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Oumar Diagne

Confidences soufies

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Accroches-toi au Qour’ân, à la Sounna et à la
compagnie des gens pieux.
Ne sois pas distrait de la mort ne serait-ce le temps
d’un clin d’œil,
Cherche le bien pour tout le monde,
Et ne te détaches pas de ceux qui sont sur le juste et la
Sounna.
Ouways al Qarani

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Avant-propos

Toute la louange est à Allah, nous le louons et nous


implorons son secours et nous espèrons son pardon et nous
repentons à Lui de nos péchés. Nous cherchons refuge
auprès d’Allah contre les maux de notre égo et les vices dans
nos actes ; quiconque est guidé par Allah n’a personne pour
l’égarer et quiconque Allah égare n’aura certes pas de
direction. Nous témoignons qu’il n’y a aucune divinité en
dehors d’Allah et nous témoignons que Mouhammad est
son serviteur et son messager.
Ô vous les croyants, craignez Allah d’une vraie crainte
et ne mourrez certainement pas sinon en étant des soumis.
Ô vous les hommes, craignez votre Seigneur qui vous a
créés d’un seul être, puis, de celui-ci, il a crée son épouse et
il a fait naître de ce couple un grand nombre d’hommes et
de femmes.
Ô vous qui croyez, craignez Allah et dîtes des paroles
justes. Il réformera vos œuvres et vous pardonnera vos
péchés, quiconque suit Allah et son prophète aura sans
doute une grande reusiite.
Confidences Soufis est une introduction à une série

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d’ouvrages mystiques au nombre de treize traitant de la
gnose et dévoilant des vérités jamais mis à nu dans l’histoire
du soufisme. Ce sont le fruit de beaucoup de voyages,
d’échanges avec les plus grands gnostiques que la terre ait
porté mais surtout des séances directes avec la Hadra que
nous vous transmettons sans altération. Excellent le maître
qui dit :
« S’il s’exprime, c’est avec éloquence.
S’il ne dit rien, c’est encore plus d’éloquence ».
A tous ceux qui n’ont pas encore reçu l’ouverture
spirituelle, ni l’initiation mystique, cet ouvrage est un
danger pour la préservation de votre foi et un poison dans
votre âme qui vous poussera à crier au mensonge et cela
vous condamnera sans secours pour l’éternité.
J’espère qu’il sucitera recherches et questionnements
pour les doués d’intelligence qu’Allah n’a daigné
d’interpeller dans le Mous’haf, rappelant que son message
leur est destiné.
Qu’Allah sanctifie le précieux secret du suprême Seydi
Ahmad at Tijâni et qu’Il nous fasse profiter des secrets et
lumières que porte son ombre béni mawlâna Cheikh
Ibrahim Niass, détenteur de la plus grandiose faydah de
cette noble voie du prophète Mouhammad (SAWAAWS).
Que la paix soit sur les vertueux dans les mondes,
amin !

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Liste des sigles et abréviations

SAWAAWS : salla lahou aleyhi wa ala alihi wa salim.


QLS : Qadassa lahou sirahou.
NLB : Nafa’ena lahou bihi.
AS : Aleyhi salam.
RA : Radiyalahou anhou.
RTA : Radiyalahou Ta’ala anhou.
SWT : Soubhanahou wa ta’ala.

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Introduction

Très souvent, les profanes parlent du soufisme comme


d’une secte, d’une hérésie au plan de la loi canonique, d’une
innovation de par ses démarches et méthodes, alors qu’il est
le substrat de toutes les connaissances et savoirs, le creuset
des secrets et mystères de la science première ou de
l’émanation primordiale : le soufisme est le fruit de la voie
encadré par la loi.
Il est si aisé et foncièrement difficile de parler de cette
discipline encore sous les couleurs du secret et dont ses
goûts et saveurs sont extrêmement protégés. Cette
discipline synthétique du Dîn dépositaire des réponses
facilitatrices et de la compréhension nécessaire dans le
cheminement vers l’agrément divin et le salut seigneurial.
La religion est un ensemble de rites, dogmes, pratiques,
valeurs et principes qui visent au-delà de la dimension
apparente de servitude, à élever le serviteur en lui
permettant l’accès à sa dimension essentielle ; elle est la
vivification de notre spiritualité. Il faut bien comprendre en
cela que la religion n’est qu’un moyen pour un
cheminement spirituel.

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Le flou existentiel et le nafs rebelle, sous la coupole des
tentations, passions et les vicissitudes de ce dernier, rendent
plus difficile l’accès à la spiritualité et éloigne davantage de
la haute présence l’aspirant sincère désirant l’union totale.
L’être humain est le dépositaire de la lieutenance sur
toutes les créatures parce qu’il est plus qu’un animal ; au-
delà de ses besoins élémentaires, il aspire à l’élévation, la
réussite et la proximité seigneuriale. Il est de ce fait au juste
milieu, doté d’une existence animale et d’une essence
angélique, par cette double combinaison il est capable du
pire comme du meilleur.
La notion de vie, chez un être d’une dimension double,
dépasse le côté externe, le côté animal, il recouvre une bien
plus grande station ; vivre est l’expression du soleil de la
vérité sur le firmament des créatures. Nous ignorons notre
vie !
La religion est un sujet très technique et trop complexe,
beaucoup de personnes font la confusion entre moyen et
fin, et pour la majorité c’est bien la religion qui les a
empêché d’accéder à la spiritualité, seul moyen de retour
vers le vrai. Au-delà de l’incompréhension due aux péchés
et turpitudes, la religion est aujourd’hui victime
d’imposture comme en ses débuts ; en effet, sous la Khilafa
de Abou Bakr « as-siddiq », l’apostat et l’imposture
obligèrent les musulmans à organiser des batailles et
croisades afin d’assainir et de protéger l’Islam. Ce
phénomène se répète comme pour certifier que « la fin est
dans le commencement », notre époque est un tohu-bohu
avec beaucoup de gourous, de faussaires, d’imposteurs et
surtout de manipulateurs, ceci rend plus étroit le chemin et
maximise la perdition, qui il faut le reconnaitre est une
promesse divine pour les derniers temps.

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Le tawhid constitue la clé du développement car du
moment où l’univers avait un maître omniscient et
omnipotent, qui créa l’homme à son image et le fît héritier
de toute la création, l’homme arrêtait de diviniser les objets
et éléments de la nature pour se lancer à leur maîtrise et
utilisation. Ce tawhid, dès les premiers siècles de l’Islam a
été fortement protégé par le tasawouf, qui à travers des voies
et par le truchement de maîtres authentiques, en assurèrent
le cheminement. C’est désolant de voir ce tasawouf qui
sauva la religion par la bonne compréhension, en voie de
devenir source de son chaos. Je parle bien des personnes qui
incarnent le tasawouf en ces temps sombres.
Le prophète Mouhamad sawaaws mettait en garde sa
communauté du faux messie, al Massih ad dajjal, en le
décrivant clairement afin de nous permettre de le vaincre.
Aujourd’hui, dans toutes les voies, ce sont des personnes
sous l’effet d’un Nafs dévastateur et des passions extrêmes
qui s’autoproclament, imbus de leurs êtres ou sous contrôle
de forces sataniques, dans un mensonge évident. Comme
aux premières heures de l’Islam, l’islam refait face en ces
temps derniers à ses premiers problèmes. N’est ce pas le
seigneur qui nous enseigne que la fin est dans le
commencement et que la vie est cyclique dans son
expression.
Pour faire face à ces défis nouveaux du Tasawouf, l’on
doit puiser dans les sources intarissables pour reconstituer
le savoir authentique à travers le cheminement, la
purification, l’élévation et l’adoration. Ces instruments et
méthodes, porteurs de flux et dévoilements, mènent à la
Gnose, qui réconciliera certainement le murid à son
créateur.
Le Tasawouf, dans son universalité, est compréhensible

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comme la voie royale, la voie de ceux qui ont été comblé des
bienfaits du Seigneur, la voie de ceux qui sont dépositaires
de l’agrément divin tel que mentionné dans la sourate
l’Ouverture du saint Coran. Il faut cependant reconnaître
qu’une autre voie, dans les ténèbres, tentent d’accéder à la
divinité sans se référer à la lumière prophétique ni aux
enseignements religieux. Cette voie basée sur des rites et des
codes est l’ancêtre de la franc-maçonnerie avec ses symboles
pour la plupart d’origine soufi. Loin de construire un pont
entre la franc-maçonnerie et le Tasawouf, nous nous
limitons juste à montrer le même but recherché en
empruntant deux chemins différents à tous les niveaux,
deux ordres en contradiction, deux groupes qui se livrent
des batailles depuis la distinction du jour et de la nuit.
Le Dîn a un sens plus profond que la religion, il a été
enseigné avec trois stations claires :
La première qui s’appelle al Islam, ponctué par une
charia et couvrant les actes et paroles, a cinq piliers. Nous
insistons que les piliers soutiennent quelque chose qui est
l’essence de l’islam comme dans l’exemple d’une chaise qui
ne saurait être expliquée par les quatre pieux qui permettent
de s’y asseoir, les piliers de l’islam ne constituent pas l’islam.
L’islam signifie soumission et renvoie aux dévotions et
servitudes c’est-à-dire le corps ; et en tant que première
station du Dîn, c’est le premier niveau de religiosité qui
admet tout monothéiste mais avec des degrés d’achèvement
différent. Elle est totale et intégrale pour les hommes qui ont
accepté toutes les révélations. C’est la station du tawhid al
asma wa siffat ou la réalisation de l’unicité dans les noms et
attributs. Tous les êtres sont soumis au seigneur des
mondes, comprenez-le !
La seconde est dénommée al Imane, accessible par une

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tariqa et couvrant des états et attitudes, a six points ayant
tous rapport avec la foi : en Dieu, ses messagers, ses livres,
ses anges, à la rétribution et à la destinée. L’imane signifie la
croyance et fait allusion à une réalité interne, invisible et
individuelle que l’on identifie au cœur spirituel et non
l’organe. Elle renvoie à des codes élevés, c’est le début de
l’élection car beaucoup de versets indexent les gens de la foi
sur des commandements spécifiques ; c’est notamment le
cas de la prière sur le prophète qui dans toutes ses formes et
réalités est l’apanage des gens du cheminement ou ahl
imane, ceux qui n’ont pas accédé à cette réalité en sont tout
simplement incapables. Le caractère précieux de cette
faveur divine est clairement exposé dans un verset1 de la
sourate les Appartements où Allah refuse l’accès à la station
de la Foi aux bédouins tout en confirmant leur entrée en
Islam en ces termes « les bédouins disent : nous croyons.
Dis, vous ne croyez pas, mais dîtes plutôt nous nous
soumettons ; la foi n’est pas encore entrée dans votre
cœur. ». Qui atteint cette station fait résolument parti des
gens de la droite à qui Allah a promis de ne point prendre
en compte la totalité de leurs œuvres dans leur jugement2
« Tout homme est tenu pour responsable de ce qu’il a
accompli ; à l’exception des compagnons de la droite ».
Cette station du juste milieu, forum du tawhid al ahwaal wal
af’aal ou unité des états et actes demeure le siège de l’élection
divine et de l’attraction suprême, accueillant les gens du
bien et les amis du miséricordieux.
La dernière est appelée al Ihsane, elle se découvre par la
haqiqa, c’est le compartiment suprême du Dîn décrite par le

1
Verset 14, sourate Al Houjourat
2
Sourate Moudaçir, verset 38-39

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prophète comme la station de l’adoration contemplative
directe de l’essence sanctifié au stade achevé car ses débuts
correspondent à l’état de supervision extrême conscient que
le Seigneur le voit, Lui qui est Audient et Voyant dans son
Omniscience absolu. L’ihsane fait référence à la vertu et à
l’exemplarité mais surtout à la perfection, comment ne pas
être vertueux quand on a conscience que notre premier
voisin, plus proche que quiconque, présent dans notre
absence et unique réalité malgré notre fausse présence est
Allah l’Unique, le Vrai, l’Absolu. Cette station est la sphère
des élus, des devanciers, des gens purs et accomplis, ceux
qui ont franchi toutes les étapes de la marche et de
l’ascension sur les terres purifiées, ceux qui ont nagés dans
les profondeurs sombres des océans de la majesté mais aussi
ceux qui ont volés dans les airs en perçant les nuages chargés
et défiant les vents déchaînés. Cette station est celle du
tawhid az zaati faisant tomber les voiles autour de la divinité
et permettant la vision aveuglante de la Face d’Allah. L’élite
de l’élite est logée dans cette dimension du Dîn qui regroupe
les pôles, singuliers, prophètes et envoyés parmi les hommes
de Dieu.
Le Tasawouf authentique n’est que revivification du
Dîn par un cheminement graduel, le combat intérieur et
l’élévation de l’âme afin de se vêtir du manteau de la
servitude et de se parer de la couronne de l’agrément.
Accéder au grand livre est la quête de ce grand voyage
que nous offre l’existence qui ne peut être entrepris qu’après
avoir trouvé le grand maître ; ce grand maître détenteur des
clés de la réussite et de l’ouverture véritable que l’on
rencontre à la fin du grand jihad que le prophète

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Mouhamad nous a invité dans un célèbre hadith3 où il
précise « Nous revenons du petit Jihad en destination du
grand jihad ; à la question des compagnons : c’est quoi le
grand jihad ? il répondit le jihad contre notre EGO ».
Il fut demandé à Seydi Ahmad at Tijâni (qls) une
explication sur ce que prétendent les soufis comme
confidence avec le Seigneur, il répondit « Sache qu’il faut
entendre par ces confidences que Allah est si bienveillant
envers un de ses serviteurs qu’il lui a accordé le privilège
d’entendre Sa parole, qu’Il lui a ôté son voile, qu’Il l’a
arraché à ses propres sens au point qu’il demeure absent à
toute chose, absent à lui-même, à son propre être, ne
sachant plus où il en est dans cet état. C’est alors que Allah
lui rend audible Sa parole. Mais ce qu’Il lui permet d’en
entendre ne comporte ni lettre, ni son. Et quand Il le rend à
son premier état, il retrouve celui-ci ainsi que ses sens
antérieurs. Il entend donc une parole à travers Ses univers
simples qui sont les différents degrés du cœur, que sont : le
secret (sirr), le mystère (ghayb), l’occulté et le secret du
secret absolu (sirr as sirri) etc. Il (le serviteur) est ici tout
aussi absorbé et absent de lui-même que lors de la première
expérience si bien qu’il ne sent plus rien de l’univers, même
pas sa propre existence. Une fois revenu à lui, sa lucidité
retrouvée, il sent, en son fort intérieur, la parole divine et
comprend tout ce qu’il perçoit dans ces deux états où on lui
communique ce qu’il veut savoir. Telle est la « moukalama »
ou dialogue dont parlent soufis et saints. Quant aux
prophètes (as), ils possèdent, grâce à leur perfection des
liens et relations extraordinaires et indescriptibles. [.] Celui
qui s’ouvre à cette réalité grandiose et à cette félicité

3
Hadith rapporté par Tabarani. C’était après Badr.

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immense, n’entend plus la parole des hommes qu’après
avoir fini son isolement de trois jours, pendant lesquels il
évoque Allah. C’est après qu’il entend à nouveau leurs
paroles. S’il ne fait pas cela, il vomit à chaque fois qu’il
entend leurs voix en raison de leur insipidité, eu égard aux
délices que lui procure ce qu’il entend du discours émanant
de la réalité absolue. Le discours divin, pour celui qui
l’entend, est certes imperceptible à l’ouie, mais pas à toutes
les autres parties de l’être. Il sera ainsi au point que chaque
atome du corps en jouit comme l’ensemble de l’être ».
Cette production est loin d’un ouvrage de valeur dans
le sentier du Tasawouf où les meilleurs hommes de la
communauté de toutes les époques se sont bousculés dans
la production sublime d’œuvres susceptibles de rendre laid
le plus beau diamant, des hommes valeureux qui ont
défendu le joyau présenté par le hachémite par la science et
le juste raisonnement, des cavaliers dans le jihad intellectuel
et le combat de valeurs qui sont notre fierté et nos modèles.
Loin de toutes compétitions et sans recherches de
renommée, Oh Seigneur du connu et de l’inconnu, oh
Maître du guidé comme de l’égaré accepte de ton pauvre
serviteur pétri de défectuosité et noyé dans les péchés, cette
œuvre modeste comme prétexte de Ta satisfaction et de Ton
pardon par le biais de notre intercesseur Mouhamad
(SAWAAWS) et par la grâce de ses nobles compagnons
rtaa.
Oh Allah, si cet écrit rencontre ton agrément,
comptabilise-le comme hadiya à notre lien et moyen seydi
Ahmad at Tijâni (que son secret soit sanctifié) en le faisant
transiter à notre source et point d’orientation mawlâna
Cheikh Ibrahim Niass (que sa réalité se dévoile à nous) et
renouvelle oh Seigneur notre flux dans cette noble voie Al

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mouhamadiya par Ta miséricorde illimitée et Ta bonté
indéfectible, amine.
Cet écrit tente dans la fidélité de partager une
expérience soufie pour les cheminants en quête de lueur
dans la Sirat al Moustaqim et de donner des réponses sur
des questions centrales objet de confusion. Le serviteur de
la vérité que je suis, n’en réclame ni attention, ni
remerciements et espère voir son fardeau déchargé en
rencontrant son Seigneur le jour où nul âme n’intercédera
sans une permission préalable.
Ce travail est élaboré en neuf parties après une
introduction sommaire et une conclusion de fin. Ces parties
touchent la création, les époques, les stations, de quelques
versets et hadiths, des noms divins, des pêchés et bienfaits,
du maître spirituel et du cheminement, des chiffres et
lettres, de la mystique et du mystère.

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Chapitre 1
De la Création

Toutes les traditions et cultures attestent par


connaissance ou méconnaissance à la création. Pourtant
d’une religion à une autre les causes et buts varient. Qu’il y
a un auteur derrière cette création connue est devenue
inéluctable au vu des vérités scientifiques et de l’harmonie
dans le cosmos, appelons le Dieu, l’esprit supérieur,
l’architecte ou que l’on ne lui affecte pas de nom, revient au
même pour l’initié qui sait que le nom n’est qu’un rapport
et un témoignage à la hauteur de la connaissance de l’entité
nommé. Nous l’appellerons Allah, qui nous le préciserons
dans les chapitres à venir, n’est pas de l’arabe et n’est pas un
mot ; c’est un acronyme qui caractérise l’essence élevée et
composée de quatre lettres évidentes, une lettre occultée et
une autre implicite.
Le maître exposa comme à son habitude la création
susceptible de compréhension dans les livres révélés tous
tirés du grand livre. Il est bon de préciser qu’Allah a choisi
parmi les anges, les djinns et les humains des envoyés qui
sont au nombre de 124.000 selon un hadith du prophète

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Mouhamad (saawaws) sans en préciser la répartition. Des
initiés ont confirmés un autre hadith faisant mention de
8.000 envoyés4 humains des quatre races connues, les
envoyés sont de 3 ordres : les prophètes, les messagers et les
inspirés que les élus maitrisent et se transmettent de
bouches à oreilles.
Allah a crée de par son verbe, quand Il veut quelque
chose Il lui dit soit et elle est. Ce pouvoir créatif de par son
verbe est objet de beaucoup d’exégèses et Il nous apprend
qu’Il a crée ce que nous ne savons pas5. Sous ce verset se
cache des réalités profondes et des vérités protégées que la
science n’a pas encore percée ni des textes vilipendés.
Prenons l’exemple de l’univers qui n’a pas encore livré
ses secrets. Un hadith du prophète sur les signes des temps
derniers fait mention de la levée du soleil à son couchant.
Ce hadith, les scientifiques en rient et les étudiants de la
géographie occidentale n’y croient pas eu égard aux théories
conventionnelles depuis la révolution Copernicienne. Le
mous’haf parlait d’orbite et de course des astres quand les
astronomes du moyen-âge croyaient la terre être le centre
d’un univers statique, ce qui étaient naturellement faux. Le
grand livre parle d’un quadruple mouvement simultané
dans tous les compartiments de l’univers. Quatre réalités ou
haqa’iq organisent tout l’univers dans toutes ses zones et à
tous les niveaux. Ainsi, la terre tourne sur elle-même
approximativement en 1 jour par la rotation. Mais en même
temps elle tourne autour de l’astre pôle du système dans
lequel il se trouve, système de huit planètes, ce mouvement
s’appelle révolution et se déroule sur 1 an près. Ce soleil

4
hadith hassan.
5
Beaucoup de hadiths sur l’ascension en témoignent.

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