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7 Chapitres :

Introduction (S)

1 – Conception de la structure

Définition du projet (B) 1

Forme du portique (S)

Choix des matériaux (B) 2

Variantes étudiées (S)

2 - Hypothèses de calcul

Charges permanentes (B) 3

Charges d’exploitation (B) 3

Vent (S)

Séisme (B) 4

3 – Etude de la structure métallique

Pannes (B) 5

Lisses (S)

Liernes (S)

Potelets (S)

Assemblages (S)

4 – Etude de la structure porteuse

Ars (B) 6

Caissons (S)

Arc à la manutention (B) 7

Caisson à la manutention (S)

5 – Fondation et Mur de soutènement

Fondation sous pignon (S)

Fondation sous arche (B) 8

Mur de soutènement (S)

6 – Assainissement pluvial (S)


7 – Métré et étude financière (B) 9

Conclusion (B) 10

L’objectif de notre PFE consiste à dimensionner un hall de stockage (capacité 100.000


tonnes) faisant partie du projet : Extension Stockage des Engrais à JORF LASFAR, MAROC
et ce pour le compte de la SOCIETE MAROC PHOSPHORE filiale du Groupe Office
Chérifien des phosphates.
Le hall de stockage est en forme de voûte, ses dimensions en plan sont d’environ 56x100 m et
une hauteur approximative de 27m ce qui équivaut à un bâtiment de 10 étages de hauteur de
2.7m chacun. Il devra assurer une exploitation optimale de l’ouvrage et des équipements
abrités, et ce dans les meilleures conditions de sécurité.

Etant située à Jorf Lasfar, La structure est soumise à la corrosion agressive des chlores. On est
donc amené à choisir une structure porteuse qui pourra résister à cet agent agressif, par
conséquent le béton est le meilleur choix pour réaliser la structure. L’utilisation d’une
structure mixte est expliquée par des raisons économiques.
La résistance au feu figure parmi les exigences les plus importantes à vérifier car l’engrais en
question est très inflammable vu qu’on trouve un pourcentage du souffre dans sa composition
chimique. Donc le choix du béton pour la structure porteuse est bien justifié.

On va considérer le poids propre des caissons et des arches en béton armé de masse
volumique 25KN/m3.
Il s’agit des bacs acier secs et plaques transparentes entre les portiques en béton y compris les
accessoires, estimé à 10 kg/m².
Le complexe d’étanchéité sur la toiture en béton est estimé à 0.3 KN/m².chaque arc subit des
charges car le convoyeur et la passerelle sont montés directement sur chaque arc.
Les charges permanentes des équipements divers (convoyeur, tripper, passerelle, etc) et
suivant plans JESA sont des charges ponctuelles de 50kN et 12kN appliquées respectivement
à une distance de 2.5m et 5 m de l’axe de symétrie d’une traverse de chaque arc sur lequel il y
a 4 appuis comme le montre la figure suivante.

On parle aussi des charges d’exploitation générées par les équipements et qui sont dues au
déplacement du tripper suivant le tapis du convoyeur. Ils sont données aussi dans la figure.
Les surcharges de la poussière sur la toiture suivant les spécifications de JESA différent selon
l’inclinaison de la tangente à l’arc par rapport à l’horizontale :
--150 kg/m² entre 0° et 20°
--50 kg/m² entre 20° et 40.
--0 kg/m² pour plus de 40°

On considère aussi la toiture de notre structure non accessible, ce qui signifie une charge
d’exploitation de 150kg/m²
4

Notre structure est une construction destinée au stockage des produits à haut risque pour le
public et l’environnement, donc le coefficient d’importance est pris égal à I = 1,3.
Le site de JorfLasfar est dans une zone de sismicité 2 (selon les conditions du site suivant les
spécifications JESA) suivant les répartitions par vitesse et accélération maximale du sol. Donc
Zv = 2 qui donne une vitesse de 0.1m/s et Za = 2 qui donne une accélération de 0.8m/s².
Puisque la construction est de classe I et le facteur de vitesse est 0.1, on peut conclure (selon
le tableau 3.2 du RPS 2011) que le niveau de ductilité est ND1. la réponse sismique doit
évoluer nécessairement dans le domaine élastique, car il est plus sécuritaire.
Le facteur de réduction est égal à K=2.
En se basant sur les résultats des sondages du rapport géotechnique LPEE, la structure se
trouve sur un site de type S1, donc le coefficient du site est S = 1.
Le facteur d’accompagnement ou le coefficient ψ est pris égal à 1 , Ce coefficient sera le
coefficient de pondération attribué à la charge d’exploitation dans les combinaisons de calcul
dynamique.

Dans la 1ère variante, les pannes sont isostatiques, et de portée 5.5m en acier avec la liberté de
dilatation dans le sens longitudinal de la construction, donc il n’y aurait pas d’effort de
compression.
On a choisi une couverture NERVESCO pré-laquée et galvanisée pour la protection contre la
corrosion.
Les pannes métalliques sont des pièces destinées à transférer les actions appliquées à la
couverture de la structure ou les surcharges climatiques à la structure principale et porteuse
(les arches).
Des charges verticales : poids propre de la panne, de la couverture, et de la poussière

Les pannes métalliques sont des pièces destinées à transférer les actions appliquées à la
couverture de la structure ou les surcharges climatiques à la structure principale et porteuse
(les arches).
Elles reçoivent donc des charges réparties et constituent un appui pour les plaques de
couverture.
On a choisi une couverture NERVESCO pré-laquée et galvanisée pour la protection contre la
corrosion.
La couverture aura 3 appuis avec épaisseur de 0.85mm, on prend compte des charges
descendantes non pondérées de 100kg/m². Alors on a un espacement de 3.35m entre les
barres.
Puisque la longueur du demi-arc est 40.76m et l’entraxe retrouvée est 3.35m, alors on aura 12
pannes sur chaque demi-arc.
Les charges appliquées sur les pannes sont des charges verticales : poids propre de la panne,
de la couverture, et de la poussière, et une charge oblique W, due au vent (pression ou
succion) appliquée parallèlement à l’âme de la panne. On calcule les charges avec les
combinaisons que propose le règlement CM66.

On choisit des profilés laminés en HEA 180 pour supporter la flexion déviée, et on vérifie sa
résistance, sinon on augmente ses dimensions afin d’augmenter la section et le poids.
Le profilé HEA 180 vérifie les conditions de résistance, les flèches selon les deux directions,
le cisaillement, et le déversement. Il faut aussi s’assurer qu’il vérifie les conditions que
l’Eurocode 3 propose.
La section est en classe 1, donc le calcul peut se faire en plasticité, et on trouve que les
conditions sont bien vérifiées.
Pour la 2ème variante, les pannes seront d’une longueur de 7,5m, et on choisit le profilé HEB
200, qui vérifie toutes les conditions énumérées dans la variante précédente pour les deux
règlements.
Pour les pannes de longueur 9,5m qui se trouvent au milieu de la structure, les HEB 200 ne
vérifient pas les conditions, et on procède par augmenter le poids jusqu’à ce que ça vérifie
toutes les conditions, et on aura alors des HEB 240.

L’étude de la structure porteuse concerne le dimensionnement et le ferraillage des arches


selon les deux variantes. La section de l’arc sera soumise à la flexion composée.
Les dimensions de l’arche vérifient les conditions de pré dimensionnement des poutres arcs et
poutres courbes.
On commence premièrement par définir les charges appliquées sur l’arche, on a fait la
répartition selon 3 zones à cause de la surcharge de poussière et du vent. On retrouve les
diagrammes M, N et T par le calcul manuel et par le logiciel Robot Structural Analysis, on
fait aussi une comparaison brève des résultats avec le logiciel CYPECAD.
On prend par exemple, la charge ponctuelle sur l’arc de 50kN. On fait le calcul manuel avec
les formules élémentaires de la RDM. Et on retire les valeurs extrêmes pour les 3
diagrammes.
On fait le calcul sur le logiciel Robot qui donne aussi les valeurs extrêmes, et aussi sur le
logiciel CYPECAD, et on compare les résultats tout en donnant l’écart entre le calcul sur les
logiciels et le calcul manuel. On fait la même chose pour une charge linéique comme le poids,
pour comparer la différence entre les valeurs.
On conclut que les logiciels donnent des résultats plus ou moins semblables à ceux donnés par
le calcul manuel.
Le logiciel CYPE donne des résultats plus proches que Robot dans la majorité des efforts,
mais les deux logiciels restent fiables pour le calcul.

Le BAEL 91donne 40 combinaisons à l’ELU et 20 combinaisons à l’ELS. G la charge


permanente, Q la charge d’exploitation, et V la charge du vent qui se divisent en 6 cas.
On prend l’enveloppe des moments dans toutes les combinaisons à l’ELU et à l’ELS, et on
donne les valeurs extrêmes dans chaque zone et pour chaque effort, pour les deux états
limites.

La section de l’arc dans chaque zone doit être ferraillée selon les efforts (M, N et T)
maximaux et minimaux. Le moment minimal négatif est aussi important que le moment
maximal positif, car il va calculer les armatures de traction dans la fibre supérieure et celles de
compression dans la fibre inférieure.

On donne l’exemple du ferraillage de la section dans la zone3. En sachant que la fissuration


est préjudiciable, les sections seront dimensionnées à la flexion composée et pour chaque
moment (que ce soit minimal ou maximal) on calcule avec l’effort de compression maximal
ou minimal pour retirer la plus grande section. Ainsi on dimensionne à l’ELU et on vérifie
que la section d’acier obtenue est suffisante vis-à-vis de l’ELS. Dans le cas échéant, on
procède par le dimensionnement à l’ELS.

On fait la même chose pour toutes les zones, et on obtient les armatures supérieures et
inférieures dans la section de chaque zone.
On fera ensuite une comparaison entre les sections obtenues dans cette partie et celles qu’on
trouvera dans l’étude dynamique et l’état limite accidentel (ELA).

Pour l’étude dynamique, on fait premièrement l’analyse modale sur une seule voûte qui doit
être auto stable. On relève les modes propres qui donnent les fréquences et les déplacements
extrêmes.
On donne les 4 premiers modes, qui représentent la translation suivant les 3 directions du
repère, et la torsion, et on vérifie la stabilité au renversement et des déformations extrêmes
selon le RPS 2011.
La méthode de Newmark utilisée pour l’action sismique engendre 49 combinaisons à l’état
limite accidentel.

On relève après l’enveloppe des moments et des efforts sur une voûte, pour faire un
ferraillage à l’ELA.
On compare les sections obtenues, pour prendre la section d’armatures la plus grande, et on
donne la disposition des armatures pour la section de chaque zone.

L’introduction des poutres en béton armé et les cornières comme système de contreventement
pour la 2ème variante nous exige à les dimensionner selon la descente de charge donnée par le
logiciel.

On procède par la même méthode de la 1ère variante pour le ferraillage des arcs , qui donne
des sections légèrement inférieures à celles de la 1ère variante.

Après toutes les opérations qui mènent à la fabrication de la demi-arche (ferraillage, coffrage,
coulage, décoffrage), l’élément sera posé de la manière montrée dans les deux figures, et il
doit porter son poids propre par la suite.
La contrainte maximale est 0,19MPa qui est inférieure à ft28 = 3MPa.

Dans la phase du levage horizontal de la demi-arche, comme est montré dans la figure
suivante. Le levage va être modélisé par 4 appuis sur la demi-arche dans le logiciel pour
comparer les contraintes. Et on trouve que la condition est vérifiée pour ce dispositif.

De la même manière, on vérifie les contraintes auxquelles subit la demi-arche dans le levage
vertical.

Selon les spécifications JESA, les demi-arches sont montées avec la semelle par des
articulations de type Freyssinet appelées aussi articulations à sections rétrécies de béton qui
ont remplacé les articulations Considère.
Ce système est toujours utilisé pour les ouvrages en béton ; il est constitué d’une section
rétrécie de béton dont la faible hauteur (de l’ordre de 20mm) pour éviter le flambement. Ces
sections sont généralement traversées par des aciers passifs jouant le rôle de goujons.

On modélise la fondation par une semelle rectangulaire avec les mêmes dimensions, et on
trouve que les conditions des dimensions sont bien vérifiées.
On calcule le ferraillage, et on fait une majoration de 10% car la fissuration est préjudiciable.
On trouve pour la 1ère variante, 2HA25 + 4HA32 dans les deux directions, et pour la 2ème
variante 2HA32 + 2HA25.

Le prix des matériaux de construction n’est pas constant, donc on considère des valeurs
moyennes puisqu’on ne veut faire qu’une estimation financière. On donne ici les le prix des
matériaux de construction, la mise en œuvre de ces éléments, les ratios d’armatures utilisés
dans le ferraillage des éléments structuraux.

Etablir une comparaison entre les coûts estimatifs des deux variantes est important dans
l’optimisation du coût total de la réalisation du projet.
Comme l’absence des caissons dans la 2ème variante qui sont à la fois lourds et chers va
diminuer le coût du projet, l’introduction des poutres en béton armé, une couverture de
bardage plus grande, des pannes métalliques de grande longueur et des cornières pour assurer
la stabilité de la structure va augmenter le coût du projet en retour vu que la quantité de l’acier
va accroître considérablement et que l’acier est plus cher que le béton.
Effectivement, nous avons vérifié par un avant métré que la 1ère variante est moins coûteuse
avec un gain de 5,17%.

10
1/ Pourquoi vous avez vérifié la manutention des éléments préfabriqués en comparant
les contraintes maximales avec la contrainte de traction du béton ?

Le béton résiste énormément à la compression, mais on doit toujours tenir compte de la traction,
car le béton ne travaille pas effectivement à la traction, et l’une des solutions est le ferraillage.
Nous avons trouvé les contraintes maximales dans chaque dispositif et on s’est assuré que ça
toujours inférieure à la contrainte de traction, comme ça on effectue l’une des vérifications
principales pour la manutention.

Normalement, il faut trouver le diagramme des efforts, et faire tout le ferraillage comme on a fait
dans les 2 variantes, et après déterminer la section d’armatures et la comparer avec celle qu’on a
dans notre section. On nous a informés que c’est rare quand on trouve une section plus grande à
celle dimensionnée avec la charge du vent ou du séisme. On va ajouter des recommandations
dans la version finale du rapport, pour les personnes qui veulent continuer le travail
prochainement et effectuer toutes les vérifications du calcul à la manutention. On rappelle
toujours que la vérification qu’on a faite est importante quand même.

2/ Pourquoi vous avez la portance du sol 5 bar? ça a l’air un peu suspicieux.

C’est la portance du sol effectué pour un sondage à 2,5m. C’est une donnée qu’on a retirée du
rapport géotechnique.

3/ La contrainte du béton que vous avez prise pour le dimensionnement des semelles est
25MPa, ça me parait étrange.

On a effectué le calcul avec 25MPa, mais selon les spécifications JESA dans l’exécution on prend
30MPa comme critère de sécurité.

4/ Pourquoi vous n’avez pas fait le coulage des éléments porteurs (arcs, dalle) sur place
au lieu de la préfabrication ?

Selon notre encadrante, cette méthode a été envisagée plusieurs fois, mais ça a créé
précédemment des problèmes d’exécution. En fait, même si on a justifié dans notre rapport le
choix des variantes, on n’a pas choisi la conception de la structure car on nous a dit que ces
variantes étaient optimales.

5/ Sincèrement je ne sais pas pourquoi vous avez fait une partie concernant les modes
constructifs de cette structure, vous avez fait un stage dans un bureau d’étude quand
même, mais pas dans un chantier pour se lancer dans la description de la préfabrication
de l’arc et des caissons.

Vous avez parfaitement raison, nous avons discuté ça avec notre encadrante, et elle nous a
recommandé de faire une toute petite description des procédés de construction dans notre
rapport comme étude complémentaire. Elle nous a fait passer une présentation qui décrit les
outils et les modes de construction, et on a inclut ça dans notre rapport pour faire une étude
complète de la structure, en ce qui concerne le dimensionnement, les étapes d’exécution, et une
étude budgétaire.
6/ L’articulation qui lie la demi-arche et la semelle est une articulation de Freyssinet qui
est inclinée, mais pour l’étude de cette dernière vous l’avez considéré comme
rectangulaire. Expliquez-nous pourquoi.

La fondation est normalement composée d’une semelle rectangulaire, et un bord en béton


incliné d’un angle déterminé. Dans l’étude, on n’a pas tenu compte de l’inclinaison pour faire un
dimensionnement usuel et régulier des semelles, sachant que l’inclinaison est favorable dans le
calcul car l’effort est décomposé sur deux direction, et dans l’effort normal est réduit. Donc nous
nous sommes évidemment mis dans un cas plus défavorable, et puisque les dimensions sont
bien vérifiées, donc celles de l’articulation de Freyssinet sont bien évidemment vérifiées.

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