Membres du Jury :
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LA PROBLÉMATIQUE
Les relations entre le Maroc et les pays africains subsahariens ne cessent de renforcer et
de s’accroitre par d’ingénieux accords de coopération public/privé fondés sur une base gagnant-
gagnant.
L’ensemble de ces accords montrent que le Maroc a la volonté à devenir un acteur
majeur dans le développement du continent africain.
Le potentiel des relations entre les deux parties a augmenté lors de la dernière décennie,
il se traduit par l’augmentation du volume des échanges commerciaux entre le Maroc et
l’Afrique subsaharienne et l’accroissement des investissements directs étranges dans cette zone
également.
2
Sommaire
LA PROBLÉMATIQUE .......................................................................................................................... 2
Sommaire ............................................................................................................................................. 3
Liste des abréviations ...................................................................................................................... 4
Listes des tableaux, graphiques et des figures......................................................................... 5
Références & bibliographie :........................................................................................................... 6
Remerciements .............................................................................................................................................. 7
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Liste des abréviations
MDH Millions de DH
Md Milliard de DH
UA Union Africaine
4
Listes des tableaux, graphiques et des figures
• Tableau 1 : Conventions signées avec les pays d'Afrique subsaharienne selon la clause
de la NPF
• Tableau 2 : Pays d'Afrique subsaharienne concernés par les conventions commerciales
préférentielles
• Tableau 3 : Évolution de la structure des échanges Maroc-Afrique
• Tableau 4 : Fiche d’identité d’Al MADA Holding
5
Références & bibliographie :
BERAHAB, Rim. «Relations entre le Maroc et l'Afrique subsaharienne: Quels potentiels pour le
commerce et les investissements directs étrangers ?» 2017.
Direction des études et des prévisions financières. «Relations Maroc-Afrique: L'ambition d'une
nouvelle frontière.» 2014.
Groupe de la Banque Mondiale de Développement. «Le Maroc Tremplin vers l'Afrique de demain.»
2014.
Institut Amadeus. «Le Maroc et l'Afrique pour une mobilisation national d'envergure.» 2014.
Institut royal des Etudes stratégiques. «Les relations Maroc-Afrique: Les voies d'une stratégie globale
et rénovée.» 2012.
Moubarack LO. «Relations Maroc-Afrique subsaharienne: Quel bilan pour les 15 dernières années ?»
2016.
6
Remerciements
En présentant ce travail à la soutenance, nous souhaitant au
préalable accomplir l'agréable devoir d'exprimer notre profonde
reconnaissance à tous ceux qui ont prêté leur bienveillance à la
réalisation de ce travail.
7
Introduction Générale
8
9
Introduction de partie
A l’instar des autres pays émergents et en développement, le Maroc s’est engagé depuis
le début des années 80, dans un processus de libéralisation de son commerce extérieur à travers
l’adoption de plusieurs mesures et l’application d’une multitudes des réformes (Commerciales,
tarifaires, douanières…), visant à renforcer les échanges commerciaux avec les pays d’Afrique
subsaharienne.
Le Maroc était l’un des premiers pays qui ont signé des accords bilatéraux consistant à
faciliter les échanges entre les deux pays par la suppression des droits de douane ou
l’exonération de certains produits …
Outre, le Maroc a cherché des groupements régionaux en Afrique subsaharienne pour
introduire à des nouveaux marchés et accroitre son commerce extérieur.
Ces nouveaux marchés ont l’avantage de diversifier les exportations marocaines vers
d’autres pays qui affichent une dynamique économique soutenue et qui en même temps,
disposent de marchés de taille attractive.
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Chapitre I : Les principaux accords commerciaux entre le Maroc
et l’Afrique subsaharienne :
Introduction du Chapitre :
Le Maroc entretient depuis longtemps des relations avec certains pays de l’Afrique
subsaharienne. Mais depuis une décennie, sa politique africaine a pris une nouvelle dimension.
Il en ressort que la majorité de ces accords conclus par le Maroc ont été signés
essentiellement avec deux régions en Afrique subsaharienne, à savoir l’Afrique de l’Ouest et
l’Afrique Centrale. Ils bénéficient d’un intérêt particulier.
Pour cela, le Maroc a effectué une multiplication des initiatives de rapprochement des
organisations sous-régionales qu'elles lui offrent la possibilité d’élargir sa zone de présence
économique, de couverture et de consolidation des rapports économiques avec ses partenaires
et l'éventualité de créer de nouvelles connexions avec d'autres.
Sont l’ensemble des accords passés entre deux pays pour faciliter les échanges des biens et
services, pratiquer des exonérations douanière, tarifaire ... etc.
1
Clause NPF est un des principes fondamentaux de l'OMC. Ce principe repose sur l'égalité de traitement entre les
pays membres de l'organisation. A titre d’exemple si vous baissez les droits de douane sur l’un des produits d’un
pays, vous devez le faire pour tous les autres membres de l’OMC.
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Tableau 1 : Conventions signées avec les pays d'Afrique subsaharienne selon
la clause de la NPF
Le Maroc a pris en faveur des pays d'Afrique subsaharienne les moins avancés deux
initiatives importantes lors du sommet Afrique-Europe au Caire en 2000.
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La première consiste en l’annulation de la dette de ces pays vis-à-vis du Maroc et la
seconde a trait à l’exonération, à partir du 01/01/2001 de droits de douane sur l’exportation
d’une liste de produits de base originaires de ces pays à destination du Maroc.
Les pays d'Afrique subsahariens qui ont bénéficié de cette initiative sont : Bénin,
Burkina Faso, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.
• L’accord relatif au système global de préférences commerciales
(SGPC) :
C’est un programme de préférences commerciales pour les biens provenant des pays en
développement, mis en place par plusieurs pays développés, en dérogation du système de NPF,
dans le cadre de l’OMC, il ne s’applique pas les droits de douane aux importations des pays en
développement pour les aider et les soutenir dans les échanges commerciaux.
2
L'UEMOA regroupe 8 Etats membres : Le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d'Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le
Niger, le Sénégal et le Togo
3
Les quinze États Ouest-Africains qui forment la CEDEAO : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte-d’Ivoire,
Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo
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promouvoir l'intégration économique (notamment l'industrie, les transports, les
télécommunications, l'énergie, l'agriculture, les ressources naturelles, le commerce, les
questions monétaires et financières, les questions sociales et culturelles...).
Le 24 Février, le Maroc a déposé une demande d'adhésion auprès de la CEDEAO. Le 4
Juin 2017, la CEDEAO donne son accord de principe à la demande d'adhésion du Maroc pour
son intégration à l'organisation, aucune décision finale n'ayant encore étée prise à ce jour.
• La Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC 4) :
CEMAC est née d'un traité signé le 16 mars 1994 à N'Djamena (Tchad), Créée pour
prendre le relais de l'Union douanière et économique de l'Afrique centrale, elle se donne comme
mission de promouvoir un développement harmonieux des États membres dans le cadre de
l'institution d'un véritable marché commun : élimination des barrières commerciales, projet
commun de développement, entraide des pays membres...
Son siège est à Bangui en République centrafricaine.
• La Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC 5) :
La CEEAC (Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale) est un groupe
d'État africain créé en 1983.
L'objectif de la CEEAC concerne la promotion et le renforcement d'une coopération
harmonieuse et un développement dynamique, équilibré et autoentretenu dans tous les
domaines de l'activité économique et sociale, en particulier dans les domaines de l'industrie,
des transports et des communications, de l'énergie, de l'agriculture, des ressources naturelles,
du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des ressources humaines,
du tourisme, de l'enseignement, de la culture, de la science et de la technique et du mouvement
des personnes en vue de réaliser l'autonomie collective, d'élever le niveau des populations... Le
siège de l'organisation est situé à Libreville au Gabon
• Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA 6) :
Marché de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe. Créé en 1993, cet accord régional
est une union douanière.
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Regroupe 6 pays : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République de Centrafrique et le
Tchad.
5
Comprends dix Etats membres : Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée,
Rwanda, République de Sao Tome et Tchad
6
Les Etats membres de la COMESA sont : Burundi, Erythrée, Malawi, Seychelles, Zambie, Comores, Kenya,
Maurice, Somalie, Zimbabwe, Eswatini, Libye, Ouganda, Soudan, Rwanda, Ethiopie, Madagascar, Congo, Tunisie
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Conclusion du chapitre :
Au terme de l'analyse, nous avons examiné que les relations entre le Maroc et les pays
Africains subsahariens ont toujours constitué une priorité dans la politique économique et
commerciale du Maroc.
Ce dernier a conclu différents accords commerciaux avec ces pays qui prévoient pour
certains produits des exonérations totales ou des réductions de droit de douane et taxes pouvant
atteindre jusqu’à 50%.
Outre que sa volonté d’intégrer dans les groupements sous-régionaux de l’Afrique, dans
le but d’élargir sa zone de présence économique, et de créer des nouvelles connexions avec
d’autres pays membres de ces groupements pour la mise en place d’une zone de libre-échange
continentale.
Dans le deuxième chapitre, nous étudierons les échanges commerciaux entre le Maroc
et les pays subsahariens, la structure des exportations et importations marocaines vis-à-vis de
l’Afrique subsaharienne et, ainsi la répartition géographique de ces derniers.
15
Chapitre II : Les échanges entre le Maroc et l’Afrique
subsaharienne
Introduction du chapitre :
16
Le poids de l’ensemble du continent africain a cependant accusé une baisse pour la
deuxième année consécutive, reculant de 6.8% en 2015 à 5.5% en 2017.
Cette régression est attribuable essentiellement, à la poursuite du recul de la part de
l’Afrique du Nord dans le total des échanges du Maroc, de 3.6% en 2015 à 2.7% en 2017.
La structure commerciale entre le Maroc et les autres pays d’Afrique ressort clairement à
l’examen du poids de chaque région africaine dans le total des échanges marocains avec le
continent.
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Section 2 : Structure des échanges du Maroc avec l’Afrique subsaharienne :
D’après le graphique, on observe que les exportations vers cette zone ont connu une
évolution successive depuis 2008 jusqu’à 2016, et la part de marché du Maroc en Afrique de
l’Ouest a amélioré également, pour s’établir à 0.9% en 2015 au lieu de 0.5% en 2008 (Office
des changes).
Cette faible évolution est due notamment à la forte concurrence de certains pays qui
exportent leurs marchandises vers cette zone également.
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Comprend le Sénégal, Côte d’Ivoire, Nigeria, Guinée, Mali, Ghana, Togo, Bénin, Niger, Burkina Faso,
Mauritanie, Gambie, Sierra Leone, Libéria, Guinée-Bissau, Cap-Vert.
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Graphique 3 : Principaux concurrents du Maroc en Afrique de l’Ouest 2015
19
2- Exportations et importations du Maroc avec l’Afrique de l’Est :
Les exportations avec l’Afrique de l’Est ont évolué très rapidement entre 2008 et 2016
passants respectivement de 370 MDH à 2.6 Mds avec un taux de croissance annuelle moyen de
27.8% durant cette période.
20
Parallèlement, les importations marocaines en provenance de l’Afrique de l’Est 8passent
de 180 MDH en 2008 à 347 MDH en 2016, tandis que ces importations atteignent leur max en
2015, après avoir atteint 426 MDH.
Le Maroc exporte presque 28.7% de ces biens à l’Éthiopie, 27.8% à Djibouti, 13.1% à
Kenya et 2.3% à Mozambique.
Ces exportations sont prédominées par les produits de l’industrie chimique dont la part
est passé de 61.2% en 2008 à 88.7% en 2016, au détriment des produits alimentaires (7.7% du
total des exportations en 2016 contre 28.8% en 2008).
Au niveau des importations, le Maroc est le client de Madagascar avec une part de
31.3%, Kenya 23.2%, Ouganda 18.8% et la République Unie de Tanzanie 13.2%.
En 2016, les produits alimentaires importés représentent 47% contre 54% en 2008 et de
l’agriculture, sylviculture et chasse (37.3% en 2008 et 42.7% en 2016).
Autres importations commencent à prendre du poids dans la nouvelle structure à savoir
les produits de métallurgie 4.9% en 2016 et les produits de l’habillement et des fourrures 13.5%
en 2016 contre 1% en 2008.
D’une valeur de Mds DH en 2016, les exportations de biens vers l’Afrique Centrale
représentent 12.3% du commerce avec l’Afrique subsaharienne. Ainsi, la part de marché du
Maroc en Afrique Centrale gagne 0.3 points entre 2008 et 2015, 0.7% en 2015 au lieu de 0.4%
en 2008. Cela suite à la faible concurrence au niveau de cette région. (Office des changes)
8
Comprend le Burundi, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Malawi, Maurice,
Mozambique, Rwanda, Seychelles, Somalie, Ouganda, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.
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Graphique 6 : Évolution des échanges commerciaux Maroc-Afrique Centrale
9
Comprend l’Angola, Congo, Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale, République Démocratique du Congo,
Tchad et République Centra africaine.
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Les principaux clients du Maroc en Afrique Centrale sont le Cameroun 33.8% des
exportations, suivis du Gabon et du Congo avec respectivement 25.2% et 15.5%. C’est trois
pays représentent en 2016 les trois-quarts des exportations à destination d’Afrique Centrale.
Plus de 60% de ces exportations sont constituées des produits de l’industrie alimentaire,
la fabrication de machines et appareils électriques et la fabrication d’autres produits minéraux
non métalliques.
Le Gabon, le Congo et la République Démocratique du Congo représentent les pays
fournisseurs du Maroc en Afrique Centrale avec 85% du total en 2016.
Le Maroc montre son intérêt dans ces importations aux industries chimiques et des
industries alimentaires qui ont vu leurs parts s’améliorer (24.9% en 2008 et 32.4% en 2016) au
détriment de la baisse de la part des produits de l’agriculture, sylviculture, chasse (1.1% en
2016).
4- Exportations et importations du Maroc avec l’Afrique Australe
Selon les indicateurs des échanges extérieurs fin 2016, les exportations marocaines vers
l’Afrique Australe sont largement inférieures à celles des autres régions. Elles passent de 118
MDH en 2008 à 764 MDH en 2016.
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Comprend l’Afrique du sud, Namibie, Swaziland et Botswana.
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Graphique 9 : Principaux concurrents du Maroc en Afrique Australe en 2015
Le Maroc export ses biens à destination de deux pays, il s’agit d’Afrique du Sud et
Namibie. Ils sont prédominés par les produits de l’industrie alimentaire, l’industrie chimique
dont la part est passée de 21.3% et 1.4% en 2008 à 43.7% et 42.7% en 2016, au détriment de la
baisse de la part des produits de fabrication d’autres matériels de transport (aucune exportation
en 2016 contre 26.7% en 2008).
Surprise au niveau des importations en provenance de cette région, elles atteignent 3.5
Mds DH en 2015 (Valeur maximale sur la période 2008-2016) 1.8 Mds DH en 2015 et 2.4 Mds
DH en 2008.
L’Afrique Australe est considérée comme le premier partenaire marocain externe
d’importations, avec une moyenne de 1.4 Mds DH entre 2008-2016. Le seul fournisseur du
Maroc dans cette région est l’Afrique du Sud.
Les importations depuis l’Afrique du Sud se concentrent davantage sur les produits
d’extraction de houille, de lignite, de tourbe (86.1% en 2016 contre 79.3% en 2008).
24
Section 3 : Les principaux déterminants à l’origine de la faiblesse des
échanges avec les pays d’Afrique subsaharienne :
25
Conclusion de chapitre :
L’examen de l’intensité des échanges entre le Maroc avec les pays africains fait ressortir
que le commerce entre les deux parties est demeuré faible par rapport à son potentiel.
En matière de solde commercial entre le Maroc et les autres pays d’Afrique, les
évolutions durant ces dernières années, laissant apparaitre que le Maroc a constatant réaliser
des excédents commerciaux vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne depuis 2008.
Cette tendance favorable a permis à partir de 2015, de compenser au niveau de
l’ensemble du continent, le déficit structurel que connaît le Maroc vis-à-vis de la région
d’Afrique du Nord.
Pour conclure, on peut se mettre en accord que malgré tous les accords et conventions
effectuées entre le Maroc et certains pays d’Afrique sahariens, les échanges jusqu’à présent
demeurent faibles par la présence de certaines politiques commerciales protectionnistes,
restrictifs et des droits de douane plus élevés…
26
Conclusion de partie :
27
28
Étude de cas d’Al MADA Holding et ses investissements sur le
marché subsaharien :
Introduction :
1- Présentation de l’entreprise :
Al MADA Holding (anciennement société nationale d’investissement « SNI ») est un
fonds d’investissements marocain privé à vocation panafricaine. Son actionnariat est composé
de plusieurs entreprises d’investissements marocains et de quelques entreprises étrangères.
Al MADA fait croitre un portefeuille de participations diversifié orienté sur des sociétés
leaders dans le marché marocain et qui ont pour ambition d’exporter leur savoir-faire sur le
marché africain.
Ce holding a pour vision de s’inscrire dans plusieurs domaines d’activité stratégiques
dans différents pays d’Afrique subsaharienne afin de moderniser l’économie africaine et
progresser les investissements en maturité sur le long terme, marquer le temps et l’espace de
ses réalisations afin de fournir aux populations et aux entreprises un impact positif.
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Elle est déjà présente jusqu’à maintenant dans 24 pays en Afrique, investissant près de
600 millions EUR en 2017 hors Maroc (Donnés officiels d’Al MADA). Ce fonds
d’investissements investi dans 7 secteurs générateurs de progrès socio-économique (Services
bancaires, matériaux de construction, distribution, télécommunications, mines, énergie,
immobilier & tourisme).
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3- Fiche signalétique d’Al MADA HOLDING :
Responsable de la
Ayman Taud
communication financière
Commissaire aux
Deloitte Audit et Ernst & Young
comptes
Téléphone +212522224102
Télécopie +212529004400
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4- Les implantations d’Al MADA
Al MADA s’inscrit depuis plusieurs années dans une dimension internationale mais sa
vision est prioritairement africaine.
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Section 2 : Les participants d’Al MADA dans l’Afrique subsaharienne :
Au niveau de cette section, nous présentons certaines filiales d’Al MADA qui
s’implantent en Afrique subsaharienne et interviennent dans différents secteurs structurants
pour les économies et les sociétés du continent africain dans 7 secteurs d’activité principales
dont :
• Services financiers :
Les services bancaires et financiers ainsi les assurances constituent pour Al MADA un
levier essentiel de la croissance africaine, tant au niveau microéconomique que
macroéconomique.
➢ Wafa Assurance :
Le leader du marché des assurances au Maroc depuis 2009 à 6 filiales dans 4 pays
africains en Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire et au Cameroun et compté aujourd’hui étendre sa
présence à d’autres pays, particulièrement en Afrique anglophone.
• Matériaux et Constructions :
Al MADA accompagne l’Afrique qui se construit et les besoins en logement de ses habitants
en soutenant l’essor de ce secteur fondamental de l’économie du continent.
➢ Sonasid :
Partenariat stratégique entre Al MADA et leader mondial de l’acier, ArcelorMittal,
Sonasid est aujourd’hui le numéro 1 de l’acier long, du rond à béton et du fil machine au Maroc.
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• Distribution :
Al MADA investit dans le secteur de la distribution, contribuant à la généralisation de
l’accès aux avantages de la grande distribution au bénéfice du plus grand nombre, au
développement des infrastructures et des mobilités en assurant l’équipement des chantiers et la
distribution automobile.
➢ Optorg :
Est un groupe de distribution spécialisée incluant l’équipement industriel et la
distribution automobile en Afrique Centrale.
Optorg dans deux secteurs : l’équipement industriel avec sa filiale Tractafric
Equipment Corporation et la distribution de véhicules particuliers et industriels avec
Tractafric Motors Corporation.
• Mines :
Dans le secteur minier, Al MADA s’engage sur des programmes répondant à de strictes
normes environnementales. Chacune de ses interventions s’accompagne par ailleurs du
développement d’infrastructures et équipements au bénéfice des populations locales.
➢ Managem Group :
Est un acteur leader dans le secteur des mines et de l’hydrométallurgie depuis 90 ans.
Il développe ses activités minières en Afrique et produit principalement des métaux précieux
(Argent, Or), des métaux de base (Cuivre, Zinc, Plomb).
Managem est également un groupe intégré de la découverte de nouveaux gisements
jusqu’à la commercialisation, en passant par l’exploitation des sites, le traitement et la
valorisation des minerais.
➢ Ametys :
Historiquement spécialisé dans l’immobilier de haut standing, les ressorts golfiques et
les parcs d’activités. Ainsi spécialiste des grands projets touristiques, professionnels et
résidentiels
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• Télécommunications :
Al MADA a choisi de faire émerger et accroitre le marché des télécommunications par
la proposition des prix accessibles à tous et des produits et services en phase avec les nouveaux
usages.
➢ Inwi :
Est un opérateur global couvrant l’ensemble des services des télécommunications au
Maroc : services voix (fixe et mobile), Internet et Data à haut débit à destination du grand public
et des entreprises.
• Énergie :
Secteurs de long terme par excellence, l’énergie et l’environnement constituent une
priorité en Afrique, pour laquelle Al MADA est pleinement engagé.
➢ Nareva :
Créée en 2005, est spécialisée dans la production électrique à partir de sources fossiles
ou renouvelables et de la gestion du cycle de l’eau.
Nareva est un acteur proactif offrant à ses clients une énergie fiable et compétitive dans
le cadre de solutions et modèles de partenariat adaptés.
Conclusion :
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Conclusion générale :
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2- Le relèvement en décembre 2015, du montant transférable au titre des
investisseurs à l’étranger à un plafond de 100 millions de dirhams pour l’Afrique et de
50 millions de dirhams dans les autres continents. D’un autre côté, un fond de 200
millions de dirhams a été créé afin de renforcer la présence des opérateurs privés
marocains vers le marché africain.
Pour les IDE marocains vers l’Afrique subsaharienne devraient être adopter une
approche inclusive pour créer des liens entre ces investissements et l’économie des pays
destinataires et diriger ceux-ci vers des secteurs où ils peuvent impulser l’investissement
intérieur, créer des emplois et stimuler les capacités productives dans le but de favoriser
l’intégration régionale du Maroc avec le reste de l’Afrique.
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