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- Partie 1 : Chaussées -
SOMMAIRE
N11
R312
Les routes sont classées dans l’une des quatre catégories en fonction de l’importance des pôles économiques qu’elles desservent.
Les routes communales sont à la charge des communes rurales concernées.
La Direction des Routes (Ministère de l’Equipement et du Transport) est l’organisme qui assure la gestion du réseau classé (RN ; RR ;
RP).
Au Maroc 95% du transport des personnes et 85% du transport des marchandises s’effectuent par la route.
Le parc automobile marocain est évalué à plus de 1 million de véhicules dont environ 40% est constitué de véhicules utilitaires et poids
lourds.
II – PLITIQUE ROUTIERE :
La politique routière de la DR s’articule autour des points suivants :
POTITIQUE ROUTIERE :
Les essais du laboratoire pour l’identification des matériaux de remblais et matériaux granulaires utilisés
dans la construction des routes sont les suivants :
Les mêmes essais sont aussi exploités pour le contrôle avant et après de la qualité des matériaux et de la
mise en œuvre.
1. Paramètres de nature :
a- Granulométrie
L’essai a pour objet de déterminer la répartition des grains d’un matériau, de tailles supérieures à 80µm, suivant leur dimension au
moyen d’une série de tamis à mailles carrées.
Cet essai s’applique à la description des matériaux en vue de leur classification, à la détermination des classes granulométriques et à la
vérification des conditions granulométriques imposées. Il contribue à apprécier les qualités drainantes et la sensibilité à l’eau des
matériaux ainsi que leur aptitude au compactage.
Principe :
L’essai consiste à fractionner un matériau au moyen d’une série de tamis à mailles carrées de dimensions décroissantes.
Les masses des différents refus cumulés ou celles des différents passants sont reportées à la masse initiale du matériau, les
pourcentages ainsi obtenus sont exploités, soit sous leur forme numérique, soit sous une forme graphique (courbe granulométrique).
- Calculer, pour chaque tamis, les pourcentages des refus cumulés :
100 x Ri/Ms
b- Limites d'atterberg :
L’essai a pour objet la détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol, cette valeur mesure globalement la quantité et l’activité
de la fraction argileuse contenue dans ce sol.
C’est l’un des paramètres d’identification sur lequel s’appuis la classification des sols (classification RTR).
Principe :
L’essai consiste à mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant adsorber sur le matériau mis en suspension dans l’eau.
Le dosage s’effectue en ajoutant successivement différentes quantités de bleu et en contrôlant l’adsorption après chaque ajout au
moyen d’une tache sur un papier filtre. L’adsorption maximale est atteinte lorsqu’une auréole bleu claire persistante se produite à la
périphérie de la tache.
Commentaire :
- VBS caractérise mieux les sols faiblement plastique (IP<12), elle es préférable à l’essai classique limites d’atterberg.
- Un matériau est considéré insensible à l’eau quand VBS est inférieur à 0,1
d- Equivalent de sable :
L’essai a pour objet de mesurer la propreté d’un sable. Il rend compte globalement de la quantité et de la qualité des éléments fins, en
expriment un rapport conventionnel volumétrique entre les éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent.
PRINCIPE
- L’essai s’effectue sur la fraction 0/5mm. Son principe consiste à floculer un matériau dans une solution lavante normalisée, et
à mesurer, après un temps de repos, les hauteurs du sédiment (sable) et du floculat (fines).
- La valeur de l’équivalent de sable (Es) est le rapport, multiplié par 100, de la hauteur de la partie sableuse sédimentée, à la
hauteur totale du floculat de la partie sableuse sédimentée.
2- Paramètres de comportement mécanique :
a- Los Angeles :
L’objet de l’essai est de mesurer la résistance à la fragmentation parcs chocs des éléments d’un échantillon de granulats.
Principe :
L’essai consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6 mm produite en soumettant le matériau aux chocs de boulets
normalisés dans une machine Los Angeles.
Si M est la masse du matériau soumis à l’essai, m la masse des éléments inférieurs à 1.6mm produits au cours de l’essai, la résistance à la
fragmentation par chocs (ou le coefficient Los Angeles LA ) s’exprime par :
LA = 100 m/M
b- Micro Deval Humide :
L’essai a pour objet de mesurer la résistance à l’usure d’un échantillon de granulats et leur sensibilité à l’eau.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur les gravillons entre 4 et 14mm et entre 25 et 50mm. Il consiste à mesurer la quantité d’éléments inférieurs à 1.6mm
produite par frottements réciproques, dans un cylindre en rotation, en présence des charges abrasives et de l’eau.
La résistance à l’usure est mesurer par la quantité, appelé coefficient micro-deval en présence de l’eau (MDE), définie par :
MDE = Masse des éléments inférieurs à 1.6mm produits au cours de l’essai x 100
Masse du matériau soumis à l’essai
c- Friabilité des sables : l’essai a pour objet la mesure de la résistance à la fragmentation des sables.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0.2/2mm ou 0.2/4mm. Il consiste à mesurer l’évolution granulométrique des sables produite
par fragmentation dans un cylindre en rotation à l’aide d’une charge en présence d’eau (protocole similaire au micro-deval).
Cette évolution granulométrique es caractérisée par un paramètre appelé coefficient de friabilité des sables (Fs) définit comme
suit :
d- Fragmentabilité :
L’essai a pour objet de déterminer le coefficient de fragmentabilité des matériaux rocheux. Ce coefficient constitue un des
paramètres représentatifs du comportement de certains matériaux se traduisant par une évolution continue de leur granularité depuis
leur extraction jusqu’au terme de leur mise en œuvre et même pour certains matériaux durant la vie de l’ouvrage. Cette évolution est
imputable à une résistance structurelle de la roche insuffisante vis-à-vis des sollicitations mécaniques.
Le coefficient de fragmentabilité est un des paramètres d'identification retenu dans la classification des matériaux de remblais
et de couches de formes.
PRINCIPE
L’essai consiste à déterminer la réduction de D10 d’un échantillon de granularité d/D donnée soumis au pilonnage conventionnel (par
application de 100 coups de dame PROCTOR NORMAL).
Cette réduction s’exprime par le rapport, appelé coefficient de fragmentabilité du matériau FR, définit par :
D10 : dimension des grains en dessous de la quelle se situe 10% du matériau (en mm).
e- Dégradabilité :
3- Paramètres de comportement hydrique :
a- La teneur en eau :
Pesage Sèchage
b- Essai Proctor
L’essai a pour objet la détermination des caractéristiques de compactage d’un matériau. Ces caractéristiques sont la teneur en
eau optimale et la masse volumique sèche maximale. Il se réalise sur la fraction 0/200mm.
Principe :
Les caractéristiques de compactage Proctor d’un matériau sont déterminées à partir des essais dits : Essai Proctor.
Le principe de ces essais consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le compacter selon un procédé et une énergie
conventionnels. Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, on détermine la masse volumique sèche du matériau et on
trace la courbe des variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau. La courbe appelée courbe Proctor, présente
une valeur maximale de la masse volumique du matériau sec qui est obtenue pour une valeur particulière de la teneur en eau.
Principe :
L’essai s’effectue sur la fraction 0/20mm d’un matériau dont la proportion des
éléments supérieurs à 20mm ne dépasse pas 25%.
Il consiste à mesurer les forces à appliquer sur un piston pour le faire pénétrer, à une
vitesse normalisée, dans une éprouvette de matériau dans un état de densité et de
teneur en eau. Les valeurs particulières des forces ayant provoqué les enfoncements
conventionnels, sont rapportés à des valeurs des forces observées sur un matériau de
référence pour les mêmes enfoncements. Par définition l’indice recherché est la
valeur maximale de ces rapports.
Dans la pratique, on distingue :
CBRimmersion : est le CBR d’un matériau mesuré après 4 jours d’immersion de l’éprouvette avec application des surcharges
normalisées.
CBRimmédiat : est le CBR d’un matériau mesuré à la teneur en eau de confection de l’éprouvette avec application des surcharges
normalisées.
IPI : est l’Indice Portant Immédiat mesuré à la teneur en eau de confection de l’éprouvette sans application des surcharges.
Expression des résultats :
Construire la courbe : efforts-enfoncements
- Calculer les deux rapports suivants :
Force à 2.5mm d’enfoncement (KN) et Force à 2.5mm d’enfoncement (KN)
13 20
- L’indice recherché est la plus grande valeur de ces deux rapports.
Caractéristique C.B.R. Immédiat
Sols très déformables 3
Sols déformables 3 à 6
6 à 10
Sols peu déformables 10 à 25
Sols très peu déformables >25
b- L’angularité
L’angularité est mesurée par le pourcentage d’éléments concassés. Il existe deux notions essentielles :
- l’indice de concassage qui est la proportion en poids d’éléments supérieurs à D du granulat
élaboré, contenu dans le matériau d’origine soumis au concassage.
Exemple : un granulat élaboré 0/20 aura un indice de concassage de 70%(IC=70%) si 70% du matériau d’origine
a une dimension supérieure à 20mm.
- le rapport de concassage qui est le rapport entre la plus petite dimension du matériau soumis au
premier concassage et la plus grande dimension du granulat obtenu.
Exemple: si une grave 0/20 est obtenue par concassage de la grave brute 20/D, le rapport de concassage est
de 1. Si un granulat 0/10 est obtenue à partir du concassage de la grave brute 40/D, les rapport de concassage
est égale à 4 et dans ce cas on dit que le concassage est pure.
c- Coefficient d’aplatissement :
La forme des granulats est importante car un excès d’élément plats ou allongés nuit à la compacité et la stabilité
de la couche.
La forme est caractérisée par le coefficient d’aplatissement ( CA) pourcentage d’élément dont le rapport G/E >
1,58 ( G : grosseur et E : épaisseur ).
Les éléments de mauvaises formes ont les inconvénients suivants :
Fragmentation facile.
Difficile à compacter.
Ayant l’orientation proche de l’horizontale.
graves non traités pour couche de base graves non traités pour couche de fondation
GNF
GNR GNA GNB GNC GND GNF1 GNF2 GNF3
Granularité Tab1 Tab2 Tab3 Tab4
Angularité IC (%) > 100 > 100 >35 >30 - >60 >30 -
Los Angles <25 <30 <35 <40 <30 <40 <50
MDE <20 <25 <30 <35 <25 <35 <45
CA <30 - IP<6 et
H Ip non mesurable ES(0/5)>30 IP<6 sinon ES(0/2)
h ES(0/2)>50 ES(0/2)>45 VB<1.5 >45 sinon
a sinon VB<1 sinon VB<1.5 VB<1.5 IP<8 ou VB<2
propreté d IP<8 IP<8 IP<12
Tableau 2 :
Tableau 4 :
I- INTRODUCTION :
Le rôle fondamental d’une chaussée consiste en la répartition convenable des efforts dus au trafic sur le
sol support.
La chaussée doit avoir une épaisseur telle que la pression verticale transmise au sol soit suffisamment faible
afin que celui-ci puisse la supporter sans dégradation.
L’objectif du dimensionnement est de déterminer les épaisseurs à donner aux différentes couches de la
chaussée afin de réduire les contraintes et déformations à des valeurs admissibles.
a) la couche de forme
La couche de forme est une couche de transition entre le sol support et le corps de chaussée, elle a une double fonction :
pendant la phase des travaux, elle protège le sol support et elle établit une qualité de nivellement et permet la circulation des
engins pour l’approvisionnement des matériaux et la construction des couches de chaussées ;
elle permet d’améliorer et de rendre plus homogène les caractéristiques dispersées des matériaux de remblai ou du terrain en
place (portance, module,…).
L’assise de chaussée est généralement constituée de deux couches, la couche de fondation (GNF) surmontée de la couche de
base. Ces couches en matériaux élaborés (le plus souvent liés pour les chaussées à trafic élevé) apportent à la chaussée la résistance
mécanique aux charges verticales induites par le trafic. Elles répartissent les pressions sur la plate-forme support afin de maintenir les
déformations à ce niveau dans des limites admissibles.
Pour les chaussées à faible trafic, le rôle de la couche de fondation peut être assuré par un traitement du sol support.
c) la couche de surface
La couche de surface est constituée :
de la couche de roulement (Enrobé bitumineux (EB), revêtement superficiel(RS) , enrobé coulé à froid(ECF),….) qui est la
couche supérieure de la structure de chaussée sur laquelle s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du
climat ;
d’une couche de liaison éventuellement entre les couches d’assises et la couche de roulement ( ralentissement de la remontée
des fissures des couches d’assises traitées aux liants hydrauliques,…).
a- Chaussées souples
Ces structures de chaussées comportent une couverture bitumineuse (5 à 12 cm d’enrobés bitumineux), parfois réduit à un
enduit superficiel en cas de trafic moyen à faible. L’épaisseur global de la chaussées est généralement compris entre 30cm et 60cm . Le
réseau routier marocain est constitué dans sa majorité par ce type de structure.
b- Chaussées semi-rigides
Ces structures comportent une couche de surface bitumineuse sur une assise en matériaux traités aux liants hydrauliques
(ciment, chaux,…) .
Ces structures comportent une couche de béton de ciment de 15 à 40 cm d’épaisseur éventuellement recouverte d’une couche de
roulement mince en matériaux bitumineux. La dalle de béton peut être continu avec un renforcement longitudinal par des armatures
« béton armé continu » ou discontinue avec ou sans éléments de liaisons aux joints.
Les calculs de dimensionnement sont assez délicats car les matériaux constituant le corps de chaussées
sont visco-élastiques pouvant périr par :
Il n'existe pas d'équation mathématique exacte permettant de relier les données de la route aux épaisseurs
; cependant, il existe plusieurs méthodes pour l'estimation de la structure de chaussées :
IV- TRAFIC :
a-DEFINITION :
- En tant que quantité de véhicules et c'est la donnée principale pour dimensionner la chaussée en largeur
et en épaisseur.
- En tant que charge et c'est donc la sollicitation qui permet d'arrêter les épaisseurs de différentes
couches qui constituent le corps de chaussée.
Au Maroc le trafic est exprimé en MJA/j (moyen journalier annuel par jour) c.à.d un nombre de
véhicules par jour, qui englobe tous les véhicules. Pour le traduire en charge, on ne considère que les poids
lourds (PL).
Au Maroc on considère comme poids lourds tout véhicule qui a un poids total en charge (P.T.C. › 1.5t).
Le pourcentage des poids lourds du parc national est généralement compris entre 30 et 45% la valeur moyenne
réglementaire est de 35% .
Trafic en véhicule par jour Classe de trafic Dominance sur routes principales
4500< T T0 13%
2000 < T< 4500 T1 21%
750 <T<2000 T2 32%
250<T<750 T3 29%
T<250 T4
Outre les moyens classiques de comptage du trafic (comptage visuel par catégorie de véhicules), il existe
maintenant des appareils légers et peu coûteux qui peuvent fournir des renseignements précis sur l'intensité du
trafic et notamment le poids lourd. Ces appareils, de conception simple, se déplacent facilement et permettent
des mesures à des coups limités, se sont :
- Un appareil utilisant un tuyau pneumatique et une boucle magnétique qui permet de compter les poids
des P.L, qui peut compter, selon le réglage, les P.L de poids total autorisés supérieurs à une valeur donnée (1,5t
par exemple).
- Un appareil utilisant un câble piezoélectrique qui permet de compter les essieux de poids supérieur à un
seuil donné, éventuellement les PL, et peut même fournir un histogramme simplifié des charges.
- etc...
De façon à permettre l'utilisation des données provenant de ces différents moyens de comptage possible,
le trafic lourd pourra être caractérisé à partir du nombre de P.L de charges supérieur à 1,5t.
Selon l’ancien catalogue Marocain de structure type de chaussées neuve (1977) , la classification du trafic
adoptée est :
Trafic en véhicule par jour Classe de trafic Dominance sur routes principales
4500< T < T0 13%
2000 < T< 4500 T1 21%
750 <T<2000 T2 32%
250<T<750 T3 29%
T<250 T4
C - Agressivité du trafic
L’agressivité d’un essieu correspond au dommage provoqué par sa charge P, par rapport au dommage dû à un passage d’un
essieu isolé de référence de charge P0 et qui est donnée par la formule suivante :
A = K ( P / P0 )
K est un coefficient qui permet de tenir compte du type d’essieu (isolé, tandem, tridem), un essieu est considéré comme isolé lorsque sa
distance à l’essieu voisin le plus proche est supérieure à 2 m.
K et dépendent de la nature des matériaux et de la structure de chaussée, ils sont donnés par le tableau ci-après :
K
Isolé Tandem Tridem
Structures souples 4 1 0,75 1,1
Structures semi-rigides 8 1 12 113
Structure en béton (dalles) 12 1 12 113
Exercice :
Calculer l’agressivité d’une voiture à deux essieux de 0,6 T chacun ;
Calculer l’agressivité d’un camion à deux essieux de 12 T chacun ;
Comparer les deux agressivités;
On suppose que la chaussée est souple ;
Coef = 1/P24
Corrigé :
La dégradation que provoque la voiture est : La dégradation que provoque le camion est :
Agvoiture = 2 x (Coef x 0,64) AgCamion = 5 x (Coef x 124)
La valeur de Coef n'importe pas ici = 5 x (Coef x (0,6 x 2 x 10)4)
Coef = 1/P24 =5x104 x23 x2x(Coefx0,64)
= (5x 104 x 23) x Agvoiture
= 400 000 x Agvoiture
Un unique passage de ce camion aura autant abîmé la route que 400 000 passages de voitures (soit pour une
route faiblement à moyennement circulée, de l'ordre de 1 an de trafic léger).
A partir de cette relation et en prenant compte de tout le spectre des essieux marocains avec leurs
fréquences on calcule l'agressivité moyenne de l'essieu Marocain par rapport à un autre essieu de référence égale
à 8,2t.
Hypothèses du catalogue
Largeur de chaussée (L) :
TPL 1 : L 4 m.
TPL2 à TPL6 : L ≥ 6 m.
Agressivité du trafic
Calcul de NE
NE = NPL . C1 . C2 . C3 . C4 . N4 . CVC
NPL : Nombre de Poids Lourds (PTC > 8 T) par jours dans les deux sens à l’année de mise en service.
C1 : largeur de chaussée.
C1 = 1,5 si 4 < L < 6 m
C2 : Agressivité du trafic
Connaissant l’histogramme de charges par type d’essieu pour un trafic donné, l’agressivité de ce trafic est qualifié par le
coefficient CAM, correspondant à l’agressivité moyenne du poids lourds composant ce trafic par rapport à l’essieu pris
pour référence.
Pi
C 2 ( 13 )
P
Avec : α = 4 pour chaussée souple ;
α = 8 pour chaussée semi rigide ou matériaux traités au ciment ;
α = 12 pour chaussée rigide.
N4 : Trafic de cumul
N4 = 365 x (1,04n – 1) / 0,04
Exemple d’application :
Données:
- Largeur de la chaussées = 7 m
- Trafic dans les deux sens :
N(Essieux de 13 t) = 0,5 x C1 x C2 x C3 x C4 x N4 x N2
Avec :
Taux de croissance (a) du trafic :
a = 1963/1870 – 1 = 2061/1963 -1 = 0,05
N2 = 2061 x 1,052 x 0,13 = 295 V/j dans les deux sens ;
Ce qui correspond à priori à un trafic TPL5 ;
C1= 1 ( ℓ=7m > 6)
C2 = 0,8 (TPL5 et souple)
B- SOL :
1- Environnement :
Les zones climatiques :
Les zones climatiques sont définies selon la pluviométrie moyenne annuels, il y à quatre zone :
H : Zone humide (>600mm)
h : Zone semi-humide (250 à 600 mm)
a : Zone aride (50 à 250 mm)
d : Zone désertique (<50mm)
(Voir carte schématique des zones climatiques page 46 du catalogue).
Environnement géotechnique :
D’après le catalogue de structure 1995, deux zones sont considérés :
Zone I : ou les problèmes de stabilité de plateforme sont réglés ou ponctuels ;
Zone II : les problèmes de stabilité de plateforme ne permettent pas d’assurer un comportement sans
risque majeur de structure de chaussée (fissuration, affaissement …)c’est le cas des instabilités de versant
et de remblai sur sol compressible.
A1 : sous-classe des sols fins peu plastique (limons silteux, limons peu plastiques)
Les sols avec VBS < 2,5 ou IP < 12
A2 : sous-classe des sols fins moyennement plastiques (limons argileux)
Les sols avec 12 < IP < 25 ou 2,5 < VBS < 6
A3 : sous-classe des sols fins plastiques (argiles marnes, limons plastiques)
Les sols avec 25 < IP < 40 ou 6 < VBS < 8
A4 : sous-classe des sols fins très plastiques (argiles et marnes)
Les sols avec IP > 40 ou VBS > 8
Elle contient les sols comportant des fines et des gros éléments avec un D max > 50 mm.
Cette classe est subdivisée en deux grandes sous classes C1 et C2.
Ces deux sous-classes C1 et C2 se subdivisent en d'autres sous-classes C1Ai, C1Bi ou C1Di ou C2Ai, C2Bi ou C2Di
avec Ai, Bi ou Di la classe de la fraction 0/50 mm du matériau 0/D.
Le tableau synoptique ci-après représente cette classification générale des sols meubles :
(1): Le choix St2 ou St3 se fait a partir de l’étude CBR avant immersion.
(D) : Déblai ; (R) Remblai.
St0 40 P2
MT St1 25 P2
St1 + 50 P3
Dans la pratique, plusieurs choix de structures sont possibles d’adopter. Par conséquent, il existe 6 fiches pour déterminer le
type de structure à mettre en place.