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DEDICACES

Je dédie ce présent rapport au DIEU très haut, à mon père M. ELLA EBANG Ferdinand, et à ma
mère Mme. BELLA BIVEGHE Flora, des personnes auxquelles je dois mon existence et dont
l’accompagnement dans ma vie d’homme et d’étudiant est incommensurable.

Ensuite je viens ici le dédier à mon grand-père feu BIVEGHE BI NGUEMA Antoine qui est une
source de motivation pour moi, même si je n’ai pas eu l’opportunité de le côtoyer.

Enfin je dédie cet œuvre à tout le corps professoral de l’école polytechnique de Masuku, en
particulier ceux du département génie civil dans lequel j’ai acquis tout mon savoir dans le domaine
du génie civil (domaine dans lequel j’étais inculte avant mon arrivée), ainsi qu’à tous mes proches,
amis et connaissances pour tout le soutien dont j’ai bénéficié et sans cesse renouvelé.

i
REMERCIEMENTS

Mes remerciements vont à l’endroit de :

M. KAMAL DAHER qui n’a de cesse de promouvoir les étudiants de l’école polytechnique de
Masuku et ceux d’autres écoles du Gabon.

M.BRUNO MBOCK Rodin qui a accepté malgré ses nombreuses occupations de m’encadrer.

M. MANFOUMBI pour la qualité de ses enseignements en R.D.M

M. Augustin NTIBIHORA pour la qualité de ses enseignements précisément en D.A.O et


organisation du chantier.

M. EKOUNDA pour la qualité de ses enseignements précisément en dessin technique et procédés


généraux de construction

M. DIAKITE pour la qualité de ses enseignements en matériau béton et en mécanique des sols.

Tout le corps administratif du département génie civil

Tout le corps administratif de l’entreprise archi Project ainsi que les ouvriers présents au chantier de
Bernabé chez lesquels j’ai pu tirer des informations substantielles.

ii
NOTATIONS :

fc28 : résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours d'âge


fe : limite d'élasticité de l'acier
e : Enrobage : distance du nu d'armature à la paroi la plus proche.
fbu : résistance de calcul du béton à I'ELU
fsu : résistance de calcul des aciers à I'ELU
γs : coefficient partiel de sécurité pour les aciers
γb : coefficient partiel de sécurité pour le béton
ELS : état limite de service
ELU : état limite ultime
α : rapport de lx sur l y
γ : rapport du moment ultime au moment de service
Ɵ : coefficient prenant en compte la durée d'application des charges
Aa : sections d’aciers aux niveaux des appuis
ft28 : résistance conventionnelle de traction du béton à 28 jours
τu : contrainte de cisaillement
St : espacement d'armatures transversales
Pu : charges uniformément reparties à l’E.L.U
Pser : charges uniformément reparties à l’E.L.S
 : Coefficient de fissuration
̅st : contrainte limite des aciers à l’E.L.S
σ
fed : résistance de calcul des aciers à l’ E.L.U
fbu : résistance de calcul de compression du béton à l’E.L.U
G : action permanente
Q : action variable
µbu : moment fléchissant agissant réduit à l’E.L.U
μlu : moment fléchissant réduit à l’E.L.U
Zbu : bras de levier
Astx : section théorique d’acier suivant lx
Asty : section théorique d’aciers suivant ly
AN : application numérique
Vu : effort tranchant à l’E.L.U
Axmin : section d’acier minimale
Aymin : section d’acier maximale.
Max : moment sur appuis selon le sens x
May : moment sur appuis selon le sens y
Mtx : moment fléchissant en travée selon sens x
Mty : moment fléchissant en travée selon sens y
h0 : épaisseur de la dalle
pd : poids surfacique de la dalle
pp : poids propre du béton armé
µx: coefficient pour le calcul de Mox
µy: coefficient pour le calcul de Moy
Mox : moment fléchissant maximal suivant lx
Moy : moment fléchissant maximal suivant ly
Vu : valeur de calcul de l’effort tranchant
ls : longueur de scellement droit
l1 : longueur d’ancrage
l2 : longueur d’ancrage
d : distance entre la section d’armature et la fibre de béton comprimée

iii
BIBLIOGRAPHIE

J. PERCHAT & J. ROUX, Pratique du BAEL 91, Eyrolles, quatrième édition 2002.

A. NTIBIHORA, Cours d’organisation du chantier DUT2 GC, 2013-2014.

D. EKOUNDA, Cours de procédé généraux de la construction DUT2 GC, 2013-2014.

A. NTIBIHORA, Cours de dessin assisté par ordinateur DUT2 GC, 2013-2014.

B. MBOCK, Cours de béton armé DUT2 GC, 2013-2014.

Mougin J-P. Béton armé, BAEL 91 modifié 99 et DTU associés, Eyrolles. [2000]

G. CREMET, C. LUSSON, la maçonnerie dans la maison individuelle.

iv
WEBOGRAPHIE :

4 Génie Civil, G. MEBARKI, Séquence 14

YouTube : ABDELHAK EL MOULI, coffrage traditionnel des dalles pleines

YouTube : ABDELHAK EL MOULI, coffrage traditionnel des poutres

YouTube : Cours Dalle pleine - ferraillage

v
LISTE DES FIGURES
Tableau : Epaisseur de la dalle en fonction du type de dalle ……………………………………………………………………… 8
Schéma 1 : Ferraillage aciers inferieurs ……………………………………………………………………………………………………. 14
Schéma 2 : Ferraillage aciers supérieurs ………………………………………………………………………………………………….. 14
Photo 1 : partie inférieure du coffrage de dalle ………………………………………………………………………………………… 18
Photo 2 : partie supérieure coffrage de la dalle ………………………………………………………………………………………. 18
Photo 3 : vue étai 1 ………………………………………………………………………………………………………………………………... 19
Photo 4 : vue étai 2 ………………………………………………………………………………….................................................. 19
Photo 5 : écarteur de nappe plus cale à béton ………………………………………………………………………………………… 20
Photo 6 : camion toupie ………………………………………………………………………………………………………………………….. 22
Photo 7 : mise en œuvre du béton ………………………………………………………………………………………………………….. 22
Photo 8 : début coulage de la dalle …………………………………………………………………………………………………………. 22
Photo 9 : progression du coulage de dalle ………………………………………………………………………………………………. 22
Photo 10 : dalle finie ……………………………………………………………………………………………………………………………….. 22
Photo 11 : coffrage poutre ………………………………………………………………………………………………………………………. 24
Photo 12 : coffrage poutre ………………………………………………………………………………………………………………………. 24
Photo 13 : toupie malaxeur …………………………………………………………………………………………………………………….. 24
Photo 14 : déversage du béton ……………………………………………………………………………………………………………….. 24
Photo 15 : poutre coulée à une hauteur h’ ……………………………………………………………………………………………… 25
Photo16 : fouille semelle poteau …………………………………………………………………………………………………………….. 26
Photo 17 : béton de propreté …………………………………………………………………………………………………………………. 26
Photo 18 : placement des armatures ………………………………………………………................................................... 26
Photo 19 : poteau fini ………………………………………………………………………………………………………………………………. 26
Photo 20 : coffrage poteau …………………………………………………………............................................................. 27
Photo 21 : bétonnière …………………………………………………………………………………………………………………………….. 28
Photo 22 : Vue du ferraillage de la dalle ………………………………………………………………………………………………….. 29
Photo 23 : vue longitudinale du coffrage de poutre ………………………………………………………………………………… 30
Photo 24 : ferraillage sur tablier ……………………………………………………………………………………………………………… 31
Photo 25 : élévation du poteau ……………………………………………………………………………………………………………….. 31

vi
DEPARTEMENT GENIE CIVIL

RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DU DUT


OPTION : GENIE-CIVIL

THEME : Vérification d’une dalle et suivi de Réalisation


des éléments, dalles, poutres, poteaux.

Année scolaire 2016-2017


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Présenté et soutenu par :
BIVEGHE ELLA HANS CHRIST

Sous la direction de :

Encadreur école : M. BRUNO MBOCK UM RODIN, Enseignant chercheur EPM, USTM, chef
de département DIES.

Membres du jury :

Président du jury

Examinateur 1

Examinateur
TABLES DES MATIERERES
INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................................. 1
I )PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ................................................................................................. 2
I.1) HISTORIQUE ............................................................................................................................... 2
I.2) SPECIALITES DE L’ENTREPRISE ARCHI PROJECT BTP .................................................................. 2
I.3) MISSIONS ASSIGNEES AU SEIN D’ARCHI PROJECT BTP .............................................................. 2
I.4) STRUCTURE DE L’ENTRPRISE ARCHI PROJECT BTP ..................................................................... 3
II)VERIFICATION DE LA DALLE ........................................................................................................... 6
II.1) HYPOTHESES DE CALCULS ......................................................................................................... 6
II.2) DIMENSIONNEMENT DE LA DALLE............................................................................................ 7
II.3) PLANS DE FERAILLAGE DE LA DALLE ....................................................................................... 14
III)SUIVI DE REALISTION D’UNE DALLE, POUTRES ET POTEAUX .................................................... 15
III.1) SUIVI DE REALISATION DE LA DALLE ...................................................................................... 17
III.1.1) Première étape ................................................................................................................ 17
III.1.2) Le coffrage de la dalle ...................................................................................................... 17
III.1.3) Coulage du béton de la dalle ........................................................................................... 20
III.2) REALISATIONS DES POUTRES ................................................................................................. 23
III.2.1) Première étape ................................................................................................................ 23
III.2.2) Coffrage de la poutre....................................................................................................... 23
III.2.3) Coulage de la poutre ....................................................................................................... 24
III.3) REALISATION D’UN POTEAU .................................................................................................. 25
III.3.1) Première étape ................................................................................................................ 25
III.3.2) Coffrage d’un poteau....................................................................................................... 27
III.3.3) Coulage du poteau .......................................................................................................... 28
IV )REMARQUES ET SUGGESTIONS................................................................................................. 32
IV.1) REMARQUES .......................................................................................................................... 32
IV.2) SUGGESTIONS ........................................................................................................................ 33
CONCLUSION .................................................................................................................................. 34
ANNEXES......................................................................................................................................... 35
ANNEXE 1 : plan de coffrage du R+2 .............................................................................................. 35
DETAIL DU PANNAEU DE DALLE VERIFIEE SUR LE R+2 ............................................................... 36
ANNEXE 2 : les trois familles de coffrages avec leurs avantages et leurs inconvénients. ............ 37
INTRODUCTION GENERALE
Dans la nuit du 17 au 18 octobre 2017, la société Bernabé spécialiste de la vente industrielle de
matériaux au GABON subissait un incendie qui emporta avec lui une grande partie de ses
installations. Suite à cette catastrophe, elle lance un appel d’offre dont l’entreprise Archi Project BTP
est désignée pour réaliser la conception et la construction du nouveau bâtiment R+2 pour le compte
de son maitre d’ouvrage sur les ruines de l’ancien. Grace à la société Archi Project BTP dans laquelle
nous avons effectués un stage de trois mois, nous avons pu participer aux travaux de construction du
nouveau bâtiment de la société Bernabé, notre contribution pour une bonne livraison de ce chantier
en matière d’exploitation et de résistance consistait à : la vérification d’une dalle, le suivi de
réalisation des éléments dalles, poutres et poteaux.

Pour mener à bien notre tâche nous avons structuré notre travail comme suit :

• Une première partie qui présente l’entreprise Archi Project BTP et son fonctionnement ;
• Une deuxième partie qui s’intéresse à la vérification de la dalle du R+2 du chantier de
Bernabé ;
• Une troisième partie qui s’étend sur le suivi de la réalisation des éléments dalles, poutres,
poteaux (chantier Bernabé) ;
• Une quatrième partie qui fait état des remarques et suggestions faites pendant notre stage ;
• Une cinquième partie qui concerne les annexes de plan de coffrage et un tableau présentant
les avantages et les inconvénients des trois grandes familles de coffrage.

1
I )PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

I.1) HISTORIQUE
L’entreprise Archi Project BTP est un bureau d’étude, une société familiale et en même temps
une S.A.R.L qui a débuté ses activités au Gabon en 2010, c’est une entreprise qui compte moins de
10 employés, elle se situe à Libreville au niveau de la zone industrielle d’Oloumi dans les locaux de
l’immeuble Xanadou, au 2eme étage.

I.2) SPECIALITES DE L’ENTREPRISE ARCHI PROJECT BTP


L’entreprise Archi Project BTP est spécialisée dans la conception, la réalisation des divers
types de plans architecturaux et de béton armé (plans d’exécutions), l’ingénierie du bâtiment. Elle
soustraite le dimensionnement en sa qualité de maitre d’ouvrage avec des maitres d’œuvres
distingués. Elle a réalisé diverses constructions : la pharmacie Jeanne et Leo proche de la SNI, le
restaurant « PAUL » aux trois quartiers à Libreville, le lycée technique et industriel de Bikele, l’air
de foot le ballon d’or dans lequel le rôle de l’entreprise était de suivre les travaux.

I.3) MISSIONS ASSIGNEES AU SEIN D’ARCHI PROJECT BTP


A la fin de chaque cycle, ingénieur ou technicien supérieur, dans le cadre d’une stratégie de
formation théorique et pratique, les étudiants de l’école polytechnique de Masuku sont envoyés en
stage dans diverses entreprises et bureaux d’études pour peaufiner la qualité des enseignements reçus
tout au long de leurs cursus universitaires.

L’étudiant se livre donc au cours de son immersion professionnelle au mode de vie des
entreprises et aux exigences qu’il suscite en termes d’efficacité de travail. Faisant partie intégrante de
l’entreprise, il se doit d’être le plus dynamique et compétent que possible dans l’exercice de sa tâche,
pour pouvoir relever les défis qui lui seront confiés, ceci étant bien sûr contrôlé le plus souvent par
un encadreur au sein de sa structure d’accueil.

Notre stage de fin de cycle effectué ici à l’entreprise archi Project ne déroge pas à la règle, nous
avons participé à diverses activités, dont les points d’intersections étaient les suivants :

❖ Améliorer nos connaissances théoriques par de la pratique chaque jour un peu plus et apprendre
de façon pointilleuse.
❖ Participer à la vie active de l’entreprise : plusieurs taches nous ont été confiées, à savoir :

-les travaux de métré : pour le compte d’une maison immobilière à Oloumi dénommée Technical,
ainsi que pour la réhabilitation des logements sociaux pour handicapés à Akébé où, nous avons fait

2
les relevés de points, grâce auxquels on a pu ressortir à chaque fois les squelettes des ouvrages sur
lesquels nous travaillions et les différentes mesures des éléments assorties des plans que nous avons
réalisés nous-mêmes au moyen du logiciel Autocad.

-le devis d’un bâtiment R+2 de glass, le devis de l’implantation du nouveau K.F.C proche de
l’aéroport de Libreville, notre tâche consistait là à déterminer les quantités de matériaux du gros
œuvre : pour la dalle, les poteaux, les poutres, le dallage... D’autre part on déterminait aussi les
quantités de matériaux pour le second œuvre : la peinture, l’enduit vinylique, les carreaux, la chape,
les portes et fenêtres… Nous étions aussi emmenés à déterminer le coût des travaux de terrassement
et de l’implantation du chantier…

-le diagnostic pour les travaux de réfection de l’étanchéité du grand plateau de Gabon télévision, nous
avons examiné la toiture :

• Les formes de pente,


• Ensuite les zones de défaillance : Notamment où il y a infiltration d’eau, les endroits qui
devaient subir des travaux de réhabilitation de l’étanchéité,
• Enfin nous avons procédé au métré pour avoir la surface de la toiture à décaper dans le but de
savoir la quantité de matériaux étanches dont on avait besoin pour la réhabilitation.

Nous avons aussi pu visiter pendant notre stage, un chantier de construction métallique à Oloumi
ce qui nous a été gratifiant car c’était la première fois que nous en visitions un réellement.

I.4) STRUCTURE DE L’ENTRPRISE ARCHI PROJECT BTP


La structure de l’entreprise se décline principalement sur :

❖ Le directeur général :

C’est M. KAMAL DAHER qui est architecte de formation.

❖ Un département de gestion administrative :

Il est sous le contrôle d’une secrétaire, c’est dans ce département que toute la documention d’Archi
Project BTP est conservée, il assure également la liaison avec les autres entreprises. Les tâches
suivantes sont à mettre à son compte :

- Organiser et coordonner les informations internes et externes, parfois confidentielles, liées au


fonctionnement de la structure.

- Organiser les rendez-vous, le planning du responsable (le directeur général), d'un collaborateur et
filtrer les appels et les accueils physiques.

3
- Concevoir et rédiger des courriers, rapports, procès-verbaux, notes, etc.

- Traiter et transmettre les décisions, les notes de service, les contrats en interne et en externe

- Organiser les déplacements du responsable ou des membres de l'équipe.

- Préparer et organiser les réunions (convocations, préparation des dossiers, réservation de salles),
etc.

- Effectuer la frappe de documents, le traitement du courrier et la gestion des messages électroniques.

❖ Un département technique :

Le chargé de ce compartiment est M. MOUSTAPHA DAHER, dont les directives portent sur, la
gestion, le contrôle des projets, le tout en relation avec les divers chantiers. Il possède les fonctions
suivantes :

- La coordination de l’ensemble des activités techniques de la boîte.

- Le Management, la planification et le contrôle des activités techniques.

- L’organisation et l’animation des réunions liées à l’évolution technique d’un chantier.

- La Supervision des projets techniques.

- Le contrôle des procédures et des documents de synthèse, etc.

❖ Un atelier D.A.O et C.A.O :

Il est sous la direction de M. PHILIPPE MOREDA, c’est un architecte paysagiste qui a à sa


tutelle un projecteur. C’est au sein de cette partie de la structure administrative que l’on conçoit, on
réalise les plans assortis de leurs devis quantitatifs et estimatifs éventuelles. On peut lui attribuer les
fonctions suivantes :

- Concevoir les projets de construction et d’établir les budgets correspondants.

- Réunir les données techniques, photos, éléments juridiques pour la réalisation de plans.

- Effectuer les relevés de terrain ou identifier les dénivelés, les reliefs à partir de documents ou des
relevés topographiques.

- Déterminer les solutions de constructions, d'installations ou d'aménagements à partir du cahier des


charges.

4
- Réaliser ou modifier les schémas, les épures, les plans des ouvrages, des installations, des
aménagements selon les normes et les évolutions de contrainte.

- Déterminer ou faire évoluer les nomenclatures, les spécifications et les cotations des plans.

- Conseiller et apporter un appui technique au maître d’ouvrage (mode constructif, type


d'assemblage, ...).

- Evaluer et quantifier le coût des opérations du projet.

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II)VERIFICATION DE LA DALLE
Les différentes normes en génie civil sont des points de références pour justifier d’une part,
les calculs faits sur les matériaux pendant les essais, d’autres part elles encadrent le dimensionnement
des éléments structuraux. La dalle est une partie du plancher soumise à la flexion. Le principe de la
construction d’une dalle est tel que l’épaisseur soit inférieure aux mesures des deux autres côtés de la
dalle. Le dimensionnement d’une dalle se fait par étude de panneaux qui peuvent être isolés ou
continus. Pour simplifier les calculs, nous vérifions le panneau de dalle le plus sollicité (Cf. plan de
coffrage en annexe 1, page 35).

C’est dans le souci de faire une vérification normalisée que nous avons retenu principalement
comme points d’ancrages pour nos vérifications, les normes suivantes :

D.T.U.P 18-702 : définissant les règles techniques de conception et de calculs des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites ;

N.F.P 6-001 : définissant les charges d’exploitations des bâtiments ;

N.F.P 6-004 : définissant les charges permanentes et d’exploitations, Les surcharges d’exploitations
également.

II.1) HYPOTHESES DE CALCULS


• Nous dimensionnons la combinaison la plus défavorable, et nous considérons majoritairement
deux types de charges, les charges permanentes G et les charges d’exploitations Q ;
• Le type de fissuration est considéré peu préjudiciable pour les éléments qui sont situés à
l’intérieur du bâtiment (seulement la dalle dans notre cas) ;
• L’enrobage est fixé à 3 cm, la construction étant susceptible d’être soumise à des actions
agressives, des condensations, des intempéries (immeuble commercial) ;
• La valeur du coefficient Ɵ dépendant de la durée d’application de la charge est fixée
à 1 (Ɵ= 1).

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II.2) DIMENSIONNEMENT DE LA DALLE
Calculs des valeurs sur les matériaux :

BETON :

- Résistance caractéristique du béton en compression à 28 jours fc28 : 25 Mpa


- Valeur de calcul de la résistance en compression du béton à l’E.L.U fbu : 14,166 Mpa
- Resistance caractéristique du béton en traction à 28 jours ft28 : 2,1 Mpa
- Contrainte limite du béton comprimé à l’E.L.U 𝛔
̅𝐛𝐜 : 15 Mpa
- Coefficient de sécurité du béton b : 1,5

ACIERS Fe E 500 H.A:

- Limite élastique fe : 500 Mpa


- Valeur caractéristique de la résistance des aciers fed ou fsu : 434,782 Mpa
- Contrainte limite des aciers tendus 𝛔
̅𝐬𝐭 en fissuration peu préjudiciable : 500 Mpa
- Coefficient de sécurité des aciers s : 1,15

Valeur de calcul de la charge permanente et de la charge d’exploitation

1. Charges permanentes pour plancher courant

- Poids propre Pp du béton armé : 25kN/m3

- Carrelage grès cérame mince (4,5mm) de poids surfacique : 0,5 kN/m2


- chape de béton non armé de poids volumique : 20 kN/m3
(Selon la norme NF P06-004).

2. Charge d’exploitation

La charge d’exploitation a une valeur de : 3,5 kN/m2 pour les bureaux paysagers et les
zones de stockage (Selon la norme NF P06-001).

7
Dalle porte dans un seul sens Dalle porte dans deux

Sens

Panneau isolé lx/20 ≤ ho lx/30 ≤ ho

Panneau continu lx/25 ≤ ho lx/40 ≤ ho

Tableau : Epaisseur de la dalle en fonction du type de dalle

❖ Prédimensionnement :

Rapport des portées : lx = 594 cm et ly = 600 cm (cf. plan de coffrage et détail panneau de dalle
lx
page 35 et 36) : α = ly , α = 0,990 ; α > 0,4 donc le panneau de dalle porte dans les deux sens.

lx
Epaisseur de la dalle h0 : 𝐡𝟎 = 40 , 𝐡𝟎 = 14,85 𝑐𝑚 soit 𝐡𝟎 = 15 𝑐𝑚

Définition des charges permanentes sur la dalle :

Poids de la dalle Pd surfacique : h0 * pp = Pd

A.N :Pd = 0,15 ∗ 25

Pd =3,75 KN/m2

Poids surfacique du carrelage : 0,5 KN/m2

Poids de la chape en béton non armé de 4 cm d’épaisseur : 20 KN/m3

Charge permanente totale : G = 3,75+20*0,04+0,5

G = 5,05 KN/m2

Valeur de la charge d’exploitation : Q = 3,5 KN/m2

Combinaison d’action à l’E.L.U :

Pu =1,35 G + 1,5 Q = 12,067 KN/m2

Pu = 12,067 KN/m2

Combinaison d’action à l’E.L.S :

Pser = G + Q ; Pser = 8,55 KN/m2

8
Calculs des coefficients µx et µy :

µx = 1/ (8*(1 + 2.4 * α3))

µy= 0,0375

µy = α3 (1,9-0,9α)

µy =0,979

Calculs des moments isostatiques Mox et Moy :

Mox = μx * Pu * lx2 , Moy = µy * Mox

AN: Mox = 0,0375* 12,067 * 5,942 = 15,966 KN.m, Moy = 0,979 * 15,966=15,630 KN.m

Calcul des moments sur appui :

Max = May = 0.5 * Mox

AN: Max = May = 0,5 *15,966 = 7,983 KN.m

Moment en travée sens ox :

Mtx = 0.75 * Mox

Mtx = 0.75 * 15,966 = 11,974 KN.m

Moment en travée sens oy :

𝐌𝐭𝐱
Valeur minimum à respecter : Mty ≥ 𝟒

11,974
AN: Mty ≥ = 2,993 KN.m
4

Mty = 0.75 * Moy

AN: Mty = 0,75 * 15,630 = 11,722 KN.m, Mty =11,722 KN.m

Mty = 11,722 KN.m > 2,993 ok.

Détermination des armatures

Armatures longitudinales :

Pu 12,067
Calcul de 𝛄 = G+Q =5,05+3,5 = 1,411

Pour toutes les bandes et pour Fe E 500HA et fc28 ≤ 25MPa

La valeur de µlu est donnée par :

9
fc28 25
104 µlu = 3220.  γ +51× – 3100 = 3220 × 1 × 1,411 + 51 × - 3100
θ 1

A.N : µlu = 0,271

D’après le B.A.E.L 91 µAB = 0,186 quand γ et µlu sont donnés.

❖ Calcul des sections d’aciers en travée

- Aciers en travée sens 𝐥𝐱

Moment fléchissant réduit agissant à l’Etat Limite Ultime μbu :

Mtx
µbu = avec dx = 0,9𝐡𝟎 soit dx= 0,9*0,15; dx = 0,135 m
b0∗dx2 ∗fbu

11,974× 10−3
µbu = 1×(0,135)² × 14,166= 0,046

Comparons µbu et µAB : µbu=0,046 < µAB =0,186 donc A’= 0 pas d’aciers comprimés

- Calcul du bras de levier Zb

Comme µbu < 0,275 → formule simplifiée

Zbu = 𝑑𝑥 * (1 – 0.6 * μbu)

AN : Zbu = 0,135 * (1 – 0.6 * 0,046) = 0,131 m

Calcul de la section d’aciers suivant lx : Astx = Mtx / (Zbu * fsu)

AN : Astx = (11,974 * 10−3 ) ∗ 104 / (0,131 * 434,782) = 2,102 cm2/m

- Aciers en travée sens 𝐥𝐲

Moment fléchissant réduit agissant à l’Etat Limite Ultime μbu :

Mty
µbu = b0∗𝑑𝑦 2 ∗fbu
avec 𝑑𝑦 = 𝑑𝑥 − 1cm= 0,125, dy = 0,125 m

11,722× 10−3
µbu = 1×(0,125)² × 14,166 = 0,052

Comparons : µbu=0,052 < µAB =0,186 donc A’= 0 pas d’aciers comprimés.

Calcul du bras de levier Zb :

Comme µbu < 0,275 → formule simplifiée

Zbu = 𝑑𝑦 * (1 – 0.6 * μbu)

AN : Zbu = 0,125* (1 – 0.6 * 0,052) = 0,121 m

10
Calcul de la section d’aciers suivant ly :

Asty = Mty / (Zbu * fsu)

AN: Asty = (11,722 * 10−3 ) ∗ 104 / (0,121 * 434,782) = 2,228cm2/m

Calcul des sections d’aciers sur appuis :

❖ Aciers sur appui

Moment fléchissant réduit agissant à l’Etat Limite Ultime μbu :

Max
µbu = b0∗dx2 ∗fbu

7,983 × 10−3
µbu = 1×(0,135)² × 14,166 = 0,030

Comparons : µbu=0,030< µAB =0,186 donc A’= 0 pas d’aciers comprimés.

- Calcul du bras de levier Zb

Comme µbu < 0,275 → formule simplifiée

Zbu = dx * (1 – 0.6 * μbu)

AN : Zbu = 0,135 * (1 – 0.6 * 0,030) = 0,132 m

- Calcul de la section d’aciers suivant lx et ly :

𝑨𝒂 = Max / (Zbu * fed)

AN : 𝑨𝒂 = (7,983∗ 10−3 ∗ 104 ) / (0,132 * 434,782) = 1,390 cm2/m

❖ Sections minimales d’armatures

- Bande suivant 𝐥𝐲

Aymin= 6× h0= 6 × 0,15 = 0,9 cm2/m

Asty= 2,228 cm2/m> Aymin= 0,9 cm2/m; OK

- Bande suivant 𝐥𝐱

3−α
Axmin= ( × Aymin )
2

3−0,990
AN: Axmin= ( × 0,9)= 0,9 cm2/m
2

Astx= 2,102 cm2/m> Axmin=0,9 cm2/ m, 0K

11
❖ Choix des Aciers

Dispositions constructives :

𝐡𝐨 150
Φ≤ ; Φ≤ 10 = 15 mm, on prendra au plus Φ16.
𝟏𝟎

-En travée

Sens ℓx :

Astx= 2,102 cm2/mℓ > Axmin = 0,9 cm2/m

Stx ≤ Stxmax = min {3*h0 ; 33 cm}

Stx ≤ Min {45 cm ; 33cm}  Stx ≤ 33 cm

Nous choisissons 4HA10, la section réelle est 3,14 cm2/mℓ. Comme nous sommes au mètre linéaire
𝟏𝟎𝟎
St= = 25 cm ;
𝟒

Stx=25cm

Sens ℓy :

Asty= 2,228 cm2/m> Aymin= 0,9 cm2/m, OK

Sty ≤ Stymax = min {4.h0 ; 45cm}

Sty ≤ min {60 cm ; 45cm}  Sty ≤ 45cm

𝟏𝟎𝟎
On choisit 4 HA 10, dont la section réelle est de 3,14 cm2/mℓ et espacés de Sty = = 25 cm,
𝟒

Sty =25 cm

- En chapeaux

𝐀α =1,390 cm2/m et 𝑺𝒕 < 33 cm


100
On prend 4HA8 avec une section réelle de 2,01 cm2 ; St = = 25 cm  St = 25 cm
4

12
❖ Effort trenchant

- Sollicitations ultimes au milieu du grand côté :

𝐏𝐮 × 𝐥𝐱 𝟏
Vux= × 𝟏+𝛂
𝟐 𝟐

12,3×5,94 1
Vux= ×1+0,990 = 23,972 KN/m
2 2

- Au milieu du petit côté

𝐏𝐮×𝐥𝐱 12,3 ×5,94


Vuy= ; Vuy= = 23,892 KN/m
𝟑 3

Vux> Vuy O.k.

- Vérification de la contrainte de cisaillement

Calcul ux

𝐕𝐮𝐱 0,023972
ux = = = 0,177 Mpa
𝐝𝐱 0,135

ux = 0,177 Mpa

❖ Calcul ulim

𝐟𝐜𝟐𝟖 𝟐𝟓
ulim = 0,07 × = 0,07 × = 1,166MPa
𝛄𝐛 𝟏,𝟓

ulim = 1,166 MPa

ux = 0,177 Mpa < ulim = 1,166 MPa

Il n’y a pas d’armatures d’âme.

❖ Calcul des longueurs d’ancrage

𝐌𝐚𝐱
ℓsx = max (ℓs, (0,05 + 0,3 𝐌𝐨𝐱
) ℓx)

Avec ℓs= 44  pour les aciers FeE500

Max
ℓ1 = max 44 × 0,8 = 35,2 cm ; (0,05 + 0,3 Mox
) × lx = 118,8 cm

On prend ℓ1 = 120 cm

𝓵𝟏
ℓ2 = max 𝟐
= 60 cm ; ℓs= 35,2 cm, On prend ℓ2 = 60 cm

13
II.3) PLANS DE FERAILLAGE DE LA DALLE

Schéma 1 : Ferraillage aciers inferieurs

Schéma 2 : Ferraillage aciers supérieurs

14
III)SUIVI DE REALISTION D’UNE DALLE, POUTRES ET
POTEAUX
Avant de poursuivre notre travail en ce qui concerne le suivi des éléments dalles,
poutres, poteaux, il est important de donner quelques généralités sur la technologie de coffrage et de
béton qui ferra majoritairement l’objet de cette partie.

En ce qui concerne le coffrage, c’est un moyen de moulage du béton en chantier : il


donne à un ouvrage en béton sa forme définitive. Le coffrage repose toujours sur les mêmes
principes :

La peau du coffrage : C’est la surface provisoire qui est en contact avec le béton. Elle détermine son
aspect définitif (parement ordinaire, soigné ou architecturé) son rôle est d’assurer un aspect de surface
conforme aux exigences et l’étanchéité aux jonctions des panneaux.

L’ossature du coffrage : il comporte des raidisseurs primaires (encore appelés poutres primaires de
coffrage ou poutres principales) directement au contact de la peau de coffrage et des raidisseurs
secondaires (poutres secondaires) posés perpendiculairement aux raidisseurs primaires. Le rôle de
cette ossature est de rigidifier la peau de coffrage pour résister à la poussée du béton afin d’assurer sa
durabilité en fonction du nombre de réemplois.

Etaiement de coffrage : Il est constitué des étais tire-pousse (pour coffrage de hauteur supérieure à
1m), de Basting ou chevron (pour coffrage de petite hauteur ~ 1m). Il permet d’assurer la stabilité de
l’ensemble du coffrage, sa position et son réglage (verticalité, alignement) pendant le bétonnage.

Serrage : il est constitué de tiges filetées, écrous et plaques en acier, de Serre-joints. Le serrage
permet de contenir les efforts du béton transmis sur l’ensemble des raidisseurs secondaires et assure
une bonne fermeture du coffrage.

Sécurité : les accès et les zones de travail sur un coffrage doivent être sécurisés, la sécurité est
constituée de plateformes de travail, d’échelles avec trappe d’accès, de garde-corps. Son rôle est de
garantir un confort dans les exécutions des tâches (coffrage, ferraillage, bétonnage, décoffrage). La
sécurité qu’elle soit individuelle et/ou collective, préserve les hommes de tout accident dans
l’exercice de leur métier et facilite leur travail.

Les Fonctions principales du coffrage sont :

La rigidité et stabilité : Sa structure doit pouvoir résister à la poussée du béton sans se déformer afin
de respecter la forme à réaliser, le coffrage doit rester en position sans risquer de se renverser.

15
La sécurité : Le poste de travail doit être accessible et protégé (garde-corps, trappe d’accès, échelle).

L’étanchéité : la jonction entre les différents panneaux doit être soignée pour éviter les effets de
laitance.

La simplicité : Il est conçu de sorte que sa fabrication, sa mise en place, son assemblage et même le
décoffrage, soient le plus simple et le plus rapide possible afin d’en réduire les coûts de mise en
œuvre.

La durabilité : En fonction du nombre de réemplois, il sera de conception plus ou moins robuste.

Il existe trois grandes familles de coffrage :

Les coffrages de bois, les coffrages métalliques, les coffrages bois-métal. Les avantages et les
inconvénients de chacun d’entre eux sont développés dans l’annexe 2 (cf. Page 37).

Divers types de bétons peuvent être utilisés en chantier de génie civil en fonction de leurs
performances et de la qualité recherchée. Nous pouvons citer : les bétons autoplaçants, les bétons de
haute résistance, les bétons étanches à l’eau, les bétons projetés, les bétons prêts à l’emploi etc. Dans
tout ce qui suivra seul le béton prêt à l’emploi (B.P.E) concentrera notre attention pour cause de son
usage dans le coulage des poutres et dalles du chantier de Bernabé. Le coulage des poteaux du chantier
de Bernabé quant à lui s’était effectué, en utilisant une bétonnière moyenne (auto bétonnière) dont la
cuve était chargée grâce à des quantités de granulats et d’eaux de gâchage présents sur place en
chantier. Le B.P.E est un béton fabriqué dans des centrales à béton et qui est transporté vers les
chantiers pour lesquels il est commandé. Il est transporté dans les malaxeurs qui assurent une
homogénéité de mélange puissante et supérieure à celle des bétonnières grâce aux déplacements
relatifs des composants du mélange dans la cuve. L’ordre d’introduction des composants du mélange,
la vitesse de rotation, et le temps de malaxage affectent l’efficacité du mélange. Le choix du matériel
de malaxage bétonnière ou malaxeur dépend de sa capacité de production, de son aptitude à malaxer
différents mélanges (secs, pleins, plastiques) pour donner des bétons réguliers.

16
III.1) SUIVI DE REALISATION DE LA DALLE
Il existe divers types de dalles dans les planchers avec pour chacune son mode particulier
d’exécution et son usage : les dalles sur vide-sanitaire, les dalles à entrevous, les dalles pleines en
béton armé etc… Nous concentrons notre attention sur la réalisation des dalles pleines en béton armé,
en l’occurrence sur la réalisation de la dalle du R+2 du chantier de Bernabé pour laquelle nous avons
suivi la réalisation étape par étape.

III.1.1) Première étape

Avant de débuter le coffrage de la dalle, les poteaux et poutres de niveaux inférieurs à la dalle
doivent être coulés, c’est une prévention nécessaire car c’est sur ces éléments (poutres, poteaux) que
reposera la future dalle. Il y a donc nécessité de s’aider des plans du projet, lire le descriptif, les plans
du rez-de-chaussée et de l’étage. Un contrôle sera fait sur la réalisation de la dalle, on surveillera
principalement :

- Le contrôle et le serrage des étais ;


- La planéité du plancher ;
- L’épaisseur à couler ;
- Le positionnement et le nombre des écarteurs de nappe et des cales à béton ;
- La hauteur entre les nappes d’aciers.

III.1.2) Le coffrage de la dalle

C’est la partie sensible de la réalisation d’une dalle car, lorsque le coffrage n’est pas
correctement réalisé, sa résistance n’est pas assurée, ce qui expose ce coffrage à un effondrement sous
l’effet du poids propre de la dalle, il faut alors suivre scrupuleusement les règles de dimensionnement
normalisées du coffrage de dalle pour éviter des quelconques dommages (ces règles ne seront pas
développées dans le cadre de ce travail).

Le coffrage de la dalle commence par des cales que l’on dispose aux quatre coins de chaque
panneau de dalle (dans notre cas il s’agit d’un coffrage en bois).

Puis on dispose verticalement les poutres primaires ou principales (raidisseurs primaires) du


coffrage sur les cales d’une épaisseur inférieure à 5 cm pour supporter ces poutres, posées dans l’un
des sens porteurs du panneau de dalle.

Ensuite on place le deuxième réseau de poutres, celui des poutres secondaires (raidisseurs
secondaires), qui reposent elles en partie inférieure, sur les poutres primaires qui leurs sont
perpendiculaires, et en partie supérieure elles sont (les poutres secondaires) au contact direct des

17
planches utilisées pour le coffrage, ces poutres sont aussi disposées verticalement (dans le sens de
leur épaisseur).

Le rôle des deux types de raidisseurs est de rigidifier la peau du coffrage et assurer la durabilité
du coffrage en fonction de son nombre de réemploi (10 à 20 au maximum pour un coffrage
traditionnel en bois).

A la dernière partie, la partie supérieure du coffrage, on dispose sur les poutres secondaires,
des planches, suivies du contre-plaqué de coffrage horizontalement et sur toute la surface du panneau
de dalle, puis aux extrémités du panneau, sont placées verticalement des planches latérales qui
délimitent la surface du coffrage. La peau du coffrage (contreplaqué et planches de coffrage) doit
assurer l’étanchéité aux jonctions entre les panneaux et donner aux coffrage l’aspect exigé, sa surface
interne est lisse.

Photo 1 : partie inférieure du coffrage de la dalle

Photo 2 : partie supérieure coffrage de la dalle

18
Enfin le coffrage de la dalle se finit par la mise en place des étais au contact des poutres
primaires et dans la partie inferieure à celles-ci, ils sont réglés en fonction de la hauteur sous plafond
et assure la stabilité du coffrage pendant le bétonnage et sont constitués de :

Un tube lisse : son diamètre est plus petit que celui du fût dans lequel il s’emboite, il comporte en
partie supérieure une fourche en générale dans les parties où il y a recouvrement de deux poutres
primaires ;

Un fût : c’est la partie ayant le plus gros diamètre dans un étai, il reçoit le tube lisse, la jonction entre
ces deux tubes se fait par un dispositif de réglage, c’est ce dernier qui permet d’ajuster correctement
la hauteur sous plafond de l’étai ;

Une semelle : elle transmet la charge de la dalle soit directement au sol, si le sol a de bonnes
caractéristiques, ou à un élément horizontal qui sert d’appui sur le sol (en bois ou en acier de
préférence). On peut placer deux étais sur un même élément en équilibrant bien la charge, notamment
si le sol a de mauvaises caractéristiques. La charge transite donc dans tout l’étai avant d’arriver sur la
semelle et se transmettre au sol.

Photo 3 : vue étai 1 photo 4 : vue étai 2

19
III.1.3) Coulage du béton de la dalle

Avant de couler le béton, les aciers devant équilibrer le moment fléchissant dans les sens
porteurs doivent être mis en place : ils sont soutenus en dessous de la nappe inferieure par des cales
à béton pour éviter qu’ils ne soient au contact direct du contre-plaqué.

Puis les deux nappes d’aciers dans la dalle sont séparées par des écarteurs de nappe qui évitent
que les deux nappes d’aciers n’entrent au contact l’une de l’autre et maintiennent la hauteur qui existe
entre les deux nappes (la hauteur entre les nappes est de 10 cm dans notre cas).

Photo 5 : écarteur de nappe plus cale à béton

Ensuite débute le coulage de la dalle. La dalle que nous avons suivie s’est effectuée avec du B.P.E
(béton prêt à l’emploi) fabriqué au laboratoire JAD Béton de Libreville, le dosage s’effectuant au m3
pour une résistance de 30 Mpa (béton B30). Le camion toupie équipé d’une pompeuse utilisé par la
société JAD Béton possède 6 compartiments :

Un porteur : c’est le camion qui transporte tout le matériel nécessaire pour assurer la livraison de
béton en toute sécurité son PTAC atteint 32 T en général.

Un système de rotation et de nettoyage de la cuve : la rotation de la cuve est essentielle car elle
permet au béton de demeurer homogène lors du transport et d’être déversé sur le chantier.

Au-dessus du système de rotation se situe un réservoir d’eau pouvant contenir 400 L qui assure le
nettoyage de la cuve à béton lorsqu’il a été coulé.

La cuve : elle transporte le béton au chantier, pour notre cas il a été utilisé une cuve de 8 m3.

20
Lame hélicoïdale : elle maintient le béton en mouvement lors du transport et permet de le faire
monter afin de le déverser sur le chantier.

Un système de remplissage et de vidange : il est constitué d’une trémie de remplissage à l’arrière


du véhicule (en partie supérieure) et d’une goulotte qui sert au coulage du béton, elle peut être réglée
pour faciliter le déversage du béton.

Une rallonge : elle se situe aussi à l’arrière du véhicule de transport, elle permet d’augmenter
d’environ trois mètres la distance du coulage de béton.

Pour la dalle considérée ici, il a été utilisé 130 m3 de béton au total, soit environ 16 toupies de 8 m3
de la bétonnière pour un dosage de 350kg/m3 de CPJ 45. Le béton élaboré arrive dans chaque panneau
grâce à une pompeuse dirigée par un professionnel. Les ouvriers se chargent de l’étaler correctement
sur le panneau de dalle à l’aide du matériel rudimentaire (pelles, râteaux) et d’une aiguille vibrante
qui sert à infiltrer le béton dans les zones difficilement atteignables, réduire les vides dans le béton,
augmenter sa densité afin d’obtenir une dalle homogène (c’est la vibration du béton), il y a également
usage d’un morceau de chevron pour lisser le béton sur la dalle.

21
Photo 6 : camion toupie Photo 7 : mise en œuvre du béton

Photo 8 : début coulage de la dalle photo 9 : progression du coulage de dalle

Photo 10 : dalle finie

22
III.2) REALISATIONS DES POUTRES
La poutre est un élément dont la disposition constructive en béton armé est horizontale, elle
est soumise à la flexion.

III.2.1) Première étape

Avant de réaliser le coffrage d’une poutre, tous les murs et poteaux constituant son assise
doivent être réalisés conformément au plan du projet. Les poutres que nous avons suivies avaient
comme section 28 x 44 cm2 avec en lits supérieurs 4HA10, en lits inférieurs 4HA14, des cadres Ø8
de section 22x38 cm2.

III.2.2) Coffrage de la poutre

Le coffrage de la dalle et celui de la poutre sont similaires, les singularités n’étant comprises
que dans la quantité de matériau utilisé.

Il débute par la mise en place de poutres primaires longeant la plus grande dimension de la poutre.

Puis on dispose au-dessus d’elles, perpendiculairement, des poutres de petites dimensions


(sensiblement supérieures à la largeur de la poutre), des poutres secondaires. On construit sur les
poutres secondaires une planche devant correspondre avec la largeur et la portée de la poutre, et juste
au-dessus de celle-ci, un contre-plaqué.

Enfin à la base du coffrage est disposée l’étaiement nécessaire pour le soutenir. Nous pouvons
retenir comme qualités essentielles de la réalisation d’une poutre :

- La stabilité et la facilité de réglage précis ;


- L’étanchéité du moule ;
- La résistance de l’armature et du béton ;
- La facilité de décoffrage et de réemploi ;
- La sécurité en cours d’exécution ;

Pour contrôler la réalisation d’une poutre on vérifie ce qui suit :

- L’altitude de la poutre ;
- L’étanchéité et la stabilité du coffrage ;
- La position des aciers ;
- La quantité et la qualité du béton ;
- La section de la poutre.

23
Photo 11 : coffrage poutre 1 photo 12 : coffrage poutre 2

III.2.3) Coulage de la poutre

Durant notre période de stage nous avons suivi le coulage de la poutre du R+2 du chantier
Bernabé. Elle a été coulée par le B.P.E du laboratoire JAD Béton pour une résistance de 30 Mpa
(béton de type B30) avec un dosage de 350kg/m3 de CPJ 45. A l’aide d’une pompeuse à béton, on
remplit l’intérieur du coffrage de la poutre. La pompeuse est manipulée par un professionnel de la
société JAD Béton, le principe utilisé présente quelques similitudes avec celui de la dalle.

Lorsqu’on coule la poutre, le coulage s’arrête à une hauteur h’ qui doit être inférieure à la
hauteur totale h de la poutre dans le but de laisser la dalle s’appuyer sur le ferraillage de la poutre.

Photo 13 : toupie malaxeur photo 14 : déversage du béton

24
Photo 15 : poutre coulée à une hauteur h’

III.3) REALISATION D’UN POTEAU


Le poteau est un élément porteur d’une construction en béton armé, sa disposition constructive
est verticale, c’est sur lui que s’appuient les poutres, il est soumis au flambement à la fois à cause de
son élancement et aussi des charges verticales qu’il subit. Nous avons suivi au cours de notre stage la
réalisation de 30 poteaux circulaires de diamètre 30 cm et de hauteur 5,75 m.

III.3.1) Première étape

Pour réaliser un poteau, on exécute d’abord sa semelle. Pour réaliser cette dernière on creuse
d’abord des fouilles, ensuite dans le fond de fouille, on injecte du béton de propreté. Puis on incorpore
dans ce fond de fouille le ferraillage prévu pour la semelle du poteau et les aciers en attente. Le tout
sera coulé ensemble avant d’entamer l’élévation totale du poteau. Nous pouvons donc donner la ligne
directrice suivante pour réaliser un poteau :

- Implanter le poteau par analyse des plans d’architecte en béton armé ;


- Réaliser l’amorce en béton (talonnette) ;
- Mettre en place les armatures ;
- Assembler et maintenir le coffrage ;
- Serrer les parois et réglage du coffrage ;
- Echafauder ;
- Couler et vibrer le béton ;
- Décoffrer en toute sécurité.

25
En matière de contrôle sur la réalisation d’un poteau on doit être vérifier :

- L’implantion du poteau ;
- Le positionnement et les attentes des aciers ;
- L’étanchéité, le serrage et la stabilité du coffrage ;
- L’état du coffrage pendant et après coulage ;
- La verticalité du poteau après coulage ;
- Le démontage et le nettoyage des éléments du coffrage.

Les fouilles pour poteaux ayant été réalisées pendant notre période de stage avaient toutes une
profondeur commune de 75 cm et une section de 170 x 170 cm2. La section du ferraillage de la semelle
isolée sous poteau était de 150 x 150 cm2 contenant deux nappes d’aciers inférieure et supérieure avec
pour chacune des aciers HA 12 et une hauteur entre les nappes d’armatures de 25 cm, le béton de
propreté étant dosé à 150 kg/m3 de CPJ 45 avec une épaisseur de 5 cm.

Photo16 : fouille semelle poteau Photo 17 : béton de propreté

Photo 18 : placement des armatures photo 19 : poteau fini

26
III.3.2) Coffrage d’un poteau

Les coffrages des poteaux sont de divers types : circulaires ou carrés, métalliques ou en bois,
ou encore coffrage en association bois-métal. Le choix d’un type par rapport à un autre dépend du
type d’ouvrage à réaliser, de son nombre de réemplois et son coût. Tout coffrage comme celui du
poteau doit être indéformable et stable sous l’effet de la poussée du béton et lors de la vibration, de
cela dépend le respect des tolérances dimensionnelles de l’ouvrage à réaliser.

Le coffrage des poteaux a été réalisé avec des tubes circulaires métalliques épais et rigides
(deux demi-coquilles), ils sont soutenus par un échafaudage de bois composé uniquement de
chevrons. En chantier, une quantité d’eau était versée à chaque fois dans les parois du tube servant
pour le coffrage du poteau pour faciliter la mise en place du béton.

Photo 20 : coffrage poteau

27
III.3.3) Coulage du poteau

Le coulage du poteau que nous avons suivi s’est fait en utilisant une auto bétonnière (bétonnière
moyenne) de 510L de volume pouvant mixer 350 L de béton pour une capacité de 20 m 3/h avec une
fréquence de 1200 tours/min, dans celle-ci sont mixées les granulats, l’eau, le sable, le ciment afin
d’obtenir un mélange homogène de béton, pour un dosage de 350 kg/m3 de CPJ 45. Les quantités
utilisées pour le coulage du béton du poteau sont les suivantes :

- 1 brouette de sable gros grains (0/5)


- 1 brouette de graviers gros grains (15/25)
- 1 brouette de graviers petits grains (5/15)
- 1 sac et demi de ciment
- 4 seaux d’eau de 10 litres, soit 40 L d’eau (l’eau est dosée en fonction de la quantité utile
pour bien malaxer les granulats, le sable, le ciment).
- Un pourcentage d’adjuvant (plastifiant) Sika dans le mélange total.

Photo 21 : bétonnière

28
Indications sur les aciers

Dalle :

Les aciers porteurs sont disposés dans le sens de lx et ly, à ceux-ci sont accessoirisés les aciers
chapeaux au niveau des appuis.

Le nombre et la disposition des écarteurs de nappe se dimensionnent, et sont dépendants de la


rigidité des chapeaux. Un non-respect des prescriptions sur les écarteurs de nappe entraine un
abaissement de la nappe supérieure sous l’effet du poids du béton.

Au niveau des réservations faites sur la dalle, on place des aciers pour renforcer chaque côté
de la réservation.

La continuité du chainage doit être assurée au niveau des appuis : la méthode la plus courante
est de réaliser sur les barres filantes, des équerres.

Avant de couler la dalle, il faut s’assurer qu’il n’y ait pas des portions d’aciers ou de fil de
ligature (fil d’attache) présents dans le fond de coffrage sous peine d’apporter de la corrosion sur la
dalle, les taches de rouille que cela engendre peuvent transparaitre sur les revêtements du plafond
(enduit et peinture).

En dernier lieu le chef d’équipe doit vérifier le bon respect du plan de ferraillage, il doit avoir
de ce fait une attention particulière sur la hauteur entre les deux nappes d’armature du lit inferieur et
supérieur. Pour la dalle que nous avons suivie, il a été utilisé dans la nappe inferieure, dans le sens lx
et ly, en chapeaux, des aciers Ø12.

Vue du ferraillage de la dalle

Photo 22 : Vue du ferraillage de la dalle

29
Poutre :

Le coffrage traditionnel d’une poutre comporte les éléments suivants :

-Les cadres : ils reprennent l’effort tranchant, il est conseillé de les resserrer proche des appuis.

-Les aciers principaux : ils sont contenus dans la zone dangereuse médiane (en travée). Ces aciers
sont coudés et dirigés vers le haut au niveau des appuis de rive.

-Les aciers de montage et de chapeaux : ces deux catégories d’aciers réalisent des recouvrements dans
la poutre. Les aciers chapeaux sont coudés vers le bas au niveau des appuis de rive et sont scellés
droitement au niveau des appuis intermédiaires.

Photo 23 : vue longitudinale du coffrage de poutre

30
Poteau :
On place les aciers en attente dans le ferraillage de la semelle de fondation ou au niveau des
différents planchers intermédiaires. Dans le cas de la semelle de fondation, il faut couder les pieds
des armatures qui doivent résister aux charges verticales transitant dans le poteau.

Ensuite le reste du ferraillage du poteau est mis en place par recouvrement avec les aciers en
attente, le ferraillage total, doit atteindre le même niveau que l’arase supérieure des murs.

Il faut éviter comme dans la dalle et la poutre de laisser des portions de fil de ligature dans le
poteau, cela pourrait entrainer des risques de corrosion.

Pour faciliter la mise en place des aciers, il est nécessaire de ferrailler sur un tablier, avant de
les mettre en place.

Un ferraillage du poteau directement en élévation n’est pas conseillé, car certaines armatures
risqueraient de ne pas bien se loger aux angles du cadre prévu pour le ferraillage.

Photo 24 : ferraillage sur tablier photo 25 : élévation du poteau

31
IV )REMARQUES ET SUGGESTIONS
Au terme de notre stage effectué à l’entreprise Archi Project BTP nous pouvons lister les
remarques et suggestions qui vont suivre dans les prochains chapitres.

IV.1) REMARQUES

1. L’entreprise ne donne pas les thèmes de stage : un thème de stage donné rapidement à un
stagiaire facilite son adaptation, lui procure un gain de temps dans la question de savoir où il peut
s’outiller pour mieux aborder sa tâche, cela lui permet également de travailler plus efficacement
avec son encadreur école.

2. Une difficulté d’accès à l’information : nous avons rencontré cette difficulté notamment quand
il a fallu faire la vérification de la dalle, car la documentation tardait à nous parvenir vu que la
majorité des documents numériques ne sont pas organisés dans un ordre efficace.

3. Une documentation limitée : durant notre stage nous n’avons parcouru que très peu d’ouvrages
en génie civil pour faciliter notre travail.

4. Un manque d’encadreur : ayant trouvé notre thème de stage nous-même, nous avons
également écrit notre rapport sans le suivi de l’entreprise Archi Project BTP.

5. Une bonne relation entre les stagiaires et la hiérarchie d’Archi Project BTP : cette cohésion
facilite les échanges entre les stagiaires et toute l’administration de la société Archi Project BTP.

6. Le recrutement régulier des étudiants : c’est un aspect positif car beaucoup d’étudiants peuvent
vivre grâce à cette entreprise une émulation professionnelle, augmenter leur savoir-faire, et se
rendre plus employable.

32
IV.2) SUGGESTIONS
1. L’entreprise Archi Project BTP devrait s’acter en recrutant les stagiaires à leur proposer des thèmes
de stage en corrélation avec leurs divers chantiers.

2. La documentation numérique doit être mieux structurée, organisée, ordonnée pour permettre sa
bonne consultation

3. L’entreprise gagnerait avec la possession de manuels en génie civil notamment en béton armé,
organisation de chantier etc.

4. L’entreprise faciliterait le travail des stagiaires et le rendra encore plus qualitatif avec la mise à la
disposition des stagiaires, des encadreurs techniques qui contrôleront régulièrement leurs rapports de
stage avec un œil particulier sur le contenu.

5. Mise en place de véhicule de service pour faciliter le transport des travailleurs.

33
CONCLUSION
En résumé nous avons effectué notre stage dans la société Archi Project BTP du 9 avril au
9 juillet 2018. Nous avons participé à la vie active de cette société, et grâce aux différentes tâches qui
nous ont été confiées, nous avons pu peaufiner la qualité des enseignements théoriques que nous
recevions à l’université de manière pratique. Ce stage effectué en trois mois à Archi Project BTP nous
confère une certaine expérience qui doit être approfondie, dans la mesure où l’expérience
professionnelle devient un atout pour être employé. L’objectif que nous visions en axant notre thème
de stage sur deux parties principales que sont la vérification de la dalle et le suivi de réalisation des
éléments dalles, poutres, poteaux était respectivement de renforcer notre initiation au
dimensionnement de façon qualitative et en même temps de nous imprégner du mode d’exécution des
éléments d’un plancher afin d’acquérir un savoir nous permettant d’avoir des connaissances élargies
sur ces deux aspects incontournables du génie civil (dimensionnement et suivi de chantier).

34
ANNEXES
ANNEXE 1 : plan de coffrage du R+2

35
DETAIL DU PANNAEU DE DALLE VERIFIEE SUR LE R+2

36
ANNEXE 2 : les trois familles de coffrages avec leurs avantages et leurs inconvénients.

37

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