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étiologique.
Généralités
Les antigènes parasitaires sont complexes et sont constitués de nombreuses fractions antigéniques, de
différentes parties.
Le terme mosaïque antigénique a été utilisé pour désigner cette complexité. Cette complexité qui tient autant au
nombre de pièces constituant cette complexité, cette mosaïque. Cela va jouer sur la variabilité de ses fractions
(les fractions de la mosaïque).
Beaucoup de ces fractions sont retrouvés chez d’autres parasites du même genre, du même embranchement, des
différents embranchements et encore même chez les microorganismes. Ceci est à l’origine des réactions croisées
rencontrées dans la pratique courante de l’immunologie parasitaire.
C’est pour ça qu’on détermine un seuil de spécificité pour incriminer tel ou tel parasite car à cause de ces
réactions croisées et ces fractions ag communes que l’on retrouve chez plusieurs parasites.
Les antigènes sont définis comme état des substances chimiques capables d’induire une réponse immunitaire
spécifique.
La spécificité antigénique : Propriété d’un antigène de se combiner soit à une population plus ou moins
hétérogène d’anticorps (polyclonale) ce qu’on appelle un sérum polyvalent, global. (Réécouter). Sit une
population de récepteurs de surface des lymphocytes
Immunogénicité ou pouvoir immunogène : c’est la capacité d’un Ag d’induire chez un animal donné une réponse
immunitaire.
Les antigènes parasitaires sont : soit protéiniques, aminosides, des dépôts de protéines, des glycolipoprotéinque,
des glycoprotéines, des phosphoprotéines, polyosidiques (polyosidique comme ag filarien faut faure rapidement)
…etc.
L’étude des déterminant antigénique a permis d’élucider certains problèmes de spécificité. Ex : Chez l’ascaris, 5
fractions majeurs une seule portée protéique, 4 autres sont des glycoprotéines.
Liquide hydatique : lipoprotéines les plus grandes, des glycoprotéines, des glycolipoprotéines..etc. il y a 3
fractions différentes.
Dans les heminthes, il vaut mieux avoir une bonne partie des fractions des antigènes, il faut purifier aussi, c’est
très complexe. (réécouter).
Quelques parasites possèdent des parentés antigéniques fortuites avec des protéines hétérologues (ex avec
milieu de culture), entre l’hôte définitif et le parasite, entre le parasite et son hôte intermédiaire.
Cette communauté antigénique existe entre les parasites entre eux mais aussi avec les microorganismes : les
virus, les bactéries ou autres maladies.
Si on fait la sérologie de la leishmania, il y a des communautés antigéniques avec les mycobactéries. La Trichinella
avec les salmonelles. Les personnes qui ont le cancer communauté antigénique avec le kyste hydatique. Les
hépatites virales et les leucémies, les cardiopathies…etc. Cardiolopidique les treponèmes, syphilis.
La substance C :
C’est un polyoside qui est constitué de glycosamine, galactosamine, d’un polypeptide, d’un polypeptide et d’un
nucléotide qui est l’acide neuraminique. Ce dernier groupement (l’acide) serait la partie immunologiquement
active. Elle se combine à une protéine sérique : la protéine C réactive (la CRP). Cette Substance C est isolée des
pneumocoques, elle existe aussi au niveau des helminthes et des champignons.
Elle se combine, ce qui donne des réactions faussement positives dans l’immunologie parasitaire et mycosique.
- Ag Homologue :
Par exemple P falciparum c’est lui qui donne l’accès pernicieux, pour confirmer, pour faire une sérologie du
malade, on met le sérum face à l’Ag du falciparum. Donc on ramène des Ag et ces Ag sont les mêmes que ceux
qu’n suspecte et on les met face au sérum du malade pour voir s’il contient des AC anti cet Ag qu’on cherche.
- Ag Hétérologue :
Et cette fois ci on met face au sérum d’une personne qui a la neuropaludisme causée par le falciparum. Donc des
anticorps contre falciparum mais on utilise le plasmodium de souris, pourquoi ? Car ils ont la même communauté
ag et qu’on n’a pas de falciparum sous la main.
Entamoeba invadeus quelqu’un a un kyste amibien produit par Ehh, donc les anticorps produits par l’homme
sont contre Ehh. Ces anticorps vont être utilisés contre E. invadeus et cela car il y a en commun une communauté
antigéntique.
Syndrome de larva mygros : Impasse parasitaire : toxocara canis ou cati on sécrète des anticorps contre T cani
ou catis, donc on prend ascaris Suum comme antigène car ils ont une communauté antigénique commune.
Le principe général consiste à mettre en présence le sérum suspect et les parasites vivants entiers ou une de ses
formes larvaires et on observe des modifications éventuelles du parasite.
L’immobilisation du parasite : scolex vivants qui bougent mais dès qu’on lui met un anticorps anti
kyste hydatique il est immobilisé.
Une formation de précipité : réaction d’Oliver Gonzales : il a pris les œufs de Schistosoma
haematobium avec les anticorps contre cet œuf. Au bout de quelques heures, on a des précipités
autour de l’œil car il y a un échange qui se fait entre les antigènes solubles et les anticorps sont
spécifiques à ces antigènes ils vont essayer de les attraper et pas de détruire l’œuf.
Il y a aussi la réaction de Vogel et Minning : il a mis le et quand on met le sérum il y a des
précipitations aussi autour.
Test de Roth : trichinella spiralis, on prend la larve et quand on met les anticorps, il va y avoir un
décollement de la membrane car les AC vont essayer de détruire.
Une lyse ou description du parasite : ça s’explique surtout pour les protozoaires. ex test de lyse : cas
de toxoplasmose On met le toxo avec l’AC, au bout d’un certain temps on va trouver que les AC
avec les compléments frais, on va trouver des trous, les toxo deviennent morts.
Ces réactions possèdent en général une bonne sensibilité et une bonne spécificité. Mais elles nécessitent
l’entretient permanent au laboratoire de la souche du parasite.
- Les antigènes figurés morts ou fixés : appliqués surtout dans le cas de l’immuno Flurorescnece.
En entier : ça s’applique surtout aux protozoaires (plasmodium, toxo, leishmaniose, amibe…etc), ça peut être une
larve et ça peut être un scolex.
Une partie des parasites surtout les vers : ça peut être des scolex dans le cas du kyste hydatique, ça peut être des
larves qui vont être coupés comme schistosomu, ça peut être le ver lui-même qui est coupé. Ici on fait ce qu’on
appelle des coupes à la congélation à -20 grâce à un cryocut et il va donner des coupes de 5 à 7 Um.
Qui viennent d’excrétions et de sécrétions. C’est ce qu’on appelle des Ag métaboliques. Ça veut dire qu’ils sont
produits, fabriqués, secrétés, excrétés, métabolisés par le parasite, c’est lui qui les a produits. On peut les trouver
au niveau des milieux de culture ou du sérum donc de l’organisme. Ces antigènes métaboliques jouent un rôle
important dans l’apparition de l’immunité et de la prémunition des maladies parasitaires en raison de
l’importance des contacts qu’ils ont avec l’hôte.
1. Dans les antigènes soluble son a les antigènes somatiques : proviennent d’un broyat ou d’une
homogénéisation des antigènes.
Source des antigènes :
a. Les protozoaires : les intestinaux on va pas les faire car ils ne donnent pas de réponse immunitaire.
b. Les helminthes :
Parmi les plathelminthes, on a le :
Kyste hydatique
Echinococcose alvéolaire
Cysticercose,
Cenurose
Distomatoses et chistosomoses.
Trichinellose (avale les larves, il n’y a pas d’œufs dans les selles).
Les Candidoses.
Aspergillose
Histoplasmose
Blastomycose…etc.
Comment agir ?
1- La culture : garder les souches, rectifier ou corriger le diagnostic et ensuite on peut développer et faire de
la recherche dessus et identifier les souches…etc.
Kystes hydatiques
Les douves.
Schistosome hamster
Préparation de l’antigène :
Ne pas dénaturer les protéines et conserver les fractions antigéniques dans l’extrait total.
A éliminer les antigènes cardiolipidiques présents dans les parasites et d’éviter les réactions croisées avec les
sérums syphilitiques.
Il y a plusieurs méthodes :
On prend par exemple des scolex ou schistosomes, ascaris, taenia, les douves…etc.
Ex scolex : on va broyer et homogénéiser puis on va ajouter l’alcool absolu à 95° mais à froid, toujours à froid et
cela pour protéger les protéines, les sérums, à froid pour ne pas perdre les protéines.
Après avoir congelé à -20, il faut faire un système de décongélation donc congélation puis décongélation.
La décongélation se fait via un bain Marie. On fait un choc thermique, de -20 à à peu près +56. Les liaisons des
protéines, les phosphoprotéines etc, vont se séparer choc thermique. Détruire les synapses et libérer les
protéines.
On ajoute de l’ether au lieu d’ajouter l’alcool, mais il faut faire attention au feu, au gaz…etc.
Pourquoi l’éther ? Car il va s’évaporer et il va rester une poudre. L’éther est un excellent solvant organique, il
enlève l’eau, il est déshydratant et en plus il s’en va et prend tout avec lui et nous laisse la poudre.
Un deuxième moyen c’est la lyse : surtout les protozoaires on met des amibes avec l’eau distillée, phénomène de
turgescence et les protozoaires vont éclater et même les scolex.
Sonication : on envoie des ondes, pourquoi on fait une sonication ? pour faire éclater et détruire les virus,
bactérie…etc. on l’utilise surtout pour les protozoaires surtout les leishmanies.
On peut faire les deux, lyse + sonication car la lyse ne donne pas bien des fois.
Standardisation :
- Il faut faire le dosage total des protéines. Pourquoi les protéines ? Car ce sont les plus antigéniques.
- Il faut faire des essais : on utilise l’immunoélectrophorèse. Elle va déterminer le nombre d’arc. Sinon on
fait une électrophorèse bidimensionnelle.
- Il faut conserver par le froid à +4, -8 ou peut-être -10 mais il faut faire attention, c’est sensible. On le fait à
-20 ; -80 c’est bien si on a un congélateur à -80 ; sinon l’azote liquide -170° ; ou la neige carbonique.
Application et indication :
- Si j’utilise des antigènes figurés vivants : dans le cas de la toxo : souches sur souris en intrapéritonéale.
Ensuite on a les schistosomes on peut utiliser les œufs vivants ou les larves
On utilise surtout en toxo. On dépose des coupes de 5 Um. On utilise l’IFI surtout. On peut aussi utiliser l’ISAGA
Les techniques : tests d’agglutination : ils ont une partie inerte = bentonite – le latex où sont fixés les antigènes
ensuite on ajoute le sérum pour voir s’il y a des agglutinats.
Le western blot