D dA D dA D dA D dA D 2π R h q
Σ Slat Σ Σ
.
R2 R2 R2
q R q dR q R
u E dR
R1 R1
2 dR
2π ε o h R 2π ε o h
R1
R
2π ε o h
ln 2
R1
.
La capacité du condensateur est donc :
q q 2π ε o h
C cyl .
u q R R
ln 2 ln 2
2π ε o h R 1 R1
Ce qui est différent de zéro est le champ électrique entre les deux
armatures. On peut choisir la surface fermée Σ, une sphère de rayon R,
concentrique avec les deux armatures. Les lignes de champ seront radiales,
orientées vers l’extérieur, dans le sens du rayon – vecteur avec l’origine
dans le centre des sphères. Le milieu est homogène et sans polarisation
permanente ( D ε E ). La charge contenue à l’intérieur de la surface est
« q ».
On va appliquer la loi du flux électrique :
D dA D dA D 4π R
2
q.
Σ Σ
Pour l’intensité du champ électrique on écrit :
q q 1
E 4π R 2 E 2 .
εo 4π ε o R
Pour ll’expression vectorielle on a :
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 158
q R
E .
4π ε o R 3
La surface latérale du tube de flux n’est pas traversée par les lignes
de champ (voir la définition du tube de flux). A l’intérieur des conducteurs il
n’y a pas de champ électrique et donc, il n’y a pas de lignes de champ.
A la suite, le flux électrique à travers la surface fermée
Σ S1 A 1 S 2 A 2 est nul. Mais le flux électrique à travers une surface
fermée est égal à la charge contenue à l’intérieur de la surface (loi du flux
électrique). Donc, la charge est nulle, ce qui nous permet d’affirmer que les
deux charges, positive sur la surface A 1 et négative sur la surface A 2 sont
égales. Les deux surfaces, A1 et A2 sont correspondantes.
D’ici,
1
n ρ Ak ρ Aj
Vj
4π ε q j
k 1 Σ j Σ k
R jk
dA k dA j ,
On a fait la notation :
1
n ρ Ak ρ Aj
p jk
4π ε q j q k
k 1 Σ j Σ k
R jk
dA k dA j .
Les coefficients pjk = pkj sont indépendants par rapport aux charges
électriques. Pour une permittivité donnée, les coefficients, dites « de
potentiel » sont dépendants seulement de la configuration du système des
conducteurs.
q
j1
j 0,
et on déduit que
n n
γ
j1
jk 0; k 1, 2, ..., n et γ
k 1
kj 0; j 1, 2, ..., n .
q 1 γ 11 V1 γ 12 V2 γ 11 V1 V2 γ 12 V1 V2
q 2 γ 21 V1 γ 22 V2 γ 21 V1 γ 21 V2 γ 21 V1 V2 -γ 21 V2 V1 .
On peut utiliser la capacité entre les deux conducteurs,
C12 = - γ12, la capacité partielle.
ρl D-a
V1 ln ,
2π ε a
ρ D-a
V2 l ln .
2π ε a
La capacité en service est :
q1 q1 πεl
C
V1 V2 ρl D-a D-a
2 ln ln
2π ε a a
Application 2. Capacité en service de la ligne triphasée équilibrée.
Les conducteurs de ligne ont les mêmes dimensions et sont situés
aux sommets d’un triangle équilatéral. Ils fonctionnent dans le service avec
la somme des charges nulle (q1+ q2+ q3= 0 ou ρl1+ ρl2+ ρl3 = 0).
dq Σ
iΣ
dt
Alors, pour une surface fermée qui passe par le diélectrique d’un
condensateur et coupe la branche (voir la figure suivante), la charge
électrique de l’armature est constante.
q Σ ct Q ct
La même observation peut être faite pour un nœud d’un réseau à
condensateurs électriques. Soit le nœud de la figure suivante. Il y a une
surface fermée, Σ, qui passe exclusivement par le diélectrique.
n
C1 E 1 C 2 E 2 ... C n E n Ck Ek
C e E e C1 E 1 C 2 E 2 ... C n E n Ee
C1 C 2 ... C n
k 1
Ck
C1 C 2 C 2 C 3 C12 C 23 C1C 2 C 3 C C C C
C12 C 23 23 31 31 12
C1 C 2 C 3 C2 C1 C 2 C 3 C3 C1
Puis avec les propriétés des rapports égaux,
C12 E 12 C 31 E 31 C E C12 E 12 C E C 23 E 23
E1 , E 2 23 23 , E 3 31 31
C1 C2 C3
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 169
Conclusion : On peut faire une analogie entre les circuits à courant continu
et les réseaux à condensateurs électriques. L’analogie est faites pour les
grandeurs utilisées et aussi pour les relations utilisées à trouver les
solutions.
Cette analogie est présentée dans le tableau suivant.
Q5 Q4
U5 U 4 E4 E
C5 C 4
Q1 Q 2 Q 3 0 C 1 U 1 C 2 U 2 C 3 U 3 0
Q3 Q 4 Q5 0 C3 U3 C 4 U 4 C5 U5 0
5U 2E 3U 6E 2U 4E U 6E U 2E
U1 , U2 , U3 , U4 , U5
8 8 8 8 8
et puis les charges.
5U 2E 3U 6E 2U 4E U 6E U 2E
Q1 C , Q2 C , Q3 C , Q4 C , Q5 C
8 8 8 8 8
.
Autre solution. Au lieu de trouver la solution du système de 5
équations, on peut utiliser l’analogie avec les circuits à courant continu. On
peut écrire, par exemple, les équations des potentiels des noeuds.
C1 C 2 C 3 V1 C 3 V2 C1 U C 2 E 3 V1 V2 U E
C 3 C 4 C 5 V2 C 3 V1 C 4 E V1 3V2 E
D’içi,
3U 2E U 2E
V1 et V2
8 8
Pour vérifier les solutions on écrit U3 .
2U 4E
U 3 V1 V2
8
Application 4. Soit trois condensateurs de capacités C1 = 1 μF , C2 = 2 μF et
C3 = 3 μF qui sont chargés aux bornes d’une source de tension continue, U
= 100 V. Sans les décharger, les condensateurs sont connectés en série, et
connectés de nouveau aux bornes de la source. Déterminer les nouvelles
tensions aux bornes des condensateurs.
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 171
p
We
dWe j1
x j
dx j .
dire c’est une force d’attraction. Le fait est explicable par la nature des
charges électriques qui se trouvent sur les armatures du condensateur :
elles sont de signe contraire, fait qui conduit à une force d’attraction.
►b. Mais les deux solutions sont le résultat de deux conditions
différentes : charges constantes et tensions constantes. Quelle est
l’explication ? Elle se trouve dans la modification de l’énergie du système
pendant l’action de la force électrique.
Ainsi, si les charges électriques des armatures du condensateur
restent constantes, la force d’attraction est constante par rapport à la
coordonnée généralisée et le travail effectué par le système est :
x x
Q2 Q2
L
0
F dx
o
2ε A
dx
2ε A
x .
Q2 Q2 Q2 d x d Q2
ΔW Wfin Win x
2 C fin 2 C in 2 ε A ε A 2ε A
Cette différence est négative, ce qui montre que l’énergie finale est
plus petite que l’énergie initiale, le système perde l’énergie et donc le travail
est effectué par le système.
Dans le deuxième cas, si les potentiels restent constants, la force
dépende de la coordonnée généralisée et il faut tenir compte de la
modification de la capacité du condensateur pendant l’action de la force.
εA
C
dx
La force électrique est donc :
U2 εA
F .
2 d x 2
Puis, le travail effectué par le système sera déterminé par
l’intégrale :
x x x
U2 εA U2 εA
L
0
F dx
0
2 d x 2
dx
2 dx 0
2
U εA U2 ε A U2 1 1
ε A
2 dx 2 d 2 dx d
On a utilisé le module de la force généralisée, parce que le signe
moins montre seulement la modalité de la modification de la coordonnée
généralisée. Or, pour déterminer le travail il faut utiliser la force développée
par le système ce qui signifie le module.
La différence entre l’énergie électrique finale et l’énergie électrique
initiale est :
1 1 1 εA εA
ΔW Wfin Win C fin U 2 C in U 2 U 2 .
2 2 2 dx d
On voit qu’il y a une augmentation de l’énergie du système.
L’augmentation de l’énergie est égale au travail effectué par le système.
Donc le travail ne peut pas être effectué par le système. Il y a un apport
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 176
2π U2
F ε εo
R 2
ln 2
R1
9. BOBINES ELECTRIQUES
9.1 Bobines électriques. Inductances
Φ f k Φ f sk Φ f jk
j1
.
j k
naturelle, mais le courant qui passe par une bobine donne un champ
magnétique, qui, passant par une autre bobine, a les lignes orientées dans
le même sens ou en sens contraire. L’inductance d’une bobine est le
rapport entre le flux total de la bobine et le courant qui a produit le flux.
Φk
Lk
ik
L’inductance de dispersion d’une bobine est le rapport entre le flux
total de dispersion d’une bobine et le courant qui a produit le flux.
Φk d
Lk d
ik
L’inductance de couplage (mutuelle) entre deux bobines « k » et
« j » est le flux total de couplage produit par la bobine « k » et qui passe par
la bobine « j », rapporté au courant ik qui a produit le flux.
Φ jk
L jk
ik
Observation 2. L’inductance de couplage peut être négative ou
positive à cause de l’orientation (différente ou non) des lignes de champ et
du courant de l’autre bobine. Voir l’observation 1. Puis, on verra plus tard,
l’inductance de couplage est la même dans les deux sens du couplage.
Lkj = Ljk
Le coefficient de couplage est donné par le rapport entre le module
de l’inductance de couplage et la racine carré du produit entre les
inductances des bobines.
L jk
kM
LkL j
Les limites de variation du coefficient de couplage sont « 0 » pour
l’absence du couplage et « 1 » pour le couplage parfait. Donc :
k M 0, 1 .
Pour un couplage parfait ( kM = 1 ),
Lkj2 = Lk Lj
Le coefficient de dispersion magnétique est défini par :
σ 1 k M 2
On voit que, pour les flux fasciculaires des deux bobines, on a la
relation :
Φ f k Φ f kk Φ f dk Φ f jk .
Nk N
L ki k Ld ki k N j Φ f jk L d k i k k L jk i k
Nj Nj
Nk
Lk Ld k L jk
Nj
L’inductance utile de la bobine « k » par rapport à la bobine « j » est,
par définition :
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 181
Nk
L u jk L jk
Nj
Φd 1 N 1 Φ f d1 N 1 B1 A 1 A 2 N 1 μ N 1 i 1 A 1 A 2 N 2 A1 A 2
Ld 1 μ 1
i1 i1 i1 i1l l
.
Pour l’inductance de dispersion de la bobine « 2 », on voit que cette
bobine est intérieure à la bobine « 1 » et donc, toutes les lignes du champ
magnétique généré par cette bobine et qui se trouvent à son intérieur sont
aussi à l’intérieur de bobine « 1 ». En conséquence, il n’y a pas de flux de
dispersion, parce qu’il n y a pas de lignes de champ qui ne passent pas par
la bobine « 1 ».
Φf d2 0
Ca mène à
Ld2 = 0
Pour les inductances de couplage (mutuelles) on peut commencer
par l’inductance L21. Pour ça, il faut déterminer le flux fasciculaire produit par
la bobine « 1 » et qui passe par la bobine « 2 ». Il est le produit entre
l’induction magnétique du champ produit par la bobine « 1 » et la surface
transversale de la deuxième bobine.
Φf 21 B1 A 2
Pour le flux utile (de couplage) total, il faut multiplier avec le nombre
de spire de la deuxième bobine.
21 N 2 Φ f 21 N 2 B1 A 2
L’inductance de couplage est donc :
N 1i 1
N 2μ A2
Φ 21 N 2 B1 A 2 l N N A
L 21 μ 1 2 2
i1 i1 i1 l
Pour le couplage inverse il faut déterminer le flux fasciculaire produit
par la bobine « 2 » à travers la surface transversale de la bobine « 1 ».
Φ f 12 B 2 A 2
On a écrit A2 parce que seulement à l’intérieur de la bobine « 2 » il y
a des lignes de champ, même si la surface totale de la bobine « 1 » est A1.
Pour l’inductance on écrit successivement :
N 2i 2
N 1Φ f 12 N 1μ A2
Φ12 N1B 2 A 2 l N N A
L12 μ 1 2 2
i2 i2 i2 i2 l
Le coefficient de couplage est :
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 183
N1 N 2 A 2
μ
L12 l A2
kM
L1 L 2 N12 A1 N 2 2 A 2 A1 .
μ μ
l l
Si les deux courants ont la même orientation par rapport aux bornes
polarisées (une notation différente : cercle, carré, étoile etc) l’inductance de
couplage est positive.
L’inductance utile de la bobine « 1 » par rapport à la bobine « 2 »
est :
N1 N N N A N 2A
Lu 1 L 21 1 μ 1 2 2 μ 1 2 .
N2 N2 l l
L’inductance utile de la bobine « 2 » par rapport à la bobine « 1 »
est :
N2 N N N A N 2A
Lu 2 L12 2 μ 1 2 2 μ 2 2
N1 N1 l l
On voit que L1 = Lu1 + Ld1 et L2 = Lu2 + Ld2.
N12 A1 N1 2 A 2 N12 A1 A 2
L1 μ μ μ
l l l
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 184
N22A2 N22A2
L2 μ μ 0
l l
Pour le coefficient de dispersion on a :
A 2 A1 A 2
σ 1 k M 2 1 .
A1 A1
Pour ce cas, on peut interpréter le coefficient de dispersion comme
la surface relative qui n’est pas commune aux deux solénoïdes.
Φ 21
L 21
i1
Pour déterminer le flux fasciculaire produit par une bobine et qui
passe par une autre bobine, il faut écrire :
N 1i 1 dl1
Φf 21 B
SΓ 2
1 dA 2 rot A
SΓ 2
1 dA 2 A
Γ2
1 dl 2 μ
Γ2
4π R
Γ1 12
dl 2
Mais,
N 1i 1 dl1 dl 2 N N i dl1 dl 2
Φ 21 N 2 Φ f 21 N2 μ
4π
Γ 2 Γ1
R 12
μ 1 2 1
4π
Γ 2 Γ1
R 12
On trouve maintenant l’expression de l’inductance de couplage
(mutuelle).
Φ N N dl1 dl 2
L 21 21 μ 1 2
i1 4π R 12
Γ 2 Γ1
dΦ j di 1 di di j di di
ej L j1 L j2 2 ... L jj ... L jk k ... L jn n
dt dt dt dt dt dt
di j
La composante e jj L jj est la tension électromotrice d’auto-
dt
di k
induction et la composante e jk L jk est la tension électromotrice
dt
di j
d’induction mutuelle. Les expressions avec le signe changé u Lj L jj et
dt
di k
uL jk
L jk sont les chutes de tension inductive propre et
dt
respectivement mutuelle.
Si l’inductance d’une bobine est variable (par exemple une bobine
qui n’est pas rigide) la tension électromotrice induite est :
dΦ di dL
e L i .
dt dt dt
Les deux termes sont nommés : tension électromotrice de
di
transformation ( L ) et respectivement tension électromotrice de
dt
dL
mouvement ( i ).
dt
k 1
e k i k dt
k 1
R k i k 2 dt dΦ
k 1
k i k dt
e
k 1
k i k dt R
k 1
k i 2k dt dWm dL
dΦ
k 1
k i k dt dWm dL .
on écrit la différentielle,
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 189
n
1
dWm
2
k 1
k di k i k d k ,
dΦ
k 1
k i k dt 2Wm dWm dL ,
on trouve :
n n
1
i
k 1
k d k dL
2
k 1
k di k i k d k .
ou
Wm Wm (i 1 , i 2 ,..., i n , x 1 , x 2 ,..., x p )
et on écrit la différentielle.
n p
Wm Wm
dWm
k 1
i k
di k
j1
x j
dx j
Observations :
a. Les forces généralisées sont uniquement déterminées par la configuration
du système. Le résultat du calcul est le même quelle que soit la modalité
d’évolution du système : aux flux constants ou aux courant constants.
b. Il faut observer que, si les flux magnétiques sont constants les tensions
électromotrices induites ne peuvent pas apparaître. Donc toute l’énergie
donnée par les sources se retrouve dans le travail effectué par le système.
Si les courants restent constants on a trouvé la relation :
2Wm dWm dL .
On peut l’interpréter comme un bilan énergétique, qui montre que le
système reçoit de l’énergie de l’extérieur (2 dWm), et cette énergie est
utilisée pour accroître l’énergie interne du système ( dW m ) et pour effectuer
le travail (dL). On voit que l’apport d’énergie de l’extérieur du système est
réparti en deux quantités égales, c'est-à-dire le travail élémentaire est égal
avec la croissance de l’énergie interne.
Application 2. La force d’interaction entre un conducteur rectiligne, de
longueur infinie, parcouru par le courant et un cadre rectangulaire situé
dans le même plan que le fil et parcouru aussi par un courant.
N1 i1
B1 μ .
l
Le flux total à travers la surface de la deuxième bobine est
21 N 2 B1 dA 2 N 2 B1 dA 2 cos α
S2 S2
W21 N N i i
Ma L 21 i 1 i 2 μ 1 2 1 2 A 2 sin α
α i k const
t l
Le signe moins montre que le moment va actionner dans le sens de
la décroissance de l’angle « ». Le couple actif est équilibré par des
ressorts spiraux.
M r k β
β est l’angle de déformation du ressort qui est en même temps
l’indication de l’appareil.
A l’équilibre, les deux moments sont égaux et l’indication de
l’appareil sera donnée par la relation :
N1 N 2 i1 i 2
βμ A 2 sin α .
lk
On fait une construction pour laquelle l’indication de l’appareil ( β )
n’est pas dépendante de l’angle fait par les deux bobines. Alors, on écrit
seulement la proportionnalité de β avec le produit des valeurs instantanées
des deux courants :
β K i1 i 2
On suppose que les courants sont sinusoïdaux et il faut déterminer
la valeur moyenne de l’angle (la bobine mobile ne peut pas suivre les
variations rapides, avec la fréquence « f » du couple actif. A vrai dire avec le
double de cette fréquence.). Voilà :
T T
1 1
β
i 1 i 2 dt I1 2 sin ω t γ i I 2 2 sin ω t γ u dt
T T
0 0
.
On trouve successivement :
T
I 2 I 2
β 1 2 sin ωt γ i sin ωt γ u dt
T
0
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 193
cos γ u γ i cos 2 ω t γ u γ i
T
2 I1I 2
T
0
2
dt
T
1
I 1 I 2 cos γ u γ i dt I 1 I 2 cos γ u γ i
T
0
l(x) a 1 x
l(x) a 1
x
2a 1 a 1 a 1 1 x
a 2 a1 h h h
a 1 l x x2
A x x a1x a 2 a1 a1x1 x
2 2h 2h
x x
a 1 x 1 a 1 x 1
A x 2h 2h 2x x 2
N x N N N N .
A a1 a 2 3a 1 3h 3h 2
h h
2 2
D’ici
N x 2x x 2 1 x 2h x
H o x I I N NI .
l x 3h 3h 2
a 1 x 3h a 1 x h
1
h
Le flux fasciculaire élémentaire à l’intérieur de l’encoche est
dΦ fa B x dA μ o H o x dx b ,
où “ b “ est la longueur du conducteur (en encoche). Pour le flux
élémentaire total on a
μ NI x 2h x b dx .
2x x 2
dΦ a N x dΦ f N
3h 3h 2 o
3h a 1 x h
Le flux total à l’intérieur de l’encoche est :
x 2 2h x 2
h h
b b 3 4
x 3hx 2 h 2 x h 3 h dx
Φa μ o N 2 I
9h 3a1
0
xh
dx μ o N 2 I 3
9h a1
0
x h
b h 4 h3 2 h
2
μ o N 2 I b h 3 ln 2 .
μ o N 2I 3h h h 4
h 4
ln 2
3
9h a1 4 3 2 9 a1 4
Mais il y a aussi un flux magnétique à l’extérieur de l’encoche (dans
la tranchée creusée de l’extérieur jusqu’à l’encoche). Pour ça, on a
NI NI
Ht , dΦft μ o H t b dx , dΦ t N dΦ ft Nμ o b dx
ao ao
ho
N 2I
et Φt
0
dΦ t μ o
ao
bh o .
H2 μ I2
wm μ 2 4 R2 .
2 2 4π a
On peut déterminer l’énergie magnétique totale avec l’intégrale :
a 2π l
μ I2 μl
Wint
v cond
w m dv
0 0 o
2
2 4π a 4
R 2 R dR d dz
16 π
I
B dA 0 .
Σ
A l’extérieur du matériel ferromagnétique, l’induction magnétique est
négligeable, a cause de la perméabilité magnétique de l’air, qui est
nettement inférieure à celle des matériaux ferromagnétiques. (
Bair μ o H air BFe μ Fe H Fe si les intensités des champs magnétique
sont du même ordre de grandeur.)
Alors, on peut écrire directement :
kΣ
Φk 0
H dl H dl H dl u
Γ Mk Nk
mk u mbk N k i k .
Courant Flux
électrique I magnétique Φm
électrique
Relation de
l’Ohm Ek+ Uk = Rk Ik Relation d’Ohm θ k + umbk =
RmkΦk
Premier
théorème de
I
kΣ
k 0 Premier
théorème de
Φ
kΣ
k 0
Kirchhoff Kirchhoff
Deuxième
théorème de
u
l k p
k 0 Deuxième
théorème de
u
l k p
mbk 0
Kirchhoff Kirchhoff
R
l k p
k Ik E
l k p
k R
l k p
mk Φ k θ
l k p
k
Observations :
a. On peut construire un schéma électrique équivalent pour une branche
d’un circuit magnétique.
Φ 3 Φ1 Φ 2
Φ1 R AB R EF R AF Φ 2 R BE N 1 I1 N 2 I 2
Φ 2 R BE Φ 3 R BC R DE R CD N 2 I 2
On trouve les solutions: Φ1, Φ2, Φ3, qui sont les flux fasciculaires.
D’içi,
Φ1 Φ1 Φ2 Φ2 Φ3 Φ3
B1 , B2 et B 3 ;
A1 a 2 A2 a2 A3 a 2
B1 B2 B3 B
H1 , H2 , H 3 Fe et H 3 δ 3 .
μ μ μ μo
Pour les inductances, il faut tenir compte du fait que le flux
magnétique qui se trouve dans la relation de définition est dépendant d’un
seul courant, le courant qui a produit le flux magnétique en question. Donc,
les autres courants doivent être nuls. Par exemple :
N1 N
L1 Φ1 I 0 , L 2 2 Φ 2 I 0
I1 2 I2 1
N1 N1I1
L1
I1 R R R DE R CD
R AB R EF R AF BE BC
R BE R BC R DE R CD
N1 N1I1 R BE
L d1
I1 R R R DE R CD R BE R BC R DE R CD
R AB R EF R AF BE BC
R BE R BC R DE R CD
N2 N1I1 R BC R DE R CD
L 21
I1 R R R DE R CD R BE R BC R DE R CD
R AB R EF R AF BE BC
R BE R BC R DE R CD
N2 N 2I2
L2
I2 R R R AF R BC R DE R CD
R BE AB EF
R AB R EF R AF R BC R DE R CD
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 203
N2 N 2I2 R AB R EF R AF
L d2
I2 R R R R BC R DE R CD R AB R EF R AF R BC R DE R CD
R BE AB EF AF
R AB R EF R AF R BC R DE R CD
N1 N 2I2 R BC R DE R CD
L12
I2 R R AB R EF R AF R BC R DE R CD R AB R EF R AF R BC R DE R CD
BE
R AB R EF R AF R BC R DE R CD
On peut vérifier que L12 = L21
9.7.4 L’analyse des circuits magnétiques non linéaires qui ont comme
éléments d’excitation des bobines parcourues par des courants
Bien sur, le flux magnétique est le même dans les deux pièces
ferromagnétiques et en entrefer.
On a besoin des caractéristiques non linéaires des deux pièces
ferromagnétiques Um(Φ) . Pour la tension magnétique il faut amplifier le
champ avec la longueur de la ligne de champ, et pour le flux il faut amplifier
l’induction magnétique avec la surface.
►a. Pour Um1(Φ) on a lfe1= 55 mm =0.055 m et A1 = 10-4 m2 . On
trouve :
Φ 10-6 0 4 8 28 60 88 120
Φ 10-6 0 2 4 14 30 44 60
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 206
U m1 int U m1(1)
U m1( 2) U m1(1)
( 2)
(1)
int U m1(1)
U m1( 2) U m1(1)
( 2)
(1)
(1)
Par exemple, sur la caractéristique Um1(Φ) il faut trouver un point qui
correspond au flux de 14 10-6 Wb.
4,376 2,187
U m1 int 2,187 14 8 2,8437
28 8
Φ 10-6 0 2 4 14 30 44 60
108,2 104
104 1000 667,8 104 2,868 106,868
1154,27 667,8
(10-6) Wb
►f. On peut déterminer aussi l’inductance de la bobine.
f1. Pour N = 100 spires,
N Φf
L 8,6262 103 H
I
f2. Pour N = 1000 spires,
N Φf
L 106,868 10 3 H
I
Attention : L’inductance n’est pas dépendante du point de
fonctionnement.
H ds H ds H ds H
Γ C Fe Cδ
Fe l Fe 2 H δ δ 0
A δ l Fe
BFe μ o H Fe .
A Fe 2 δ
Ca c’est une relation entre B Fe et HFe , linéaire. On a besoin d’une
deuxième relation entre les deux grandeurs. Cette relation est la
caractéristique d’aimantation du matériel ferromagnétique (le cycle
d’hystérésis). L’intersection des deux caractéristiques donne le point de
fonctionnement. Comme la caractéristique linéaire est une droite avec la
pente négative, l’intersection se produit dans les cadrans 2 ou 4 (les points
D ou E).
Quel qu’il soit le point, une des deux grandeurs est négative :
- dans le point D l’induction est positive et le champ négatif ;
- dans le point E l’induction est négative et le champ positif.
Le champ H’ est nommé champ de désaimantation et toute la
courbe contenue dans le cadran 2, courbe de désaimantation.
Le produit entre les deux grandeurs, en module, est une mesure de
l’énergie et donc de la qualité du matériel. Pour que les deux grandeurs
soient grandes, les matériaux doivent avoir un cycle d’hystérésis
relativement large. Il est important de connaître, pour chaque matériel la plus
grande valeur du produit « (BH)max », qui est nommé indice de qualité.
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 211
9.8 Questionnaire
1. Qu’est ce que c’est une bobine électrique?
2. Qu’est ce que c’est le flux fasciculaire d’une bobine électrique?
3. Qu’est ce que c’est le flux fasciculaire de fuite (dispersion) d’une bobine
électrique?
4. Qu’est ce que c’est le flux fasciculaire de couplage entre deux bobines
électriques?
5. Qu’est ce que c’est le flux total d’une bobine?
6. Qu’est ce que c’est le flux (total) de couplage entre deux bobines?
7. Qu’est ce que c’est le flux (total) de fuite d’une bobine?
8. Qu’est ce que c’est l’inductance d’une bobine électrique?
9. L’inductance propre d’une bobine peut être négative ? Justifiez.
10. Qu’est ce que c’est l’inductance de fuite d’une bobine?
11. Qu’est ce que c’est l’inductance de couplage entre deux bobines ?
12 Pourquoi on construit les bobines électriques avec un nombre N de
spires ?
13. Quels sont les paramètres qui déterminent l’inductance d’une bobine ?
14. Quels sont les paramètres qui déterminent l’inductance de couplage
entre deux bobines ?
15. Qu’est ce que c’est le coefficient de couplage entre deux bobines
électriques ?
16. Quelles sont les relations de Maxwell relatives aux inductances
17. Quelle est la densité de l’énergie magnétique?
18. Quelle est l’énergie magnétique d’un système de conducteurs parcourus
par les courants électriques?
19. Théorème des forces généralisées en champ magnétique pour les flux
constants.
20. Théorème des forces généralisées en champ magnétique pour les
courants constants.
21. Qu’est ce que c’est un circuit magnétique ?
22. Qu’est ce que c’est l’entrefer ?
23. Quelle est la réluctance d’une branche d’un circuit magnétique linéaire?
24. Enoncez le premier théorème de Kirchhoff pour les circuits
magnétiques.
25. Enoncez le deuxième théorème de Kirchhoff pour les circuits
magnétiques.
26. Quelle est la relation de l’Ohm pour une branche d’un circuit magnétique
linéaire ?
27. Quelles sont les méthodes de calcul pour les circuits magnétiques non-
linéaires ?
Gelu IONESCU – Electromagnétisme – Notes de cours et applications 212