Vous êtes sur la page 1sur 14

Généralités :

La qualité c’est l’ensemble des propriétés et de caractéristiques qui confèrent à


l’ouvrage l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicités s’obtient par
une démarche qui s’affecte à plusieurs niveaux :
La qualité à l’usage :
Se caractérise l’aptitude de l’ouvrage à satisfaire aux exigences de sa fonction
dans des conditions économiques donnés :
*La sécurité des structures en services dans les conditions d’exploitations prévus
*Durabilité de l’ouvrage dans son environnement
*Esthétique
*La facilité d’entretien
La qualité requise :
Est définie par le concepteur à travers :
*Le programme
*La disposition du projet
*Les stipulations contractuelle en vue d’obtenir la qualité à usage

 Les stipulations contractuelles se sont les exigences techniques et les normes


généraux présentes dans les documents spécifiés au marché (Plans
d’exécutions ; CCTP ; PGAQ ; PAQ…)
CCTP : Cahier du Clause Technique Particulière
PGAQ : Plan Générale d’Assurance Qualité
PAQ : Plan d’Assurance Qualité
Plan Générale d’Assurance Qualité (PGAQ) :
Le PGAQ est un dossier commun prédéfinies validés par tous les intervenants
qui décrit la disposition particulière mises en œuvre pour la réalisation d’un
produit ou d’un service afin de rependre aux exigences contractuelles en matière
de qualité.
Le but de PGAQ est l’obtention des performances requise en qualité et délai par
la mise en place d’une démarche méthodologique structurée sur les documents
spécifiés du projet les principaux éléments traités dans la démarche de contrôle
dans le PGAQ sont :
 Etablir le plan d’organisation de contrôle spécifique au projet
 Etablir les critères techniques et financier
 Définir les procédures d’exécution
 Fixer un programme de contrôle interne et externe
 Définir le mode de gestion de non-conformité
 Enregistrement de tous les contrôles

Plan générale d’assurance qualité


Contrôle qualité :
Organisation du contrôle :
La notion de contrôle des opérations de surveillance, de vérification et d’essais.
Elle comprend :
- le contrôle intérieur de l’entreprise comporte des activités de contrôle interne et
de contrôle externe
- le contrôle extérieur est réalisé par l’ingénieur du bureau consultant, le bureau
de contrôle ou toute autre personne missionné par le MDO (Maitre de l’ouvrage)

Structure de contrôle
Contrôle Interne :
Le contrôle interne à la chaine de production du produit a pour rôle d’assurer du
respect des procédures d’exécution approuvées au préalable par le MDO. Ce
contrôle interne s’exerce sous l’autorité du responsable qualité avec délégation
aux nivaux du conducteur de travaux et des chefs de chantiers
Les contrôle et vérification sont affectés directement par le personnel exécutant
Contrôle externe :
Le contrôle externe est assuré par l’ingénieur Assurance qualité assisté par des
responsables des travaux
Le contrôle comprend :
La vérification de respect des procédures d’exécution (application des
consignes) et la validation des résultats du contrôle interne
L’exécution des différents épreuves prévus dans le CCTP et les essais
correspondants
La mis en service et la gestion des documents de suivi d’exécution et de contrôle
La vérification de l’étalonnage, de fabrication et du matériel de mise en œuvre.
Point d’arrêt :
Point pour lequel un accord formel du maitre d’œuvre ou d’un organisme
mandaté par lui est nécessaire à la poursuite de l’exécution. Les délais de préavis
et les délais de réponse de maitre d’œuvre sont fixés dans le CCTP, qui doit
préciser la disposition à apprendre par l’entreprise à l’issue du délai de réponse,
en absence de réaction de maitre d’œuvre.
Point critique :
Point de l’exécution qui nécessite une matérialisation de contrôle interne sur un
document de suivie d’exécution ainsi qu’une information préalable du contrôle
extérieur pour qu’il puisse, si le juge utile affecté son contrôle. L’intervention du
contrôle extérieur n’est pas nécessaire à la poursuite de l’exécution.
Domaine d’emploi :
Les points de contrôle comprennent les points critique et les points d’arrêt. Ils
sont définis dans les procédures d’exécution des travaux validés par l’ingénieur

Désignation Point d’arrêt Point critique

Réception de la plateforme forme


* nivellement topographique ×
* compactage (essai Troxler) ×

Coffrage
*Contrôle de la mise en place du ×
coffrage
*réception topographique du ×
coffrage

Ferraillage
*Le contrôle doit suivre
l’avancement de pose de l’armature ×
(Réception ferraillage)

Bétonnage :
Formulation du béton :
*Equivalence du sable ×
*Analyse granulométrique ×
* Les premiers essais du SLUMB ×
TEST
* Cas du coulage successif avec un ×
grand nombre du camion

* Essai d’auscultation des pieux ×

* Essai de Bone de bentonite ×

La mise en place gaine des pieux


* verticalité de la Gaine ×

Mission des interventions du contrôle :


Au niveau de ferraillage :
 *Mettre les bons aciers au bon endroit et respecter les règles de la mise en
œuvre (Diamètre, Recouvrement, Enrobages, Sens de pose)

 Analyser le ferraillage dans les ouvrages et controler la conformité du


plan avec la conformité de pose ( Réception ferraillage )
NB : voir annexe réception feraillage
Au niveau du coffrage :
 Assurer de la stabilité, l’indéformabilité et l’intégrité du coffrage

 Assurer la mise en place des dispositifs de sécurité

 Vérification des peaux coffrant (propreté de peau coffrant)

 Vérification de la géométrie de l’ensemble de coffrage (dimensions


intérieurs, position du plan, hauteur du coffrage et de l’enrobage)
NB : sur chantier cette tâche est vérifiée topographiquement
Au niveau de bétonnage :
 L’examen de la bonne livraison à chaque toupie :
Tous camion sort de central apporte une bonne livraison de béton ; le premier
contrôle de béton est effectué d’après ce dernier où on trouve :
 La composition du béton livré (Les matériaux et les carrières, dosage
ciment, Nature d’adjuvant et le dosage pour 1 𝑚3
 Quantité du béton reçu
 Début de malaxage
 Début de chargement
 Départ de central
 Slumb test
 Numéro du camion et le nom du chauffeur
Si le central a remplacé l’adjuvant il faut apporter la fiche technique pour la
vérification des domaines d’applications, les données techniques car elle peut
effectuée sur la quantité d’eau de gâchage.
NB : voir annexe
 Le contrôle de la conformité des caractéristiques du béton frais celons les
fréquences prédéfinies
 Le Prélèvement d’éprouvettes d’information
 Le contrôle visuel du béton au temps du coulage

Formulation du béton :
Tout type de béton de l’ouvrage demande un dosage spécifique mentionné
dans le Marché (CCTP liants)

Composant Dosage des matériaux pour 1𝒎𝟑


du béton
SABLE (kg) 636,8
Gravier (12/20) (kg) 722,3
GRAVIER G1 (4/12) (kg) 539,7
CIMENT HRS (kg) 350
EAU (L) 182

Dosage de béton pour semelle


Donc afin de verifier la qualité de chaque composant il faut faire des essais sur
les granulats utilisés
a) Equivalence du Sable :
Cet essai a pour objectif d’évaluer la propreté de sable entrant dans la
composition du béton

Date Prélévement: 05/03/2019

Date d'essai: 06/03/2019

Matériaux: Sable Béton

Origine:Carriére Borj Héfaied

Lieu de Prélévement: Centrale General Béton

Echantillon N°1 Echantillon N°2

Hauteur floculat H1(cm) 11,2 10,3

Hauteur du sable H2(cm) 8,9 8,3

ES[Piston](H2/H1)(%) 79,46 80,58

Valeur Equivalent de sable


moyenne (%)
80,02
Résultats d’essai d’équivalence du sable

D’après ces résultats on constate que e sable utilisé est propre avec une
absence presque totale des éléments argileuses ES > 80
b) Essai d’affaissement
L’essai d’affaissement ou le Slumb Test permet de déterminer la
consistance du béton

Appareillage pour essai d'affaissement au cône d'Abrams

Affaissement de cône d’Abrams Classification

De 0 à 4 Ferme
De 5 à 9 Plastique
De 10 à 17 Très plastique
A > 18 cm Fluïde

Il faut que les résultats soient valables par rapport aux exigences du cahier des
clauses techniques particulières
 Le résultat de l’essai suivi est 22 cm il est inscrit dans la classe « 18cm-24cm
» précisé par les études du laboratoire donc d’après cet essai le béton utilisé est
Fluide pour le Béton de semelle

c) Essai d’écrasement du béton durci


Il consiste à déterminer la contrainte de compression 𝑓𝑐 conduisant à
l'écrasement d'une éprouvette de béton et à mesurer la résistance mécanique du
béton à partir de 3 éprouvettes
Essai d’écrasement d’éprouvette de béton

Il faut que les résultats soient valables par rapport aux exigences du cahier des
clauses techniques particulières et qui exige :
Nature de dosage en béton (kg/m3)
350 HRS 400 HRS
Résistance à la 7 jours 10 17.5
compression 28 jours 25 35
minimale ( MPA)

Valeurs de résistance à la compression exigées par le CCTP pour pieux

 D’après un rapport d’essai de compression sur éprouvettes de béton 400


HRS utilisées au bétonnage des pieux.
 À 7 jours : la moyenne de la résistance à la compression est égale 33MPA
supérieure 17.5 MPP (d’après CCTP).
 À 28 jours : la moyenne de la résistance à la compression est égale 45.8MPA
supérieure 35 MPP (d’après CCTP).
Rapport de l’essai d’compression sur éprouvette de béton pour pieux

d) Essai d’auscultation des pieux :

Afin d’avoir la reconnaissance de fiabilité de béton des pieux après le coulage


il faut faire une étude qui s’appelle l’auscultation des pieux qui est basée
directement sur la transmission des ondes par le milieu ausculté des pieux.
Cette méthode nécessite le déplacement d’un émetteur et d’un récepteur
d’impulsion dans des conduits verticaux équipés de tube d’au moins 40mm de
diamètre intérieur disposé dans les éléments auscultés.
Déroulement des Mesure :
Le contrôle d’un pieux s’effectue en permanence les sondes dans le même plan
horizontale que l’on remonte progressivement de la base vers la tété de
l’élément à une vitesse inférieure ou égale à la vitesse autorisée. Lorsque le
béton est homogène on doit constater que le temps de parcours des ondes est à
peu près constant. Si la vitesse de temps de parcours de l’onde est différente à la
normale on appelle ces zones des pieux des zone singulières, elle nous alerte
Sur des possibles défauts structurels des pieux.

Enregistrement et exploitation des résultats :


Pour faciliter l’interprétation, les signaux correspondant aux impulsions reçues
sont enregistrés photographiquement ou imprimés d’une manière continue
chaque fois que le plan de mesure remonte vers la surface du sol
l’enregistrement de signales décaler de quelques millimètres vers le haut.
Pour éviter un chevauchement des ondes correspondant aux divers signaux on
s’enregistre leur trace horizontale c’est-à-dire que la partie supérieure de l’onde
est rendue en blanc et la partie inférieur par un noir

NB : annexe de profil d’auscultation sonique

 D’après le profil d’auscultation sonique des pieux de pile p4, on constate que
l’ouvrage admet une bonne adhérence de béton sur tous les niveaux de
profondeurs malgré la présence d’une mal rigidité acceptable au niveau de
profil 1-2 Sauf q’ au niveau d’1m supérieur des pieux qui présente un défaut
de fiabilité de béton
Les essais de contrôle du Remblai de Rampe d’accès OA1 :
1 Limites d’Atterberg
Cet essai définit les indicateur qualifiant la plasticité d’un sol
- Limite de liquidité (Wl)
- Limite de plasticité (Wp)

Nature : Remblai Date de prélèvement : 18/03/2019


Origine : Stock X20-X3 Date d'essai : 19/03/2019
Lieu de prélèvement : Stock X20-X3 L'opérateur : BEATL-CETEC-CFE

Limite Liquidité Limite Plasticite


Nombre de coups 20 26 33
N° de la tare 2 4 5 5
Poids total humide (g) 27,63 29,32 29,88 10,22
Poids total sec (g) 23,95 25,41 25,87 9,43
Poids de la tare (g) 8,45 8,71 8,55 4,52
Poids de l'eau (g) 3,68 3,91 4,01 0,79
Poids du sol sec (g) 15,5 16,7 17,32 4,91
Teneur en eau (%) 23,7 23,4 23,2 16,1
16,0

Tableau de limité d’Atterberg de Remblai


Ip = Wl – Wp = 23 – 16 = 7
 Il s’agit d’un sol peu plastic

NB : voir l’annexe
2 Essai PROCTOR
En travaux publics, lors de la construction d'un stock de terre (un remblai),
l'objectif va être de compacter le sol afin à la fois de stocker un maximum de
matériau dans le volume donné, et aussi d'augmenter la stabilité du remblai pour
éviter les phénomènes de glissement. L'essai Proctor permet de connaître la
densité maximale possible d'un matériau, et sa teneur en eau nécessaire pour
aboutir à cette densité
Afin de déterminer la teneur en eau optimal il faut faire un essai Proctor afin de
connaitre la réaction du remblai en compactage en fonction de sa teneur en eau.
N° Mesure 1 2 3
Poids d'eau ajouté (%) 10 12 14
Poids total humide ( g ) 7026 7166 7152
Poids Moule ( g ) 2590 2590 2590
Poids du sol humide ( g ) 4436 4576 4562
Volume Moule (cm3) 2104 2104 2104
Densité humide ( g/cm3 ) 2,108 2,175 2,168
Densité sèche ( g/cm3 ) 1,917 1,942 1,902
Teneur en eau (%) 10,00 12,00 14,00
Tableau d’essai de Proctor affecté au Remblai

Teneur en eau optimal = 12%


Masse volumique sèche optimal = 1,942

NB : voir l’annexe

3 Essai TROXLER :

Le TROXLER permet les mesurer ponctuelles avec mémorisation de la teneur


en eau et de la masse volumique moyenne apparente.

L’appareil TROXLER
Emplacement des Proctor De Indice de
Profondeur Mesures en Place
maures Référence Compactage
En (cm)
N° PT DH W (%) DS DS max W op (%) Obtenu Exigé
1 X20 :
2 PT 24 150 2,123 9,0 1,948 >100
3
4 PT 25 125 2,228 9,3 2,038 1,94 12% >100
5
6 PT 26 175 2,176 8,3 2,009 >100
7

Tableau d’essai de TROXLER affecté au Remblai

Essai d’analyse granulométrique de la couche d’assise tout venant (TV) :


L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en
utilisant une série des tamis, emboîtées les uns sur les autres, dont les
dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau
étudié est placé en partie supérieur des tamis et le classement des grains
s’obtient par vibration de la colonne de tamis.

Poids en ( g ) 4470
Tamis(mm) 40 31,5 20 14 12,5 10 6,3 5 4 2 1 0,5 0,08
M.R cumulés (g) 0 152 664 1030 1280 1499 2123 2460 2702 3212 3540 3870 4266
R cumulés (%) 0 3,4 14,85 23,04 28,64 33,53 47,49 55,03 60,45 71,857 79,19 86,58 95,44
T.cumulés (%) 100 96,6 85,15 76,96 71,36 66,47 52,51 44,97 39,55 28,143 20,81 13,42 4,564

Tableau d’analyse granulométrique de la couche TV

NB : voir l’annexe

Vous aimerez peut-être aussi