Le dessin technique est le moyen d’expression indispensable et universel de tous les techniciens.
C’est lui qui permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée technique et les
impératifs de fabrication qui lui sont liés. C’est pourquoi ce langage conventionnel est suomis à des
règles ne permettant aucune erreur d’interprétation et définies par la normalisation.
Les Schémas : dessins, sous une forme simplifiée ou symbolique, plus ou moins abstraite, des
fonctions remplies par une succession d’organes. Exemples : Schémas électriques, électroniques,
hydrauliques, …
Les dessins d’ensemble : ils permettent la représentation schématique, plus ou moins détaillée, à
une certaine échelle, d’installations, d’immeubles, de machines, de systèmes techniques variés
constitués de divers éléments de base (composants, pièces par exemple).
Les dessins de détail d’exécution : généralement obtenus à partir des dessins de définition, ils
donnent les indications nécessaires à la réalisation d’un produit ou de l’un de ces éléments de base.
Exemple : dessins de fabrication, d’opération, d’implantation.
Les dessins d’avant projet : ce sont des dessins d’ensemble qui permettent de proposer et
d’élaborer des solutions possibles au moment de la conception d’un produit.
Lorsque les objets sont très grands (immeubles, bateaux, automobiles, …) ou très petits (montre,
circuits électroniques, …), il est nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements pour les
représenter.
Echelles usuelles
En vraie grandeur 1:1
Les éléments graphiques permanents permettent de cadrer le dessin, repérer certains détails,
manipuler, plier et couper les formats.
1.1 Le cadre :
Il délimite la zone d’exécution de dessin. Dessiné en trait continu fort, il fait apparaître une marge
sur tout le contour de largeur de 10 mm pour les formats A4, A3et A2 et de 20 mm pour les formats
A1 et A0.
Les repères de centrage : au nombre de quatre, ils indiquent les axes de symétrie du format et
sont matérialisés par un trait continu.
Les repères d’orientation : au nombre de deux sur les supports pré-imprimés, ils se superposent
avec les repères de centrages. Une fois le dessin est achevé, il ne doit figurer qu’un seul repère,
celui orienté vers le dessinateur ou le lecteur.
A partir des lettres (A, B, C, …) et des chiffres (1, 2, 3, …), il permet de repérer les différentes
parties de la zone dessinée. Le nombre choisi de coordonnées, fonction de la complexité de dessin,
doit être divisible par deux.
Non chiffrée (longueur minimale 200 mm, largeur maximale 5 mm), elle doit aussi figurer dans la
marge près du cadre.
Placés aux quatre coins du dessin, ils facilitent la découpe des reproductions au format voulu.
Le cartouche est la carte d’identité du dessin. Son emplacement dans le format est indiqué dans la
figure 3 ; cette position ne dépend pas du sens de lecture du dessin. Il rassemble les renseignements
essentiels du dessin : échelle principale, titre (nom du composant), symbole ISO de disposition de
vues, format, éléments d’identification indispensables (numéro de référence du document, nom du
dessinateur, date, …) et des indications sur les mises à jour au cours du temps.
Il existe de nombreux modèles de cartouches. La plupart des entreprises et des écoles ont un
cartouche personnalisé.
ISET DE GABES
Fig. 3. Cartouche.
La nomenclature est une liste complète des éléments qui constituent un ensemble. Sa liaison avec le
dessin et assurée par des repères. Pour établir la nomenclature, il faut procéder comme suit :
On commence par repérer chaque pièce sur le dessin par numéro. L’ordre de ces numéros est
croissant et il indique approximativement l’ordre du montage des pièces, à l’exception de certaines
d’entre elles (axes, goupilles, ressorts, pièces normalisées, …) que l’on groupe généralement par
catégories.
On établit ensuite la nomenclature soit sur un document séparé, soit sur le dessin lui-même. Son
sens de lecture est celui du dessin.
Remarques :
Remarques:
La largeur « e » du trait fort est choisie de manière à permettre une parfaite lisibilité du
dessin après reprographie.
Conserver la même largeur des traits pour toutes les vues d’un même dessin
Largeur des traits* Mines à utiliser*
Trait Fort « e » Fin « e’ » Support Papier Calque
Dessin à l’encre 0.7 0.25 Trait fort H 2H
Dessin au crayon 0.5 0.18 Trait fin 4H 5H
Dans les dessins techniques normalisés, on utilise des caractères et des signes dont les formes, les
dimensions et la disposition doit être conformes à la normalisation.
- la lisibilité,
- l’homogénéité des caractères
Ecriture et(et
ISO type B desNFsignes,
E 04-505) : principales dimensions (en mm)
Hauteur nominale h 2,5 3,5 5 7 10 14 20
- l’aptitude à la reproduction et à la micro copie.
Hauteur des minuscules a 1,8 2,5 3,5 5 7 10 14
Largeur du trait e 0,25 0,35 0,5 0,7 1 1,4 2
Interligne i 3,5 5 7 10 14 20 28
Espace entre mots m 1,5 2,1 3 4,2 6 8,4 12
Espace entre lettres k 0,5 0,7 1 1,4 2 2,8 4
Formats A2, A3 et A4 : hmini = 2,5
Cours conception1 formats
8 A0 et A1 : hmini = 3,5 Bousnina Kamel
ISET de GABES Département de Génie Mécanique
Tab. 4. Ecriture ISO type B (principales dimensions).
Remarques :