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LE MODERNISME BOUDDHISTE BOUDDHISME DU BOUDDHA 232 LE MODERNISME ROUDMAISTE 2 ‘ment combatty, la caste sacerdotale, le clergeé. Ils reprendront ainsi Fidée, bien Bouddhiste, du « Sangha des dix Mondes » C'esta-dire la communion de tous ceux que rapproche — du’ | plus élevé des séjours des Diewx, aux habitats Jes plus inté rieurs — leur commune compassion pour ia douleur des étres:” et qui, & Timitation du Bouddha, sons autre mandat que celui quils se sont décemné, sans autre consécration que celle quills ‘ont prononeée sur eux-mémes, se vouent a Ia lutte contre la souffrance, contre ignorance: CHAPITRE Vil DEUX PROBLEMES CONTEMPORAINS DANS LE BOUDDHISME MODERNISTE Le contact avee la civilisation occidentale, les changements quelle apporte dans les meurs de leurs pays font surgir eeiglés et dans lesquels ils sant foreés da prendre position. bs oblige & confronter esprit de la doctrine & laquelle is ont adhéré avec les ten aurait peul-tire fallu ‘carter strictement de cette étude, des slions sortant quelque peu du cadce d'un exposé philoso- que, cependatit Je bul poursuivi étant non pas de rédditer, en ces de Vévolution 4 notre époque. dhisme vivant tel que nous lo présentent les militants du mouvement actuel do réveil et de réforme, foree nous est Fonvisagor, aveo eux, deux questions d’ordre social dont la réoccupation paratl dans la majorilé de leurs ouvrages. Liune de ces questions est calle de Ia place oceupée par ferames dans la vie sociale ot dans la vie spirituelle, ATinverse de ce qui se passe dans nos pays, Ia religion, ‘an Orient, @ toujours eté considérée comme du domaine 28 Ue MODBRNISME BOUDDHISTE DBUX PRORLENES CONTEMPORAINS 28 masculin. Les femmes n'y sont point systématiquement exclues de la vie pieuse, mois Jes moours font que, d'une fagon générale, Ia piété se manifeste chez les hommes, l'in Aifférence religieuse chez. les femmes. Ceci n'empéche point es exceptions, Il exisle des sainles musulmanes, de doctes 2 philosophes parmi les brahmines et d'llustres servantes ds V Eternal ont leurs noms inserits dans Phistoire d'Israel, mais centrez dans les mosquées, les temples hindous, les synagon gues, vous y trotveres. toujours une majorité importante de | fidéles miles. Pasfois, méme chez les Mahownetans, la pre, sonce de eroyantes n'a pas élé prévue et mulle place ne let Font, sinon des mililants du {éminisme, du moins des prati- Fouanis de sa meilleure doctrine par Ieurs efforts en favour Hie Vinstruction des filles et l'accueil fraternel quits font aux emmes, dans leurs rangs, devraient s'en tonic 8 In constata~ Eon de co fait. Quelques-ans essaient, pourlant, de disoulper vieux Bouddhisme de son attilude envors les femmes. (Or, i n'y @ pas A nier que celle-ci ne fit, souvent, aussi AAgplorable, au point de vue du bon sens, que celle de tant Bie nos Peres do 'Eplise. Les scemons de Jésus, pas plus gue les discours du Kouddia ne peuvent alee rendus res Fponsablos d'une aberration duo, d'une part comme de ‘autre, & état desprit anormal eréé par Te célibat monas- fique. ‘Gn fait remarquable, pourtant, est que, malgré le ton sablement. méprisanl de quelques appriciations au sujet es formes, cclles-ci ont pris, dans la vie sociale des pays Frouddhistes, une place parfois supérieure & celle qu'elles upent dans nos nations curopéoones. Ta Tiberté et Ta pacilé civile dont jouissent ecrtaines fommes de l'Extréme- Orient dépassent celles des Frangaises. It y a donc liew de no & a quelques hontades de moines que pourrait s'appliquer co lien commun répété par les ineroyants de nos pays : « La religion est Taffaine dest femmes. » a tique n'a pu que eoulsibuer & accentuer. ‘Quant au Bouddha, ou du moins & Fimpression que novs Iaissent de ses idées personnelles ceux des nombreux dis Tui altribuont les Beritures, que. nous pouvons Ie cours qi plus vraisemblement tenir pour 1% do régles dogmatiques en fyas proter wn orédil exag aspérés par des désirs mal cteinls, pas plus qu'il ne fou- fara, d'aulre part, songer puiser dans le Bonddhisme des Esxguments tout fails pour soutenie des revendications féi- Jhorehez ce qui est raisonnable, eonforine a votre cise prononeées, il n’a jamais po pout trop admirer, & indiquer une méthode : la libre rechers che de la vérilé, le raisonnement, NexpSrimentation, la mo isles. « C en et & celui dos autres » est-il dit, L'application judi de ce arécople est Jaissée tla sagesse de ehacun de nous. E La phrase, souvent relovée, parinnt de « Vntelligence des mes, large seulement do deux doigts’ » ost allribuée milieu. Tisemble que les Bouddhistes modernistes dont beauea 4. Alteston & une sorte de piaisunterie ¢ur Thabitnade qxtont Tos feracs ighegllaten AON de re eniee den dolals pon joger de son deget de petra Bia eat de. siveles, @it-on les, formes foot gue da te coe at es wont pos eneare appris & discerner quand Mest cuit 1. Rotomment en Tui ‘forvent toujours s'en aesurcr avec lours deux doigts. \ aT 336 aes ee DEUX PRONLENES CONTEMPORATNS substantielle de la porsonnalité). Adresso-tol, Mara, & iui qui méle & un lel sujet, Ia pensée : « Je suis un homme » fr « Jo suits une femme » ecluila Venteniira. » | Eble Tontateur so voyant découvert se relire confus. Tout esprit assez foriement trempé pour entreprendre Ja pnguéle du Nirvina peut aspirer & la victoire, telle est Ja on de ect épisode. ‘On voit que ce passage des Livres canoniques est loin d'étre favorable aux ambitions spicitueltes féminines. On est en droit daffirmer que To Bouddhisme ne porte de 29 ali= gicuse, Lidée qu'elle exprime n'a rien de co : sn de commun avee. doctrine orthodoxe et Ia sage bhikshumi la repousse vielore sement, sement, Mara cherehe & susciler, en elle, Vinquiétude et doule, quantau sucedsde ses efforts spirtuals, espérant, Yamener a y renoncer. ‘ Sous cetie forme imagée nous pouvons trouver exp sion dune lutte didée soutenue, outrefois, par une fraction d Bouddhistes éclairés, contre coux qui tenaient les femm our inaptes a parvenir & Ia supréme sagesse, Ia Bodhi, Pt Arahat. Cos passages et dawices of se révéle un sous an logue, étant demeurés dans les Keritures canoniques, on p a que le Bouddhisme est loin d'ttre hostile & es visowont penser avee dimié et place sur le meme rang a Bien dotligenee et de vertu égale, sans se préocouper d agement sur les femmes ct wattribue, au Bowdla, wn bide systématiquement hostile envers elle qu'a travers des avrages composés des sieles aprés In. prédieation du Maitre dans lesquels se reflétont, ainsi que nous V'avons déja vu, on Fesprit do ia philosopbie primitive, mais les gontiments fonastiques avec la déformation mentale, Ja déformation pro~ sionnelle, pourrait-on dire, qu’ils entrainent sous toutes les titudes. Nous devons, tontafois, noterque, deleur c5té,Les femmes ont manifest peu d'inclination pour le Bouddhisme philosophique. fine semble pas que le Bouddha, au coursde sa earriére, ait eontré-une seule disciple femme qui fit autre chose qu'une ote. La tradition menfionne, cepondant, apros sa_mort, fuelques intellectuelles parm les bhikshunis ot méme des ph peophos enseignant la Doctrine avee aulerilé, mais est aisé fe comprendre aprés Vexpost, si incomplot soitil que nous ‘ons de faire dos théories bouddhistes, qu’elles cadraient mal avee les besoins ot Jes aspirations do femmes illettrées, ar la plupart, ne conneissant que la vie molle, ineonsciente fu vide des Orientoles. = La compréhension du Bouddhisme, en son intégrité of son Esactére simplicilé, exigeun développement mental dja consi- dérablo. C'est pourquoi les foules n'y eurent jamais acces ot « Les hauteurs spirituelles auxqulles peuvent parvenie sages sont diffciles a atteindre, insinue le Malin. La fem avec son intelligence large de dei aceéder. » Dans ces pensées, Som reconnatl T'inspirati es, Som reconnatt inspiral di seerdte de I'Ennemi et réplique : ee « Bn quoi cette question de se possédant un ecour inkrépide, occ quelle importance peut-elle él ut-elle ve pout Te diseiple qui com Ja Loi (la loi des caractéristiques, presi oe a 1. Sanyutte couvrage park nye et Thért-gath. (Traduction anglaise G:AFRao evidasous le ite dono he 28 be MODERNISME, BOUDDHISTE = DEUS PRODLEMES CONTEMTORATIS 9 se sont constitué des Bouddhismes de fantaisie donnant bomentanée, quels éléments en seront élimings la minule sui ; vale, quote. eléments‘nonvenns y enlzeront, eapables de Le défaut de culture seieaiique ot intalloctuele, chet lainodies on Gqulibre ot gos yotentialites? Parier @wommes femmes, les dispose mal 2 ombrasser une philosophic ausllie foinmes, classer lous aplitdes sésiproyues, les sévére que celle du Bouddha, aussi, de nos jours, parmi LeiMiretés, slabs, immuables nest pos un langage ouddbiste Modernistes, bien que ceux-ci ne lémoignent, généralemen eux qui Yont tenu ge sont Inissé reprendre au pitge de la point de prévention a Tour égond, Jenombre des femmes i en la personnallé. Comment poureaitil y avoir des earac~ restrcint: Quoique mioux préparés par leurs dudes et aMlMBres masculins et féminins pormanents et existant « en sot » tompérament conventionnel que les meurs courantes ond quill n'y a pas de « Moi » auquel ils puissent s'attacher, respectivement, & chacun des deux sexes, les hommes ap a enat los agents perpétvellement rouvants et ase complaie dans la rigidilé du stoeismo bouddbiste noun geants dont identié dure «Te temps dene respiration», {jamais non plus été légion. Un éerivain allemand, Paul DablkeS@R Jo temps ’unc pensée ». ienqu'avae deprudeatesrestriclions, semble nclinerVEM™ME Qn pourrait arguer que les earactéres extérieurs du sexe les idées mysogines des vieux Bhikshus pourrait, ce rappelaaliersstant pendant toute la durée do Ia vie de V'neividu, des que Veffroyable déeadence morale du Bouddhisme en Orie Fearactéres sexucis mentaux pourtaient persister de mime. IL est couvre masculine. MB raxt co cappeler, alors, que le Bouddbisme consoit les ph En somme, le Bouddhisme-religion, sil a professs,:AjlMBnomenes conslituant Ia mentalité, comme infiniment plas Végard des femmes, des opinions peu clairvoyantes, es lMMBmouvanis ot mins stables que ceux qui assurent la durée Gavoir alleint, dans colle voie, les théories excessives GQM™Ml ie notre forme physique : « Le eaxps paratt subsistor quelques beaucoup de Chrétiens et de Musulmans, nnées, mais cela qui est nommé Tesprit se produit et dis- Faisons encore remarquer qu’en dehors de 1a pudrililé déilbyarait dons unc trans(ormalion incessante el perpéluele’. » paroilles discussions, ceux des auteurs bouddbistes ayant p ‘Lo Boudilisme n'a édielé aucune régle en ee qui conoerne de Mimpossibiité ou de Ja diffculté plus grande que 1 vio sovinle des femmes. A elles, comme a lous, s'adresse femmes suraient A atlcindre le Bodhi, lo Nirving, £© SOMMMMlte préceple : « Cherchex par vous-mtme cl tenez pour vrai ce mis en contradiction aveo une des doctrines maltresses di test reisonnable, ee qui peut sorvir a volre bien et & celui Bouddhisme, celle de Timpermanence des formations et JS IMM aes autres. » Quant & leur vie opirituelle, & leur situation em non-réaité d'un ego immuable. Comment décréter ce dont edi tace dela Doettne, de Ja Delivrance, de la Sagesse, du Nit- capable cela quiil est impossible de saisic, de fixer en WHEE rina, colle phrase du Malivagga, gj plusiours fos citer minute de repos pour en délerminer Ta puissance d'effort dag nous donne la note juste et la niponse bien orthodoxement elairvoyance, de compréhension. Comment savoir, en COMEMME ou dhisle aux enfantines discussions touchanl leurs opli- dérant ce tourbillon d’atdmes formant une personnabil fades. 4. Poul Dahike : Budahiet Bosays. Z 1. Semyutte Nidage ho UE MODERNISE BoUDDEISTS 4 DEUX PROBLEMES CONTEMPORAIKS a6 Ayant considéré combien 1a compréhension des théords Ml. aut reprendre, ici les objections deja eludes préot= du sysiéme mental qu'il youlat enecigner serait difficile MMs seni > La doulour que le Bouddha cut en vue n'a Hen humanité et décidé, pourlant, & entreprendre b peas bee cote ee i Vhumanité et décidé, pourtant, & entreprendre celle Webs, commun avee les soulrances lebs matérielles de. nos pro- ardue en faveur du petit. nombre des intelligences suscept : : as aires contemporains. — Evidemment, il edt été un pigtr Dles de le comprende, Ie Bouddha s'éorie noe ee eae philosophe si, considérant les miedres humaines, il ne leur « Large soit ouverte & tous la porte de 'Eterncl, que celui quail avait pos soupgonné de sources plus profondes que In con~ eet feentration des capitaux ou tout autre des causes immédiates [que découvrent, en tous les Ages, de bonnes gens au corveau notf, D'ailleurs, les conditions sociales du monde of s'éeoula sa vie n'avoient aucun rapport avee les notres. Linég: sociale d'alors se résumail dans la caste, loi inflexible devant faquelle tous se courbaient, Gertains ont tenté de représenter le Bouddba sous les leaits, sinon d'un révolutionnaire, du moins d'un leader dos revendications sociales. C"était imprudent, car il est fort peu ailleurs, celui qui précéde sollicite Patlention des Modern probable quiil existét, A son époque, des revendications ‘bouddhistes. Il s'agit de cot ensemble complexe de prob fociales au sensot nous Y'entendons. Pareille entreprise vaut Aésignés collectivement sous Pappellation courante de « qy feallo qui consisle A faire de Jésus un socialiste agitateur des tion sociale ». fmasses populaires. ‘Nous ne sommes plus au temps — si jamais pareil tempei En face des castes, Je Bouddha cut Ia seule attitude qui existé — ot uno religion, une philosophie pouvaient se cangilm pit convenir & son caractéro, il les ignora, incitant, ainsi, ses toner dans te domaine spiritucl et ignorer dédaign: EMME disciples 8 les ignorer 8 leur tour Jes souffrances matérielles des tres. L’on exige, & notag™e Le cdté moral de In distinction des castes est soul envisagé Spoque, que les discours se résolvent en application tangiblegam dans Tes discours, rapportés par les Keritures : « Celui que Ejappelle un Brilhmanc, y estil dit, ce n'est pas celui qui est trine puisse dispenser, elle se souvienne que nous avons UAg™mEné d'une cerlaine mére ou d'un certain pére, mais celui qui corps ot s'inléresse & son bien-ttre. Fest savsnt, intdgre, charitable, plein de droiture, Et eclui que ‘Moins que tout autre sysitme Je Bouddhisme pourra ¢ tiens pour un paria, c'est celui qui est impur, non par ‘4chapper @ cette exigence. Ne constituo-t-il pas, de par eg Ie fait de sa naissance ou de quelque infraction rituelle, mais théories fondamentales, une insurrection deV/homme contre lage parce qu'en lui habitent la déloyauté, In colére, Vavarice, Ia soulfrance 8... haine, V'ignorance. Brahmane, ou Goudra, chacun se fait tel Colui ou colle « gut a des oreilies entendra ». Toutes dis serlations autour de ee fail si simple sont oiseuses, telle est conclusion ratfonnelle & laquelle s’arrétent, volontiers ls pl éelainés dos Modemnistos. 1, WBternel — Je Nirvana 4. Voir p 8. A Dac, 6 DBUX PRORLEMES CONTEMPORAINS 28 a Le MODERNISE BoUDDUISTE 3 de l'ascétisme foreé auquel Ja misére comdamne tant de mal et, selon Ia belle idée du Mahdvamsa, de respecten same’ 4 Tasct a PEE Chommes. Pour lui, toule douleut cst manvaise, toute souls leur rave de bonbeur ot de contribuer & son aecomplissement Mee ged Sements $B franco est a exlirper. Ce honheur-lA est un bonheur humain, méme moins, WAM” Conicsints par la doctrine en laquelle ils ont foi, annonce humble “bonheur animal. Le Bouddhisme, auguel on & Mh an celut qui est, non un doa fal au pioux dévot, en réponse souvent reproché sa hauteur aristocratique. ne eroit pos — Aq Vinverse du Christianisme — quill soit possible do réunis demain, dans une méme Jérusalem eéleste, les éires aux mens, talités si variées que porte notre lene. Le réve de bonheur des uns est loin de eolui du bonheur des autres, mais si tous § ‘ces réves ne lendent point des fins supérieures, tous ceux, qui ne lesent pas la réalisation des équilables aspirations auleui sont légitimes, Le Bouddhisme sait que l'individuae lité momentanée de Fhomme vient de loin, faite d'éléments.4 dont Forigine se perd dans Vinfini des ages. Il sait que cet) homme est un résultat, le produit d’une somme incaleulab de vies, dinluences, d'actions ot de réaotions et que si Ton | peut essayer d’éveiller en lui des dispositions, des énergies.@ latentes, s‘eforcer dexciter des cellules engourdies, tenler Vassimilation de nouveaux éléments a cet agrégal inslable | voué aux perpétuels éebanges avec Je monde ambiant, ee serail, eependant, folie de vouloir faire passer lous les res sous Ia loise d'un idéal queleonque Sans doute, c'est une figure touchante entre toutes que. calle de saint Frangois d'Assise prichont I Rvangile 1. Voit un de ces commenisireseonigine hindoue <« esp do Bou ciseaux ou aux poissons, mais, c'est 8 démence ingénue d'un JME anisne est esseniomen! socialise, cesttvcte quit engeane,Tunien caoue tendre et non ceuyre de Iogicien et de savant, aston combines en vue dune fn sociale, 1 ott [a ses priéres, mais une conguéte ardue de esprit humain, Tes Bouddhistes modernists nont pu s'empécher de constater, non seulement combien les conditions de vie, dans nos sociétés modernes, broyaient d'humbles « réves de bon- heur », mais, aussi, comment la misére, le surmenage, la transformation de Lhomme en outil vivant sbsissaient Te niveau mental des peuples, entravaient leur marehe vers Fin~ telligence, vers le salut. De celle eonstatation au socialisme il n'y avail qu'un pas. Bien des Modernistes ont franchi ‘ou Sapprétent a le franchir fandis que d'autres, sonsaborder ociales proprement dites, s‘attachent instruction qui doil- mettre les intéressés ° intelligemment et effieacement pour fla question des réform ‘an développement.deT' A méme de traval leur propre cause, Gn rencontre dane les ouvrages moderistes d'éloquents eple :« Ta ne voleras et vibrants commentaires autourds fai ne déroberas pas, mais tu aideres ehacun & posséder les fruits de son travail». La ponsée quiles inspire est bien tae ima tucson, sana setae eae Si le Bouddhisme conscille, & tous, Peffor vers Pintlligenee gE peur a chest. consiirie comme Tobit supreme de efor heme LUberatrien, ila conscience que Feffort de certains est de més MM SR: 'suts tax maine an pl nombre ne pout avoir aucune joaien Geething esonomintos fe pete finere porteet que le realisation du Nirvinaestointsine pour MM fone" 2 Se Tope perianal mal moet taccmblaton le plas grand nombre et c'est alors quiintervient, dans sot tes paris de bent elauces aux provcters don! vn grand com> setts, ee respect durve de bonieurméne plas enfin, MS i nc Se wife Sguhone rds oe ne croit pas A la valeur éducative ow ME futes ses formes quel qs eit fe nom cupnemine caus equ! on peso Xe Bowadhiome, qui ne eroit pas & a valeur éducolive ou i ee i oan «Pie Bano of Busch morale de aseétisme volonlaice, ne eroit pas davantage 6% 16 LE MODERNISME BOUDDHISTE. véritablement fiddle au sens de Ia doctrine du Tall comme il se révéle, non pas a ceux qui en disséquent la le morte, mais & ceux qui essaiont @’en vivre esprit, A celle religion sans dogmes qui enjoint & ses fidéles de me eroire avouglément niles Eeritures saorées, ni la pi imme du Bouddha, nous ne pouvons, en effet, rien demandet de plus qu'une inspiration enveloppant la conscienee du diet APPENDICE ciple, le guidant parmi une civilisation complétement ét eee n’aurail pu imaginer mais qui traduisont fidalement, dans te = denon ores la ponisée qu’il eit, jadis, revatu d's Quel que soit Ie désir de fdelité apporté dans Vexposs d'une Ses : doctrine, ily a toujours lieu do eraindre que les tendances ee ea dessine dé ot les consé Mh personnelles deT'auleur et In déformation, presque inevitable ees ntsnetlgisetnt le ria quiils profes: ML que subissent, en emprontant nos langues européennes, les sen, put suppor qe les Modornistes bouddbistes seront fl théories issues de la pensée orientale, ne eontribuent & nous les hommes d’avant-garde. WB presenter clles-ci sous un jour spécial, involonlairement par- tial ou incompréhensif, en des terines malhabiles & rendre Vidée originale qu'lls ont & exprimer. IL peut done étre ulile | de joindre aux ehapitres préeédents une suite de fragments, emprantés aux Eorilures eanoniques, qui compléteront Tes explications données dans ceux-ci, reeificront, att besoin, Jes impressions qu’elles auront laissées et pormetiront, dans tous | ies cas, de mieux pénétrer Lesprit dont est animé Venseigno- ment bouddhiste. Dans ln maéme pensée de défiance pour I'influence que des inclinations personnclios pourraient exercer sur le choix des passages cités, une forte parte de ecux-el ont été reprodulls Paprés une sélection de textes traduits, pour une brochure de propagande, par un membre dela Buddhasasana Samagana (Socisté bouddhiste internationals) de Rangoun, en Bir~ manic, Le choix des autras a été guidé par les citations Tes plus friquemment rencontrées dans Jes revues ot Jas ouvrages F bouddhistes. 28 Le MODERRISNE voUDDEISTE La littérature bouddhique est d'une richesse prodigieuse, Test bon do rappeler que les volumes composant un soul oavrage thibélain formérent, dit-on, lorsqu’on eut a les démé: ager, la charge de quatre-vingts chameavx. Méme si Yon $8 borne aux Eeritures de I'Bglise du Sud, il est facile d’y. trouver, en dehors des. théories essentielles, Lexpression Copinions tr¥s diverses. L/histoire de ces opinions, quoique souvent inléressante, sort do plan de cette étude en Jaquelle nous n'avons pas songé & montrer toutes les variantes issues du Bouddhisme. En reproduisant quelques-uns des fragments les plus anciens et les plus souvent mis en lumiére pat les auteurs bouddhistes, nous obtiendrons, d'une part, des. notions touchant les vues en honneur dans la période Ia plus - approche de la préication du Bouddha, l'écho de discours’’ poul-ttre tenus par le Matlre Iui-méme ol, d’autre part, Yindi- | cation des tendances philozophiques et religicuses du Boud~ - Ahisme contemporain of moderiste, ce qui constitue le réel auyjet of le bul de ect 0 n'y a pas de fou égal & In convoitise, pas de péché égal a la hhaine, pas do douleur égale 4 la doulour do existence. Nul bones ‘neue n'est aussi grand que la paix de esprit. Dhanmapada. Longue est la nuit pour celui qui veille, Tongue Ja route pour, ‘qui est fatigus, longue la succession des existences pour les étres aveuglés qui ne connaissent pas Ia Loi Dhannapada, Mes efforts tendent & alléger Te fardeau de souffrances el a le rejeler pour jamais. C'est pourguoi je cherche le sentier de ia Géliveance finale et complete. Fo-shorking-tean-hing. Celui qui est_emprisonné entre quatre murailles ne peut séchapper. Ainsi ce monde est-i emprisonné entre les murs de roe de Ta naissance, de In déerdpitude, de Ia maladie ot de [a mort, ceux seule qui ont compris la Loi et agieseal en 60 elle echapperont & eolte prison de In Gowler de ne cherche m Giel, mais jo eherche fe hi ceux qui se sont.dgarés, & free deV'errour, bannir du monde, toc waste ostan 0 Je snes do url ont eo ae po tour la more un fee, la mo tame ile, To pene des paren {iavern de longs des vous ae Sane fn ot Te Sorina mont des sizes envoloppds pre! Teste de Fenisence, vel Gathoue ot gave aot de> emetiores ona pour tire ans : BoM cratence Tonglenipe sss pour 8 Flour ni la crainte, APPENDICR, a9 nformitavoe Poste: ingtoan ding lle réeompense, pas méme # renatteo dans le ven des hommes, je chorehe & ramener Gelairer ceux qui vivent dans les ténb= le peine et toute soufrance, Forsho-hing-sean-ing. a penser-vous 6 dssples, qa soit le plas gota es eaux a Que penser vats pure que vous aves vergée tandis gwen © te nouveles aise Slovene Ia mores pone, ven A, la mort we Te pete des ens tut eel, fr’, Sona commencement st Trevose connate est le commence eae aes transformations. Aitsh De souifrt ls pines, Fnforeate, Is ‘dings aasesea Yee, os ees tngterpe sarce pour a Ooaenet Looe ee aechapper de tout cela “Smt Reape 's et poursuivent fo ta convoitise natt Ia orainte a 7 fe Lise ne connatt ni fa dou- celui qe est entibrement libre de convoil Dhammepods, ificile & secouer, de la convoitise, reales paar Jeu) de ui comme les goutles d'eau Faction se délache peu A p glissant sur une fouilie de lotus. eee 14; un but diffrent dos buts ux découvrir ane noble vi aie yettre un terme aux douleurs ordinaires des hommes: Je voux rm ‘qui naiseent de Vexistence, a ne povt échapper a la dou- preanent le désir en haine Fe-sho-hing-te0n-king Rul élre animé, possédé par te désir, our, CouxquiT ont pleinement compris 1 0 Le MODERNISME BoUDDHISTE Poussé par la convoitise, le commun des hommes court ga et ainsi qu'tn ligvre pourehassé. Une fois lié et enehatné par elle, Ja souffrance, pour longtemps, pése sur lui. Qu’il repousse la cone Yoitise le disciple qui desire mener une vie sainte. Diammapada. Quolle est In racine du mal? — La convoitise, la haine, Vittus. sion sont les racinesdu mal. Et quetlee gont les racines du bien Biro affeanchi de la convoitise, de In baino, da Villusion gont les racines du bien Majjhina Nitaya, 8 Bonne est Ia mailzise du corps, bonae Ja maitrise du langage,” Donne la mattrise de Pesprit, bonne est In parfaite maltrise de a0 meme, Le disciple qui est maitre de lui-méme sallranchira 66.44 toute douleur. 3 Dhamnapada. Le don de la Loi! surpasse tout autre don, In doucaur de la Lof 4 surpasse toute autre douccur, la jouissance eausée par la Loi sur paste toute autre jouissance, Vextinelion de la convoitise surmonte toute douleur Dhanmapade. ‘Yoici, amis, tes trois grandes passions : la soif de amour, Pattac chement & lexistence, 'aveuglement de ignorance. Aves ligne- ance naissent toutes les passions. Aveo la destruction de Vigne. ance, toutes les passions son! également délruites. Cleat le | Sentier aux huit embranchements qui conduit Ia destruction de Ta passion Majitina Nikaya Voici les quatre impulsions vers Fexistence : Fattachement aa. Gésir, a la spiculation®, aux rites religieux et a la doctrine de Fimmortalité do Fego, Par Ia naissance du désir nait, aussi, Viz. pulsion vers Fexistence®. Par la suppression du désir Vimpulsion verslexistence ost également supprimée. C'est le Sentier aux built {. La lol : Dharma, signant ia Doctrine bouddhiste : Les auteurs moe domes interpretent ce passage en traduisant Le don ae la Very la oucene de la Verte, fa joussance carsee par la Verte. 2. Spéculation philosophiqus, métaphssique, ete 8. Vers Fexistenve qui est le moyen de reatisr le asin, dYalteindre som onjet APPENDICE, Bt embranchements qu conduit fx suppression de Fimpulsan vers Peat Majjbiina Nikay, x. Parle manque fonveiltante garde le eur on pai Une eondvite bionveillanteg Par ance i aemence Ge wuloTs ert eae Po sho hing stan king. snug a beaut v8 0 ti courtesies fe plus potisieux des joy mt complote pas la eoutLoisie est comme un jarel fon avec Tes sages, lagnie des sots, etreen communion avec les sag oe qi lo mérito est ine grande hénédietion. Mahaparinibbana Sulla Eyitar lacomp: rendre hannour & ce ql sovoillaneo, surmente Te mal par le Subjugue la eolbre par la bic ee bien, conquiors celui qui est avide par In libéral _avee des paroles de veri Diammapad. ccompisoament. do rab bn, aeord aver Sfenmtmes stent veprocbabloe Mtapartnidnn See Soyer ingbranlables dans la grands et petits. Menes une vie Tes préceples ef que vos paroles, donheur en doors de Is droiture aera Attanagaluvinss., Ouest-ce quiun véritable den? —Un dou en retour duquel aucun expiceSoeSeompanse meat USRDOE ag, Un homme ayant de Faulorité sur ls autres dot ee dowx envers es nies. qi De mame gue desatinenis mils de poison, fabhore le Bonbeut que sella Hajutio, am ion son: Ia one “We innaeno tes sonnets Les caractores distinctifs amour, 1a véracité, Inscription @ Asoka. cour 6 Fonvrage, Seton Gt ouoaes ges ie percent de Tbe de #30)» 41. Se rappeler ce ule 6 a tgs entenan au seus existence 252 LE MODERNISME sovDDHISTE Celui qui marche dans la voie de Ia droiture est toujours ps ae moi, méme quand il en est cloigne Forshorking-tsan-ting. Jo-veux agirenvers ies autres avee un ccour pur, plein d'amour, exactement comme je voudrais quile agissent envers moi Lalita Vistara Les actions que nous avons accomplies dans fe passé nous sue Yent comme notre ombre : pour le bien ov pour le mel, suivant Teur nature. 4 Fo sho hing ean king, Fuir tous les vices, pratiguer toutes les vertus, purifier soa’ coeur, telle est la religion des Bovddhas. Dhammapada. Gelvi qui estenti¢rement pur do tout mel, comme te ciel est par detaches etla lune de souillures, celui-taje 'appelie un religieuxe Udonsparga. Le Bouddha n'estime pas les dons qui lui sont offerts, mai seulement, les auménes distribuses &coux qui sont dans le besoin, Mitindepatha. Aprés que vous aurez éludié In doctrine, que vos coeur puri: s trouvent leur joie en accoraplissant des actes en accord avee alle. Fossho-hing-teanching. Micux vaut, pour moi, mourir dans la bataille contre le mal que d'etre vaineu par Inj en demeurant vivant. Padhama Sutta Etre charitable, vivre selon les préceptes, prendre soin de aa famille, étre irréprochable dans ses actions est une grande be diction Mandmengata Suste, Les bonnos choses de ce monde passent, mais les trésors gagnés ar une wie de droiture sont impérissables, Forsheching-tseirking Gomme on Jave la main avee In main, Ie pied avec le pied, dé mémeia droiture est puriiée par la sageste et Ia sngesse est purie 4 ‘Age par In droiture. La out il y a draituce il y a sagesse, la ol Y¥ A sagesse ily a droiture et la sagesse de Phomme droit, la droie actions, Méme si tu d APRENDICE, 253 fore de Yhomme sage sont de toute droiture et de toule sagesso elles qui ont, en ce monde, le plus de prix. Sonadanda Sutta? Semblables & moi sont ceux-ta. Semblable & coux-la je suis. Sidentifiont, de la sorte, avec autrui, Phomme sage ne tue pas ct nest pas cause gue fon Lue. Sutea Nipata ue fas pas bien on nvineitat & commmettre de mauvaises i jae ‘Nui ne le saura 4, action en sera-telle Ietakanate. Golui qui ne fait de mal Aaucun élce, soit fort, soit faible; celui qui ne tue pas, qui ne permet pasde tuer, colui-ia je Vappelie un religieux Dhanmapada: co n'est pas en tenant de beaux discours que en devient un sage. Gelui qui esl pacifique, bienveillant ct sans erainte, voila lo ‘vrai sage. Dhanmapada beau tangogo qui sest pas svi d'actes en harmonie avec luton comme ane eur splendide a0x brilintes couleur, meis eee Dhammepada. : nt mon néritage. tes dos ceusres soak non bien es euvres sont . ceunios soit Ia matrice qr ma pore es warzes soat In race 4 elle jappastiens. Mes euyres sont mon refuge eid Angutiora Nikays j alloque fe monde, mais Ie ce most pas mi, 6 dasptes, qu atten ‘monde qui mratingte,Unapbire dela vrs edit avoir do con beet i Samyutta Nikaya. 41. Dens le Digh Nikiya. Dojt cit p. 420 Caprts fa ciation Olden: berg, 36 Le MODERNISE BOUDDEISTE APPENDICE 285 fe mal et entrainent les autros dans Motempéranco, Les hommes Roivent fair co repaire de tous loa manx, ee délire, cette folie en Jesquels, eculs, los otres dénués d'eaprit trouvent lewe joie. Dharnika Sutte Donner & manger i un simple honnéto homme (dans le besol vaul inflaiment mieux que do se liveer & T'étude des quest gens. ees Lorsque vous parlez & une femme, faites-le en toute pureté de omar. Si elle est vicille, considéres-Ja comme une aieule; si elle jst plus Agée que vous, considérez-la comme une mére; si elle fst plus jeune, considérez-la comme une sceur si elle est encore fant, traiter-Ia avec bonté et respect. Bn quoi consiste [a religion 9 — Elle consisle & faire aussi ps de mal que possible, a faire du bien en abondanee. Elle consiste dans la pratique de Pamour, de la compassion, de la véracité, det In purelé dane Lous lee donaines de 1a Vi. 3 Inseription ¢'Asoka. : + Ge n'est pas manger dela viande qui rend impur, c'est la goles ‘intempérance, l'égoisme, Phypocrisie, la déloyauté, envie, To Sutra on 42 arcs. Quelle que soit lu couse de volre Hoaffranen, ne lesser pas un= 7 aytre. Udenavarga. Peo ceegeeieaeee Suis To sentier du devoit; montre de la bonté envers tes fréres ene es fais pas tomber dane ln eoulance, 7 dan Sut Amagandha Sutta Ge nvest pas la naissance qui fait de "homme un « hors-caste 5: Ge nest pas la naissance qui fait de l'homme un Brabmane. Par ses actions, Mhomme devient un hors-caste ». Par sea ‘actions, "homme devient un Brahmane. t renez pour des « hors-casles » ceux qui font du mal ct blessent ep creatures vivantes, ceux qui sont dénués de sympathie pour es bres. Verwla Sutea. esate Suita Quevotreconduite, votrelangage, votre esprit, votre corps soient pars, soyez france, ouverts, honorables, non dissimulés, Cependant 4 ne vous eallez point, ne regardez pas los aulres avec hauteur & ‘cause de votre pureté. a Majjhina Nikaya, Gelui gui selforee d’atteindre son bonheur personnel ea male fraitant ou en feisant périr des étres qui, cux aussi, tendaient verse bonheur, ne trouvers pas le bonheur. Phemamapada. Ge n'est pes pour amour de mon propre bien que je pratique Ia pienveillance, mais jaime la bienveillance paree que mon désir fest de contribuer aut bonbeur des res. Ni Tobstinence de la viande ou du poisson, ni la nuaité’, ni Wet t#le rasée, ni Ia mutilation du corps, ni les vétements de cow: Jatakamata, F Lhomme vraiment verbueux aide eoux qui sont dans le besoin par pur sentiment de compassion, sans aucun espoir de profit personnel, ayant pew de souei que ses bonnes actions soient con: nues die quelqu'en ou non n'est pas affranchi de Pillusion, . Amagentia Sutta, Lee laique qui suit la doctrine ne doit pas étre adonaé aux +7 sonsenivrantes. line doit pasinviter un eutre boire, ni approuver Jatakemala | ic disciple vit en conciliatour de ceux qui sont divisés, unis: tantplus clroitement coux qui sontamis, 6lablissant ta paix, pré- parant la paix, riche en pals, pronongant toujours des paroles de pais. ‘ac eliaions. de oe retrouse pee co poesege dans Télilion du Sura eu 1 ariiies dapots latraduetion de L- Peer “ 2, Allusion aax asctles qui Simposaient obligation de vivze nus ea touies saison. 4 ‘Tevija Sutta 286 LE MODERNISME BOUDDHISTE Ge ne sont point des rites suporstiticux qu'il faut accomplin, bbonté envers los servitours et les inférieurs, e rospeetenvers.cei qui méritent le respect, fo controle de sol-méme joint & la bie Yeillance dans les rapporis avec les tres vivanls, cos choses les actes vertueux analogues sont, en vérilé, les rites qui doivent tre accomplis en tous Fieux Insoription @’ Asoka. La plus nécessairedes choses est avoir un ewur compatissant ‘Nous nedevrions ni maltraiter ai opprimer personne. Nous deri nous détourner de V'erveur et marcher dans la voie droite. Pour les consoler ot les alder, nous dovrions nous approcher do cous qui languissent dens les ehaines. Fo-shoshing-tsancking..« Heureux est homme dont les sens sont purifiés et pleinement sous ton contre. Vaanavarge. Pardlessus toutes choses éviter 'élourderie. L'élourderie Fennemie de toutes les vertus Poworking-tsan-hing. Lutes de toutes vou forces, Ne laissez pas la paresse trouver place dans votre cceur, Fo-sho-ting-tean king Je considére Je bonheur des etzes comme un but pour lequel je dois sans cesse luller. 3 Inseription @ Asoka, Loreque celui qui fait le bien cesse de se préoccuper du résule tat de son acto, Fambition et la colere s'éteignent en Tui! Lalita Vitara “Tous Jes Aires soupirent aprés le bonheur, que ta compassion sélende done sur eux tous. 2 Mohavense, & La conflance en un secours extérienr apporte la détresse, seule, la confines en soiniéme produit la foree et Ia joie. 4 Fesho-hing-tean-hing 4. Gest Ia dooitine detfort désinleressé que nous avons rencontée a cours de cel ounrage Jes Sot atlenti @ Paccomplisennint de Canara Janae ses fruite> fae nous Wrouvons dans le Vetantisme comme dans Te Boudaitsmne r ADPENDICE a7 Réveille-toi! Debout | ¥ a-Lil du sommeil pour ceux qui sont malades et percés par les fleches de In soulfcance ? Uuhann Sutta ‘en vainguant votre ennem! par la force, vous aceroftrezsa haine, mais vous ne moissonnerez pas de doulour en le vainguant par mour. Foshosing-tean-king. Le juste estime ea peine comme un gain lorsque eelte-ci peut Jetakanala Quel intérét cela a-til pour Loi, qu'un autre soit coupable ou non? Viens, ami, et regarde a la propre vote. Amaganie Sutta, De meme que dane une maison dont Ia toiture est bonne ne pénétre point la pluie, de mame, dans un esprit adonné & la médi- ation ne péntre point Ja passion. Dhamnmapada. Lesagenedemeure pasimmobile, il marchesans cesse de avant Ivers tne lumiére plus grande, Fo-sho-hing-tsan-king. An! yivons heurcux, sans hair ceux qui noushalssent, Au miliew [des hommes pleins de haine habitons sans les hair ‘Ab | vivons heureux sans étre malade au milieu de ceux qui Je soot. Parmi les malades habitons sans [etre "AL! vivons heurcux eens avoir de désir parmi ceux qui sont fivrés & Ja convoitice! Aw milieu des hommes pleins de désirs, habitons cans desir. "sh! vivons heureux, nous qui n'appelons rien Je nétre. Nous terons semblables aux Dieux de lumiérenous nourrissant, comme eux, de donheur, Diarmapada. De méme quela dure herho kuga déebire 1a main quine sait pas comment la saisir, ainel Vascétisme pratiqué mal a propos con- duit dane Ie voie inferioure. Dhammepada. Lave-ioi; ne sois pas indolent! Suis la voie droite? Celui qui ‘marche ainsi vil heureux dans ce monde et dans tous Jes autres. Drammapads. A. Dav o ae Le MODERNISME BOUDDHISTE Stimule-oi, tocméme; dirige-te, totméme; ainst protégé pat toi-meme ot plein de elairvoyance tu vivras heureux. < Dharemapada. eux qui opposent la mauvaige volonté & In mauvaise volonténe deviendront jamais purs. Ceux qui, su eontraire, éveillent, ‘eux, [a bonne volonté, apaisont ceux dont le eur est plein de haine. Udancvarga. Par Vactivité virile, Yellort vigilant, Nempire sur soi-méme, modération, le sage peul se faire une tle que les flots ne submer= gent pas. 4 Dhammapaia C'est vous-mémesde faire Teffort es Tathagalas (les Bouddhes). ne peuvent qu’enseigner. . Dhanmapada. 5 Ne yous départer pus de votce entroprise (la reshescho de déliveance) pour Famour @’un autre, quel que grand ue celuel pulsee sire. Quand vous aver vu votre bul, tenez-vous y fermen St ingbranisbios Dhenmapids Le veritable culte ne consiste pas a offrir de Vencens, des Meurs, et autres choses malérielles, mais a s'fforcer de suivre la memes voie que celui que on révere, 4 Tatakemala, La vigilance est Ja voie de Fimmortalité, la nonchalance 19 chemin de a mort. Cenx qui persistent dans la vigilance ne mour- ront pas, les nonchalants sont déja comme morts. Dharmnapada. Ne regarde pas les feutes de ton prochain, ee qu'tl a fait ou) omis de frire. Tourne plutat les yeux vers tes propres faultes, tes omissions et tes négligences 4 Dhommapata. Liindolence est une infirmité, 1a paresse perpétuelle, une souilure. Par un vigourevx efforl, aidé par la clairvoyance, vot ssrrachorez cette Meche empoisonnée qui est l'indolence.. Uttana Suita. ‘Un homme n'est pas un maitre parce qu'il soumet, despotique- APPRNDICE 38 ment, des atres vivanls ala souffrance ;celuria pout étre appelé fan maitre qui a compassion de tout ce qui vit Dhasmmeapad Attentif au milion des étouns, éveillé au milien des endormin, Ivhomme intelligent marche, laiseant les autres aussi loin derriére ui qu’un coursier distance des betes de charge. Dlamonapada. Yeillons aux portes de nos sens. Soyons modérés en co qui rogarde la nowrriture, Vouons-nous @ la vigilance et armons-nous June intelligence non voilée de nuages. Mojshina Naya Milage, @ disciple, celta barque pesante, vidée elle voguera légézemont. Quand tu seras affranchi des haines ot des désire, tu atteindras le Nirvana, Dhanmapada. Lutte avee énergie, traverso le courant. Quand tu auras com- pris comment se dissolvent les formations (les sankhiras), tw tomprendras erla qui n'est pas formé (Vincréé, le Nirvana). Dharmapada. Lie veal disciple a rejeté Vénervament ot Ia paresse, il est aflranchide la nonchalante lascitude, Aimant ta Jomiére, intelli- gent et clairvoyant, il pucific son exeur de toute nonchalance et paresse. Majjahina Sutt. Fais-toi une fle a loimémo, travaille fortement, soit savant. Quand tes souillures auronl disparu et que tu seras libre de faules, tu ne seras plus assujetti & la décrépitude et & la mort! Dhammapada. Comme il parle, le Parfait agit. Comme il agit, le Parfait parle BL c'est parce qu'il parle comme il agit et agit comme il parle qu'il est appelé le Parfait. Hivatiak se vous adjure, 6 disciples, pour l'amour de vous-mémes soyex Jiligonts, Consacrez-vous & la purification de votre propre esprit 4. La deerépitatee 1a. moet qui soat Tacoompagnement ingictable dex rehaiseanves aunguelles fend celai qu estsous Tempe de illusion ot du Aesirde la vie personnel 262 Le MODERNISNE BOUDDIISTE ‘Que celui qui est blamé par le monde ne conserve pas des seme. iments ¢inimitié contre lui. ‘SammapariBbajaniys:Suta Golui qui, étant outrage, ne laisse pas le resscntiment prendre’ place dans sou eur a gagné une brillante victoire. Udasavarga, Ne portant ni épée, ni baton, sympathique et bienveillant, le diaciple éprouve de Lamour et de la compassion pour tous les 4 tres. Majjhine Nibaye Si vous désirez montrer votre respect pour Ia mémeire du Boudha, suivex Vexemple qu'il vous a donné, de la patience et de. Vindulgence: Forshe-hing-tean-hing De meme que les hautes chaines de montagnes restent immo biles au milieu de Ja tempete, ainsi, le vrai sage demeure i . lable parmi la louange et le blame, bran Dhammapads. Le sot qui ervit triompher en pronongant des paroles de colére sera loujours domine pareelut qui est doux dans son langage Udanavorga: Les avougics ne considérent jamais que chacun de nous doit mourir un jour. Pour eeux qui y'pensent tous les confits ae cban- spent en paix 4 Dhammepada Gelui dont les sens ne s'atlachont plus au nom el 4 la formes qui nest plus trouble par lee chases transtloices, celuisla peut réellement, etre appelé un disciple. Dharmmapada. Lorsque les justes sont oulragés, ce n'est point leur propré | peine qu'ils pensent le plas, mais 4 la perte de bonheur que leurs Ingulteurs se sont inlligée & cux-mémes. JIatakamata, Alors méme que ceux qui ne font pas des nétres se répandentea paroles bleseantes au eujel de ma doctrine ou de moi-méme, ee 4. Nima-Rapa, voir. S0¢t 470. ABPENDICE, 263 n'est, cependant, point une raison pour vous fsisser aller a la colere. Brehmajala. Sula Domine Pemportement. Ne céde point & Vimpulsion dun oxmur turbulent. Celui qut est capable de calmer son emur alors que, ‘Soudasnerent, Ia passfon Venflamme peut, en vérité, tre appel tun habile condueteur de char, Forshorhing-tea-king. Lc sage ne redoule que Ia légérelé ct la vulgarité, Cell condufgent vers la soullrance, Chomme qui, aveuglé par le désir momentané, n’apergoit pas le goulfre béant a ses pied Fossho-hing-isan-king. Que Ion saffermisse premigrement so-méme dans co qui est pon et vrai et que Yon entreprenne seulement aprés d'instruire auteui Dhammapada. « La palience est Pauslérité par excellence, Vindulgence, le Nir~ vana aupcéme, disent Jes Bouddhas, Celui-la n'est pas un reli Bleux qui fait du mal & autrui. Gelui-la o'est pas un disciple qv feause de Ia peine @ autrot ance ' Drommapada. Se retrouvant lui-méme partout et en toutes choses, Io dis ciple embrasee Ie monde entier dans un sentiment do paix, de Compassion, aTamour large, profond et sans limite, affranchi de Toute colére et de Loute haine. Mogjhima Nikaya Un homme n'est pas vénérable simplement parce qu'il a les cheveui blancs. Celui qui aime la vérité el faib son devoir, en qui abitent la bonlé, Ja patience et Ja mailrise de sot-méme: eelut qui est forme et libre de fautes, celui-it peut, avec raison, Btre appelé venérable Dhanmepads. Si nous marchons dans le sentier de Ja vraio sagesse on évi tant lee deux erreurs (aseétisme, les macérations et 1a vie sen- quelle), nous alteindrons Je plus baule perfection. Si la seligion onsistail uniquement dane les macérations etl'ascétisme, elle ae pourrait jamais nous conduire a Ja paix. Fo-sho-hing-tom-hing Celui qui vit pletnement et fdélement selon ta Doctrine, qui, 266 LE MODERKISME BOUDDHISTE par la sagesse, a surmonté ce que le monde appelle le Bien et le Mal, qui vit dans Ia clairvoyance, celui-la peut vraiment bra! appelé un ascdte Dhammopada. | Loreque, par un vigilant effort, le savant a vaincu la négit gence, il s'éléve jusqu’s Ie tour de veille de la clairvoyance et, dela, affranchi dela souffrance, du méme ceil que celui qui eat sur une montagne regarde cous qui sont dans la plaine, ilregarde a foule aMigée el solte. Dhamsmepada. Quoique le corps soit vetu d'babits laiques, Pesprit pent s'élever ‘aux plus hautes perfoctions. L'homme du monde et Termite ne different point 'un de autre sls ont, tous deux, vaincu V'égotsme. Aussi longtemps que le omur est enehainé par les liens de la sen= ‘sualilé, tout signe extérieur d'aseétisme est chose vaine. Fo-sho-hing-tsar-king. Alors méme que des voleurs ou dos assassins détacheraient vos membres avec. une seic, si vous vous abandonniez la colére, ‘ous ne suivrien pas mon enseignement. Voici plutat, 6 disciples,” quelle devrait étre votre conduile (en cette circonstance) : Votre exprit ne acrail pas éheanlé, nulla parole mauvaise ne sichap- perait de vos [evres, vous demeureriee bienveillanls, le cur plein d'amour et dénué de secrdte méchaneolé, vous enveloppe= Fiez ces hommes (les malfaitours) en des penséos aimantes, larges, profondes et sans limites, exemples de Loute colére et de toute haine. Ainsi dever-vous toujours vous conduire, disc ples. Majjhine Nikaya Pardessus tout, bannis la pensée du o Moi » Fo-sho-hing-tsan-king. Mottre un lorme au eouei de coi-méme ost un grand bonheur. Udanavarga. Toutes les manifestations, dans Ia nature, sont sujettes a fa lo de causalite. d os-ho-hing-Sean-hing comme stant Illusion, atteint [a vérilé el macche dans le droit’ | chemin Dharanapeda, Colui qui diseorne ta vérité, comme étant la vérité et illusion, 4 APPENDICE, 365 Pensant continuelloment 4 la vieillesse, quelle joie peutit ‘m'échoie A moi dont los années passent comme Jo vont. Fosha-hing-tean-hong. La mort et Ja déerépitude sont iohérentes au monde. Le sage qui connait la nature des choses ne s'alllige pas. Sella Suite De mime que notre carps court rapidement a In décrépitude, ainsi les plaisirs du monde sontils vite parvenus & leur déctin Gelui gui, ayant ce fait présent devant les yeux, céde a In convoi- lise, se conduit comme un étre privé de raison. ‘Foshorhing tanking. cats qui roarte oe cope comme un mirage, comme ua . Dhammapada. 1 ee a cents yn Tones subantle BF if Bouieus, comment poosait, encore, s© eomplaire e8 ial Fo-sho-hing-tsan-king. Je merce atteindre ee boshour qoi ne passe ni ne pit agian grata source dans la sichaat outa Beouteet ne dpend reece Po-sho-hing-tsan-hing. ccs gas ae grant ott Robe oat panoase us Sule savour: cele del defiance oc at age Tae, tu ile cia mone ene ies ob Thome pute sehapper sux conqoences de cra ees Considére Je monde du méme ail que fon regarde uno bulle eau, du mime ail que Ton considére un mirage. Celui qul fopande, ainsi, den baut vers le monde, le roi de la mort ae te ee ‘Dhammapada. Rogatide ce monde comme une chose vide, 9 Mogharagan ; tant toujours relléchi, ayant détrutt la croyance en ta persona 260 LE MODERNISE BoUDDHISTE Ia mort ne voit pas ceux qul regardent ainsi, le monde. Moghardgemenseapuhiid Suita Mipata Dites la vérité; ne vous abandonnes point & la coléze; donnez «au peu que vous poreéter & celui qui vous implore. Par cos trols 9 Yous approcherez des Dieux, 7 " Dhammeapada, en autorne, on coupe un lotus. Alnrche dans la voie de la quié tude conduisant au Nirvana indiqué par le Sugata (le Bouddha). Dhanmapada. Le monde est emporté par le torrentde la convoitise, dans sos ‘eau solide et la meditation un ferme appui- Fosherhing-tsan-hing. Soyer les hériliersde ia vérilé, 6 disciples, non ceux des choses du monde. Majjiéna Nihaya, existe une souillure pire que toutes les eouillures; Ja souil= jure par exeelleuce, c'est Piguorance. Purillez-yous de colts souil- Ture, 6 disciples et devenez sans eouillure. Dhammapada. Gelui qui se livee & des méLations raisonnables trouve promp- {ement la joie en tout ee qui est bon. Il voit que les vichesses et Jn beauté sont impermanentes et que ia sagesse est le plus pré- cieux des joyaux, Fo-sho-hing-tsan-hing. Guidé par sa clairvoyance parmi impermanence des cheses, le eage rejetie énergiquement toute paresse. Eperonné par Is ferainte de la mort et de la renaiseanee, il ge flane pas en chemin, Fo-sho-hing-tsan king. enter n'a été eréé par personne. Le feu d'un esprit qui 'aban- Anne & Ia coldre produit ie feu de Venfer et consume son posses eur. Quand un homme fait le mal i allume le feu de enter ese Drie & son propre eu ie Mulan. 1. 1 sagit do cetle mnéltation, parfaite,ratioonello, appliqués & des objets convenablos qui forme une des branches do Voctuple sear. lite (en Ia permanence de tego) tu surmonterasia mort. Le roi do Coupe, en toi, Famour de toi-meme, de meme qu’aves la main, tourbillone il n'y a point de salut; soule a eageeso est un vais- * ADPERDICE cal Empétrés done Jes mailles du filct de la epéeulation, tes Sls ies ione de ineantavenkte doa tors nese héreront jamais do i coer pla mort dela doveur, des plintes et du Jovcxpoiry Jamole pe se ibreront dle souronce: Majjhina Nitaya. ; se ck pre a plas Gui qu a péndtr co mondo jurgu’ am base ob por 1 pts nee I Roc ql a avers te Rouretaujoure culate haul eres Sendo tue lens domiaé ix passion, fe Tomme eat appolé sage par ceux qui ont dein con prghenson Avesta compréhensian de fe nature impermanent ; re en atl st suelo in dovleur. de fotes les choses 26 eve waist de in wrate eagesse, Sans celle comprabension ine peut te ace rae lure. fli seule const fo hol Gaol qb ne 2 Soros par de Calleindre sera Jens on pidees por la mor tiem Fo-sho-hing-tsan-hing. La notion « Hoi» n'a acces que dans a yensée des elt. Le cage ait eit wexite point de base poor appayer vne tele SESaoce, Haplorotle mune avec clirvovened i pervent Aa eae a que tut ent vice! ev aujel un prompt deco. Use oie eenauettes Tr Lat otamtn homme ost ora, voll lavorls Posh ing-tson-ing. seule chose 2 parvenu A celle clairvoyance, t un alye ne dépasse pas Striclement pariant, I durée de la vie d'un th la durée d'une pensée, De meme que fa rove d'un chariot, en feat, ne route que sur un point de la bande de 1a rove et, en élant au repos, repose seulement sur un point de cette bande, de méme AMosten eatil de Ia vie des élzes animés qui dure, seulement le fempe dune pensée. Avasilal que la ponsée a eossé, Petre peut Sire considéré comme ayant cess Viewldhi Magga: 1. Nid degepormanent : Pleo a ecve aro gla cheng ot one, Cea den he St Sant ct ncget a peconma me epee Tan eT eee ae an ‘promiet fence ca teeming. Les comparaisons 06 ce genre, tres feqenice Soe eet reales, sent engondrées Paela potion J perpetel moe Ca Fae nese, eane nove monde, Oe eal aii permonenee aie 268, Le MODERNISME BOUDDHISTE Le Bienheureux (le Bouddha) dit aux disciples : 1 Quelle est la durée de Ia vie humaine? » Un disciple répondit: « Bile est de dix jours, » Le Bionheuroux reprit : « Mon fle, tu n'es pag encore avanoé dans Ia Voie. » WL dit encore & un autre : « Quelle est Ia durée de Ia vie humaine? » Le disciple répondit : = Le temps de prendre son | repas du matin, » Le Bienheureux repril: « Va, toi non plus, fu wes pas avancé dans la Voie. » W dit encore & un autre : « Quelle est Ia durée de Ia vie | humaine’ » Geluicla répondit : « Le temps d'un mouvement da piration et d'expiration. » Alors, Ie Bienheureux dit: ¢ C'est bi mon fils; on peut dire de toi que tu es avancé dans la Voie, Sutra en 42 articles, Hest difficile de ne reeourir qu'A dos procédés absolument raie sennables J ‘Sutra on 62 articles Que des Bouddhas paraissent ou quill n'en paraisse point, un demeure, c'est quel'impermanence est inbérente aux éléments qui constituent les étres, Ce fait, un Bouddha le découyre ot le saisit, et lorequil fa découvert ol saisi, il annonce, le publie, I proclame, explique minutieusoment ot le rend clair. Anguttara Mbeya. existe deux faux sentiers que doit, également, éviler celui, qui eefforce d'atteindre le salut, L'un est celui des plaisirs sen- suels et de Ia satisfaction des passions, cela est bas, vulgaire, @égradant et pernicieux : c'est la voie des enfants du monde- Liautre est celui des tortures infligées a aai-méme et dea maoé- rations, cola est triste, dovloureux et inulfle. Le Sentier du Milieu que le Tathagata a montré évite ces deus erreurs, il ouvre les yeux, doue de discernement (ceux qui le suivent) et conduit au salut, la sagesse, a In perfection, au Nirvana, Dhammacaskapavattana Sut. Ne eroyez pas une chose simplement, sur des our-dire, Ne ‘eroyez pas cur Ia foi des traditions parce qu’elles sont en honneur depuis de nombrousos générations. Necroyex pas une chose parce 1. Sulla en 4 articles tradail du Thibétain par L. Keer. 2. Ge Suite roproduit, dans ce passage, les déclarations du Bouddbe ‘dane le discoure Wu Pere dee Gazelies que Vopinion générale la tient pour vrai ou parce que les gens anpennics, 200 en patient beaucoup. Ne eroyer pas one chose sur Je témoignage di Pan ou de Toute es sages de Tantiquts Ne croyer pas ane hcne parco qa les probwsiits sont ea Saveur, ow qu'une fongadsecoatomance yous incline Ia tenie poor vrai. Ne crayez ceque wens vous des imagine penstm qa une Pulssance supe Pure ous Tava ele. Ne croyer ten sur la geule aulorlé de von mailrs ou dos prétres. ae ‘cola que wove aurer vous-méme Sprovvé, expérimenté ot secanme pour vrai, ui eeta combormie Aivotre hien eta celui des Sutton, cola, crogeae ek eonformeny volze eondute dnguttera key. Aer le eeur déhordant de compassion; dens ce monde que la oulour Béchire,eoyea dos nsiruetors een quelque feu que ce Sn GU nognent Ter lnahres de Mgnoramee,allunes-y va me ese Po-sh-king-tor-hing. DHANIYA SUTTA pote eau Pendant wne nuit de temple, dasont la eaison dee plies, Dhaniye, riche

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