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GC2
Exercice 2:
Pour le perméamètre à charge variable, on applique la loi de Darcy v = ki pour un intervalle de
temps élémentaire [ t , t + dt ]. Le gradient hydraulique étant i = h / L où L est la longueur de
1
l’échantillon, on obtient alors le débit: q = Sv = Skh / L où S est l’aire de la section de l’échantillon
d’argile dans le perméamètre.
En exprimant la conservation de la masse d’eau (ou ce qui revient au même la conservation du
volume d’eau puisque l’eau est incompressible) durant dt , le débit de percolation est égal à la
variation de niveau dans la burette. D’où qdt = −adh avec a qui représente l’aire de la section
aL dh
transversale du tube de la burette. En égalant les deux expressions du débit, il vient kdt = − .
A h
aL h πd 2
L’intégration de cette équation différentielle permet d’écrire: kT = − ln 2 . En posant a =
A h1 4
πD 2
et A = où d est le diamètre du tube de la burette et D le diamètre de l’échantillon, il vient :
4
2
d L h1
k = ln (3pts). A.N. : d = 0.17cm ; D = 5cm ; L = 2cm ; T = 5 min 25s = 325s ;
D T h2
h1 = 35cm et h 2 = 35 − 3 = 33cm . D’où k = 6.375 ×10−7 cm / s (3pts).
Exercice 3:
r0 = 15cm
R 4m
4m
13m
Figure 1
3.1 En utilisant la loi de Darcy et le fait que la pression atmosphérique est constante sur la surface
libre, le débit traversant un cylindre de rayon r est donné en régime permanent par:
dy
Q = 2πryv = 2πryki = 2πkry où k est la perméabilité du sol.
dr
Par conservation de la masse, le débit Q est constant. L’intégration de l’équation différentielle
Q R
précédente permet d’obtenir l’équation de la surface libre sous la forme: y = H 2 − ln
πk r
La mesure de la charge hydraulique H en R , du débit collecté (Lorsque le régime permanent est
établi après 24 heures de pompage) ainsi que la connaissance du rayon du puits r0 et la charge h de
H2 − h 2
l’eau dans le puits, permettent d’obtenir la formule suivante dite de Dupuit: Q = πk .
ln(R / r0 )
3.2 L’inversion de la formule de Dupuit permet d’obtenir la perméabilité sous la forme:
ln(R / r0 )
k=Q (3pts). A.N.: H = 17 − 4 = 13m , h = 13 − 4 = 9m , Q = 6.3 m3 / h = 0.00175m3 / s ,
(
π H −h
2
)2
R = 20m et r0 = 0.15m . D’où k = 3.1×10−3 cm / s (3pts). (Si l’on avait pris h = 13 − 3 = 10m , on
aurait trouver k = 3.95 ×10−3 cm / s ).
2
ENSA Tétouan Année universitaire 2017-2018
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donnée on connaît le point représentant sur le cercle de Mohr le vecteur contrainte qu’elle subit.
Ceci permet de construire le pole et de relier complètement l’espace de Mohr à l’espace physique.
L’utilité du cercle de Mohr est incontestable: il permet de déterminer les orientations des facettes
subissant des états de contraintes particuliers: directions principales, directions des plans de
glissement,…
6. Sur quel principe repose l’essai de cisaillement direct?
Le principe de base sur lequel repose l’essai de cisaillement direct et le frottement de Coulomb. On
soumet un échantillon à une force de cisaillement horizontale lorsqu’on le consolide a priori par une
force verticale. En faisant varier la force de consolidation, on peut mesurer l’angle de frottement
interne et la cohésion de l’échantillon de sol.
7. Quelles sont les deux étapes de l’essai triaxial?
L’essai triaxial consiste à imposer une pression isotrope de consolidation, suivi d’un déviateur de
contrainte au moyen d’une charge verticale.
8. Quels sont les trois principaux types d’essais triaxiaux?
Les trois principaux types d’essais triaxiaux sont :
- l’essai consolidé drainé CD;
- l’essai consolidé non drainé CU;
- l’essai non consolidé - non drainé UU.
Ces essais dépendent donc du contrôle effectué sur le drainage.
Exercice 2:
D’après la théorie de Terzaghi et Fröhlich, le degré de consolidation d’une argile est une fonction
c
du facteur temps: Tv = v2 t où t est le temps et h la hauteur équivalente, ici h est toute l’épaisseur
h
Tv h 2
de la couche qui n’est drainée que d’un seul côté. D’où le temps qui est donné par t = (1pt).
cv
A.N.: c v = 5 ×10−8 m 2 / s , Tv,95 = 1.2 et h = 5m donnent: t 95% = 6 ×108 s = 19 ans 9 jours (1pt).
Exercice 3:
3.1 Puisque l’échantillon est saturé, l’indice des vides ef à la fin de l’essai est tel que : ef = G s w f
où w f est la teneur en eau à l’état final de l’échantillon. Cette dernière est calculée par :
0.883 − 0.743
wf = = 0.1884 , d’où ef = G s w f = 2.65 × 0.1884 , soit ef = 0.5 (2pts).
0.734
3.2 Pour tracer le diagramme œdométrique ( log10 (σ′), e ) , il faut calculer l’indice des vides en
fonction de la hauteur actuelle de l’échantillon. On exprime pour cela la conservation de la hauteur
des particules car la section de l’enceinte œdométrique demeure constante. En utilisant l’état final
H 1+ e H(1+ ef )
comme référence, on obtient : = . D’où e = −1 . Les résultats obtenus sont
H f 1+ ef Hf
présentés dans le tableau 1.
Tableau 1
4
0.75
0.7
0.65
e
0.6
0.55
0.5
5 5.5 σ′p 6 6.5
log10(sigma)