Rapport de Stage PDF

Le Cnam- INTEC CIDEC
INPHB / CPDEC Abidjan-plateau
Abidjan-Cocody Avenue Delafosse
RAPPORT DE STAGE
Koné Yann Christelle
N° Siscol : 100159916
DGC 2017-2018
Le processus de Traitement des salaires en Côte d’Ivoire : cas
société « INFO GROUP »
Date de soutenance : Novembre 2018
Responsable du stage : Mr KOUADIO Béranger, responsable du

département Expertise Comptable
Rapport de stage DGC PROCESSUS DE TRAITEMENT DES SALAIRES EN CI
NOTE DE CONFIDENTIALITE
Pour des raisons de confidentialité, un nom d’emprunt a été utilisé pour désigner la
société dont il est question ici, (INFO GROUP………..).
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SOMMAIRE
DEDICACES……………………………………………………………………………………... 4
REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………... 5
INTRODUCTION………………………………………………………………………………… 6
1ERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DU CABINET CIDEC ET DES

TRAVAUX EFFECTUES……………………………………………………………………….. 7
CHAPITRE 1 : Généralités….......………………………………………..……………….…… 8
CHAPITRE 2 : Organigramme et Fonctionnement de CIDEC………………….….………. 11
CHAPITRE 3 : Travaux Effectués..………………………………………………………….… 13
2EME PARTIE : LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DES SALAIRES EN CÔTE

D’IVOIRE, CAS SOCIETE « INFO GROUP »….……………………………………………. 15
INTRODUCTION………..………………………………………………………………………. 16
CHAPITRE 1 : Présentation de l’entreprise « INFO GROUP »……………………….…… 17
CHAPITRE 2 : La formation du salaire, cadre théorique…………………………………… 18
CHAPITRE 3 : Traitement Fiscal et Social des Salaires …………………………………… 24
CHAPITRE 4 : Traitement Comptable Des Salaires…………………..……………………. 32
CHAPITRE 5 : Critiques et suggestions………………………………….…………………… 43
CONCLUSION………………………………………………………………………………..…. 44
Annexe 1…………………………………………………………………………………………. 45
Annexe 2………………………………………….……………………………………………… 46
TABLE DES MATIERES…………………………………….…………………………………. 47
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DEDICACES
Avant toute chose, je tiens à rendre grâce à Dieu pour la santé et la miséricorde qu’il
m’accorde tous les jours de ma vie. Je dédie ce travail à toutes les personnes qui
m’ont aidé de par leur soutien moral, financier, et leurs conseils à réaliser ce rapport.
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REMERCIEMENTS
Mes remerciements s’adressent en premier lieu à messieurs Compaoré Paul Ismaël
et DIABY SANISSI Isaac, les experts comptables fondateurs du Cabinet International
D’audit, Expertise comptable et de Conseil (CIDEC), pour leur confiance qui m’a
permis de progresser sans cesse durant ces 2 mois de stage.
J’adresse aussi mes remerciements à monsieur TEME Abdoulaye Karim, mon
encadreur pédagogique pour les conseils, les explications et toute l’aide qu’il m’a
apporté.
Je remercie également monsieur ADINGRA Joël, le directeur de mission et monsieur
KOUADIO Béranger, mon maître de stage pour le temps qu’il m’a consacré tout au
long de cette période, sachant répondre à toutes mes interrogations; sans oublier sa
participation au cheminement de ce rapport.
Je tiens à remercier tout particulièrement les personnes suivantes pour l’expérience
enrichissante et pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait vivre durant ces deux mois de stage
au cabinet CIDEC :
- Monsieur MORO Jacques (auditeur)
- Monsieur ELLO Cédric (Conseil)
- Mademoiselle KOUADIO Prisca (auditeur)
- Madame SOBRO Inès (Contrôle de gestion)
- Mademoiselle ESSAN Olivia (secrétaire, assistante comptable)
- Mes collègues de stage
Que Dieu vous garde !

A vous tous, grand merci !!
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INTRODUCTION
En troisième année de diplôme de gestion et de comptabilité (DGC), j'ai effectué mon

stage au département expertise comptable du cabinet CIDEC (Cabinet International
d’Audit, d’Expertise comptable et de Conseils) situé à Abidjan dans la commune du
plateau du 01 juillet au 31 août 2018.
Tout au long de mon stage, j'étais sous la direction d’un supérieur hiérarchique qui me
guidait dans l’accomplissement des tâches qu’il m’attribuait à travers des instructions
bien définies.
Grâce à cette expérience pratique, j'ai eu l'opportunité de découvrir le métier de
comptable et de conseil. J’ai développé des capacités d’ouverture et d’adaptation qui
m’ont permis d’appréhender les différents aspects de la gestion comptable , et
d’acquérir une certaine connaissance technique et professionnelle dans le domaine
de la gestion comptable et financière.
Au cours de ce stage, j’ai participé à plusieurs missions d’assistance comptable
effectuées par le CIDEC au sein de plusieurs entreprises. L’opportunité m’a aussi été
donnée d’effectuer la tenue des documents comptables et de me familiariser aux
procédures de traitement des salaires. C’est dans ce cadre que j’ai choisi le thème
suivant : Le processus de Traitement des salaires en Côte d’Ivoire.
Dans une première partie, il sera d’abord question de présenter le cabinet CIDEC et
les travaux effectués. Ensuite, une deuxième partie sera consacrée au processus de
traitement des salaires et aux éventuelles critiques et suggestions.
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1ERE PARTIE :
PRESENTATION
GENERALE DU CABINET
CIDEC ET DES TRAVAUX
EFFECTUES
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CHAPITRE I : PRESENTATION DU CABINET
I- HISTORIQUE
En 2013, deux experts comptables diplômés de l’Etat français ayant chacun acquis
une expérience dans de grands cabinets et de grandes entreprises, vont s’associer
pour créer le cabinet CIDEC (Cabinet Internationale D’audit, Expertise comptable et
de Conseil) avec un capital de un million (1 000 000) de FCFA.
Ce cabinet se situe dans un local à Abidjan-plateau, Avenue Delafosse Immeuble
THALEB bâti sur une superficie de 120m².
II- PRESENTATION JURIDIQUE
Le cabinet CIDEC est une société à responsabilité limitée agréé par l’ordre des
experts comptables de côte d’ivoire (OEC-CI). Il figure au tableau de l’ordre, sous le
numéro 13.0074.2.21L.
III- MISSIONS, ACTIVITES
Le cabinet CIDEC a été créé dans l’objectif de proposer ses services en matière
comptable, juridique et fiscale aux entreprises quel que soit leur secteur d’activité, se
trouvant sur le territoire Africain. Dans le souci de réussir sa mission le CIDEC établit
un plan de mission spécifique à chaque mission. Celui-ci fait état de la mission a
effectué il comprend entre autres :
-Les Objectifs de la mission ;
-Le nom des collaborateurs ;
-La durée de la mission ;
Les missions du cabinet sont réalisées dans le strict respect des normes
professionnelles et, plus généralement dans le respect de la réglementation de la
profession (notamment le code de déontologie).
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Ses activités qui sont au nombre de trois sont liés à son secteur d’activité et une
activité connexe (le conseil). Elles sont réparties en trois départements qui sont :
. Le département expertise comptable : Ce département s’occupe de la
comptabilité de toutes les entreprises (clients) qui sont liées au cabinet par un contrat
d’assistance comptable, ou de tenue.
Assistance comptable : L’entreprise tient elle-même sa comptabilité et le
cabinet n’intervient que pour vérifier les comptes. A la fin de l’exercice, le cabinet
établit les états financiers.
Tenue de comptes : Le cabinet s’occupe de la comptabilité du client
jusqu’à l’établissement des états financiers. Une rencontre trimestrielle est effectuée
avec le client pour justifier les soldes des comptes.
. Le département audit et commissariat aux comptes : ce département s’occupe
de l’audit légal (commissariat aux comptes) et de l’audit contractuel des entreprises.
L’audit : comptable et financier est un examen des états financiers de
l’entreprise visant à vérifier leur sincérité, leur régularité, leur conformité et leur
aptitude à refléter l’image fidèle de l’entreprise. Il peut être interne ou externe. C’est
une mission contractuelle.
Le commissariat aux comptes : l’audit peut aussi prendre la forme d’une
mission légale. Celle-ci est effectuée par un commissaire aux comptes afin de
donner un avis motivé sur les comptes de l’exercice écoulé.
. Le département conseil : ce département s’occupe de la formation des particuliers
ou des salariés d’entreprise dans le domaine du contrôle de gestion et dans le
domaine juridique.
Ces trois départements sont gérés par l’associé gérant.
IV- Moyens d’actions
Les moyens d’action sont de quatre(4) ordres :
 Moyens humains
Le cabinet totalise un effectif de onze (11) personnes. Dans cet ensemble, l’on peut
relever les qualifications suivantes :
- Experts comptables ;
- Comptables ;
- Auditeurs ;
- Formateurs.
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 Moyens financiers
Pour faire face à ses dépenses de fonctionnement, le cabinet CIDEC bénéficie d’un
budget significatif qui varie en fonction de la situation économique.
 Moyens matériels
Le matériel est essentiellement constitué d’ordinateurs dans tous les bureaux.
Il est aussi constitué d’imprimantes, de téléphone, de fax, internet.
 Moyens techniques
Ayant le souci d’effectuer ses travaux avec efficience le cabinet fonctionne de manière
organisée.
Ainsi, le comptable utilise des documents dans lesquels l’ensemble des constatations
est consigné de façon intelligente. Ils sont désignés sous le vocable de papier de
travail. Ils existent deux types de dossiers qui sont : le dossier permanent (DP)
matérialisé par un classeur de couleur rouge et le dossier de contrôle (DC)
matérialisé par un classeur de couleur bleu.
- le dossier permanent
Il contient l’ensemble des informations dont la durée dépasse le cadre de l’exercice,
tels que :
 Les renseignements généraux sur le capital de la société, le registre de

commerce, les statuts, les actionnaires et éventuellement les
renseignements concernant la société mère, les filiales ;
 Les diverses missions effectuées par les experts avec leurs procès-
verbaux et leurs rapports ;
 Les différents contrats conclus.
- le dossier de contrôle
C’est un dossier dans lequel on fait la synthèse de toutes les informations requises
lors des différentes missions.
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CHAPITRE II : ORGANIGRAMME ET
FONCTIONNEMENT
I- ORGANIGRAMME (voir annexe1)
II- FONCTIONNEMENT
Le CIDEC fonctionne selon un ordre hiérarchique bien précis :

. Les associés gérants : ils sont responsables des missions confiées au
cabinet. A ce titre, ils négocient les contrats, participent aux missions
dont ils sont signataires des propositions et rapports.
Pour la bonne marche de la structure, l’un des associés est gérant de
l’administration et des ressources financières.
. La gestion comptable et administrative : ce service s’occupe de la

comptabilité du cabinet. Il réceptionne les honoraires du client, paie les
fournisseurs du cabinet et s’occupe également du règlement des
charges du personnel. Il gère aussi tout ce qui est courrier administratif
du cabinet, réceptionne les courriers, rédige les correspondances et les
expédie.
. Le chef de mission : il est chargé de la coordination des différentes

missions allouées aux différents départements. Il est sous l’autorité des
associés et gérants.
. Les départements : au nombre de 3, ils effectuent les missions

confiées au cabinet.
. Les assistants confirmés : ils travaillent sous la supervision des chefs

de département. Ils effectuent uniquement les travaux qui leur sont
confiés.
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. Les stagiaires : ils aident les assistants confirmés dans leurs tâches
quotidiennes et assurent leur fonction en cas d’absence.
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CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES
Pendant l’exécution de mon stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir le métier de

comptable sous toutes ses formes. J’ai effectué plusieurs missions d’assistance
comptable qui sont présentées ci –dessous.
1-Assistance lors d’un contrôle fiscal
- Vérification de factures achats, fournisseurs, prestation de services et saisie
des informations qu’elles contiennent (numéro de factures, date de la facture,
numéro compte contribuable, régime d’imposition, nature de la prestation,
montant hors taxe, montant toute taxe comprise) pour un contrôle des impôts.
2- Analyse de la masse salariale

- A partir d’un tableau contenant le nom des salariés, le montant qui leur a été
effectivement viré sur un mois, les salaires des trois derniers mois, le montant
du salaire maximum sur cette période, les retenues effectuées sur cette même
période nous avons procéder à la détermination des écarts sur les variations
de salaires. Ces écarts ont été analysés.
3- Contrôle de cohérence entre déclarations fiscales et comptabilité
- Enregistrer les éléments de la déclaration aux impôts utiles à notre analyse
( mois, salaire brut, impôt sur salaire patronal local, impôt sur salaire patronal
expatrié, contribution nationale, impôt général sur le revenu, impôt sur salaire
du salarié) dans un fichier ;sur le même fichier renseigner pour les mêmes
rubriques les éléments qui ont été passés par la comptabilité, faire une
comparaison entre ces deux blocs, déterminer les différents écarts et les
analyser ;
4- Contrôles comptables
- A l’aide du grand livre et de la balance un pointage a été effectué. Il s’agissait
de rapprocher les éléments de ces deux documents. La vérification pouvait
s’étendre jusqu’aux pièces justificatives c’est-à-dire les différentes factures ;
5- Révision comptable
- Il a été mis à notre disposition la balance, les relevés des comptes banques,
le grand livre, les déclarations fiscales sur une période, les bilans de trois
mois, les états financiers sur une période….Nous avons procédé à l’analyse
de tous ces éléments, déterminer s’ils sont sincères et s’ils reflètent la réalité.
Nous avons communiqué nos observations et proposer des solutions pour
régulariser leur situation.
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6-Traitement comptable, social et fiscale des salaires
- Un tableau comportant la liste des éléments tels que : nom du salarié, nombre
de jours travaillés, retenues, commissions, primes, calculs des congés payés
pour ceux qui sont concernés…..nous a été fourni. A partir de ce tableau une
vérification de ces éléments a d’abord été faite, ensuite le calcul des autres
éléments à prendre en compte a été effectué (différents impôts et taxes).
Enfin nous avons renseigné notre logiciel de gestion de la paie qui nous a
donné le montant du salaire à payer et le détail des bulletins de paie.
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2EME PARTIE :
LE PROCESSUS DE
TRAITEMENT DES
SALAIRES EN CÔTE
D’IVOIRE :
CAS SOCIETE
« INFO GROUP »
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INTRODUCTION
Le contrat de travail met en scène deux personnes ; le salarié qui s’engage à travailler
et l’employeur qui s’engage à verser en contrepartie du travail reçu un salaire.
Chaque salarié a obligatoirement droit à sa rémunération à la période convenue.
L’établissement et le traitement du salaire représentent alors une obligation légale.
Ainsi, chaque entreprise doit, conformément à ce qui est établi par la loi procéder selon
la période au traitement et au paiement de ses salariés.
C’est dans ce cadre qu’une SA dénommée INFO GROUP a fait appel au cabinet
CIDEC pour l’aider à respecter les obligations concernant le processus de traitement
des salaires.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

« INFO GROUP »
I- PRESENTATION JURIDIQUE
L’entreprise INFO GROUP est une société anonyme qui a un effectif de vingt-sept
salariés. Elle est une filiale du groupe INFO GROUP PLUS située en France. INFO
GROUP a été créée en 2015 avec un capital de quatre-vingt million (80.000.000).
Elle est implantée en Côte d’Ivoire, dans la ville d’Abidjan précisément dans la
commune de Yopougon.
II- ACTIVITES
INFO GROUP évolue dans le cadre de l’assistance aux entreprises en vue de
promouvoir le développement agro-industriel dans les domaines de la conservation et
du stockage à l’état frais, et de la transformation. C’est une société spécialisée dans
l’importation et la commercialisation de lubrifiants, de batteries et de filtres. Elle
effectue des services de vidange et d’entretien rapide et gratuit de tous les véhicules.
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CHAPITRE II : LA FORMATION DU SALAIRE, CADRE

THEORIQUE
I- DEFINITIONS
1. Le salaire
Le salaire, au sens strict est la rémunération versée aux travailleurs du secteur privé.
C’est la contrepartie d’un travail fourni et est exprimé en franc par mois pour une
période de travail.
Le salaire proprement dit se calcule en tenant compte de l’ancienneté. Il est différent
des commissions et honoraires, en raison du lien de subordination qui existe entre
l’employeur et l’employé.
Le travail effectué par le salarié est rattaché à un contrat de travail et la rémunération
est en principe régulière. A ce revenu est appliquée une fiscalité précise par le Code
Général des Impôts. Les impôts qui en résultent sont à la charge de l’employeur et
du salarié.
2. Le contrat de travail
Le contrat de travail est une convention par laquelle une personne (salarié) s’engage
à travailler pour le compte et sous la subordination d’une autre personne (employeur)
moyennant rémunération.
3. La fixation du salaire
Le salaire de base est fixé librement entre l’employeur et le salarié, soit par le contrat
de travail, soit par décision de l’employeur sous respect de certaines règles légales
et conventionnelles.
II- LES CARACTERISTIQUES DU SALAIRE
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Le salaire peut être payé en espèce (rémunération) et en nature (logement et

accessoires, les domesticités). Ainsi selon la nature du travail ou de la fonction
exercée le salaire sera appelé :
- Appointements : c’est la rémunération versée aux cadres et au personnel
administratif.
- Traitement : correspond à la rémunération versée aux fonctionnaires et
agents de l’Etat.
- Solde : c’est la paye des militaires.
- Honoraire : c’est la rémunération des professions libérales (experts
comptables, notaires, avocats….).
- Commission : c’est la rémunération des représentants commerciaux.
- Pension, Rente viagère, Emoluments, Cachet, Gage, etc...
III- LES COMPOSANTS DU SALAIRE
A- Les éléments permanents du salaire
1. Le salaire de base catégoriel

Le salaire de base catégoriel est la partie stable de la rémunération. Il est convenu
librement entre l’employeur et l’employé lors de la signature du contrat de travail, dans
le respect des minima sociaux ou conventionnels. En Côte d’Ivoire, les salaires de
base ont été revalorisés en 2014. Cette révision concerne tous les secteurs d’activités.
Le salaire de base catégoriel d’un travailleur est lié à sa catégorie professionnelle et
son montant ne dépend pas de la volonté de l’employeur. Il est entièrement
imposable.
2. Le sursalaire
Il arrive que le salaire soit supérieur au salaire minimum. L’excédent de la

rémunération brute versée par l’employeur sur le salaire de base catégoriel est appelé
« sursalaire ». Ce sursalaire prend le nom de « majoration individuelle » dans certains
établissements bancaires.
Le paiement par l’employeur d’un salaire supérieur à celui de la catégorie à laquelle
appartient le travailleur n’entraîne pas obligation pour l’employeur de reclasser le
travailleur dans la catégorie supérieure. A l’inverse, l’employeur n’est pas tenu de
verser un salaire inférieur au salaire minimum de la catégorie.
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Lorsque le sursalaire est fixé, il constitue un droit acquis pour le travailleur et

l’employeur ne peut le modifier ou le supprimer sans le consentement de celui-ci. Il
est entièrement imposable.
3. Les heures supplémentaires
Les heures supplémentaires sont des heures effectuées au-delà de quarante heures,
heures normales de travail par semaine. Elles ne sont pas obligatoires et le refus de
les effectuer ne peut justifier la rupture de contrat de travail. Toutefois, la décision prise
par le chef d’établissement de faire effectuer des heures supplémentaires à son
personnel donne parfois lieu à des difficultés.
La jurisprudence est formelle à cet égard. Le travailleur est tenu de les accomplir dès
l’instant où une double condition se trouve remplie :
- Qu’elles aient été autorisées conformément à la réglementation ;
- Que l’horaire de travail correspondant ait été porté à la connaissance des
travailleurs.
Les heures supplémentaires sont limitées à quinze heures par semaine.
Elles sont payées sur la base du taux horaire. Ainsi, la Rémunération des Heures
Supplémentaires se calcule comme suit :
RHS = THN x (1+TM) x Nombre d’heures supplémentaires

Avec :
- RHS : Rémunération des Heures Supplémentaires
- THN : (taux horaire normal) = salaire réel / 173,33
- TM : (taux de majoration)
En application de cette formule, on obtient le tableau suivant :
Tableau des heures supplémentaires
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HEURES DE TAUX DE REMUNERATION HS

TRAVAIL MAJORATION
0 à 40 heures - -
(Heures Normales)
41ème à la 46ème heure 15% THN x 1,15 x NHS

(6h)
47ème à la 55ème heure 50% THN x 1,5 x NHS

(9h)
Heures de nuit effectuées les 75% THN x 1,75 x NHS

jours ouvrables
(21h-6h)
Heures de jours (dimanches 75% THN x 1,75 x NHS

et jours fériés)
Heures de nuit (dimanches 100% THN x 2 x NHS

Et jours fériés)
4. La prime d’ancienneté
La prime d’ancienneté est fonction de l’ancienneté. Elle rémunère la fidélité du salarié

à l’entreprise. Elle est due après deux années de présence dans l’entreprise.
Par ancienneté, il faut entendre le temps pendant lequel le travailleur a été occupé de
façon continue par l’entreprise quel qu’ait été le lieu de son emploi.
Elle est calculée en pourcentage sur le salaire catégoriel à défaut, sur le salaire de
base du travailleur et non le salaire réel. La prime d’ancienneté est dès lors
uniforme pour les travailleurs d’une même catégorie et même ancienneté.
Le montant de la prime d’ancienneté est fixé à :
- 2% après deux années de présence dans l’entreprise ;
- 1% par année de service supplémentaire jusqu’à la vingt cinquième année
comprise.
Cette prime est entièrement imposable.
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5. Le logement et la nourriture
Ils font partis des avantages en nature accordés.

Un avantage en nature alloué à un salarié peut être défini comme la mise à disposition
gratuite (ou à un prix dérisoire), d’un bien ou d’un service non indispensable à
l’exercice de la fonction du salarié mais dont il a le libre usage.
Ainsi un logement ou des vivres (nourriture) attribués à un salarié ou à un cadre
supérieur constituera un avantage en nature s’il a la libre jouissance de ces éléments
dans sa vie extra-professionnelle (week-end, congés, etc…).
Par contre, un local situé sur le lieu de travail et affecté à l’usage du gardien pendant
ses heures de travail est un outil de travail et non un avantage en nature.
Les avantages en nature sont entièrement imposables.
6. Les avantages en argent
Ce sont des cotisations complémentaires payées par l’employeur à des organismes

de retraite et de prévoyance (par exemple des primes d’assurance vie individuelle ou
de groupe, de décès…..) et autres avantages en numéraire tels que les frais d’écolage,
l’indemnité de logement.
Certains avantages en argent sont entièrement imposables, d’autres
partiellement ou même exonérés.
B- Les autres éléments du salaire
Ces éléments sont pour certains réguliers dans le salaire, et pour d’autres non. Ce
sont :
- La prime d’expatriation : elle correspond à 40% du salaire catégoriel. Cette
prime est entièrement imposable.
- La gratification ou la prime de fin d’année ou 13ème mois : lorsque la prime
de fin d’année ou gratification est fixe, régulière et générale ou prévue dans le
contrat, elle cesse d’être bénévole et devient un élément nécessaire du salaire.
Ainsi le salarié embauché en cours d’année a droit à la fin de l’année à une
gratification proportionnelle au temps passé dans l’entreprise.
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- Les autres primes : la prime de transport ; les primes de mission ; les primes
de caisse, d’outillage, de tenue de travail et de panier…………
- Les autres indemnités : indemnité de fonction, de représentation, de transport

………..
C- Les éléments exclus du salaire

Les prestations sociales ne font pas partie du salaire. En effet, ce sont des
participations de la collectivité nationale aux charges de famille du travailleur ; il en est
de même des rentes d’accident et maladies professionnelles.
Parmi les accessoires exclus du salaire parce que n’ayant pas la nature juridique de
salaire, se trouvent :
- L’indemnité de déplacement ;
- Les primes de salissure ;
- Les primes de détérioration de vêtements, etc…
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CHAPITRE III : TRAITEMENT FISCAL ET SOCIAL DU

SALAIRE
I- Les charges fiscales
1. Territorialité
Elle ne concerne que les impôts dus par les salariés. Ne sont donc visées, ni les
pensions, ni les taxes sur salaires dues par les employeurs. On considérera donc que
les règles présentées s’appliquent à l’ensemble des impôts sur les salaires (Impôts sur
les Traitements et salaires, Contribution Nationale, IGR).
Deux situations doivent être distinguées selon qu’une convention fiscale internationale
est applicable ou non.
Lorsqu’il ne se pose pas de problème de double imposition ou lorsqu’aucune
convention fiscale n’a été signée avec l’Etat concerné, les règles de territorialité
applicables sont exclusivement celles du droit interne. Ces règles peuvent être
présentées selon le tableau ci-après :
L’activité est exercée en L’activité est exercée

Domicile
Côte d’Ivoire hors de Côte d’Ivoire
Imposable en Côte
Salarié domicilié en CI Imposable en Côte d’Ivoire
d’Ivoire
Salarié domicilié hors CI Imposition en Côte d’Ivoire Non Imposable
La notion de domicile est celle du droit ivoirien selon laquelle, est considérée comme
domiciliée en Côte d’Ivoire, toute personne physique qui possède une habitation à titre
de propriétaire ou de locataire ou d’usufruitier ou qui, sans disposer en Côte d’Ivoire
d’une habitation, a en Côte d’Ivoire son lieu de séjour principal.
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2. Les retenues fiscales
En Côte d’Ivoire, les retenues à la source sont effectuées sur les traitements et salaires
au titre de l’Impôt Général sur le Revenu (IGR) qui correspond à l’Impôt sur le Revenu
(IR) en France.
La fiscalité des salaires comprend, les impôts à la charge des salariés et les taxes sur
salaires retenues à la source par l’employeur (CGI, article 115 à 148).
Les impôts à la charge des salariés comprennent :
- L’Impôt sur salaire « IS » ;
- La Contribution Nationale « CN » pour le développement économique culturel
et social de la nation ;
- L’Impôt Général sur le Revenu « IGR »
Ces impôts sont perçus en même temps et sont retenus à la source chaque mois par
l’employeur.
2.1) Impôt sur salaire (IS)

L’IS est un impôt annuel (article 117, CGI) ; Toutefois, il est perçu mensuellement par
voie de retenue à la source.
L’assiette de ces différents impôts part de celle de l’IS et c’est à juste titre que nous
appelons l’assiette de l’IS, l’assiette de référence.
L’assiette ou le salaire net imposable est obtenu après abattement de 20%.
Salaire Net Imposable = Salaire Brut Imposable x 80%
IS = Salaire Net Imposable x 1,5% ou Salaire Brut Imposable x 1,2%
Contrairement à cette règle, en France la base de calcul de l’IS est obtenue par une
déduction forfaitaire de 10% du salaire brut imposable avec un minimum et un
maximum qui varie chaque année.
Prenons le cas d’un salarié de l’entreprise INFO GROUP, Mr ABDOULAYE

SOULEYMANE. Son salaire se compose ainsi :
. Salaire de base = 76 123 FCFA
. Sursalaire = 143 702 FCFA
. Prime d’ancienneté = 7612 FCFA
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. Prime de responsabilité = 30 100 FCFA

. Indemnité de transport de imposable = 5000 FCFA
- Déterminons son salaire brut imposable (SBI)

SBI = Salaire de base + Sursalaire + Prime d’ancienneté +Prime de responsabilité +
Indemnité de transport imposable
SBI = 76 123 + 143 702 + 7612 + 30100 + 5000
SBI = 262 537 FCFA
- Déterminons le salaire net imposable (SNI)

SNI = SBI x 80%
SNI = 210 030 FCFA
- Déterminons l’impôt sur salaire (IS)

IS = SBI x 1,2%
IS = 3150 FCFA
2.2) La contribution nationale (CN)

Cette contribution instituée par la loi n 62-61 du seize février mille neuf cent soixante-
deux, applicable à compter du premier janvier mille neuf cent soixante-deux était
destinée à l’origine au seul BSIE et ce, pour le développement économique, culturel
et social de la nation. Aujourd’hui cette contribution est repartie entre le BSIE et le
BGF.
La CN est constituée par une majoration de certains impôts (impôts sur salaires,
contribution à la charge de l’employeur, patente, BIC, etc…). Elle est perçue dans les
mêmes conditions d’assiette que les impôts de référence.
La CN attachée à l’impôt sur salaire est assise sur le salaire net imposable et liquidée
comme suit :
BAREME MENSUEL
- 0% la fraction de salaire net imposable « SNI » < ou = 50000
- 1,5% pour 50000 < fraction de SNI < ou = 130000
- 5% pour 130000 < fraction SNI < ou = 200000
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- 10% pour fraction de SNI 200000

Avec SNI = Salaire Brut Imposable x 80%
Considérons toujours le cas de Mr ABDOULAYE SOULEYMANE
- Déterminons le salaire cédulaire (SC)

SC = 80% x SBI
= 80% x 262 537
SC = 210 030 FCFA
- Déterminons la contribution nationale (CN)

En application du barème mensuel progressif par tranches :
0 – 50 000 on a 50 000 x 0% = 0
50 000 – 130 000 : (130 000 – 50 000) on a 80 000 x 1,5% = 1200
130 000 – 200 000 : (200 000 – 130 000) on a 70 000 x 5% = 3500
200 000 – 210 030 : (210 030 – 200 000) on a 10 030 x 10% = 1003
CN = 0 + 1200 + 3500 + 1003
CN = 5 703 FCFA
2.3) L’impôt général sur le revenu (IGR)
L’Impôt Général sur le Revenu est un impôt qui frappe le revenu net global des
personnes physiques.
En Côte d’Ivoire, le législateur a opté pour deux types d’impôts sur le revenu :
- Impôts cédulaires (impôt analytique ou particulier sur le revenu) ;
- Impôt général sur le revenu.
Le revenu imposable à l’IGR est d’une part, la somme de différents revenus nets
catégoriels (non exonérés) et d’autre part, le cumul des revenus nets catégoriels (non
exonérés) de tous les membres composants le foyer fiscal.
27
L’IGR est un impôt personnel, global annuel et déclaratif.

Le montant net des traitements et salaires imposable à l’IGR se détermine ainsi :
R = {(B x 80%) – (ITS + CN)}
L’IGR est progressif selon un barème par tranches en fonction du quotient familial.
Ce barème est présenté dans le tableau suivant :
Quotient familial Q avec, Q= R/N COTISATION IGR
Q < 25000 -
25000 < ou = Q < ou = 45583 (R x 10/110) - (2273 x N)
45584 < ou = Q < ou = 81583 (R x 15/115) - (4076 x N)
81584 < ou = Q < ou = 126583 (R x 20/120) - (7031 x N)
126584 < ou = Q < ou = 220333 (R x 25/125) - (1125 x N)
220334 < ou = Q < ou = 389083 (R x 35/135) - (24306 x N)
389084 < ou = Q < ou = 842166 (R x 45/145) - (44181 x N)
842167 < ou = Q (R x 60/160) - (98633 x N)
Avec :
R = montant net des traitements et salaires imposables à l’IGR
B = montant brut des traitements et salaires
ITS = impôts sur les traitements et salaires
CN = contribution nationale
Q = quotient familial
N = nombre de parts
28
Pour Mr ABDOULAYE SOULEYMANE on a :
- Déterminons la base imposable à l’IGR

Base IGR = 85% {80% x SBI – (IS + CN)} soit Base IGR = 85% {SC – (IS + CN)}
Base IGR = 85% {210 030 – (3150 + 5703)}
Base IGR = 171 000 FCFA
- Déterminons le nombre de parts (N)

Mr Abdoulaye SOULEYMANE :
N = 2 parts
- Déterminons le quotient familial (Q)

Q = R/N
Q = 171 000 / 2
Q = 42 780 FCFA
- Déterminons l’IGR
Selon le barème de l’IGR, le quotient familial est compris entre 25 000 et 45 583. On
a donc :
IGR = (171 000 x 10/110) – (2273 x 4)
IGR = 6454 FCFA
II- Charges sociales sur salaire
La CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale), est une structure qui est chargée
de collecter en Côte d’Ivoire les cotisations versées par les employeurs au compte de
leurs employés en vue de leur redistribuer plus tard sous forme d’assistance en cas
d’accident professionnel ou pendant la retraite.
La CNPS est passée successivement du statut d'Etablissement Public à caractère
administratif (EPA) à celui d'Etablissement Public Industriel et Commercial (EPIC) puis
d'Etablissement Public National (EPN) à celui de Société Privée de type particulier en
1999.
29
Elle a pour mission de :

- Gérer le régime obligatoire de prévoyance sociale des travailleurs du secteur
privé et assimilés qui comprend :
. La branche des prestations familiales ;
. La branche des accidents de travail et maladies professionnelles ;
. L’assurance vieillesse (retraite) ;
. L’assurance maternité.
- Gérer des régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires ;
- Recouvrer des cotisations sociales et le service des prestations afférentes à
ces différents régimes.
La CNPS est gérée par un Conseil d’Administration tripartite de douze membres. La
gestion quotidienne est assurée par un Directeur Général nommé par le Conseil
d’Administration.
En France on dénombre plusieurs organismes responsables de cette collecte.
Le détail des cotisations est présenté ci-dessous.
1. La prestation familiale
La prestation familiale est la somme versée par l’employeur qui sera reversée plus tard
au salarié en cas de grossesse et de la naissance d’un enfant afin de les aider à faire
face aux charges de famille, promouvoir la protection maternelle et infantile ainsi que
l’éducation des enfants. La condition générale de bénéfice des prestations au titre de
la branche des prestations familiales est de justifier d’au moins trois mois de travail
consécutifs chez un ou plusieurs employeurs.
Son taux est de 5,75% sur les salaires plafonnés à 70 000 francs CFA par mois et par
employé dont 0,75% pour l’assurance maternité et 5% pour les prestations familiales.
Pour Mr ABDOULAYE SOULEYMANE on a :
- Prestation familiale : 70 000 x 5,75% = 4 025 FCFA
30
2. L’accident de travail
Est considéré comme accident de travail :

- L’accident survenu à un travailleur, qu’elle qu’en soit la cause, par le fait, à
l’occasion ou en raison de son travail ;
- L’accident de trajet, c’est-à-dire l’accident qui survient pendant le trajet de la
résidence du travailleur au lieu de son travail et vice versa dans la mesure où
le parcours qu’il doit effectuer n’a été ni interrompu, ni détourné pour un motif
personnel ou indépendant de son emploi ;
- L’accident survenu pendant les voyages dont les frais sont à la charge de
l’employeur, en application du code de travail initial (mission, recrutement,
déplacement….).
Une somme est donc versée dans le but de recouvrir les charges en cas d’accident de
travail. Son taux varie entre 2% et 5% du salaire brut imposable avec un plafond de
70 000 francs CFA par employé.
Pour INFO GROUP, le taux est de 3%.
Le cas de Mr ABDOULAYE SOULEYMANE nous donne :
- Accident de travail : 70 000 x 3% = 2 100 FCFA
3. La caisse de retraite
Ce sont des sommes versées par le salarié et l’employeur qui sont récupérées lorsque
le salarié prend sa retraite. Le taux est de 14% du salaire brut imposable dont 7,7%
par l’employeur et 6,3% par le salarié.
Le cas de Mr ABDOULAYDE SOULEYMANE nous donne :
- Caisse de retraite : 262 537 x 7,7% = 20 216 FCFA
31
CHAPITRE IV : TRAITEMENT COMPTABLE DES

SALAIRES
I- Modèles d’écritures
1. Comptes utilisés
- Les charges personnelles
COMPTES INTITULE
661 Rémunérations directes versées au personnel national
6611 Appointements, salaires et commissions
6612 Primes et gratifications
6613 Congés payés
6614 Indemnités de préavis, de licenciement et de recherche d’embauche
Indemnités de maladies versées aux travailleurs
6615 Supplément familial
6616 Avantages en nature
6617 Autres rémunérations directes
6618
662 Rémunérations directes versées au personnel non national
6621 Appointements, salaires et commissions
6622 Primes et gratitudes
6623 Congés payés
6624 Indemnités de préavis, de licenciement et de recherche d’embauche
Indemnités de maladies versées aux travailleurs
6625 Supplément familial
6626 Avantage familial
6627 Autres rémunérations directes
6628
663 Indemnités forfaitaires versées au personnel
6631 Indemnités de logement
6632 Indemnités de représentation
6633 Indemnités d’exploitation
6638 Autres indemnités et avantages divers
664 Charges sociales

6641 Charges sociales sur rémunérations du personnel national
Charges sociales sur rémunérations du personnel non national
6642
32
- Les comptes de tiers utilisés
COMPTES INTITULE
421 Personnel, avances et acomptes
4211 Personnel, avances
4212 Personnel, acomptes
4213 Frais avancés et fournitures au personnel
422 Personnel, rémunérations dues
423 Personnel, oppositions, saisie-arrêt
4231 Personnel, oppositions
4232 Personnel, saisie-arrêt
4233 Personnels, avis à tiers détenteur
424 Personnel, œuvres sociales internes
4241 Assistance médicale
4242 Allocations familiales
4245 Organismes sociaux rattachés à l’entreprise
4248 Autres œuvres sociales internes
425 Représentant du personnel
4251 Délégués du personnel
4252 Syndicats et comités d’entreprise, d’établissement
4258 Autres représentants du personnel
426 Personnel, participation aux bénéfices
427 Personnel, dépôts
428 Personnel, charges à payer et produits à recevoir

4281 Dettes provisionnes pour congés à payer
4286 Autres charges à payer
4487 Produits à recevoir
33
- Comptes des organismes sociaux
COMPTES INTITULE
431 Sécurité sociale

4311 Prestations familiales (PF)
4312 Accident de travail (AT)
4313 Caisse de retraite obligatoire (CRO)
4314 Caisse de retraite facultative
4315 Autres cotisations sociales (ACS)
432 Caisse de retraite complémentaire
433 Autres organismes sociaux, mutuelle
- Comptes des impôts et taxes retenus à la source
COMPTES INTITULE
447 Etat, impôts retenus à la source

4471 Impôts sur salaire (IS)
4478 Autres impôts et contributions
NB : Le compte 447, intitulé « Etat, Impôts retenus à la source » ne doit

pas être utilisé pour les impôts sur salaires à la charge de l’employeur.
Le compte indiqué est le compte 442, intitulé « Etat, autres impôts et
taxes », plus précisément le sous-compte 4421 tel que le sous-compte
44211 dont l’intitulé serait « Etat, impôt sur salaires à la charge de
l’employeur ».
34
2. Schéma de comptabilisation
COMPTES INTITULE DEBIT CREDIT
661 Rémunérations directes versées au personnel national X

662 Rémunérations directes versées au personnel non national X
663 Indemnités forfaitaires versées au personnel X
6641 Charges sociales sur rémunération du personnel national X
6642 Charges sociales sur rémunération du personnel non national X
6413 Taxes sur appointements et salaires
6414 Taxes d’apprentissage (TA) X
6415 Formation professionnelle continue (FPC) X
6418 Autres impôts et taxes directs X
4211 Personnel, avances X
4212 Personnel, acomptes X
4213 Frais avancés et fournitures au personnel X
422 Personnel, rémunérations dues X
423 Personnel, oppositions, saisies-arrêts X
4311 Prestations familiales (PF) X
4312 Accident de travail (AC) X
4313 Caisse de retraite obligatoire (CRO) X
4314 Caisse de retraite facultative X
4318 Autres cotisations sociales X
432 Caisse de retraite complémentaire X
4421 Etat, impôts et taxes à la charge de l’employeur X
4471 Etat, impôts sur salaire retenus à la source (IS) X
4472 Etat, contribution reconstruction nationale retenue à X
la source (CRN) X
4478 Etat, autres impôts et contributions retenus à la source
X
Pour Mr ABDOULAYE SOULEYMANE, les écritures suivantes ont été passées :
35
- Comptabilisation des impôts sur salaire
Débit Crédit Libellé Débit Crédit

(Date)
422 Personnel, rémunérations dues 15 307
4471 Impôt général sur le revenu 6 454
4472 Impôt sur salaire 3 150
4473 Contribution nationale 5 703
(déclaration des impôts sur salaire)
(Date)
4471 Impôt général sur le revenu 6 454
4472 Impôt sur salaire 3 150
4473 Contribution nationale 5 703
521 Banque 15 307
(règlement des impôts sur salaire)
- Comptabilisation des charges sociales

(Date)
66441 Prestations familiales 4 025

66412 Accident de travail 2 100
66413 Caisse de retraite 20 216
43130 Caisse de retraite obligatoire 26 341
(déclaration des charges sociales)
36
- Comptabilisation de la paie

(Date)
6611 Salaire personnel national 262 537

6140 Transport de personnel 25 000
658 Charges diverses 86
4472 Etat, ITS à payer 15 307
4313 CNPS 8 402
758 Produits divers 14
422 Rémunération du personnel 263 900
(selon bulletin de salaire)
3. Déclarations fiscales (ITS, FDFP)
3.1) La contribution nationale Employeur (CN employeur)
Outre les retenues sur salaires opérées sur l’employé, il est demandé une
contribution à l’employeur qui se détermine comme suit :
- Personnel local (régime général) au taux de 1,2% du salaire brut total de ses
employés ;
- Personnel expatrié (régime général) au taux de 10,4% du salaire brut total de
ses employés ;
- Régime agricole au taux de 1,2% du salaire brut.
3.2) Fond de développement pour la formation

professionnelle (FDFP)
Cette contribution est une taxe qui frappe le total des salaires bruts imposables des
employés. Le FDFP est composé de :
- La taxe d’apprentissage (TA) qui se calcule au taux de 0,4% du salaire brut
imposable pour le personnel local comme expatrié ;
37
- La taxe à la formation professionnelle continue (TFPC) qui se calcule au taux

de 0,6% sur le salaire brut imposable de tous les salariés.
Comptabilisation
DEBIT CREDIT LIBBELLE DEBIT CREDIT
641400 Taxe d’apprentissage XXX
641500 Taxe de la formation professionnelle continue XXX
447820 Etat, FDFP XXX
Pour Mr ABDOULAYE SOULEYMANE, on obtient :
- Déterminons la Taxe d’Apprentissage (TA)

TA = SBI x 0,4%
= 262 537 x 0,4%
TA = 1 051 FCFA
- Déterminons la Taxe de la Formation Professionnelle Continue

(TFPC)
TFPC = SBI x 0,6%
= 262 537 x 0,6%
TFPC = 1 575 FCFA
FDFP = 2 626 FCF
- Comptabilisation de la FDFP
38

(Date)
641400 Taxe d’Apprentissage 1 051
641500 Taxe de la Formation Professionnelle Continue 1 575
447820 TFPC 2 626
II- Le bulletin de salaire
Le bulletin de salaire (encore appelé bulletin de paie) est un document établi

mensuellement (ou selon la périodicité de la paie) et récapitulant un certain nombre
d’informations, relatives au travail et à la rémunération du salarié :
- Informations sur l’employeur et l’employé ;
- Temps de travail et heures supplémentaires éventuellement effectuées ;
- Eléments et montant total du salaire brut (base et primes diverses) ;
- Détails des cotisations sociales salariales et patronales ;
- Impôts retenus sur salaire ;
- Indemnités ;
- Total du salaire imposable et net à payer ;
- Cumuls sur l’année civile ;
- Congés (droits acquis, congés pris, solde).
Le bulletin de salaire doit être conservé par le salarié sans limitation de durée.
Il se présente comme suit :
39
BULLETIN DE SALAIRE établit le ……….. ENTREPRISE : ……………..

Période du …………. au ……………….
Noms et prénoms : Raison sociale :
Adresse : ………………………………........
Catégorie professionnelle : …………………………………….
Emploi :
Numéro matricule CNPS : N° CC : ……………………
Adresse : ………………….
Tel : ……………………….
N° RC : …………………..
Salaire de base …………………..

Prime d’ancienneté : …………………..
Autres primes : …………………..
Heures supplémentaires : …………………..
……..H à 15% = …………………
….....H à 50% = …………………
…….H à 75% = …………………
…....H à 100% à = ………………
Indemnités taxables :
Salaire brut imposable = …………………..
Retenues sur salaire :

- IS ………………….
- CN …………………..
- IGR …………………..
- CNPS …………………...
Total des retenues = …………………...
Salaire net = ……………………

Acompte : ……………………
Indemnités non taxables : ……………………
Avantage en nature : ……………………
SALAIRE NET A PAYER………….. ……………………

Signature du salarié Salaire payé le …………………
Cachet et signature de l’employeur
40
III- Le bulletin de paie
L’employeur reproduit sur ce document, sans blanc ni rature, les mentions du bulletin
individuel de salaire. Il comporte également le décompte des absences du salarié
suivant la cause.
Avant d’être utilisées, les pages de ce registre doivent être signées et numérotées par
un magistrat.
Présentation (voir annexe 2).
IV- Les logiciels de gestion du salaire
Plusieurs logiciels sont utilisés pour la gestion de la paie.

- Sage paie : c’est un logiciel destiné à la réalisation de toutes les opérations
liées à la paie, à savoir :
. Création d’un plan de paie ;
. Création de fiche de personnel ;
. Traitement courant de la paie ;
. Gestion du temps ;
. Gestion des modèles de paiement ;
. Déclarations sociales et fiscales ;
. Gestion des acomptes ;
. Editions administratives ;
. Transfert des données vers d’autres logiciels ;
. Déclaration annuelle des salaires ;
. Bilan social.
- Le logiciel comptabilité 100 Windows sage saari : est un logiciel conçu et

spécialisation adapté à la gestion des PME/PMI, tous les secteurs d’activité
confondus.
Ce logiciel simplifie toutes les tâches grâce à des nombreux automatismes. Il prend
en charge toutes les structures comptables de l’entreprise.
41
Le schéma descriptif des étapes du paramétrage du fichier comptable est :

. Création de fichier comptable ;
. Création de plan (comptable, analytique, reportant) ;
. Création de plan tiers (clients, fournisseurs, salariés et autres) ;
. Création du taux de taxe ;
. Création des codes journaux ;
. Imputation des dotations (saisie des écritures, saisie analytique).
42
CHAPITRE V : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Au terme de notre analyse, il ressort que le traitement des salaires de l’entreprise INFO
GROUP est externalisé vu qu’il est effectué par le cabinet CIDEC.
INFO GROUP a été créée en 2015, ce qui fait d’elle une nouvelle entreprise. A ce
stade de son activité, les moyens ne sont pas assez conséquents pour s’offrir un
logiciel de paie (SAARI paie par exemple) ; encore moins un personnel qualifié pour
gérer ce volet.
En effet, INFO GROUP ne dispose pas de services Ressources Humaines. Le travail
de ce pôle concernant les salaires est effectué par le Responsable Administratif et
Financier. Ce dernier transfère les informations nécessaires au conseiller du CIDEC
qui effectue le traitement des salaires.
A long terme, cette procédure va engendrer des coûts plus élevés que les coûts
d’acquisition et de mise en place d’un logiciel de paie et des personnes qualifiées pour
s’en occuper.
Pour régler ce problème, il serait judicieux qu’INFO GROUP recrute des personnes
qualifiées pour constituer un service Ressources Humaines. Il est aussi important de
mettre en projet l’acquisition d’un logiciel pour la gestion de la paie et réunir des fonds
pour la formation à son utilisation.
43
CONCLUSION
Ce stage effectué au sein du cabinet CIDEC a été très enrichissant. Il nous a permis
non seulement de prendre connaissance du monde du travail mais aussi d’appliquer
les leçons théoriques que nous avons appris à l’école à la pratique en entreprise.
Aussi cela nous permet de dire que le métier d’expert-comptable est un métier
complexe en ce sens qu’il demande un niveau de concentration et de connaissance
élevé car une seule erreur peut être préjudiciable non seulement pour une société mais
aussi pour l’expert-comptable qui est passible d’une peine de prison ou de radiation
du corps professoral en cas de faute grave.
Par ailleurs il convient de souligner que ce stage s’est passé dans une atmosphère
d’équipe et de famille dans laquelle toute l’équipe du CIDEC travaille quotidiennement.
44
ANNEXE I
ASSOCIES GERANTS
GESTION COMPTABLE
ET ADMINISTRATIVE
CHEF DE MISSION
DEPARTEMENT DEPARTEMENT
AUDIT ET
EXPERTISE ET CONSEIL
COMPTABLE COMMISSARIAT AU
COMPTE
ASSISTANTS
CONFIRMES
STAGIAIRES
45
ANNEXE I
46
TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE ……………….……………………………………………………………….3
DEDICACES ……………………….………………………………………………….……4
REMERCIEMENTS .……………….………………..……………………………….…….5
INTRODUCTION .………………………………………………………………….…….6
1ERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DU CABINET CIDEC ET DES
TRAVAUX EFFECTUES ……………………………….………………………..7
CHAPITRE 1 : Généralités …………………………..………………….…………8
I- Historique ………..……………………………………………………….8
II- Présentation juridique ……..………………………………………………….8
III- Missions, Activités………….……………………………….………….……….8
IV- Moyens d’action..……………………………………………………….……….9
CHAPITRE 2 : Organigramme et Fonctionnement de CIDEC…………..…………….11
I- Organigramme……………………………………………..………………...…11
II- Fonctionnement………………………………..……………………………….11
CHAPITRE 3 : Travaux Effectués……………………………………………………..….13
2EME PARTIE : LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DES SALAIRES EN CÔTE
D’IVOIRE, CAS SOCIETE « INFO GROUP »………………………..…………………15
INTRODUCTION……………………………………………………………………………16
CHAPITRE 1 : Présentation de l’entreprise……….……….. ………………………….17
I- Présentation juridique……………………..………………..………………….17
II- Activités……………………………………………..…………..……………….17
CHAPITRE 2 : Formation du salaire, cadre théorique..………………………………..18
I- Définitions……………………………………..…………………………..…….18
1. Salaire………………………………………………...……………………………..18
2. Contrat de travail……………………………………………..…………………….18
3. Fixation du salaire……………………………….…………………………………18
II- Les caractéristiques du salaire……………………….……………………….19
III- Les composants du salaire……………………………….………….………..19
A. Les éléments permanents du salaire………………………….………………….19
1. Le salaire de base catégoriel…………………………………..………………….19
2. Sursalaire………………………………………..…………………………….…....19
3. Les heures supplémentaires………………...…………………………………….20
47
4. La prime d’ancienneté……….………..…………………………………………..21
5. Le logement et la nourriture…………...………………………………………….22
6. Les avantages en argent…….…………..………………………………………..22
B. Autres éléments du salaire……………….……………………………………….22
C. Les éléments exclus du salaire………………………………………..………....23
CHAPITRE 3 : Traitement Fiscal et Social du Salaire …………………..……..….24
I- Les charges fiscales…………………………..……………………………….24
1. Territorialité………………….………………………..…………………………….24
2. Retenues fiscales………………………….…………..…………………………..25
2.1) L’impôt sur le salaire……………………………..……......…………………..25
2.2) La contribution nationale………………………………..……………………..26
2.3) L’impôt général sur le revenu ……………….………………………………..27
II- Charges sociales sur salaire………….……………………………………....29
1. Prestation familiale….......…………………………………………………………30
2. Accident de travail………………………….………………..……………………..31
3. Caisse de retraite……..…………………………………………………………….31
CHAPITRE 4 : Traitement Comptable Des Salaires……………………………...…….32
I- Modèles d’écritures……..……………………………….…………………….32
1. Comptes utilisés….…………………………………………………………………32
2. Schémas de comptabilisation……………………………………………………..35
3. Déclarations fiscales (ITS, FDFP...……………………………………………….37
3.1) ITS………………………………..…………………………………………..37
3.2) FDFP………………………………..……………………………………….38
II- Bulletin de salaire………………………………………………………………39
III- Bulletin de paie………………………………………………………………….41
IV- Logiciels de gestion du salaire…………………………………..……………41
CHAPITRE 5 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS……………………………..………..43
CONCLUSION………………………………………………………….……………….….44
Annexe 1………..……………………………………………………….………………….45
Annexe 2………..……………………………………………………….………………….46
TABLE DES MATIERES….…………………………………………….…………………47
48

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Le Cnam- INTEC CIDEC

INPHB / CPDEC Abidjan-plateau

Abidjan-Cocody Avenue Delafosse

Date de soutenance : Novembre 2018

Responsable du stage : Mr KOUADIO Béranger, responsable du

1ERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DU CABINET CIDEC ET DES

CHAPITRE 2 : Organigramme et Fonctionnement de CIDEC………………….….………. 11

CHAPITRE 3 : Travaux Effectués..………………………………………………………….… 13

2EME PARTIE : LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DES SALAIRES EN CÔTE

CHAPITRE 1 : Présentation de l’entreprise « INFO GROUP »……………………….…… 17

CHAPITRE 2 : La formation du salaire, cadre théorique…………………………………… 18

CHAPITRE 3 : Traitement Fiscal et Social des Salaires …………………………………… 24

CHAPITRE 4 : Traitement Comptable Des Salaires…………………..……………………. 32

CHAPITRE 5 : Critiques et suggestions………………………………….…………………… 43

TABLE DES MATIERES…………………………………….…………………………………. 47

Que Dieu vous garde !

En troisième année de diplôme de gestion et de comptabilité (DGC), j'ai effectué mon

CHAPITRE I : PRESENTATION DU CABINET

II- PRESENTATION JURIDIQUE

III- MISSIONS, ACTIVITES

IV- Moyens d’actions

Les moyens d’action sont de quatre(4) ordres :

Il est aussi constitué d’imprimantes, de téléphone, de fax, internet.

 Les renseignements généraux sur le capital de la société, le registre de

Le CIDEC fonctionne selon un ordre hiérarchique bien précis :

. La gestion comptable et administrative : ce service s’occupe de la

. Le chef de mission : il est chargé de la coordination des différentes

. Les départements : au nombre de 3, ils effectuent les missions

. Les assistants confirmés : ils travaillent sous la supervision des chefs

CHAPITRE III : TRAVAUX EFFECTUES

Pendant l’exécution de mon stage, j’ai eu l’opportunité de découvrir le métier de

2- Analyse de la masse salariale

6-Traitement comptable, social et fiscale des salaires

CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

CHAPITRE II : LA FORMATION DU SALAIRE, CADRE

II- LES CARACTERISTIQUES DU SALAIRE

Le salaire peut être payé en espèce (rémunération) et en nature (logement et

III- LES COMPOSANTS DU SALAIRE

A- Les éléments permanents du salaire

1. Le salaire de base catégoriel

Il arrive que le salaire soit supérieur au salaire minimum. L’excédent de la

Lorsque le sursalaire est fixé, il constitue un droit acquis pour le travailleur et

3. Les heures supplémentaires

RHS = THN x (1+TM) x Nombre d’heures supplémentaires

Tableau des heures supplémentaires

HEURES DE TAUX DE REMUNERATION HS

41ème à la 46ème heure 15% THN x 1,15 x NHS

47ème à la 55ème heure 50% THN x 1,5 x NHS

Heures de nuit effectuées les 75% THN x 1,75 x NHS

Heures de jours (dimanches 75% THN x 1,75 x NHS

Heures de nuit (dimanches 100% THN x 2 x NHS

La prime d’ancienneté est fonction de l’ancienneté. Elle rémunère la fidélité du salarié

Ils font partis des avantages en nature accordés.

6. Les avantages en argent

Ce sont des cotisations complémentaires payées par l’employeur à des organismes

B- Les autres éléments du salaire

- Les autres indemnités : indemnité de fonction, de représentation, de transport

C- Les éléments exclus du salaire

CHAPITRE III : TRAITEMENT FISCAL ET SOCIAL DU

I- Les charges fiscales

L’activité est exercée en L’activité est exercée

2. Les retenues fiscales