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Janvier 2010
COMMUNIQUER ORALEMENT SELON DES MODALITÉS VARIÉES
EN SITUATION D’ÉCOUTE ET DE PRISE DE PAROLE AU SECONDAIRE
Ce répertoire vise essentiellement à outiller et à soutenir les enseignants en lien avec la compétence
Communiquer oralement selon des modalités variées. Il se veut, d’abord et avant tout, un outil
pratique proposant des ressources pour faire autrement. La présentation orale « traditionnelle » au
cours de laquelle un élève ou une équipe d’élèves font un exposé devant toute la classe n’y sera donc
pas traitée, bien que cette pratique trouve encore sa place en classe.
Se rapprocher d’une forme de communication plus près de la réalité en vue de donner du sens aux
apprentissages reliés à la communication. Dans la vie de tous les jours, les occasions de
s’exprimer devant un grand groupe d’individus demeurent assez rares.
Se rapprocher de la définition que donne le PFEQ de cette compétence. L’élève doit communiquer
selon des modalités variées et ce, autant dans des situations de prise de parole que d’écoute.
Cette dernière situation, qui est parfois mise de côté au profit de la prise de parole, nécessite
également un enseignement spécifique, notamment en ce qui concerne les stratégies d’écoute et
de prise de notes. Ainsi, les contextes de développement de cette compétence doivent
correspondre aux familles de situations prescrites par le MELS :
Au premier cycle :
- S’informer en ayant recours à l’écoute
- Défendre une idée en interagissant oralement
- Informer en prenant la parole individuellement
Au deuxième cycle :
- S’informer en ayant recours à l’écoute individuellement et en interaction
- Informer en ayant recours à la prise de parole individuellement et en interaction
- Confronter et défendre des idées en interagissant oralement
- Découvrir des oeuvres de création en ayant recours à l’écoute
1. Pratiques pédagogiques
2. Ressources
3. Propositions d’outils
Les propositions que vous trouverez dans ce guide sont assurément adaptables à divers contextes de
classe. La flexibilité quant aux contenus, aux processus et aux productions trouve sa place dans le
renouvellement de nos pratiques en lien avec l’oral. Il nous faut donc envisager, par exemple, d’offrir
aux élèves la possibilité d’interagir sur des sujets à des moments variés, l’observation des élèves
pouvant avoir lieu lors d’occasions distinctes.
Pour terminer, nous tenons à remercier tous les enseignants qui, en partageant avec nous leurs
pratiques concernant la CD3, nous ont servi de source d’inspiration. Nous vous invitons, d’ailleurs, à
nous informer de vos expérimentations, de vos bons coups et de vos idées afin que nous puissions
enrichir ce répertoire. Dans l’espoir que ce petit guide puisse égayer vos pratiques pédagogiques, nous
vous souhaitons une bonne lecture!
Les élèves pourraient, par exemple, traiter d’un film qu’ils ont particulièrement apprécié dans
le but de convaincre leurs pairs de le visionner. Par la suite, l’enseignant pourrait animer un
retour sur l’expérience vécue afin d’amener les élèves à dégager les stratégies argumentatives
les plus efficaces.
2. Les mini-conférences
Les élèves font une présentation sur un sujet devant un nombre restreint d’individus. Il
pourrait notamment s’agir de l’explication d’un phénomène scientifique ou de la présentation
d’une personnalité connue qui les inspire. L’ensemble de la classe est divisé en groupes de
cinq ou six. Il y a donc cinq ou six élèves-conférenciers. Les autres élèves joueront le rôle de
journalistes ou d’auditeurs pendant la présentation. Leur écoute peut être soutenue par des
fiches d’évaluation par les pairs. Les conférenciers changent ensuite d’équipe et redonnent
leur conférence jusqu’à ce qu’ils aient rencontré toutes les équipes. Ceci leur permettra de
faire leur présentation plus d’une fois et ainsi de se réajuster au besoin (aide à
l’apprentissage). Lors d’une autre occasion, d’autres élèves deviennent conférenciers jusqu’à
ce que tous les élèves du groupe aient passé devant toutes les équipes.
Référence : Cette idée a été puisée dans la revue Québec français, numéro 150, publiée à
l’été 2008.
Les élèves pourraient s’inspirer de ces reportages pour réaliser une capsule, une entrevue ou
encore une émission de radio. Ils pourraient également produire une visite guidée de l’école
en vue de faire vivre l’expérience de la baladodiffusion aux élèves du primaire qui visitent
l’établissement à chaque année.
Ce genre d’activité nécessite évidemment l’accès aux TIC. Certaines ressources sont libres et
gratuites comme le logiciel de traitement sonore Audacity. Les conseillers pédagogiques et
animateurs de RÉCIT de vos commissions scolaires respectives peuvent également vous venir
en aide.
5. Oral conscient
II s’agit simplement de fixer un temps précis pendant lequel les élèves discuteront d’un sujet
d’actualité, d’une lecture récente, d’une activité, etc. Tous devront porter attention à la façon
dont ils s’exprimeront (cohérence des propos, éléments verbaux, non verbaux et paraverbaux,
stratégies). Ce moment de discussion doit être suivi d’un retour réflexif, en grand groupe, en
équipe ou de façon individuelle. Cela permettra aux élèves de faire des prises de conscience
en lien avec le développement de la CD3. Cette pratique peut s’inscrire de façon régulière
dans la planification de l’enseignant.
Il pourrait être facilitant de diviser la classe en deux, une partie du groupe agissant comme
présentateur et l’autre, comme visiteur. Lors d’une période ultérieure, les rôles pourraient être
inversés. Il serait fort intéressant que ce type d’activité soit organisé en collaboration avec des
enseignants d’autres disciplines.
7. Production de vidéo
Par l’entremise des TIC, les élèves peuvent réaliser un court métrage ou une séquence vidéo
sur un thème précis, une émission de télévision (variété, téléjournal, reportage), une
publicité, un vox pop (sondage d’opinion en direct), etc.
8. Cercles de lecture
Un cercle littéraire, c’est un regroupement de lecteurs qui désirent partager leur plaisir de lire
à travers la discussion. Par cette activité, l’enseignant cherche à développer le goût de la
lecture chez les élèves, à faire construire une compréhension commune d’une œuvre à travers
les interprétations différentes, à travailler la capacité d’écoute ainsi qu’à susciter des
discussions de pair à pair. D’autres objectifs associés au programme de formation peuvent
être visés à travers le cercle de lecture : exprimer et justifier sa réaction face à un texte,
énoncer un jugement ou un point de vue, justifier son opinion, communiquer oralement …
Le cercle de lecture doit être structuré et l’enseignant en est le principal coordonnateur. C’est
lui qui détermine les différents paramètres associés au bon fonctionnement du cercle : la
fréquence des rencontres, le temps accordé, l’endroit, le livre à lire, les intentions de lecture,
et, facultativement, les rôles à attribuer, les thèmes à aborder, le carnet de lecture à utiliser,
la production finale attendue, etc.
Quoiqu’elle semble axée sur le développement de la lecture, cette activité est une excellente
occasion de placer l’élève en situation de prise de parole en interaction.
Références :
Jocelyne Giasson, « Les textes littéraires à l’école », Gaëtan Morin éditeur.
Harvey Daniels, « Les cercles de lecture », Chenelière éducation.
Divers buts peuvent soutenir l’intention de réaliser une émission de radio en classe : informer
les gens à travers un bulletin de nouvelles, un débat radiophonique ou une entrevue, divertir
les autres par l’entremise d’une émission musicale ou culturelle, promouvoir un message à
travers un format publicitaire ou la simulation de messages commerciaux.
Les moyens requis sont généralement de divers ordres selon l’ampleur que l’on désire donner
au projet : local propice à l’enregistrement, micro, enregistreur, lecteur de disques compacts,
écouteurs, etc. La diffusion peut bien évidemment sortir des murs de la classe :
radioétudiante, autobus scolaire, radio communautaire… Mais au-delà de ces moyens
techniques et de ces idées de grandeur, tout peut également se vivre en classe!
Un des grands défis de cette forme d’exposé consiste à favoriser les échanges spontanés entre
les participants de la table ronde et de faire en sorte que l’auditoire soit également partie
prenante de cette interaction, et ce, afin d’éviter la prise de parole à tour de rôle de façon
individuelle.
Référence :
Description inspirée d’un ouvrage de Lizanne Fontaine, « Enseigner l’oral au secondaire »,
Chenelière Éducation.
Par exemple, trois élèves pourraient affronter trois autres collègues de classe dans le but de
convaincre l’auditoire du danger de la surconsommation de Ritalin dans notre société ou
encore du surendettement des jeunes d’aujourd’hui en lien avec la facilité à obtenir du crédit.
Chaque participant prendra la parole à tour de rôle en alternant les points de vue (un pour, un
contre) et en respectant le temps qui lui est alloué. Un droit de réplique improvisé est bien
évidemment permis, mais toujours limité dans le temps.
Référence :
Description inspirée d’un ouvrage de Lizanne Fontaine, « Enseigner l’oral au secondaire »,
Chenelière Éducation.
Dans une autre version possible, les élèves de la classe sont divisés en différentes équipes.
Chaque équipe de quatre élèves choisit une histoire vraie et procède à une analyse du texte
afin de bien la comprendre. L’enseignant révèle deux points de vue qui seront à défendre (par
exemple : les sherpas ont bien agi - ou n’ont pas bien agi - en laissant l’homme dans la
montagne). Par la suite, l’équipe se scinde en deux après avoir déterminé qui défendra quel
point de vue. Chaque petite équipe a comme tâche de préparer un résumé teinté de l’histoire,
de construire quatre questions qu’elle adressera à l’équipe adverse et de produire une
plaidoirie convaincante qui rappellera tous ses arguments. Les élèves doivent aussi prévoir les
questions qui leur seront posées lors du procès et se partager les tâches à réaliser. Lors du
procès, on alternera la prise de parole des équipes selon l’ordre suivant : résumés, questions
et réponses et, enfin, plaidoiries. Une belle façon de développer la famille de situations
Communiquer oralement selon des modalités variées dans le but d’informer et de défendre
une idée !
Référence :
Pour de plus amples informations concernant « La commission Guillemette », veuillez vous
référer aux capsules vidéo de « Zoom animare », à l’adresse suivante :
http://zoom.animare.org/zoom
Vous trouverez un bon exemple de cette technique en visionnant une vidéo sur le
site : www.latuparles.qc.ca
Comment dire à un coéquipier que l’on n’est pas satisfait de son implication dans le travail
d’équipe demandé ?
Les élèves qui siègent sur le comité du bal des finissants sont en désaccord sur la
présence des parents lors de cette soirée. Comment mener une discussion qui fera
progresser le débat ?
À travers cette démarche, tous les élèves sont actifs : ceux qui participent aux jeux de rôle et
ceux qui observent. L’enseignant pourrait définir avec les élèves des critères d’observation
sous forme de grille d’analyse, leur offrant ainsi l’occasion de réfléchir à leur pratique.
15. La piqûre-lecture
Pour faire une piqûre-lecture, l’élève doit d’abord choisir un roman de son goût. On l’invite à
prendre des notes pendant la lecture pour qu’il soit en mesure de résumer une partie de
l’intrigue sans dévoiler la fin, de parler des principaux personnages pour en arriver à faire une
appréciation critique. Au fil de sa lecture, l’élève sélectionne au moins trois passages
accrocheurs qui piqueront la curiosité du public et lui donneront le goût de lire le roman. Avant
de lire le passage choisi, l’élève le met en contexte et exprime pourquoi ce dernier est
accrocheur pour lui. Lors de sa présentation, il doit arrêter la lecture de l’extrait au moment où
cela devient captivant dans le but de laisser l’auditoire sur sa faim.
Cette activité permet à l’enseignant de présenter ses goûts en lecture et de mieux connaître
les préférences littéraires de ses élèves. Ne soyez pas surpris s’il se crée dans votre classe un
réseau d’échange de romans qui dure parfois toute l’année! Vous trouverez, dans la section 3
Proposition d’outils d’évaluation, un exemple de grille d’évaluation pour cette activité.
16. SAGNU
Qu’est-ce que le SAGNU ? C’est une simulation de l’Assemblée générale des Nations Unies
organisée pour permettre à des jeunes de 4e et de 5e secondaire de vivre l’expérience de
l’ONU. Pour préparer les jeunes à participer à cette journée, le CSI (Carrefour de solidarité
internationale) et l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke soutiennent les
enseignants et les élèves en offrant de l’accompagnement, des sessions de formation ainsi que
la documentation nécessaire. Plusieurs rencontres animées par des étudiants de l’Université de
Sherbrooke permettent de préparer les jeunes à vivre une expérience de diplomate d’un jour.
À travers ces dernières, les élèves apprendront à préparer leurs interventions pour les débats
en tenant compte des intérêts des pays qu’ils représentent. Ils apprendront à exercer leurs
droits de parole dans un cadre d’intervention très précis en respectant les règles de
procédures de l’ONU. Lors des débats, ils doivent développer des stratégies d’écoute leur
permettant de réajuster leurs interventions pour convaincre les autres délégués d’adopter
leurs résolutions. Ils apprendront à adopter le comportement d’un diplomate : serrer la main
lorsqu’on se présente à d’autres délégués, utiliser le vouvoiement, des formules de courtoisie,
un langage non verbal neutre, etc. À la date prévue, les élèves des écoles participantes se
rassemblent pour vivre leur expérience de l’ONU.
Quand un enseignant inscrit son groupe à Électeurs en herbe, il reçoit un guide pédagogique
et le matériel nécessaire à la tenue d’élections. Il s’engage avec son groupe à organiser, la
veille des élections réelles, une journée de scrutin dans son école. Ce projet permet de
préparer des communications orales contextualisées puisque les élèves peuvent suivre et
s’inspirer de la campagne électorale en cours. Il est à noter que ce type d’activité permet des
réinvestissements aussi au niveau de la lecture et de l’écriture.
Observer les effets que produisent les éléments verbaux, para-verbaux et non verbaux sur
le texte.
Amener les élèves à découvrir les caractéristiques du genre (souvent les textes sont
engagés et portent un regard critique sur la société).
Cette activité permet de développer le vocabulaire des élèves en les incitant à jouer avec les
mots : les synonymes, les antonymes, les cooccurrences, la sonorité, les rimes, etc.
www.francparler.info/accueil/
Site qui s’adresse aux enseignants de français de toute la francophonie sur lequel il est possible de
trouver différents dossiers (ex. : savoir utiliser les médias) et diverses activités (ex. : baladodiffusion)
pouvant être exploités en classe du secondaire.
www.cinemasparalleles.qc.ca/rubrique.php3?id_rubrique=13
Site qui se veut un outil pour l'éducation à l'image et au langage cinématographique s'adressant aux
enseignants et aux jeunes du secondaire. Son objectif est de développer le sens critique et la capacité
d’analyse.
www.vitrinedufrançais.com
Ce site, qui s’adresse essentiellement aux enseignants et aux conseillers pédagogiques en français, a
été créé dans le contexte du renouveau pédagogique par l’équipe de français du MELS. On y trouve
différentes ressources telles que des SAÉ, des vidéos, des références, etc.
Les portails de chacune des commissions scolaires de la région contiennent plusieurs informations,
liens et documents fort utiles tels que des grilles descriptives, des outils pour l’évaluation et le bilan,
etc.
www.educnet.education.fr/
Site présentant des ressources pédagogiques numériques pour intégrer les technologies de
l'information et de la communication en classe, notamment au sujet de la baladodiffusion.
www.latuparles.qc.ca
Le site interactif « Là, tu parles! » a été développé par le MELS. On y propose un environnement
pédagogique créé spécifiquement pour permettre le développement de la compétence en
communication orale des jeunes de 14 à 17 ans. Plusieurs clips vidéo y sont présentés, en lien avec
les aptitudes langagières requises et les moyens les plus efficaces pour intervenir dans diverses
situations de communication.
www.ccdmd.qc.ca/fr/
Le site du CCMD, le Centre collégial de développement de matériel didactique, nous propose un
répertoire des meilleurs sites Internet pour l'amélioration de la langue. Vous trouverez sous l’onglet
« Répertoire internet » une sélection de 175 adresses mises à jour à chaque année qui ont été
choisies pour la qualité de leur contenu et leur pertinence pédagogique. Un lien incontournable pour
les amoureux de la langue française!
www.radio-canada.ca/radio/francaisaumicro/
Premier conseiller linguistique de Radio-Canada, Guy Bertrand nous offre ses délicieuses « capsules du
jour » dans son bulletin linguistique hebdomadaire. À consommer à l’oral comme à l’écrit!
Quotidiennement mis à jour, le site contient plus de 700 articles.
www.davidgoudreault.org
Site d’un « slameur », rappeur et poète de la région de l’Estrie.
http://zoom.animare.org
« Zoom sur l'expertise pédagogique » est le fruit du travail de nombreux intervenants qui œuvrent
dans le domaine de l'éducation, du préscolaire à l'université, au Québec et ailleurs. Sur ce site, vous
trouverez plus de 300 capsules vidéo illustrant des pratiques variées au préscolaire, au primaire et au
secondaire ainsi que des activités de formation. Pour y avoir accès, il suffit de d’adhérer au site.
http://www.lizannelafontaine.com/
Lizanne Lafontaine est professeure en didactique du français à l’Université du Québec en Outaouais
(UQO). Elle est spécialisée en didactique de l’oral et est une référence importante dans ce domaine.
Madame Lafontaine a écrit plusieurs ouvrages traitant de la communication orale. Vous trouverez sur
son site ses publications, des présentations réalisées pour différents congrès et des exemples de
séquences didactiques.
facile
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
2- Interprétation 1 2 3 1 2 3 1 2 3
critique et fondée
Groupe:
3- Pertinence des
observations faites sur 1 2 3 1 2 1 1 2 3 1 2 3
les choix linguistiques
et culturels
Éléments
Prendre la parole
- Questionner ou reformuler
pour assurer sa compréhen-
sion
- Émettre un commentaire
appréciatif
Éléments
OUVERTURE
-Se donner des règles explicites :
.
.
.
- Suivre des règles implicites
DÉROULEMENT
- Reformuler, synthétiser pour la
poursuite ou relancer l’échange
- Gérer le temps
CONCLUSION
- Conclure l’échange
Commentaires généraux :
Dates :
Document adapté de Clermont Morneau et Jocelyne Picard et préparé par Chantale Carette, C.s. de Portneuf, décembre
2006
Critère 4 : Utilisation d’éléments prosodiques appropriés
Document adapté de Clermont Morneau et Jocelyne Picard et préparé par Chantale Carette, C.s. de Portneuf, décembre
2006
Français, premier cycle du secondaire
Compétence 3 : Communiquer oralement selon des modalités variées
Critères d’évaluation en situation d’écoute
Nom : ________________________________________________
Groupe : ____________
Dates :
Document adapté de Clermont Morneau et Jocelyne Picard et préparé par Chantale Carette, C.s. de Portneuf, décembre
2006
GRILLE D'APPRÉCIATION – FRANÇAIS – 3e SECONDAIRE
COMPÉTENCE 3 – COMMUNIQUER ORALEMENT SELON DES MODALITÉS VARIÉES (SITUATION DE PRISE DE PAROLE)
Date : Nom de l'élève : Groupe :
Titre de la tâche / SÉ : Niveau de complexité :
Famille de situation : A. Informer en élaborant des descriptions et des explications
B. Appuyer ses propos en élaborant des justifications et des argumentations
C. Créer en élaborant des textes littéraires.
Critères Indicateurs A B C D E
L’élève tient compte du contexte de la tâche : sujet, intention, conditions, destinataire, etc.
Adaptation à la situation de
L’élève adopte un point de vue, le maintient et l’ajuste au besoin
communication
L’élève s’adapte aux réactions pour maintenir l’intérêt
L’élève fournit des éléments d’information pertinents en fonction de la situation de
communication (sources et repères culturels)
L’élève structure sa prise de parole de façon adéquate en respectant une structure
Cohérence des propos appropriée à la situation
L’élève fait progresser ses idées
L’élève appuie ses propos par des comparaisons, des raisons, des exemples, des
statistiques, des témoignages, etc.
L’élève s’exprime dans une variété de langue appropriée
Utilisation d’éléments
L’élève utilise de façon pertinente ses connaissances linguistiques et textuelles
verbaux appropriés
L’élève adopte un ton, un débit et un volume appropriés
Utilisation d’éléments non L’élève recourt à des procédés de mise en évidence
verbaux et paraverbaux L’élève recourt à des supports visuels ou sonores
appropriés L’élève recourt à la gestuelle et maintient une posture et un regard sur l’auditoire adéquat
APPRÉCIATION GLOBALE A B C D E
A : Satisfait très clairement aux exigences B : satisfait clairement aux exigences C : satisfait minimalement aux exigences D : est en deçà des exigences E : est nettement en deçà des exigences
Remarque importante : Les commentaires de l’enseignant sont écrits directement dans le travail.
Le but de cette grille descriptive est de décrire de façon détaillée, pour tous les critères d’évaluation, ce qui est attendu de l’élève à chaque échelon.
Niveau A Niveau B Niveau C Niveau D Niveau E
Ne tient pas compte des
Tient compte de tous les Tient compte de certains
Tient compte du contexte, Tient peu compte des aspects essentiels du
aspects du contexte, aspects du contexte,
adopte un point de vue qu’il aspects du contexte, contexte, n’adopte pas de
adopte un point de vue adopte un point de vue que
Adaptation à la maintient tout au long de sa adopte un point de vue point de vue ou adopte un
justifié qu’il maintient tout laisse parfois transparaitre
situation de au long de sa prise de
prise de parole et suscite
ses propos et suscite de
variable et suscite un point de vue non fondé et
communication l’intérêt de ses intérêt mitigé chez ses ne suscite pas de réel
parole et suscite et l’intérêt chez ses
interlocuteurs ou de ses interlocuteurs ou ses intérêt chez ses
maintient l’intérêt de ses interlocuteurs ou ses
auditeurs. auditeurs. interlocuteurs ou ses
interlocuteurs. auditeurs.
auditeurs.
S’exprime avec fluidité, S’exprime de façon claire, S’exprime sommairement
S’exprime sur un sujet,
développe efficacement S’exprime avec cohérence, communique ses idées la sur le sujet, présente
présente ses propos et les
Cohérence ses propos et les fait développe ses propos de plupart du temps à l’aide de quelques éléments y étant
développe sommairement
Critères d’évaluation
des propos progresser habilement en manière efficace et recourt moyens adaptés et recourt
sans recourir à des appuis
liés en se référant à son
plus de recourir à de à des appuis verbaux. parfois à des appuis environnement immédiat et
verbaux.
nombreux appuis verbaux. verbaux. rarement de façon claire.
Utilise une langue standard Emploie un vocabulaire
Utilise la langue standard Utilise certaines marques Emploie un vocabulaire et
avec assez d’aisance et simple et parfois familier,
Utilisation et emploie un vocabulaire de la langue standard et des structures de phrases
s’autocorrige pour ajuste rarement son débit
juste et varié tout en emploie un vocabulaire de la langue familière et
d’éléments améliorer son expression et son ton à la situation et
adoptant un ton, un débit, usuel en adoptant un ton, adopte un ton, un débit, un
verbaux en plus d’adopter un ton,
une prononciation et un un débit, une prononciation
éprouve certaines
volume et une
appropriés un débit, une prononciation difficultés à prononcer
volume adaptés à la et un volume généralement prononciation non
et un volume chaque fois clairement chacun des
situation. adéquats. appropriés.
adaptés à la situation. mots.
Utilise des supports visuels Utilise peu de supports
Utilise des supports visuels
Utilisation ou sonores pertinents et Utilise des supports visuels Utilise parfois des supports visuels ou sonores ou les
ou sonores appropriés,
recourt à une gestuelle ou sonores pertinents et visuels ou sonores liés au utilise de manière
d’éléments non recourt parfois à des
appropriée qui contribuent recourt à une gestuelle sujet traité, recourt peu à la inappropriée et ne se
verbaux et à la compréhension du appropriée en plus de
gestes pour appuyer son
gestuelle et adopte une soucie pas d’appuyer son
paraverbaux propos et maintient de
propos et maintient tout au maintenir une posture posture parfois propos de gestes ni même
appropriés façon générale une posture
long de la communication adéquate. inappropriée. d’adopter une posture
adéquate.
une posture adéquate. adéquate.
Cette grille a été élaborée par Sylvain Bilodeau, conseiller pédagogique à la Commission scolaire des Découvreurs.
Nom : __________________________ Groupe : ________________
Grille de consignation
Compétence : Communiquer oralement
En situation de prise de parole
Critères d’évaluation
Clarté de l’expression
Utilisation d’éléments
prosodiques appropriés
Jugement global
Remarques :
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
Grille de consignation
Compétence : Communiquer oralement
En situation de prise de parole
Critères d’évaluation
Adaptation à la situation de
communication
Jugement global
Remarques :
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
P. Proulx, CSSH
Modifié pour le présent répertoire de pratiques pédagogiques
2e cycle
Grille de consignation
Compétence : Communiquer oralement
En situation d’écoute individuelle ou en interaction
Critères d’évaluation
Jugement global
Remarques :
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
P. Proulx, CSSH
Modifié pour le présent répertoire de pratiques pédagogiques
Développer la compétence Communiquer selon des modalités variées au secondaire
2. Compréhension juste d’une ou de 2. Réaction fondée à une ou plusieurs 2. Interprétation fondée d’une ou de 2. Jugement critique et fondé sur une
plusieurs productions orales productions orales plusieurs productions orales ou plusieurs productions orales
1
PFÉQ 2e cycle (édition de 2007), p. 126; 1er cycle, p. 97. Aussi le mot texte doit être pris ici dans le sens de texte oral tel que nommé dans les programmes du 1er (p. 123) et du 2e cycle (p. 39)
2
La mise en relation avec d’autres œuvres, avec des textes courants et des expériences culturelles, mise en évidence de similitudes et de contrastes (genre, sujet, thématique, traitement, point de vue,
prise de position, sources, support, réalité évoquée, choix d’un narrateur, caractérisation des personnages, etc.), mise en évidence de particularités (procédés linguistiques et textuels, repères culturels,
procédés graphiques). PFÉQ 2e cycle (édition de 2007), p. 20 et 21.
3
Le Répertoire personnalisé est un outil pédagogique qui permet à l’élève de manifester sa compréhension, de réagir, d’interpréter, de mettre à profit et d’acquérir des connaissances sur la langue, les
textes et la culture, de se constituer de repères culturels, de porter un jugement critique (apprécier), de se situer par rapport aux valeurs, de faire le bilan de ses acquis, de ses progrès, etc. en mettant
en relation ses lectures et ses expériences culturelles comme le visionnage de documents vidéo ou audio, l’étude des différents médias, la visite d’auteurs ou la sortie au théâtre.
1 2
Les étapes :
Quand l’élève fournit de courtes justifications, il s’appuie sur des expériences, des valeurs, des faits, des exemples ou des données pertinentes et peut en nommer la source. Il
présente ses idées de façon généralement claire en évitant la contradiction.4
Il est à noter qu’un jugement critique nécessite une justification, mais qu’une justification n’est pas un jugement critique. Pour plus de détails sur la justification, on doit se
référer à la compétence Écrire des textes variés des programmes du 1er et du 2e cycle. Voici ce qu’on y lit (dans le sens de la compétence) :
« (…) [l’élève] doit appuyer ses propos et non se contenter d’émettre des idées. Il lui faut donc apprendre à rédiger des justifications à l’intention d’un destinataire
particulier et à les soutenir, dans la mesure du possible, à l’aide de faits vérifiables, d’exemples probants ou de données précises. À cet égard, l’élève doit porter un
jugement critique sur les ressources consultées afin de s’assurer de leur crédibilité ».5
« (…) [les élèves] doivent adopter une distance critique et une démarche d’analyse qui leur permettent d’intégrer dans leurs justifications et leurs argumentations des
exemples, des données ou des faits pertinents dont ils ont vérifié la crédibilité et la véracité.6
4
PFÉQ, 1er cycle, p. X (attentes de fin de cycle en lecture).
5
PFÉQ, 1er cycle, p. 109.
6
PFÉQ, 2e cycle (édition de 2007), p. 30.
Rompré, I. (2008) Les petites conférences. Québec Français, 150, cahier pratique 171.
Préfontaine, Clémence, Lebrun, Monique et Nachbauer, Martine. (1998). Pour une expression orale de
qualité. Montréal : Les Éditions Logiques.
Giasson, J. (2000). Les textes littéraires à l'école. Montréal: Gaëtan Morin éditeur.
Daniels, H., adapté par Turgeon, É. (2005). Les cercles de lecture. Montréal: Chenelière éducation.