SECRETARIAT GENERAL
PROTOCOLE D’ETUDE
Juillet 2016
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION..........................................................................................3
2. OBJECTIFS................................................................... Error: Reference source not found
Objectif général...........................................................Error: Reference source not found
Objectifs spécifiques................................................... Error: Reference source not found
3. MATERIEL ET METHODES............................................Error: Reference source not found
Type et période d’étude...................................................................................................5
Selection des sites............................................................................................................5
Population d’étude......................................................Error: Reference source not found
Echantillonnage................................................................................................................7
Collecte des données.................................................. Error: Reference source not found
Assurance qualité, traitement et analyse des donnéesError: Reference source not found
Plan de collecte des données.......................................Error: Reference source not found
Traitement et anlyse des données.................................................................................10
4. ASPECTS ETHIQUES ET REGLEMENTAIRES........................................................................11
5. PLAN D’UTILISATION ET DE DIFFUSION DES RESULTATS..................................................11
6. EQUIPE DE L’ETUDE...........................................................................................................11
7. PLAN DE TRAVAIL..............................................................................................................13
8. BUDGET DE L’ETUDE.........................................................................................................15
9. PLAN DE GESTION.............................................................................................................16
10. BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................17
11. ANNEXES...........................................................................................................................18
L’infection à VIH demeure un problème majeur de santé public au niveau mondial. Selon
l’ONUSIDA, on estime à 36,9 millions le nombre des personnes vivant avec le VIH/sida (PVVIH) dont
25,8 millions (70%) se retrouvent en Afrique subsaharienne. Si, d’une manière générale, les
tendances ont rapporté une certaine baisse en ce qui concerne les nouvelles infections et la
mortalité liée au VIH/Sida de près de 40% entre 2005 et 2013, il faut noter par contre que sur 2
millions de nouvelles infections et 1,2 million de décès, l’Afrique subsaharienne reste la région la
plus touchée avec respectivement 1,4 million (70%) de nouvelles infections et 790 000 (66%) de
décès.
Par ailleurs, si l’Afrique subsaharienne porte la plus grande partie de l’épidémie mondiale du VIH,
l’Afrique Centrale et de l’Ouest est la région qui comprend le nombre le plus élevé de nouvelles
infections du VIH chez l’enfant dans le monde, tout en ayant la plus faible proportion d'enfants
exposés et de femmes enceintes testés pour le VIH et le plus faible taux d'adhésion aux ARV
pédiatriques. Dans cette région, 60 % des femmes enceintes séropositives n'ont pas accès au
traitement de prévention du VIH et seulement 10 % des enfants nés de mères séropositives sont
dépistés pour le VIH contre 49 % en Afrique de l’Est et Australe.
Le VIH/Sida et ses Infections Opportunistes constituent une cause majeure de décès dans cette
région.
La couverture pédiatrique est limitée dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Sur
3,2 millions d’enfants vivant avec le VIH/Sida, seul un quart a accès au traitement. Les adolescents
(âgés entre 10 et 19 ans) sont le seul groupe d’âge où les décès liés au Sida sont en augmentation.
La République Démocratique du Congo (RDC) a une population estimée à 70 millions dont environ
18, 5% d’enfants de moins de 5 ans. La séroprévalence du VIH est estimée à 1,2% au sein de la
population générale et à 1,6% chez les femmes enceintes. Malgré ces prévalences basses, la RDC
est le pays d’Afrique Centrale avec le plus grand nombre absolu de personnes vivant avec le VIH
D’une manière générale, on note une évolution dans la prise en charge des enfants sous ARV qui
est passée de 6238 en 2011 à 8508 en 2014 ; le système de santé de la RDC ayant mis un accent
particulier sur le diagnostic précoce des enfants nés sous régime PTME. Cependant la couverture
en PTME reste faible puisqu’elle ne couvre que 23,8% des maternités concernées. Sur les 26 000
femmes enceintes que compte le pays, seulement 47% ont eu accès au traitement préventif.
En 2014, sur les 101.324 PVVIH mis sous ARV, 92.801 (91%) étaient adultes et 9% des enfants âgés
de 0 à 14 ans. Si un total de 26.093 enfants âgés entre 0 – 14 ans étaient éligibles au traitement
ARV sur 61.215 enfants séropositifs, seuls 8508 enfants (soit 13,9%) ont pu bénéficier du
traitement ARV.
Par ailleurs, une récente étude menée sur les voies d’accès des enfants exposés/infectés par le VIH
dans un service de prise en charge réalisée à l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe de Kinshasa, a
montré que l’âge du diagnostic et d’initiation du traitement se situait entre 5 - 14 ans dans 52,9%
des cas, excepté pour la PTME. Plus de la moitié des enquêtés étaient au stade clinique 3 de
l’OMS à l’initiation du traitement. Dans les familles ayant une personne vivant avec le VIH, près de
65% des enfants n’étaient pas dépistés pour le VIH.
Les enquêtes à partir de cas index sont rares ou sont peu standardisées dans les contextes de
ressources limitées, particulièrement en RD Congo, empêchant ainsi une évaluation de son impact
sur l’accès au dépistage et au traitement des enfants exposés et infectés par le VIH.
Contrairement aux approches qui ciblent uniquement les individus (femmes enceintes
habituellement et orphelins et enfants vulnérables), l’ACF s’intéresse aux autres membres de la
famille tant pour le dépistage que pour la mise en place d’un environnement favorable
au bien-être de l'enfant et des membres de la famille vivant avec le VIH.
L’Approche Centrée sur la Famille (ACF) consiste à fournir le soutien nécessaire aux personnes
vivant avec le VIH pour les accompagner dans l'observance du traitement et la rétention dans les
soins. Etant donné que la transmission du VIH s’opère essentiellement au sein de la famille en
Afrique Sub-Saharienne, cette approche vise à identifier un nombre important de personnes vivant
avec le VIH, notamment d’enfants, pour leur permettre d’avoir rapidement accès au traitement.
L’ACF a un fort potentiel pour atteindre de nombreux enfants et adolescents vivant avec le VIH par
le biais de cas index qui entreraient en contact avec des services relatifs au VIH ou d’Infections
Opportunistes du VIH. L’approche permet aussi de lier les aspects psycho-sociaux de la famille à
l’observance du traitement et la rétention dans les services de santé. Cependant peu de
documentation existe en ce sens, particulièrement sur l’impact de l’ACF sur les soins pédiatriques
du VIH.
Cette étude est mise en œuvre dans le but de promouvoir et de documenter les moyens efficaces
de dépistage et de la prise en charge des enfants infectés par le VIH. Le dépistage sera documenté
par le biais des cas index (adultes et enfants) dans deux structures de la RD Congo offrant des soins
VIH. L’accompagnant optimal pour le maintien des enfants dans les services de prise en charge sera
analysé au travers des éléments psychologiques, sociaux et économiques auxquels sont confrontés
les enfants qui se retrouvent dans ces services.
Hypothèse de recherche
Les directives actuellement en vigueur sur La prise en charge du VIH chez l’enfant (diagnostic et
traitement) permettent le dépistage à partir d’un cas index, et encouragent leur mise sous
traitement, la rétention dans les structures de soins et le suivi des données. Cependant, les
stratégies mises en place pour le dépistage, initiation du traitement et rétention dans les
services pédiatriques du VIH ne sont pas nécessairement connues ni harmonisées en RDC.
II. OBJECTIFS :
● Objectif général :
Contribuer à l’amélioration du dépistage du VIH chez l’enfant, de sa prise en charge
médicale et de son maintien dans les services de santé.
● Objectifs spécifiques :
- Décrire les caractéristiques sociodémographiques des patients de moins de 19 ans exposés
et/ou infectés par le VIH durant la période de l’étude.
- Identifier les portes d’entrée des enfants exposés et/ou infectés par le VIH dans les services
de prise en charge ;
- Identifier les cas index autour desquels se retrouvent les personnes vivant avec le VIH,
particulièrement les enfants exposés et/ou infectés par le VIH qui sont pris en charge;
- Décrire et analyser l’efficacité des mécanismes d’accompagnement pour l’observance et la
rétention dans les soins qui sont mis en place pour les enfants et adolescents vivant avec le
VIH ;
- Formuler les recommandations nécessaires pour l’amélioration et l’intensification de
l’approche centrée sur la famille en soutien aux soins pédiatriques du VIH.
- Un volet transversal descriptif portant sur la revue des dossiers des enfants exposés et
infectés par le VIH/Sida, leurs fratrie, parents et autres membres de famille dépistés et/ou
enrôlés dans la prise en charge entre le 1èr janvier 2008 et le 31 décembre 2015.
- Un volet longitudinal qui est une étude d’intervention portant sur le suivi, d’une cohorte
composée de la fratrie, parents et autres membres de la famille, après un dépistage actif à
partir d’un cas index nouvellement enrôlé et suivi pour le VIH/Sida dans les 6 mois suivant
PROTOCOLE D’ETUDE_Approche Centreé e sur la Famille (ACF) _Juillet 2016 Page 5
le début de l’étude. Ce volet n’est autre que la mise en œuvre documentée de l’Approche
Centrée sur la Famille (ACF).
o Population d’étude :
- critères d’inclusion : - Etre suivi en qualité d’enfant exposé et/ou infecté par le VIH, dans
les sites ciblés, entre le 01/01/2006 et le 31/12/2015.
- Etre âgé entre 6 semaines et 19 ans révolu lors de l’enrôlement à
la prise en charge;
- Etre dépisté et/ou enrôlé dans la prise en charge, à partir du cas
index ci-haut définit, durant la période retenue;
- Avoir une sérologie VIH ou une PCR-DNA positive documentée;
- Avoir une exposition au VIH documentée;
- Disposer d’un dossier médical complet.
o Seront joints à la population d’étude, après consentement éclairé, les prestataires des
soins et certains parents ou tuteurs afin de recueillir quelques informations
complémentaires nécessaires.
Seront éventuellement inclus, dans la mesure du possible, certaines données de certains
sites qui appliquent le dépistage familial du VIH.
o Echantillonnage :
Volet longitudinal :
Population d’étude :
o Les enfants exposés/infectés par le VIH, leurs fratrie, parents et autres membres de famille
nouvellement dépistés et/ou enrôlés dans la prise en charge à partir du cas index durant les
6 mois suivant le début de l’étude.
- critères d’inclusion : - Etre nouvellement enrôlé et suivi dans les sites ciblés pendant les 6
mois suivant le début de l’étude, en qualité d’enfant eexposé et/ou
infecté par le VIH ;
- Etre de la fratrie, parents ou membre de famille nouvellement
dépisté et enrôlé à partir du cas index ci-haut décrit;
o Seront joints à la population d’étude, après consentement éclairé, les prestataires des
soins et parents ou tuteurs afin de recueillir certaines informations complémentaires
nécessaires.
o Echantillonnage :
Au vu du nombre des patients dépistés et du nombre des patients enrôlés dans les sites, ce
deuxième volet va procéder à un échantillonnage non exhaustif. Toute PVVIH enrôlée dans le site,
durant la période de l’étude, et remplissant les critères d’inclusion sera admise dans l’étude.
Ainsi, la ville - province de Kinshasa et la province du Nord - Kivu avec respectivement, l’Hôpital
Pédiatrique de Kalembelembe (HPKLL) de Kinshasa et l’hôpital Heal Africa (HHA) de Goma ont été
retenus à cause de leur expérience de longue date dans la prise en charge des maladies de l’enfant,
de l’existence en son sein de compétences techniques et du nombre élevé des enfants suivis :
La formation des enquêteurs, qui tiendra compte de leurs niveaux d’instruction et de leur
expérience sera assurée à Kinshasa et à Goma, respectivement par l’investigateur principal
et le Co-investigateur principal et leurs assistants. Cette formation comprendra une partie
théorique et une partie pratique qui permettra d’évaluer la maîtrise des canevas de collecte
des données.
Lors de la formation, un pré-test des outils de collecte sera organisé. L’évaluation du pré-test
des outils permettra d’évaluer la capacité de l’équipe de collecte, mais aussi de revoir et
finaliser une dernière fois les outils avant l’impression finale .
Le masque de saisie, mis au point par le Data Manager sera également pré-testé à cet effet.
Pour le volet transversal, l’équipe de collecte sera composée de 4 enquêteurs (2 par sites) et
travailleront directement sous la supervision de l’investigateur ou du co-investigateur
principal ou de leurs assistants.
La durée de collecte des données sera de deux mois.
Pour le volet longitudinal : A l’aide d’un questionnaire et d’un plan pré-élaboré, les
données seront collectées à temps réel lors du dépistage et de l’enrôlement des patients ou
encore auprès des prestataires au travers les interviews, examens cliniques, examens
paracliniques,...
Pour le volet longitudinal, l’équipe de collecte sera composée de 6 enquêteurs (3 par sites)
et travailleront directement sous la supervision de l’investigateur ou du co-investigateur
principal ou de leurs assistants. Ici, les enquêteurs seront des prestataires expérimentés
dans le VIH car ils auront à réaliser le DCIP, le suivi clinique, le suivi à domicile, la
divulgation, l’évaluation du statut socio-économique du patient,… Ils implémenteront avec
documentation l’approche centrée sur la famille (ACF).
La durée de collecte des données sera de Six mois.
Une fois, les questionnaires de collecte d’information remplis, les enquêteurs vont les
transmettre à l’investigateur ou co-investigateur principal ou à leurs assistants pour
vérification et validation des données avant de les expédier au Data Manager.
Après la collecte des données par les enquêteurs, les investigateurs et leurs assistants veilleront à
ce que chaque questionnaire soit complètement et correctement rempli. Si les incohérences
étaient observées, le questionnaire devra être renvoyé à l’enquêteur concerné afin de compléter
ou corriger les informations manquantes ou aberrantes.
A la fin de la période des collectes, les investigateurs et leurs assistants devront vérifier de
nouveau, tous les questionnaires avant de les centraliser et les acheminer aux Data Manager pour
l’encodage, saisie et traitement.
Le traitement des données collectées sera assuré à l’aide de l’outil informatique. Le masque de
saisie sera préalablement conçu avec le logiciel EPI info, version 3.5.4.
La saisie des données se fera simultanément dans les 2 sites et les deux Data Managers seront
constamment en contact pour s’assurer de l’uniformité de la saisie et d’encodage afin d’éviter un
désagrément lors de la mise en commun de deux bases des données. Ils assureront,
régulièrement, le contrôle qualité ou le nettoyage de la base des données avec Feed Back à
l’investigateur principal.
La base des données de HHA de Goma sera envoyée à Kinshasa par internet. Le Data Manager de
Kinshasa, rassemblera les deux bases des données en une seule. Il le remettra ensuite à
l’investigateur principal pour le contrôle de qualité des données avant analyse.
Les données seront analysées à l’aide du logiciel Epi Info version 3.5.4 ou Epi data version 3.1.
Les mesures de tendances centrales (moyenne, médiane, mode) et de dispersion (les extrêmes,
l’écart-type, l’espace interquartile) seront utilisées pour les variables quantitatives.
Les fréquences relatives sous des pourcentages seront déterminées pour les variables
catégorielles.
Le test de Khi-carré sera utilisé pour étudier les associations entre les variables catégorielles et le
calcul de coefficient de corrélation de Pearson pour les variables quantitatives.
Les proportions seront comparées en utilisant le test de Khi-carré, ou dans le cas échéant le test
exact de Fisher.
Les données seront présentées sous forme de tableaux, figures et graphiques.
Toutes les analyses statistiques seront menées au seuil de signification α=0,05.
Nbre
N° Taches de Responsables
jours
1 Elaboration du protocole + outils de collecte 7 Investigateur Principal (IP)
Révision du protocole et FB des parties
2 7 IP
prenantes
Soumission pour approbation du Comité
3 14 IP
National d’Ethique (CNES) et défense
4 Recrutement des enquêteurs 7 IP/Co-IP + Assistants techniques (AT)
5 Formation des enquêteurs 7 IP/Co-IP + AT
6 Pré-test du questionnaire 7 IP/Co-IP +AT
7 Collecte des données (volet transversal) 60 Enquêteurs, IP/Co-IP/AT
Collecte des données (volet longitudinal ou
8 150 Enquêteurs, IP/Co-IP/AT
ACF)
Supervision de collecte des données pour
8 IP/Co-IP +AT
les 2 provinces
9 Codification et saisie des données Data Manager et IP/Co-IP
Mise en commun de la base des données et
Data Manager et IP
Nettoyage
10 Analyse des données IP/Co-IP et Data Manager
11 Elaboration du rapport + Abstract IP/Co-IP
12 Diffusion des résultats IP/Co-IP
- Data Manager :
Elabore le masque de saisie de l’étude, coordonne la saisie des données collectées, assure le
contrôle qualité des données et participe à l’analyse des données.
- Le présent protocole sera soumis au Comité National d’éthique de la Santé (CNES) pour
approbation.
- La collecte des données sera obligatoirement précédée de l’obtention de l’approbation du
Comité d’Ethique National de la Santé (CNES) et de l’autorisation de la hiérarchie de deux
hôpitaux concernés.
- Etant donné que le volet transversal de l’étude sera en grande partie basée sur une revue
documentaire de dossiers de patients, il ne présentera aucun danger direct pour les
participants.
- Pour le volet longitudinal de l’étude, même si la collecte des données se fera à temps réel,
le dépistage, l’enrôlement et le suivi des patients se dérouleront selon les normes édictées
par le PNLS. Ce deuxième volet de l’étude, également, ne présentera aucun danger direct
pour les participants.
- Pour préserver l’anonymat des participants, assurer le principe de non malfaisance et
pratiqué l’équité et la justice sociale, les noms, adresses ou toutes autres informations qui
risqueraient de révéler l’identité des participants ne seront pas collectés. Les noms seront
remplacés par des codes d’identités (chiffre séquentiel), sans initial du nom. Seule l’équipe
de recherche aura accès aux dossiers et sera tenue au secret professionnel. Après
remplissage, les fiches de collecte des données seront remises à l’investigateur ou au Co-
investigateur principal qui les gardera en sécurité sous clef jusqu’à la fin de l’étude.
La formation des enquêteurs tiendra aussi compte des aspects éthiques afin de protéger les
participants à l’étude. Ils seront tous astreints au secret professionnel et à la confidentialité. Un
consentement éclairé de parents ou tuteurs de patients et la demande de l’assentiment de patient
ne seront demandés qu’en cas de complément d’informations auprès de patients en cas de
manque de données.
Cette étude ne présente pas de bénéfices directs pour les participants qui seront inclus, mais
permettra par contre de fournir une documentation suffisante pour mieux comprendre l’approche
centrée sur la famille (ACF) afin de mettre en place des stratégies efficaces et innovantes, tenant
compte de notre contexte, pouvant intensifier et généraliser cette intervention.
Les résultats de cette étude seront présentés auprès de différentes parties prenantes dans la lutte
contre le VIH/SIDA en RD Congo et publiées afin de montrer la pertinence du problème ainsi
étudié.
• 2 agents de saisie
• 14 Enquêteurs (7 à Kinshasa et 7 à Goma).
1. Evaluation des voies d’accès des enfants exposés et infectés par le VIH dans un service de prise
en charge : cas des patients suivis à l’Hôpital Pédiatrique de Kinshasa, PNLS2016.
2. Guide de prise en charge de l’infection à VIH chez l’enfant en RDC, PNLS/RDC, Aout 2010.
3. RDC, Enquête Démographique et de Santé (EDS_RDC), 2013 – 2014.
4. Rapport épidémiologique de surveillance du VIH/Sida chez les femmes enceintes fréquentant
les services de CPN. PN LS, 2013.
5. Plan d’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et des maintiens des mères
en vie : 2012 – 2017, PNMLS 2012.
6. Newell ML, Brahmbhatt H, Ghys PD. Child mortality and HIV infection in Africa: a review. AIDS
2004 Jun; 18 suppl 2:s27-34.
7. Newell ML, Coovadia H, Cortina BM, Rollins N, Gaillard P, Dabis F. Mortality of infected and
uninfected infants born to HIV-infected mothers in Africa: a pooled analysis. Lancet 2004 oct 2-
8; 364(9441):1236-43.
8. Vaz P, Elanga N, Fassinou P, Msellati P, Nicolas J, Blanche S. HIV-1 infection in children in Africa
countries. Med Trop (Mars). 2003;63(4-5):465-72.
9. RDC. Enquête par grappes à indicateurs multiples MICS-2010, Rapport final, Mai 2011.
10. Recommendations for investigating contacts of persons with infectious tuberculosis in low- and
middle-income countries, WHO 2012
I. Identification
MERCI
Fiche remplie le : ____ / ____ / 2016, Par (Code enquêteur) :…………… ; Parafe :……………………………
MERCI
Fiche remplie le : ____ / ____ / 2016, Par (Code enquêteur) :…………… ; Parafe :……………………………
MERCI
Fiche remplie le : ____ / ____ / 2016, Par (Code enquêteur) :…………… ; Parafe :……………………………
MERCI
Fiche remplie le : ____ / ____ / 2016, Par (Code enquêteur) :…………… ; Parafe :……………………………
SECTION I: IDENTIFICATION
MERCI
Fiche remplie le : ____ / ____ / 2016, Par (Code enquêteur) :…………… ; Parafe :……………………………
MERCI
Fiche remplie le : ____ / ____ / 2016, Par (Code enquêteur) :…………… ; Parafe :……………………………
MERCI
Stade I Stade II
- Asymptomatique - Hépatosplénomégalie
- Adénopathies généralisées - Prurigo papulaire
- Dermatite séborrhéique
- Infections mycosiques unguéales
- Perlèche
- Erythème gingival linéaire (LGE)
- Infections disséminées à molluscum contagiosum (>5%
de la surface corporelle)
- Ulcérations buccales à répétition (2 épisodes ou plus en
12 mois)
- Parotidite chronique
- Zona à répétition (2 épisodes ou plus en 6 mois)
- Infections ORL à répétition : Sinusite ou otites moyennes
aigues : 2 épisodes ou plus en 6 mois)
Stade III Stade IV
- Retard staturo-pondéral et rapport Poids/Taille (P/T) bas - Malnutrition sévère persistante inexpliquée malgré les
malgré les suppléments nutritionnels
suppléments nutritionnels - Pneumopathie à Pneumocystis jirovecii (Carinii)
- Diarrhée persistante inexpliquée (> 14 jours) - Infections bactériennes sévères (empyème, pyomyosite,
- Fièvre persistante inexpliquée (> 1 mois) arthrite, ostéomyélite, méningite)> 2 épisodes/an
- Candidose buccale persistante (en dehors de la période - Infection herpétique chronique orolabiale ou cutanée (>1
néonatale) mois)
- Leucoplasie orale chevelue - Tuberculose extrapulmonaire
- Tuberculose pulmonaire - Sarcome de Kaposi
-Tuberculose ganglionnaire (axillaire, cervicale ou - Candidose oesophagienne
inguinale) - Rétinite à CMV
- Infections bactériennes (présumées) pulmonaires à - Toxoplasmose cérébrale
répétition - Méningite à cryptocoques
( 2 épisodes ou plus en 12 mois) - Encéphalopathie
- Parodontite ou /Gingivite aigue nécrotique ulcérante - Néphropathie liée au VIH
- Pneumonie interstitielle lymphoïde - Toute mycose endémique disséminée telle que
- Anémie inexpliquée (8 mg/dl), neutropénie (< cryptococcose extra pulmonaire, Histoplasmose,
1000/mm3) ou coccidiomycose, penicilliose
Thrombocytopénie (< 30.000/mm3) pendant > 1 mois - Cryptosporidiose ou Isosporose (avec diarrhée > 1 mois)
- Cardiomyopathie liée au VIH - Infection à CMV (début à un âge > 1 mois impliquant tout
- Néphropathie liée au VIH organe autre que le foie, la rate ou les ganglions
lymphatiques)
- Infection à mycobactérie atypique
- Candidose de la trachée, des bronches ou des poumons
- Septicémie récurrente à salmonella non typhi
- Lymphome cérébral ou non Hodgkinien à cellule B
- Leucoencéphalopathie multifocale et progressive
- Encéphalopathie à VIH