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ADN (acide désoxyribonucléique)

Définition

Terme utilisé par Friedrich Miescher en 1869 pour désigner l'ADN (dont la grande partie est
située dans le noyau de la cellule) comme molécule de dimension importante, qui constitue les
chromosomes et leurs différents segments : les gènes (appelés également cistrons).

Généralités

Plus précisément, le cistron est l'ensemble de plusieurs unités constitutives du code génétique
de l'A.D.N., formant un triplet correspondant à une suite de trois nucléotides caractérisés
chacun par une base azotée (voir ci-après).

Le cistron tient sous sa dépendance la fabrication d'une protéine de la façon suivante : chaque
codon est à l'origine de la synthèse (détermine l'élaboration) d'un des acides aminés qui
constituent la protéine en question. Le codon est donc la plus petite unité fonctionnelle du
chromosome. Il était autrefois appelé le gène.

Le codon est constitué de l'exon et de l'intron. L'exon (du grec exô : dehors) est la partie
d'un gène qui porte l'information du code génétique pour la synthèse des protéines (pour les
spécialistes : lors du décalque de cet ADN par l'ADN de transfert). L'autre partie du gène est
appelée l'intron, aucun rôle ne peut lui être attribué pour l'instant.

Historique

C'est Avery O. T en 1944 qui a identifié l'ADN comme étant le support des caractères
héréditaires.

Le code génétique est l'ensemble des informations génétiques conservées sur l'ADN grâce
aux codons.

Au début du XX e siècle, grâce à trois autres biologistes américains (Avery, Mac Leod, Mac
Carthy), on découvre que la molécule responsable de la transmission des caractères
héréditaires est une molécule d'acide désoxyribonucléique : l'ADN.

Cet acide appelé nucléique, qui est constitué par une molécule géante (macromolécule) est en
fait connu depuis 1889.

La découverte de la structure de l'ADN, en 1953, est due à James Watson et Francis Crick
qui élucidèrent les détails de son organisation.

Symptômes
Physiologie

Très rapidement, la possibilité de mettre en évidence les chromosomes va permettre de


déterminer à l'avance, si un bébé aura une maladie en rapport avec une anomalie
chromosomique.
Ceci est possible grâce au caryotype (une technique permettant, après avoir éclaté les cellules
prélevées dans le liquide amniotique, de colorer et de visualiser les chromosomes, de les
photographier, puis de les découper et de les ranger).

Le caryotype a montré ses limites, il ne permet pas de mettre en évidence des maladies
chromosomiques, en rapport avec des anomalies des chromosomes visibles grâce au
microscope.

Or, la plupart des maladies sont sous la dépendance de petits fragments, si petits qu'il est
impossible de les voir au microscope, ce sont les gènes.

Si l'on prend l'exemple du chromosome numéro 21, responsable de la trisomie, celui-ci


comporte de nombreux gènes, qui eux-mêmes sont porteurs d'informations susceptibles
d'entraîner des maladies génétiques.

Grâce aux biologistes, nous savons aujourd'hui que l'ADN est constitué de deux brins torsadés
comme une longue échelle de corde vrillée sur elle-même.

Le dessin de la molécule d'ADN est maintenant présent dans l'esprit de chacun, il représente
le symbole même de la génétique.

Les deux montants de cette longue hélice de 1m20 environ, sont reliés par des barreaux
constitués de trois types de molécules :

 De l'acide phosphorique.
 Un sucre (désoxyribose).
 Une base.

Ce sont les bases qui, suivant leur emplacement dans cette échelle, vont déterminer la
manière dont les ordres seront donnés pour la transmission des caractères héréditaires de
génération en génération. La molécule d'ADN est constituée par un très long enchaînement
des bases.

Entre les divisions des cellules, l'ADN est replié sur lui-même pour donner un chromosome
(sa structure ne change pas, seulement sa forme).

En dehors des divisions cellulaires, il est complètement déployé, et peut, en se servant des
bases (citées ci-après), donner des ordres.

Ces bases contiennent toutes de l'azote. Elles portent les initiales suivantes :

 A ou Ade correspond à adénine : base purique entrant dans la composition des acides
nucléiques appelée également autrefois vitamine B4 ou antiagranulocytaire
 T ou Thy correspond à thymine : base pyrimidique.
 G correspond à guanine : base purique.

Les bases puriques sont constituées de substances appelées les purines (adénine, guanine,
aussi xanthine et hypoxanthine). Les purines sont soit d'origine alimentaire, soit synthétisées
par l'organisme, et leur dégradation aboutit à l'acide urique dont une trop grande quantité dans
le sang (hyperuricémie) provoque la goutte.

Monocaténaire
Monocaténaire ou simple brin (sb, en anglais single strand, ss) définit une molécule d'acide
nucléique (ADN ou ARN) non appariée à une autre molécule complémentaire. Il s'agit donc
d'un seul brin d'acide nucléique.

ADN bicaténaire

Définition

ADN constitué de deux brins complémentaires. cf. Cornuet : glossaire, p. 189


Est bécaténaire une molécule à deux chaînes comme la molécule d'ADN.

Contexte
Les Caulimovirus, dont le virus type est le virus de la mosaïque du chou-fleur, possèdent un
génome constitué de DNA bicaténaire.(Semal et al., p. 124)

Synonyme : ADN double brin ou ADN deux brins

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