´
MEMOIRE ´
DE PFE LICENCE EN SCIENCES ET TECHNIQUES GENIE CIVIL
Par :
KALOUCH HAMMAM 1
JAADI MOHAMED 2
1 Présentation de projet 10
1.1 Présentation de bureau d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1.1 Fiche signalétique du bureau d’études . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.1.2 Organigramme de bureau d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2 Généralités sur le matériau acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3 Critère de ruine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.4 Prescriptions des règles CM66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.5 Prescriptions de L’Eurocode 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.6 Présentation générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.7 Cahier des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8 Présentation de la structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8.1 Aspect général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8.2 Données géométriques de l’ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8.3 Données concernant le site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.8.4 Type de structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 Étude Au Vent 15
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Pression dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2.1 Pression dynamique de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2.2 Calcul des coefficients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.2.3 Action statique du vent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.3 Calcul des pressions dynamiques Wn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1
3.5 Dimensionnement des liernes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.5.1 Calcul selon les règles CM 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.5.2 Calcul selon l EC3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.6 Dimensionnement de l’echantignolle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.6.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.6.2 Calcul selon les règles CM 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.6.3 Calcul selon l EC3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.7 Dimensionnement de la panne sablière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.7.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.7.2 Vérification aux instabilités Flambement-Flexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.7.3 Calcul selon les règles CM66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.7.4 Calcul selon l EC3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7 Dimensionnement du portique 50
7.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
7.2 Dimensionnement des traverses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
7.2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
7.2.2 Calcul selon l EC3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
7.2.3 Calcul selon les règles CM 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
7.3 Dimensionnement du poteau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
7.3.1 Calcul des sollicitations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
7.3.2 Calcul selon l EC3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
7.3.3 Calcul selon les règles CM 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
2
7.3.4 Vérification de déplacement en tête de poteau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
III Assemblages 64
9 Conclusion 75
3
Document rédiger par le logiciel LATEX
4
Remerciements
Nous voudrons en premier lieu remercier chaleureusement et beaucoup plus notre encadrant
pédagogique Mr MABSSOUT MOKHTAR, et notre encadrant professionnel Mr LAKEHAL
MOHAMED, qui ont suivi et ont encadré ce travail avec intérêt et disponibilité, aussi pour leurs
directions scientifiques, leurs qualité pédagogique, professionnelle, et humaine, durant toute la
période de notre stage de fin d’étude.
Nous tenons aussi a remercier beaucoup les membres de jury pour avoir accepté à évaluer ce travail.
Sans oublier de remercier tous les enseignants de la Faculté des Sciences et Techniques de
TANGER, qui ont contribué à notre formation universitaire.
Une pensée pour toute les personnes que nous n’aurons pu oublier, qui ont de près ou de loin
contribué à l’élaboration de ce travail.
5
DÉDICACES
A ma chère mère, nulle formation ne peut traduire mes sentiments d’amour, de gratitude pour
tous tes sacrifices, ton affection et tes prières.
A mon cher père, pour m’avoir soutenu tout au long de mon parcours, pour ton
amour et tes prières
A ma sœur,
A mes frères,
A ma famille et mes amis,
je dédie ce travail, en reconnaissance d’une confiance que les mots ne
sauraient d’écrire.
KALOUCH HAMMAM
JAADI MOHAMED
6
Introduction générale
Grâce à ces avantages, la charpente métallique est un mode de construction de tout premier
ordre, qui se développe de plus en plus dans le monde.
Surtout pour les grands projets industriels, et commerciaux tels que les grandes usines, les
hangars à stockages et les super marchés.
L’utilisation des matériaux acier, s’est imposé d’abord par ses qualités de résistance, ses avan-
tages esthétiques, mais également parce qu’elle permet l’édification des ossatures dont les sections
exiguës occupaient moins de place que les autres matériaux employés, jusqu’alors du coup, l’en-
semble de la charpente métallique acquiert un aspect de légèreté, tout en permettant de donner
aux pièces porteuses des portées inusitées.
Cette importance croissante que revêtit la charpente métallique a été toujours impulsée et
soutenu par un travail de recherche et de normalisation sur l’acier, et a qui aboutit à une meilleure
maitrise du calcul et de l’exécution. Conscients de grand intérêt que présente ce matériau, nous
avons entrepris ce travail de fin d’étude sur un sujet qui traite du dimensionnement et d’étude
d’un hangar industriel en charpente métallique avec les deux normes CM 66 et l Eurocode3.
7
Résumé
Les calculs ont permis de déterminer les sections des profilés permettant de garantir la sécurité
et la stabilité de l’ouvrage compte tenu des charges qui lui seront appliquées au cours de sa vie.
Les calculs et vérifications ont été conduits conformément aux règles EC3 et CM 66 et les
charges climatiques selon N V 65.
La première partie regroupe les réglementations, et traite des caractéristiques de l’acier, et une
étude au vent bien détaillée.
La deuxième partie se focalise sur le dimensionnement manuel de la structure, avec les règles
CM 66 et l eurocode3, on tirant des conclusions sur les caractéristiques de chaque norme.
8
Première partie
9
Chapitre 1
Présentation de projet
L’acier liquide est coulé ensuite dans des lingotières en cuivre carrées ou rectangulaires. On
obtient ainsi des blooms, des brames et des billettes dits semi-produits qui vont par la suite être
laminés pour donner au métal les dimensions et formes souhaitées.
10
On fabrique ainsi des produits plats (plaques et tôles) à partir de brames et des produits longs
(cornières, tés, poutrelles IPE, HEA, HEB. . . ) à partir de blooms et de billettes.
Critère de ruine CM 66
11
Critère de ruine EC3
A la fois l Additif 80 et l Eurocode3 retiennent, pour leur part, la combinaison générale des trois
contraintes principales, dite contrainte équivalente de Von Mises, pour établir leur critère théorique
de ruine :
1
× [(σ1 − σ2 )2 + (σ2 − σ3 )2 + (σ1 − σ3 )2 ] ≤ fy2 (1.1)
2
Pour les états plans de contraintes σ3 = 0, cette expression se réduit à :
σ 2 + 3τ 2 ≤ fy2
La figure ci-dessous résume les contraintes limites de référence utilisées par les règles disponibles :
12
1.4 Prescriptions des règles CM66
Le règlement CM66 ne comporte pas de prescriptions visant de manière spécifique les modalités
de l’analyse de structure.
Ce n’est qu’au stade de la vérification de la stabilité des poteaux que l’on se trouve amené à
distinguer deux types de structures :
Les structures à nœuds fixes : la stabilisé latérale est assurée extérieurement par une autre
structure ou intérieurement au moyen d’une triangulation mettant en jeu des rigidités d’effort
normal.
Les structures à nœuds déplaçables : celles dont la stabilité latérale repose sur la mise en jeu
des rigidités de flexion de leurs éléments et de leurs assemblages.
Dans le règlement CM66 le comportement des structures courantes à nœuds déplaçables reste
valablement analysé par un calcul élastique de 1er ordre dès lors que :
Les déplacements latéraux restent cantonnés dans des limites raisonnables (article 3.9 recomman-
dant de borner le déplacement en tête des poteaux au l/200 de leur hauteur).
La stabilité des poteaux est établie en considérant leurs longueurs de flambement tenant compte
du caractère déplaçable des nœuds.
Il convient avant d’aborder notre étude, de présenter ses principales caractéristiques, ainsi que
les exigences et contraintes auxquelles nous allons faire face.
Nous présenterons succinctement, d’abord le cahier des charges, puis la structure elle même.
13
1.7 Cahier des charges
Notre cahier des charges est constitué principalement des exigences du maitre d’ouvrage, Nous
ne présenterons ici que celles directement liées à notre travail.
– La structure porteuse doit être en Acier ;
– les aciers seront de type S235 pour les profilés de la structure ;
– le hangar doit pouvoir supporter les effets du vent selon le cahier des prescriptions communes
applicables au calcul des surcharges dues au vent au Maroc, du ministère de l’équipement ;
– les effets thermiques seront négligeable.
14
Chapitre 2
Étude Au Vent
2.1 Introduction
Dans le domaine de la charpente métallique, le vent peut enduire des efforts qui sont très
importants et qu’on ne peut pas négliger. Ces actions du vent sont calculées à partir de valeurs
de référence de vitesse ou de la pression dynamique.
Elles sont représentées par des pressions exercées normalement aux surfaces, et dépendent de :
– La vitesse du vent.
– La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble.
– L’emplacement de l’élément considéré dans la construction et son orientation par rapport à
la direction du vent.
– Les dimensions de l’élément considéré.
– La forme de la paroi (plan ou courbe) à laquelle appartient l’élément.
Dans cette partie, les calculs serons effectués conformément aux règles N V 65, ainsi peut-on définir
la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces d’un élément de parois par :
15
q10 pression dynamique de base à 10m à partir du sol.
Kh est un coefficient correcteur du à la hauteur au dessus du sol.
Ks est un coefficient qui tient compte de la nature du site ou se trouve la construction
considérée.
Km est le coefficient de masque.
δ est un coefficient de réduction des pressions dynamiques, en fonction de la plus grande
dimension de la surface offerte au vent.
Ce et Ci sont les coefficients de pression extérieure et intérieure.
β : coefficient de majoration dynamique.
Kh = 2.5 × [ H+18
H+60
]
Ceci sachant que la zone de construction du hangar est sensiblement horizontale sur un grand
périmètre.
(9+18)
Kh = [2.5 × (9+60)
] = 0.98
16
Diagramme simplifié
Cette simplification du diagramme consiste à prendre une valeur constante de KH sur chaque 5m
à partir des premiers 10m sur lesquels KH est égal à 1.
Les valeurs à prendre en compte pour KH sont résumées dans le tableau suivant :
H(m) 0-10 10-15 15-20 20-25
KH 1 1.1 1.18 1.26
Effet de la hauteur d’après le diagramme simplifié
Donc : on va prendre Kh = 1
Coefficient de site
Le coefficient de site est un coefficient d’augmentation pour les sites exposés comme les littoraux
et de réduction pour les sites protégés comme au fond d‘une cuvette bordée de collines sur tout
son pourtour.
Les valeurs du coefficient du site sont données sur le tableau suivant :
Région IV III II I
Site protégé - 0.8 0.8 0.8
Site normal 1 1 1 1
Site exposé 1.2 1.25 1.3 1.35
Coefficients de site
Pour notre construction, il s’agit d’un site exposé, donc Ks = 1.25.
La zone industrielle de Gznaya à Tanger, est considérée comme un site exposé ; moins de 6km
de littorale.
Coefficient de masque
Il y a effet de masque lorsque la construction envisagée est masquée et protégée par d’autres
constructions de grande probabilité de durée.
L’environnement de construction étant sans obstacles, on prend alors Km = 1.
17
Coefficient de réduction des pressions dynamiques δ
A partir de cet abaque nous déterminons le coefficient δ pour chaque élément étudié et ce au
moment de nécessité vu la variété des longueurs du projet.
Pour notre exemple, nous avons trouvé :
– Pour le Pignon : δ = 0.78
– Pour le Long pan : δ = 0.73
β = θ(1 + τ ξ)
θ : Coefficient global dépendant du type de la structure. Dans notre cas θ = 0.7 puisque la
construction a une hauteur inférieure à 30m.
τ : Coefficient de pulsation fonction de H, pour H = 9 nous avons τ = 0.36
ξ : Coefficient de réponse dépend du mode propre d’oscillation de la structure, il est donné par
l’abaque suivant :
18
Coefficient de Réponse
Pour notre cas nous obtenons :
Vent perpendiculaire au pignon : ξ = 0.2 ⇒ β = 0.75
Vent perpendiculaire au long pan : ξ = 0.26 ⇒ β = 0.77
Valeurs de coefficient γ0
19
Pour ce qui est de notre projet nous avons les données suivantes :
Vent perpendiculaire au pignon : λb = hb = 0.38
Vent perpendiculaire au long pan : λa = ha = 0.16
Ce qui donne pour γ0 les valeurs suivantes :
Vent perpendiculaire au pignon : γ0 = 0.85
Vent perpendiculaire au long pan : γ0 = 0.92
Actions extérieurs
• Parois Verticales
Vent perpendiculaire au pignon :
Face au vent ⇒ Ce = 0.8
Faces sous le vent ⇒ Ce = −(1.3γ0 − 0, 8) = −0.305
Vent perpendiculaire au long pan :
Face au vent ⇒ Ce = 0.8
Faces sous le vent ⇒ Ce = −(1.3γ0 − 0.8) = −0.4
• Toitures
Vent perpendiculaire aux génératrices Les valeurs de Ce pour les toitures sont directement lues
sur l’abaque suivant :
Valeur de Ce en fonction de α
Vent perpendiculaire aux génératrices : (α = 9.66°etγ0 = 0.92)
Face au vent ⇒ Ce = −0.38
Face sous le vent ⇒ Ce = −0.25
Vent parallèle aux génératrices(α = 0 et γ0 = 0.85)
Donc : Ce = −0.28
Actions intérieurs
Les coefficients de pression Ci qui s’exercent de façon homogène sur toutes les surfaces de
l’intérieur de ce hall, dépendent de la perméabilité μ de la construction, qui est égale au rapport
de la surface totale de ses ouvertures à sa surface totale. Dans notre cas, la porte coulissante peut
20
s’ouvrir à 10, 63% de la face 1 du bâtiment (ce qui dépasse la limite de 5% imposée par la N V 65).
Nous étudions donc le cas d’une construction partiellement ouverte.
Cas 1 : Fermée
Dépression ⇒ Ci = −0.6(1.3γ0 − 0.8) = −0.183 on prend Ci = −0.2
Pression ⇒ Ci = +0.6(1.8 − 1.3γ0 ) = +0.42
Cas 2 : Ouvert
Face 1 ⇒ Ci = −0.6(1.3γ0 − 0.8) = −0.183 on prend Ci = −0.2
Faces 2, 3 et 4 ⇒ Ci = +0.8 ∀γ0
Partiellement ouverte :
Remarque :
μ − μf er
Cip = Cif + (Cio − Cif ) (2.2)
μou − μf er
Cas 1 : Fermée
Dépression ⇒ Ci = −0.6(1.3γ0 − 0.8) = −0.183 on prend Ci = −0.2
Pression ⇒ Ci = +0.6(1.8 − 1.3γ0 ) = +0.42
Cas 2 : Ouvert
Face 1 ⇒ Ci = +0.6(1.8 − 1.3γ0 ) = +0.42
Faces 2, 3 et 4 ⇒ Ci = −(1.3γ0 − 0.8) = −0.305
Partiellement ouverte :
Face 1 ⇒ Cif = +0.42 et Cio = +0.42 même signe donc Cip = +0.42
Faces 2, 3 et 4 ⇒ Cif = −0.2 et Cio = −0.305 donc on utilise la formule suivant :
μ−μ
Cip = Cif + (Cio − Cif ) μouv −μ
f er
f er
= −0.22
21
• Vent normal à la grande face(long pan)
Cas 1 : Fermée
Dépression ⇒ Ci = −0.6(1.3γ0 − 0, 8) = −0.24
Pression ⇒ Ci = +0.6(1.8 − 1.3γ0 ) = +0.36
Cas 2 : Ouvert
Face 1 ⇒ Ci = +0.6(1.8 − 1.3γ0 ) = +0.36
Faces 2, 3 et 4 ⇒ Ci = −(1.3γ0 − 0.8) = −0.4
Partiellement ouverte :
Face 1 ⇒ Cif = +0.36 et Cio = +0.36 même signe donc Cip = +0.36
Faces 2, 3 et 4 Cif = −024 et Cio = −0, 4 donc on utilise la formule suivant :
μ−μ
Cip = Cif + (Cio − Cif ) μouv −μ
f er
f er
= −0.27
22
différents résultats des coefficients de pression obtenus
23
Deuxième partie
24
Chapitre 3
Donc on a :
G = (8 + 9 + 7 + 5 + 13.2) × 1.5 = 63.3daN/ml
25
On a alors : p = 100daN et l = 6m
ql2 pl
Donc : =
8 3
8p 8 × 100
d’où :q = = = 44.44daN/ml
3l 3×6
• Charges climatiques : on tient compte de l’effort de vent sur la structure, la pression du vent
normal la plus défavorable est : V = −94.85daN/m2
Donc : V = −94.58 × 1.5 = −142.27daN/ml
f l2 tl2
My = et Mz =
8 32
2
228.8 × 6 38.94 × 62
D’où My = = 1029.68daN.m et Mz = = 43.88daN.m
8 32
26
• Calcul des contraintes Après avoir calculé les moment de flexion, on obtient les contraintes
de flexion σy et σz selon les formules :
My Mz
σy = et σz =
I I
( )y ( )z
v v
On doit vérifier que : σ = σy + σz ≤ σe
Par tâtonnement on a choisi un profilé IPE100, après la non vérification de la condition pour
les profilés IPE100 et IPE120 on a choisi un IPE140.
I I
Pour ce profilé on a : ( )y = 77.3cm3 et ( )z = 12.3cm3
v v
Alors : σ = 168.8M P a < 235M P a
Donc le profilé IPE140 vérifie le critère de la résistance selon les règles CM66.
Donc la flèche est bien vérifiée pour le profilé IPE140 selon les règles CM66.
27
3.3.4 Vérification au cisaillement
Selon l’article 1.313 des règles CM66 la vérification vis-a-vis du cisaillement se traduit par :
1.54τ < σe
dans notre ces efforts tranchants a deux composantes Ty et Tz .
L’effort tranchant Ty est repris par la section de l’âme, et l’effort tranchant Tz est repris par
la section des deux semelles.
Tz fl
Dans le plan (zz) on a : τz = avec Tz = et Al = (h − 2e)a
Al 2
228.8 × 6
sachant que l’on a : f = 228.8daN/ml ⇒ Tz = = 686.4daN or Al = 593.14mm2
2
686.4 × 10
Alors : τz = = 11.57M P a
593.14
Ty tl
Dans le plan (yy) on a : τy = avec Ty = 0.625 et As = be
2As 2
38.94 × 6
sachant que l’on a : t = 38.94daN/ml ⇒ Ty = 0.625 = 73.01daN or As = 503.07mm2
2
73.01 × 10
Alors : τy = = 0.72M P a
2 × 503.07
On a 1.54τmax = 1.54 × 11.57 = 17.82M P a < 235M P a
28
βC 2 βC
Donc : B = 1 + (0.405 ) − 0.405
D D
Le coefficient β est donnée en fonction du mode d’appui, et de la répartition des charges, pour
notre cas β = 1
1 × 1.132 2 1 × 1.132
Alors : B = 1 + (0.405 ) − 0.405 = 0.89
4.07 4.07
• Calcul des σf y et σf z
On doit d’abord calculer les moment maximaux :
qz l 2 233.21 × 36
My = = = 1049.44daN m
8 8
qz l 2 13.28 × 36
Mz = = = 14.94daN m
32 32
Où :
qy = 1.25Gsin(α) = 13.28daN/ml
qz = 1.25(Gcos(α) + 1.75V ) = −233.21daN/ml
Donc :
My 1049.44 × 104
σf y = = = 135.76M P a
I 77.3 × 103
( )y
v
Mz 14.9400 × 104
σf z = = = 12.150M P a
I 12.3 × 103
( )z
v
29
Il faut vérifier que :
Kd σf y + σf z ≤ σe
3.19 × 135.76 + 12.15 = 445.22M P a > 235M P a
cette condition n’est pas vérifiée
f l2 tl2
My = et Mz =
8 32
201.41 × 62 34.28 × 62
D’où My = = 906.35daN.m et Mz = = 38.56daN.m
8 32
On doit vérifier que :
My α Mz β
( ) +( ) <1
Mply Mplz
Nous avons : α = 2 et β = 1.
Par tâtonnement on a choisi le profilé IPE100, mais après la non vérification de ce dernier, on
a choisi un profilé IPE120.
30
My α Mz β
( ) +( ) = 0.77 < 1 .......................la condition est vérifiée
Mply Mplz
Wply fy Wplz fy
Avec : Mply = et Mplz =
γM 1 γM 1
31
3.4.5 Vérification au déversement
(Le déversement= un flambement latéral+ une rotation de la section transversale).
On doit vérifier alors que :
Mf < Mdev
On a :
WplY fy
Mdev = χLT × βw ×
γM 1
Où : βw = 1 et γM 1 = 1.1 pour les sections des classes 1 et 2.
Avec :
1
χLT =
ΦLT + Φ2LT + λ2LT
Et :
ΦLT = 0.5(1 + αLT (λLT − 0.2) + λ2LT )
λLT √ l
λLT = β w et λLT =
λ1 1 ltf
iz C1 [1 + ( )2 ]
20 iz h
On a un profilé IPE 140 de classe 1 ⇒ βw = 1 et Wply = 88.34cm3 et iz = 1.65cm et h = 14cm
αLT : coefficient d’imperfection de déversement, pour profilé laminé ⇒ αLT = 0.21
C1 = 1.132 (chargement uniformément répartie)
λLT = 53.98
E 2.1 × 105
λ1 = π =π = 93.91
fy 235
βw Wply fy λLT √ 53.98
λ̄LT = = βw = = 0.57 > 0.4 ⇒ risque de déversement.
Mcr λ1 93.91
ΦLT = 0.5(1 + 0.21(0.57 − 0.2) + 0.572 ) = 0.7
1
χLT = √ = 0.9
0.7 + 0.72 − 0.572
88.34 × 103 × 235
Donc : Mdev = 0.9 × 1 × = 1698.53daN m
1.1
f l2 132.76 × 36
Avec : Mf = = = 597.42daN m
8 8
Alors : Mf < Mdev est bien vérifiée
• Conclusion
On ce qui concerne la résistance on remarque que les règles CM66 sont plus contraignant que
l’EC3, la marge de plasticité autorisée par les règles CM66 est négligeable par rapport à celle
recommandé par l’EC3, en outre la condition de la flèche a tranché pour les deux règlements c’est
elle qui donne dans la majorité des cas le profilé final.
Le cisaillement est largement vérifié pour les deux règlements, cela peut être justifié par le fait
que les profilés IPE ont été conçus essentiellement pour assurer une grande résistance à l’égard de
l’effort de cisaillement.
32
Les deux règlements prévoit le risque de déversement de la panne, mais on remarque que les
règles CM66 sont plus contraignant que l’EC3.
R 146.02
Le tronçon L0 ⇒ T0 = = = 73.01daN
2 2
Le tronçon L1 ⇒ T1 = 219.03daN
Le tronçon L2 ⇒ T2 = 365.05daN
Le tronçon L3 ⇒ T3 = 511.07daN
Le tronçon L4 ⇒ T4 = 657.09daN
Le tronçon L5 ⇒ T5 = 803.11daN
Le tronçon L6 ⇒ T6 = 949.13daN
Avec : Ti = (2i + 1) × T0 et i ∈ [2; 6]
D2
N = T7 ≤ Aσe où : A = π
4
T7
Donc : D ≥ 2 ⇒ D ≥ 7.75mm
πσe
Pour des raisons pratiques, et pour plus de sécurité on prend une barre ronde de diamètre
D = 12mm.
33
3.5.2 Calcul selon l EC3
• Traction simple :
Afy
N = T7 ≤ Npl où : Npl =
γM 1
T7 γM 1
Donc : D ≥ 2 ⇒ D ≥ 8.13mm
πfy
• Excentrement :
L’exentrement t est limité par la condition sui-
vante :
b b
2 ≤t≤3
2 2
Pour notre cas on a un profilé IPE140
Donc : ⇒ 27.3cm ≤ t ≤ 10.95cm
Alors on prend t = 10cm
• Pression de soulèvement
La pression de soulèvement reprise par l’échantignolle est :
P = G + 1.75V = 63.5 + (1.75 × 142.27 = −185.47daN/ml
34
• Effort résultant :
L’effort tranchant appliqué sur celle-ci est égale à :
Pl
R=2 = 1112.82daN (Echantignolle intermédiaire)
2
Pl
R= = 556.41daN ( Echantignolle de rive)
2
Moment de reversement :
Mr = Rt = 11128.2daN cm
Avec R : l’effort tranchant appliqué sur echantignolle intermédiaire.
35
3.7 Dimensionnement de la panne sablière
3.7.1 Introduction
Une panne sablière est une poutre placée horizontalement à la base du versant de toiture.
Sur le mur de façade. On la nomme ainsi car on la posait sur un lit de sable, qui en fuyant,
permettait à la poutre de prendre sa place lentement. Le pré-dimensionnement nous a conduit à
choisir une panne sablière IPE160. La panne sablière est sollicité par son poids propre, plus d’un
effort de compression provenant de la pression de vent dans le pignon.
36
3.7.3 Calcul selon les règles CM66
On vérifie la sablière à la flexion composée.
Donc on doit vérifier que :
9
(Kσc + σf ) ≤ σe (3.1)
8
• L’élancement
λy = 91.18 et λz = 326.08 et λ1 = 93.9
L’élancement maximal : λmax = λz = 326.08
Le flambement se fait dans le plan zz
on a : La contrainte de compression simple :
N 5015.01 × 10
σc = = = 24.95M pa
A 20.1 × 102
La panne fléchie dans son plan verticale sous l’effet de son poids propre :
P × l2 15.8 × 62
Mf = = = 71.1daN.m
8 8
La contrainte de flexion est donc :
Mf 71.1 × 104
σf = = = 6.54M pa
Wy 108.7 × 103
Cette panne travaille en flexion composée, or selon les règles CM66 on devrait vérifier :
9
(KσC + σf ) ≤ σe
8
Le coefficient de flambement :
σe σe σe
K = 0.5 + 0.65 × + (0.5 + 0.65 × )2 −
σk σk σk
E
Avec : σk = π 2 × 2 = 19.49M pa
λ
donc : K = 15.91 d’où :
9 9
(KσC + σf ) = (15.91 × 24.95 + 6.54) = 453.93 ≥ 235M pa
8 8
donc, ce n’est pas vérifiée.
Vérification pour HEA120
L’élancement :λy = 122.69 et λz = 198.67
L’élancement maximal : λmax = λz = 198.67
Le flambement ce fait dans le plan zz.
N 5015.01 × 10
σc = = = 19.82M pa
A 25.3 × 102
P × l2 19.9 × 62
Mf = = = 89.55daN.m
8 8
Mf 89.55 × 104
σf = = = 8.42M pa
Wy 106.3 × 103
E
σk = π 2 × 2 = 52.51M P a
λ
K = 6.08
d’où :
9
(KσC + σf ) = 145.04 ≤ 235M P a.......................la condition est bien vérifiée
8
37
3.7.4 Calcul selon l EC3
Il faut vérifier la relation suivante :
N γM 1 Kz γM 1 Muz
+ ≤1 (3.2)
χmin Npl Mplz
lf = Kf l0 = 1 × 6 = 6m Articulé-Articulé
lf 600
L’élancement : λy = = = 91.18
iy 6.58
lf 600
λz = = = 326.08
iz 1.84
λy λz E
λ̄y = = 0.97 λ̄z = = 3.47 Avec :λ1 = π = 93.9
93.9 93.9 fy
λ¯z ≥ λ̄y , Le flambement ce fait dans le plan z-z.
• L’élancement
lf 600
λy = = = 122.69
iy 4.89
lf 600
λz = = = 198.67
iz 3.02
λy λz
λ̄y = = 1.3 λ̄z = = 2.11
93.9 93.9
E
Avec :λ1 = π = 93.9
fy
38
λ¯z ≥ λ̄y , Le flambement ce fait dans le plan z-z.
39
Chapitre 4
4.1 Introduction
Vérification de la résistance
La pression engendrée par le vent extrême vaut : Ve = 230.667daN/m2
donc pour les lisses : P = Ve × d = 230, 667 × 2 = 461.334daN/ml
40
461.334 × 62
My = = 2076.003daN.ml
8
My
Donc : σ =
I
( )y
V
I My 2076.003 × 104
ce qui donne : ( )y = = = 88340.55mm3 = 88.34cm3
V σ 235
Donc on peut choisit un UPN160.
Condition de la flèche
Elle doit être vérifiée sous une charge non pondérée :
Ve 461.334
Vn = = = 263.62daN/ml
1.75 1.75
5 Vn l 4 5 263.62.10−2 × 60004
soit : f = = × + 22.90mm = 2.29cm
384 EIy 384 2.1 × 105 × 925 × 104
l
f≤ = 3cm
200
La condition de la flèche est vérifiée pour ce profilé UPN160.
41
My Mz 2076.003 × 104 59.4 × 104
Donc : + = + = 211.42 < 235M pa
I I 116 × 103 18.3 × 103
( )y ( )z
V V
Donc la condition de la contrainte est bien vérifiée.
My = 2076.003daN.ml
Wpl fy
Il faut que : My ≤ Mpl =
γM 1
My γ M 1 20760.03 × 1.1 × 103
donc : Wpl ≥ = = 97174.6mm3 = 97.17cm3
fy 235
qui correspond bien a un UPN140.
• Condition de la flèche Elle est à vérifier sous une charge non pondérée :
5 Vn l 4 5 263.62 × 10−2 × 60004
fz = = × = 22.9mm = 2.29cm ≤ 3cm
384 EIy 384 2.1 × 105 × 925 × 104
la flèche est bien vérifiée.
P = 52.8daN/ml
5 P l4 5 52.8 × 10−2 × 60004
fy = = × = 4.9cm ≥ 3cm
384 EIz 384 2.1 × 105 × 85.3 × 104
la flèche est encore excessive, il faut donc :
– Soit adopter un profilé supérieur en l’occurrence UPN160.
– Soit disposer des suspentes à mi-portée, pour créer un appui intermédiaire, dans ce cas la
lisse fonctionne en continuité sur 3 appuis verticalement.
Or, la vérification des contraintes est la même pour les deux règlements, donc : on doit adopter
des profilés UPN160, pour les lisses.
42
4.4.1 Calcul selon les règles CM 66
• Traction Simple :
N = T3 ≤ Aσe
D2
Avec : A = π ×
4
T3 4697.1
donc : D ≥ 2 ⇒D≥2 = 5.04mm
πσe π × 235
Pour des raisons pratiques, et pour assurer plus de sécurité on prend une barre ronde de diamètre
D = 10mm.
• Remarque Les lisses de pignon, sont disposées de la même manière que sur les longs pans.
Afy
N = T3 ≤
γM 1
D2
Avec : A = π ×
4
T3 γM 1 4697.1 × 1.1
donc : D ≥ 2 ⇒D≥2 = 5.29mm
πfy π × 235
Pour des raisons pratiques, et pour assurer plus de sécurité on prend une barre ronde de diamètre
D = 10mm.
• Remarque Les lisses de pignon, sont disposées de la même manière que sur les longs pans.
43
Chapitre 5
5.1 Introduction
Les potelets sont le plus souvent des profilés en I ou H destinés à rigidifier la clôture (bardage)
et résister aux efforts horizontaux du vent, ils sont considérés comme articulés dons les deux
extrémités. quatre potelets seront disposés entre les deux poteaux de rive.
• Charge permanente
44
• Charge climatique
• Effort de compression
45
5.4 Calcul selon l EC3
5.4.1 Vérification de la flèche
5 Ve l 4 l 1000Ve l3
f= ≤ ⇒I≥ = 8538.72cm4
384 EI 200 384E
Ce correspond à un profilé HEA260
• Effort de compression
G = 1538.74daN
La contrainte de compression simple vaut :
Afy 86.82 × 102 × 235
Npl = = = 185479.09daN
1.1 1.1
Donc : N ≤ Npl ...................est bien vérifiée
46
Chapitre 6
6.1 Introduction
Les contreventements sont des dispositifs conçu pour reprendre les efforts horizontal du vent
dans la structure et les descendre au sol, ils sont disposée en toiture dans le plan des versants
(poutre au vent) et en façade (palée de stabilité).
Et doivent reprendre les efforts horizontal appliqués tant sur les pignons que sur les long pan.
h 1 L1 7 4.7
F1 = Ve = 230.33 × × = 1894.46daN
2 2 2 2
h 2 L 1 L2 7.8 4.7 4.7
F2 = Ve ( + ) = 230.33 × ×( + ) = 4221.94daN
2 2 2 2 2 2
h 3 L 2 L3 8.6 4.7 4.7
F3 = Ve ( + ) = 230.33 × ×( + ) = 4654.96daN
2 2 2 2 2 2
47
• Effort de traction dans les diagonales :
• Section de la diagonale :
-Dimensionnement en traction :
Afy γM 0 N 1 × 11264.94
N = Fd ≤ Npl = ⇒A≥ =
γM 0 fy 235 × 10
7
Or : β = arctg( ) = 49.40
6
10771.36 − 1894.46
Alors : N = = 13640.52daN
cos(49.40)
• Section de la diagonale :
-Dimensionnement en traction :
Afy γM 0 N 1 × 13640.52
N = Fd ≤ Npl = ⇒A≥ = = 5.8cm2
γM 0 fy 235 × 10
48
6.3 Calcul selon les règles CM 66
6.3.1 Calcul de la poutre au vent en pignon
• Section de la diagonale :
-Dimensionnement en traction :
11264.94
A= N
σe
= 235×10
= 4.79cm2
-Dimensionnement en traction :
13640.52
A= N
σe
= 235×10
= 5.8cm2
49
Chapitre 7
Dimensionnement du portique
7.1 Introduction
Les portiques qui constituent l’ossature principale des bâtiments,sont supposés de traverses, qui
supportent les pannes, et des poteaux qui supportent les traverses, cette ossature a pour fonction
première de supporter les charges et les actions agissants sur la structure et les transmettre aux
fondations. Elle doit ensuite permettre la fixation des éléments d’enveloppe (toiture est façade) et
de séparation intérieure.
50
plan du portique et articulé en pied dans le plan du long pan.
Ce portique se compose d’une traverse de portée de 23.5m. L’encastrement des portiques est égale
à 6m.
Q = 20 × 6 = 120daN/ml
– Poteau au vent : Vn1 = 123.19 × (Ce − Ci ) = 123.19 × (0.8 + 0.27) = 131.81daN/m2 donc
Vn1 = 131.81 × 6 = 790.86daN/ml
– Poteau sous le vent : Vn2 = 123.19 × (Ce − Ci ) = 123.19 × (−0.2) = −24.64daN/m2 donc
Vn2 = −24.64 × 6 = −147.82daN/ml
– Traverse au vent : Vn3 = 123.19 × (Ce − Ci ) = 123.19 × (−0.2) = −24.64daN/m2 donc
Vn3 = −24.63 × 6 = −147.826daN/ml
– Traverse sous le vent :Vn4 = 123.19 × (Ce − Ci ) = 123.19 × (+0.15) = 18.47daN/m2 donc
Vn4 = −24.63 × 6 = 110.87daN/ml
51
Vent2 : Face pignon
52
Tableaux des sollicitations calculés par le logiciel RDM6
53
Combinaisons de charges selon les règles CM 66
réaction d’appuis(daN )
Ha He Va Ve
1.33G + 1.5Q 8306.59 -8306.59 11338 11338
G + 1.75Vn -8266.5 8266.5 -18559.75 -18559.75
1.33G + 1.42(Q + Vn -2632.66 2632.66 -9497.77 -9497.77
G + Q + Vn -1537.8 1537.8 -6257 -6257
G+Q 6036.6 -6036.6 8239.6 8239.6
G + Vn -2585.7 2585.7 -7687.3 -7687.3
Moment(daN m)
Ma Mb Mc Md Me
1.33G + 1.5Q -15318.5 -33500.32 -10253.88 -33500.32 15318.5
G + 1.75Vn 31698.1 53088.25 -24034.15 53088.25 -31698.1
1.33G + 1.42(Q + Vn 22459.88 26643 -11408.9 26643 -22459.8
G + Q + Vn 14878.7 17487.5 -7406.5 17487.5 -14878.7
G+Q -11692.5 -24345.5 11988.9 -24345.5 11692.5
G + Vn 11769.7 21713.5 -9487.6 21713.5 -11769.7
Moment(daN m)
Ma Mb Mc Md Me
1.35G + 1.5 × 1.2Vn Q 27846.13 48138.08 -21536.19 48138.08 -27846.14
G + 1.75Vn 31698.6 53088.25 -24034.15 53088.25 -31698.1
1.35G + 1.5Q -15318.52 -33500.32 16497.18 -33500.32 15318.52
54
Vérification de la flèche
Le calcul de la flèche est réalisé au faitage de la traverse sous l’action G.
Le moment dans une section S vaut :
Gl G
M (x) = Mb + x − x2 + Ma
2 2
En intégrant la relation de la déformée :
d2 y −M d2 y −1 Gl G
2
= ⇒ 2
= (Ma + Mb + x − x2 )
dx EI dx EI 2 2
dy −1 Gl 2 G 3
⇒ = ((Ma + Mb )x + x − x + K1 )
dx EI 4 6
l G l Gl l 2 l Gl3 l
pour x = ⇒ K1 = ( ) 3 − ( ) − (Ma + Mb ) = − (Ma + Mb )
2 6 2 4 2 2 24 2
−1 x2 Glx3 G
y(x) = ((Ma + Mb ) + − x4 + K1 x + K2 )
EI 2 12 24
−1 x2 Glx3 G 4 Glx3 lx
pour : x = 0 ⇒ y = 0 ⇒ k2 = 0 y(x) = ((Ma + Mb ) + − x − − (Ma + Mb ) )
EI 2 12 24 24 2
l −1 l2 Gl4 Gl4 Gl4 l2
ymax = y( ) = ((Ma + Mb ) + − − − (Ma + Mb ) ) =
2 EI 8 96 384 48 4
1 4 2
(5Gl + 48 × (Ma + Mb ) × l )
384EI
Avec :
– E = 2.1 × 106 daN/cm2
– I = 23130cm4
– Ma = −14801.5daN.m
– Mb = −20119.5daN.m
Vérification de déversement
La semelle supérieure de de la traverse ne peut pas déverser, car elle est immobilisé latéralement,
bloquée par les pannes.
En revanche, la semelle inférieure peut déverser sous la combinaison : 1.35G + 1.5 × 1.2Vn
• Charges permanentes
– Poids propre de l’IPE400 : 66.3daN/m
– Poids propre de la panne IPE140 : 12.9daN/m
– Couverture+isolant+.. 29daN/m2
55
• Charges climatiques :
Vn = −94.85 × 6 = −596.1daN/m
Donc : 1.35Gcos(α) + 1.5 × 1.2Vn = −584.39daN/m
On doit vérifier que :
Mf ≤ Mdev
On a :
Wpl fy
Mdev = χLT βw
γM 1
Où : βw = 1 et γM 1 = 1.1 pour les classes 1 et 2. Avec :
1
χLT =
φLT + φ2 − λ̄2LT
et
2
φLT = 0.5[1 + αLT (λ¯LT − 0.2) + λ¯LT ]
λLT √ l
λ¯LT = βw et λLT =
λ1 1 ltf
iz C1 (1 + ( )2 )
20 iz h
56
Vérification de la flèche
le même calcul d’avant vue à 7.2.2(vérification de la flèche) page 54, conduit à :
fmax = 1.64cm ≤ 11.915cm
Vérification au déversement
La contrainte de non déversement :
Iz h2
σd = 40000 (D − 1)BC
Iy l 2
Calcul des coefficients D,C et B :
jl2
D= 1 + 0.156
I z h2
Avec :
– j = 51.08cm4
– h = 400mm
– l = 11.92m
– Iz = 1318cm4
donc :
51.08 × 11922
D= 1 + 0.156 = 2.52
1318 × 402
et C = 1.132
βC 2 βC
B= 1 + (0.405 ) − 0.405
D D
avec : β = 1 d’où : ⇒ B = 0.83
La contrainte de non déversement :
1318 × 0.42
σd = 40000 × (2.52 − 1) × 0.83 × 1.132 = 3.66M pa ≤ σe = 235M pa
23130 × 11.922
Donc : Il existe un risque de déversement.
l 4 Iy σd 11.92 4 23130 3.66
λ0 = (1 − ) = × (1 − ) = 255.57
h BC Iz σe 0.4 0.83 × 1.132 1318 235
K0 9.9
Kd = σd = = 8.7
1 + (K0 − 1) 3.66
σe 1 + × (9.9 − 1)
235
P = G + 1.75Vn = 330.6 + 1.75 × (−94.85) = 164.61daN
P l2 164.61 × 11.922
My = = = 2923.6daN.m
8 8
57
Mf 2923.6 × 10
σf y = = = 25.29M pa
I 1156
( )y
V
Il faut vérifier que :
Kd σf y ≤ σe
• Charge d’exploitation :
Charge d’entretien :75daN/m2
Donc :
P = 75 × 11.92 × 6 = 5364daN
• Charge Climatique :
Voir tableau des sollicitations
Vérification de la résistance
Le moment le plus défavorable revient à la combinaison : G + 1.75Vn
Ma = 31698.1daN.m
Il faut vérifier que :
Wpl fy
Ma ≤ Mpl =
γM 1
Ma γ M 1 31698.1 × 1.1 × 104
⇒ Wply ≥ = = 1483740.851mm3 = 1483.74cm3
fy 235
Donc : on opte un IPE450 (Wply = 1702cm3 )
58
Vérification au Flambement Flexion
Kc + K1 Kc Kc
– Nœud 1 : Facteur de rigidité : η1 = = =
Kc + K1 + K11 + K12 Kc + K12 Kc + K12
– Nœud 2 : η2 = 1 Poteau à pied encastré.
– Kij = Les rigidités effectives des poutres
I
– Kc = La rigidité du tronçon de poteau considéré.
L
I : étant le moment d’inertie correspondant au plan de flambement considéré et
L :La longueur de poteau.
– K1 = K2 = 0 Il n’y a pas de poteaux adjacents.
1
χy = min(1; ) = min(1; 0.43) = 0.43
¯ 2
φ y + φ y − λy
2
2
Avec : φy = 0.5(1 + α(λ¯y − 0.2) + λ¯y ) = 1.56
Mb 53088.25
ψ= = = 1.67 ≥ 1 ⇒ ψ = 1 ⇒ βwy = 1.8 − 0.7ψ = 1.1
Ma 31698.1
59
Wply − Wely μy N
μy = λ¯y (2βwy − 4) + = −2.33et Ky = min(1.5; 1 − ) = 1.3
Wely χy f y A
avec : N = 1.35G + 1.5P = 1.35 × 3707.5 + 1.5 × 5364 = 13051.12daN
N γM 1 Ky γ M 1 M y
+ = 1.27 ≥ 1...............la condition n’est pas vérifiée.
χmin Npl Mply
Donc : on opte pour les poteaux des profilés IPE500.
De même façon on a :
• Kc = 68.85cm3 et K12 = 14.76cm3
• η1 = 0.82 et η2 = 1
• lky = 27.05m et lkz = 3.5m
• Moment ultime de flexion : My = Ma = 31698.1daN.m
• Moment plastique : Mply = 51559daN.m
• L’effort normal de plastification : Npl = Afy = 271425daN
L’élancement :
• λy = 132.4
• λz = 81.20
• λ1 = 93.9
L’élancement réduit :
• λ¯y = 1.41
• λ¯z = 0.86
Courbe et axe de flambement :
h
= 2.5 ≥ 1.2 et tf = 14.6 ≤ 40mm
b
λz ≤ λy ⇒Axe de flambement yy ⇒ Courbe a ⇒ α = 0.21
1
χy = min(1; ) = min(1; 0.41) = 0.41
¯ 2
φ y + φ y − λy
2
2
Avec : φy = 0.5(1 + α(λ¯y − 0.2) + λ¯y ) = 1.62
Mb 53088.25
ψ= = = 1.67 ≥ 1 ⇒ ψ = 1 ⇒ βwy = 1.8 − 0.7ψ = 1.1
Ma 31698.1
Wply − Wely μy N
μy = λ¯y (2βwy − 4) + = −1.55et Ky = min(1.5; 1 − ) = 1.17
Wely χy f y A
avec : N = 1.35G + 1.5P = 1.35 × 3707.5 + 1.5 × 5364 = 13051.12daN
N γM 1 Ky γ M 1 M y
donc : + = 1.92 ≤ 1................est bien vérifiée
χmin Npl Mply
60
Vérification au Flambement Flexion
D’après la combinaison suivant : 1.35G + 1.5P
On a :
• L’effort normal vaut : N = 13051.12daN
N 13051.12 × 10
• La contrainte de compression simple vaut :σ = = = 11.29
A 115.5 × 102
Les élancements :
lf y 350
• λy = = = 17.13
iy 20.43
lf z 350
• λz = = = 81.2
iz 4.31
• λmax = λz = 81.2
61
• Cas de charge 1 : G + Vn
Introduisons un effort fictif P appliqué en B horizontalement qui va crée deux réactions Ra et
Re au niveau de l’encastrement en A et en E.
∂W −0.93 h4 Ma h2 h3
Δ= (P = 0) = (q + − Ha ) = −1.23cm
∂P 4EI 8 2 3
Avec :
62
• E = 2.1 × 106 daN/cm2
• Iy = 48200cm4 (IP E500)
• q = Vn = 7.9086daN/cm
• h = 700cm (longeur du poteau)
• Ha = −2585.7daN
• Ma = 11769.7 × 102 daN.cm
• Δ = −1.23 × 10−2 m
On doit vérifier :
Δ 1
≤
h 300
On a :
Δ 1.23 × 10−2
= = 0.001757
h 7
Donc :
Δ 1
≤ ......................est bien vérifiée.
h 300
• Cas de charge 2 : G + P
Les mêmes démarches conduisent à : M (x) = Ma − Ha x − 0.93P x
On obtient alors après la résolution de l’intégrale de l’énergie potentielle interne du poteau :
∂W −0.93
Δ= (P = 0) = (3h2 Ma − 2Ha h3 ) = 2.24cm
∂P 6EI
Avec :
• E = 2.1 × 106 daN/cm2
• Iy = 48200cm4 (IP E500)
• G = 361.6daN/m
• P = 75 × 11.92daN/m
• h = 700cm(longeurdupoteau)
• Ha = 5861.9daN
• Ma = 17392.4 × 102 daN.cm
• Δ = 2.24 × 10−2 m
Δ 1
Donc : = 0.0032 ≤ ...............................est bien vérifiée.
h 300
63
Troisième partie
Assemblages
64
Chapitre 8
8.1 Introduction
La conception et le calcul des assemblages constituent une étape déterminant dans l’élaboration
de la sécurité globale et locale de toute la structure. Il s’agit bien évidemment de points de passage
obligés pour les sollicitations régnant et transitant dans les différents éléments et qui, en cas de
défaillance de certains d’entre eux, mettent en cause le fonctionnement global de la structure.
Le CM 66 fournit des formules de calcul de la résistance ultime des assemblages et la contrainte
de référence utilisée est généralement la limite d’élasticité de l’acier des constituants vérifiés.
L Eurocode3 vise également la résistance ultime des assemblages mais la fonde généralement sur la
limite de rupture des constituants vérifiés et l’affecte d’un coefficient partiel de sécurité spécifique.
Dans ce qui suit on va traiter les assemblages par boulons précontraints selon l’eurocode 3.
65
8.2.3 Assemblages par soudure
Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime de la matière,
obtenue par fusion ou plastification. Le soudage présente par rapport au boulonnage, plusieurs
avantages :
– Il assure la continuité de la matière, et de ce fait, garantit une bonne transmission des
sollicitations
– Il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, . . . .)
– Il est de moindre encombrement et plus esthétique que le boulonnage
En revanche, il présente divers inconvénients :
– Le métal de base doit être soudable
– Le contrôle des soudures est nécessaire et onéreux
– Le contrôle est aléatoire
– Il exige une main d’œuvre qualifiée et un matériel spécifique
Deux grandes familles d’assemblages soudés doivent être distinguées : ceux pour lesquels les joints
sont conçus de sorte à reconstituer directement la continuité de la matière (en général au prix d’une
préparation par usinage des bords des pièces assemblées) et ceux pour lesquels la transmission
d’efforts se fait par cordon d’angle. Dans tous les cas, l’opération de soudage doit impérativement
assurer une fusion du métal déposé et du métal de base des pièces de façon à garantir une parfaite
continuité locale de la tenue mécanique.
Ceci justifie que la première catégorie des joints ne nécessite aucune vérification de résistance par
calcul. En revanche, la taille des cordons d’angle nécessaires à la transmission d’un effort donné
doit faire l’objet d’un calcul de dimensionnement.
66
Calcul de la longueur du jarret
Notre jarret est réalisé par un oxycoupage en biseau d’une poutrelle IPE400.
La longueur de jarret se détermine en considérant qu’au F (point d’amorce du jarret), la
contrainte maximale dans la traverse est : fy .
Les moments obtenus dans le calcul de la traverse sont :
– Mb = 33500.32daN m
– Mc = 16497.18daN m
– Md = 33500.32daN m
Le moment résistant de la traverse (IPE400) :
Wply fy 1307 × 235 × 10−1
Mf = Mply = = = 27922.27daN m
γM 1 1.1
La courbe de moment est parabolique, de la forme : y = ax2
Pour x = S = 11.92m on a : y = Mb + Mc = 49997.5daN m
y 49997.5
Donc : a = 2 = = 351.8daN/m
s 11.922
Pour x = S − L on a : y = MF = 27922.27daN m
Donc : y = ax2 ⇒ 27922.27 = 351.88(11.92 − L)2
Alors : L2 − 23.84L + 62.73 = 0
où : Δ = 317.42 > 0 ⇒ L = 3m
Donc : la longueur du jarret est : L = 3m.
67
8.3.2 Assemblage traverse-traverse
La distance entre axe des boulons ainsi d’entre axes des boulons et bords des pièces (pinces)
sont limitées par :
Des valeurs minimales :
– pour facilité la mise en place des boulons.
– pour permettre de passage des clefs.
– pour éviter le déchirement des tôles.
Des valeurs maximales :
– pour conserver un bon contact entre les pièces assembler (ce qui augmente le frottement et
limite les risque de corrosion).
– Pour éviter des assemblages trop longs.
68
Distance entre les boulons
Les distance entre les boulons sont déterminés les conditions suivantes :
P1 ≥ 2.2d0 = 48.4mm
P2 ≥ 3d0 = 66mm
D’où pour des raisons pratiques et pour assurer plus de sécurité on prend : P1 = 90mm et
P2 = 120mm
La force de précontrainte
La force de précontrainte est donnée par la formule suivante :
Fp = 0.7 × fub × As
Avec : fub = 100daN/mm2 et la section résistance As = 245mm2 correspond au boulon de
classe de qualité 10.9.
D’où Fp = 0.7 × 100 × 245 = 17150daN
Épaisseur de platine
L’épaisseur de platine est définis par :
F
t=
ta ts
375( + )
ca cs
αMc
Avec : F =
1.8(hp − 2tf )
38 + n 38 + 8
et α = = = 0.46
20 + 10n 20 + 80
Avec :
– n : nombre des boulons.
– hp : hauteur de platine=(htraverse + hjarret ) = 800mm
Donc :
0.46 × 16497.18 × 103
F = 5454daN
1.8(800 − 27)
69
Et on a :
P1 − t w 90 − 8.6
– ta = = = 40.7mm
2 2
– ca = ta − aw = 40.7 − 4.21 = 36.49mm
– ts = e1 − tf = 60 − 13.5 = 46.5mm
– cs = ts − tf = 46.5 − 13.5 = 33mm
Donc :
5454
t= = 5.76mm
40.7 46.5
375( + )
36.49 33
Pour des raisons pratiques, et pour assurer plus de sécurité on prend t = 10mm.
Vérification du moment Mc
70
16497.18 × 103 × 500
– N4 = = 5378.23daN ≤ nFp
1533700
Donc :
Mr = ΣNi di = 16497536.6daN mm
Mu = Mc = 16497180daN mm
Mr > Mu ..........................est bien vérifiée.
71
Le rayon des boulons
Sachant que :
d0 = D + 2mm si D ≤ 20mm
d0 = D + 3mm si D > 20mm
Donc dans notre cas on a : d0 = 22mm.
La force de précontrainte
La force de précontrainte est donnée par la formule suivante :
Fp = 0.7 × fub × As
Avec : fub = 100daN mm2 et la section résistance As = 245mm2 correspond au boulon de
classe de qualité 10.9.
D’où Fp = 0.7 × 100 × 245 = 17150daN
Épaisseur de platine
L’épaisseur de platine est définis par :
F
t=
ta ts
375( + )
ca cs
αMb
Avec : F =
1.8(hp − 2tf )
38 + n 38 + 8
et α = = = 0.46
20 + 10n 20 + 80
72
Avec :
– n : nombre des boulons.
– hp : hauteur de platine=(htraverse + hjarret ) = 800mm
Donc :
0.46 × 33500.32 × 103
F = = 11147.38daN
1.8(800 − 32)
Et on a :
P1 − t w 90 − 10.2
– ta = = = 39.9mm
2 2
– ca = ta − aw = 39.9 − 4.99 = 34.91mm
– ts = e1 − tf = 60 − 16 = 44mm
– cs = ts − tf = 44 − 16 = 28mm
Donc :
11147.38
t= = 10.95mm
39.9 44
375( + )
34.91 28
Pour des raisons pratiques, et pour assurer plus de sécurité on prend t = 12mm.
Vérification du moment Mb
73
Donc :
33500.32 × 103 × 740
– N1 = = 16163.68daN ≤ nFp
1533700
33500.32 × 103 × 650
– N2 = = 14198daN ≤ nFp
1533700
3
33500.32 × 10 × 560
– N3 = = 12232daN ≤ nFp
1533700
33500 × 103 × 500
– N4 = = 10921.40daN ≤ nFp
1533700
Donc :
Mr = ΣNi di = 33500443.2daN mm
Mu = Mb = 33500320daN mm
Mr > Mu ..........................est bien vérifiée.
Vérification au cisaillement
La condition de vérification est :
T A
≤ Fv = 0.5Fub
8 1.25
T 8306.6
On a : = = 1038.32daN
8 8
245
Et : Fv = 0.5 × 100 × = 9800daN
1.25
T
Donc : ≤ Fv .................est bien vérifiée.
8
74
Chapitre 9
Conclusion
Notre travail de fin d’étude était pour nous l’occasion d’approfondir nos connaissances que ce
soit au niveau du calcul manuel des structures métallique et la prise en considération des normes
en vigueur, ou encore au niveau de l’initiation et la familiarisation avec des logiciels de calcul,
comme le Robot Structural Analysis, RDM6, Power Connect.
L’approche de l Eurocode3 est la plus complexe des deux : chaque comportement pouvant
affecter une barre est clairement défini et vérifié par plusieurs méthodes. Grâce à sa transparence
à l’égard des différents comportements, l Eurocode3 aide à mieux optimiser une structure mais
présente des difficultés de calcul à la main.
D’après notre dimensionnement on constate que les deux règlements donnent presque les mêmes
profilés de dimensionnement, mais en matière d’assemblages, nous avons travaillé avec l eurocode3.
En général, l’incidence de l Eurocode3 devrait être faible sur le poids des structures métalliques
usuelles, mais plus forte sur des structures spéciales où des méthodes d’analyse plus sophistiquées
s’imposent.
Dans le présent rapport nous avons essayés de donner une méthode générale et détaillée pour
l’étude de ce type de projet, cherchant à en faire un exemple pratique de calcul des hangars
métalliques.
75
Annexe
76
Rigidité effective d’une poutre
77
Courbe de flambement
78
Bibliographie
• Règles définissant les effets de la NEIGE et du VENT sur les constructions et ANNEXES
Règles NV.65 révisées 1967, 1970, 1974, 1975 et 1976. Janvier 1978 et annexes
• Notes de cours RDM et Calcul des Structures ABDERRAHIM EL OUMRI FST TANGER
79