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TC Cours d’électrotechnique
G.E. LP mécatronique
I. Introduction :
Les moteurs asynchrones représentent au moins 80% des
moteurs électriques utilisés actuellement, cela est dû en grande partie à leur simplicité
de construction, leur robustesse et à leur facilité de maintenance et de démarrage.
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Pr. A. WAHABI
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G.E. LP mécatronique
p ns(tr/s) Ns(tr/mn)
1 50 3000
2 25 1500
3 16, 67 1000
4 12,5 750
𝛺𝑠−𝛺 𝑁𝑠−𝑁
𝑔= = Avec Ωs = 2ᴫf/p vitesse angulaire de rotation
𝛺𝑠 𝑁𝑠
Ns = 60.Ωs/2ᴫ en tr/mn
Plusieurs cas peuvent se présenter :
- g=0 : N = Ns il n’a y a pas de couple.
- g<0 : N>Ns la machine fonctionne en génératrice asynchrone.
- g>0 : N<Ns la machine fonctionne en moteur asynchrone.
- g=1 : N=0 moteur à l’arrêt ou à l’instant de démarrage.
- g>1 : N<0 la vitesse est en sens inverse de celui du champ tournant : le moteur
fonctionne en freinage.
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Remarque :
- Les courants rotoriques sont d’autant plus intenses si g est important : prévoir une
réduction d’intensité pour le fonctionnement à l’arrêt (g=1).
- Lorsque la machine tourne en mode moteur(en charge) dans les conditions normales
le glissement est den l’ordre de 2 à 5%.
Rotor bobiné (ou à bagues) : Dans ce cas, chaque phase est reliée à une bague
sur laquelle vient frotter un balai. Généralement, les rotors sont bobinés en triphasé
et montés en étoile.
Symbole :
M3~ M3~
𝑉̅ 1 = 𝐸̅ 1 + (r1 + jl1ω) 𝐼 1̅
Pour un enroulement rotorique et par phase on peut écrire :
𝑉̅ 2 = 𝐸̅ 2 - (R2 + jX2) 𝐼 2̅
Avec : r1 et l1ω résistance et réactance de fuite d’une phase du stator
R2 et X2 : résistance et réactance cyclique de fuite d’une phase du rotor
𝑉̅ 2 = 𝑉̅ 20 = 𝐸̅ 2 or ̅ (convention générateur)
𝐸̅ 2 =- j K f N2 ∅
À cette f.e.m correspond au stator une f.e.m 𝐸̅ 1 qui s’écrit :
𝐸̅ 1 = - j K f N1 ̅∅ donc 𝐸̅ 2 / 𝐸̅ 1 = - N2/N1 = - m
E’2 = g E2
Hypothèse simplificatrice
On néglige l’effet de la résistance et de l’inductance de fuite de chaque enroulement
statorique :
𝑉̅ 1 = 𝐸̅ 1 + (r1 + jl1ω) 𝐼 1̅ ≈ 𝐸̅ 1
Donc 𝐸̅ ’2 = - g m ̅𝑉 1 car 𝐸̅ 2 = - m 𝐸̅ 1 et 𝐸̅ ’2 = g 𝐸̅ 2
Ainsi ̅𝑰2 = - g m 𝑽
̅ 1 / (RR + jg X2) de fréquence g f
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V- SCHEMAS EQUIVALENTS :
V.1- Rotor bobiné à l’arrêt (en court-circuit): le schéma est identique à celui d’un
transformateur
j l1ω r1 jX2
𝐸̅ 1 𝐸̅ 2
𝑉̅ 1 R0 jX0 𝑉̅ 2 RR
Stator Rotor
D’où:
r j l1ω -m𝐼 2̅ =𝐼 ’̅ 1 jX2/m²
I’10
PJR
PM
Conclusion :
La résistance RR/m² ramenée au Iaire correspond aux pertes Joule ; la
résistance RR(1-g)/(gm²) correspond à la puissance mécanique au rotor.
VI. 1 Définitions :
Par définition le couple électromagnétique Cem(ou couple synchrone)
est : Cem = Pem/Ωs de même on définit le couple utile Cu = Pu/Ω.
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P1 = 3 V1 I1 cosφ1
PM = Cem Ω
Perte mécanique :pméca
Pu = Cu .Ω
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Symbole normalisé :
Induit
GS GS
Inducteur
Son rôle est la création d’un champ magnétique tournant en même temps que le rotor
magnétisant.
L’inducteur comporte 2p pôles (p paires de pôles). Il existe deux types d’inducteurs :
Rotor à pôles lisses : très robustes, il permet d’obtenir des fréquences de rotation élevées
(>3000 tr/mn) il est utilisé dans les centrales thermiques et les centrales nucléaires.
Rotor à pôles saillants : tournant moins vite et fournissant moins de puissance, il est
utilisé dans les centrales hydrauliques et les groupes électrogènes.
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4. CARACTERISTIQUES DE L’ALTERNATEUR :
f.e.m. théorique :
̅ ̅
E = −j ω Ns Ф Soit en valeur efficace E = ω Ns ФM/√2 ; ω = 2л f.
Pour Z conducteurs actifs (Z= 2Ns) et p paires de pôles on aura :
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E = 2л/√2 Z/2 ФM f = л/√2 Z p n ФM
E ~ 2,22 Z p n ФM ~ 2,22 Z f ФM
f.em. réelle :
E = K Z n p Ф M = K Z f ФM
Avec K : coefficient de Kapp qui dépend de la technologie de fabrication (< 2,22)
Z : nombres de conducteurs actifs par enroulement
ФM : flux utile maximale sous chaque pole
f : fréquence de la f.e.m en Hz
p : le nombre de paires de pôles
n : vitesse de rotation en tours par seconde (tr/s)
5. FONCTIONNEMENT A VIDE
Lorsque le rotor tourne à vitesse constante n = Cte, la valeur efficace E de la fem
induite dans un enroulement peut s’écrire E = K Z n p ФM = K’ ФM avec K’ = Cte
Or ФM dépend du courant d’excitation Ie.
Montage
E
V E(V)
GS
3~
A
Ie
+ - Ie(A)
6. FONCTIONNEMENT EN CHARGE
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L’alternateur triphasé est entrainé à vitesse constante n, il alimente une charge
triphasée équilibrée. L’intensité du courant d’excitation Ie est maintenue
constante.
On mesure la valeur efficace de la tension simple V pour différentes valeurs de
l’intensité du courant en ligne I, le déphasage étant imposé par la charge.
6 1. Montage et caractéristiques :
V V
I V
A E Charge capacitive
Charge
Charge résistive
GS équilibrée
φ=Cte Charge inductive
3~
Ie= Cte A
+ -
I(A)
6 2. Chute de tension aux bornes de l’induit :
A vide nous avons E,
En charge nous avons V ∆V = E – V
En supposant que le circuit est non saturé et que l’induit est à pôles lisses:
Pour chaque phase: ̅E = ̅̅̅
Er + ̅E i ; avec ̅E : fem à vide
Er : fem résultante en charge
̅̅̅
̅ i : fem correspondante à la réaction d’induit
E
Or ̅r = V
E ̅ + R. I̅ + j. Xf . ̅I et ̅ i = j. Xa. I̅
E
Donc 𝐄̅ = 𝐕
̅ + 𝐑. 𝐈̅ + 𝐣. (𝐗 𝐟 + 𝑿𝒂 ). ̅𝐈
Soit 𝐄̅ = 𝐕
̅ + 𝐑. 𝐈̅ + 𝐣. 𝐗 𝐬 . ̅𝐈 avec Xs : réactance synchrone Xs = Xf + Xa
Schéma équivalent :
𝐄̅ = 𝐕
̅ + 𝐑. 𝐈̅ + 𝐣. 𝐗 𝐬 . ̅𝐈
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R Xs
̅
E
̅2
V
̅
E i = j. Xa. I̅
⃗⃗⃗r
E
Xf . ̅I
φ ⃗V ⃗⃗⃗
RI
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Pour une valeur de Iecc de l’intensité du courant d’excitation les courbes suivantes
donnent Ecc et Icc , on en déduit Xs
Icc
Ie
Iecc
Xs = Ecc/Icc
Il restitue une partie de cette puissance sous forme de puissance électrique P qui
est reçue par la charge électrique :
P = √3. U.I.cosφ
Dans l’induit, la puissance Pjs perdue par effet Joule est égale à :
Pjs = (3/2) RAB. I² avec RAB la résistance entre deux enroulements statoriques.
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7 3. Expression du rendement
√𝟑 𝐔 𝐈 𝐜𝐨𝐬𝛗
η=
Ω 𝐂𝐌
Dans le cas général, nous pouvons aussi exprimer le rendement comme suit :
√𝟑 𝐔 𝐈 𝐜𝐨𝐬𝛗
η=
√𝟑 𝐔 𝐈 𝐜𝐨𝐬𝛗 +𝐏𝐟+𝐩𝐦𝐞𝐜𝐚 + 𝐏𝐣𝐞+𝐏𝐣𝐬
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