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A

Mes parents Lucien NDJANA MVOGO et Virginie BELLA

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REMERCIEMENTS
Ce travail n’a été possible que par l’apport de plusieurs personnes. C’est l’occasion pour
nous de leurs témoigner notre gratitude. Il s’agit de :

M. Vincent de Paul DOBAH DJAKDJING

Vos qualités de chercheur et votre rigueur scientifique nous ont éclairés dans nos
questionnements tout au long de cette recherche. Nous vous remercions de nous faire l'honneur
de diriger ce travail et nous nous réjouissons de pouvoir continuer à développer avec vous, de
nombreux projets de recherche. Les mots sont insuffisants, mais veuillez trouver ici le signe de
toute notre sincère gratitude ;

Dr. Raymond EBAL MINYE, Directeur de L’INJS,

Vous avez bien voulu mettre toute la structure dont vous avez la charge à la disposition
de l’école d’entrepreneuriat pour un encadrement meilleur ;

M. Brice Thierry SANDJOCK MOUTH,

Grace à vous, notre formation s’est déroulée dans de très bonnes conditions ;

Tous les enseignants de l’école d’entrepreneuriat,

Nous avons eu le plaisir de bénéficier des connaissances dans l’école de votre expertise
tout au long de cette formation. Nous sommes fiers d’avoir consommé de la connaissance à
l’état pure et avons beaucoup apprécié la qualité de vos pertinentes interventions. Nous vous
disons sincèrement merci ;

M. Blaise KENGNE et M. Bernes OTABELA

Il n’existe pas de mots pour exprimer notre reconnaissance pour toute l’attention que
vous nous avez accordée au cours de cette formation. Le chemin a été très long mais vous
m’avez toujours soutenu. Du fond du cœur Merci ;

A toute ma famille, tous mes amis et à tous ceux et celles qui ont contribués d’une quelconque
manière à la réalisation de ce travail, veuillez croire à l’expression de toute ma profonde
gratitude.

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SOMMAIRE

REMERCIEMENTS...............................................................................................................II
SOMMAIRE ........................................................................................................................III
LISTE DE TABLEAUX.........................................................................................................IV
LISTE DES FIGURES............................................................................................................V
RESUME ........................................................................................................................VI
ABSTRACT .......................................................................................................................VII
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................................1

PREMIÈRE PARTIE : RAPPORT DE FIN DE FORMATION..........................................2


SECTION I : PRESENTATION DE L’INJS ET DESCRIPTION DE LA
FORMATION A L’ECOLE D’ENTREPRENEURIAT..............................3
SECTION II : PRESENTATION DE LA FORMATION A L’ECOLE
D'ENTREPRENEURIAT DE L’INJS...........................................................5

DEUXIÈME PARTIE : RAPPORT DE STAGE....................................................................8


SECTION I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE...............................................9
SECTION II : ACTIONS MENÉES............................................................................12
SECTION III : LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES..............................................13
SECTION IV : NOUVELLES CONNAISSANCES ET COMPETENCES
ACQUISES....................................................................................................14

TROISIEME PARTIE : PROJET DE PRODUCTION, DE TRANSFORMATION ET


DE COMMERCIALISATION DE LA BANANE PLANTAIN................16
SECTION I : PRESENTATION DU PROJET............................................................17
SECTION II : ETUDE DE MARCHÉ.........................................................................18
SECTION III : ETUDE TECHNIQUE.......................................................................20
SECTION IV. ETUDE FINANCIERE.........................................................................24
CONCLUSION.......................................................................................................................29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..............................................................................30
TABLE DES MATIERES......................................................................................................31

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LISTE DE TABLEAUX

Tableau 1 : Ressource humaine du projet……………………………………………………..23


Tableau 2 : Investissement année 1………………………………………….………………..24

Tableau 3 : Investissement année 2……………………………………………………………25

Tableau 4 : Evaluation des charges salariales 1ère année………………………………………25

Tableau 5 : Besoin en fond de roulement……………………………………………………..25

Tableau 6 : Coût global du projet……………………………………………………………...26

Tableau 7 : Amortissement des équipements………………………………………………….26

Tableau 8 : Bilan d’ouverture…………………………………………………………………26

Tableau 9 : amortissement de l’emprunt………………………………………………………27

Tableau 10 : Plan de financement……………………………………………………………..27

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LISTE DES FIGURES
Figure 1: Un régime de plantain………………………………………………………………18

Figure 2 : Exemple de nos paquets de chips………………………………………………….19

Figure 3 : Exemple d’un bio digesteur de type chinois……………………………………….19

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RESUME

Dans le cadre de notre formation, il est impérieux pour nous d’effectuer des stages
professionnels. Ces derniers nous permettent de concilier la théorie à la pratique et de se
familiariser avec le monde professionnel. C’est dans ce sillage que nous avons effectué notre
stage à la Chambre d’Agriculture, des pêches, d’Elevage et des Forêts (CAPEF). Le présent
rapport de stage, s’inscrit dans l’optique d’améliorer et de valoriser les produits agropastoraux
en vue de promouvoir le développement local.
Ayant constaté que la production de la banane plantain est irrégulière bien qu’elle soit
de prêt de 1 500 000 tonnes, elle connait des périodes de pénurie. Aussi cette denrée n’est pas
utilisée à sa juste valeur. Ledit projet est pensé dans l’optique de régulariser
l’approvisionnement des marchés locaux en banane plantain et également développer les
chaines de valeur.
Le rapport de stage ci-dessous est subdivisé en trois parties dont la première sera le
rapport de formation au sein l’INJS. La dite formation a été marquée par des cours magistraux
mais également par des activités pratiques à l’instar des descentes de terrain et le stage. La
seconde est le rapport de stage proprement dit au sein de la CAPEF et retrace les grandes
activités effectués au sein de cette illustre institution. Enfin, le projet de notre fin de formation
Portant sur la production, la transformation et la commercialisation de la banane plantain vous
est présenté suivant une étude technique, l’étude du marché mais aussi et surtout l’étude
financière.

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ABSTRACT

As part of our training, it is imperative for us to perform within professional


internships. These allow us to link theory with practice and to become familiar with the
professional world. It is in this way that we made our internship at the Agricultural, Fisheries,
Livestock and Forestry (CAPEF) Chamber. This internship report aims to improve and
enhance agro pastoral products with a aim objective of promoting local development.
Having found that plantain production is irregular although it is lending 1,500,000 tons,
it is experiencing periods of scarcity. Also this commodity is not used to its fair value. The said
project is designed to regulate the supply of local plantain markets and also develop value
chains.
The internship report below is divided into three parts, the first of which will be the
training report within the INJS. The training was marked by lectures but also by practical
activities like the field trips and the courses. The second is the internship report within CAPEF
and traces the major activities carried out within this illustrious institution. Finally, the project
of our end of training Covering the production, processing and marketing of plantain is
presented to you according to a technical study, the study of the market but also and especially
the financial study.

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Nous sommes un pays en voie de développement. Le dit développement n’est pas


seulement une affaire du gouvernement. De plus, nous faisons partie intégrante du
gouvernement car nous désignons nous-mêmes les individus qui le constituent. Il s’agit donc
de l’affaire de tous et de chacun. La fonction publique n’étant pas seule capable de recruter
tout le monde, l’entrepreneuriat reste un domaine de recours pour les jeunes camerounais qui
veulent contribuer au développement de leur pays. Le Cameroun, au moment où il est engagé
dans la voie de l’émergence à l’horizon 2035, ne saurait négliger aucun secteur de l’économie
sociale et a fait de la lutte contre la pauvreté et la formation à l’auto-emploi son leitmotiv à
travers la création des ministères spécialisés à l’instar du Ministère de l’emploi et de la
formation professionnelle (MINFOP), le Ministère de la Jeunesse et de l’Education civique. A
ce Ministère s’ajoute les programmes et les organismes tels que le Fond National de l’Emploi
(FNE), Le PAJER-U, PIAASI pour ne citer que ceux-là.
En Afrique en générale et au Cameroun en particulier, la jeunesse a toujours considéré
le gouvernement comme un Etat providence, avec un appétit aiguisé pour la fonction publique.
Tout ceci peut s’expliquer par le manque de culture entrepreneuriale. L’ouverture de l’école
d’entrepreneuriat de l’INJS vient donc à point nommé avec ses professionnels en montage et
en management des projets, apporter un plus pour l’édification du pays. L’entrepreneur est
celui qui est sensé susciter l’évolution économique de la société dans laquelle il vit car tout ce
qui est évolution entraine un développement durable.
Le travail que nous allons entreprendre portera sur la production, la transformation et la
commercialisation de la banane plantain au Cameroun.

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PREMIÈRE PARTIE : RAPPORT DE FIN DE FORMATION

L'INJS est un établissement d'enseignement supérieur dotée d'une autonomie financière


et d'une personnalité juridique qui a vu naître en son sein une école d'entrepreneuriat au cours
de l'année académique 2016-2017. Cette école a ouvert ses portes aux étudiants désireux
d'apprendre le montage et le management des projets. Les enseignements se sont construits
autour des différents modules repartis en cours magistraux et par des supports organiques. Tous
ces cours ont été dispensés par une équipe d'enseignants dynamique et aux compétences
avérées. C’est fort de tout ce qui précède que l'apprenant issu de ce module peut se prévaloir de
porter le titre d'entrepreneur à la fin de la formation. Cette école a une vocation nationale pour
un début et régional plus tard. La présentation et la description de la formation constitueront
l’ossature de notre travail.

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SECTION I : PRESENTATION DE L’INJS ET DESCRIPTION DE LA
FORMATION A L’ECOLE D’ENTREPRENEURIAT

A. Présentation de l’INJS
L'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) est un établissement d'enseignement
supérieur et de l'autonomie financière et d'une personnalité juridique. Il a été créé par décret
présidentiel le numéro 91/255 du 30 mai 1991 portant organisation de l'INJS. Cet institut est
situé entre le lycée de Ngoa Ekéllé et l'université de Yaoundé 1 dans l'arrondissement de
Yaoundé IIIème. L’INJS est placé sous la tutelle académie du Ministère des Sports et de
l'Education Physique et a pour mission:
 Assurer la formation des professeurs adjoint d'éducation physique et sportive (PAEPS) :
 Des conseillers de jeunesse et d’animation (CJA);
 Des professeurs certifiés d'éducation physique et sportive (PCEPS) ;
 Des conseillers principaux de jeunesse et d'animation (CPJA) ;
 Assurer le perfectionnement et le recyclage des cadres du Ministère des Sports et de
l'éducation physique ;
 assurer en relation avec des institutions Universitaires spécialisées, la promotion de la
recherche fondamentale et appliquée dans le domaine de compétence du ministère des
Sports.
L'Institut National de la Jeunesse et des Sports comprend des divisions de formation et
des centres de recherche et d'applications. Il s'agit notamment de:
 La division des études supérieures spécialisées ;
 La division des sciences et techniques des activités physiques et sportives ;
 La division des sciences et techniques et de l'animation ;
 Le centre de sport de haut niveau ;
 Le centre de médecine du sport ;
 Le centre de recherche en éducation adultes
L'Institut National de la Jeunesse et des Sports prépare :

 Au certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive première partie


(CAPEPSI) ;
 Au diplôme de jeunesse et d'animation (DCJA) ;
 Au certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive 2e partie
(CAPEPSII) ;
 Au diplôme de conseiller principal de jeunesse et animation (DCPJA) ;
 Au diplôme d'études supérieures spécialisées en entrainement sportif et en
administration des structures socio-éducatives.

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L'Institut National de la Jeunesse et des Sports comprend les organes suivants : Un
conseil d'administration ; Un conseil de direction une direction ; Un conseil de professeurs et
Un conseil de discipline.

B. Organigramme de L’INJS

DIRECTION

DIRECTION ADJOINT

LES DIVISIONS

LES DEPARTEMENTS

LES CENTRES DE RECHERCHE

LES SERVICES ADMINISTRATIFS

LES SERVICES DE LA DISCIPLINE

AGENCE COMPTABLE

SECTION II : PRESENTATION DE LA FORMATION A L’ECOLE


D'ENTREPRENEURIAT DE L’INJS

A. Les cours magistraux

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Les cours magistraux sont ceux qui ont été dispensés en classe et avaient pour but la
maîtrise de la théorie qui constitue le pré requis de la pratique. Les principaux modules qui
ont fait l'essentiel de la formation étaient les suivants:

 Le business model et le business plan : Ce module est d'ordre théorique et pratique et a


pour but d'éviter la présente à maîtriser les étapes d'un projet ;
 Le droit attaché à la gestion des projets : l'acquisition des connaissances générales en
théorie et pratique en droit des affaires et le but principal du cours ; Ces connaissances
permettront à l'étudiant d'avoir une idée sur les différentes situations auxquelles il
pourra faire face dans le monde des affaires sur le plan juridique.
 La législation du travail : son objectif est inscrit ou renseigner à l'endroit des futurs
chefs d'entreprises dans le cadre du Code de travail qui régit la relation entre
l'employeur et l'employé tout sans sonner par l'État ;
 Les TICS appliquées au montage des projets : il permet à l'apprenant de monter un
projet complet à partir de 12 de l'outil informatique ;
 Le marketing : il a pour objectif d'apprendre haut potentiel porteurs de projets que nous
sommes de planifier et de mettre en œuvre l'élaboration la tarification la promotion et la
distribution d'une idée en produit ou d'un service en vue d'un échange mutuellement
satisfaisant pour les organisations comme pour les individus.
 Le montage des projets : il a pour objectif de transmettre à l'apprenant la maîtrise du
procédé et processus du montage complet d'un projet ;
 Le suivi-évaluation : l'objectif ici et d'initier les étudiants à la compréhension et à la
maîtrise des notions conceptuelle les différentes approches et enfin à la rédaction des
termes de référence et des étapes du système de suivi-évaluation. Ses objectifs
spécifiques sont:
 Reproduire les connaissances générales pour ce qui est du suivi et évaluation des
projets et maîtriser toutes les articulations conceptuelle et théorique ;
 Reproduire les TDR et les différents systèmes du suivi évaluation ;
 De décliner toutes les étapes détaillées de conception d'un système de suivi-
évaluation.
 Comptabilité et financement appliquée au management des projets : Ce cours nous
renseigne sur la manière de tenir dans une entreprise les documents comptables de la
gestion de la paie la conciliation bancaire la préparation des déclarations fiscales et la
comptabilité des états financiers mensuel et annuel ils le conseille pas sur les stratégies
d'amélioration de la rentabilité ;
 les séminaires : au cours de l'année en cours les différents séminaires organisés nous
ont permis de partager avec les experts dans le domaine de l'entrepreneuriat afin
d'acquérir une somme d'expérience dans les pratiques professionnelles ;

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 Les pratiques professionnelles : les pratiques professionnelles sont une sorte
d'évaluation qui se passe sur le terrain celle-ci pardonne proposé d'avance par un
encadreur qui attend le respect du Canevas par le groupe des apprenants lesquels
attendre une note du jury au lieu où se déroule les travaux
 L'éducation physique et sportive : C'est un exercice qui a pour but d’inculquer l’idée
d'aimer la pratique du sport qui permet de maintenir le corps en bonne santé développer
les facultés mentales favoriser le vivre-ensemble fait découvrir aux apprenants leurs
talents cachés créer une symbiose entre les apprenants
 Les évaluations : son objectif est de tester les enseignements dispensés durant la
formation ;
 Le stage : il nous a permis de nous familiariser avec le monde professionnel et
d’acquérir les premières expériences de travail.

B. Les difficultés rencontrées pendant la formation

Durant notre formation au sein de l’école entrepreneuriale de l’INJS, nous avons eu


d’énormes difficultés que nous jugeons utiles de présenter ici. Nous citerons entre autre :
 L’adaptation à la rigueur liée aux habitudes vestimentaires et à la discipline ;
 Absence de salle propre à l’école d’entrepreneuriat (salles instables) ;
 Le non-respect de l’emploi de temps ;
 Obtention difficile des différentes tenues ;
 Pas d’organisation de temps en temps des évaluations

C. Les Acquis

 Monter un projet respectant les normes : A la fin de notre fin de formation à l’école
d’entrepreneuriat, nous sommes à même de monter un projet respectant toutes les parties
essentielles du business plan et suivant une étude technique, une étude du marché mais aussi
et surtout une étude financière ; De plus, nous sommes capables de manager un projet en y
apportant un suivi et une évaluation minutieuse. Enfin, nous maîtrisons les différents canaux
de financement des projets suivant le domaine d’activité ;
 Créer les AGR respectant les normes : Un entrepreneur est avant tout un créateur
d’emploi pour contribuer en sa manière au développement de sa nation. C’est la raison pour
laquelle il nous a été enseigné la création des activités de revenus (AGR) afin de pouvoir nous
employer nous-même et de créant des petites entreprises ;
 Savoir se loger dans un registre juridique.

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DEUXIÈME PARTIE : RAPPORT DE STAGE

Le stage professionnel effectué au sein de la CAPEF avait pour principal objectif pour
l’école d’entrepreneuriat de nous mettre en contact avec le monde professionnel afin de greffer
la théorie à la pratique. Ce rapport de stage est rédigé dans l’optique de retracer les points
essentiels ainsi que les activités menées lors de notre passage à la CAPEF. Le stage a été
effectif pour une période de deux mois, allant du 10 MAI au 10 JUILLET 2018. Aussi, pour
une ample démonstration de notre passage, il nous échoit de présenter dans un premier temps
de décrire la structure d’accueil, de présenter les activités menées ; ensuite, nous présenterons
les nouvelles connaissances et compétences acquises, et enfin nous proposerons quelques
suggestions à l’égard de la CAPEF.

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SECTION I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE

A. Création et historique
La Chambre d’Agriculture des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF) a été créée
en 1955 suite à l’arrêté n°8562 du 12 décembre 1955. Plus tard, le décret n°78/525 du 12
décembre 1978 défini le statut de cette chambre consulaire. IL fut modifié et complété par le
décret n°84 /004 du 10 janvier 1984. Son siège est à YAOUNDE. De nos jours, c’est le décret
n°2016/194 du 13 avril 2016 portant réorganisation de la chambre d’agriculture, des
pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun, qui permet de définir clairement les
missions de cette institution. Elle est un établissement public à caractère spécifique doté de la
personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle technique du
Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et sous la tutelle
financière du Ministère des Finances (MINFI).

B. Objectifs et missions
La CAPEF assure des missions d’intérêt professionnel et de service public. À ce titre,
elle représente et défend les intérêts de ses ressortissants et émet des avis consultatifs sur les
questions concernant la profession auprès des pouvoirs publics et des organismes. Elle a pour
mission de :
 Assurer la mission de promotion économique des activités et acteurs relevant de ses
domaines de compétences internationaux ;
 assurer la mission d’investissement et de développement économique des secteurs
révélant de sa compétence en cohérence avec le plan de développement national défini
par le gouvernement.
Dans le cadre de l’exercice de ses missions, la CAPEF bénéficie de l’appui multiforme
des administrations chargées de l’Agriculture, des Pêches, de l’Elevage, de la Forêt et de la
Faune, ainsi que toutes autres administrations impliquées dans la mise en œuvre des activités
relevant de son domaine de compétence. A la fin de ses activités, la chambre élabore un rapport
annuel à l’intention des Ministres de tutelle et de se charger des secteurs représentés en son
sein ou ayant appuyé ses activités.

C. Organisation et fonctionnement
C-1. Organisation
La CAPEF est dirigée par un Président nommé par le Président de la
République et est composée des organes ci- après :
 Une Assemblée Plénière ;

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 Un Bureau Exécutif ;
 Des Sections ;
 Des Services Administratifs ;

C-2. Du fonctionnement
C-2.1. Président de la chambre
Le président administre la chambre à ce titre, il représente la chambre dans tous les
actes de la vie civile et en justice ; et garantit l’exécution des décisions prises par l’assemblée
plénière ; assure la gestion administrative et financière de chambre dans le cadre des pouvoirs
qui lui sont dévolus par l’assemblée plénière et le bureau exécutif.

C-2.2. De l’assemblée plénière


C’est l’organe suprême de délibération de la chambre .Elle est composée de cent (100)
membres issus des professions de l’agriculture, de l’élevage et de la forêt et de la faune et leurs
organisations professionnelles .les membres de l’assemblées plénière sont élus pour un mandat
de cinq (05) ans renouvelable.
L’assemblée plénière fixe les orientations générale des activités de la chambre, adopte
son budget et élit le membre du bureau exécutif à l’exception du président .Elle adopte le
règlement de la chambre qui est approuvé par le Ministre en charge de la tutelle technique. Elle
tient au siège ou dans tout autre endroit choisi, par an dont l’une est consacrée aux questions
budgétaires. L’assemblée plénière peut se réunir en session extraordinaire :
 Sur convocation de son président,
 A la demande des deux tiers des membres ;
 A la demande soit du Ministre en charge de la tutelle technique, soit du Ministre en
charge de la tutelle financière.
Les ministres de tutelle et les ministres chargés des secteurs représentés à la chambre
ou leurs représentants assistent aux délibérations de l’assemblée plénière avec voix
consultative.
C-2.3. Du bureau exécutif
Le bureau exécutif doit refléter dans sa composition des différentes sections. A cet effet,
il est présidé par le président de la chambre. Il comprend en outre le Président :
 Un vice-président ;
 Des Présidents des sections.
Le bureau exécutif dispose les pouvoir les plus étendus, relativement à la gestion
administrative et financière de la chambre .A ce titre il :

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 Arrête le projet du budget, ainsi que les comptes administratifs à soumettre à
l’assemblée plénière ;
 Fixe le statut du personnel et détermine, dans le cadre des lois et règlements en
vigueurs, les conditions de recrutement et de licenciement, de même que le régime des
indemnités et des gratifications professionnelles ;
 Se réunit une fois par trimestre et, entant que de besoin sur convocation de son
président ou à la demande de deux tiers de ses membres.

C-2.4. Des sections


La chambre comprend quatre sections composées chacune des élus du même secteur
d’activité. Ses sections sont reparties de la manière suivante :
 Section élevage 22 membres ;
 Section pêche 12 membres ;
 Section foret et faune 22 membres ;
 Section agriculture 44 membres.
La section a pour mission d’appuyer le bureau exécutif. A ce titre, elle propose des solutions
visant à assurer une meilleur prise en compte des intérêts de profession dans leurs domaines
respectifs ; suggère des stratégies visant la structuration et l’organisation des professions
relevant de leurs domaines d’activités respectifs ; donne des avis, pour l’information du
gouvernement sur les questions relevant de leurs domaines respectifs ; soumet des stratégies
d’accompagnement des politiques publiques et de coopérations économique.
Chaque section est dirigée par un bureau comprenant : un président ; un vice-président
et un rapporteur.
Les membres des bureaux des sections sont élus pour un mandat de cinq (05) ans,
éventuellement renouvelable. Les présidents sont de droit, membres du bureau exécutif de la
chambre. La section se réunit une fois par semestre sur convocation de son président. Une
session extraordinaire peut être convoquée après approbation de l’ordre du jour par le président
de la chambre.
C-2.5. Des services Administratifs
Pour l’exécution de ses tâches, le Président de la chambre s’appuie sur les
services administratifs suivants :
 Les services administratifs centraux ;
 Les délégations régionales ;
 Les unités opérationnelles spécialisées pour la formation, l’encadrement ou
l’accompagnement des ressortissants dans leurs domaines de compétence.

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L’école pratique d’agriculture de Binguela est une unité opérationnelle de
formation rattachée à la chambre. En tant que besoin, la chambre peut créer d’autres
unités opérationnelles spécialisées.
Les services administratifs sont coordonnés par un secrétaire général nommé
par décret du président de la république. Il participe et rapporte les travaux de
l’assemblée plénière et du bureau exécutif avec voix consultative.

C-2.6. Autres services


La chambre dispose de dix(10) délégations qui exercent dans leur ressort de
compétence territoriale, les missions qui leur sont dévolues et prévues dans le
règlement intérieur de la CAPEF. La chambre dispose des services administratifs
centraux et services administratifs extérieurs. Ces services sont placés sous l’autorité
du Secrétaire Général.

C-2.7. Administration centrale


Elle comprend :
 Le Secrétaire Général ;
 La direction des Affaires Administratives et Financières(DAAF) ;
 La Division des Etudes et Projets (DEP).

SECTION II : ACTIONS MENÉES

Dans le souci d’enrichir les connaissances, plusieurs activités ont été menées à savoir :
 La participation au séminaire de formation des ressortissants de la CAPEF sur le
processus de création des sociétés coopératives selon l’acte uniforme OHADA relatif aux
droits des sociétés coopératives et sur leur fonctionnement. Ce séminaire avait pour objectif de
permettre aux ressortissants d’avoir la bonne connaissance sur la loi OHADA N°92/2006 du
14 Août 1992 relatif aux sociétés coopératives et aux GIC. A travers l’expert venant du
MINEPIA, la formation qui a duré une journée a bien été appréciée par ces ressortissants. Car
certains étaient déjà en coopérative mais se posaient des questions sur les moyens de s’adapter
à la nouvelle loi et d’autres par contre, voulaient avoir les informations sur la création, la
gestion et le fonctionnement de la coopérative. Ce séminaire s’inscrivait sur le volet
« formation » que développe la Délégation Régionale dans son « Projet Compagnonnage
Consulaire »

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 Les descentes sur le terrain dans les sept arrondissements que compte le
Département de la haute-Sanaga pour le compte de la PLANOPAC. Lesdites descentes se sont
déroulées pendant la période allant du 23 juin au 27 juillet 2018. Elles avaient pour but de
recenser les ressortissants agriculteurs exerçant dans les quatre sections que compte la CAPEF,
les sensibiliser sur des différentes micro-finances qui seront créées dans tous les
arrondissements afin d’y adhérer. La PLANOPAC est une plateforme bancaire mise sur pieds
pour les agriculteurs avec pour but de porter main forte à ces derniers grâce à leurs efforts
personnels. Les cibles étaient : NANGA-EBOKO, NSEM, BIBEY, MINTA, LEMBE-
YEZOUM, NKOTENG, MBANDJOCK.
 La Visite d’un champ de maïs à Nkoteng qui avait pour but de contrôler
l’effectivité de 10ha de maïs mis sur pieds par l’association des agriculteurs et éleveurs de la
localité afin de leur apporter des appuis multiformes. Il a donc été question de faire un
diagnostic de ladite plantation. Les propriétaires se sont réjouis des conseils reçus et des
solutions données face à leurs problèmes.
 La visite d’une pépinière de cacaoyère sise au quartier NTEM-Sud à Yaoundé. Il
était question de vérifier le nombre de plants afin de délivrer une feuille de route permettant au
propriétaire de se déplacer avec ses plants vers la capitale jusqu’à son village. Chose qui a été
faite.
 La visite au GIC ANAPPRA dans le village NGALI 1. L’objectif était de
contrôler la pépinière de piment de 17 sillons car les membres du GIC voudront fonctionner en
toute légalité. Cette pépinière est étendu sur une superficie de 200m² et sera mise sur 1ha et
demi, terrain en location pour un contrat de trois ans. Le piment sera associé au bananier
plantain et à la canne à sucre afin d’éviter toute attaque.

SECTION III : LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES

A. Les difficultés
Parlant de difficultés, il a été identifié entre autre :
 L’insuffisance du matériel de travail (ordinateurs, documents) des stagiaires à
la Délégation Régionale sans oublier le nécessaire pour le ménage ;
 L’accès difficile à la documentation ;
 Rétention de l’information ;
 Port obligatoire du badge

B. Les recommandations

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A la sortie de notre stage, nous avons pu observer de nombreuses difficultés. C’est la
raison pour laquelle nous proposons quelques pistes de solutions à l’endroit des paysans et à
l’endroit de la CAPEF.
B-1. Aux paysans
 De participer à l’aménagement des routes afin de faciliter l’écoulement de leurs
produits ;
B-2. A la CAPEF
 De multiplier les méthodes de sensibilisation des ressortissants pour qu’ils
soient au parfum des débouchés du métier ;
 Encourager les agriculteurs à se regrouper en GIC et en coopératives afin
d’évoluer ensemble ;
 Envoyer des techniciens qualifiés sur le terrain pour encadrer les paysans ;

SECTION IV : NOUVELLES CONNAISSANCES ET COMPETENCES


ACQUISES

A. Nouvelles connaissances
En dehors des connaissances déjà acquises, les éclaircis ont été apporté sur la loi
OHADA n°92/2006 du 14août 1992 relative aux sociétés coopératives et aux GIC. Il a été
acquis que la coopérative se caractérise par sa définition, ses valeurs et ses principes. La
société coopérative est un groupement autonome de personnes volontaires réunies pour
satisfaire leurs aspirations et leurs besoins économiques ,sociaux et culturels communs au
moyen d’une entreprise dont la propriété et la gestion sont collectives et où le pouvoir est
exercé démocratiquement et selon les principes coopératifs. Il existe deux formes de
coopératives :
 Sociétés coopératives simplifiées (minimum 5personnes) ;
 Sociétés coopératives avec conseil d’administration (maxi 15personnes).
Par ailleurs, il y’ eut un entretien avec le Secrétaire Régional de la Délégation du centre
sur les accords de partenariat économiques(APE). Il a été dit que l’APE est né de l’accord de
Cotonou signé le 23juin 2000 pour une durée de 20ans. Cet accord a été ratifié par décret du
président de la république le 22 juillet2014 et a été effectif le 4août 2016 ; ceci pour permettre
au Cameroun d’être compétitif. L’APE vise essentiellement le libre-échange des marchandises
même si les services et les investissements liés au commerce peuvent être abordés. En vertu de
l’article20 de l’APE d’étape, tous les produits originaires du Cameroun sont exportés dans

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 13


l’union européenne en franchise des droits de douanes, à l’exception de quatre biens : Armes et
munitions, le riz, le sucre et la banane.

C. Compétences acquises
Les compétences ici font allusion au savoir-faire. Ainsi, dans le domaine de
l’informatique, il nous a été appris à utiliser le logiciel Microsoft Office (à travers Word et
Excel), à rédiger des documents administratifs, comptes rendus et notes. Il a été appris à
monter des business plans et mettre sur pieds une entreprise en bonne et due forme. Sans
oublier l’encadrement des paysans sur le terrain pour le bon déroulement de leurs activités a
été également acquis.

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 14


TROISIEME PARTIE : PROJET DE PRODUCTION, DE
TRANSFORMATION ET DE COMMERCIALISATION DE LA
BANANE PLANTAIN

Le Cameroun est un pays qui se veut émergent à l'horizon 2035. Par conséquent, nous
développer par nous-même et pour nous même requiert de tous et de chacun une mobilisation
constante, une action collective, continue et efficace pour l'exploitation optimale de nos
ressources agricoles qui constituent à l'heure actuelle la principale source de devises dont a
besoin notre pays pour son équipement et sa modernisation. Malgré une production élevée de
l’ordre de 1.500.000 de tonnes, la production de banane plantain est irrégulièrement repartie
dans l’année. Elle connaît des périodes excédentaires et des périodes de pénuries où les prix
atteignent parfois des niveaux prohibitifs. Aujourd’hui, les objectifs de production de la banane
plantain doivent tendre à obtenir un étalement de la production en vue d’un approvisionnement
régulier et permanent des marchés. Il importe donc de revaloriser cette production par la
diffusion et l’adoption d’autres techniques de production appropriées.
Aussi, le projet de production, de transformation et de commercialisation de la banane
plantain vient-il dans le même sillage de la politique d'émergence du Cameroun voulu par son
chef d'état. Ce projet permettra non seulement de développer les chaînes de valeurs mais aussi
de desservir le marché Camerounais ainsi que les pays voisins à l'instar du Gabon. Ce projet
rime également avec la protection de l'environnement via la valorisation des déchets de banane
plantain en biogaz ce qui permettra la valorisation de cette culture à au moins 50%. Le projet
sera porté par un groupe de jeunes composés d’entrepreneurs, environnementaliste mais aussi
des spécialistes en matière de développement.

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 15


SECTION I : PRESENTATION DU PROJET

A. Zone du projet
Notre projet sera implanté dans la commune de NANGA-EBOKO. Elle est située dans la
région du centre Cameroun, et fait partie de l’une des sept (07) communes que compte le
département de la Haute Sanaga (BIBEY, MINTA, LEMBE YEZOUM, NSEM,
MBANDJOCK, NKOTENG ET NANGA-EBOKO). Elle est située à 150 Km de la ville de
Yaoundé cité Capitale du Cameroun sur la route nationale N°1 qui relie la ville de Yaoundé à la
ville de Bertoua chef-lieu de la région de l’Est. La commune de NANGA-EBOKO grande
d’une superficie de 7000 Km² est limitée par plusieurs communes à savoir : au nord par la
commune de YOKO, au sud par les communes de NKOTENG et de LEMBÉ YEZOUM, à
l’est par la commune de MINTA, à l’ouest par la commune NTUI et de MBANDJOCK.
Le choix du département de la Haute Sanaga et plus précisément de la commune de Nanga-
Ebogo a été fait à la faveur des terres accessibles, de la richesse de son sol car constitué des
sols ferralitiques mais aussi des forêts primaires encore inexploités et par conséquent assez
fertiles. De plus, la Commune est très rapprochée de la métropole Yaoundé qui est également
la capitale politique du Cameroun.

B. Objectifs du projet
Ce projet a pour but principal de produire, de transformer et de commercialiser la
banane plantain. De manière spécifique, il sera question de:
 De produire d'ici 2020, 5 t de banane plantain/ an ;
 De produire 500 m3 de biogaz/an ;
 De commercialiser la banane plantain au Cameroun mais aussi au de-là de ses
frontières ;
 De produire un million de paquets de chips d'ici 2020.

C. Les bénéficiaires
Notre projet aura des bénéficiaires directs tant qu'indirect. Il sera bénéfique à priori aux
populations camerounaises et à posteriori les populations des pays voisins.

D. Présentation du promoteur
Monsieur OKALA NDJANA Cédric est un jeune camerounais âgé de 21ans, titulaire d'un
baccalauréat série D, originaire de la Lékié, ayant subi une formation en management de
projets à l’école d'entrepreneuriat de l'INJS. Sérieux, travailleur, le jeune promoteur a dirigé

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 16


plusieurs associations à l'instar du GIC « la main qui donne la vie ». Mais ce dernier ne sera
pas seul dans la réalisation de ce projet. Il sera accompagné tout au long du projet par l'équipe
du GIC « la main qui donne la vie » composé en réalité des jeunes professionnels issus de
différents centres de formation et dans plusieurs domaines. C'est le cas de l'ingénieur agronome
ANDELA Casimir ; de l'environnementaliste ZAMBO BELINGA et de l'ingénieur facilitateur
de développement, M. MESSI BEDZIGUI pour ne citer que ceux-là.

SECTION II : ETUDE DE MARCHÉ

L'étude du marché s'articule autour de différents points que sont l'environnement du


marché, les produits et services, l'analyse de l'offre et de la demande et l'analyse des avantages
concurrentiels.

A. Localisation du site (Voir P.17)

B. Produits proposés
Nous proposons plusieurs produits sur le marché. Premièrement, nous avons la banane
plantain. Celle-ci pourra être vendue dans les grandes métropoles mais aussi à l'extérieur pour
consommation dans les ménages.

Figure 1: Un régime de plantain, Source : enquête de terrain

Ensuite, ce produit essentiel pourra être transformé en chips pour commercialisation


également. Cette transformation permettra de lutter contre la destruction du régime de plantain
qui lorsqu'il est à terme a une durée de vie très courte n'excédant pas une semaine. Le régime à
ce stade peut se décomposer ce qui fera une grande perte. Or avec la production des chips, qui

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 17


ont une durée de vie allant jusqu'à 3 mois, nous luttons donc contre les pertes éventuelles. De
plus, nos chips pourront être commercialisées au-delà de nos frontières ce qui contribue au
développement de notre économie. Les chips seront proposées en différentes formes comme
l'illustre la figure ci-dessous:

Figure 2 : Exemple de nos paquets de chips, Source : Enquête du terrain

Enfin, les déchets issus de la transformation de la banane plantain en chips sont d'une
importance fondamentale. Ce sont principalement des déchets fermentescibles c'est-à-dire des
déchets biodégradables. Ces derniers seront donc introduits dans un bio digesteur afin d’avoir
du biogaz. De plus les boues issues de cette transformation seront utilisées dans nos
plantations pour la fertilisation des sols.

Figure 3 : Exemple d’un bio digesteur de type chinois

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 18


C. La demande
Ce projet est né d'un constat:
Malgré le fort potentiel du Cameroun à la faveur de son sol assez riche, le Cameroun n'arrive
pas à satisfaire la demande locale qui est aujourd'hui à environ 4 000 000 de tonnes par an.
Par ailleurs, la banane plantain est valorisé à seulement 30% ce qui est insuffisant lorsque l'on
connait le fort potentiel de cette culture. De plus, le Cameroun accuse un très grand retard en
matière d'entrepreneuriat. Le « made in Cameroon » qui est assez rare, ledit projet qui vise la
production des chips permettra de valoriser les produits locaux Camerounais.

D. Offre
Comme nous l'avons sus-évoqué, nous proposons de nombreux produits. Nous avons
entre autre: les régimes de banane plantain ; les chips mais aussi et surtout du biogaz qui
pourra être utilisé dans les ménages pallier au manque criarde des sources d'énergie.
E. La concurrence
Toute entreprise fait face à la concurrence. La nôtre ne déroge pas à cette règle. Bon
nombre d'entreprises font déjà dans l’exploitation de la banane plantain. C'est le cas de
SAPIDACAM S.A. mais aussi des producteurs locaux.
Notre atout majeur est que nous exploitons la banane plantain et tous ses dérivés.
Ensuite, nous disposons de l'expertise nécessaire pour la réalisation de ce projet. Tenez, nous
avons un entrepreneur agréé ainsi des ingénieurs en management de projets. De plus, nous
sommes un groupe de jeunes dynamiques, ambitieux et porteurs d'initiatives nouvelles.
Enfin, nous produisons des bananes de meilleures qualités. Compte tenu de la forte
demande sur le marché, nos plantations seront suivies par des techniciens chevronnés afin de
nous assurer la meilleure qualité possible.

SECTION III : ETUDE TECHNIQUE

A. Cycle d'exploitation: production et commercialisation


Le cycle d'exploitation correspond au cycle de vie de notre projet il sera subdivisé en
plusieurs parties:

A.1. Le choix du terrain et sélection des arbres à conserver


Comme choix du terrain nous avons opté pour la réalisation de ce projet, de travailler sur
des sols ferralitiques. Ce sont des sols assez fertiles, favorable à la culture de la banane

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 19


plantain. Mais ces derniers sont assez fragile car composé du Fe2+, ils se transforment en
curasse lorsqu'ils sont en contact avec l'eau. C'est pourquoi nous optons pour la conservation
de certaines espèces ligneuses. Par ailleurs, nos cultures de bananiers seront cultivées en
association avec des espèces ligneuses dites de couverture. Il s'agit de plantes qui n'ont pas
pour principale vocation l'alimentation, mais en revanche permettent de:
 Couvrir le sol et empêcher l'érosion ;
 Apporter lors de leur croissance des éléments nutritifs au sol comme l'azote ;
 Apporter de la matière organique et une bonne source de feuillage.

A.2. Préparation du terrain: débroussaillage, préparation des trous pour les rejets
La préparation du site est une opération qui consiste à aménager le terrain choisi pour y
planter les bananiers et les cultures associées. Dans de nombreux cas, il est pratiqué un
dégagement intégral de la parcelle. Cependant, dans le cadre de notre projet il est impérieux de
faire un dégagement raisonné, qui consistera à conserver quelques arbres au sein de cette
parcelle. Ces arbres conservés sont des arbres que la communauté utilise, pour l’alimentation,
la médecine, le bois, etc. Afin de limiter la compétition directe avec les futurs bananiers, nous
conserveront des arbres de haute taille, présentant une cime peu étalée et peu dense (produisant
Peu d’ombre), et avec un système racinaire profond, c’est-à-dire non superficiel (pas de racines
étalées au sol qui pourraient nuire à l’entretient de la parcelle. Le dégagement raisonné est
également plus économique et moins contraignant que le dégagement total, qui lui entraîne des
coûts supérieurs pour l’abattage et d’importants travaux de nettoyage.

A.3. Sélection des rejets, apport en compost, mise en terre.


Ici, après la préparation du terrain, il est question de procéder à la mise en terre des
rejets. Mais cette étape requiert la sélection au préalable des rejets pour éviter de à planter des
rejets ayant de la moisissure et d’éviter les maladies. Cette étape requiert aussi d’enrichir le sol
de surface en compost avant d’implanter le rejet.

A.4. Suppression des rejets, tuteurage des régimes


Tout au long de sa croissance, le bananier va produire des rejets, qui prendront la place
du bananier adulte une fois que celui-ci aura dépéri. Cependant, le nombre de rejets est parfois
très important, et la compétition est alors trop grande, affectant la croissance et la production
du pied adulte (car ils puisent tous sur la même tige souterraine). Il est donc nécessaire de
procéder à un nettoyage en supprimant le surplus de rejets au tout début de la phase de
floraison du pied-mère (apparition de la hampe et de la fleur).

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 20


A.5. Récolte et stockage
Le prélèvement du régime s’effectue simplement en entaillant le pseudo-tronc pour que
ce dernier fléchisse lentement. Le régime est réceptionné délicatement puis coupé avec une
machette au niveau de la hampe. Les résidus du bananier producteur sont ensuite débités en
morceaux et laissés sur place (ou ajoutés à votre compost). La plus grosse partie du pseudo-
tronc qui n’a pu être débitée en petits morceaux peut quant à elle être emportée hors de la
plantation, car elle constitue un foyer privilégié pour les parasites (ou conservée pour fabriquer
des pièges à charançons.

A.6. Fabrication des chips


Les chips de banane plantain de notre projet sont des produits issus de la friture dans un
bain d'huile, des rondelles de pulpe de fruit non mûr ou en début de maturation. Les critères de
qualité sont une humidité résiduelle inférieure à 5% et une teneur en matière grasse inférieure à
35%. En fonction des exigences de la clientèle, des chips de plantain salées, sucrées ou
aromatisées (à la noix de coco, ou à l a vanille par exemple) seront produites. La technologie
qui sera utilisée se composera des équipements simples, disponibles localement à l'échelle
artisanale, la durée de conservation de nos chips sera de six mois environ à la température
ambiante et à l'abri de la lumière, dans un conditionnement étanche ; environ dix mois pour les
chips conditionnées dans un emballage en aluminium.

A.7. Fabrication du biogaz


Le biogaz est un mélange contenant principalement du méthane (50 à 70%), du dioxyde
de carbone, de l’eau, de l’azote, de l’hydrogène sulfuré et de l’oxygène. Du fait d’une forte
concentration en méthane, le biogaz est un bon fournisseur d’énergie (1m3 de biogaz a un
pouvoir calorifique de 6 kWh soit l’équivalent de 0,6 l de fuel). Le biogaz est obtenu par
fermentation anaérobie de matières organiques qui seront les déchets de banane plantain. La
dégradation des substances organiques se déroule en plusieurs étapes sous l’action de
populations bactériennes. Ce processus s’observe fréquemment dans certains milieux naturels
comme par exemple les marais (« gaz de marais »). Il peut être initié artificiellement dans des
enceintes closes (digesteurs) où sont associés des substrats organiques solides ou liquides et
des cultures bactériennes. Les différentes réactions fermentaires sont alors contrôlées et
optimisées.

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 21


A.8. Sélection et entretien du prochain bananier producteur.
B. La ressource humaine
Notre Coopérative est constituée d’une équipe de professionnel qui travaille jour et nuit
pour la réalisation de notre projet.

Tableau 1 : Ressource humaine du projet


Nombre de
Poste de travail Principales attributions
personnes
Pour les différentes activités depuis la
Ouvriers 10
préparation du terrain et le suivi de la plantation
Pour le suivi et évaluation des différentes
Ingénieur agronomes 3
activités
Ingénieur Pour le suivi de la norme et de la qualité des
3
environnementaliste différents produits et services
Entrepreneur 01 Chargé du pilotage du projet
Ingénieur facilitateur de Accompagne l’entrepreneur dans le pilotage du
01
développement projet
Travaille en étroite collaboration avec les
Spécialiste énergies
01 environnementalistes pour la production du
renouvelables
Biogaz
Juriste 02 Suivi juridique du projet
Dégage les espèces ligneuses présentent sur le
Machiniste 01
site du projet
Commerciaux 10 Commercialisation des chips
TOTAL 32

C. Gestion du projet

C-1. Organisation du projet


Le projet est placé sous la responsabilité de la Coopérative « La main qui donne la vie »,
qui en est le maître d’Ouvrage. Le GIC sera chargé de rechercher les financements nécessaires
à la mise en œuvre du projet.

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 22


C-2. Suivi et évaluation du projet
Le suivi d’exécution du programme sera assuré par le service de suivi-évaluation du projet.
Il aura à mettre en place un dispositif de suivi et d’évaluation des activités du programme, de
l’exécution des conventions signées avec les partenaires.
Tous les trois mois, un rapport technique sur l’état d’avancement du programme devra être
établi pour être transmis au GIC. Ce rapport décrira les activités réalisées et permettra
d’apprécier les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs immédiats du projet. Le
rapport trimestriel comprendra également un résumé sur les contraintes rencontrées, un plan de
travail trimestriel et une note sur la situation des dépenses du projet. A mi-terme du projet, les
responsables prépareront toute la documentation nécessaire en vue de faciliter le travail de la
mission de suivi évaluation externe.

SECTION IV. ETUDE FINANCIERE

Dans le cadre de la réalisation de notre projet, il est important pour nous de conduire une
étude financière.
A. Coût du projet
A.1. Programme d’investissement 1ère année
Tableau 2 : Investissement année 1
Désignation Unité Quantité Prix Unitaire Prix total
Terrain Ha 5 250 000 1 250 000
Machettes Pièce 10 2 500 25 000
Tronçonneuse Pièce 02 200 000 400 000
Pantoires Pièce 10 5000 50 000
Limes Pièce 10 1000 10 000
Gangs Pièce 10 2000 20 000
Bottes Pièce 10 6000 60 000
sachet Paquet 125 1000 125 000
Rejet mère Pièce 100 100 10 000
Planches Pièce 125 3200 400 000
Tôles Pièce 100 5800 580 000
pointes Paquet 4 6500 26 000
germoirs Pièce 10 25 000 250 000
bâches Pièce 10 4000 40 000
brouettes Pièce 5 22000 110 000
Pelle Pièce 5 2 000 10 000
chevrons Pièce 100 2500 250 000
TOTAL INVESTISSEMENT ANNEE I 3 508 000 f

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 23


A.2. Programme d’investissement deuxième année
Cet investissement nécessite au préalable la production de la banane plantain. Il intervient donc
que lorsque nous avons déjà notre matière première. Cet investissement sera financé par les
promoteurs du projet eux-mêmes car ayant déjà des biens pour commercialisation.
Tableau 3 : Investissement année 2
Désignation Unité Quantité Prix unitaire Prix total FCFA
Friteuse Pièce 5 4000 20 000
Couteaux Pièce 5 1000 5 000
Louches Pièce 5 1000 5000
Foyer amélioré type centrafricain Pièce 5 6000 30 000
Bio digesteur Pièce 1 400 000 400 000
Emballage Sache 1 000 000 10 10 000 000
t
Machine chauffante Pièce 2 30 000 60 000
TOTAL INVESTISSEMENT ANNEE II 10.200.000

A.3. Evaluation des charges salariales/an


Pour la réalisation de nos activités, nous avons besoins d’une équipe de professionnels.
Le tableau ci-dessous représente la rémunération de ces derniers tout au long de la première
année de notre projet.
Tableau 4 : Evaluation des charges salariales 1ère année
Nombre de Salaire mensuel par
Poste de travail Charges Annuel
personne personne
Entrepreneur 1 200 000 2 400 0000
Ingénieur agronome 3 120 000 4 320 000
Ingénieur facilitateur de
1 120 000 1444 000
développement
Spécialiste en énergie
1 120 000 1 444 000
renouvelables
Juristes 2 100 000 2 400 000
Ouvrier 10 50 000 6 000 000
Commerciaux 10 50 000 6 000 000
TOTAL CHARGES 24 008 000

A.4. Besoin en fond de roulement


Tableau 5 : Besoin en fond de roulement
Désignation Unité Quantité PU PT
Transport /// /// /// 200 000
Carburant L 100 650 65 000
Ration /// /// /// 200 000
Crédit de communication /// /// /// 100 000
Imprévus /// /// /// 500 000
TOTAL BFR 1 065 000

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 24


A.5. Coût global du projet
Pour ressortir le coût global de notre projet, nous allons additionner le programme
d’investissement de la 1ère année, investissement deuxième année, les charges salariales et enfin
le besoin en fonds de roulement.
Tableau 6 : Coût global du projet
Dépenses TOTAL
Programme investissement année 1 3 508 000
Programme investissement année 2 10 520 000
Charges salariales 24 008 000
BFR 1 065 000
COUT TOTAL DU PROJET 39 101 000 FCFA

B. Amortissement des équipements


Tableau 7 : Amortissement des équipements
Valeur Amortissement
Désignation quantité Durée de vie
d’acquisition annuel
Machette 2500 10 1an 25 000
Plantoir 5000 10 5ans 10 000
Lime 1000 10 1 an 10 000
Pelle 2500 10 5 ans 5 000
Botte 6000 10 1 an 60 000
Gant 2000 10 2 ans 5 000
Friteuse 4000 5 5 ans 5 000
Brouette 22 000 5 2 ans 15 000
Foyer amélioré 6000 5 5ans 6000
TOTAL AMORTISSEMENT ANNUEL 141 000 FCFA

1 Bilan D’ouverture

Tableau 8 : Bilan d’ouverture

Désignation Qté Unité PU PT


Terrain 5 Ha 250 000 1 250 000
Préparation du terrain /// /// /// 3 508 000
BFR /// /// /// 1 065 000
TOTAL 5 823 000 FCFA

C. Plan d’amortissement de l’emprunt


 Coût total du projet : 39 101 000 F
 Apport personnel : 30% (11730300 F)
 Total emprunt : 27 370 700 F
 Taux intérêt : 10% (2 737 000 F)

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 25


 Total à rembourser : 30 107 770 F
 Durée de l’emprunt : 5 ans à partir de la deuxième année
 Remboursement/an : 6 021 554 F
Tableau 9 : amortissement de l’emprunt

Echéances Somme due en début de période Remboursement/échéance Dette totale


1ère année 30 107 770 F 0F 30 107 770 F
2ème année 30 107 770 F 6 021 554 F 24 086 216 F
3ème année 24 086 216 F 6 021 554 F 18 064 662 F
4ème année 18 064 662 F 6 021 554 F 12 043 108 F
5ème année 12 043 108 F 6 021 554 F 6 021 554 F
6ème année 6 021 554 F 6 021 554 F 0F

2 Plan de financement

Tableau 10 : Plan de financement


Montant/ Financement
Désignation
Année 1 Année 2
Coût du projet 28 581 000 10 520 000
Investissement 3 508 000 10 520 000
BFR 1 065 000 -
Salaires 24 008 000 -
Ressources et apport du promoteur
Apport 1 30% (11730300 F)
Apport 2 BFR + Salaires Année 2
Financement Sollicité 27 370 700

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 26


3 Chronogramme des activités

Année 1 : Cette première année de notre


projet correspond au lancement de nos PÉRIODE EN MOIS
activités. Elle correspond à l’achat du terrain
ainsi qu’à la préparation du terrain et la mise
en terre jusqu’à la production de la banane
plantain
1. ACTIVITÉS J F M A M J J A S O N D
1.1 Achat du terrain

1.2 Préparation des germoirs

1.3 Préparation du terrain (défrichage,


creusage, mise en terre)

1.4 Entretien des plants

1.5 Suivi de la plantation

1.6 Tuteurage

1.6 Coupe

1.7 Stockage

Année 2 : Cette année correspond à la PÉRIODE EN MOIS


seconde phase de notre projet. Il s’agit de la
transformation des plantains en chips et du
recyclage des déchets fermentescibles issus
du plantain en biogaz
2. ACTIVITES J F M A M J J A S O N D
2.1 Achat du matériel

2.2 Production des chips (épluchage, forme,


emballage)

2.3 introduction des déchets dans le bio


digesteur

2.4 Récolte du méthane (biogaz)

2.5 commercialisation des produits

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 27


CONCLUSION

Parvenu au terme de nos investigations portant sur la rédaction d’un projet de fin de
formation, il ressort que l’école d’entrepreneuriat de l’INJS, grâce à sa formation de qualité,
basée sur des aspects théoriques et pratiques complétée par un stage professionnel avec des
enseignants de qualité, se révèle être un pilier du développement dans la mesure où elle forme
les jeunes dans le montage et le management des projets. L’un des points essentiels de cette
formation est le stage en entreprise dont le but principal est de faire acquérir aux apprenants
des compétences scientifiques, techniques et professionnels au sortir duquel l’apprenant sera
déjà à même de monter dans le strict respect des différentes étapes un projet capable de susciter
l’adhésion des établissements de financement. C’est dans l’optique de faire l’étalage des acquis
de notre formation, que nous nous sommes proposé de réaliser un projet de production,
transformation et commercialisation de la banane plantain. Il a été question ici, de faire une
bonne étude de faisabilité. Et c’est après enquête sur le terrain de plus amples informations,
que ledit projet a été mis sur pied. Les enseignements de qualités reçus à l’école de
l’entrepreneuriat ont également facilités la réalisation de ce projet. L’entrepreneur étant celui-là
qui suscite le développement économique de la société dans laquelle il se trouve, nous
réalisons qu’avec le moule d’entrepreneur que constitue l’école d’entrepreneuriat de l’INJS, le
taux de chômage va considérablement baissé, mais aussi la lutte contre la pauvreté qui est un
combat majeur du Président Paul BIYA est gagnée de quelques points.

Réé digéé par Céé dric OKALA NDJANA Pagé 28


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Setting up and Running Smallscale Business Producing High-Value Foods. ACP-EU Technical
Centre for Agricultural and Rural Cooperation (CTA): Wageningen.

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TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS...............................................................................................................II
SOMMAIRE ........................................................................................................................III
LISTE DE TABLEAUX.........................................................................................................IV
LISTE DES FIGURES............................................................................................................V
RESUME ........................................................................................................................VI
ABSTRACT .......................................................................................................................VII
INTRODUCTION GÉNÉRALE.............................................................................................1
PREMIÈRE PARTIE : RAPPORT DE FIN DE FORMATION..........................................2
SECTION I : PRESENTATION DE L’INJS ET DESCRIPTION DE LA FORMATION
A L’ECOLE D’ENTREPRENEURIAT........................................................3
A. PRÉSENTATION DE L’INJS...............................................................................................3
B. ORGANIGRAMME DE L’INJS...........................................................................................4
SECTION II : PRESENTATION DE LA FORMATION A L’ECOLE
D'ENTREPRENEURIAT DE L’INJS...........................................................5
A. LES COURS MAGISTRAUX.................................................................................................5
B. LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES PENDANT LA FORMATION..........................................6
C. LES ACQUIS.......................................................................................................................6
DEUXIÈME PARTIE : RAPPORT DE STAGE....................................................................8
SECTION I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE......................................................9
A. CRÉATION ET HISTORIQUE...............................................................................................9
B. OBJECTIFS ET MISSIONS...................................................................................................9
C. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT............................................................................9
C-1. Organisation...............................................................................................................9
C-2. Du fonctionnement...................................................................................................10
SECTION II : ACTIONS MENÉES...................................................................................12
SECTION III : LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES.....................................................13
A. LES DIFFICULTÉS............................................................................................................13
B. LES RECOMMANDATIONS...............................................................................................14
B-1. AUX PAYSANS................................................................................................................14
B-2. A LA CAPEF................................................................................................................14
SECTION IV : NOUVELLES CONNAISSANCES ET COMPETENCES ACQUISES 14
A. NOUVELLES CONNAISSANCES........................................................................................14
C. COMPÉTENCES ACQUISES..............................................................................................15
TROISIEME PARTIE : PROJET DE PRODUCTION, DE TRANSFORMATION ET
DE COMMERCIALISATION DE LA BANANE PLANTAIN................16
SECTION I : PRESENTATION DU PROJET...................................................................17

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A. ZONE DU PROJET............................................................................................................17
C. LES BÉNÉFICIAIRES........................................................................................................17
D. PRÉSENTATION DU PROMOTEUR....................................................................................17
SECTION II : ETUDE DE MARCHÉ.................................................................................18
A. LOCALISATION DU SITE (VOIR P.17).............................................................................18
B. PRODUITS PROPOSÉS......................................................................................................18
C. LA DEMANDE...................................................................................................................20
D. OFFRE..............................................................................................................................20
E. LA CONCURRENCE..........................................................................................................20
SECTION III : ETUDE TECHNIQUE..............................................................................20
A. CYCLE D'EXPLOITATION: PRODUCTION ET COMMERCIALISATION.............................20
A.1. Le choix du terrain et sélection des arbres à conserver..........................................20
A.2. Préparation du terrain: débroussaillage, préparation des trous pour les rejets....21
A.3. Sélection des rejets, apport en compost, mise en terre............................................21
A.4. Suppression des rejets, tuteurage des régimes.........................................................21
A.5. Récolte et stockage....................................................................................................22
A.6. Fabrication des chips................................................................................................22
B. LA RESSOURCE HUMAINE...............................................................................................23
C. GESTION DU PROJET.......................................................................................................23
C-1. Organisation du projet.............................................................................................23
C-2. Suivi et évaluation du projet....................................................................................24
SECTION IV. ETUDE FINANCIERE................................................................................24
A. COÛT DU PROJET............................................................................................................24
A.1. Programme d’investissement 1ère année..................................................................24
A.2. Programme d’investissement deuxième année........................................................25
A.3. Evaluation des charges salariales/an.......................................................................25
A.4. Besoin en fond de roulement....................................................................................25
A.5. Coût global du projet................................................................................................26
B. AMORTISSEMENT DES ÉQUIPEMENTS............................................................................26
C. BILAN D’OUVERTURE.....................................................................................................26
D. PLAN D’AMORTISSEMENT DE L’EMPRUNT....................................................................26
E. PLAN DE FINANCEMENT.................................................................................................27
F. CHRONOGRAMME DES ACTIVITÉS.................................................................................28
CONCLUSION.......................................................................................................................29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................................................................................30

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