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G. Ribaud
Juix 1923 N° 6.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE
ET
LE RADIUM
rons que l’épaisseur dans laquelle se propagent les courants induits a une
valseur négligeable
(1) Dans le
cuivre etpour des fréquences de l’ordre de 50 000 p : s, l’intensité est réduite
à 0,1 de ;aleua à une profondeur de 0,~ mm, dans le mercure, à une profondeur de
sa
5mm. Nous laisserons de côté, pour l’instant, le cas du charbon pour lequel cette approxi-
mation ne serait pas légitime, du moins pour des fours dont le diamètre ne dépasse pas
quelques centimètres.
17
avec
(p = 2
103), du du mei-cure (p 10) les xTaleui?s re s-
ploMI) (p === 20.103),
(p ==- 2 Slliyantes : t ÜO,32, 11. Ces du mercure (p === 10") les plus grandes
pectives suivantes : 100, 32, 1 ~. Ces valeurs seraient encore plus grandes
dans le cas de fréquences plus élevées et pour des fours de plus grands
diamètre.
On est autorisé, on le voit, à Jlégliger r2 devant l’ (,)2 au dénominateur
est également valablc dans le cas des métaux magnétiques (fer, lichel...),
Fig. 9 .
pour les fréquences élevées, les rendements sont meilleurs pour le graphite
que pour le mercure ; dans le cas des basses fréquences c’est l’inverse qui
se produit (1).
°
Fig. 2.
(i> Ce résultal nous avait été donné par l’expérience (loc. cil.).
189
La à du
four’ a pour e f fet, on le voit, de
dinzinuer la self dit de r1érharge (1) et la
résist(Ulre R de ce (’il’cuit quantité li’ ---1?ÿ7’ (que nous appellerons
résistance apparente de la substance). Le circuit de décharge absorbe une
énergie la substance reçoit une quantité d’énergie l’) et le ren-
r
il,
de?nent
ernenf de cc , . . l’on
Si 1" a " la
mesuré l reSlS--
,
pour le
p =
0,43; l’expérience
P fournit 0.38. Pour un
cylindre de laiton dans les mêmes conditions lv’ 0,095 ohm; rende-
=
dans le
cas d’une installation à étincelle, l’expression suivante
(1) Le calcul montre que, dans le cas d’un coefficient d’amortissement a, l’expression CI)
donnée pouri devient:
avec
Etant donnée la faible valeur de a, étant donné également que r est négligeable vis à vis
de l’expression de l’énergie recueillie s’écrit encore
(2) Nous avons indiqué ailleurs (loc. cit.) comment on peut entreprendre une étude
expérimentale du rendement. La quantité de chaleur recueillie est mesurée par une
méthode calorimétrique ; une étude systématique entreprise par cette méthode nous a
montré en particulier l’existence, pour chaque substance d’une capacité fournissant un
rendement maximum.
192
pour des fréquences de 50 000 ce diamètre est de l’ordre de 0,6 mm, pour
le plomb de l’ordre de mm.
2
Le calcul montre aussi que, pour les métaux, l’énergie maximum
recueillie dans la substance ainsi divisée est notablement supérieure à celle
que recueillerait un cylindre plein de même volume. Cette énergie maximum
éclateurs.
Dès le début de mes études sur le four à induction à haute fréquence,
en janvier 1920, j’ai été amené à utiliser des éclateurs tournants avec refroi-
Ceci n’eat valable bien entend que si l’éclateur fournit une étincelle
pure sans superposition de régime d’arc. Un éclateur fonctioniianl de façon
défectueuse (soufflage insuffisant, élévation de température des électrodes.
mauvaise réalisation de la résonance); ne renlplit évidement pas ces
conditions.
Nous youdrions préciser ce que doiyent être les illtensités dans un
circuit dc four à haute fréquence alimenté par une installation à étincelle.
En l’absence de substance à l’intérieur de l’enroulement du four (four
fonctionnant à vide), l’énergie rayonnée à l’extérieur étant négligeable,
toute l’énergie tV four11ie par le transforn1atellr doit finalement se retrouver
sous forme d’effet Joule dans le circuit de décharge. Si R est la résistance
~a,3 ohm. )
Si l’on mesure en outre l’intensité dans une spire métallique placée à
°
plus faible,La mesure, faite à vide, pourra d’ailleurs donner des résultats
,
Conclusions. -
En résulné nous avons montré que, dans le cas du
chauffage des corps très conducteurs (métaux et alliages solides ou fondus),
qu’il s’agisse d’un four alimenté par un alternateur à haute fréquence ou
par une installation à étincelle, la substance placée à l’intérieur de l’en-
roulement du four se comporte comme une résistance supplémentaires
égale à la résistance effective de la substance pour les courants de haute
fréquence utilisés multipliée par le carré du nombre de tours de l’enroule-
ment. L’énergie recueillie dans cette substance est, toutes choses égales,
proportionnelle att carré de t’intensité efficace, proportionnelle all
occupé par la substance clans le four, cctca racines de
la résistivité et de la
Le calcul montre en outre qu’un accroissement de la résistance de la
substance accroît le rendelnent et qu’en particulier il existe chaque
substance un état de division fournissant reu(lenzent
Nous avons développé également l’étude de la décharge dans le circuit
d’une installation a étincelle et montré que l’on pouvait calculer le rende-
.
qu’on dil1lÎ1lue la résistance dit cirr’llit cle Dans cet ordre d’idées
nous avons insisté sur l’intérêt que présente l’étude du rendement des écla-
teurs et montré comment on pouvait interpréter les mesures d’intensités
de haute fréquence effectuées dans le circuit de décharge.
Dans le cas de substances peu conctuctrices, sans développer les cal-
culs, nous avons montré que le rendenlent du fozcr doit passer par un
pour une résistivité qui dépend de la fréquence, nous avons
également donné les courbes représentant la quantité de chaleur recueillie
dans la substance en fonction des divers facteurs susceptibles d’inter-
venir.