NOTE D’INFORMATION
TECHNIQUE
Une édition du Centre scientifique et technique de la construction
N° 270
Août 2019
CSTC
La présente Note d’information technique a été élaborée par le Comité technique Plomberie
sanitaire et industrielle, installations de gaz.
Président : P. Deweer
Membres : S. Bernolet (VMZINC), B. Bleys (CSTC), M. De Bie (ICS), I. De Pot (CSTC), A. Dooms (ICS),
K. De Cuyper (CSTC), B. Gillis (VMZINC), V. Jadinon (CSTC), H. Leen (Geberit), W. Martens (Dyka), A. Martin
(ICS), M. Roobrouck (VigotecAcatherm), C. T’joen (Wavin), J. Tong (Tong et fils), P. Van Rompaey (ICS),
M. Van der Beken (ICS)
2 DÉFINITIONS ET SYMBOLES........................................................................................... 7
2.1 Définitions.............................................................................................................. 7
2.2 Symboles................................................................................................................ 9
2.3 Glossaire...............................................................................................................10
ANNEXE A
Capacité des avaloirs de toiture....................................................................................... 49
ANNEXE B
Diamètres.......................................................................................................................50
ANNEXE C
Entretien et inspection.................................................................................................... 52
ANNEXE D
Documents de référence.................................................................................................. 53
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................55
Ce document expose les règles relatives à la conception et ‘Installations d’évacuation gravitaire des eaux pluviales des
au dimensionnement des installations qui évacuent les eaux bâtiments. Conception et dimensionnement selon la
pluviales par gravité suivant la norme NBN EN 12056-3 [B24]. norme NBN EN 12056-3’ [C5].
Les recommandations de cette norme reposent sur de nom-
breux essais et études approfondies, mais s’avèrent toute- En ce qui concerne les installations qui évacuent les eaux
fois difficiles à mettre en pratique sous leur forme actuelle. pluviales sous dépression (évacuation siphonique), on se
Dans cette Note d’information technique, nous proposons référera aux agréments techniques (ATG) et aux prescrip-
dès lors une méthode de dimensionnement simplifiée, déri- tions des fabricants. Ces systèmes ne seront pas abordés
vée en majeure partie de la méthode détaillée issue de la dans le présent document, à l’exception d’une mention par
norme. souci d’exhaustivité.
Cette NIT s’appuie également sur la norme NBN 306 [B2] Cette Note d’information technique comprend les éléments
concernant l’intensité pluviométrique à prendre en compte suivants :
lors du dimensionnement ainsi que sur la règle de calcul • une explication des termes et des symboles utilisés dans
simple (règle du ‘1 cm²/m²’) qui reste d’application pour le ce document (voir chapitre 2, p. 7)
dimensionnement des ouvertures d’évacuation des • une description des différents composants de l’installa-
gouttières pendantes. tion d’évacuation gravitaire des eaux pluviales (voir cha-
pitre 3, p. 11)
La version simplifiée de cette méthode – qui tient compte • les règles de conception (voir chapitre 4, p. 17)
des pratiques usuelles propres à la Belgique – s’applique • une méthode de dimensionnement simplifiée, dérivée de
aux bâtiments pour lesquels un bureau d’études n’intervient la méthode détaillée de la norme NBN EN 12056-3 [B31]
généralement pas dans le calcul de l’installation d’évacua- (voir chapitre 5, p. 23).
tion des eaux pluviales, et dans lesquels on n’attend pas de
problème particulier en lien avec l’entretien ou un éventuel Les annexes formulent une série de recommandations au
refoulement des égouts (voir § 4.1, p. 17). Il s’agit donc prin- sujet :
cipalement de logements et de petits bâtiments utilitaires. • des avaloirs de toiture, conformes aux normes, à privilé-
La méthode simplifiée permet de réduire de façon significa- gier (voir Annexe A, p. 49)
tive le nombre de calculs à effectuer, mais elle ne peut toute- • des tuyaux de descente et des conduites d’évacuation
fois pas être utilisée dans tous les cas. horizontales, conformes aux normes (voir Annexe B, p. 50)
• de l’entretien et du contrôle de l’installation (voir
La méthode de dimensionnement détaillée issue de la Annexe C, p. 52).
norme NBN EN 12056-3 [B31] s’applique, quant à elle, à Enfin, l’Annexe D (p. 53) offre un aperçu des documents de
toute installation et fera l’objet d’un CSTC-Rapport intitulé référence sur lesquels se base la présente publication.
2.1 DÉFINITIONS
(suite du tableau, p. 8)
(1) Ces définitions servent à la bonne compréhension du présent document. Notons que des divergences sont possibles selon la source à laquelle on se
réfère (normes, autres NIT, jargon spécifique à certaines régions, …).
(suite du tableau, p. 9)
8 CSTC | NIT 270 | Août 2019
Définitions et symboles 2
2.2 SYMBOLES
2.3 GLOSSAIRE
Tableau 3 Glossaire français – néerlandais des termes figurant dans cette NIT.
Français Néerlandais
avaloir (de toiture) dakkolk
averse de référence referentiebui
bord extérieur buitenboord
capacité (d’évacuation) afvoercapaciteit
chéneau intérieur binnengoot
coefficient de retardement (coefficient réducteur, coefficient de ruissellement) afvloeiingscoëfficiënt
collecteur (égout d’eaux pluviales) collector
débit (d’évacuation) afvoerdebiet
eaux pluviales hemelwater
équerre de chéneau goothoek
évacuation gravitaire afvoer onder vrij verval, gravitaire afvoer
exutoire latéral dakrandafvoer
fonctionnement normal normale werking
franc-bord vrije boord
gargouille spuwer
gouttière/chéneau extérieur (corniche en encorbellement) buitengoot
gouttière/chéneau non semi-circulaire niet-halfronde goot
gouttière semi-circulaire (gouttière en demi-lune) halfronde goot
hauteur d’eau de calcul ontwerpwaterhoogte
installation d’évacuation des eaux pluviales hemelwaterafvoerinstallatie
intensité pluviométrique neerslagintensiteit
largeur développée ontwikkelde breedte
naissance universelle uitlooptrechter
ouverture d’évacuation (exutoire) afvoeropening
pan de toiture dakvlak
partie de toiture dakdeel
pente afschot, helling
période de retour terugkeerperiode
réservoir encastré (cuvette) verzonken reservoir (vergaarbak)
surface réceptrice effectieve dakoppervlakte
trop-plein noodafvoer
tubulure (moignon) tapbuis
tuyau collecteur verzamelleiding
tuyau de descente (descente d’eau) standleiding
versant dakschild
3.1 DESCRIPTION GÉNÉRALE D’UNE limiter ces risques, on peut prévoir des trop-pleins; ceux-ci
INSTALLATION D’ÉVACUATION DES comprennent des ouvertures d’évacuation de secours et
EAUX PLUVIALES d’éventuelles conduites d’évacuation.
Les eaux pluviales s’écoulant de la toiture sont acheminées Les installations d’évacuation des eaux pluviales peuvent
par l’intermédiaire des gouttières ou des chéneaux jusqu’aux être réparties en deux catégories selon leur mode de fonc-
ouvertures d’évacuation, qui sont raccordées aux conduites tionnement :
d’évacuation (voir figure 1). Dans le cas des toitures plates, 1. les installations dans lesquelles l’eau de pluie est éva-
les ouvertures d’évacuation peuvent aussi être placées direc- cuée de manière gravitaire. Lorsque l’eau s’écoule, les
tement dans le plan de la toiture. Les conduites d’évacuation conduites d’évacuation sont remplies en partie d’eau et
transportent les eaux pluviales vers l’extérieur du bâtiment; en partie d’air
on compte parmi elles les tuyaux collecteurs, les tuyaux de 2. les installations dans lesquelles l’eau de pluie est éva-
descente (voir figure 2, p. 12) et les collecteurs. Les tuyaux cuée en dépression. Dans ce cas, les conduites d’évacua-
collecteurs se situent en général du côté intérieur du bâti- tion, qui se trouvent juste après les ouvertures d’évacua-
ment. Les différents composants d’une installation d’évacua- tion, sont conçues de manière à être saturées d’eau à un
tion des eaux pluviales sont décrits plus en détail ci-après. moment donné. Les ouvertures d’évacuation se com-
posent d’avaloirs spéciaux qui n’aspirent plus d’air
Lorsque l’évacuation normale de l’eau de pluie ne peut être lorsque le niveau d’eau à leur surface dépasse une cer-
assurée par les conduites d’évacuation (en cas d’obstruc- taine hauteur. Le tuyau de descente est ainsi complète-
tion de nombreuses ouvertures d’évacuation ou de refoule- ment rempli et le système d’évacuation est mis en
ment d’égouts, par exemple), le niveau d’eau sur la toiture dépression. Le débit d’évacuation sera dès lors nette-
risque de devenir trop important. Dans le cas des toitures ment supérieur à celui d’un système gravitaire pour une
enclavées,
1 des pans de toiture plate pourvus d’un acrotère même hauteur d’eau au niveau de l’avaloir.
et des chéneaux intérieurs, cela pourrait engendrer des infil- Ce type d’installations ne sera pas abordé dans la pré-
trations d’eau, voire un effondrement de la toiture. Afin de sente NIT.
2
1
Une gouttière ou un chéneau est un conduit ouvert (généra- Les gouttières et les chéneaux extérieurs sont munis d’un
lement à pente faible ou nulle) qui évacue l’eau d’un ou de bord extérieur situé à l’extérieur du plan de la façade ou de
plusieurs pans de toiture vers les ouvertures d’évacuation. la toiture (voir figure 3). Le bord extérieur doit toujours être
On distingue les gouttières et chéneaux extérieurs, d’une plus bas que le bord intérieur adjacent au pan de toiture. De
part, et les chéneaux intérieurs, d’autre part, selon leur cette manière, il peut servir de déversoir en cas d’obstruc-
position par rapport au plan de la façade (voir figure 2). tion de l’ouverture ou de la conduite d’évacuation, ou encore
en cas de refoulement d’égouts, ce qui permet dès lors d’évi-
ter que de l’eau ne s’infiltre à l’intérieur du bâtiment.
A. B. C.
AFB 2
Fig. 2 Récolte des eaux pluviales dans la gouttière/le chéneau extérieur d’une toiture plate (A) et d’une toiture à versants (B) ainsi
que dans un chéneau intérieur (C) avec un tuyau de descente placé du côté extérieur du bâtiment.
AFB 2
Fig. 3 Exemples de gouttières et de chéneaux extérieurs.
AFB 4
Les gouttières se différencient des chéneaux extérieurs par 3.2.2 CHÉNEAUX INTÉRIEURS
leur mode constructif :
• les gouttières pendantes, qui peuvent être Parmi les chéneaux intérieurs, on distingue :
semi-circulaires (voir figure 4, p. 12) ou non (voir figure 5, • les chéneaux entre deux versants de toiture dont les
p. 12), ne sont soutenues que localement au moyen de pentes descendantes se rejoignent (voir figure 6A)
crochets fixés à l’extrémité de la charpente. Les gouttières • les chéneaux (encaissés) entre un versant de toiture et
ardennaises sont fixées directement au versant de toiture un mur extérieur en élévation plus haut que le bord inté-
et sont aussi considérées comme des gouttières rieur du chéneau (voir figure 6B).
pendantes En principe, les chéneaux intérieurs peuvent également pré-
• les chéneaux extérieurs comportent un revêtement senter une forme semi-circulaire, mais dans la présente
d’étanchéité qui n’est pas porteur en soi et qui doit dès publication, nous considérons des chéneaux à fond plat de
lors être soutenu sur toute sa longueur par un support forme autre que semi-circulaire. La section d’un chéneau
continu, lequel constitue en outre la corniche du bâtiment. intérieur est donc rectangulaire ou trapézoïdale.
≥ 200 mm
A. B.
Fig. 6 Exemples de chéneaux intérieurs : un chéneau entre deux versants (A) et un chéneau (encaissé) entre un versant et un mur
extérieur en élévation (B).
Remarques
1. Lorsque l’on souhaite dissimuler les chéneaux, on optera pour des chéneaux encastrés (chéneaux intégrés dans une
toiture à versants, voir figure 7). Ils seront, de préférence, dimensionnés de la même manière que les chéneaux
intérieurs. Soulignons que les chéneaux encastrés sont plus difficiles à entretenir et augmentent le risque d’infiltration
d’eau dans le bâtiment.
Fig. 7 Exemple
de chéneau
encastré.
Wienerberger
2. Les noues (voir figure 8), les chéneaux encaissés et les augets (voir figure 9) font partie de la finition étanche à l’eau
de la toiture et ne doivent dès lors pas être dimensionnés.
CSTC
Ø DO Ø DO Ø DO
LT R
Ø di Ø di Ø di
DO ≥ 1,5 × di
DO ≥ 1,5 × di (*)
D DO = di
LT ≥ DO R≥ O
6
Fig. 11 Fig. 12
Exemples de Exemples de
tubulures pour tubulures pour
SOPREMA
SOPREMA
VMZINC
chéneaux.
FRERIKSWERKEN
SITA
Fig. 13 Exemple d’avaloir de toiture pour une ins- Exutoire latéral rectangulaire Exutoire latéral circulaire
tallation d’évacuation gravitaire. Fig. 14 Exemples d’exutoires latéraux.
Un tuyau collecteur est une conduite d’évacuation d’allure Les regards de visite sont des dispositifs enterrés, préfabri-
horizontale située en dessous du plancher de toiture (dans qués ou non, qui permettent l’inspection et le nettoyage, et
les toitures plates munies d’une noue centrale évacuant qui sont parfois raccordés à plusieurs conduites d’évacua-
l’eau, par exemple) ou d’un chéneau intérieur, qui collecte tion.
les eaux en provenance d’une ou de plusieurs ouvertures
d’évacuation (voir figure 15). Il est relié au collecteur par Ils sont en principe placés aux endroits où :
l’intermédiaire d’un tuyau de descente. • les conduites se rejoignent et changent de direction
• le diamètre des tuyaux se modifie
• la profondeur ou l’inclinaison des conduites varie sou-
3.5 TUYAUX DE DESCENTE dainement
• une inspection et un nettoyage de l’installation est néces-
Un tuyau de descente est une conduite d’évacuation d’al- saire (ouverture d’inspection ou de contrôle).
lure verticale ou oblique qui transporte les eaux pluviales
vers un collecteur (voir figure 16).
3.7.2 OUVERTURES D’INSPECTION
AFB 16
AFB 15
Fig. 15 Exemple de tuyau collecteur. Fig. 16 Exemple de tuyau de descente. Fig. 17 Exemple de collecteur.
Tableau 4 Exigences relatives à l’accessibilité des regards de visite [B3, B6, B27].
4.1 INSTALLATIONS D’ÉVACUATION DES L’auteur de projet peut considérer une intensité pluviomé-
EAUX PLUVIALES COURANTES trique plus importante s’il estime qu’un éventuel excès
d’eau est susceptible d’engendrer une dégradation
D’ordinaire, on prévoit toujours au moins une installation inadmissible du bâtiment.
pour l’évacuation des eaux pluviales, qui est dimensionnée
sur la base de l’intensité pluviométrique de l’averse de réfé- Remarque
rence (voir § 4.2.1) et qui est combinée à des gargouilles.
En Allemagne (norme DIN 1986-100 [D1]), on se base
Toutefois, si l’on s’attend à des difficultés pour entretenir la sur des averses d’une durée de cinq minutes pour le
toiture ou à un refoulement des égouts, il est conseillé dimensionnement des systèmes d’évacuation des
d’ajouter des trop-pleins. Les recommandations en la eaux pluviales des toitures plates (de grande
matière seront détaillées dans le CSTC-Rapport (§ 3.2) [C5]. superficie). Selon les statistiques pluviométriques
belges [B4, § 3.1], la période de retour d’une averse
présentant une telle durée et une intensité de
4.2 DÉBIT D’ÉVACUATION Q 0,05 l/s.m² est d’environ 124 ans. Cette période de
retour est nettement supérieure aux 50 ans
La quantité d’eaux pluviales que l’installation doit pouvoir préconisés dans les Eurocodes relatifs aux actions
évacuer d’une partie de toiture par unité de temps est égale du vent. L’éventuel choix d’opter pour une intensité
à: supérieure à 0,05 l/s.m² doit donc être bien réfléchi.
Q= r × Aeff × C
où : Le lecteur intéressé trouvera de plus amples
• Q = le débit d’évacuation [l/s] informations sur les statistiques pluviométriques
• r = l’intensité pluviométrique [l/s.m²] (voir § 4.2.1) pouvant être prises en compte pour le
• Aeff = la surface réceptrice raccordée [m²] (voir § 4.2.2, dimensionnement des éventuels trop-pleins dans le
p. 18) CSTC-Rapport (§ 4.1.1) [C5].
• C = le coefficient de retardement (voir § 4.2.3, p. 18).
4.2.1.1 Évacuation des eaux pluviales des bâtiments Si l’auteur de projet juge que le risque d’excès d’eau est
important (notamment en présence de garages souterrains,
Les installations d’évacuation des eaux pluviales des bâti- de locaux techniques, de quais de chargement pour les
ments sont dimensionnées pour faire face à une averse de camions, etc.) et qu’une éventuelle accumulation d’eau sur
référence d’une intensité pluviométrique r égale le terrain est susceptible de provoquer de sérieux dégâts, on
à 0,05 l/s.m² (soit 3 l/min.m² ou 500 l/s.ha), conformément peut opter pour une intensité pluviométrique plus élevée,
à la norme NBN 306 [B2]. comme r = 0,03 l/s.m².
(2) On laissera, de préférence, les précipitations s’abattant sur le terrain autour du bâtiment s’infiltrer le plus possible dans le sol, même s’il
n’existe aucune obligation légale en ce sens. Les recommandations s’appliquent dès lors seulement lorsque l’option d’infiltration d’eau
dans le sol n’est pas souhaitable ou pas possible, pour une raison ou une autre, et que l’eau de pluie doit être évacuée vers un autre endroit.
L L
Θ
T T
4.3 GOUTTIÈRES ET CHÉNEAUX
4.3.1 GOUTTIÈRES ET CHÉNEAUX EXTÉRIEURS
B B
L 4.3.1.1 Dimensions
2 2
2
1. Hauteur
2. Largeur
1 1
1 3. Largeur du fond
3 3
Fig. 20 Gouttières semi-circulaires. Fig. 21 Gouttière non semi-circulaire.
Tableau 5 Dimensions des gouttières semi-circulaires Tableau 6 Dimensions des gouttières non semi-circulaires
courantes. courantes.
Hauteur Largeur
Largeur Largeur (au niveau de
Section (= hauteur Largeur au niveau au niveau Hauteur
développée la partie supérieure
[cm²] d’eau) Section développée de la de la (= hauteur
[mm] de la gouttière) [mm]
[mm] [cm²] [mm] partie partie d’eau)
inférieure supérieure [mm]
Gouttières semi-circulaires
[mm] [mm]
74 285 127 72,5
Gouttières trapézoïdales
107 333 153 86,5
62 285 80 99,0 70
165 400 192 107,0
104 360 120 141,5 80
272 500 250 136,0
145 420 150 174,0 90
Gouttières rectangulaires
Étant donné que le bord extérieur des gouttières et des ché- 46 250 85 85,0 55
neaux extérieurs fait office de débordement, leur face avant
90 333 120 120,0 75
(= bord extérieur) doit en principe présenter une hauteur
inférieure à celle de leur face arrière (= bord intérieur), à 135 400 150 150,0 90
savoir au moins 6 mm, ou idéalement 10 mm (3). 220 500 200 200,0 110
4.3.1.2 Pente En pratique, il est d’usage de prévoir une hauteur totale d’au
moins 200 mm (franc-bord inclus) pour les chéneaux inté-
Pour des raisons pratiques et esthétiques, les gouttières rieurs, mais cette valeur n’a pas été définie officiellement
pendantes sont souvent placées à l’horizontale. Il en va de dans les normes.
même pour les chéneaux extérieurs. Selon la norme NBN
EN 12056-3 [B31], on entend par ‘pose horizontale’ la mise
en place à plat (pente nulle) ou avec une légère inclinaison 4.3.2.2 Pente
(pente de 0,1 à 0,3 %).
Les chéneaux intérieurs peuvent, en principe, être posés à
plat (pente nulle). Dans la pratique, ils sont toutefois sou-
4.3.2 CHÉNEAUX INTÉRIEURS vent mis en œuvre avec une légère inclinaison, ce qui est
préférable.
4.3.2.1 Dimensions
Les pentes supérieures à 1 % sont déconseillées, car elles
Dans le cas des chéneaux intérieurs, la section la plus étroite augmentent considérablement la vitesse de l’eau au niveau
du chéneau doit présenter une largeur minimale de 200 mm, de l’ouverture d’évacuation, ce qui accroît le risque de
en vue de garantir l’accessibilité de ce dernier (voir figure 22). débordement du chéneau.
Fig. 22 Largeur
minimale d’un ≥ 200 mm ≥ 200 mm
chéneau inté-
rieur.
Afb 22
(3) Auparavant, une différence d’au moins 20 mm entre les faces avant et arrière de la gouttière ou du chéneau extérieur était préconisée,
mais cette valeur n’est plus reprise dans les normes européennes actuelles.
Afb 22
Si l’on décide de placer des crapaudines (voir figure 23), 4.5.2.1 Toitures à versants
mais qu’il n’existe aucun résultat d’essai concernant la
capacité de ces dernières, la capacité de l’ouverture d’éva- La gouttière (5) est divisée en plusieurs tronçons délimités
cuation doit être réduite de 50 %, conformément à la par les ouvertures d’évacuation. La position de ces dernières
norme NBN EN 12056-3 [B31]. dans la gouttière détermine la direction dans laquelle les
eaux s’écoulent au sein de chaque tronçon et, par consé-
Il importe d’entretenir parfaitement les ouvertures d’évacua- quent, la longueur d’évacuation L, qui ne correspond pas
tion pourvues de crapaudines (voir Annexe C, p. 52), afin nécessairement à la longueur physique de la gouttière. Idéa-
d’éviter tout problème d’obstruction. lement, chaque tronçon et chaque ouverture d’évacuation
doit recevoir le même débit.
B. Tuyau de descente
placé au milieu de la
gouttière
(4) Selon la norme NBN 306 [B2], la dimension intérieure minimale doit s’élever à 50 mm pour une ouverture circulaire et à 50 × 50 mm pour
une ouverture rectangulaire.
(5) Dans ce § 4.5.2.1, le terme ‘gouttière’ désigne aussi bien une gouttière qu’un chéneau.
Lorsque la gouttière est pourvue de deux ouvertures d’éva- 4.5.2.2 Toitures plates
cuation, la répartition du débit dépend également de la posi-
tion de ces dernières. Une gouttière comprenant deux ouver- Les ouvertures d’évacuation des toitures plates dépourvues
tures d’évacuation situées à ses extrémités (voir figure 26A) de gouttière ou de chéneau peuvent être installées au tra-
est divisée en deux tronçons identiques, évacuant chacun un vers du mur extérieur ou au travers de la toiture. En ce qui
débit égal à Q/2. Si les tuyaux de descente sont disposés au concerne le dimensionnement de ces ouvertures, les recom-
quart de la distance entre les extrémités de la gouttière (voir mandations générales suivantes s’appliquent :
figure 26B), cette dernière est segmentée en quatre tron- • il convient de tenir compte de la structure de toiture
çons, qui traitent chacun un débit équivalant à Q/4. Chaque sous-jacente. Les ouvertures d’évacuation ne peuvent en
ouverture d’évacuation reçoit donc un débit égal à Q/2. effet pas être placées juste au-dessus des poutres ou des
colonnes
Si les ouvertures d’évacuation sont disposées de manière • pour une surface de toiture allant jusqu’à 100 m², une
asymétrique, le débit d’évacuation n’est pas réparti unifor- seule ouverture d’évacuation suffit. Dans certains cas
mément entre elles ni entre les différents tronçons de gout- (toiture complètement enclavée, par exemple), il est
tière (voir figure 27). En principe, le diamètre des différentes toutefois conseillé d’en prévoir au moins deux
ouvertures peut varier, tout comme les dimensions des • si la surface de toiture excède 100 m², il est recommandé
divers tronçons de gouttière. En pratique, les dimensions de de prévoir au moins deux ouvertures d’évacuation
toute la gouttière seront déterminées par celles du tronçon • la distance entre deux ouvertures d’évacuation ne doit de
devant évacuer le plus grand débit. préférence pas dépasser 20 m
• les ouvertures d’évacuation doivent être posées aux
points bas de la toiture. Elles doivent donc idéalement
Remarque être disposées le long des rives ou des lignes se formant
Les ouvertures d’évacuation situées à proximité d’une au raccord de pentes descendantes, aussi appelées
équerre de chéneau doivent idéalement être placées noues (centrales) de la toiture plate. Ces lignes auront de
dans l’angle. préférence une allure horizontale, de façon à ce qu’en cas
d’obstruction d’une ouverture d’évacuation, les eaux plu-
viales puissent facilement atteindre les ouvertures
adjacentes.
A. Exemple 3
B.
12 m
≥ 10°
< 10°
4.7 TUYAUX DE DESCENTE
Les tuyaux de descente sont, de préférence, disposés du A. B.
côté extérieur du bâtiment. Leurs dimensions minimales
sont les suivantes :
• tuyaux de descente circulaires : diamètre intérieur de
Fig. 29 Calcul du diamètre intérieur di en présence de déviations
60 mm
• tuyaux de descente rectangulaires : dimensions inté- dans le tuyau de descente :
A. Conduite d’évacuation présentant un angle ≥ 10°; elle
rieures de 60 × 60 mm.
est dimensionnée comme un tuyau de descente
B. Conduite d’évacuation présentant un angle < 10°; elle
Si un tuyau de descente est placé à l’intérieur du bâtiment, est dimensionnée comme un tuyau collecteur ou un col-
on devra idéalement s’assurer de l’étanchéité à l’eau et à lecteur présentant un taux de remplissage de 70 %.
5.1 PRINCIPE valeurs supérieures les plus proches disponibles sur le mar-
ché.
Dans le présent chapitre, nous proposons une méthode de
dimensionnement simplifiée permettant de réduire de façon
significative le nombre de calculs à effectuer. Celle-ci pré- 5.2 DIMENSIONNEMENT DE L’INSTALLA-
sente néanmoins l’inconvénient de ne pas pouvoir être TION D’ÉVACUATION DES EAUX PLU-
appliquée dans tous les cas. Pour le calcul de la capacité des VIALES DES TOITURES À VERSANTS
gouttières et chéneaux dont la section transversale présente
une forme et/ou une surface particulières, on se référera au 5.2.1 GOUTTIÈRES ET CHÉNEAUX
CSTC-Rapport [C5].
5.2.1.1 Gouttières et chéneaux extérieurs
Le dimensionnement des différents composants d’une
installation d’évacuation des eaux pluviales selon la Les gouttières (6) sont dimensionnées au moyen de tableaux
méthode simplifiée est réalisé au moyen de tableaux et de basés sur les dimensions les plus courantes de ces éléments
graphiques, dont la plupart sont basés sur la méthode de la (voir § 4.3.1, p. 18).
norme européenne NBN EN 12056-3 [B31]. Certains tableaux
et graphiques reposent sur la norme NBN 306 [B2], puisque Ces tableaux permettent de choisir la taille appropriée de la
la règle de calcul simplifiée qui en est issue (règle gouttière en fonction de sa longueur d’évacuation L, d’une
du ‘1 cm²/m²’) peut encore être appliquée dans certains cas. part, et de la surface réceptrice raccordée Aeff ou du débit
Étant donné que tous les composants ne peuvent pas être d’évacuation Q, d’autre part.
dimensionnés à l’aide d’une méthode de calcul, nous nous
sommes également appuyés sur nos propres résultats d’es- La surface de toiture raccordée à la gouttière ne peut excé-
sai afin de mettre au point certains graphiques. der la surface réceptrice maximale Aeff raccordée à cette der-
nière. En d’autres termes, la capacité d’évacuation Qmax de
Les principales hypothèses retenues pour l’élaboration des la gouttière choisie doit toujours être supérieure ou égale au
tableaux et des graphiques de ce chapitre sont les sui- débit d’eau à évacuer Q.
vantes :
• on considère une averse de référence d’une intensité plu- Les tableaux et les graphiques ont été établis conformément
viométrique r = 0,05 l/s.m² pour déterminer le rapport à la méthode de la norme NBN EN 12056-3 [B31]. Dans cette
entre le débit d’évacuation Q et la surface réceptrice Aeff norme, les gouttières présentant une pente de 0 à 0,3 %
• les gouttières et les chéneaux ne comprennent aucun (soit de 0 à 3 mm/m) sont considérées comme ayant une
changement de direction supérieur à 10° par rapport à pente nulle et sont calculées comme telles, ce qui offre une
leur axe (dans un plan horizontal) certaine marge de sécurité. Dans les faits, la plupart des
• les ouvertures d’évacuation sont dépourvues de crapau- gouttières peuvent ainsi être assimilées à des gouttières à
dines. pente nulle, étant donné que ces éléments sont en général
placés à l’horizontale ou légèrement en pente pour des rai-
Les éventuelles hypothèses et conditions limites supplé- sons esthétiques et pratiques. Les tableaux reprennent en
mentaires prises en compte sont mentionnées de manière outre des gouttières présentant une inclinaison de 0,5 %
explicite. (5 mm/m).
Lorsque l’on dimensionne une installation d’évacuation des Dans les tableaux, la taille des gouttières est exprimée par la
eaux pluviales, il convient de veiller à ce que le diamètre de surface totale de leur section transversale (en cm²). On sup-
la conduite ne soit jamais décroissant vers l’aval du tracé. pose donc qu’une gouttière peut être entièrement remplie
Les tubulures coniques font toutefois exception à cette ou, autrement dit, que la hauteur d’eau maximale dans une
règle, puisque le diamètre de l’ouverture d’évacuation se gouttière correspond à la hauteur de cette dernière. Pour les
réduit à mesure que l’on approche du tuyau de descente. gouttières en métal, la largeur développée de la feuille
métallique les constituant est aussi mentionnée, conformé-
Les résultats des calculs des dimensions sont arrondis aux ment à la norme NBN EN 612 [B9].
(6) Dans ce § 5.2.1.1, le terme ‘gouttière’ désigne aussi bien une gouttière qu’un chéneau extérieur.
Les longueurs d’évacuation L représentées par des courbes forme rectangulaire ou trapézoïdale; § 5.2.1.1.2, p. 27).
en pointillés sur les graphiques ou indiquées en gras dans les
tableaux correspondent à des valeurs dépassant les valeurs
limites inférieures et supérieures. Lorsque la longueur est 5.2.1.1.1 Gouttières semi-circulaires
plus petite que la valeur limite inférieure, le frottement au sein
de la gouttière joue un rôle négligeable et la capacité de cette Pour le dimensionnement des gouttières semi-circulaires,
dernière n’est dès lors pas modifiée. Si la longueur dépasse la on peut se baser sur les graphiques de la figure 30 et sur les
valeur limite supérieure, le frottement a un effet plus impor- tableaux 7 (p. 25) et 8 (p. 26).
tant que l’augmentation de la longueur de la gouttière, et la
capacité reste de ce fait également inchangée. En fonction de la pente de la gouttière et des longueurs
d’évacuation (axe des abscisses), le graphique indique, sur
Les tableaux ont été établis pour des gouttières l’axe des ordonnées à gauche, les surfaces réceptrices maxi-
semi-circulaires (§ 5.2.1.1.1) et non semi-circulaires (de males Aeff pouvant être raccordées (voir § 4.2.2, p. 18) et, sur
140 7
120 6
A.
Débit Q [l/s]
100 5
C
80 4
60 3
B
40 2
A
20 1
0 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Longueur d’évacuation L [m]
Section [cm²] – largeur développée [mm] :
74 cm² – 285 A 107 cm² – 333 B 165 cm² – 400 C 272 cm² – 500 D
180 9
160 8
140 7
B.
Débit Q [l/s]
120 6
C
100 5
80 4
60 B 3
40 A 2
20 1
0 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30
Longueur d’évacuation L [m]
Section [cm²] – largeur développée [mm] :
74 cm² – 285 A 107 cm² – 333 B 165 cm² – 400 C 272 cm² – 500 D
Fig. 30 Graphiques permettant de choisir les dimensions d’une gouttière semi-circulaire d’une pente de 0 à 0,3 % (A) ou de 0,5 % (B)
en fonction de la longueur d’évacuation L et de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q).
l’axe des ordonnées à droite, la capacité d’évacuation Qmax appropriée à partir des graphiques de la figure 30 (p. 24) et
de la gouttière. des tableaux 7 et 8 (p. 26) : la capacité de la gouttière choi-
sie doit toujours être supérieure ou égale au débit à évacuer.
Étant donné que la surface réceptrice à raccorder Aeff et la
longueur d’évacuation L sont connues lors du dimensionne- Pour le dimensionnement des ouvertures d’évacuation
ment, on peut directement déterminer la taille de gouttière selon la méthode simplifiée, on consultera le § 5.2.2 (p. 32).
Tableau 7 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax des gouttières semi-circulaires d’une pente
de 0 à 0,3 % en fonction de la longueur d’évacuation L.
Capacité des gouttières semi-circulaires en fonction de la longueur d’évacuation L (pente de 0 à 0,3 %)
74 cm² surface 107 cm² surface 165 cm² surface 272 cm² surface
débit débit débit débit
largeur de toiture largeur de toiture largeur de toiture largeur de toiture
dév. 285 maximum dév. 333 maximum dév. 400 maximum dév. 500 maximum
L Aeff Qmax L Aeff Qmax L Aeff Qmax L Aeff Qmax
[m] [m²] [l/s] [m] [m²] [l/s] [m] [m²] [l/s] [m] [m²] [l/s]
3,6 34,8 1,74
4 34,6 1,73
4,3 54,6 2,73
5 34,0 1,70 5 54,1 2,70
5,4 94,2 4,71
6 33,3 1,67 6 53,2 2,66 6 92,6 4,67
6,8 175,5 8,78
7 32,7 1,63 7 52,4 2,62 7 91,3 4,62 7 175,3 8,77
8 32,0 1,60 8 51,5 2,58 8 90,6 4,56 8 173,7 8,68
9 31,4 1,57 9 50,7 2,53 9 89,3 4,50 9 171,8 8,59
10 30,8 1,54 10 49,9 2,49 10 88,1 4,44 10 170,2 8,51
11 30,1 1,51 11 49,0 2,45 11 86,9 4,38 11 168,5 8,43
12 29,5 1,47 12 48,2 2,41 12 85,6 4,32 12 166,7 8,33
13 28,8 1,44 13 47,3 2,37 13 84,4 4,26 13 165,0 8,25
14 28,2 1,41 14 46,5 2,33 14 83,3 4,21 14 163,4 8,17
15 27,7 1,38 15 45,6 2,28 15 82,1 4,15 15 161,5 8,08
16 27,4 1,37 16 44,8 2,24 16 81,5 4,09 16 159,9 7,99
Exemple 4
Soit un versant dont la projection horizontale a une surface de 64 m² (10 m × 6,4 m) et dont les eaux pluviales sont
évacuées par une gouttière horizontale semi-circulaire disposée le long du côté des 10 m. Si l’on ne prévoit qu’une
seule ouverture d’évacuation à une extrémité de la gouttière, cela revient à raccorder une surface de toiture horizontale
de 64 m² à une gouttière d’une longueur d’évacuation de 10 m (voir figure 31A).
Les graphiques de la figure 30 (p. 24) et le tableau 7 montrent que la meilleure solution consiste à opter pour une gouttière
d’une largeur développée de 400 mm. Si la même gouttière est pourvue de deux ouvertures d’évacuation à ses extrémités,
chaque tronçon d’une longueur d’évacuation de 5 m sera relié à 32 m² de surface de toiture horizontale (voir figure 31B).
Dans ce cas, on peut choisir une gouttière d’une largeur développée de 285 mm. Si l’on installe deux tuyaux de descente,
disposés chacun à une extrémité de la gouttière, au lieu d’un seul, on peut donc utiliser une gouttière plus petite.
10 m 10 m
A. B. Fig. 31 Projection horizontale d’une
surface de toiture de 64 m² pourvue
6,4 m
6,4 m
Tableau 8 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax des gouttières semi-circulaires d’une pente
de 0,5 % en fonction de la longueur d’évacuation L.
80
C
70 3,5
A.
60 3,0
Débit Q [l/s]
50 B 2,5
40 2,0
30 A 1,5
20 1,0
10 0,5
0 0,0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Longueur d’évacuation L [m]
C
100 5
B.
80 4
B
Débit Q [l/s]
60 3
A
40 2
20 1
0 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Longueur d’évacuation L [m]
Fig. 32 Graphiques permettant de choisir les dimensions d’une gouttière trapézoïdale d’une pente de 0 à 0,3 % (A) ou de 0,5 % (B) en
fonction de la longueur d’évacuation L et de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q).
Étant donné que la surface réceptrice à raccorder Aeff et la la figure 33 et des tableaux 9 et 10 (p. 29), ainsi que des
longueur d’évacuation L sont connues lors du dimensionne- tableaux 11 (p. 30) et 12 (p. 31) : la capacité de la gouttière
ment, on peut directement déterminer la taille de gouttière choisie doit toujours être supérieure ou égale au débit à éva-
appropriée à partir des graphiques de la figure 32 (p. 27), de cuer.
140 D 7
A. 120 6
100 5
Débit Q [l/s]
80 C 4
60 3
B
40 2
20 A 1
0 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Longueur d’évacuation L [m]
160 8
140 7
B.
120 6
Débit Q [l/s]
C 5
100
80 4
B
60 3
40 A 2
20 1
0 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26
Longueur d’évacuation L [m]
Fig. 33 Graphiques permettant de choisir les dimensions d’une gouttière rectangulaire d’une pente de 0 à 0,3 % (A) ou de 0,5 % (B)
en fonction de la longueur d’évacuation L et de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q).
Tableau 9 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax des gouttières
trapézoïdales d’une pente de 0 à 0,3 % en fonction de la longueur d’évacuation L.
Capacité des gouttières trapézoïdales en fonction de la longueur d’évacuation L (pente de 0 à 0,3 %)
62 cm² surface 104 cm² surface 145 cm² surface
débit débit débit
largeur de toiture largeur de toiture largeur de toiture
dév. 285 maximum dév. 360 maximum dév. 420 maximum
L Aeff Qmax L Aeff Qmax L Aeff Qmax
[m] [m²] [l/s] [m] [m²] [l/s] [m] [m²] [l/s]
3,5 31,8 1,59
4 31,5 1,57 4 57,1 2,86
4,5 84,7 4,24
5 30,9 1,54 5 56,2 2,81 5 84,2 4,21
6 30,3 1,51 6 55,2 2,76 6 82,9 4,15
7 29,6 1,48 7 54,3 2,72 7, 81,7 4,08
8 29,0 1,45 8 53,3 2,67 8 80,4 4,02
9 28,5 1,42 9 52,4 2,62 9 79,1 3,95
10 27,9 1,39 10 51,4 2,57 10 77,8 3,89
11 27,2 1,36 11 50,5 2,53 11 76,6 3,83
12 26,6 1,33 12 49,5 2,48 12 75,4 3,77
13 26,0 1,30 13 48,6 2,43 13 74,1 3,71
14 25,4 1,27 14 47,6 2,38 14 72,9 3,64
15 25,1 1,26 15 46,7 2,34 15 71,6 3,58
16 24,8 1,24 16 45,7 2,29 16 70,4 3,52
Tableau 10 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax des gouttières
trapézoïdales d’une pente de 0,5 % en fonction de la longueur d’évacuation L.
Capacité des gouttières trapézoïdales en fonction de la longueur d’évacuation L (pente de 0,5 %)
62 cm² surface 104 cm² surface 145 cm² surface
débit débit débit
largeur de toiture largeur de toiture largeur de toiture
dév. 285 maximum dév. 360 maximum dév. 420 maximum
L Aeff Qmax L Aeff Qmax L Aeff Qmax
[m] [m²] [l/s] [m] [m²] [l/s] [m] [m²] [l/s]
3,5 31,8 1,59
4 32,0 1,60 4 57,1 2,86
4,5 84,7 4,24
5 32,5 1,63 5 57,9 2,90 5 85,2 4,26
6 33,1 1,65 6 58,8 2,94 6 86,3 4,32
7 33,6 1,68 7 59,6 2,98 7 87,4 4,37
8 34,1 1,71 8 60,5 3,02 8 88,5 4,42
9 34,6 1,73 9 61,3 3,06 9 89,7 4,48
10 35,2 1,76 10 62,1 3,11 10 90,8 4,54
11 35,7 1,79 11 62,9 3,15 11 91,9 4,59
12 36,2 1,81 12 63,8 3,19 12 92,9 4,65
13 36,8 1,84 13 64,6 3,23 13 94,0 4,70
14 37,3 1,87 14 65,5 3,27 14 95,1 4,76
15 66,3 3,31 15 96,2 4,81
16 67,1 3,36 16 97,3 4,86
17 98,4 4,92
18 99,6 4,98
Tableau 11 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax des gouttières rectangulaires d’une pente
de 0 à 0,3 % en fonction de la longueur d’évacuation L.
Tableau 12 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax des gouttières rectangulaires d’une pente
de 0,5 % en fonction de la longueur d’évacuation L.
5.2.2 TUBULURES
5.2.1.2 Chéneaux intérieurs
5.2.2.1 Gouttières et chéneaux extérieurs
La hauteur d’eau maximale dans le chéneau intérieur corres-
pond à la hauteur minimale de ce dernier. Elle est détermi- Pour les tubulures placées dans les gouttières et les chéneaux
née lors du dimensionnement et est appelée hauteur d’eau extérieurs, on peut appliquer la règle de calcul de la
de calcul. Il est toutefois recommandé de prévoir aussi un norme NBN 306 [B2], qui exige 1 cm² de section d’ouverture
franc-bord au-delà de la hauteur d’eau de calcul par mesure d’évacuation droite par m² de surface réceptrice raccor-
de sécurité. Afin de garantir une marge de sécurité suffisante dée Aeff. Ce principe peut être appliqué aux tubulures des
(et d’éviter des calculs supplémentaires), on peut opter pour gouttières et chéneaux semi-circulaires et non semi-circulaires,
un franc-bord égal à 75 mm (voir figure 34). et ce, à la fois pour les sections de tubulures circulaires et
carrées, bien que ces dernières soient peu courantes dans la
pratique (voir figure 38, p. 37).
franc-bord
hauteur
totale du hauteur minimale du Pour le calcul précis du diamètre d’une tubulure pour
chéneau chéneau = hauteur gouttière ou chéneau extérieur horizontal à fond plat, on
d’eau maximale peut également se référer à la méthode décrite dans le
CSTC-Rapport (§ 5.2) [C5].
largeur du chéneau
Fig. 34 Coupe d’un chéneau intérieur rectangulaire.
Remarque
Pour certaines dimensions de gouttières
Les tableaux 13 (p. 34), 14 (p. 35) et 15 (p. 36) montrent la semi-circulaires, il existe ce que l’on appelle des
surface réceptrice raccordée maximale Aeff et la capacité ‘naissances universelles’ qui constituent des
d’évacuation Qmax de différents chéneaux intérieurs présen- ouvertures d’évacuation favorisant l’écoulement libre
tant une pente de respectivement 0 à 0,3 % (tableau 13, de l’eau en provenance de la gouttière (voir figure 37,
p. 34), 0,5 % (tableau 14, p. 35) et 1 % (tableau 15, p. 36), en p. 33). L’expérience pratique a démontré qu’une telle
fonction de la surface de leur section rectangulaire, de leur ouverture peut toujours assurer une évacuation
hauteur minimale (soit la hauteur d’eau maximale dans le correcte du débit de la gouttière si la surface en partie
chéneau) et de leur longueur d’évacuation L. Les résultats supérieure de la ‘naissance universelle’ correspond
figurant au tableau 13 (p. 34) sont également repris sous au moins au double de la section minimale du tuyau
forme de graphiques (voir figures 35 et 36, p. 33). de descente capable d’évacuer ce débit.
320 16
280 14
G
240 12
Débit Q [l/s]
200 F 10
E 8
160
D
120 C 6
B 4
80
A
40 2
0 0
0 5 10 15 20 25 30
Longueur d’évacuation L [m]
Chéneau intérieur rectangulaire (largeur [mm] × hauteur d’eau maximale [mm]) :
200 × 75 A 250 × 75 B 200 × 100 C 250 × 100 D 200 × 125 E 250 × 125 F 250 × 150 G
Fig. 35 Graphique permettant de déterminer les dimensions d’un chéneau intérieur rectangulaire d’une largeur de 200 ou 250 mm et
d’une pente de 0 à 0,3 % en fonction de la longueur d’évacuation L et de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q).
480 24
440 G 22
400 20
360 18
320
F
16 Débit Q [l/s]
280 E 14
240 D 12
200 C
10
160 8
120 B 6
80 4
A
40 2
0 0
0 5 10 15 20 25 30
Longueur d’évacuation L [m]
CSTC
Tableau 13 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax de divers chéneaux intérieurs d’une pente
de 0 à 0,3 %, en fonction de la surface de leur section, de leur hauteur minimale et de leur longueur d’évacuation L.
(= hauteur minimale Longueur d’évacuation L
Largeur du chéneau
niveau l’ouverture
Hauteur d’eau au
[m]
Section utile du
d’évacuation h
Hauteur d’eau
du chéneau)
maximale
2 4 5 6 8 10 12 14 15 16 18 20
intérieur
chéneau
Capacité d’évacuation Qmax
[l/s]
Tableau 14 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax de divers chéneaux intérieurs d’une pente
de 0,5 %, en fonction de la surface de leur section, de leur hauteur minimale et de leur longueur d’évacuation L.
Longueur d’évacuation L
(= hauteur minimale
Largeur du chéneau
niveau l’ouverture
Hauteur d’eau au
[m]
Section utile du
d’évacuation h
Hauteur d’eau
du chéneau)
maximale
intérieur
chéneau
2 4 5 6 8 10 12 14 15 16 18 20
Tableau 15 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax de divers chéneaux intérieurs d’une pente
de 1 %, en fonction de la surface de leur section, de leur hauteur minimale et de leur longueur d’évacuation L.
(= hauteur minimale Longueur d’évacuation L
Largeur du chéneau
niveau l’ouverture
Hauteur d’eau au
[m]
Section utile du
d’évacuation h
Hauteur d’eau
du chéneau)
maximale
2 4 5 6 8 10 12 14 15 16 18 20
intérieur
chéneau
Capacité d’évacuation Qmax
[l/s]
360 18
Surface réceptrice raccordée Aeff [m²]
320 16
280 14
240 12
Débit Q [l/s]
200 10
160 8
120 6
80 4
40 2
0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240
Diamètre effectif de l’ouverture d’évacuation D [mm]
Fig. 38 Graphique permettant de déterminer le diamètre intérieur d’une ouverture d’évacuation circulaire en fonction de la surface
réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q).
C
280 14
260 13
240 12
Débit Q [l/s]
220 B 11
200 10
180 9
160 8
140 A 7
120 6
100 5
80 4
60 3
40 2
20 1
0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240
Diamètre effectif de l’ouverture d’évacuation D [mm]
Hauteur d’eau au niveau de l’ouverture d’évacuation h [mm] (hauteur d’eau maximale dans le chéneau intérieur [mm]) :
36 (75) A 48 (100) B 60 (125) C 72 (150) D Calcul selon la norme NBN 306 (1 cm²/m²) E
Fig. 39 Graphique permettant de déterminer le diamètre effectif d’une tubulure en fonction de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou
du débit d’évacuation Q) et de la hauteur d’eau au niveau de cette ouverture d’évacuation. Les courbes A à D ont été établies sur la
base de la norme NBN EN 12056-3 [B31], tandis que la courbe E l’a été en considérant 1 cm² de surface par m² de surface réceptrice
raccordée Aeff (norme NBN 306 [B2]).
Remarque Remarques
La figure 39 (p. 38) permet de comparer les résultats 1. Une tubulure disposée dans un chéneau en pente
de la méthode de la norme NBN EN 12056-3 [B31] est dimensionnée comme une tubulure placée dans
(tenant compte de l’influence de la hauteur d’eau au un chéneau à pente nulle, ce qui constitue une
niveau de l’ouverture d’évacuation) et ceux de la règle approche sécuritaire.
du ‘1 cm²/m²’ issue de la norme NBN 306 [B2]. La règle 2. Les exutoires latéraux situés dans les éléments
de calcul exigeant 1 cm² de section d’ouverture d’extrémité (abouts) des chéneaux intérieurs
d’évacuation droite par m² de surface réceptrice doivent être dimensionnés comme indiqué au
raccordée à l’ouverture ne peut être appliquée que § 5.3.3 (p. 42).
dans un nombre de cas très restreint. En fonction de la
hauteur d’eau maximale autorisée dans le chéneau
intérieur, on peut voir jusqu’à quelle surface réceptrice
raccordée Aeff cette règle simplifiée peut être utilisée à Exemple 9
la place du dimensionnement selon la norme NBN
EN 12056-3 (voir figure 39, p. 38, et tableau 17). Quelle ouverture d’évacuation faut-il prévoir dans un
chéneau intérieur présentant une section (d’eau) de
Tableau 17 Applicabilité de la règle de calcul exigeant
(200 × 75) mm², une longueur de 12 m, une pente
1 cm² de section d’ouverture d’évacuation droite par m²
de surface réceptrice raccordée Aeff pour les ouvertures de 1 % et une surface réceptrice raccordée de 120 m² ?
Tabel 17 Geldigheid van de rekenregel van 1 cm² doorsnede van
d’évacuation des chéneaux intérieurs.
een rechte afvoeropening per m² aangesloten effectieve dakop- Si l’on se base sur la figure 39 (7) (p. 38), on peut voir
Hauteur
pervlakte Aeffd’eau Surface réceptrice
voor afvoeropeningen maximale Aeff
in binnengoten. qu’une ouverture d’évacuation d’un diamètre intérieur
maximale dans raccordée à l’ouverture d’évacuation du
de 210 mm est nécessaire pour une hauteur d’eau de
le chéneau chéneau intérieur (au-dessus de ces
36 mm au niveau de celle-ci. Cette ouverture
intérieur valeurs de Aeff, la règle du ‘1 cm²/m²’
dépassant toutefois la largeur du chéneau intérieur,
[mm] n’est pas applicable) [m²]
les dimensions de ce dernier devront être adaptées.
75 40 Pour ce faire, deux solutions sont envisageables :
100 95 • modifier la largeur du chéneau : on peut choisir, par
125 187 exemple, une largeur de 250 mm, de manière à
150 323 laisser suffisamment d’espace pour une ouverture
d’évacuation de 210 mm. Dans ce cas, la hauteur
d’eau reste inchangée
• adapter la hauteur d’eau : on peut augmenter la
Exemple 8 hauteur d’eau maximale admissible (100 mm au
lieu de 75, par exemple), ce qui modifiera la hauteur
Soit un chéneau intérieur d’allure horizontale d’eau au niveau de l’ouverture d’évacuation et
présentant une longueur de 20 m et une section permettra de changer le diamètre de cette dernière.
(d’eau) d’une surface de 250 × 150 mm², tel que Dans le cas d’une surface réceptrice raccordée Aeff
présenté dans l’exemple 6 au § 5.2.1.1.2 (p. 32). Selon de 120 m², cela signifie qu’un diamètre intérieur
la norme NBN EN 12056-3 [B31], le diamètre intérieur d’environ 135 mm suffira pour l’ouverture
de la tubulure pour une surface réceptrice raccordée d’évacuation. Si l’on parvient à augmenter encore
de 280 m² et une hauteur d’eau maximale dans le la hauteur d’eau (jusqu’à 125 mm, par exemple), un
chéneau intérieur de 150 mm s’élève à 173 mm; le diamètre intérieur de l’ouverture de 110 mm sera
graphique de la figure 39 (p. 38) permet aussi d’obtenir même satisfaisant.
l’ordre de grandeur de ce diamètre.
Une troisième option (alternative) consiste à modifier
La règle exigeant 1 cm² de section d’ouverture la hauteur d’eau uniquement au niveau de l’ouverture
d’évacuation droite par m² de surface réceptrice d’évacuation, en utilisant un ‘réservoir encastré’ (8)
raccordée est également valable jusqu’à 323 m² (voir (voir CSTC-Rapport, § 5.2.2.3 [C5]). Bien qu’elle soit
tableau 17), et est donc applicable à une surface peu courante dans la pratique belge, cette solution
réceptrice raccordée de 280 m². Le graphique de la offre l’avantage considérable de ne pas demander un
figure 39 (p. 38) montre que dans ce cas, le diamètre chéneau intérieur plus large ou plus haut sur toute sa
intérieur de la tubulure peut être de l’ordre de 190 mm. longueur.
(7) Pour le dimensionnement de l’ouverture d’évacuation, nous supposons un chéneau intérieur d’allure horizontale (pente de 0 à 3 mm/m),
étant donné que la hauteur d’eau au niveau de l’ouverture est connue et que cette approche donne des résultats sécuritaires.
(8) Appelé ‘sump box’ en anglais.
Tableau 19 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax d’une tubulure droite circulaire en fonction du
diamètre effectif D (ou du diamètre intérieur di) de la tubulure et de la hauteur d’eau au niveau de la tubulure h.
D = di
60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 180 200 220 240
[mm]
Hauteur Capacité d’évacuation Qmax [l/s]
d’eau h
[mm] Surface réceptrice raccordée maximale Aeff [m²]
1,4 1,9 2,2 2,5 2,8 3,0 3,3 3,6 3,9 4,1 4,4 5,0 5,5 6,1 6,6
35
28 39 44 50 55 61 66 72 77 83 88 99,4 110,4 121,5 132,5
1,7 2,3 3,0 3,8 4,7 5,2 5,7 6,1 6,6 7,1 7,5 8,5 9,4 10,4 11,3
50
34 46 60 76 94 104 113 123 132 141 151 169,7 188,6 207,4 226,3
1,9 2,5 3,3 4,2 5,2 6,2 7,4 8,1 8,7 9,3 9,9 11,2 12,4 13,6 14,9
60
37 51 66 84 103 125 149 161 174 186 198 223,1 247,9 272,7 297,4
2,1 2,8 3,7 4,7 5,8 7,0 8,3 9,8 11,3 13,0 13,9 15,6 17,3 19,1 20,8
75
42 57 74 94 115 140 166 195 226 260 277 311,8 346,4 381,1 415,7
x = le débit correspondant à cette hauteur d’eau permet un écoulement stable au niveau de l’ouverture d’évacuation d’un diamètre intérieur D = di
x = le débit correspondant à cette hauteur d’eau ne permet pas un écoulement stable au niveau de l’ouverture d’évacuation d’un diamètre intérieur D = di
Tableau 20 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax d’une tubulure conique circulaire en fonction du
diamètre effectif D (= 1,5 × diamètre intérieur di) de la tubulure et de la hauteur d’eau au niveau de la tubulure h.
D = 1,5 × di
90 105 120 135 150 165 180 210 225 240
[mm]
di
60 70 80 90 100 110 120 140 150 160
[mm]
2,5 2,9 3,3 3,7 4,1 4,6 5,0 5,8 6,2 6,6
35
50 58 66 75 83 91 99 116 124 133
– – 5,7 6,4 7,1 7,8 8,5 9,9 10,6 11,3
50
– – 113 127 141 156 170 198 212 226
– – – – 9,3 10,2 11,2 13,0 13,9 14,9
60
– – – – 186 204 223 260 279 297
– – – – – – 15,6 18,2 19,5 20,8
75
– – – – – – 312 364 390 416
x = le débit correspondant à cette hauteur d’eau permet un écoulement stable au niveau de l’ouverture d’évacuation d’un diamètre intérieur D = 1,5 × di
– = le débit correspondant à cette hauteur d’eau ne peut pas être évacué par un tuyau de descente d’un diamètre intérieur di
C
280 14
260 13
240 12
Débit Q [l/s]
B
220 11
200 10
180 9
160 8
140 A 7
120 6
100 5
80 4
60 3
40 2
20 1
0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240
Diamètre effectif de l’ouverture d’évacuation D [mm]
Fig. 40 Graphique permettant de déterminer le diamètre effectif d’une tubulure en fonction de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou
du débit d’évacuation Q) et de la hauteur d’eau au niveau de cette ouverture d’évacuation. Les courbes A à D ont été établies sur base
de la norme NBN EN 12056-3 [B31], tandis que la courbe E l’a été en considérant 1 cm² de surface par m² de surface réceptrice raccor-
dée Aeff (norme NBN 306 [B2]).
La zone grisée du tableau 19 (p. 40) indique que l’écoulement Il est recommandé d’utiliser des avaloirs de toiture
au niveau de l’ouverture d’évacuation est moins sécuritaire et conformes aux exigences de la norme NBN EN 1253-2 [B15].
que le risque d’accumulation d’eau au niveau de cette der- Leur capacité en fonction de certains niveaux d’eau au
nière est donc accru. Bien que cela soit admis, il est préfé- niveau de l’ouverture d’évacuation est précisée dans cette
rable de ne pas recourir aux valeurs de la zone grisée pour le norme (voir tableau A1 à l’Annexe A, p. 49).
dimensionnement des ouvertures d’évacuation des toitures
plates (de grande superficie). Les cases vides du tableau 20 En pratique, ces avaloirs sont généralement capables d’éva-
(p. 41) correspondent aux valeurs pour lesquelles la capacité cuer un débit plus important que les valeurs mentionnées
du tuyau de descente (voir § 5.4, p. 45) relié à la tubulure sera dans le tableau A1. Cette information figure dans la docu-
dépassée : ces combinaisons de diamètres intérieurs et de mentation technique des fabricants.
hauteurs d’eau ne permettront donc pas d’assurer l’évacua-
tion du débit provenant de la surface raccordée.
Remarques
d’un tableau, qui indique la largeur de l’ouverture Lw néces- tion de la hauteur d’eau h et de la surface réceptrice raccor-
saire pour assurer l’évacuation d’un débit donné, en fonc- dée Aeff (voir tableau 21).
Tableau 21 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax d’une ouverture d’évacuation rectangulaire placée
à la verticale dont le bord inférieur présente une largeur Lw, en fonction de la hauteur d’eau h mesurée à partir de ce bord inférieur.
Hauteur d’eau h 60 80 100 150 200 250 300 350 400 450 500
[mm]
Capacité d’évacuation Qmax [l/s]
300 15
C
Débit Q [l/s]
B
200 10
100 5
0 0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Largeur Lw du bord de l’ouverture par-dessus lequel l’eau est évacuée [mm]
Hauteur d’eau h mesurée à partir du bord inférieur de l’ouverture d’évacuation h [mm] :
35 A 50 B 60 C 75 D
Fig. 42 Graphique permettant de déterminer la largeur LW d’une ouverture d’évacuation rectangulaire traversant une rive de toiture en
fonction de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q) et de la hauteur d’eau h mesurée à partir du bord inférieur
de l’ouverture.
Exemple 11
Supposons que les eaux pluviales en provenance d’une toiture plate d’une surface totale de 240 m² doivent être
évacuées par des exutoires latéraux et que la hauteur d’eau maximale admissible sur la toiture s’élève à 75 mm selon
le concepteur en charge de la stabilité. On peut observer sur le graphique de la figure 42 que la largeur LW de l’ouverture
d’évacuation doit mesurer environ 450 mm (abscisse du point d’intersection entre la ligne horizontale partant de
240 m² sur l’axe des ordonnées, d’une part, et la courbe correspondant à une hauteur d’eau de 75 mm, d’autre part).
Dans ce cas, la toiture peut être équipée de cinq exutoires latéraux d’une largeur minimale de 90 mm (450 mm : 5 = 90 mm).
Une autre possibilité consiste à se référer au tableau 21 : il montre que pour une hauteur d’eau de 75 mm, un exutoire
latéral d’une largeur de 450 mm est capable d’évacuer le débit issu d’une surface de toiture de 240 m².
5.3.3.2 Exutoires latéraux circulaires DN/OD 110 et DN/OD 125 (voir figure 44) ainsi que pour des
tuyaux d’un diamètre DN/OD 160 et DN/OD 200 (voir
La capacité des exutoires latéraux circulaires ne peut être figure 45).
calculée de manière univoque.
D
90 4,5
80 4
C
70 3,5
Débit Q [l/s]
60 3
50 2,5
40 2
B
30 1,5
20 A 1
10 0,5
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
Hauteur d’eau h [mm]
Ouvertures d’évacuation testées :
DN/OD 75 (di = 67,9 mm) A DN/OD 90 (di = 82,4 mm) B DN/OD 110 (di = 102,5 mm) C DN/OD 125 (di = 119,4 mm) D
Fig. 44 Graphique permettant de déterminer le diamètre intérieur d’un exutoire latéral circulaire (DN/OD 75, DN/OD 90, DN/OD 110 et
DN/OD 125) en fonction de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q) et de la hauteur d’eau h mesurée à partir
du point le plus bas de l’ouverture d’évacuation.
Capacité d’une ouverture d’évacuation verticale circulaire
400 20
F
360 18
Surface réceptrice raccordée Aeff [m²]
320 16
280 14
12
Débit Q [l/s]
240
200 10
E
160 8
120 6
80 4
40 2
0 0
0 50 100 150 200
Hauteur d’eau h [mm]
Ouvertures d’évacuation testées :
DN/OD 160 (di = 153 mm) E DN/OD 200 (di = 191 mm) F
Fig. 45 Graphique permettant de déterminer le diamètre intérieur d’un exutoire latéral circulaire (DN/OD 160, DN/OD 200) en fonction
de la surface réceptrice raccordée Aeff (ou du débit d’évacuation Q) et de la hauteur d’eau h mesurée à partir du point le plus bas de
l’ouverture d’évacuation.
5.4 TUYAUX DE DESCENTE norme de produit applicable pour le matériau souhaité (voir
Annexe B, p. 50).
La capacité d’un tuyau de descente dépend de la surface de
sa section transversale; elle n’est en revanche pas influen- De manière générale, les ouvertures d’évacuation (tubulures,
cée par la forme de cette dernière (circulaire, rectangulaire avaloirs de toiture, exutoires latéraux) doivent s’intégrer le
ou carrée). mieux possible dans les tuyaux de descente. Si l’on utilise
une tubulure, par exemple, le diamètre du tuyau de descente
Le dimensionnement des tuyaux de descente doit être réa- doit être adapté au diamètre de celle-ci dans le cas d’une
lisé conformément au graphique de la figure 46 ou au tubulure droite (ou à angles droits) ou au diamètre de la par-
tableau 22, dans lesquels on trouvera le diamètre minimal di tie inférieure de la tubulure si celle-ci est de forme conique ou
exigé en fonction de la capacité d’évacuation Qmax du tuyau arrondie (voir figure 10, p. 14). Pour les tuyaux de descente de
de descente. On suppose un taux de remplissage de 33 % de section carrée, on emploie souvent des tubulures à section
la section du tuyau. circulaire dont le diamètre extérieur correspond aux dimen-
sions intérieures du tuyau. Lorsque les tuyaux de descente
Une fois le diamètre intérieur minimal di des tuyaux de sont placés à l’intérieur, il est recommandé de veiller à ce que
descente déterminé selon la figure 46 ou le tableau 22, on le raccord avec l’ouverture d’évacuation soit entièrement
peut choisir le diamètre (nominal) correspondant dans la étanche à l’air et à l’eau, comme indiqué au § 4.7 (p. 22).
Tableau 22 Surface réceptrice raccordée maximale Aeff et capacité d’évacuation Qmax de tuyaux de descente en fonction du diamètre
intérieur di d’un tuyau à section circulaire ou en fonction de la surface d’un tuyau à section rectangulaire (généralement carrée).
Surface réceptrice Capacité Tuyau de descente Surface réceptrice Capacité Tuyau de descente
raccordée d’évacuation rectangulaire circulaire raccordée d’évacuation rectangulaire circulaire
maximale Aeff Qmax (surface) (diamètre) maximale Aeff Qmax (surface) (diamètre)
[m²] [l/s] [cm²] [mm] [m²] [l/s] [cm²] [mm]
54 2,7 38 60 632 31,6 177 150
68 3,4 38 65 750 37,5 201 160
82 4,1 38 70 882 44,1 227 170
100 5,0 44 75 1.028 51,4 254 180
118 5,9 50 80 1.186 59,3 284 190
138 6,9 57 85 1.360 68,0 314 200
162 8,1 64 90 1.754 87,7 380 220
186 9,3 71 95 2.212 110,6 452 240
214 10,7 79 100 2.740 137,0 531 260
276 13,8 95 110 3.338 166,9 616 280
348 17,4 113 120 4.012 200,6 707 300
526 26,3 154 140
1800 90
1600 80
1400 70
Débit Q [l/s]
1200 60
1000 50
800 40
600 30
400 20
200 10
0 0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240
Diamètre intérieur du tuyau de descente di [mm]
Fig. 46 Graphique permettant de déterminer le diamètre intérieur d’un tuyau de descente en fonction de la surface réceptrice raccor-
dée Aeff (ou du débit Q).
Si l’on choisit, à l’aide du tableau 22 (p. 45), un tuyau La capacité d’évacuation des tuyaux collecteurs et des
de descente pour les ouvertures d’évacuation des collecteurs est fonction du diamètre intérieur des tuyaux et
gouttières étudiées à l’exemple 4 (p. 25) du § 5.2.1.1.1 de leur pente i (voir tableaux 23 et 24, p. 47). La pente doit
(p. 24), on observe que : être d’au moins 0,50 cm/m (voir § 4.8, p. 22). Pour le dimen-
• pour la surface réceptrice raccordée Aeff de 64 m², sionnement d’un tuyau d’évacuation à allure horizontale, on
un diamètre intérieur di de 65 mm s’avère suffisant suppose un taux de remplissage de 70 %. Lorsque l’on
dans le cas d’un tuyau de descente circulaire. On dimensionne un collecteur situé à l’extérieur du bâtiment,
peut utiliser un tuyau synthétique DN/OD 75 ou un après un regard de visite (avec possibilité de débordement),
tuyau métallique d’un diamètre extérieur de 80 on peut éventuellement considérer un taux de remplissage
mm en général (ou compris entre 65 et 80 mm, s’il de 100 % (voir tableaux 25, p. 47, et 26, p. 48).
existe dans la gamme du fabricant)
• pour ce qui est de la surface réceptrice raccordée Aeff Les cases vides des tableaux précités correspondent aux
de 32 m², on choisira un tuyau de descente valeurs pour lesquelles les vitesses d’écoulement de l’eau
présentant un diamètre intérieur di de 60 mm, seraient inférieures ou supérieures aux valeurs limites men-
puisqu’il s’agit du diamètre minimal pour les tionnées au § 4.8 (p. 22).
tuyaux de descente circulaires (voir aussi § 4.7,
p. 22). Lorsque l’on choisit un tube en un matériau donné, il
convient de veiller à ce que le diamètre intérieur de celui-ci
soit toujours supérieur ou égal à IDmin (voir Annexe B, p. 51).
Tableau 23 Capacité d’évacuation Qmax des tuyaux collecteurs et des collecteurs en fonction du diamètre de calcul Dcal et de la pente i pour un
taux de remplissage du tuyau de 70 %.
Dcal 70 Dcal 80 Dcal 90 Dcal 100 Dcal 125 Dcal 150 Dcal 200 Dcal 225 Dcal 250 Dcal 300
Pente i IDmin = 68 mm IDmin = 75 mm IDmin = 79 mm IDmin = 96 mm IDmin = 113 mm IDmin = 146 mm IDmin = 184 mm IDmin = 207 mm IDmin = 230 mm IDmin = 290 mm
[cm/m]
Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v
[l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s]
0,5 1,5 0,5 1,7 0,5 2,9 0,5 4,6 0,6 9,0 0,7 16,7 0,8 22,8 0,9 30,2 1,0 55,8 1,1
0,6 1,3 0,5 1,7 0,5 1,9 0,5 3,2 0,6 5,0 0,7 9,9 0,8 18,3 0,9 25,0 1,0 33,1 1,1 61,2 1,2
0,7 1,4 0,5 1,8 0,5 2,1 0,6 3,5 0,6 5,4 0,7 10,7 0,9 19,8 1,0 27,1 1,1 35,8 1,2 66,1 1,3
0,8 1,5 0,5 1,9 0,6 2,2 0,6 3,7 0,7 5,8 0,8 11,5 0,9 21,2 1,1 29,0 1,2 38,3 1,2 70,7 1,4
0,9 1,6 0,6 2,1 0,6 2,4 0,6 4,0 0,7 6,1 0,8 12,2 1,0 22,5 1,1 30,7 1,2 40,6 1,3 75,0 1,5
1,0 1,7 0,6 2,2 0,7 2,5 0,7 4,2 0,8 6,5 0,9 12,8 1,0 23,7 1,2 32,4 1,3 42,8 1,4 79,1 1,6
1,1 1,7 0,6 2,3 0,7 2,6 0,7 4,4 0,8 6,8 0,9 13,5 1,1 24,9 1,3 34,0 1,4 45,0 1,4 83,0 1,7
1,2 1,8 0,7 2,4 0,7 2,7 0,7 4,6 0,8 7,1 0,9 14,1 1,1 26,0 1,3 35,5 1,4 47,0 1,5 86,7 1,8
1,3 1,9 0,7 2,5 0,7 2,8 0,8 4,8 0,9 7,4 1,0 14,6 1,2 27,1 1,4 37,0 1,5 48,9 1,6 90,3 1,8
1,4 2,0 0,7 2,6 0,8 2,9 0,8 5,0 0,9 7,7 1,0 15,2 1,2 28,1 1,4 38,4 1,5 50,8 1,6 93,7 1,9
1,5 2,0 0,8 2,7 0,8 3,1 0,8 5,1 1,0 7,9 1,1 15,7 1,3 29,1 1,5 39,7 1,6 52,5 1,7 97,0 2,0
2,0 2,4 0,9 3,1 0,9 3,5 1,0 5,9 1,1 9,2 1,2 18,2 1,5 33,6 1,7 45,9 1,8 60,7 2,0 112,1 2,3
2,5 2,6 1,0 3,4 1,0 4,0 1,1 6,7 1,2 10,3 1,4 20,3 1,6 37,6 1,9 51,4 2,0 67,9 2,2 125,4 2,5
3,0 2,9 1,1 3,8 1,1 4,3 1,2 7,3 1,3 11,3 1,5 22,3 1,8 41,2 2,1 56,3 2,2 74,4 2,4
3,5 3,1 1,2 4,1 1,2 4,7 1,3 7,9 1,5 12,2 1,6 24,1 1,9 44,5 2,2 60,9 2,4
4,0 3,4 1,2 4,4 1,3 5,0 1,4 8,4 1,6 13,0 1,7 25,8 2,1 47,6 2,4
4,5 3,6 1,3 4,6 1,4 5,3 1,5 8,9 1,7 13,8 1,8 27,3 2,2 50,5 2,5
5,0 3,8 1,4 4,9 1,5 5,6 1,5 9,4 1,7 14,6 1,9 28,8 2,3
Tableau 24 Surface réceptrice maximale Aeff raccordée à des tuyaux collecteurs et à des collecteurs en fonction du diamètre de calcul Dcal et
de la pente i pour un taux de remplissage du tuyau de 70 %.
Dcal 70 Dcal 80 Dcal 90 Dcal 100 Dcal 125 Dcal 150 Dcal 200 Dcal 225 Dcal 250 Dcal 300
Pente i
IDmin = 68 mm IDmin = 75 mm IDmin = 79 mm IDmin = 96 mm IDmin = 113 mm IDmin = 146 mm IDmin = 184 mm IDmin = 207 mm IDmin = 230 mm IDmin = 290 mm
[cm/m]
Surface réceptrice raccordée maximale Aeff [m²]
0,5 30 34 58 92 180 334 456 604 1.116
0,6 26 34 38 64 100 198 366 500 662 1.224
0,7 28 36 42 70 108 214 396 542 716 1.322
0,8 30 38 44 74 116 230 424 580 766 1.414
0,9 32 42 48 80 122 244 450 614 812 1.500
1,0 34 44 50 84 130 256 474 648 856 1.582
1,1 34 46 52 88 136 270 498 680 900 1.660
1,2 36 48 54 92 142 282 520 710 940 1.734
1,3 38 50 56 96 148 292 542 740 978 1.806
1,4 40 52 58 100 154 304 562 768 1.016 1.874
1,5 40 54 62 102 158 314 582 794 1.050 1.940
2,0 48 62 70 118 184 364 672 918 1.214 2.242
2,5 52 68 80 134 206 406 752 1.028 1.358 2.508
3,0 58 76 86 146 226 446 824 1.126 1.488
3,5 62 82 94 158 244 482 890 1.218
4,0 68 88 100 168 260 516 952
4,5 72 92 106 178 276 546 1.010
5,0 76 98 112 188 292 576
Tableau 25 Capacité d’évacuation Qmax de collecteurs en fonction du diamètre de calcul Dcal et de la pente i pour un taux de remplissage du
tuyau de 100 %.
Dcal 100 Dcal 125 Dcal 15 Dcal 200 Dcal 225 Dcal 250 Dcal 300
Pente i IDmin = 96 mm IDmin = 113 mm IDmin = 146 mm IDmin = 184 mm IDmin = 207 mm IDmin = 230 mm IDmin = 290 mm
[cm/m] Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v Qmax v
[l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s] [l/s] [m/s]
0,5 3,5 0,5 5,4 0,5 10,8 0,6 20,0 0,8 27,3 0,8 36,2 0,9 66,9 1,0
0,6 3,9 0,5 6,0 0,6 11,8 0,7 21,9 0,8 30,0 0,9 39,7 1,0 73,3 1,1
0,7 4,2 0,6 6,5 0,6 12,8 0,8 23,7 0,9 32,4 1,0 42,9 1,0 79,3 1,2
0,8 4,5 0,6 6,9 0,7 13,7 0,8 25,3 1,0 34,7 1,0 45,9 1,1 84,8 1,3
0,9 4,7 0,7 7,3 0,7 14,5 0,9 26,9 1,0 36,8 1,1 48,7 1,2 90,0 1,4
1,0 5,0 0,7 7,7 0,8 15,3 0,9 28,4 1,1 38,8 1,2 51,3 1,2 94,9 1,4
1,1 5,2 0,7 8,1 0,8 16,1 1,0 29,8 1,1 40,7 1,2 53,8 1,3 99,5 1,5
1,2 5,5 0,8 8,5 0,8 16,8 1,0 31,1 1,2 42,5 1,3 56,2 1,4 104,0 1,6
1,3 5,7 0,8 8,8 0,9 17,5 1,0 32,4 1,2 44,3 1,3 58,6 1,4 108,2 1,6
1,4 5,9 0,8 9,2 0,9 18,2 1,1 33,6 1,3 46,0 1,4 60,8 1,5 112,4 1,7
1,5 6,1 0,8 9,5 0,9 18,8 1,1 34,8 1,3 47,6 1,4 62,9 1,5 116,3 1,8
2,0 7,1 1,0 11,0 1,1 21,7 1,3 40,2 1,5 55,0 1,6 72,7 1,8 134,4 2,0
2,5 7,9 1,1 12,3 1,2 24,3 1,5 45,0 1,7 61,5 1,8 81,4 2,0 150,4 2,3
3,0 8,7 1,2 13,4 1,3 26,7 1,6 49,3 1,9 67,4 2,0 89,2 2,1 164,8 2,5
3,5 9,4 1,3 14,5 1,5 28,8 1,7 53,3 2,0 72,9 2,2 96,4 2,3
4,0 10,1 1,4 15,6 1,6 30,8 1,8 57,0 2,1 77,9 2,3 103,0 2,5
4,5 10,7 1,5 16,5 1,6 32,7 2,0 60,5 2,3 82,7 2,5
5,0 11,3 1,6 17,4 1,7 34,5 2,1 63,8 2,4
Tableau 26 Surface réceptrice maximale Aeff raccordée à des collecteurs en fonction du diamètre de calcul Dcal et de la pente i pour un
taux de remplissage du tuyau de 100 %.
Dcal 100 Dcal 125 Dcal 150 Dcal 200 Dcal 225 Dcal 250 Dcal 300
Pente i
IDmin = 96 mm IDmin = 113 mm IDmin = 146 mm IDmin = 184 mm IDmin = 207 mm IDmin = 230 mm IDmin = 290 mm
[cm/m]
Surface réceptrice raccordée maximale Aeff [m²]
0,5 70 108 216 400 546 724 1.338
0,6 78 120 236 438 600 794 1.466
0,7 84 130 256 474 648 858 1.586
0,8 90 138 274 506 694 918 1.696
0,9 94 146 290 538 736 974 1.800
1,0 100 154 306 568 776 1.026 1.898
1,1 104 162 322 596 814 1.076 1.990
1,2 110 170 336 622 850 1.124 2.080
1,3 114 176 350 648 886 1.172 2.164
1,4 118 184 364 672 920 1.216 2.248
1,5 122 190 376 696 952 1.258 2.326
2,0 142 220 434 804 1.100 1.454 2.688
2,5 158 246 486 900 1.230 1.628 3.008
3,0 174 270 534 986 1.348 1.784 3.296
3,5 188 290 576 1.066 1.458 1.928
4,0 202 312 616 1.140 1.558 2.060
4,5 214 330 654 1.210 1.654
5,0 226 348 690 1.276
Les avaloirs de toiture peuvent être testés conformément à la tableau A1). Dans la pratique, la plupart des avaloirs de toiture
norme NBN EN 1253-2 [B15]. Leur capacité, donnée en fonction sont toutefois capables d’évacuer des débits plus importants.
d’un diamètre DN/OD ou DN/ID et d’une hauteur d’eau au On se référera aux informations et aux instructions du fabri-
niveau de l’avaloir h, doit toujours être supérieure ou égale à la cant à ce sujet.
valeur minimale fixée dans la norme NBN EN 1253-2 (voir
90 3,0
110
4,5
100
125
7,0
125
45
160
8,1
150
B.1 Tuyaux de descente de l’ordre de 0,7 mm, ces diamètres devraient donc, en théo-
rie, être réduits de 1,5 mm. Au vu des variations relativement
Les principaux matériaux utilisés pour fabriquer les tuyaux de importantes de ces derniers (jusqu’à 2 mm), le diamètre exté-
descente pour eaux pluviales sont le polychlorure de vinyle rieur peut cependant être repris tel quel dans les calculs.
non plastifié (PVC-U), le polyéthylène (PE) et les métaux tels
que le zinc, le cuivre et l’aluminium.
Remarque
Le tableau B1 donne les dimensions nominales des tuyaux de
descente synthétiques ainsi que le diamètre intérieur minimal Outre les matériaux repris dans le tableau B1, les
di(min) correspondant selon la norme de produit applicable. tuyaux de descente peuvent être constitués de tuyaux
Pour les tuyaux en matière synthétique, le diamètre nominal d’évacuation synthétiques à parois structurées à
DN/OD équivaut au diamètre extérieur du tube. Si l’on doit usage intérieur en PVC-U (norme NBN EN 1453-1
prévoir un tuyau de descente extérieur le long d’une façade [B20]), en ABS (norme NBN EN 1455-1 [B21]), en
d’un diamètre intérieur di de 95 mm, il convient donc d’opter mélanges de copolymères de styrène (SAN+PVC)
pour un tuyau en PVC-U de diamètre DN/OD 100 ou un tuyau (norme NBN EN 1565-1 [B24]) ou en PVC-C (norme NBN
en PE de diamètre DN/OD 110 (voir tableau B1). EN 1566-1 [B25]). Les tuyaux de descente métalliques
peuvent également être fabriqués en fonte
Les tuyaux de descente métalliques doivent répondre aux exi- (normes NBN EN 877 [B10] et NBN EN 877/A1 [B11],
gences de la norme NBN EN 612 [B9]. Cette norme ne com- utilisation à l’intérieur et à l’extérieur) et en fonte
prend aucune disposition concernant les dimensions des ductile (norme NBN EN 598+A1 [B7], utilisation à
tuyaux. Les diamètres les plus courants des tuyaux de l’extérieur). Ces applications sont toutefois peu
descente métalliques sont 60, 80, 100, 120 et 150 mm. Cer- courantes dans le cas des systèmes d’évacuation des
tains fabricants proposent également des diamètres intermé- eaux pluviales; c’est pourquoi nous ne nous y
diaires. Les valeurs mentionnées sont celles des diamètres attardons pas davantage dans le présent document.
extérieurs du tuyau. L’épaisseur des tuyaux métalliques étant
Tableau B1 Diamètre nominal extérieur DN/OD et diamètre intérieur minimal di(min) selon les normes de produit NBN EN 12200-1
[B32], NBN EN 1519-1 [B23], NBN EN 1329-1 [B16] et NBN EN 1451-1 [B19] applicables aux tuyaux de descente synthétiques destinés à
l’évacuation des eaux pluviales.
Tableau B2 Relation entre le diamètre de calcul Dcal (et le diamètre intérieur minimal IDmin correspondant) et le diamètre commercial
de divers types de conduites d’évacuation courants.
PVC-U PP PE
Fonte
Grès Fonte
B BD UD U B BD UD U B BD UD U ductile
IDmin
Dcal (1) (2) (³) (⁴) (¹) (²) (³) (⁴) (¹) (²) (³) (⁴)
[mm]
NBN NBN NBN NBN NBN NBN NBN NBN NBN
EN 1329-1 EN 1401-1 EN 1451-1 EN 1852-1 EN 1519-1 EN 12666-1 EN 295-1 EN 598+A1 EN 877/A1/AC
[B16] [B18] [B19] [B26] [B23] [B33] [B5] [B7] [B11]
70 68 75 75 75 75 75 75 70
80 75 90 90 90 90 90 90 80 75
90 79 90 90 90 90 90 90 80 75
100 96 110 110 110 110 110 110 110 110 110 100 100 100
125 113 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125 125
150 146 160 160 160 160 160 160 160 160 160 160 150 150 150
200 184 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200
225 207 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250
250 230 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250
300 290 315 315 315 315 315 315 315 315 315 315 315 300 300 300
(1) B : tuyaux pour l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales utilisables à l’intérieur des bâtiments, non enterrés dans le sol. Les tuyaux situés
dans le vide sanitaire ou contre la façade (tuyau de descente d’eaux pluviales résistant aux rayons UV) appartiennent également à cette catégorie.
(²) BD : tuyaux pour l’évacuation des eaux usées et des eaux pluviales utilisables à l’intérieur des bâtiments, enterrés ou non dans le sol.
(³) UD : tuyaux pour les égouts enterrés à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.
(⁴) U : tuyaux pour les égouts enterrés à l’extérieur des bâtiments.
(9) Pour les tuyaux en matière synthétique, ce diamètre commercial correspond au diamètre nominal lié au diamètre extérieur du tuyau (DN/OD)
et pour les tuyaux en grès, il s’agit du diamètre nominal lié au diamètre intérieur du tuyau (DN/ID). Pour les tuyaux en fonte (ductile), il n’y
a pas de lien avec des diamètres réels.
Tableau C1 Recommandations pour l’entretien des installations d’évacuation des eaux pluviales.
Composant Fréquence (*) Actions Points à surveiller/remarques
Contrôle de la façade et de la finition intérieure Taches d’humidité, développements biologiques, décolora-
tions, etc.
Vérification du fonctionnement des différentes En cas d’obstruction d’une ouverture d’évacuation, il convient
P ouvertures d’évacuation, des trop-pleins et des gar- d’identifier et d’éliminer la source du problème le plus rapide-
gouilles ment possible.
La mise en marche des gargouilles/trop-pleins révèle un pro-
blème.
2A Entretien de la peinture du bois, le cas échéant
Vérification de l’état du bois dans le cas de ché- On recommande en général de prévoir un prétraitement du bois
Gouttières et
neaux ou de corniches en encorbellement en bois avant la pose. À cet effet, il importe d’utiliser des produits
chéneaux,
homologués.
avaloirs de
toiture, Contrôle des raccords entre les tronçons de Des traces de fuite sont révélatrices d’une dégradation ou d’un
tubulures, 1A gouttière/chéneau, entre la gouttière/le chéneau et défaut d’étanchéité à l’eau des raccords.
trop-pleins le tuyau de descente (tubulure), entre la couverture
et l’avaloir de toiture, etc.
Vérification des soudures, des joints, des couvre-
joints et des fixations de la gouttière/du chéneau
Élimination des feuilles, de la boue, de la mousse À effectuer de préférence au printemps (après la chute des
et de la végétation présentes dans les graines d’arbres et de plantes) et à l’automne (après la chute
gouttières/chéneaux et dans les ouvertures d’éva- des feuilles).
6M
cuation ainsi que sur les toitures plates Lors de l’élimination de ces impuretés, celles-ci ne peuvent en
Nettoyage des crapaudines aucun cas être évacuées via le système d’évacuation des eaux
pluviales.
Contrôle relatif aux obstructions et aux affaisse- Le contrôle peut être réalisé via un regard de visite ou une
Conduite
ments citerne d’eau de pluie.
d’évacuation 1A
Des modifications de l’état du sol à l’endroit où se trouve la
souterraine
conduite d’évacuation sont caractéristiques d’un affaissement.
Contrôle de l’état des tuyaux Des traces de fuite sur les tuyaux collecteurs ou les tuyaux de
Tuyau P descente sont révélatrices d’une dégradation ou d’un défaut
collecteur et d’étanchéité à l’eau des raccords.
tuyau de Contrôle de l’étanchéité aux jonctions entre les
descente 1A tuyaux
Vérification de l’état et de l’ancrage des fixations Contrôle du joint situé au pied du tuyau de descente
(*) P = permanent; il y a lieu d’agir dès que des changements sont constatés
M = tous les mois
6M = tous les six mois
1A = tous les ans
2A = tous les deux ans
Le tableau D1 (p. 54) donne un aperçu des matériaux les plus D.2 Principes de dimensionnement
couramment utilisés pour la fabrication de tuyaux collec-
teurs, de tuyaux de descente et de collecteurs (ainsi que des Les normes suivantes s’appliquent au dimensionnement
normes de produit en vigueur). des composants de l’installation d’évacuation des eaux plu-
viales et des trop-pleins :
Pour ce qui est des regards de visite, les normes suivantes • pour l’intensité pluviométrique :
sont en vigueur : –– NBN 306:1955 ‘Couvertures de bâtiments. Code de
• NBN EN 13598 ‘Systèmes de canalisations en plastique bonne pratique. Évacuation des eaux’ [B2]
pour les branchements et les collecteurs d’assainisse- • en ce qui concerne l’intensité pluviométrique, la surface
ment enterrés sans pression. Poly(chlorure de vinyle) non réceptrice et le dimensionnement des gouttières et des
plastifié (PVC-U), polypropylène (PP) et polyéthylène chéneaux, des tubulures, des tuyaux de descente, des
(PE)’. Cette norme s’applique aux regards de visite syn- tuyaux collecteurs et des collecteurs :
thétiques et comprend deux parties : –– NBN EN 12056-3:2000 ‘Réseaux d’évacuation gravi-
–– partie 1 : NBN EN 13598-1:2011 ‘Spécifications pour taire à l’intérieur des bâtiments. Partie 3 : système
raccords auxiliaires y compris les boîtes de branche- d’évacuation des eaux pluviales, conception et
ment’ [B34] pour les regards présentant un diamètre calculs’ [B31]
de 200 à 400 mm et ayant une profondeur maximale • quant au dimensionnement des collecteurs :
de 2 m, calculée à partir du fond du puits (dans le –– NBN EN 12056-2:2000 ‘Réseaux d’évacuation gravi-
cadre d’une certification BENOR) taire à l’intérieur des bâtiments. Partie 2 : systèmes
–– partie 2 : NBN EN 13598-2:2016 ‘Spécifications rela- pour les eaux usées, conception et calculs’ [B30]
tives aux regards et aux boîtes d’inspection et de • concernant le dimensionnement des avaloirs de toiture :
branchement dans les zones de circulation et dans –– NBN EN 1253-2:2015 ‘Avaloirs et siphons pour bâti-
les réseaux enterrés profondément’ [B35] pour les ments. Partie 2 : avaloirs de toiture et avaloirs/siphons
regards d’un diamètre de 400 à 1.200 mm, parmi de sol sans garde d’eau’ [B15].
Collecteurs
PVC-U NBN EN 1401-1 (*) [B18]
PE NBN EN 12666-1 (*) [B33]
PP NBN EN 1852-1 (*) [B26]
Intérieur : Extérieur :
collecteurs et tuyaux tuyaux de descente
Conduites d’évacuation apparentes
NBN EN 612
Zinc NBN EN 988 [B12]
Acier galvanisé NBN EN 10346 [B29]
Aluminium NBN EN 1396 [B17]
Acier inoxydable NBN EN 10088-2 [B28]
PVC-U NBN EN 1329-1 (*) [B16] NBN EN 12200-1 [B32]
PE NBN EN 1519-1 (*) [B23] NBN EN 1519-1 (*) [B23]
PP NBN EN 1451-1 (*) [B19] —
(*) La certification BENOR est applicable.
B
British Standards Institute (Londres, BSI)
B1 BS EN 12056-3:2000 Gravity draining systems inside buildings. Roof drainage layout and calculation.
V Vos L.
V1 Capacité d’évacuation des gouttières pendantes. Bruxelles, CSTC, Les Dossiers du CSTC, n° 2, Cahier 13, 2016.
V2 Ouvertures d’évacuation des eaux pluviales. Bruxelles, CSTC, Les Dossiers du CSTC, n° 2, Cahier 5, 2013.