatures,
sont réalisés tous les massifs d’ancrage et on a exécuté les remplissages (excepté les
sections des articulations qui seront libres) en conformité avec les dispositions du
cahier des charges; l’adoption de la configuration des tronçons d’épreuve est réalisée
sur la base du profil longitudinal de la conduite d’adduction;
b) la hauteur du remplissage au-delà de la crête de la conduite sera de minimum 1 m, et
pour les conduites avec pression supérieure à 16 bars, de minimum 1,2 m;
c) le remplissage sera réalisé et compacté sur toute la longueur de la conduite, excepté
la zone des articulations qui sera libre afin de pouvoir constater les éventuelles pertes
d’eau;
d) pour une pression supérieure à 16 bars et si les articulations sont exécutées avec des
déviations admissibles, le remplissage sera effectué très attentivement en tenant
compte de la possibilité de flotter;
e) le remplissage des tronçons d’épreuve sera effectué afin d’assurer l’évacuation
complète de l’air de la conduite. Il est recommandé que le remplissage soit effectué
par le bout le plus bas de la conduite. Après le remplissage, on recommande
l’aération finale de la conduite, en réalisant une légère surpression jusqu’à
l’élimination totale des bulles d’air en fermant ultérieurement les dispositifs
d’aération. Chaque fournisseur de conduites indiquera le débit de remplissage pour chaque
diamètre;
f) la pression d’épreuve est montée en étapes de 0,5 bar avec une pompe de pression à petit
débit et en surveillant continuellement les sections des articulations et les sections
caractéristiques (par exemple les déviations contrôlées);
g) la réparation des défauts, le cas échéant, sera effectuée uniquement après la vidange de la
conduite;
h) pour tester un tronçon de conduite, les bouts du tronçon seront fermés hermétiquement. Sur
les couvercles de fermeture seront soudés des cols de remplissage, de vidange, d’aération et
pour le raccord du manomètre;
i) pour mesurer la pression seront utilisés des manomètres ayant la gamme de précision
adoptée comme suit:
 jusqu’à 10 bars .................................. la précision de la lecture 0,1 bar
 10 à 20 bars ....................................... la précision de la lecture 0,2 bar
j) la pression à laquelle l’épreuve a été exécutée l’épreuve, les résultats obtenus ainsi que tous
les défauts constatés et les réparations effectuées sont inscrits dans le procès-verbal de
réception stocké dans le livre technique de l’ouvrage;
k) pour chaque type de matériau, le fournisseur indiquera les détails et livrera les systèmes de
fermeture des bouts du tronçon d’épreuve.
NOTE: si la conduite d’adduction doit travailler à l’avenir aux paramètres supérieurs, ces derniers seront pris en
considération lors de la conception et de l’épreuve de la conduite.

(7) La force de pression sur les systèmes de fermeture du tronçon doit être transmise aux
massifs d’ancrage. La transmission de la force de pression aux bouts de fermeture vers la terre
est effectuée par les massifs d’ancrage ou des soutiens spécifiques.

(8) Les massifs pour l’épreuve de pression seront conçus et exécutés afin de permettre la
continuité de l’exécution de l’adduction par des travaux de démolition et coûts minimaux.

(9) Il est nécessaire qu’à 2 m de distance des deux bouts du tronçon d’épreuve, le terrain
naturel ne soit pas dérangé (excavé) pour que les massifs d’épreuve puissent transmettre la force
de pression au massif de terre par l’entraînement de la résistance passive de celui-ci.

(10) À la fin de l’épreuve, on peut continuer l’exécution de la tranchée. Un exemple de


massif d’épreuve pour les conduites de grand diamètre est présenté dans la figure 6.19.

(11) Le concepteur demandera au fournisseur de tubes les éléments de détail relatifs au


module d’élasticité en flexion de la paroi de la conduite (pour le lot de tubes à livrer) et le
domaine des valeurs de la vitesse de l’onde de pression en fonction de diamètre, classe et
pression.

6.3.5.4 Massifs d’ancrage


(1) Les massifs d’ancrage sont introduits dans les sections où la conduite présente sur le trajet des
modifications de direction et les sollicitations nécessaires ne peuvent pas être reprises par la conduite
même ou ne peuvent pas être transmises au terrain de fondation sans produire de déplacements de la
conduite qui peuvent déterminer l’instabilité et la perte de l’étanchéité de celle-ci. Ces sollicitations sont
dues à la pression de l’eau à l’intérieur de la conduite aux coudes (et parfois même à des grandes vitesses
de l’eau), aux ramifications et aux points de bout, comme ceux des tronçons soumis aux «épreuves de
pression ou dans les regards de vannes. Elles ne peuvent pas être reprises par la conduite que dans le cas
où celle-ci est de tubes en acier soudés. Pour les conduites de tubes aux articulations à manches, dans les
points mentionnés, il est nécessaire l’introduction des tronçons de conduite soutenus par de massifs
d’encrage.
(2) La force exercée par l’eau de la conduite dans un coude ayant l’angle α o (figure 6.18a) sur la
direction de la bissectrice de l’angle formé par la conduite, est déterminée avec la formule:

DN = diamètre de la conduite (cm);


p = pression maximale dans la conduite (daN/cm2)
S = 2P·sin α/2
1 2
Linia sapaturii
α

a
Masiv de ancoraj

Cuzinet
P = pA P
α Cot

a
P = pA
3
a-a
Masiv

Cuzinet

Cot
R h H

Carton asfaltat

Ligne d’excavation
Massif d’encrage
Coussinet
Coude
Carton bitumé
Massif
Coussinet
Coude

Figure 6.18. Massif d’encrage


1. Schéma de calcul; 2. Vue en plan du massif; 3. Section -a

(3) La condition de dimensionnement du massif d’encrage:


S ≤ 0,9 T (6.24)
S≤p∙A (6.25)
A = section de la conduite (m2);
T = sollicitation totale qui peut être reprise par le terrain de fondation;
T = T1 + T2 (6.26)
T1 = pousse passive du terrain:

φ – Angle de friction intérieure du terrain de fondation;


γ – Poids volumétrique de la terre (1 600-1 800 kg/m3);
l, h2 et h1 sont indiqués dans la figure 6.20a.
T2 = Gf – Composant horizontal de la friction sur la base de la fondation, en kgf, G
représentant le poids du massif d’encrage, en kgf, et f – coefficient de friction entre le béton et la
terre, variable entre 0,3 et 0,5.
p = pression admissible sur la base de la fondation afin que la déformation de la terre ne
dépasse pas une valeur limite; en général p ≤ 1 daN/cm2;
A = surface de soutien sur la terre vivante.
(4) Dans la figure 6.20 sont présentés les massifs d’encrage pour un coude horizontal (a) et
pour les coudes en plan vertical (b et c).
(5) Les massifs d’encrage sont généralement réalisés en béton simple. Il est important que les
excavations pour les massifs d’encrage assurent le profil exact de soutien du massif en béton par
coulée directement dans la terre, sans intercaler les couches de remplissage ou de nivellement.
(5) Le type et la forme des massifs d’épreuve de pression sont ceux indiqués dans la figure
6.19.

Y 2 1

Figure 6.19. Massif de soutien pour les épreuves de pression


1. Bloc en béton reposant sur le sol; 2. Profils de transmission de la pression; 3. Section de tranchée non excavée.

Plan Sectiune I-I


I
b1 b2
h1

b3
l

3
1 2 1
3
a1

h2
h0

a2

I
b3

h3

5
4
b1

d 2
A = l x h0
b2

Plan
Section I-I

Sectiune I-I

Plan
150
0

b/2
10

I I
b
a

b/2
hp

l/2 l/2 l
l
b
Plan
Secțion I-I

120
120

6 6
6
h

h
h0
100

100
l/2 l/2 b/2 b/2

l b
c

Figure 6.20. Types de massifs d’encrage:


massif d’encrage pour coude en plan; b, c. massifs d’encrage pour coude en plan vertical;
1. Massif de terre sur lequel s’appuie directement le béton; 2. Massif d’encrage; 3. Béton de remplissage entre
le massif et le coude; 4. Carton bituminé entre deux couches de bitume; 5. Coude à 45°; 6. Système d’encrage de
conduite.
6.3.5.5 Mesures de protection sanitaire
Sur le trajet des conduites d’adduction sera établie la zone de protection sanitaire
conformément aux règles spéciales relatives au caractère et à la taille des zones de protection
sanitaire et hydrologique, approuvées par la décision du gouvernement nº 930/2005.

7. Stations de pompage
7.1 Généralités
(1) Les stations de pompage sont prévues dans le cadre des systèmes d’alimentation en eau sur la
base des résultats de la justification technique et économique, déterminés par l’ensemble du système où
elles sont intégrées.

(2) Les objectifs des stations de pompage:


a) augmenter le niveau énergétique de l’eau en vue du transport de celle-ci entre deux sections
caractéristiques du système;
b) assurer l’augmentation des débits sur un tronçon (section) donné dans le cadre du système;
c) assurer la pression nécessaire (disponible) dans les systèmes avec fonctionnement
intermittent;

(3) Les stations de pompage sont conçues comme des entités indépendantes ou des entités qui
composent d’autres objets technologiques dans le cadre du système d’alimentation en eau (station de
filtres, front de captage de l’eau, réseau de distribution) ou de l’objectif desservi par la station de
pompage.

(4) Lors de l’emplacement des stations de pompage d’eau potable, il faut prendre en compte
d’assurer les conditions nécessaires pour la protection sanitaire conformément aux
réglementations techniques en vigueur et des conditions d’emplacement de la zone, afin d’éviter
les désastres à cause des glissements de terrain, affaissements. Pour les stations de pompage
placées dans des zones habitées on envisage la formation et l’équipement des stations afin que
les bruits et les vibrations produits par les pompes et les moteurs en fonctionnement ne dépassent
pas les limites des valeurs admissibles dans les réglementations techniques spécifiques.

7.2 Composition des stations de pompage


Les éléments qui composent les stations de pompage dans les systèmes d’alimentation en
eau sont:
a)équipements hydromécaniques de base, formés par des groupes de pompe et moteur
électrique d’entraînement de la pompe;
b) installation hydraulique formée de conduites d’aspiration et de conduites de
refoulement afférentes à la station et aux groupes de pompage, armatures destinées
aux manœuvres de fermeture-ouverture et de réglage du sens d’écoulement de l’eau,
dispositifs d’atténuation du coup de bélier, installation d’amortissement des pompes
(le cas échéant), installation de vidange et d’assèchement;
c) équipements de mesure des paramètres hydro énergétiques de la station de pompage;
d) équipements électriques composés de: circuits de force, circuits d’éclairage,
installations de protection, de contrôle et de commande;
e) installations et dispositifs de levage destinés à la manipulation des pièces lourdes
pendant les opérations de maintenance;
f)installations de ventilation, installations de chauffage et installations sanitaires;
g) installations de télécommunications et d’expédition;
h) bâtiment de la station de pompage abritant les équipements et les installations;
i) zone de protection sanitaire.

7.3 Paramètres caractéristiques concernant le fonctionnement des stations de


pompage
(1) Les stations de pompage ont dans leur composition des pompes qui assurent la circulation
des volumes d’eau du bassin d’aspiration dans le bassin de refoulement situé à un niveau
supérieur ou directement dans d’autres systèmes sous pression dans le cadre des systèmes
d’alimentation en eau et de canalisation (figure 7.1).

(2) Le débit «Qie» représente le volume d’eau que la pompe véhicule (transporte) par unité de
temps, mesuré à la bride de refoulement de la pompe. Les unités de mesure pour le débit,
utilisées dans les stations de pompage sont: [m3/h], [m3/s], [dm3/min], [dm3/s].

(3) La hauteur de pompage «H» donnée par la différence entre les énergies spécifiques
totales entre la section de refoulement et la section d’aspiration.

où:
z – représente le niveau géodésique à l’aspiration/refoulement en m;
p – pression de l’eau à l’aspiration/refoulement, en N/m2
ρ - densité de l’eau, en kg/m3;
v – vitesse de l’eau à l’aspiration/refoulement, en m/s;
g – accélération gravitationnelle (m/s2);
α – coefficient de Coriolis.

Figure 7.1. Schéma d’un système de pompage

(4) La puissance utile de la pompe est notée Pu et représente la puissance hydraulique


transmise par la pompe à l’eau, au passage de celle-ci par son rotor.
Pu = ρ∙g∙Q∙H (W) (7.2)
où:
Q est le débit de la pompe, en m3/s;
H est la hauteur de pompage, en m.

(5) La puissance absorbée par la pompe – nommée également puissance à l’axe de la pompe,
est notée avec P et représente la puissance mécanique consommée au couplage de la pompe, dans
le but d’augmenter le débit Q à la hauteur de pompage H. Elle est exprimée par la relation:

où:
η – Rendement de la pompe.

(6) La puissance du moteur de la pompe – cette puissance est notée P m et représente la puissance
nécessaire au couplage du moteur d’entraînement.

où:
ηt – Rendement de la transmission
(7) Le rendement d’une pompe est le rapport entre la puissance transmise au courant fluide
(cédée dans le courant de fluide) et la puissance qui a été introduite par la pompe (qui est arrivée
dans la machine hydraulique).

(8) La puissance de l’agrégat représente la puissance absorbée par le moteur d’entraînement


de la pompe afin de pouvoir imprimer au courant de fluide la puissance utile:

où:
ηM – Rendement du moteur électrique;
ηC – Rendement du couplage;
η – Rendement hydraulique de la pompe.
(9) L’énergie spécifiée représente l’énergie consommée pour le pompage d’un mètre cube
d’eau:

où:
Pag – Puissance agrégat, en kW;
Q – Débit pompé, en m3/an.
nF – Nombre d’heures de fonctionnement, en heures.

7.4 Sélection des pompes


7.4.1 Généralités
(1) La sélection du type de pompe et du nombre de pompes qui équipent les stations de pompage
suppose la connaissance du débit et de la hauteur de pompage que doit réaliser la station de pompage.
Avec les valeurs de ces paramètres (débit et hauteur de pompage) on cherche un type de
pompe en utilisant un logiciel de sélection des pompes ou un catalogue de pompes. Lorsque la
sélection des pompes est réalisée en utilisant le catalogue des pompes, pour le choix du type de
pompe existent les suivants cas distincts, pour lesquels on procède selon le logarithme qui suit
(voir figure 7.4):
a) Cas I – pour réaliser le débit Q et la hauteur de pompage nécessaire Hp on trouve une pompe.
Dans cette situation on adopte ce type de pompe et pour la sécurité en exploitation, on
prévoit encore une pompe de secours ayant les mêmes caractéristiques. Le régime
d’exploitation sera réalisé afin que le nombre d’heures de fonctionnement soit
approximativement le même pour chaque pompe.
b) Cas II – à l’intersection Q et Hp, on ne trouve pas une pompe qui puisse satisfaire le débit
total de la station de pompage. Dans ce cas, on recourt à un catalogue de pompes ou on
divise le débit total de la station de pompage par 2 et, en gardant la valeur de la hauteur de
pompage, on choisit une pompe. Pour cette situation où la pompe a été choisie à
l’embranchement Q/2 et Hp, dans la station de pompage seront montés 3 groupes de
pompage couplés en parallèle. Le régime d’exploitation consistera en 2 groupes de pompage
avec fonctionnement continu et un groupe de secours.
c) Cas III – à l’intersection Q et Hp il n’y a aucune pompe qui puisse satisfaire la hauteur de
pompage de la station de pompage. Dans ce cas, on recourt à un catalogue de pompes ou on
divise la hauteur totale de pompage de la station de pompage par 2 et en gardant la valeur du
débit on choisit une pompe. Pour cette situation où la pompe a été choisie à
l’embranchement Hp/2 et Q, dans la station de pompage seront montés 2 lignes de pompage;
chaque ligne de pompage sera composée de 2 groupes couplés en série. Pour équiper la
station de pompage sont nécessaires 4 pompes. Cette solution n’est pas économique en
général, raison pour laquelle on recommande d’éviter son application. Pour des applications
avec des hauteurs de pompage importantes, on recommande l’utilisation des pompes
multicellulaires ou l’adoption de la solution avec plusieurs stations de pompage en série.

(2) La sélection des pompes sera réalisée afin que les paramètres de débit et de hauteur de
pompage (Q et H) dans le fonctionnement de la pompe soient situés dans le domaine de
rendements maximaux de la pompe.

(3) En fonction de la position de la station de pompage dans le cadre du schéma technique du


système d’alimentation en eau et de canalisation, le débit et la hauteur de pompage nécessaires
pour la sélection des pompes peuvent être adoptés en fonction de la technologie des objets
desservis conformément à ceux présentés dans ce qui suit.

7.4.2 Équipement des puits


(1) Pour choisir les pompes qui doivent équiper les puits dans le cadre des fronts de captage de l’eau
souterraine, la valeur du débit est donnée par le débit capable du puits indiqué par l’étude
hydrogéologique, et la hauteur de pompage est déterminée sur la base du calcul hydraulique réalisé pour
tout le système de collecte de l’eau souterraine. La hauteur de pompage est donnée par la différence entre
la cote piézométrique réalisée dans la direction du puits et le niveau hydrodynamique de l’eau souterraine
dans le puits (figure 7.2).

où:
Hip – Hauteur de pompage afférente à la pompe submersible qui équipe le puits i;
Cip – Côte piézométrique dans la direction du puits i;
CiNHd – Côte du niveau hydrodynamique de l’eau dans le puits i;
hr – Perte de charge calculée pour le système de collecte et de transport de l’eau
souterraine de P1 à R.
Nmax

Figure 7.2. Système de collecte de l’eau avec des pompes submersibles.

(2) Ayant ces paramètres connus: par le débit du puits et les hauteurs de pompage (Q et H p), sur la
base des diagrammes de présentation des types de pompes ou par l’intermédiaire d’un logiciel de
sélection des pompes submersibles, on établit le type de pompe que le fabricant fournit. Le choix du type
de pompe sera établi afin que le fonctionnement de la pompe en exploitation du puits soit dans le domaine
de rendements maximaux correspondant au débit et à la hauteur de pompage, mais sans avoir une gamme
trop large de pompes.

7.4.3 Pompes air-lift (Mamut) pour dessabler les puits


Le dessablage des puits est réalisé avec la pompe air-lift (Mamut), pompe qui fonctionne
avec de l’air comprimé. La pompe Mamut est composée de deux conduites parallèles unies dans
la partie inférieure de la pompe par un dispositif de mélange. Sur une conduite est envoyé l’air
sous pression et sur l’autre (prévue en bas avec un tourbillon) monte l’émulsion d’eau-air. Le
réglage du débit est réalisé par la modification du débit et de la pression de l’air d’entraînement.
La vitesse de l’eau dans la conduite de refoulement est de 1,5 – 2 m/s. L’ouvrage et la condition
de fonctionnement des pompes Mamut est représentée dans la figure 7.3. Le fonctionnement de
la pompe Mamut est conditionné par le rapport sur-unitaire de la profondeur d’immersion de la
pompe sous l’eau H2 par rapport à la hauteur de levage de l’eau à partir du niveau dynamique de
celle-ci en forage H1:
Figure 7.3. Schéma d’une pompe à air comprimé (Mamut)
1. Mur puits perforé; 2. Compresseur à air; 3. Récipient d’air comprimé; 4. Conduite pour air comprimé;
5. Mélangeur; 6. Conduite pour émulsion eau-air; 7. Récipient pour mesurer le débit d’eau.

7.4.4 Stations de pompage destinées au captage des eaux de surface


(1) Les stations de pompage qui desservent les types de captage des eaux de surface décrites au
chapitre 2.2 «Captage de l’eau des sources de surface», peuvent être équipées avec des pompes
horizontales ou verticales, montées en chambre sèche ou immergées et sont destinées au transport de l’eau
brute vers les stations de traitement.

(2) La sélection des pompes est réalisée en conformité avec la méthodologie décrite au chapitre 7.4.1,
afin que le débit de fonctionnement de la pompe corresponde aux valeurs de rendement maximal présenté
par les fabricants de pompes.

(3) Le débit des pompes est le débit journalier maximal Q jour max, et la hauteur de pompage est
déterminée avec la relation:
Hp=Hg+MQ2 (7.11)
où:
Hp – Hauteur de pompage;
Hg – Hauteur géodésique de pompage, définie comme la différence entre le niveau
maximal de l’eau entre la section de refoulement et le niveau minimal de l’eau dans la
section d’aspiration;
MQ2 –Perte de charge entre le réservoir d’aspiration et le réservoir de refoulement;
M – Module de résistance hydraulique;

λ – Coefficient de Darcy, est fonction du nombre de Reynolds (Re) et la rugosité relative


(k/D), est calculé avec des relations empiriques, par exemple, la relation:

L – Longueur de la conduite de refoulement;


D – Diamètre de la conduite de refoulement;
k – Rugosité absolue;
Re – Nombre de Reynolds;

v – Vitesse de l’eau dans la conduite


 – Viscosité cinématique de l’eau;   10 6 m 2 / s à t = 20 0C.

(4) Ayant ces deux paramètres, le débit et la hauteur de pompage; en utilisant un logiciel de
sélection des pompes ou un catalogue de pompe, on choisira le type de pompe qui fonctionne
dans le domaine de rendements maximaux et qui puisse satisfaire les exigences du système
hydraulique (figure 7.4).

max

Figure 7.4. Types de pompes et courbes caractéristiques Sélection du type de pompe


(4) Le nombre de groupes de pompage est établi conformément aux dispositions de la
STAS 10110/2006, chapitre 2.3.
7.4.5 Stations de pompage destinées aux conduites d’adduction
(1) La sélection des pompes qui doivent équiper les stations de pompage qui desservent les
conduites d’adduction transportant l’eau à partir de la section de captage jusqu’aux ouvrages de
stockage et de compensation, est réalisée conformément à la méthodologie décrite au sous-
chapitre 1.4.1.
(2) Après l’établissement du type de pompe, du nombre de pompes et du mode de couplage
de ces pompes, on extrait du catalogue les courbes caractéristiques et on vérifiera le point de
fonctionnement de la station de pompage (figure 7.5).

conduites d’adduction
station de pompage

Figure 7.5. Conduites d’adduction desservies par une station de pompage avec 2 + 1 pompes
(3) Le point de fonctionnement est déterminé graphiquement à l’intersection donnée par la
courbe caractéristique de la station de pompage et la courbe caractéristique de la conduite
d’adduction.

(4) La courbe caractéristique de la station de pompage (H st), équipée avec 3 pompes


identiques parmi lesquelles deux pompes actives et une de secours, est déterminée
graphiquement de la courbe caractéristique de la pompe (fournie par le fabricant) en cumulant le
débit à la même valeur de la hauteur de pompage.

(5) La courbe caractéristique de la conduite d’adduction est déterminée par la relation (7.11),
pour différentes valeurs du débit afin qu’entre les deux courbes (la courbe de charge de la pompe
et la courbe du réseau) s’entrecoupent.

(6) Le point d’intersection entre les deux courbes représente le point de fonctionnement de la
station de pompage, caractérisé par le débit QF et la hauteur de pompage HF. À l’intersection de
l’horizontale correspondant à la hauteur de pompage HF et la courbe caractéristique de la pompe
(fournie par le fabricant) on détermine le débit assuré par une pompe (Q1). Sur la courbe de
rendement (fournie par le fabricant), on détermine la valeur rendement de la pompe ()
correspondant à la valeur du débit Q1.

(7) Le point de fonctionnement de la station de pompage doit garantir la réalisation du débit


et de la hauteur de pompage exigés afin d’assurer le transport de l’eau dans la conduite
d’adduction, et de réaliser le fonctionnement des pompes dans le domaine des rendements
maximaux.

7.4.6 Stations de pompage destinées aux réseaux de distribution d’eau


potable
(1) Pour la sélection des pompes qui doivent équiper les stations de pompage desservant les réseaux
de distribution de l’eau afin qu’autant le débit que la hauteur de pompage présentent une variation
continue, en fonction de la consommation d’eau enregistrée aux branchements du réseau de distribution.

(2) Le fonctionnement optimal du point de vue de l’énergie est assuré en équipant les stations
de pompage avec des pompes entraînées à vitesse variable. Par la capacité de régler la vitesse, la
(les) pompe(s) règlera (règleront) continuellement la pression afin de s’adapter de manière
optimale au débit exigé par les consommateurs.

(3) La variation du débit pompé et de la hauteur de pompage pour une station de pompage
équipée avec des pompes entraînées à vitesse variable est réalisée conformément aux relations de
similitude:

où:
Q0, H0 – Paramètres nominaux (débit et hauteur de pompage) pour la vitesse nominale n 0
du moteur d’entraînement de la pompe;
n0 – Vitesse nominale du moteur d’entraînement de la pompe;
Q1, H1 – Débit et hauteur qui correspondent à la vitesse n1 modifiée par l’intermédiaire du
convertisseur de fréquence monté sur le moteur d’entraînement de la pompe;
n1 – Vitesse modifiée par l’intermédiaire du convertisseur de fréquence monté sur le
moteur d’entraînement de la pompe
(4) Le choix du type et du nombre de pompes est réalisé pour le débit horaire maximal
Qhor max et la hauteur de pompage maximale que doit réaliser la station de pompage afin d’assurer
la pression minimale nécessaire pour consommateur le plus éloigné branché au réseau de
distribution. Avec ces deux valeurs (Qhor max et Hp), on va sélectionner par l’intermédiaire d’un
logiciel de sélection des pompes ou d’un catalogue de pompes, le type des pompes adéquates. Le
point de fonctionnement de la station de pompage varie conformément au graphique dans la
figure 7.6, entre la valeur minimale et la valeur maximale du débit.

t (heures)
max
min

Figure 7.6. Point de fonctionnement de la station de pompage équipée de 4 pompes identiques desquelles une est
entraînée à vitesse variable
Pmin – Courbe caractéristique de charge de la pompe entraînée à vitesse variable à la vitesse minimale n min,
Pmin – Courbe caractéristique de charge de la pompe entraînée à vitesse variable à la vitesse nominale n 0=nmax.
(5) L’intervalle de variation de la vitesse de la pompe entraînée à vitesse variable sera choisi
afin que le rendement de la pompe ne soit pas influencé sensiblement par ces modifications et les
points de fonctionnement se situent dans la plage de rendements optimaux de la pompe.
7.5 Installations hydrauliques des stations de pompage
7.5.1 Généralités
(1) Le trajet des conduites qui composent l’installation hydraulique est choisi afin:
a) d’assurer l’accès du personnel dans des conditions de sécurité de la
protection du travail;
b) de permettre le démontage de certains outillages ou des parties de
ceux-ci;
c) d’occuper des espaces minimaux et respecter les distances prescrites
dans le tableau 2 de la STAS 10110/2006.

(2) L’installation hydraulique destinée aux stations de pompage comprend:


a)le trajet d’aspiration, composé des conduites et des armatures montées entre le réservoir
d’aspiration et la bride d’aspiration des pompes;
b) le trajet de refoulement, composé des conduites et des armatures montées après la bride de
refoulement des pompes jusqu’à la sortie de la station.

(3) L’assemblage des conduites avec les pompes ou entre les tronçons est réalisé avec des
brides vissées, l’étanchéité de l’assemblage étant réalisée avec des garnitures plates en divers
matériaux (caoutchouc, Klinger).

7.5.2 Conduite d’aspiration


(1) Les longueurs des conduites d’aspiration sont adoptées afin que les pertes hydrauliques
soient minimales.

(2) Le trajet des conduites d’aspiration vers les pompes sera monté afin qu’il ait une pente
ascendante continue jusqu’à la pompe (imin=5 ‰), pour éviter la formation des poches d’air.

(3) Les conduites d’aspiration seront dimensionnées afin que la vitesse de l’eau à l’entrée
dans les pompes ne dépasse pas 1 à 1,2 m/s.

(4) L’assemblage entre la conduite d’aspiration et la pompe sera réalisé par une réduction
asymétrique.

(5) Sur la conduite d’aspiration commune de la station seront prévues des vannes d’isolement
afin d’assurer le fonctionnement continu de la station de pompage, en évitant ainsi l’arrêt de la
station lorsqu’un groupe de pompage est en révision.

7.5.3 Conduite de refoulement


(1) Le diamètre de la conduite de refoulement doit être au moins égal à celui de l’orifice de
refoulement de la pompe. Pour des diamètres plus grands, l’assemblage sera effectué par une
réduction asymétrique.

(2) Les conduites de refoulement sont dimensionnées afin que la vitesse de l’eau soit de
maximum 1,5 m/s pour les conduites avec le diamètre inférieur à 250 mm et 1,8 m/s au
maximum pour les conduites avec le diamètre supérieur à 250 mm.
(3) Les conduites de refoulement de chaque pompe installée dans la station de pompage
seront prévues, immédiatement après chaque pompe avec un clapet de rétention et une vanne
ayant le même diamètre avec le diamètre de la conduite de refoulement.

(4) Sur la conduite de refoulement commune de la station seront prévues des vannes
d’isolement afin d’assurer le fonctionnement continu de la station de pompage, en évitant ainsi
l’arrêt de la station lorsqu’un groupe de pompage est en révision ou lorsque la pompe est
changée avec celle de secours.
(5) Sur la conduite commune de refoulement de la station sera prévu le dispositif
d’atténuation du coup de bélier et un équipement d’enregistrement du débit pompé par la station
(compteur d’eau, débitmètre), comme présenté dans la figure 7.7.

Figure 7.7. Schéma de l’installation hydraulique dans une station de pompage d’eau potable (2 + 1 pompes).
1. Pompe; 2. Conduites d’aspiration; 3. Conduite commune d’aspiration de la station; 4. Vannes; 5. Réduction
asymétrique;
6. Manomètre; 7. Réduction asymétrique; 8. Clapet de rétention; 9. Conduite commune de refoulement;
10. Débitmètre; 11. Conduite de liaison entre le dispositif d’atténuation du coup de bélier et la conduite commune de
refoulement de la station; 12. Dispositif d’atténuation du coup de bélier.

7.6 Détermination du point de fonctionnement des stations de pompage


(1) Le point de fonctionnement est déterminé à l’intersection entre la courbe caractéristique
de la pompe ou du couplage des pompes et la courbe caractéristique du réseau.
Lorsqu’une seule pompe fonctionne, le point de fonctionnement de la station de pompage
se trouve à l’embranchement entre la courbe caractéristique de la pompe H = f(Q) et la courbe
caractéristique du réseau Hi = f(Q) (figure 7.8).

Figure 7.8. Point de fonctionnement énergétique Figure 7.9. Point de fonctionnement


énergétique du couplage parallèle pour deux
pompes

(2) Pour les situations où le débit livré par une pompe est insuffisant pour l’alimentation des
consommateurs du réseau, on adopte la solution du couplage de deux ou plusieurs pompes
couplées en parallèle.

(3) La courbe caractéristique des pompes avec fonctionnement en parallèle, est déterminée
additionnant successivement les débits des pompes à la même hauteur de pompage H, comme
présenté dans le graphique dans la figure 7.9. Le point de fonctionnement sera sur l’intersection
de la courbe caractéristique du réseau R1, avec la caractéristique du couplage des deux pompes
qui fonctionnent en parallèle, le point PF dans la figure 7.9.

(4) La courbe caractéristique du réseau (R1) est déterminée avec la relation (7.11).

7.7 Détermination de la côte de l’axe de la pompe


(1) En fonction du type de pompes et du niveau d’emplacement de celles-ci, les stations de
pompage sont réalisées en ouvrage enterré, semi-enterré ou sur le sol.

(2) Le niveau de l’axe des pompes est établi en fonction de la hauteur géodésique maximale
à l’aspiration, afin d’éviter le fonctionnement des pompes sous cavitation.

(3) La détermination du niveau de l’axe de la pompe (figure 7.9) suppose la connaissance du


point de fonctionnement de l’installation de pompage, plus précisément le débit Q de la hauteur
de pompage H.
Figure 7.10. Détermination du niveau de l’axe de la pompe
(4) Dans le diagramme NPSH = f(Q) fourni et garanti par le fabricant, une valeur pour
NPSHpompe correspond au point de fonctionnement énergétique de l’installation.

(5) La valeur de la hauteur d’aspiration NPSHinst, est déterminée en utilisant la relation de


calcul:

NPSHinst – Hauteur nette absolue à l’aspiration, en m;


pi – Pression d’entrée dans le système, en échelle absolue, en N/m2;
pv – Pression de vaporisation de l’eau, en échelle absolue, en N/m2;
ρ – Densité de l’eau, en kg/m3;
g – Accélération gravitationnelle, en m/s2;
α – Coefficient de Coriolis;
vi – Vitesse de l’eau à l’entrée dans le système, en m/s;
Hga – Hauteur géodésique d’aspiration, en m;
Ma – Mode de résistance sur le trajet d’aspiration, en s2/m5;
Q – Débit de la pompe correspondant au point de fonctionnement, en m3/s.

(6) Considérer qu’à la limite NPSHinst = NPSHpompe, et Hga = zax-zi, et dans le cas de
l’aspiration d’un réservoir ouvert dans l’atmosphère (p i = pat), sans vitesse initiale (vi = 0), on
obtient le niveau maximal auquel la pompe peut être placée.

zax – représente la valeur du niveau de l’axe de la pompe. Il est interdit de placer la


pompe à un niveau plus élevé que le niveau z ax à cause des dysfonctionnements
majeurs dans l’exploitation de la pompe et de la facilité d’apparition du phénomène
de cavitation.
zi – représente le niveau de l’eau dans le réservoir d’aspiration.
Tableau 7.1. Pression de vaporisation pv de l’eau à des températures différentes.
0
T [ C] 1 5 10 20 30 40 50 60

pv [N/m2] 656 872 1227 2338 4493 7377 12340 19920

7.8 Réhabilitation des stations de pompage


La réhabilitation des stations de pompage est nécessaire lorsque:
a)les pompes existantes enregistrent des consommations énergétiques grandes, à cause de
l’usure;
b) les paramètres nominaux des pompes existantes sont incompatibles avec les
exigences du système desservi (puits, conduite d’adduction, réseau de distribution);
c) les pompes sont vieilles, usées après une longue période de fonctionnement
enregistrant des coûts élevés d’entretien et d’exploitation.

7.9 Installations d’automatisation et de surveillance


(1) La gestion et l’administration efficaces des stations de pompage supposent l’existence
d’un flux de l’information, le stockage et la transmission des paramètres qui caractérisent le
fonctionnement et l’exploitation des celles-ci.

(2) Les équipements d’automatisation et de surveillance des stations de pompage doit être
une partie intégrante du système SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) desservant
tout le système d’alimentation en eau.

(3) L’automatisation du fonctionnement des stations de pompage doit être corrélée en


fonction du régime technologique de l’objectif desservi (station de lavage des filtres, réseau de
distribution).

(4) La surveillance des paramètres d’exploitation des stations de pompage est réalisée par un
ensemble de transducteurs (pression, débit, puissance électrique, température), équipements
d’acquisition et concentration des données, équipements de transmission des données à distance,
logiciels de traitement, stockage et visualisation des données ayant une interface conviviale et
d’accès facile.

(5) L’automatisation et la surveillance des stations de pompage vérifient:


a) la quantité d’eau pompée;
b) la quantité d’énergie consommée;
c) les pressions à l’aspiration et au refoulement des pompes;
d) le nombre d’heures de fonctionnement pour chaque groupe de pompage.
LÉGISLATION
No Intitulé de l’acte normatif Publication
Crt.
1 La loi nº 254/2010 abroge la loi nº 98/1994 relative à Journal officiel, partie I,
l’établissement et la sanction des infractions aux normes nº 848 du 17 décembre 2010
légales d’hygiène et de santé publique
2 Loi nº 458/2002 concernant la qualité de l’eau potable, Journal officiel, partie I,
republiée nº 875 du 12 décembre 2011

3 Décision du gouvernement nº 100/2002 portant Journal officiel, partie I,


approbation des normes de qualité que les surfaces nº 130 du 19 février 2002
utilisées pour la potabilisation doivent respecter et de
l’acte normatif relatif aux méthodes de mesure et à la
fréquence des relevés et d’analyse des échantillons des
eaux de surface destinées à la production d’eau potable,
NTPA 013, avec ses modifications et compléments
ultérieurs
4 Décision du gouvernement nº 930/2005 portant Journal officiel, partie I,
approbation des normes spécifiques relatives au caractère nº 800 du 2 septembre 2005
et aux dimensions des zones de protection sanitaire et
hydrogéologique
5 Décision du gouvernement nº 188/2002 portant Journal officiel, partie I,
approbation de certaines normes relatives aux conditions nº 187 du 20 mars 2002
d’évacuation des eaux usées dans le milieu aquatique,
avec ses modifications et compléments ultérieurs
1. Normes techniques relatives à la collecte, à l’épuration
et à l’évacuation des eaux usées urbaines, NTPA-011.
2. Acte normatif relatif aux conditions d’évacuation des
eaux usées dans les réseaux de canalisation des
communes et directement dans les stations d’épuration,
NTPA-002/2002.
3. Acte normatif définissant les limites de concentration
en substances polluantes des eaux usées industrielles et
urbaines lors de leur évacuation dans les récepteurs
naturels, NTPA-001/2002.
6 Arrêté nº 217/2005 du ministre des transports, des Journal officiel, partie I,
constructions et du tourisme portant approbation de la nº 479 du 07 juin 2005
réglementation technique «Acte normatif relatif à la
conception, à la réalisation et à l’exploitation des
installations d’extinction des incendies», indicatif
NP 086-05
7 Arrêté nº 128/2007 du ministre du développement, des Journal officiel, partie I,
travaux publics et du logement portant approbation de la nº 381 du 06 juin 2007
réglementation technique «Acte normatif relatif aux
documentations géotechniques pour les constructions»,
indicatifs NP 074-2007
8 Loi sur la sécurité et la santé au travail nº 319/2006 Journal officiel, partie I,
nº 646 du 26 juillet 2006
NORMES
No
Indicatif Intitulé du document
crt.
1 STAS 4273-83 Ouvrages hydrotechniques. Classes d’importance.
Débits et volumes maximaux dans des conditions normales et
2 STAS 4068/2-87
spéciales d’exploitation
3 STAS 3573-91 Alimentation en eau. Dessableurs. Prescriptions générales
Alimentation en eau. Décanteurs avec séparation
4 STAS 3620/1-85
gravimétrique. Prescriptions de conception
Alimentation en eau. Partie I: Détermination des quantités
5 SR 1343-1:2006
d’eau potable pour les localités urbaines et rurales
Alimentation en eau. Réseaux de distribution. Prescriptions
6 SR 4163-1:1995
fondamentales de conception
Terrain de fondation. Profondeurs maximales de gel. Zonage du
7 STAS 6054-77
territoire de la République socialiste de Roumanie
Traversées souterraines de voies ferrées et des routes par des
8 STAS 9312-87
conduites. prescriptions de conception
Installations sanitaires. Alimentation en eau des constructions
9 STAS 1478-90 civiles et industrielles. Prescriptions fondamentales de
conception
Alimentation en eau. Réservoirs en béton armé et béton
10 STAS 4165-88
précontraint. prescriptions générales
Alimentation en eau. Conditions pour les systèmes et les
11 SR EN 805:2000
composants extérieurs des bâtiments
Alimentation en eau. Stations de pompage. Prescriptions
12 SR 10110:2006
générales de conception
13 SR EN 14339:2006 Bouches d’incendie enterrées
14 SR EN 14384:2006 Poteaux d’incendie

Note:
1. Les références datées ont été prises en considération lors de l’élaboration de la
réglementation technique.
2. Lors de l’utilisation de la réglementation technique, il est nécessaire de consulter la dernière
édition des normes, ainsi que toutes leurs modifications en vigueur.

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