Remarque : ceci n’est pas un cours ! Il s’agit seulement de refaire un point rapide sur les
notions qui seront importantes pour le cours de dynamique.
3 Cinématique 3
4 Statique 5
A Angles d’Euler 7
D Pour aller plus loin : résoudre graphiquement un problème plan [HORS PRO-
GRAMME] 12
D.1 Propriétés utilisées en cinématique graphique (problème plan) . . . . . . . . . 12
D.2 Propriétés utilisées en statique graphique (problème plan) . . . . . . . . . . . 12
Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
y1
Les cadrans sont des outils de projection. Ils ont toujours
y2 la même forme quel que soit l’angle réel entre les deux repères.
On dessine les repères avec θ positif et petit (' 20o ). L’inter-
x2 prétation des sinus et cosinus est immédiate avec les "petits
θ cotés" et "grands cotés".
z1 = z2 x1
Graphe de structure
Le graphe de structure est une vue épurée du système de so-
lides : les ellipses sont les solides, les liens sont les liaisons entre
les solides. Le bâti est généralement représenté par un rectangle.
Notion de fermeture
Une fermeture est une équation représentant les contraintes
de bouclage dans les chaînes de solides.
Une fermeture géométrique est une relation de Chasles sur les vecteurs de positon où
chaque vecteur est soit fixe par rapport à un solide, soit défini par un paramètre de transla-
tion, pour former une des boucles du graphe de structure.
2
Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
Une fermeture angulaire est une somme nulle d’angles d’un même plan formant une des
boucles du graphe de structure.
3 Cinématique
Le torseur cinématique représente la vitesse d’un solide S2 par rapport à un autre S1 :
~ S /S
n o Ω
V S2/S1 = 2 1
V~A,S2 /S1
A
quelconque V~A,S2 /S1 ("vitesse du point A appartenant à S2 par rapport à S1 " ou encore "vitesse
en A de S2 par rapport à S1 "). La vitesse d’un point M fixe de S par rapport à R0 est définie
par la dérivée du vecteur position par rapport à R0 :
~
dOM
V~M,S/R0 =
dt /R0
~
dU ~
dU
= ~ R /R ∧ U
+Ω ~
dt /R1 dt /R2 2 1
V~B,S/R0 = V~A,S/R0 + Ω
~ S/R ∧ AB
0
~
3
Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
Position
Vecteur position Torseur cinématique
+ dérivation + composition de
mouvement
Vitesse
Dérivation Composition
des accélérations
Accélération
Mouvement plan
Un solide S2 est en mouvement plan de normale ~z1 par rapport à S1 si le torseur ciné-
matique de S2/S1 s’écrit :
~ S /S = ω~z1
n o Ω
V S2/S1 = 2 1
V~M,S2 /S1
avec V~M,S2 /S1 .~z1 = 0
∀M ∈ S2
Conséquences :
– Toutes les vitesses sont contenues dans des plans de normale ,
– Les vitesses de rotation sont normales au plan (suivant ~z1 ),
4
Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
– Un mécanisme comportant une liaison hélicoïdale n’est pas plan (cf Maxpid).
– Le torseur cinématique d’un mouvement plan présente dans le cas général 3 inconnues
cinématiques au maximum contre 6 pour un mouvement quelconque.
– Chaque fermeture cinématique apporte 3 équations scalaires :
Fermeture sur les vitesses de rotation en projection suivant ~z1
Fermeture sur les vitesses en un point en projection suivant ~x1 et ~y1 .
– Une résolution graphique peut être mise en place.
Le torseur d’un mouvement plan est un glisseur car ∀M Ω ~ S /S .V~M,S /S = 0 (automo-
2 1 2 1
ment nul).
Un torseur glisseur possède un axe central (lieu où les vitesses sont nulles) parallèle à
~z1 . On parle d’axe instantané de rotation. Soit I un point de l’axe central, à tout instant, le
mouvement plan est un mouvement de rotation d’axe (I, ~z1 ).
4 Statique
Notion d’isolement
Isoler un système de solide, c’est définir une frontière séparant ce qui est intérieur au sys-
tème de ce qui est considéré comme extérieur, en vue de faire le bilan des actions mécaniques
extérieures agissant sur le système et appliquer le PFS.
Action mécanique
Une action mécanique représente l’effort exercé par un système matériel S1 sur un autre
système matériel S2 . Dans le cas des solides, une action mécanique est complètement définie
par un torseur : le torseur d’action mécanique ou torseur statique.
F~S1 /S2
n o
T S1/S2 = ~ A,S /S
M
A 1 2
Torseur statique des liaisons (ou torseur d’action mécanique des liaisons)
Un certain nombre de liaison parfaite entre solides sont normalisées. Leurs torseurs sta-
tiques sont classiques (voir le Tableau des liaisons en Annexe). n o
On remarque que les torseurs statiques et cinématiques sont duaux : si on appelle V 1/2
n o
et T 1/2 les torseurs cinématique et statique d’une même liaison entre les solides 1 et 2,
alors la forme linéaire suivante est nulle :
n o n o
P = V 1/2 ⊗ T 1/2 = 0
Cela correspond à la puissance dissipée dans la liaison, qui est nulle sous l’hypothèse de
"liaison parfaite".
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Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
Frottement de coulomb
La loi du frottement de Coulomb pour deux solides en contact ponctuel en I s’écrit (FN
~
et FT les composantes normal et tangentielle de l’effort) :
FN .~z + F~T
n o
T S1/S2 = ~0
I
kF~T k ≤ f.|FN |
– Si adhérence :
V~ = ~0
I,S2 /S1
kF~T k = f.|FN |
– Si glissement :
F~T opposé et de même direction que V~I,S 2 /S1
6
Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
Ex :
Si l’on recherche une résultante motrice permettant à un ensemble de solide de se dé-
placer en translation, Il s’agira d’écrire une équation de résultante en projection suivant la
direction de déplacement.
Pour la recherche d’un couple moteur s’exerçant sur un ensemble de solide en rotation
autour d’un axe fixe, Il s’agira d’écrire une équation de moment en un point de l’axe de
rotation en projection sur la direction de l’axe .
A Angles d’Euler
ψ angle de précession ;
θ angle de nutation ;
φ angle de rotation propre.
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Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
~
n o R R1 .~e1 + R2 .~e2 + R3 .~e3
T = ~A
M
=
MA,1 .~e1 + MA,2 .~e2 + MA,3 .~e3
A A
Un champ de vecteurs M~ est antisymétrique si, et seulement si, pour une application L
antisymétrique de R dans R3 , et deux points P et Q quelconques de l’espace E(R3 ), on a :
3
~P = M
M ~ Q + L(QP
~ )
Dans R3 , cette relation s’écrit à l’aide d’un produit vectoriel car pour toute application anti-
symétrique de R3 dans R3 , il existe un vecteur R ~ tel que L(U~) = R ~ ∧U
~ , d’où :
~P = M
M ~Q +R
~ ∧ QP
~
C’est cette propriété des champs antisymétriques qui nous permettra de calculer les coor-
données du torseur en différents points. Cette relation est à connaître absolument.
Champ équiprojectif.
~ P .P~Q = M
M ~ Q .P~Q
Le théoréme de Delassus nous dit alors que : Tout champ antisymétrique est équiprojectif et
réciproquement.
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Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
~1 ~2
n o R n o R
T1 = ~ A,1
M
et T 2 = ~ A,2
M
A A
n o
Soit TS la somme des deux torseurs. Alors la résultante R ~ S est égale à la somme des
résultantes R~ 1 et R
~ 2 et le moment M
~ A,S exprimé en A est égal à la somme des moments M ~ A,1
~ A,2 exprimés en A.
et M
~S = R
R ~1 + R
~2
M~ A,S = M
~ A,1 + M
~ A,2
Attention ! Ajouter deux torseurs dont les éléments de réduction sont exprimés en des
points différents n’a aucun sens !
~1
n o n o α.R
T 2 = α. T 1 = ~ A,1
α.M
A
Comme pour la somme, les moments des torseurs doivent être exprimées au même point.
Le résultat ne dépend pas du point A choisi.
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Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
Couple.
~ = ~0.
Un couple est un torseur dont la résultante est nulle : R
Le moment est donc constant en tout point de l’espace et il n’y a pas d’axe central pour ce
torseur.
~ ~ ~0
n o n o n o R R
T = G + C Soit : ~
MA
= ~ A,Glisseur
M
+
C~
A A A
Cette décomposition n’est pas unique. Elle l’est si on impose la condition supplémentaire
~ ~ On appelle parfois "décomposition canonique" cette décomposition unique.
C colinéaire à R.
Dans le cas d’une décomposition canonique, l’axe central du torseur est le même que
l’axe central du glisseur issu de la décomposition. Le moment du glisseur est biensûr nul
sur l’axe central. Le moment du torseur sur l’axe central, colinéaire à la résultante, est égal
au moment C ~ du couple issu de la décomposition.
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Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
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Mécanique MPSI – PCSI : synthèse
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