En partenariat avec
Ali OUHDIDOU
Année universitaire :
2017-2018
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Plan
Introduction
1- Allocutions d’ouverture
Conclusion
Bibliographie
N.B : chaque séance traite plusieurs thèmes, ces derniers seront présentés plus en détail dans le deuxième axe de
ce papier.
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Introduction
Contexte et objectif du colloque
Aujourd’hui, le contexte économique international est caractérisé, par la
mondialisation des économies, la mobilité croissante des facteurs de production,
l’accroissement des accords de libre-échange, l’avènement du numérique et
l’apparition de nouvelles préoccupations environnementales et sociales. Dans ce
cadre, les pratiques managériales en matière de développement durable
demeurent prioritaires. A l’instar des pays en développement, le Maroc connait
un certain nombre de changements socioéconomiques et politiques en
s’inscrivant dans une dynamique de Responsabilité Sociale de l’Entreprise
(RSE) .cette dernière parait comme un moyen d’accroitre la compétitivité des
entreprises , de constituer un véritable avantage concurrentiel , et de préserver
ses acquis et de conquérir de nouveaux parts de marché .Elle est devenue un
impératif à la fois social , environnemental et économique pour les managers des
entreprises .Ces derniers cherchent la création de valeur financière , pour les
actionnaires ,et durable pour les parties prenantes de l’entreprise.
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- Dans quelle mesure la revalorisation du capital immatériel au sein des
entreprises constitue-t-elle un objectif prioritaire des entreprises
socialement responsables ?
- Comment l’adoption des politiques RSE permet-elle de mettre en place
lace une démarche de gestion compatible avec la rentabilité financière ?
- La RSE constitue-t-elle un choix ou une contrainte pour les PME
marocaines ?
Structure du rapport
Le présent papier est structuré atour de deux axes principaux : le premier axe à
pour objectif de présenter les notions de la RSE et de capital immatériel à
travers leurs définitions et leurs principes, le deuxième axe quant à lui se
focalisera sur les différentes thématiques traitées dans le colloque en question.
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I- Responsabilité sociale de l’entreprise et capital immatériel :
Concept et intérêt
Il s’agit donc, pour les entreprises, de prendre en compte les effets et les
impacts de leurs activités, d’intégrer ces préoccupations dans le management
stratégique et d’en rendre compte aux tiers concernés. En termes managériaux, «
la RSE constitue les modalités de réponse de l’entreprise aux interpellations
sociétales en produisant des stratégies, des dispositifs de management, de
conduite de changement et des méthodes de pilotage, de contrôle, d’évaluation
et de reddition incorporant de nouvelles conceptions de performances »
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La RSE résulte des demandes de la société civile (associations écologiques et
humanitaires) d’une meilleure prise en compte des impacts environnementaux et
sociaux des activités des entreprises, qui est née, notamment, des problèmes
d’environnement planétaire rencontrés depuis les années 1970.
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(2002), des programmes institutionnels ont été mis en place : sous l’initiative
des Nations-Unies, le GRI (Global Reporting initiative) a été mis en place en
1997 (reporting international volontaire dans les domaines environnemental,
économique et social), l’adhésion des chefs d’entreprise au Global Compact est
possible depuis 1999. La certification environnementale ISO 14001 est issue des
travaux de l’International Standard Organisation et a été mise en place en 1995.
Le Social Accountability International a initié le programme de la norme sociale
SA 8000. Des agences se sont créées pour établir des analyses éthiques des
entreprises selon des critères soit d’exclusion soit de sélection. Dans un contexte
qu’on peut désigné de complexe et turbulent, les managers d'entreprises et plus
généralement d'organisations doivent faire face à toute une série de contraintes :
- Peut-on, aujourd'hui, sous-estimer les questions du développement durable ?
- Comment évaluer les entreprises dans une situation d’incertitude et de risques
de plus en plus croissants ?
Selon Michel Kalika, (2002), pour répondre à ces défis, les cadres sont
souvent tentés de suivre des modes managériales désuètes avant même d'être
mises en application car ils subissent la dictature de l’opérationnel). Afin
d’assurer l’intégration du développement durable dans la stratégie de
l’entreprise, elle est tenue d’instaurer les meilleurs outils qui vont assurer la
cohérence stratégique dans une perspective d’application de la stratégie
générale, de développement du potentiel technologique, et du potentiel
compétitif et perspective de management garant de la mise en ouvre. Pour toute
entreprise s’investissant dans le développement durable, il faut d’abord
commencer par l’audit de ses activités. Tout d’abord, l’audit va s’intéresser à
l’analyse de toute l’entreprise. Vient ensuite la certification, dont profite
l’entreprise pour une bonne notoriété. Afin de développer cette bonne image, la
communication doit passer par le Système d’Information de Développement
Durable. Ce dernier doit assurer la diffusion des actions concrètes et tangibles de
l’entreprise pour le développement durable tout en considérant que l’intérêt à
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long terme des actionnaires peut profiter d’une gestion intelligente des relations
avec toutes les parties prenantes.
Les entreprises doivent s’attacher à analyser les différents modes
d’intégration du développement durable dans la stratégie générale afin de
renverser cette contrainte nouvelle pour en faire une opportunité stratégique, et
de chercher les axes d’investissement les plus porteurs pour l’amélioration des
pratiques environnementales et sociales selon les choix stratégiques et les
logiques propres aux différents secteurs d’activité. Pour C. BRODHAG et al.
(2004), dans le cadre de ce que devrait être la responsabilité entrepreneuriale, les
entreprises sont amener à la :
- Redéfinition des stratégies des entreprises pour inclure le triptyque du
développement durable, économique, social et environnemental, dans
toutes les divisions (marketing, achats, conception des produits,
publicité..) et dans toutes les opérations dans le monde entier.
- Préconception des procédés, produits et services.
- Partenariat actif dans le développement et la mise en oeuvre des accords
et conventions internationales.
- Reconnaissance complète du "droit de savoir" et du "principe de
précaution".
- Développement d'indicateurs de développement durable après
consultation des parties prenantes, utilisés pour la comparaison des
performances (environnementale, économique et sociale) dans et entre les
secteurs industriels.
- Rapports de développement durable incluant les normes internationales et
les audits sociaux.
- Transparence, ouverture et contribution active au dialogue impartial avec
toutes les parties prenantes.
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2- Capital immatériel : Définition et composantes
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3- RSE et capital immatériel : Liens et interaction
En effet, si une prise en compte des actifs immatériels est possible en dehors
d’une politique de RSE, la mise en œuvre d’une telle politique passe
nécessairement par une gestion proactive et attentive du capital immatériel :
l’objectif de responsabilité optimise la gestion du capital intangible. Cela a
nécessairement des conséquences en termes de performance économique et
financière.
Les bénéfices les plus immédiatement liés à l’intégration des problématiques
RSE dans la stratégie et l’organisation de l’entreprise tiennent d’abord aux
nouveaux risques auxquels elle est confrontée. P. Bello nous rappelle, à juste
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titre, qu’il est désormais devenu impossible pour une entreprise de ne pas se
soucier de ces interactions avec le reste de la société, tant la circulation de
l’information et la prise de pouvoir de la société civile ont accru le risque de
réputation.
Une entreprise incapable de générer une image socialement acceptable met
inévitablement en danger sa rentabilité future. Si le risque de réputation paraît le
plus évident, le champ des risques couverts par une démarche socialement
responsable est bien plus large et dépend largement du secteur d’activité de
l’entreprise. Il est donc indispensable pour chaque organisation d’évaluer la
criticité de son exposition aux risques et aux enjeux sociaux et
environnementaux, et la nature de ces risques.
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II- Thématiques traités dans le colloque
Allocutions d’ouverture :
- Mot de M. le président de l’Université de Moulay Ismail-Meknès
- Mot de M. le Doyen de la FSJES de Meknès
- Mot du Directeur de Laboratoire d’Études et Recherches Économiques et
Sociales (LERES).
- Mot du Chef du comité d’organisation
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M.LOUMOU, a commencé par dire qu’il n’y a de richesse que l’Homme et il
faut motiver le capital humain, il a mis l’accent sur les théories de motivation et
sur la place du facteur humain dans les organisations. Il a présenté plusieurs
théoriciens traitant les théories des RH. Le professeur a mis l’accent sur les
principes de régulation et de contingence. Il a conclus son intervention en
avançait qu’il faut repenser le capital humain.
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Mme TOUZHAR, commence par présenter dans un premier temps la notion du
SMQ, il a mis l’accent sur les certifications de l’ ISO en matière de qualité tel
que : ISO 9001 et ISO 14001 , la doctorante a traité les 7 principes de SMQ et
elle a dit que ce dernier est un vecteur de performance , selon la thésarde le
SMQ valorise le capital immatériel .
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2- Séance 2 : RSE et management des organisations
- Intérêt du SME
- Instauration du SME
- Comportement environnemental
- Intervenant : Mme Leila BENNIS, FSJES-Kenitra
- Intitulé de la communication : La micro-finance est-elle vraiment une
finance responsable ? : cas des microcrédits
- Intervenant : M. Mohamed M’HAMDI, FSJES –Fès, Farid
JANATI-IDRISSI Doctorant en sciences de Gestion à la FSJES de Fès
- Intitulé de la communication : La RSE ,un outil pour le développement
de l’économie verte au Maroc .
- Intervenant : M. Abdelrhani BOUYAD, FSJES- Meknès, Fatima
Ez-zahra TAOUKIF, FSJES- Meknès
- Intitulé de la communication : RSE et démarches qualité : Quelle
interaction ?
- Intervenant : M. Samir RABIH , ENCG –Fès , Mme Ikram
TANNOUCHE Doctorante en sciences de gestion , ENCG –Fès
- Intitulé de la communication : Comptabilité sociale et
environnementale : Concepts et approches.
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- Intervenant : M. Yassine ELOMARI , Institut d’aménagement et
d’urbanisme , Rabat
- Intitulé de la communication : Secteur de bâtiment et travaux publics :
quelle responsabilité sociale pour un urbanisme durable ?
Comité d’organisation
- A.LHRECH
- Y.ZERHOUNI LAQRIB
- H.ELIDRISSI
- F.TAOUKIF
- Karima EL HILI
Coordinateur :
- M.Abdelali LAHRECH
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Conclusion
De ce qui précède on peut avancer que la RSE et le capital immatériel sont
deux notions liées et complémentaires les unes des autres, En effet, si une prise
en compte des actifs immatériels est possible en dehors d’une politique de RSE,
la mise en œuvre d’une telle politique passe nécessairement par une gestion
proactive et attentive du capital immatériel : l’objectif de responsabilité optimise
la gestion du capital intangible. Cela a nécessairement des conséquences en
termes de performance économique et financière.
Conclure un thème tel que la RSE et le capital immatériel parait trop difficile,
selon le chef de comité d’organisation qui a déclaré d’ouvrir une deuxième
édition de ce colloque l’année prochaine.
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Bibliographie :
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