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Indices
En Europe, le CAC40 est en passe de clôturer sur un niveau inédit depuis fin 2007, avec une
performance hebdomadaire de 1% (voir graphique). Le Dax progresse de 2.3% et le Footsie
d'adjuge 1.1%.
Pour les pays périphériques de la zone euro, le Portugal a gagné 1.8%, l'Espagne 1.5% et l'Italie
0.9%.
En Asie, le Nikkei engrange 3.7%, le Hang Seng termine dans le vert, pour la seconde semaine
d'affilée, avec un gain de 2.5% et le Shanghai Composite s'adjuge 1% (cinquième semaine
consécutive de hausse, soit une performance mensuelle de 5%).
Matières premières
Pris en étau entre l'apaisement des tensions commerciales sino-américaines et le changement de
ton de Washington envers Téhéran, les cours pétroliers ont fait du surplace cette semaine. Plus
concrètement, une amélioration des relations commerciales entre les deux géants économiques
serait a priori bénéfique pour l'économie mondiale et donc pour la demande d'or noir, tandis qu'un
allègement des sanctions américaines contre l'Iran demeurerait synonyme d'une augmentation de
l'offre internationale. Les opérateurs de marché naviguent donc à vue et adoptent une position
attentiste. Le prix du baril de Brent oscille autour de 60 USD tandis que le WTI fait du surplace à 55
USD.
Copart est une entreprise américaine fondée en 1982 et basée en Californie. Cotée depuis 1994 au
Nasdaq, elle est positionnée sur un créneau particulier qu'elle domine complètement : la
récupération, le stockage puis la mise en vente, en direct ou via un système d'enchères, de
véhicules accidentés ou abandonnés.
L'activité de l'entreprise demeure toutefois capitalistique car elle doit disposer de nombreux
entrepôts (environ 200 sur le territoire nord-américain), qui entend largement se développer sur le
continent européen. Le titre, de par ses qualités fondamentales, a été intégré dans le portefeuille
Zonebourse dédié aux valeurs américaines.
La performance se veut qualitative. Depuis dix ans le titre gagne plus de 780%, dont 69% depuis
début janvier.
Marché obligataire
La semaine a été marquée par une remontée des rendements. Le Bund allemand se redresse au-
delà des -0.50% ainsi que l'OAT française à -0.20%. Symboliquement, le titre à 30 ans de
l'Allemagne est même repassé en territoire positif (+0.06%).
Le plus fort décrochage concerne la dette suisse qui se traite sur une base de -0.75%, soit une
hausse 25 points de base.
Les spreads se resserrent face aux références de l'Europe du Sud. En effet, le taux du 10 ans
espagnol se stabilise à 0.27% ainsi que celui de l'Italie à 0.90%.
Du coté des Etats-Unis, les bons du Trésor sur l'échéance standard subissent une légère tension à
1.80% (+20 points de base sur une semaine). Ce mouvement se trouve favorisé par la possibilité
d'un accord provisoire USA-Chine et par la demande relativement faible suscitée par une
adjudication d'obligations du Trésor à 30 ans.
La baisse des devises refuges s'accompagne souvent par une embellie des monnaies secondaires.
Ainsi, le réal brésilien se ressaisit contre le billet vert à 4.06 BRL et la roupie indienne réagit de
manière identique à 71 INR. Ces mouvements de reprises corroborent avec le redressement du
renminbi chinois.
Enfin, il convien t de noter la puissante remontée du dollar australien qui gagne 280 points de base
face à la devise nippone (74.20 JPY) et 180 points contre le billet vert (0.69 USD).
Statistiques économiques
Draghi n'a pas déçu. Lors de son avant dernier conseil des gouverneurs de la BCE, le président
Draghi a confirmé toutes les attentes du marché. Il a décidé de relancer le programme du
Quantitative Easing, avec des achats d'actifs mensuels de 20 milliards d'euros à partir de novembre.
Cette mesure non conventionnelle peut être considérée comme une surprise positive ainsi qu'un
"gage" fort. En outre, le taux des dépôts a été abaissé de 10 points de base (à -0.5%) et un système
à deux niveaux de rémunération des réserves a été introduit pour soulager les banques
commerciales. De plus et ce n'est pas le moins important, l'orientation future en matière de taux
directeurs a été élargie.
Maintenant, au tour de la FED d'intervenir mercredi prochain, avec de fortes anticipations du marché
pour une baisse de taux de 25 points de base justifiée, comme pour sa consoeur européenne, par
des risques internationaux croissants.
Les banques européennes rentrent à nouveau dans les radars des investisseurs.