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I. Présentation
Pour agir sur la matière d'œuvre, un système automatisé a besoin d’énergie, qui subira de nombreux traitements pour être
adaptés à la nature de l'action sur la matière d'œuvre.
L’unité ADC traite donc de ces aspects qui peuvent être modélisés par les fonctions génériques qui s'appliquent sur la
plupart des systèmes ; il s'agit des fonctions :
• Alimenter ;
• Distribuer ;
• Convertir;
Ordres
3. Fréquence
La fréquence est le nombre de cycles (motifs) décrits par la grandeur en une seconde.
La fréquence se note f et s’exprime en en Hertz (Hz).
La fréquence s’exprime en fonction de la période par la relation suivante : f = 1/T
4. Valeur instantanée
La valeur instantanée est une grandeur variable est la valeur qu’elle prend à tout instant ; on la note par une
minuscule : u(t) ou u.
5. Valeur moyenne
On dispose d'une intensité périodique i(t) de période T.
Pendant une période T, le courant périodique i transporte la
quantité d'électricité Q (cette quantité d'électricité représente
l'aire A entre la courbe et l'axe des abscisses)
La même quantité d'électricité peut être transportée par un
courant d'intensité constante <i>ou i avec i = A/T
Mesure
Pour mesurer la valeur moyenne d’une tension ou de l’intensité d’un courant on utilise des appareils à aiguille
magnétoélectriques en position DC, ou des appareils numériques en position DC.
Signal alternatif
Un signal est dit alternatif si sa valeur moyenne est nulle.
6. Valeur efficace
On appelle intensité efficace, notée I, du courant variable i, l’intensité du courant continu qui dissiperait la
même énergie dans la même résistance pendant la même durée.
On peut montrer que : I = √ i²(t)
I est la valeur efficace en ampères (A) i est la valeur instantanée en ampères (A).
Mesure
Pour mesurer la valeur efficace d’une tension ou de l’intensité d’un courant on utilise des appareils à aiguille
ferromagnétiques, ou des appareils numériques RMS (ou TRMS) en position AC.
2. Représentation instantanée.
u • φ = φu- φi est le déphasage entre u et i
T ou 2 π
• On mesure le déphasage à l'oscilloscope :
i
règle de 3 :
t
φ (rad) = l .π / L
0 ϑ=ωt φ (°)
( ) = l .180 / L.
ϕ π
Groupement série R, L R, C R, L, C
Z=∑Zi ZRL =R+jLω ZRC =R-j/Cω ZRC = R+ j(Lω−1/Cω)
Remarque : X>0 ϕ>0 le dipôle est inductif et I est en retard par rapport à U
X<0 ϕ<0 le dipôle est capacitif et I est en avance par rapport à U
X=0 ϕ=0 le dipôle est résistif et I est en phase avec U
Résonance série: Z est minimum si Lω = 1/Cω soit LCω2=1 → Imax=U/R et ϕ = 0.
∑Yi
Groupement parallèle: Y=∑ cas de 2 dipôles Y= Y1 + Y2 ou Z=Z1.Z2/(Z1 + Z2)
Résonance parallèle: Y est minimum si Cω=1/Lω soit LCω2=1, le déphasage est nul.
7.1.Théorème de Boucherot :
Pour un ensemble de récepteurs : Pt =∑ Pi et Qt =∑ Qi .
(On présente les résultats dans un tableau et on calcul It et cos ϕt:.)
tgϕt = Qt/Pt ⇒ cosϕt et It=Pt/U cosϕt ou St = √ Qt2 + Pt2 ⇒ It = St/U et cosϕt = Pt/St.
I. Introduction
Les réseaux triphasés sont très répandus dans le monde industriel en raison de leurs nombreuses propriétés
favorables à la production, au transport et à l'utilisation des grandeurs électriques.
II. Réseau triphasé équilibré
1. Définition
Un système triphasé est un réseau à trois grandeurs (tensions ou courants) sinusoïdales de même fréquence et
déphasées, les unes par rapport aux autres, d’un angle de 2π/3. Le système est équilibré si les grandeurs
sinusoïdales sont de même valeur efficace. Il est direct si les phases sont ordonnées dans le sens
trigonométrique inverse et inverse dans l'autre cas.
V1
Origine des
phases 120°
π/3
-2π 30°
V2 V
Remarque : On voit ainsi apparaître un nouveau système de tensions triphasées : u12, u23, u31.
La relation qui existe entre l'amplitude V et U se calcule facilement à partir du triangle des tensions :
2.V.cos (π/6) = U c'est à dire : U= 3 .V
Ainsi, un système triphasé à basse tension sur le réseau est intitulé : 230V/400V, 230V représentant la tension
simple efficace et 400V la tension composée efficace.
Même branchement représenté de deux façons différentes. Le premier schéma explique le terme «étoile».
Comme il s’agit des mêmes impédances, de ce fait i1 + i2 + i3 = 0 , donc iN = 0 . Le courant dans le fil neutre
est nul. Le fil neutre n’est donc pas nécessaire.
i1 j1
1 Z
Pour un système triphasé équilibré, i2 j2
le fil neutre ne sert à rien. 2 Z
i3 j3
3 Z Fil neutre
v1 v2 v3 est supprimé
N
Relations entre les courants :
On constate sur les schémas précédents que les courants en ligne sont égaux aux courants par phase.
i1 = j1 ; i2 = j2 ; i3 = j3
De plus la charge et le réseau sont équilibrés, donc : I1 = I2 = I3 = I = J
On retiendra pour le couplage étoile : I = J
i1
1
3.3. Couplage triangle : j1
Montage : u12
i1 j1
1
i2
u12 Z 2
i2 j2
2 Z u31
u23
u23 j2 Z j3
i3 j3 i3
3 3
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N.L.T.Mohammedia FONCTION ALIMENTER : SYSTEME TRIPHASE
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2. Couplage triangle
On détermine les courants I1, I2 et I3 à partir des courants J1, J2 et J3 calculés par :
i1 = j1- j3 => I1 = J1 - J3
i2 = j2- j1 => I2 = J2 - J1
i3 = j3- j2 => I3 = J3 - J2
La relation I =√3 J n’est plus valable car le système est déséquilibré.
Et la puissance réactive s'écrit alors : Q = V1I1 sin φ1 + V2I2 sin φ2 + V3I3 sin φ3
En résumé, la puissance peut toujours être exprimée de la même manière avec les grandeurs en tête de réseau,
tension composée U et courant en ligne I et ceci quel que soit le type de montage.
P = √3UI cos φ
Q = √3UI sin φ
S = √3UI
4. Mesure de puissance en triphasé
4.1.Circuit équilibré. 1 W
Il suffit de mesurer la puissance consommée par une phase et de multiplier 2
par trois. Un seul Wattmètre est nécessaire : 3
P = 3 P1N N
En régime équilibré, la méthode des deux wattmètres fournit donc des renseignements précis sur le système
étudié :
P = P13 + P23
Q = √3 (P13 - P23) où P13 et P23 sont algébriques
tg φ = Q/P
P13 et P23 considérées séparément n’ont toujours aucun rapport avec la puissance dissipée dans une phase, mais
on peut tout de même tirer quelques renseignements dans certains cas particulier :
• Charge résistive φ = 0 → cos φ = 1 P13= P23
• Charge inductive 0 < φ ≤ π/2 → 0 ≤ cos φ <1 P13> P23
• Charge capacitive - π/2 ≤ φ < 0 → 0 ≤ cos φ <1 P23> P13
Batterie condensateurs
Détermination de la capacité :
I. Problématique
La consommation de l’énergie électrique produite par les centrales est, en général, éloignée des lieux de
production. L’énergie doit donc être transportée sur de grandes distances entre lieux de production et de
consommation, c’est le rôle du réseau de transport de l’énergie électrique. Ce dernier est géré par l’Office
National de l’Electricité (O.N.E).
Postes d’interconnexion
Distribution
20KV
urbaine
230/400V
20KV
Distribution
rurale
vers interconnexion 230/400V
On distingue :
• Le grand transport et l’interconnexion : c’est le raccordement des centrales entre elles. Si une centrale
vient à être en défaut, les autres continuent à fournir l’énergie. En l’absence d’interconnexion la
défaillance d’une centrale, entrainerait la disparition d’énergie électrique pour tous ses « clients ». Le
grand transport véhicule l’énergie entre les lieux de production et les grandes régions de
consommation,
• La répartition : elle a pour rôle « d’aiguiller » l’énergie des lieux de production vers les gros clients
(grosses industries…),
• La distribution : c’est la fourniture d’énergie électrique aux « petits » utilisateurs terminaux
(particuliers, petites et moyennes entreprises, centres commerciaux…).
1. Différentes tensions
Les générateurs des centrales électriques fournissent généralement une tension comprise entre 5 et 20 kV.
Cette tension est élevée à une valeur de 400 kV afin d’être transportée vers les centrales de répartition
(dispatching) puis vers les lieux d’utilisation par les réseaux de transport et de distribution de l’énergie
électrique.
3. Lignes
L’énergie produite par les différents sites de production doit être acheminée sur tout le territoire. Cet
acheminement est réalisé par des lignes aériennes ou souterraines.
3.1. Lignes aériennes
A haute et très haute tension, les lignes de transport sont aériennes dans leur grande majorité. Elles sont
constituées de conducteurs nus en alliage d’aluminium et de supports (pylônes). Leur diamètre augmente
avec la puissance à transporter.
3.2. Lignes Souterraines
Les liaisons souterraines nécessitent des câbles de fabrication plus complexe. Ils sont constitués d’une partie
conductrice centrale en cuivre ou en aluminium, l’âme du câble, entourée d’une gaine isolante en matière
synthétique.
En MT, ces câbles sont enterrés dans de simples tranchées. En HT et THT, c’est un peu plus compliqué.
Le recours aux liaisons souterraines s’impose surtout pour des raisons de sécurité ou d’esthétique.
4. Mouvements d’énergie
Il faut qu'à chaque instant la puissance demandée par les abonnés soit égale à la puissance fournie par ONE.
Il faut aussi à chaque instant que l'énergie livrée soit :
• à une fréquence fixe,
• à une tension fixe,
• à une puissance variable
4.1. Variation de la demande d'énergie
Au cours d’une journée de 24 heures, la consommation
d’électricité suit l’activité du pays. Elle varie également
en fonction des jours de la semaine et des saisons
4.2. Centres de répartition (Dispatching national)
Parce que l’électricité n’est pas stockable, le système
électrique s’appuie sur le Dispatching afin d’ajuster la
production à la demande.
Pour ce faire, le dispatching se base sur des prévisions de
consommation journalière et ajuste en permanence les
besoins théoriques aux besoins réels.
4.3. Postes d’interconnexion
Ils assurent la liaison entre les centrales de production d'énergie électrique et le réseau de transport et
d'interconnexion. Des transformateurs de puissance permettent des échanges d'énergie entre réseaux et
différentes tensions
HTB HTB
HTA HTA
BT BT BT
V. Mesure et comptage
1. Mesures électriques sur les réseaux
Les données en provenance des capteurs placés sur le réseau sont traitées par l’unité de protection et de
contrôle qui commande les actionneurs sur le réseau.
Capteur de courant (TC) Capteur de Tension (TP)
Ce sont des transformateurs de courant. Ils permettent : Ce sont des transformateurs de tension et permettent:
• d'adapter le courant à mesurer aux appareils de • d'adapter la tension aux calibres des appareils de
mesure. mesures
• d'isoler le circuit de puissance du circuit de mesure • isoler le circuit de puissance des circuits de mesures
Caractéristique : Caractéristiques :
Courant primaire : 10, 15, …, 500 A Tension primaire : 3.5, 10, 20, 30 kV (H.T.A.)
Courant secondaire : 1 à 5 A Tension secondaire : 100, 110 V (B.T.)
Les valeurs d'intensité et de tension à la sortie des transformateurs (TC et TP) sont l'image exacte des valeurs
du réseau H.T.A. Ces images sont exploitées pour le comptage de l'énergie, les mesures de déphasages, de
puissance, de courant, de tension. Elles sont aussi exploitées pour la protection des personnes et des biens.
2. Comptage
Le poste de comptage est en limite de propriété, il est constitué d’un compteur d’énergie enregistrant la
consommation d'énergie.
2.1. Compteur d’énergie
Compteur monophasé Compteur triphasé
Les compteurs d'énergie fonctionnent sur le principe L'énergie active et l'énergie réactive sont mesurées selon les
des moteurs d'induction, et comportent des mêmes principes que les mesures de puissances actives et
enroulements parcourus par l'intensité I et par la réactives en triphasé. Pour les intensités supérieures à 64 A
tension U. Le nombre de tours d'un disque est on dispose de transformateurs de courant.
proportionnel à l'énergie consommée dans le circuit.
I. Transformateurs monophasés
1 Rôle
Les transformateurs sont utilisés pour adapter (élever ou abaisser) une tension aux besoins de l’utilisation.
Pertes
Tension d’alimentation Adapter la tension Tension d’utilisation
Transformateur
2. Symbole
Source U1 U2 Charge
Primaire Secondaire
Circuit magnétique
4. Transformateur parfait
4.1. Hypothèses simplificatrices
• Circuit magnétique fermé de perméabilité infinie (pas de fuites de flux et pas de pertes de fer).
• Enroulements primaire et secondaire de résistance nulle (pas de pertes par effet joule dans les
enroulements).
Où U, E (valeurs efficaces) en (V), B (champ magnétique) en Tesla (T), s (section de fer) en (m2) et f
(fréquence) en (Hz).
5. Transformateur réel
En éliminant toutes les hypothèses précédentes :
i1 R1 L1 L2 R2
- mi2 i2
u1 u2
Lm RF e2
i10 e1
u1 e2 u2
m
e1
Z
i1 RS LS i2 Xs Rs i2
u1 e2 = u20 u2 u2
m mu1
e1
Pour U1 = U1N, on mesure U20 et P10 Cet essai doit être réalisé sous tension réduite U1CC
On calcule : (sinon destruction du transformateur)
le rapport de transformation du transformateur Pour I2cc = I2n, on mesure: U1CC et P1CC.
U20
On tire : m= On calcule : Rs = P1CC /I22
U1
Puisque I10 est très faible donc PJ10 << P10. Zs = mU1CC /I2CC et Xs = √ ZS2- RS2
Finalement : essai à vide P10 = Pfer
Remarque : le rendement est maximal lorsque pertes fer et pertes Joule sont identiques.
2. Constitution
Culasse supérieure
2.1. Circuit magnétique
Le circuit magnétique canalise le flux magnétique. Il est constitué d’un
empilage de tôles. Ces tôles sont :
• Isolées entre elles par oxydation (diminutions des pertes par
courant de Foucault) ;
• à cristaux orientés (diminution des pertes par hystérésis) ;
• assemblées en alterné pour limiter l’entrefer ( réductions des fuites
magnétiques). Culasse inférieure
2.3. Couplage
Comme tous les récepteurs triphasés, le primaire d’un transformateur peut avoir ses enroulements couplés en
étoile ou en triangle. De la même façon, les bobines secondaires pourront être connectées en étoile, en
triangle ou en zig- zag.
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N.L.T.Mohammedia FONCTION ALIMENTER : TRANSFORMATEURS
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Par convention :
- les bornes haute tension sont repérées par des lettres majuscules : A , B , C.
- les bornes basse tension sont repérées par des lettres minuscules : a , b , c.
3. Rapport de transformation
Par définition : M = Uab/ UAB
Ce rapport dépend non seulement des nombres de spires primaires et secondaires, mais aussi des couplages
au primaire et au secondaire.
4. Indice horaire
Les conditions de couplage des enroulements primaires et secondaires ont aussi pour effet d’introduire un
déphasage entre des tensions primaires et secondaires et homologues, c’est à dire apparaissant entre les
bornes désignées par des mêmes lettres (VA , Va) ou (UAB , Uab).
Représentation de Fresnel
Donc la désignation de ce transformateur est Dyn11
HT
Pour cela il faut que:
• Les transformateurs soient alimentés sous la même tension.
A B C A’ B’ C’ • Les rapports de transformations à vide soient identiques.
a'a b’ c’ • Les tensions de court-circuit égales à 10 % près.
a b c • Mêmes indice horaire de couplage ou indices compatibles.
BT
3. Régime TT
3.1. Caractéristiques
• Déclenchement des protections au 1er défaut.
• Le neutre du transformateur d’alimentation est relié à la terre.
• Les masses sont interconnectées et reliées à la terre.
3.2. Schéma
3.3. Protection
• Toutes les masses des matériels protégés par un même dispositif de protection doivent être
interconnectées et reliées par un conducteur de protection (PE) à une même prise de terre.
• La condition de protection doit satisfaire à la relation suivante : Ru . I∆n < UL
I∆n : Courant de fonctionnement du dispositif de protection ;
Ru : résistance de la prise de terre des masses ;
UL : tension de contact limite : UL = 50V, 25V selon les locaux.
• Dans les schémas TT, on assurera la protection par un dispositif différentiel à courant résiduel. Dans
ce cas, le courant I∆n est égal au courant différentiel résiduel du disjoncteur.
Toute installation TT doit être protégée par un dispositif différentiel résiduel placé à l’origine de l’installation.
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4. Régime TN
Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses sont reliées au neutre.
Tout défaut d’isolement est transformé en un défaut entre phase et neutre. Ce qui se traduit par un court-
circuit phase neutre.
4.1. Régime TNC
4.4. Caractéristiques
• déclenchement au premier défaut.
• répartition des prises de terre dans toute l’installation.
• défaut d’isolement phase/masse est transformé en défaut phase/neutre.
• aucune élévation du potentiel des masses.
4.5. Protection
Un défaut d’isolement se traduit par un court-circuit
Le courant de défaut n’est limité que par la résistance des conducteurs :
Id = 0,8V / (Rph + Rpe)
Il faut vérifier que les dispositifs de protection réagissent en un temps inférieur à celui imposé par la norme,
soit pour un disjoncteur :
5. Régime IT
4. Dispositifs de protection
4.1. Fusibles
Fonction
Le fusible sert à protéger contre les surintensités. Il permet également la
transmission de l’énergie électrique.
Symbole
1 1 1
F1
2 2 2
Caractéristiques électriques
L’élément fusible est constitué d’un fil métallique dans une enveloppe fermé.
Le fusible fond si le courant qui le traverse dépasse la valeur assignée.
Il existe trois types principaux de fusibles :
• très rapide (prosistor) : protection des semi-conducteurs (protection contre les courts-circuits),
• standard (type gG): usage général, protection câbles et tout type de récepteurs (protection contre les
surcharges et les courts-circuits),
• lent (type aM accompagnement Moteur): démarrage des moteurs, accepte un fort courant de démarrage
durant quelques secondes (protection contre les courts-circuits).
Courbes de fusion d’une cartouche cylindrique type gG
Elles permettent de déterminer la durée de fonctionnement du fusible en fonction du courant qui le traverse
avant sa fusion.
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4.2. Disjoncteurs
Fonction :
Organe de commande et de protection, les disjoncteurs sont pratiquement tous
magnétothermiques, c’est-à-dire composé d’un relais de protection thermique
(protection contre les surcharges moyennes et de longues durées) et d’un
relais de protection magnétique (protection contre les surcharges importantes
et de courtes durées).
Il possède un « pouvoir de coupure » et agit directement sur le circuit de
puissance.
S’il est différentiel, il permet d'ouvrir le circuit en cas de détection d'un
courant de défaut.
Symbole :
Caractéristiques électriques
Les normes définissent 5 types de courbes de déclenchement :
Partie thermique
(Protection contre les surcharges)
Partie magnétique
(Protection contre les courts circuits)
95
L1 L2 L3 95 N Ph + F2
97
96
1
5
F2 F2 F2
S2 km1
96
98
2
6
2
2
pôles de pôles
puissance auxiliaires
KM1
Symbole
Caractéristiques électriques
Son principe est basé sur l'image thermique du courant. Il agit grâce à des bilames qui se déforment en
fonction du courant qui les traversent. Un courant important qui traverse un bilame échauffe celui-ci et vient
alors agir sur un contact. Le relais protège les moteurs contre :
• les surcharges (augmentation anormale du courant pendant un temps assez long),
• les coupures de phase où les déséquilibres de celles-ci.
Classes de déclenchement
Les relais thermiques doivent laisser passer la surcharge temporaire due à la pointe de courant au démarrage.
Ainsi, la norme définit différentes classes de déclenchement suivant la durée du démarrage (moins de 10, 20
ou 30 secondes).
Classes de Plages du temps de déclenchement (Tp) en fonction du courant de surcharge du moteur
déclenchement 1,05 In 1,2 In 1,5 In 7,2 In
10A Tp > 2 h Tp < 2 h Tp < 2 min 2 s < Tp ≤ 10 s
10 Tp > 2 h Tp < 2 h Tp < 4 min 4 s < Tp ≤ 10 s
20 Tp > 2 h Tp < 2 h Tp < 8 min 6 s < Tp ≤ 20 s
30 Tp > 2 h Tp < 2 h Tp < 12 min 9 s < Tp ≤ 30 s
Courbe de déclenchement :
I. Introduction
1. Nécessité de la conversion d’énergie
Les différents réseaux électriques industriels alimentent de nombreux actionneurs. Cette énergie apparaît sous
deux formes : alternative (tensions ou courants sinusoïdaux à valeur moyenne nulle) ou continue.
Suivant le type d’actionneur, il est nécessaire d’adapter la forme de l’énergie fournie par le réseau. Les
différentes possibilités apparaissent comme ci-dessous :
2. Classification des convertisseurs statiques
II. Redresseurs
Les redresseurs assurent la conversion d'une tension alternative en une tension continue.
Ils servent à alimenter un récepteur en continu à partir du réseau de distribution alternatif.
Redresseur ou
Source alternative Récepteur à courant continu
commutateur
vAK
Symbole : i
A K vAK
Diode bloquée Diode
vAK < 0 ; i = 0 passante
A K v • •
Jonction : Anode
P N Cathode • •
Diode se comporte Diode se comporte
comme un interrupteur comme un interrupteur
ouvert fermé
2. Redressement monophasé
2.1. Redressement simple alternance (charge résistive)
Schéma : D
iD i
v
v est la tension d’entrée du pont.
VD u u est la tension de sortie.
R
R est la charge résistive.
i i= 0
v VD u u = Ri = 0
R
vD = v
iD = 0 Diodes passantes
D D D
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = V√2/π
• Valeur efficace de la tension u : U = V√2/2
Pour la diode : - Courant moyen : iD = i /2
- Tension maximale supportée par la diode : VDmax = V√2
Grandeurs caractéristiques
• Valeur moyenne de la tension u : u = 2V√2/π
• Valeur efficace de la tension u : U = V
• Pour la diode : - Courant moyen : iD = i /2
- Tension maximale supportée par la diode : VDmax = V√2 (Montage PD2)
VDmax = 2V√2 (Montage P2)
2.3. Redressement double alternance (charge R,L,E)
M
i1 i
u
VD1 D1 L v est la tension d’entrée du montage.
D3
i' u est la tension de sortie.
A•
v vD1 est la tension aux bornes de la diode D1.
R R est la résistance de la charge.
B• L est l’inductance de la charge.
E E est la f.é.m. de la charge
D4 D2
N
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N.L.T.Mohammedia FONCTION DISTRIBUER : CONVERTISSEURS STATIQUES
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uM vD1 uN vD1’
θ θ
0 π/
π/ π/ π 2π
2π 0 π/6
π/ π/2
π/ π 2π
2π
6 2 6 2
Grandeurs caractéristiques :
Montage P3 à cathodes communes Montage P3 à anodes communes
Valeur moyenne de la tension u u = 3√3V√2/2π u = - 3√3V√2/2π
Courant moyen dans une diode iD = i /3
Tension maximale supportée par la diode vDmax = √3 V√2
Grandeurs caractéristiques :
• Valeur moyenne de la tension u : u = 3√3V√2/π
• Pour la diode : - Courant moyen : iD = i /3
- Tension maximale supportée par la diode : vDmax = √3V√2
Remarque :
Pour une charge R,L,E, dont l’inductance L est suffisante , le courant i est considéré constant.
La tension u a la même forme que le montage précédent (c.à.d. charge résistive).
Conclusion :
Pour amorcer un thyristor : il faut que la tension vAK soit positive et un courant de gâchette suffisant le temps que
i AK s’établisse. Le thyristor se comporte alors comme un interrupteur fermé.
Pour bloquer le thyristor : il faut annuler le courant i AK ou appliquer une tension vAK négative. Le
thyristor se comporte alors comme un interrupteur ouvert.
Analyse du fonctionnement :
Le thyristor est supposé parfait.
v (θ) = V√2 sin θ
0<θ<π v>0
• Pas d’impulsion sur la gâchette : u = 0 et i = 0
• Loi des mailles donne : v – vAK – u = 0 vAK = v – u = v >0
donc le thyristor est susceptible d’être amorcé.
L’amorçage s’effectue avec le retard t0, qui correspond à l’angle α = ω.t 0 appelé l’angle de retard à
l’amorçage, après chaque début de période T.
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N.L.T.Mohammedia FONCTION DISTRIBUER : CONVERTISSEURS STATIQUES 2012/13
Grandeurs caractéristiques :
vT
• Valeur moyenne de la tension u
u = V√2/π . (1+cos α ) / 2
• Valeur efficace de la tension u
U = V√2/2 .√(1- α /π + sin2α / 2 π)
• Tension maximale supportée par le thyristor : Thyristors passants
vTmax = V√2 T T
D1 D2
•N
Analyse du fonctionnement
θ=α : v >0 vA > vB
Le thyristor T1 est susceptible d’être amorcé.
Il est amorcé, le courant i circule la maille : A T1 charge D2 B
On en déduit que :
u = vM –vN = vA –vB = v
i=u/R=v/R
i’ = i
vT1= vD2 = 0
vT2 = vD1 = - v
u = vM –vN = vB –vA = - v
i = u / R = -v / R
i
i’ = - i
vT2 = vD1 = 0
vT1 = vD2 = - v
iT1 et iD2
Grandeurs caractéristiques :
1. Interrupteurs électroniques
L’interrupteur peut être à transistor (ou thyristor si grande puissance), plus une diode de récupération
(indispensable si la charge est. inductive).
i i
• K ouvert ↔ T bloque et D en inverse
K • K fermé ↔ T commandé :
D T D
T - si i > 0 : T conduit
- si i < 0 : D conduit
2. Commandes
La commande dans un onduleur peut être : symétrique, décalé ou MLI (Modulation de Largeur
d'Impulsion).
Grandeurs caractéristiques :
Valeur moyenne de la tension u : u = 0.
Valeur efficace de la tension u : U = V√ (1- 2t0/T) ou U = V√(1-α/π).
Tension maximale supportée par les interrupteurs : V .
2.3. Commande par Modulation de Largeur d’Impulsion MLI ou PWM (Pulse Width Modulation) en
anglais
Ici, il y a modulation par un signal modulant sinusoïdal. Pour obtenir la tension de commande des
transistors, on compare un signal triangulaire appelé porteuse au signal modulant sinusoïdal de fréquence
beaucoup plus faible.
La tension aux bornes de la charge est fragmentée en plusieurs impulsions de tension (négative et positive).
Cette fragmentation permet si elle est savamment calculée d’éliminer les harmoniques gênants. L’allure de la
tension MLI permet de se rendre compte du principe de cette commande.
Modulant π 2π θ
-
+
Comparateur
- Us : Signal de Us
commande +V
Porteuse
π 2π θ
-V
IV. Gradateur
Le gradateur est un convertisseur alternatif - alternatif, capable de faire varier la tension ~
efficace aux bornes d'une charge. ~
B
B
1.3. Commandes
Les deux thyristors doivent être commandés avec le même angle de retard α pour obtenir une tension u
alternative (valeur moyenne nulle).
Deux modes de commande de l'énergie transférée à la source sont possibles :
• commande par la phase : la variation de la valeur efficace U est obtenue en agissant sur l'angle de
retard α.
• commande par train d'ondes : les deux thyristors sont commandés plein onde pendant le temps Ton
(période de conduction) puis sont bloqués jusqu’à la fin de la période de modulation .La variation de
Ton/Tc permet de commander la tension efficace U.
2. Gradateur triphasé
L1
G1 uR1 T3
i1 T'1
L1 T'3
R G3
T1
j3
R R uR2
G2 uR2 uR3
I2 T'2 i2
L2 j2
L2
R
T2 T'2
T1
T'1 T2
G1 uR3 G1 G2
I3 T'3
L3 j1
R R
T3 uR1
L3
2. Structure interne
L1 U1
L2 V1
L3 W1
Les variateurs de vitesse industriels comportent principalement comme on vient de le voir sur le schéma
précédent :
• Un redresseur (monophasé ou triphasé) permettant d'élaborer une source de tension continue.
• Un circuit de filtrage (permettant l'obtention d'un signal pratiquement continu).
• Un onduleur triphasé autonome qui recrée à partir de la tension continue fixe un réseau de tension
alternative triphasé de fréquence et de tension variable.
3. Choix du variateur
Le choix d’un variateur se fait essentiellement en fonction :
• Du réseau d’alimentation : tension d’alimentation, système monophasé ou triphasé
• De la puissance utile du moteur à commander
Alimentation
du variateur
Contact de sécurité
Sorties analogiques
Pont de puissance
Forme de la tension et du
courant
3. Options
Les variateurs de vitesse peuvent être équipés en option des éléments suivant :
- Résistance externe pour le freinage
- Inductances de lignes pour la réduction des courants harmoniques.
4. Protections
• Protection du variateur en cas de : - Surtensions et Sous-tensions du réseau EDF
- Les courts-circuits (Ph/Ph; Ph/T)
- Les échauffements excessifs
• Protection du moteur en cas de : - Surcharge
- Coupure de phase
- Les échauffements excessifs
5. Domaines d'utilisation
- Ventilation
- Pompes volumétriques
- Pompes centrifuges
- Convoyeur à bandes
La machine synchrone est un convertisseur réversible. Elle peut fonctionner soit en génératrice soit en
moteur. Lorsqu'elle fonctionne en génératrice, la machine synchrone prend le nom d'alternateur
I. Alternateur triphasé
1. Symbole normalisé
Induit
GS GS
Inducteur
N N
S S
Rotor à pôles lisses p = 1 Rotor à pôles saillants p = 2
U U U
V
4. Fonctionnement en charge R XS
I
4.1. Modélisation d’une phase de l’alternateur
Pour étudier l'alternateur triphasé, on modélise une phase
de l'alternateur par une f.e.m. E en série avec une résistance R V
E
et une réactance synchrone XS
V = E - RI – j XS I E
4.2. Diagramme vectoriel
jXSI
RI : Chute ohmique au niveau de chaque enroulement induit V
XS I : Chute inductive due à la self de fuite et à la réaction d'induit. φ
RI
Remarque : Si R est négligeable, la représentation se simplifie.
I
4.3. Détermination de la réactance synchrone
On peut facilement déterminer les éléments du modèle
électrique équivalent, à l'aide de deux essais :
E(Ie)
• essai à vide E = f(Ie)
• essai en court-circuit ICC = f(Ie) ICC(Ie)
On a alors les deux caractéristiques ICC = f (Ie) et E = f (Ie). E0
Z = E0 / ICC0 et XS =√Z2 - R2
√3 U I cos φ
η =
√3 U I cos φ + pm + pf + pje + pjs
C moteur
L’évolution du couple en fonction de θ Zone Zone instable
Si θ = 0 C=0 moteur est en arrêt
Si 0 < θ < π/2 C est croissant Cmax stable Le moteur décroche
moteur en marche (fonctionnement statique stable).
Si π/2 < θ < π C est décroissant
moteur décroche. θ
0 π/2 π
φ θ E V V
jXSI E
I
R sur V
I est en arrière
3. Avantages
La machine synchrone est plus facile à réaliser et plus robuste que le moteur à courant continu.
Son rendement est proche de 99%.
On peut régler son facteur de puissance cos φ en modifiant le courant d’excitation Ie.
4. Inconvénients
Un moteur auxiliaire de démarrage est souvent nécessaire.
Il faut une excitation, c’est-à-dire une deuxième source d’énergie.
Si le couple résistant dépasse une certaine limite, le moteur décroche et s’arrête.
Schéma de principe
Moteur Capteur de
synchrone position qui
Phases du repère l’axe Axe du
Commutateur
moteur du rotor moteur
électronique
Réseau Redresseur Onduleur MLI MS
triphasé 3
Commande
Le capteur (codeur ou resolver) détecte la position exacte du rotor et permet à l’onduleur (convertisseur de
fréquence), de maintenir un angle θ de 90° entre le champ tournant statorique B et le champ rotorique µ, de
façon à ce que le couple moteur puisse toujours être maximal. Il n’y a plus possibilité de décrochage. Le
capteur donne également l’information " vitesse ".
I. Organisation simplifiée
Les deux principales parties d’un moteur asynchrone triphasé sont :
• le stator qui produit un champ magnétique tournant ;
• le rotor qui, entraîné par ce champs tournant, produit de l’énergie mécanique.
1. Symbole normalisé :
M ot eur à M ot eur à
rot or à cage rot or bobiné.
M M
3 3
II. Fonctionnement
Le stator crée au niveau de l’entrefer un champ magnétique tournant à la vitesse Ω = ω / p (vitesse de
synchronisme) et à la fréquence n = f / p.
Le rotor, soumis à ce champ tournant, génère des courants induits qui, conformément à la loi de Lenz,
s’opposent à cette rotation en entraînant la rotation du rotor dans le même sens, à la vitesse Ω’ (à la
fréquence n’).
Remarque : En charge, cette vitesse Ω’ est toujours légèrement inférieure à Ω.
1. Glissement
n : vitesse de rotation de synchronisme du champ soit : n’ = ( 1 – g )
n g = n – n’ = Ω – Ω’ tournant (tr/s)
n’ : vitesse de rotation du rotor (tr/s) n’ = 0 g=1
n Ω
ng : vitesse de glissement (tr/s) ng = n – n’ n’ = n g=0
Puissance Utile:
Pu
PU = CU Ω’
V. Caractéristiques
1. Fonctionnement à vide
A vide le moteur n'entraîne pas de charge.
Conséquence : le glissement est nul est le moteur tourne à la vitesse de synchronisme.
A vide: g = 0 et donc n’ = n
2. Fonctionnement en charge
Le moteur est maintenant chargé, c'est-à-dire que l’arbre de ce dernier entraîne une charge résistante qui
s’oppose au mouvement du rotor.
En régime permanent, ou régime établi : Cu = Cr
Q1 F1 95 3 5
1
F2
96 Q1
1 2 4 6
S1
2
1 3 5 0
3 13
S2 KM1 KM1 S2
2 4 6
4 14 1 3 5
F2 1 KM1
A1 2 4 6
S1
V1 W1
U1
A2
M1
KM1
Q1 F1 95 1 3 5
F2 Q1
96 2 4 6
1
S1
2 1 3 5 1 3 5
3 13 S3 3 13 KM1 KM2 0
S2 KM1 KM2 2 4 6 2 4 6
4 14 4 14 S2 S3
11 11
KM2 KM1 1 3 5 1 KM1 1 KM2
12 12
F2
A1 A1
S1 S1
2 4 6
V1 W1
U1
A2 A2
KM1 KM2 M1
2. Démarrage étoile-triangle
2.1. Principe 2.2. Courbes
Ce démarrage consiste à coupler le stator en
étoile pendant le démarrage, puis à rétablir le
couplage en triangle
Il se fait en 2 temps :
Premier temps :
On démarre en étoile, chaque enroulement
reçoit une tension √3 fois inférieure à sa
tension nominale.
Conséquence : l’intensité absorbée est divisée
par 3.
Second temps :
2 à 3 secondes après, on bascule en triangle
puis on y reste.
Inconvénient : le couple au démarrage est
également divisé par 3 !
SI – Chaine d’énergie – unité A.D.C page 51/62 www.chari.123.ma
2STE
N.L.T.Mohammedia FONCTION CONVERTIR : MOTEURS ASYNCHRONES
2012/13
2.3. Conséquence
Ce procédé n'est possible que si le moteur a été conçu pour fonctionner en triangle sous la tension composée du réseau.
Ce démarrage convient aux machines de moyenne puissance (P<50KW) démarrant de préférence à vide ou à
faible couple résistant : ventilateurs, machines-outils…
2.4. Schéma d’un démarreur étoile / triangle
Circuit de commande Circuit de puissance Fonctionnement
Q1 F1 95
F2
96 1 3 5
1
Q1
S1 2 4 6
2 0
13
3 Ordre de marche
S2 KM2 1 3 5 1
14 1 3 5 3 5
4 1 KM1 KM2
13 KM2 KM3 KM1
KM1 2 4 6 2 4 6 2 4 6 Temporisation
14
55 KM2 68 KM2
2
KM2
56 67 1 3 5 Ouverture de KM1
21 21 U1 V1 W1 F2
KM3 KM1 3 KM2 KM3
M1 2 4 6
2
A1 A1 A1 22 Ordre d’arrêt
W2 U2 V2
A2 A2 A2
KM1 KM2 KM3
3. Démarrage statorique
3.1. Principe
Le démarrage statorique consiste à insérer, dans un premier temps, des résistances en série avec
l’enroulement statorique afin de limiter les courants statoriques et ainsi réduire l’appel d’intensité. Dans un
deuxième temps on court-circuite ces résistances. Le démarrage est terminé.
3.2. Schéma d’un démarreur rotorique
Circuit de commande Circuit de puissance Fonctionnement
1 3 5
Q1 F1 95
F2 Q1
96 2 4 6
1
S1 1 3 5
2
3 13 KM1 0
S2 KM1 2 4 6
4 14 Ordre de marche
1 3 5
R 1 KM1
KM2
68 2 4 6
KM1 Temporisation
67
1 3 5 2 KM1 KM2
F2
A1 A1 Ordre d’arrêt
2 4 6
U1 V 1 W
A2 1
A2
KM1 KM2 M1
5. Démarrage rotorique
Le démarrage rotorique a l'avantage, si les résistances sont bien choisit, de démarrer avec le couple maximal
du moteur pour un courant de démarrage relativement faible.
5.1. Principe
Le démarrage rotorique consiste à insérer, dans un premier temps, des résistances en série avec
l’enroulement rotorique afin de limiter les courants rotoriques et ainsi réduire l’appel d’intensité. Dans un
deuxième temps on court-circuite les enroulements rotoriques. Le démarrage est terminé.
5.2. Schéma d’un démarreur rotorique
Circuit de commande Circuit de puissance Fonctionnement
Q1 F1 95 3 5
1
F2
96 Q1
1 2 4 6
S1
2
3 13 1 3 5 0
S2 KM1
4 14 KM1 Ordre de marche
2 4 6
1 3 5 1 KM1
68 F2
KM1 Temporisation
2 4 6
67
V1 W1 2 KM1 KM2
U1 RhH 1 3 5
A1 A1 Ordre d’arrêt
M1 KM2
2 4 6
K M
A2 A2 L
KM1 KM2
Vitesse nominale de
rotation
3. Démarrage.
Il faut créer un couple au démarrage, pour cela on réalise le démarrage à l'aide d'un enroulement auxiliaire
alimenté par l'intermédiaire d'un condensateur.
L'alimentation de cet enroulement est donc déphasée de 90° par rapport à l'enroulement principal et permet
de créer un couple de démarrage.
Lorsque le moteur a atteint sa vitesse nominale l'enroulement auxiliaire n'est plus utile, il peut toutefois
rester sous tension (moteur à condensateur permanent) ou être éliminé par contact centrifuge.
4. Moteur réversible à condensateur permanent
On peut inverser le sens de rotation par un simple commutateur à 2 pôles. Lorsque le commutateur est en
position 1 la tension de la ligne apparaît aux bornes de l’enroulement A et le condensateur est en série avec
l’enroulement B. Dès que le commutateur bascule en position 2, le moteur ralentit, arrête, puis retourne à
pleine vitesse dans le sens opposé.
I. Description et type
Les moteurs pas à pas permettent de convertir directement un signal électrique Symbole normalisé
numérique en un positionnement angulaire de caractère incrémental. Chaque
impulsion envoyée par le système de commande au module de puissance se
traduit par la rotation d'un pas du moteur. M
Un moteur pas à pas est caractérisé par sa résolution ou encore son nombre de
pas par tour. Il peut avoir une valeur comprise entre 4 et 400.
La vitesse de rotation est fonction de la fréquence des impulsions. On peut
distinguer trois catégories technologiques :
• Moteur à reluctance variable.
• Moteur à aimants permanents
• Moteur hybride
2. Fonctionnement
Quand on alimente les bobines AA', puis BB' et enfin CC', le rotor se place de telle façon que le flux qui le
traverse soit maximal ; la réluctance est donc minimale.
Pour rendre la réluctance variable, le rotor et le stator auront des encoches disposées de telle façon qu'il
n'existe qu'une seule possibilité pour diminuer la réluctance compte-tenu de la bobine alimentée.
Le nombre de pas par tour est donné par la relation : Avec : - αr : Pas dentaire rotorique (en degrés)
αr - αs)
- αs : Pas dentaire statorique (en degrés)
Np = 360 / (α
SI – Chaine d’énergie – unité A.D.C page 56/62 www.chari.123.ma
2STE
N.L.T.Mohammedia FONCTION CONVERTIR : MOTEURS PAS A PAS
2012/13
Les figures suivantes montrent les positions successives du rotor après l'alimentation des bobines du stator.
S
S
N
N
- -
+
+U +U
A B C D
E F G H
0V
0V
Commande en mode 1
L’excitation individuelle des bobines crée les Chronogrammes représentatifs du mode 1 :
champs suivants : P H1
P
R H2
Q H3
S H4 R
Ce qui donne le cycle de commutation :
P R Q S Moteur
1 0 0 0 Q
0 1 0 0
0 0 1 0
S
0 0 0 1
Commande en mode 2
L’excitation par paire des bobines crée les champs Chronogrammes représentatifs du mode 2 :
suivants :
P-R H’1 P
R-Q H’2
Q-S H’3
R
S-P H’4
Le cycle de commutation :
Q
P R Q S Moteur
1 1 0 0
0 1 1 0 S
0 0 1 1
1 0 0 1
I. Vérins
1. Définition
Un vérin est l’élément récepteur de l’énergie dans un circuit hydraulique. Il permet de développer un effort
très important avec une vitesse très précise.
Commande
Transformer
Energie l’énergie Energie mécanique
hydraulique (Mouvement de translation)
Vérin hydraulique
2. Principaux types de vérins
symboles schémas
Vérin simple effet
L’ensemble tige piston se déplace dans un
seul sens sous l’action du fluide sous
pression. Le retour est effectué par un
ressort ou charge.
Avantages : économique et consommation
de fluide réduite.
Inconvénients : encombrant, course limité.
Utilisation : travaux simples (serrage,
éjection, levage…)
Vérin double effet
L’ensemble tige piston peut se déplacer
dans les deux sens sous l’action du fluide.
L’effort en poussant est légèrement plus
grand que l’effort en tirant.
Avantages : plus souple, réglage plus facile
de la vitesse, amortissement de fin de course
réglable.
Inconvénients : plus coûteux.
Utilisation : grand nombre d’applications
industriels
Vérins spéciaux
1- Vérin à tige télescopique : simple effet
permet des courses importantes tout en
conservant une longueur repliée
raisonnable.
3.1. Pour déterminer la pression (p) d’utilisation d’un vérin, il faut connaître :
3.2. Détermination des vitesses de sortie et de rentrée des tiges de vérins hydrauliques :
S = S2 – S1
S2
S1
Formule classique : V = Q/S2 Avec: V est en [m/s] ; Q est en [m3/s] et S2 est en [m2]
Formule pratique: V = Q/ (0.06xS2) Avec: V est en [cm/s] ; Q est en [L/mn] et S2 est en [cm2]
Application:
Le piston d’un vérin a une surface de 40 cm². Ce vérin reçoit un dédit de 24 L/min. Quelle est :
• La vitesse V de déplacement en sortie de tige. V = …
• La durée de la course si celle-ci fait 20 cm. t = ….
Puissance utile :
PU = F.V
P = W/t or W = F x d d’où P = F.d /t mais
(Watt) (N) (m/s)
comme d (course) égale la vitesse v/t. Donc :
Le manipulateur délivre une tension électrique proportionnelle à son déplacement angulaire. Une carte
électronique de traitement, propre à chaque distributeur, transforme ensuite cette tension en un courant
électrique. Le solénoïde (bobine) proportionnel opère la transformation de ce courant en un déplacement (ou
en une force), directement appliqué au tiroir du distributeur.
Ce dernier délivre ainsi un débit (ou une pression) hydraulique, proportionnel au déplacement angulaire du
manipulateur.
Lorsque les solénoïdes ne sont pas excités (manipulateur en position neutre), la position du tiroir du
distributeur est obtenue par des ressorts de rappel.
La bobine du distributeur n’est pas alimentée, tous les La consigne est nulle (0V) : tous les orifices du
distributeur sont fermés.
orifices du distributeur sont fermés.
Lorsque la bobine du distributeur TOR est alimentée, le La consigne est non nulle mais de faible valeur. La force
tiroir se déplace complètement à droite, permettant le de la bobine proportionnelle a déplacé le tiroir en
passage total du débit opposition à l’action mécanique du ressort jusqu’à une
position d’équilibre. Le débit est faible.
La consigne est maximale. La force plus importante de
la bobine a déplacé complètement le tiroir à droite. Le
débit passant par le distributeur est maximal.