I. L’antiquité
→ La haute antiquité : deux sources du droit commercial issus des babyloniens (peuple de
marchands) au 6 ème siècle :
- Le Code d’Hammurabi (-1750 JC)
- Les tablettes de Warka
→ on trouve dans ces sources des éléments du droit bancaire tel que « le prêt à intérêt »
→ puis : la pratique du commerce passe aux phéniciens.
→ Le moyen Age (12 ème - 16 ème siècle) : principaux centres d’activités commerciales en
Italie.
→ à ce moment : commerçants sont puissant économiques, réunis en corporation, ils rédigent
des statuts s’apparentant à des réglementations commerciales.
→ avantage du système corporatif : permet d’assurer une défense efficace des commerçants
face au pouvoir royal + seigneurial - permet la formation des jeunes.
→ inconvénient du système corporatif : inflation et protectionnisme avec une concurrence
maitrisée
→ à cette époque : institution des juridictions commerciales spéciales + développement des
foires (foire de Champagne) où il y a l’institution des lettre de change (pour éviter le transport
d’argent sur les routes.
→ Les temps modernes (16 ème - 18 ème siècle) : droit commercial fait l’objet d’une
réglementation par le pouvoir royal.
→ 1563 : Edit de Charles IX qui créer les juridictions consulaires composés d’un juge profession
et 4 consuls élus par les marchands.
→ 1673 : Code Savary qui fixe le droit commercial - jugé trop pratique et réglementaire, il n’a
pas de grande autorité : effet contre productif, il bride l’activité commerciale.
→ 1807 : code de commerce (en vigueur jusqu’en 2000) jugé de facture moyenne - fondé sur
un système corporatiste alors que la loi le Chapelier avait abolie ce système
→ le code fit l’objet de multiple réforme qui l’ont vidé de son contenu.
→ le droit de l’économie capitaliste s’est construit en dehors du code de commerce avec 3
période post révolutionnaire
→ Libéralisme : du 19 ème siècle au début de la PGM - période libérale « laisse faire laisser
passer » - loi de 1867 qui facilite la constitution des sociétés anonymes.
→ période où le droit de la monnaie s’améliore avec la création de banque de France +
possibilité de nantir le fonds de commerce (loi de 1909) + législation sur les chèques
→ période qui voit apparaitre les différents types de propriétés industrielles et commerciales,
comme des brevets / marques / fonds de commerce.
→ expansion de l’économie capitaliste.
→ Le Code de commerce : source principal du droit des affaires complétée avec jurisprudence
des juridictions françaises.
→ diversifications des sources avec les traités internationaux comme le TFUE qui dispose de la
libre circulation des travailleurs / marchandises / capitaux ou encore libre prestation de services
ainsi que liberté d’établissement (sources dérivées : règlements / directives de l’Union)
→ droit des affaires : droit pragmatique nécessite que l’on mentionne une source particulière
qu’on appelle « usage » : la valeur de la source peut être reconnue dans un « parère » délivré par
une chambre de commerce ou par la juridiction consulaire.
→ grande importante des usages internationaux dans le cadre du commerce international
→ les usages qui concernent le contrat de vente international « incoterms »
→ les usage peuvent parfois s’imposer « contra legem » en vertu du principe « lex specialia
generalibus derogant » Ex : le cas de la solidarité passive des co - débiteurs commerçants est
présumée contrairement à l’article 1310 du Code Civil.
→ droit des affaires recouvre le droit commercial mais domaine d’application distinct
→ droit commercial : ensemble des règles de droit applicable aux commerçants dans l’exercice
de leur activité professionnelle - les commerçants sont les sociétés commerciales + personnes
physiques qui accomplissent de façon habituelle les actes de commerce énumérés aux articles
110 - 1 et 110 - 2 du Code de Commerce.
→ droit des affaires : ensemble des règles de droit applicables aux entreprises en général - une
entreprise est une entité organisée ayant une activité économique de production/ distribution
ou prestation de service.
→ notion d’entreprise + large que notion de commerçant : en ce sens, le droit commercial n’est
qu’une partie du droit des affaires.
→ droit commercial apparait comme un droit dépassé et concurrencé :
- dépassé car l’article 121 - 1 du Code de commerce définit le commerçant comme celui qui
exerce des actes de commerce et en fait sa profession habituelle : la liste des actes de
commerce est fourni dans les articles 110 - 1 et 110 - → liste fermée et obsolète (la
jurisprudence tante de combler les lacunes de cette liste avec une interprétation large)
- concurrencée : le droit des affaires est + adapté car il prend en considération tous les acteurs
de la vie économique en prenant compte de commerçants et non commerçants et tout ces
professionnels ont besoins d’être soumis à un corpus de règles similaires alors que le droit
commercial, ne peut être applicable de manière uniforme à tous les acteurs.
1. Les incapacités
→ Les incapacités : droit commercial limite la liberté d’accès au commerce pour les mineurs +
incapables majeurs.
→ mineur émancipé peut être commerçant sur autorisation du juge des tutelles en vertu de
l’article 121 - 2 du Code de Commerce.
→ mineur non émancipé + mineur émancipé non autorisé : impossible d’exercer une activité
commerciale - incapacité d’exercice et de jouissance - leur représentant légal ne peut pas non
plus exercer une activité commercial en leur nom ou pour leur compte en veut de l’adage « on
ne peut transférer à autrui + de droit que l’on en a nous même »
→ si le mineur non émancipé ou le mineur émancipé non autorisé hérite d’un fond de
commerce, le Code de Commerce prévoit la possibilité de recourir à des contrats particulières +
possibilité pour le mineur de mettre le fond de commerce qu’il a hérité en location gérance.
→ possibilité pour le mineur d’apporter en nature dans une société son héritage, mais il ne
pourra pas exerce le commerce en son nom.
→ impossibilité pour le mineur non émancipé d’être immatriculé au registre des commerces et
des sociétés.
→ si le mineur qui n’a pas la qualité de commercent édicte des actes de commerce : nullité des
actes- - nullité pouvant être invoquée que par le mineur ou par ses ayants droits ou son
représentant. L’article 1146 du C.C : pour maintenir la validité de l’acte il faut apporter la preuve
que l’acte n’est pas lésionnaire.
2. Les incompatibles
3. La nationalité
→ M.A : droit commercial était lié aux corporations - les commerçants établissaient un bilan de
l’année et chaque commerçant fait état de sa situation comptable et du respect de ses
obligations. Si le commerçant avait failli « banca rota » (casse le banc à l’assemblée des
commerçants)
→ déchéance ou interdiction : idée que le commerçant ne doit plus être admis à exercer le
commerce en vertu de considération liée à l’intérêt général (liée à des infractions pénales ou
condamnation pénale)
→ loi de 1947 : pose une interdiction générale de faire le commerce en visant certaines
infractions (intégration de cette loi dans le code de commerce par une ordonnance de 2005)
Tout est une question de volonté 7 sur 25
→ désormais nouvelle règle suivant laquelle les juges peuvent prononcer une interdiction
systématique du commerce lorsque sont commise certaines types d’infractions - article 249 - 1
du Code de Commerce.
→ l’interdiction de l’exercice du commerce peut être liée à une faillite / condamnation fiscale
voire une condamnation pénale.
→ Si c’est une faillite (on parle de procédure de redressement et /ou liquidation judiciaire) :
l’interdiction d’exercer le commerce peut être prononcée contre n commerçant qui aurait
sciemment commis une faute qui a aggravé la situation pécuniaire de l’entreprise au point
d’entamer la viabilité financière de la structure.
→ article 653 - 2 du Code de Commerce : la faillite personnelle emporte interdiction de diriger,
gérer, administrer ou contrôler directement ou indirectement toute entreprise commerciale (…)
→ l’interdiction d’exercer le commerce liée à une interdiction pénale : article 131 - 1 du CP qui
dispose que lorsqu’un délit est puni d’une peine d’emprisonnement, la juridiction peut
prononcer à la place une peine alternative : le commerçant peut se voir interdire pour une
durée de 5 ans ou + l’exercice d’une profession commerciale ou industrielle.
→ cas des condamnations fiscales : peine complémentaires où le commerçant peut se voir
interdire l’exercice du commerce (elle ne peut excéder 3 ans)
→ existence d’un fichier qui recense l’ensemble des interdictions de gérer une entreprise
commerciale : fichier national des interdits de gérer - article 128 - 1 et suivants du Code de
Commerce.
I. La concurrence déloyale
→ le parasitisme : consiste pour une entreprise à tirer profit de façon injuste de la réussite d’une
autre entreprise.
→ l’entreprise parasite cherche à utiliser à son propre profit le succès commercial /
investissements intellectuels d’autrui ou notoriété.
→ Arrêt de 1999 Cour de Cassation : parasitisme est un ensemble de comportements par
lesquels un agent économique s’immisce dans le sillage d’un autre afin d’en tirer profit sans rie
dépenser de ses efforts et de son savoir faire.
→ à l’origine : parasitisme était considéré comme une forme de concurrence déloyale et
sanctionnée sur le fondement de 1382
→ détachement de l’action en concurrence déloyale à partir du moment où il a été constaté
qu’une entreprise non concurrente pouvait aussi profiter de la notoriété d’une autre.
→ détachement réalisé avec l’arrêt « YSL » de la Cour d’Appel le 15 Décembre 1993 : on ne
pouvait pas parler de concurrence déloyale car YSL n’est pas dans le même marché quel es
sociétés de champagne, d’où le détachement de la concurrence déloyale. Cependant, la notion
« champagne » mérite une protection qui dépasse le seul domaine du vin au sens large. La cour
d’Appel de Paris a considéré qu’un tel dépôt était constitutif d’un détournement de la notoriété
de l’appellation d’origine contrôlée.
→ l’atteinte à ce droit exclusif peut résulter de plusieurs actes qui vont générer dans le public
une confusion et mettre à mal les effort commerciaux entrepris par le titulaire de la marque.
→ parfois appelées les chambres consulaires : instituées par décrets, placés sous la tutelle
administrative + financière de l’état.
→ fonction : représenter les intérêts de l’industrie du commerce + services auprès des pouvoirs
publics mais aussi des autorités étrangères : article 710 - 1 du Code de Commerce
→ CCI : organisation en réseaux sans organisation hiérarchique - échelon territoriaux
(département/région et même inter consulaire)
→ CCI France : représente l’ensemble des chambres françaises de commerce et d’industrie
auprès de l’état et de l’UE : article 711 - 1 et suivant du Code de Commerce.
→ CCI : assurent gestion des centres de formalité des entreprises - peuvent délivrer des parères
(certificats qui atteste l’existence d’un usage en matière commerciale)
→ composition CCI : commerçants élu par leur paire pour une durée de 5 ans qui élisent les
juges de tribunaux de commerce.
→ 1 ère instance : Tribunal de commerce (juridiction consulaire) est une juridiction d’exception
dans l’ordre judiciaire - particularité : composée de commerçants élus.
→ mode de composition : remis en cause car les juges peuvent manquer d’impartialité (mais en
appel la décision est rendu par des magistrats professionnels qui jugent en fait et en droit.
→ avantage du recours aux juges des tribunaux de commerce : connaissance parfaite de la
pratique commerciale qui leur permet de rendre des solutions en apportant leur expertise.
→ compétence du tribunal en vertu d’un texte spécial au vu de l’adage « les lois spéciales
dérogent aux lois générales » : fixation de leur compétence matérielle à l’article 721 - 3 du
Code de Commerce avec 3 chefs de compétence :
- compétence pour les contestations relative aux engagements entre commerçants / artisans /
établissements de crédit / entre société de financement.
- compétence pour les contestations relatives aux sociétés commerciales (inclue les différends
entre un associé et la société elle même)
- compétence pour les contestations relatives aux actes de commerce entre toutes personnes,
ce qui permet d’inclure certains actes qui seraient accomplis par des non commerçants.
→ s’il n’y a pas ces conditions : clause est réputée non écrite.
→ l’article 721 - 8 (loi de 2015) introduit les tribunaux de commerce spécialisés depuis le 1 Mars
2016 : ils sont compétent pour les procédures collectives, c’est à dire les procédures de
redressement et de liquidation judiciaire des entreprises à des débiteurs considérés
« d’important’ avec + de 250 salariés et un montant du chiffre d’affaire net d’au moins 20 millions
d’euros (ou 40 brut)
→ décret de 2016 liste les tribunaux de commerce spécialisés comme le tribunal de Bordeaux,
Dijon, Montpellier.
→ application des principes de la procédure civile devant les tribunaux de Commerce, mais il y
a des spécificités : oralité de la procédure, caractère non obligatoire du ministre d’avocats,
simplicité des débats (pouvant se faire devant un juge unique)
→ Tribunal du commerce : compétent en premier et dernier ressort pour les litiges de moins de
4 000 euros.
- Appel : chambre spécialisée et pour la Cour de Cassation : chambre commerciale financière
et économique.
Section 2 : L’arbitrage
→ Article 721 - 3 du Code de Commerce : possibilité pour les parties de recourir à une
juridiction privée pour trancher leur litige.
I. Le compromis
→ compromis d’arbitrage : ouvert à toute personne à condition qu’elle ait la libre disposition de
ses droits (article 2059 du CPC)
→ condition de validité du compromis : doit respecter les règles générales de validité du
contrat - constaté par écrit - devant contenir l’objet du litige + le nom du ou des arbitres +
préciser les modalités de leurs désignations.
→ commerçant : (article 121 - 1 Code de commerce) est celui qui exerce des actes de
commerce et en font leur profession habituelle (dimension objective)
→ but : éviter que les personnes qui accompliraient des actes de commerce de manière
habituelle et à titre indépendant échappe au statut.
→ l’immatriculation d’une personne physique au registre du commerce et des sociétés :
n’emporte qu’une présomption simple de la qualité de commerçant.
→ l’absence d’immatriculation n’empêche pas la qualification du commerçant.
→ si la qualité du commerçant est reconnue par le juge alors qui’l n’est pas immatriculé au RCS :
attribution d’un statut particulier « commerçant de fait » : soumis à l’ensemble des obligations
mais ne peut se prévaloir des droits du commerçant : statut sanctionnateur.
→ Article 121 - 1 : exception car certaines personnes sont commerçants par le seul fait qu’elles
ont adhéré à une société commerciale de personnes.
→ acte de commerce : activité au sens économique qui sont déclarés commerciales par la loi.
→ 4 catégories d’actes de commerce : acte de commerce par nature / par la forme / par
accessoires / mixtes.
→ acte de commerce : par nature est commercial en raison de l’activité auquel il se rattache
→ distinction entre les actes de commerce par nature accompli de manière isolés et accompli
en entreprise.
→ 3 actes de commerce par nature accompli de manière isolée : achat pour revente / certaines
activités intermédiaires / les services financiers
→ L’achat pour revente : concerne la revente d’un bien mobilier / bien meuble ou d’un bien
immobilier.
→ concerne la revente d’un bien mobilier / bien meuble ou d’un bien immobilier :
→ l’achat pour la revente d’un bien meuble : article 110 - 1 - 1 du Code de Commerce qualifie
d’acte de commerce par nature, tout achat de bien meuble pour les revendre en état soit ne
nature soit après les avoirs travaillé. Deux éléments pour caractérisé l’achat d’un bien meuble :
- élément matériel : il faut prouver un achat préalable, il peut aussi s’agir d’une acquisition à
titre gratuit.
- élément intentionnel : il faut constater au moment de l’achat, l’intention d’une revente avec
profit : recherche du lucre. Idée de la jurisprudence : l’intention de revente avec une marge
commerciale doit constituer l’élément déterminant lors de l’achat.
→ Il peut s’agir d’un meuble en nature ou d’un meuble transformé, s’il y a transformation, elle
doit répondre à deux exigences cumulative : ne pas présenter un caractère substantiel + être
simple, ne pas être liée à une activité manuelle faisant appel à un savoir faire.
→ achat pour la revente d’un bien immobilier : la loi du 9 juillet 1970 répute acte de commerce
tout achat de bien immeuble aux fins de les revendre. Ex : l’activité de lotisseur qui achète un
terrain en vue de e diviser en parcelle qu seront revendus après les avoir viabilisé. Exception :
l’achat d’un terrain en vue de sa revente après édification (construction d’immeuble sur un
terrain) ne constitue plus activité de nature commerciale.
L’activité intermédiaire
→ le code de commerce répute acte de commerce par nature toutes les opérations
d'intermédiaire pour l’achat, la souscription ou la vente d’immeuble de fonds de commerce
d’actions ou de part de société immobilière :
→ acte de commerce par nature est accompli par le commerçant mais parfois il est accomplit en
entreprise. Le Code de commerce fait référence de manière directe à l’entreprise :
- l’entreprise de location de meubles : la location de meuble est réputée acte de commerce
par nature et peut porter sur n’importe quel bien mobilier. Ex : meubles dans le cadre du
mariage, matériel, outillage, véhicules automobiles (à l’inverse la location d’un bien
immobilier constitue une activité strictement civile)
A. La lettre de change
→ caractère mixte d’un acte : il présente un caractère civil à l’égard de l’une des parties et
commercial vis à vis de l’autre. Ex : un commerçant vend sa table de salon à un autre
commerçant qui vient d’acheter son appartement et qui en a un besoin personnel - l’acte est
civil à l’égard des deux parties. Si toute fois le commerçant vend sa table à un autre commerçant
mais pour son magasin de revente de meubles d’occasion c’est un acte mixte.
→ la profession est l’activité habituellement exercée par une personne pour se procurer les
ressources nécessaires à son existence
→ il y a habitude que s’il y a réception systématique
→ existence habitudes non professionnelles qui ne sont pas du tout commercial - la question se
pose pour les spéculateurs en cours mais la jurisprudence les considère comme des
commerçants.
→ caractère personnel : même s’il n’est pas nécessaire que la profession commerciale soit
exclusive, car la pluri activité (comme le cumul d’activité agriculteur/commerçant) existe.
→ celui qui accomplit les actes de commerce pour le compte d’autrui n’est pas commerçant
mais celui qui les accomplit en son nom et pour son compte.
→ de ce fait : exclusion des salariés accomplissant des actes de commerce pour leurs
employeurs ou encore les organes sociaux qui agissent pour le compte de la société qu’ils
représentent + ne sont pas commerçants ceux qui accomplissent des actes de commerce pour
le compte de l’état et des collectivités publiques
→ indépendance juridique : en son nom et pour son nom (indépendance économique par
requise)
→ en cas de co exploitation et collaboration : différence est que la collaboration est un travail
subordonné qui se distingue du salariat par son caractère gratuit :
- en cas de co exploitation : tribunal recherchera si les exploitants ont ou non exercé
personnellement des actes de commerce, auquel cas ils seront considérés comme
commerçants, ce qui entraidera leur responsabilité solidaire à l’égard des dates d’exploitation.
- en cas de collaboration, la loi ne l’admet que pour les conjoints et partenaire pacsés, qui
doivent être mentionné en tant que tel au registre des commerces et société pour être
considérés comme commerçants.
I. La qualité de l’artisan
→ le législateur s’est contenté de fixer les conditions requises pour exercer la profession
→ les juges, délimite les contours de la profession spécialement pour les différencier des
commerçants.
→ Loi du 5 Juillet 1996 fixe 3 conditions cultive pour s’inscrire au répertoire des métiers :
- entreprise ne doit pas employer + de 10 salariés
- activité doit être exercée à titre professionnel
- activité doit concerner la production, transformation, réparation ou prestation de service
relevant de l’artisanat.
→ le décret de 2008 dresse en 4 types d’activités + de 250 professions différentes pour savoir
ce que recouvre l’activité artisanale avec les métiers de l’alimentation, du bâtiment, de
fabrication et de service.
Section 2 : L’agriculteur
I. La qualité d’agriculteur
→ article 311 - 1 du code rural et de la pêche maritime : répute agricole toutes les activités
correspondant à la maitrise et à l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou
animal constituant une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle, ainsi que
les activités exercées par un exploitant agricole qui sont dans le prolongement de l’acte de
production ou qui ont pour support l’exploitation.
→ activités agricoles : caractère civil par nature.