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FABLES
D E
PHEDRE
AFFRANCHY
D' A V G V S T E.
A PARIS,
Chez Olivier. ci Vakhmhbs,
au Palais, en JaGalIerie des Prisonniers»
prés la Chancellerie, au Vaze d'cov
M. DC. L X I X.
tAvee Privilége du Ros.
Extrait dn 'Privilége du Ros.
WA\k
Bayerlsche J
Staatshibiiothek
Mùncben I
*AV LECTEVR.
Du Loup
LES FABLES
DE
PHEDRE
AFFRANCHI
D'AVGVSTE;
Z. IV HE PREMIER:
FKOLOCVE.
. _
A iiij
* LES FABLES
Fable III.
Fable IV.
Fable V.
• Fable VII.
Les grands honneurs deshonorent
ceux qui en font indignes.
VN Renard voyant vn jour vn
masque de Theâtre : Voila vn
beau visage, dit- il,. c'est dommage
qu'il n'a point de cervelle.
Ce mot s'adrejse à ceux, à qui la
Fortune a donné de l'honneur & de la
gloire, &leur a ostè le sens commun»
DE PHEDRE. Liv. I. ij
8«ftA3J&A3i iAi £^S*L J*lS2i3
aVSrTTSfT TcS/TTvïf TS?T Tv***
Z.e £c#p CÍ7* ^r«í.
Fable VIII.
F A B I I I X. ;
Fable X.
i
tt LES FABLES
cependant se jetteroit sur elles lors
qu'elles s'enfuïroient. Ainsi l'Asnc
dreílânt ses deux oreilles, 8c com
mençant à braire de toutes ses for
ces, troubla toutes les bestes par ce
nouveau prodige : & comme dans
leur frayeur elles se jettoient dans
les issues des bois qu'elles connois-
soient y elles furent. surprises & dé
chirées par le Lion , lequel enfin
lassé du carnage, appelle l'Afne, 8c
j . luy commande de se taire. Mais luy
if devenu insolent : Que vous semble,
[ _ îuy dit-il , du service que ma voix
VOUS a. rendu aujourd'Êmy ? Elle a
fait merveille , dit le Lion, & j'eusse
eu moy-mesme auífî peur que les au*
tres, si je n'eusse connu ton courage,
& si je n'eusse sceu que tu n'es qu'vn
Ame.
Celuy qui trayant point de cœur
vanteses beaux faits, trompe ceux qui
ne le comtoissent pas , & se rend ridi
cule à ceux qtù le conmiffent.
DE' PHEDRE. Liv.I. ij
Fable XII.
.. i•
'
_
DE PHEDRE. Liv. I. *y
Fable XIII.
. le Cordonnier Médecin.
Fable XIV.
VN mauvais Cordonnier se
voyant reduit à vne extrême
pauvreté , commença à exercer la
Medecine en vn lieu inconnu. Et
Cij
zS. .LES F ÁBLÈSÍ:
vendant de faux Antidote , s'acquic
reputation?.rpar ses contes & ses
charlataneries. Estant donc yn jour
extrêmement malade, le Roy de la
, .ville où il estoit, voulant éprouver
fa science , demanda vn verre , oà ;
. versant de l'ëau; en faisant semblant 1
qu'il mefloit..duv poison avec son
Antidote, il luy çjorstmandade boire 1
ce verre en luy promettant recom
pense. Alors saiíî de la crainte de la
mort , il avoiia 'qu'il n'estoit poirit •
devenu Medecin par aucune con- ; •
noissance qu'il eust de cet art , .ma» •• '•
que la sottise du peuple l'avoit rendu
celebre. Ce Roy donc faisant aslettt-
bler tout le monde , leur dit ces pa
roles : N'estes- vous pas bien sots, de
ne craindre pas de fier vos testes &
vos vies à ceKiy , à qui personne n'a
voulu fierses pieds pour les chausser?
Cette Fable regarde ceux qui estant
assex^sots pour se laisser prendre pour
duppes 3 enrichissent les Charlatans.
D^gHED&E. Liví. I. %$
* - > • j -.
...
DE PHEDREE. Liv. I. h
Le Çof (y la Breby.
Fable XV I.
Fable XVI l.
Fable XVIII.
1
j6 LES FABLES
f Asie XX.
Zesmalhtureuxsont mepùpujlesplus
lasches^ .
•
DE PHEDRE. Liv. I. 39
Fable XXI.
Le Chien
DE PHEDRE. Liv; r. 4*
Lt Cbìen fiMr. \ • ^
-. • <. \. • t
F a b n XXI li • >
Fable XXIII.
Fable XXIV:
Min contrefin.
Fable XXV.
• «*
48 EES FABLÏS
Fablb XXVI.
Fable XXVII.
Fable XXVIII.
B íij
$4 LES FABLES
La Grenouille prudente»
Fable XXIX.
• - • • , • •;• - i,
E iiij
fi LES FABLES
Fable XXX.
DE
P H E D R E
AFFRANCHI
D'A VG VSTE.
FROLOGVE,
X>'v%
DE PHEDRE- Liv. II. «5
F AB L £ ÏI.
Fable III.
Fable IV.
Vn fourbe cause de grands maux.
Fable V.
Fable VI»
Fable V II.
•i r • -r .
G iiij
to LES FABLES
Fabiï VIII.
IX.
Epilogue.
DE
PHEDRE
AFFRANCHY
D'AVGVSTE,
LIVRE TROISIEME.
«7
PREFACE
A EVTYCHE.
Fable I.
íes moindres refies des choses bonnes
font inestimables*
Kii]
94 LES FABLES
F ab le II. - . "
Teft*
DE PHEDRE. Liv. III. ,7
Fable III.
•
DE PHEDRE. Liv. ÏIÏ. 101
La Mouche O* la Mnie.
Fable V.
) K
Fa- b l « VL
iì . .. . .
..1 ; Le Frere & la Saur. .. .
Fable VII.
Tarale de Sacrale,
y íii.
IX
Fable X.
Souvent on laiffe l'or dans la botte}U
vertu dans le mépris.
Esope
T>E PHEDRE. Liv.'III. m
Esope Je divertissant.
Fable X I I.
Fable XIII.
Fable XIV.
Fable XV;
lJS.ftimc ïarlre far les fruits , é" non
far les feuilles*
Fable XVI.
:
Vf. LES FABLES
Fable XVII.
, Fable XVIII.
M
L E S FA BL ES
D E
F H E D RE
AFFRANCHY
D' A V G V S T E.
M ij
14
P REFAC E.
M iij i
LES FABLES
Fa * l e I.
Fable ITT
Lé
DE PHEDRE. Liv, IV. 145
Fable III.
Fable IV.
N iiij
1ES FABLES
Fable V.
Fable VI.
La Vij>ere O- la Lime.
Fable VII.
£ÍJ\2* ,
<£Sn? <!SfT ^c\rT ^
*6o LES FABLES
Fable VIII.
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O
i6i LES FABLES
La Besace.
F able I X.
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DE PHEDRE. Liv. IV. i6y
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1 r r I1 r r r r 'i* +l r 'él 'íl í1 'r 'r "f* 'iwí* 'í1 'f1 r1 'í1
Fable X.
* Hercule gr Time,
Fable XI.
Le Lion Roy,
Fable *Xït
!
Fable XIII.
Zf Pi/ofe Matelots.
Fable XIV.
Fable XV,
"Fable XVI.
Fable XVII.
VN Renard travaillant à sa ta
niere , comme il creusoit la
DE PHEDRE. Liv. IV. 1S1
terre 3 & se faisoit divers trous en
perçant toujours de plus en plus ,
vint enfin jusques à la caverne pro.
fonde d'vn Dragon qui gardoit en
ce lieu des tresors cachez ,&l'ayant
apperceu , il luy dit : le te supplie
premierement de me pardonner
mon indiscretion & mon impruden
ce: &apres si tu reconnois bien toy-
mesme, combien l'argent convient
peu à la vie que je mene , je te prie
de ne trouver pas mauvais, si je te
demande, quel fruit tu retires d'vn si
grand travail, & quelle peut estre la
recompense qui t'oblige à te priver
ainsi du sommeil, & à passer tes jours
dans l'horreur de la nuit & des tene
bres, le n'en ay nulle, dit-il: mais Iu-
piter le plus grand des Dieux m'a do-
né cette charge.Tu ne prens doc rien
pour toy de tous ces tresors,& tu n'en
fais part à personne?Non,puis qu'il a
plû ainsi aux destins. Ie te prie, luy
répond le Renard, de ne trouver pas
i8i LES FABLES
mauvais si je te dis cette parole avec
liberté: Celuy qui te reflemble est:
né fans doute dans la colère des
Dieux.
Puis que tu dois t'en aller en peu
de temps où sont allez tous les hom
mes avant toy : pourquoy par vn
estrange aveuglement d'esprit es- tu.
ingenieux à te gêner , 8c à te tour
menter toy. mesme ? O Avare, c'est:
à toy que je parle : à toy, dis-je , qui
es la joye de tes heritiers : qui envies
l'encens aux Dieux , & à toy-mesme
ta propre nourriture : qui devient
triste &. melancholique lors que tu
entends leson harmonieux d'vn luth:
qui t'affliges de laréjoiiissance qu'ap
portent les autres instxumens de mu
sique, & à qui le prix des viandes les
plus necessaires tire des soupirs 8c
îles gemissemens du cœur. Qui pour
augmenter ton biensolà sol, irrites
le Ciel par tes parjures honteux:Qui
as soin de retrancher toute la* dé-
DE PHEDRE. Liv. IV. 183
pense qui se doit faire pour te rendre
les derniers devoirs , de peur que la
Deesse qui prefide aux funerailles,
ne gagne quelque chose du tien.
LES FABLES
XVIII.
^^^^^^^^^
j8<? tES FABLES
Naufrage de Simomde.
XIX.
• ...
La Jtfontagnc accouchant.
Fable XX. •
Fable XXL
F ABLE XX I r.
XXIII.
D E
P HE D R E
AFFRANCHI
D* A V G V S T E.
LIVRE CIZsQjriEME.
ao5
A PARTICVLQN.
Fable
DE PHEDRE. Iiv. V. icf^
F A B L B I î.
• i
F A BLE . III.- ,
F A b l e IV.
Le Bouffon £r le Taïfarr»
Fable V.
T ij
22o LES FABLES
Theâre à Ptrticulott,
VI.
Fable VII.
T iiij
ia4 LES,FABLES •
Fable VI 1•1.
Emblcfme du Temps.
I X.
Fable X.
îk.
«p
i3i LES FABLES
Fable XI.
F I N.
TABLE
DES FABLES.
L1VR.E PREMIER.
PRologue. page z
I. Le Loup Agneau. 3-
I I. Les Grenouilles qui demande
rent vnRoy. 5
III. Le Geay superbe.• . 8
I V. Le Chien nageant. 10
V. La Vache, la Chevre, là Bre-
by&le Lion. - '. u
VI. Les Grenouilles se plaignant
du Soleil. 11
VII. Le Renard qui trouve vn mas
que. • 14
VIII. L e Loup é"l* Gruë. 15
V ij
TABLE
IX. Le Moineau & le Lievre. \j
X. Le Loup é" k Renard plai-
dans devant le Singe. \9
X I. L'Afne & le Lion chassant, u
XII. Le Cerfpris par son bois. 13
XI I I. L e Corbeau & le Renard. ìy
X I V. Le Cordonnier Medecin, ij
X V. L'Afne bien fenfê. 29
XVI. Le Cerfé- la Brebis. 31
XVII. La Brebis , le Chien é le
Loup. 31
X V I IL La Chiennefaisantses petits.
34
XIX. Les Chiens affamez^ 36
X X. Le Lioníanguiffant de vieil-
lese. 37
XXI. L'Homme & la Belette. 39
XXII. Zf Chien fidelle. 41
XXI W. La Grenoiiilk gui crevé d'or
gueil. .43
XXIV. Le Chien & le Crocodile. 45
X X V.Le Renard ér la Cicogne. 46
XXVl.Le Chientrouvant vn tresor.
o 48
TABLE:
XXVII. L'Aigle & le Renard. 50
XXVIII. Le Rat &l'Eléphant. ^
XXIX. La Grenouilleprudente. ^4.
XXX. L eMilan &lesPigeons. 56
LIVRE SECOND.
13 Rologue. page 6r
LIVRE TROISIEME.
P Reface à Eutyche. page 87
1 . La Vieilleparlant À vne Cru-
che..
TA B L Ei .
n. Za Panthere & les Bergers. 94
m. <fc Singe. 97
i v. Esope &vn insolent. 99
v. Z<* Mouche & la Mule. 101
VI. Z* Chien &le Loup. 103
V I 1. Le Frere & la Sœur. 107
vin. Parole de Socrate. 109
I «. Histoire arrivée du temps
d'Auguste, m
X. La perle dans le fumier. 117
xir. •£« Abeilles é" les Bourdons
jngexjpar la Guespe. 1 19
XI I. Esope se divertissant. 121
xiii. LlAgneau nourry d'vne Chè
vre. 114*
Xiv. La Cigale & le Hibou: 127
xv. DesArbres choisis par lesDieux.
130
xvr. Plainte du Paon a Junon. 131
xvir. Réponse d'Esope à vn Discou
reur. 134.
xvni. L'Asne & les Prestres de Cy-
bele. 136
T A B L E.
LIVRE QVATRIEÍME..
P Reface. page 14
1. La Belette & les Souris. 141
i i. Le Renard & le Raisin. 144
xii. Le Cheval & le Sanglier, 145
1 v. Testament interprete par Bfo -
pe. 147
v. Combat des Belettes & des
Souris. . . . 152
v i. Phedre contre les Censeurs de
son Livre. iy4
vu. La Vipere & la Lime. 158
vin. Le Renard & le Bouc. 160
ix. La Besace. 161
Xt Le Voleur pillant vnAutel. 1 6 3
x i. Hercule & Plute. 166
Xii. Le Lion Roy. '\. 168
xiii. Les Chevres & les Boucs. 170
X i v. Le Pilote (jr-les Matelots, ijz
x v. Les Ambassadeurs desC biens. 174
.xvi. VHomme & là Couleuvre. 179
xvii. Le Renard & le Dragon. 180
TABLE.
xvin. Phedre fur ses Fables. 184
x 1 x^ Naufrage de Simonide. 186
xx. ' La Montagne accouchant. 189
xxi. La Fourmy & la Mouche.
xxii. Sìmonide preservé par les '
Dieux, X94
xxxiii. Epilogue à Eutythe* 19Ì
LIVRE ÇINQVIÈ'JME.