Vos qualités de chercheur et votre rigueur scientifique nous ont éclairés dans nos
questionnements tout au long de cette recherche. Nous vous remercions de nous faire l'honneur
de diriger ce travail et nous nous réjouissons de pouvoir continuer à développer avec vous, de
nombreux projets de recherche. Les mots sont insuffisants, mais veuillez trouver ici le signe de
toute notre sincère gratitude ;
Vous avez bien voulu mettre toute la structure dont vous avez la charge à la disposition
de l’école d’entrepreneuriat pour un encadrement meilleur ;
Grace à vous, notre formation s’est déroulée dans de très bonnes conditions ;
Nous avons eu le plaisir de bénéficier des connaissances dans l’école de votre expertise
tout au long de cette formation. Nous sommes fiers d’avoir consommé de la connaissance à
l’état pure et avons beaucoup apprécié la qualité de vos pertinentes interventions. Nous vous
disons sincèrement merci ;
Il n’existe pas de mots pour exprimer notre reconnaissance pour toute l’attention que
vous nous avez accordée au cours de cette formation. Le chemin a été très long mais vous
m’avez toujours soutenu. Du fond du cœur Merci ;
A toute ma famille, tous mes amis et à tous ceux et celles qui ont contribués d’une quelconque
manière à la réalisation de ce travail, veuillez croire à l’expression de toute ma profonde
gratitude.
REMERCIEMENTS...............................................................................................................II
SOMMAIRE ........................................................................................................................III
LISTE DE TABLEAUX.........................................................................................................IV
LISTE DES FIGURES............................................................................................................V
RESUME ........................................................................................................................VI
ABSTRACT .......................................................................................................................VII
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................................1
Dans le cadre de notre formation, il est impérieux pour nous d’effectuer des stages
professionnels. Ces derniers nous permettent de concilier la théorie à la pratique et de se
familiariser avec le monde professionnel. C’est dans ce sillage que nous avons effectué notre
stage à la Chambre d’Agriculture, des pêches, d’Elevage et des Forêts (CAPEF). Le présent
rapport de stage, s’inscrit dans l’optique d’améliorer et de valoriser les produits agropastoraux
en vue de promouvoir le développement local.
Ayant constaté que la production de la banane plantain est irrégulière bien qu’elle soit
de prêt de 1 500 000 tonnes, elle connait des périodes de pénurie. Aussi cette denrée n’est pas
utilisée à sa juste valeur. Ledit projet est pensé dans l’optique de régulariser
l’approvisionnement des marchés locaux en banane plantain et également développer les
chaines de valeur.
Le rapport de stage ci-dessous est subdivisé en trois parties dont la première sera le
rapport de formation au sein l’INJS. La dite formation a été marquée par des cours magistraux
mais également par des activités pratiques à l’instar des descentes de terrain et le stage. La
seconde est le rapport de stage proprement dit au sein de la CAPEF et retrace les grandes
activités effectués au sein de cette illustre institution. Enfin, le projet de notre fin de formation
Portant sur la production, la transformation et la commercialisation de la banane plantain vous
est présenté suivant une étude technique, l’étude du marché mais aussi et surtout l’étude
financière.
A. Présentation de l’INJS
L'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) est un établissement d'enseignement
supérieur et de l'autonomie financière et d'une personnalité juridique. Il a été créé par décret
présidentiel le numéro 91/255 du 30 mai 1991 portant organisation de l'INJS. Cet institut est
situé entre le lycée de Ngoa Ekéllé et l'université de Yaoundé 1 dans l'arrondissement de
Yaoundé IIIème. L’INJS est placé sous la tutelle académie du Ministère des Sports et de
l'Education Physique et a pour mission:
Assurer la formation des professeurs adjoint d'éducation physique et sportive (PAEPS) :
Des conseillers de jeunesse et d’animation (CJA);
Des professeurs certifiés d'éducation physique et sportive (PCEPS) ;
Des conseillers principaux de jeunesse et d'animation (CPJA) ;
Assurer le perfectionnement et le recyclage des cadres du Ministère des Sports et de
l'éducation physique ;
assurer en relation avec des institutions Universitaires spécialisées, la promotion de la
recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de compétence du ministère des
Sports.
L'Institut National de la Jeunesse et des Sports comprend des divisions de formation et
des centres de recherche et d'applications. Il s'agit notamment de:
La division des études supérieures spécialisées ;
La division des sciences et techniques des activités physiques et sportives ;
La division des sciences et techniques et de l'animation ;
Le centre de sport de haut niveau ;
Le centre de médecine du sport ;
Le centre de recherche en éducation adultes
L'Institut National de la Jeunesse et des Sports prépare :
B. Organigramme de L’INJS
DIRECTION
DIRECTION ADJOINT
LES DIVISIONS
LES DEPARTEMENTS
AGENCE COMPTABLE
C. Les Acquis
Monter un projet respectant les normes : A la fin de notre fin de formation à l’école
d’entrepreneuriat, nous sommes à même de monter un projet respectant toutes les parties
essentielles du business plan et suivant une étude technique, une étude du marché mais aussi
et surtout une étude financière ; De plus, nous sommes capables de manager un projet en y
apportant un suivi et une évaluation minutieuse. Enfin, nous maîtrisons les différents canaux
de financement des projets suivant le domaine d’activité ;
Créer les AGR respectant les normes : Un entrepreneur est avant tout un créateur
d’emploi pour contribuer en sa manière au développement de sa nation. C’est la raison pour
laquelle il nous a été enseigné la création des activités de revenus (AGR) afin de pouvoir nous
employer nous-même et de créant des petites entreprises ;
Savoir se loger dans un registre juridique.
Le stage professionnel effectué au sein de la CAPEF avait pour principal objectif pour
l’école d’entrepreneuriat de nous mettre en contact avec le monde professionnel afin de greffer
la théorie à la pratique. Ce rapport de stage est rédigé dans l’optique de retracer les points
essentiels ainsi que les activités menées lors de notre passage à la CAPEF. Le stage a été
effectif pour une période de deux mois, allant du 10 MAI au 10 JUILLET 2018. Aussi, pour
une ample démonstration de notre passage, il nous échoit de présenter dans un premier temps
de décrire la structure d’accueil, de présenter les activités menées ; ensuite, nous présenterons
les nouvelles connaissances et compétences acquises, et enfin nous proposerons quelques
suggestions à l’égard de la CAPEF.
A. Création et historique
La Chambre d’Agriculture des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF) a été créée
en 1955 suite à l’arrêté n°8562 du 12 décembre 1955. Plus tard, le décret n°78/525 du 12
décembre 1978 défini le statut de cette chambre consulaire. IL fut modifié et complété par le
décret n°84 /004 du 10 janvier 1984. Son siège est à YAOUNDE. De nos jours, c’est le décret
n°2016/194 du 13 avril 2016 portant réorganisation de la chambre d’agriculture, des
pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun, qui permet de définir clairement les
missions de cette institution. Elle est un établissement public à caractère spécifique doté de la
personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle technique du
Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et sous la tutelle
financière du Ministère des Finances (MINFI).
B. Objectifs et missions
La CAPEF assure des missions d’intérêt professionnel et de service public. À ce titre,
elle représente et défend les intérêts de ses ressortissants et émet des avis consultatifs sur les
questions concernant la profession auprès des pouvoirs publics et des organismes. Elle a pour
mission de :
Assurer la mission de promotion économique des activités et acteurs relevant de ses
domaines de compétences internationaux ;
assurer la mission d’investissement et de développement économique des secteurs
révélant de sa compétence en cohérence avec le plan de développement national défini
par le gouvernement.
Dans le cadre de l’exercice de ses missions, la CAPEF bénéficie de l’appui multiforme
des administrations chargées de l’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage, de la Forêt et de la
Faune, ainsi que toutes autres administrations impliquées dans la mise en œuvre des activités
relevant de son domaine de compétence. A la fin de ses activités, la chambre élabore un rapport
annuel à l’intention des Ministres de tutelle et de se charger des secteurs représentés en son
sein ou ayant appuyé ses activités.
C. Organisation et fonctionnement
C-1. Organisation
La CAPEF est dirigée par un Président nommé par le Président de la
République et est composée des organes ci- après :
Une Assemblée Plénière ;
C-2. Du fonctionnement
C-2.1. Président de la chambre
Le président administre la chambre à ce titre, il représente la chambre dans tous les
actes de la vie civile et en justice ; et garantit l’exécution des décisions prises par l’assemblée
plénière ; assure la gestion administrative et financière de chambre dans le cadre des pouvoirs
qui lui sont dévolus par l’assemblée plénière et le bureau exécutif.
Dans le souci d’enrichir les connaissances, plusieurs activités ont été menées à savoir :
La participation au séminaire de formation des ressortissants de la CAPEF sur le
processus de création des sociétés coopératives selon l’acte uniforme OHADA relatif aux
droits des sociétés coopératives et sur leur fonctionnement. Ce séminaire avait pour objectif de
permettre aux ressortissants d’avoir la bonne connaissance sur la loi OHADA N°92/2006 du
14 Août 1992 relatif aux sociétés coopératives et aux GIC. A travers l’expert venant du
MINEPIA, la formation qui a duré une journée a bien été appréciée par ces ressortissants. Car
certains étaient déjà en coopérative mais se posaient des questions sur les moyens de s’adapter
à la nouvelle loi et d’autres par contre, voulaient avoir les informations sur la création, la
gestion et le fonctionnement de la coopérative. Ce séminaire s’inscrivait sur le volet
« formation » que développe la Délégation Régionale dans son « Projet Compagnonnage
Consulaire »
A. Les difficultés
Parlant de difficultés, il a été identifié entre autre :
L’insuffisance du matériel de travail (ordinateurs, documents) des stagiaires à
la Délégation Régionale sans oublier le nécessaire pour le ménage ;
L’accès difficile à la documentation ;
Rétention de l’information ;
Port obligatoire du badge
B. Les recommandations
A. Nouvelles connaissances
En dehors des connaissances déjà acquises, les éclaircis ont été apporté sur la loi
OHADA n°92/2006 du 14août 1992 relative aux sociétés coopératives et aux GIC. Il a été
acquis que la coopérative se caractérise par sa définition, ses valeurs et ses principes. La
société coopérative est un groupement autonome de personnes volontaires réunies pour
satisfaire leurs aspirations et leurs besoins économiques ,sociaux et culturels communs au
moyen d’une entreprise dont la propriété et la gestion sont collectives et où le pouvoir est
exercé démocratiquement et selon les principes coopératifs. Il existe deux formes de
coopératives :
Sociétés coopératives simplifiées (minimum 5personnes) ;
Sociétés coopératives avec conseil d’administration (maxi 15personnes).
Par ailleurs, il y’ eut un entretien avec le Secrétaire Régional de la Délégation du centre
sur les accords de partenariat économiques(APE). Il a été dit que l’APE est né de l’accord de
Cotonou signé le 23juin 2000 pour une durée de 20ans. Cet accord a été ratifié par décret du
président de la république le 22 juillet2014 et a été effectif le 4août 2016 ; ceci pour permettre
au Cameroun d’être compétitif. L’APE vise essentiellement le libre-échange des marchandises
même si les services et les investissements liés au commerce peuvent être abordés. En vertu de
l’article20 de l’APE d’étape, tous les produits originaires du Cameroun sont exportés dans
C. Compétences acquises
Les compétences ici font allusion au savoir-faire. Ainsi, dans le domaine de
l’informatique, il nous a été appris à utiliser le logiciel Microsoft Office (à travers Word et
Excel), à rédiger des documents administratifs, comptes rendus et notes. Il a été appris à
monter des business plans et mettre sur pieds une entreprise en bonne et due forme. Sans
oublier l’encadrement des paysans sur le terrain pour le bon déroulement de leurs activités a
été également acquis.
Le Cameroun est un pays qui se veut émergent à l'horizon 2035. Par conséquent, nous
développer par nous-même et pour nous même requiert de tous et de chacun une mobilisation
constante, une action collective, continue et efficace pour l'exploitation optimale de nos
ressources agricoles qui constituent à l'heure actuelle la principale source de devises dont a
besoin notre pays pour son équipement et sa modernisation. Malgré une production élevée de
l’ordre de 1.500.000 de tonnes, la production de banane plantain est irrégulièrement repartie
dans l’année. Elle connaît des périodes excédentaires et des périodes de pénuries où les prix
atteignent parfois des niveaux prohibitifs. Aujourd’hui, les objectifs de production de la banane
plantain doivent tendre à obtenir un étalement de la production en vue d’un approvisionnement
régulier et permanent des marchés. Il importe donc de revaloriser cette production par la
diffusion et l’adoption d’autres techniques de production appropriées.
Aussi, le projet de production, de transformation et de commercialisation de la banane
plantain vient-il dans le même sillage de la politique d'émergence du Cameroun voulu par son
chef d'état. Ce projet permettra non seulement de développer les chaînes de valeurs mais aussi
de desservir le marché Camerounais ainsi que les pays voisins à l'instar du Gabon. Ce projet
rime également avec la protection de l'environnement via la valorisation des déchets de banane
plantain en biogaz ce qui permettra la valorisation de cette culture à au moins 50%. Le projet
sera porté par un groupe de jeunes composés d’entrepreneurs, environnementaliste mais aussi
des spécialistes en matière de développement.
A. Zone du projet
Notre projet sera implanté dans la commune de NANGA-EBOKO. Elle est située dans la
région du centre Cameroun, et fait partie de l’une des sept (07) communes que compte le
département de la Haute Sanaga (BIBEY, MINTA, LEMBE YEZOUM, NSEM,
MBANDJOCK, NKOTENG ET NANGA-EBOKO). Elle est située à 150 Km de la ville de
Yaoundé cité Capitale du Cameroun sur la route nationale N°1 qui relie la ville de Yaoundé à la
ville de Bertoua chef-lieu de la région de l’Est. La commune de NANGA-EBOKO grande
d’une superficie de 7000 Km² est limitée par plusieurs communes à savoir : au nord par la
commune de YOKO, au sud par les communes de NKOTENG et de LEMBÉ YEZOUM, à
l’est par la commune de MINTA, à l’ouest par la commune NTUI et de MBANDJOCK.
Le choix du département de la Haute Sanaga et plus précisément de la commune de Nanga-
Ebogo a été fait à la faveur des terres accessibles, de la richesse de son sol car constitué des
sols ferralitiques mais aussi des forêts primaires encore inexploités et par conséquent assez
fertiles. De plus, la Commune est très rapprochée de la métropole Yaoundé qui est également
la capitale politique du Cameroun.
B. Objectifs du projet
Ce projet a pour but principal de produire, de transformer et de commercialiser la
banane plantain. De manière spécifique, il sera question de:
De produire d'ici 2020, 5 t de banane plantain/ an ;
De produire 500 m3 de biogaz/an ;
De commercialiser la banane plantain au Cameroun mais aussi au de-là de ses
frontières ;
De produire un million de paquets de chips d'ici 2020.
C. Les bénéficiaires
Notre projet aura des bénéficiaires directs tant qu'indirect. Il sera bénéfique à priori aux
populations camerounaises et à posteriori les populations des pays voisins.
D. Présentation du promoteur
Monsieur OKALA NDJANA Cédric est un jeune camerounais âgé de 21ans, titulaire d'un
baccalauréat série D, originaire de la Lékié, ayant subi une formation en management de
projets à l’école d'entrepreneuriat de l'INJS. Sérieux, travailleur, le jeune promoteur a dirigé
B. Produits proposés
Nous proposons plusieurs produits sur le marché. Premièrement, nous avons la banane
plantain. Celle-ci pourra être vendue dans les grandes métropoles mais aussi à l'extérieur pour
consommation dans les ménages.
Enfin, les déchets issus de la transformation de la banane plantain en chips sont d'une
importance fondamentale. Ce sont principalement des déchets fermentescibles c'est-à-dire des
déchets biodégradables. Ces derniers seront donc introduits dans un bio digesteur afin d’avoir
du biogaz. De plus les boues issues de cette transformation seront utilisées dans nos
plantations pour la fertilisation des sols.
D. Offre
Comme nous l'avons sus-évoqué, nous proposons de nombreux produits. Nous avons
entre autre: les régimes de banane plantain ; les chips mais aussi et surtout du biogaz qui
pourra être utilisé dans les ménages pallier au manque criarde des sources d'énergie.
E. La concurrence
Toute entreprise fait face à la concurrence. La nôtre ne déroge pas à cette règle. Bon
nombre d'entreprises font déjà dans l’exploitation de la banane plantain. C'est le cas de
SAPIDACAM S.A. mais aussi des producteurs locaux.
Notre atout majeur est que nous exploitons la banane plantain et tous ses dérivés.
Ensuite, nous disposons de l'expertise nécessaire pour la réalisation de ce projet. Tenez, nous
avons un entrepreneur agréé ainsi des ingénieurs en management de projets. De plus, nous
sommes un groupe de jeunes dynamiques, ambitieux et porteurs d'initiatives nouvelles.
Enfin, nous produisons des bananes de meilleures qualités. Compte tenu de la forte
demande sur le marché, nos plantations seront suivies par des techniciens chevronnés afin de
nous assurer la meilleure qualité possible.
A.2. Préparation du terrain: débroussaillage, préparation des trous pour les rejets
La préparation du site est une opération qui consiste à aménager le terrain choisi pour y
planter les bananiers et les cultures associées. Dans de nombreux cas, il est pratiqué un
dégagement intégral de la parcelle. Cependant, dans le cadre de notre projet il est impérieux de
faire un dégagement raisonné, qui consistera à conserver quelques arbres au sein de cette
parcelle. Ces arbres conservés sont des arbres que la communauté utilise, pour l’alimentation,
la médecine, le bois, etc. Afin de limiter la compétition directe avec les futurs bananiers, nous
conserveront des arbres de haute taille, présentant une cime peu étalée et peu dense (produisant
Peu d’ombre), et avec un système racinaire profond, c’est-à-dire non superficiel (pas de racines
étalées au sol qui pourraient nuire à l’entretient de la parcelle. Le dégagement raisonné est
également plus économique et moins contraignant que le dégagement total, qui lui entraîne des
coûts supérieurs pour l’abattage et d’importants travaux de nettoyage.
C. Gestion du projet
Dans le cadre de la réalisation de notre projet, il est important pour nous de conduire une
étude financière.
A. Coût du projet
A.1. Programme d’investissement 1ère année
Tableau 2 : Investissement année 1
Désignation Unité Quantité Prix Unitaire Prix total
Terrain Ha 5 250 000 1 250 000
Machettes Pièce 10 2 500 25 000
Tronçonneuse Pièce 02 200 000 400 000
Pantoires Pièce 10 5000 50 000
Limes Pièce 10 1000 10 000
Gangs Pièce 10 2000 20 000
Bottes Pièce 10 6000 60 000
sachet Paquet 125 1000 125 000
Rejet mère Pièce 100 100 10 000
Planches Pièce 125 3200 400 000
Tôles Pièce 100 5800 580 000
pointes Paquet 4 6500 26 000
germoirs Pièce 10 25 000 250 000
bâches Pièce 10 4000 40 000
brouettes Pièce 5 22000 110 000
Pelle Pièce 5 2 000 10 000
chevrons Pièce 100 2500 250 000
TOTAL INVESTISSEMENT ANNEE I 3 508 000 f
1 Bilan D’ouverture
2 Plan de financement
1.6 Tuteurage
1.6 Coupe
1.7 Stockage
Parvenu au terme de nos investigations portant sur la rédaction d’un projet de fin de
formation, il ressort que l’école d’entrepreneuriat de l’INJS, grâce à sa formation de qualité,
basée sur des aspects théoriques et pratiques complétée par un stage professionnel avec des
enseignants de qualité, se révèle être un pilier du développement dans la mesure où elle forme
les jeunes dans le montage et le management des projets. L’un des points essentiels de cette
formation est le stage en entreprise dont le but principal est de faire acquérir aux apprenants
des compétences scientifiques, techniques et professionnels au sortir duquel l’apprenant sera
déjà à même de monter dans le strict respect des différentes étapes un projet capable de susciter
l’adhésion des établissements de financement. C’est dans l’optique de faire l’étalage des acquis
de notre formation, que nous nous sommes proposé de réaliser un projet de production,
transformation et commercialisation de la banane plantain. Il a été question ici, de faire une
bonne étude de faisabilité. Et c’est après enquête sur le terrain de plus amples informations,
que ledit projet a été mis sur pied. Les enseignements de qualités reçus à l’école de
l’entrepreneuriat ont également facilités la réalisation de ce projet. L’entrepreneur étant celui-là
qui suscite le développement économique de la société dans laquelle il se trouve, nous
réalisons qu’avec le moule d’entrepreneur que constitue l’école d’entrepreneuriat de l’INJS, le
taux de chômage va considérablement baissé, mais aussi la lutte contre la pauvreté qui est un
combat majeur du Président Paul BIYA est gagnée de quelques points.
Bikoï A, Nkapnang D, Ndemba B, Ziki E, Keleke S, Ebongue JP. 2012. Analyse des
circuits de commercialisation du plantain dans les plateformes transfrontalières Ntem,
Oubangui et Congo. Planta Innovation n°91-94, juillet 2011-juin 2012, CARBAP ;
Diallo A. 1994. La transformation des produits agricoles locaux au Burkina Faso: des
innovations en échec. Analyse de cas sur la méconnaissance du marché. Orstom,
Ouagadougou, Février 1994 ;