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Madamemonsieur Bonsoir et bienvenue comment rétablir l'équité fiscale au maroc et donc ces assises

de la fiscalité c'est le thème de notre débat ce soir mais avant voici l'édito [Musique] en 2019 les
célébrations et les revendications du 1er mai ont été comme éclipsé par un événement espérée par tous
les marocains les assises de la fiscalité et troisième du genre attire toutes les attentions car s'il ya un
sujet qui fait l'unanimité parmi toutes les franges de notre société c'est la baisse des impôts enfin plutôt
le système fiscal dont la base imposable est anorexique et le taux d'imposition boulimique et plus
simplement avec un taux avoisinant les 28% la pression fiscale chez nous est lourde et le constat d'un
système fiscal injuste et criant seulement 2% des sociétés draine 82 % des recettes de l'is 10% des
entreprises marocaines p 25 % de ces mêmes y est et pour l'impôt sur le revenu ce sont nous citoyens
actifs qui nous acquittons des trois quarts de ses recettes sans oublier le plus gros de la recette fiscale
celles liées à la consommation et donc de facto acquittée par tous quelle que soit la bourse pourtant la
constitution votée à l'unanimité n'at-elle pas inscrit noir sur blanc l'urgence du justice et de l'équité
sociale et donc fiscal dont notre histoire de la fiscalité en avril 1984 le gouvernement marocain avait
alors adopté une loi cadre révolutionnaire qui devait déjà assurer une meilleure répartition de la charge
fiscale yann élargissement de l'assiette pour ainsi réduire les taxes dans la foulée la tva liesse et liger ou
vu le jour près de 30 ans plus tard en 2013 le casse tête chinois pour élargir l'assiette fiscale tax et mois a
fait l'objet des deuxièmes assises de la fiscalité après l'épisode de la carotte fiscale la dg y est passé au
bâton non sans ignorer que l'impôt n'est pas vraiment du goût du marocain et là c'est le serpent qui se
mord la queue le présumé contribuables reprochent à l'état une mauvaise gestion des deniers publics du
coup il se rebelle et ne paie pas ses taxes motif de cette insurrection fiscale la mauvaise qualité des
services publics un cercle vicieux dont les résultats sont ceux que nous connaissons tous une poignée p
focus cus en travaillant dur pendant que les deux millions de travailleurs dans l'informel grève 20 % de
notre pib national bref pour l'administration fiscale s'est assis s'impose-t-elle une équations algébriques
à géométrie variable place au débat sans plus attendre et sur le plateau ce soir j'ai plaisir de recevoir le
directeur du contrôle à la direction générale des impôts.

La première questionque je vais la pauser ce sera une question ouverte à vous tous messieurs donc le
premier qui se sent de répondre le fasse. qu'est ce qui fait que notre système fiscal actuel est inefficients
inéquitable et pas vraiment transparent si ce n'est au pacs.

Avant rentrer dans le vif du sujet mais avant cela il va falloir peut-être rappeler un petit peu le contexte
général dans lequel doivent se tenir ces assises alors premier rappel important qu'il faut faire c'est
l'appel de sa majesté à toutes les forces vives de la nation à réfléchir et à travailler pour l'édification d'un
nouveau modèle de développement nous allons ouvrir alors par rapport à cela la fiscalité elle joue un
rôle important dans la mesure où elle est considérée comme un instrument important est privilégiée de
politique économique et sociale c'est la raison pour laquelle aujourd'hui on se doit ensemble de réfléchir
à la refonte du système fiscal pour qu'ils puissent se relever les défis attendus j'en citerai quelques-uns
premier il faut que la fiscalité soit un levier ou un vecteur de croissance il faut que la fiscalité aussi soit
levier d'investissement de création d'emplois de création de richesse de valeur c'est par rapport à tout
cela qu'aujourd'hui il y a nécessité de tenir ses assises sans trop m'étaler je dirai juste une chose c'est
que le système fiscal aujourd'hui en vigueur ils remontent comme vous l'avez bien préciser au départ
dans la présentation il fait date quand même il remonte au début des années 80 la réalité économique et
social valable il ya plus de trois décennies est ce qu'elle est aujourd'hui c'est la grande question et c'est
ce qui légitime et justifie la tenue de ces assises .

justement est ce que en 84 est-ce que ce n'était pas parmi les objectifs justement pour que que ces
impôts soit un levier pour la croissance pour qu'il y ait plus d'équité c'est à dire qu'on retrouve un peu
même ses éléments de langage que vous venez de citer là et qui font un peu le centre de ces troisièmes
assises de la fiscalité ont été la base aussi de cette réforme de 1984 mais on voit que trente ans plus tard
même après les assises de 2013 encore une fois qu'ils ont affiché les mêmes ambitions sur le terrain
dans la réalité c'est toujours sur le papier.

tout à fait vous avez raison mais il faut juste rappeler une chose c'est que la donne a totalement changé
oh oui aussi bien en interne qu'au niveau international premier élément c'est que à l'exercice et à
l'épreuve et s'est avéré que le système fiscal actuel recèle un certain nombre je dirais de contradictions
qui déboulent sur de l'inequité qui débouche sur des situations d'imposition qui ne sont pas conformes à
l'esprit pour lequel l'un pour normalement est instituée donc c'est par rapport à cela que il va falloir
repenser notre système fiscal élément important aussi c'est que aujourd'hui on s'achemine vers plus de
transparence à tous les niveaux transparence dicté par la digitalisation et par la dématérialisation par
rapport à cela et lui manque aujourd'hui la dgi disposent de l'information et les dans l'obligation de
l'utiliser et les de plus en plus exigeante à ce niveau là c'est normal qu'on retrouve aussi au niveau des
opérateurs au niveau des contribuables qui est plus d'exigence en termes de gouvernance en termes de
relation avec avec l'administration c'est pour pouvoir repenser tout ça et le mettre dans un système
viable que les assises justifie aujourd'hui plus que jamais.

le secteur privé a clairement affiché ses ambitions pour ces assises de la fiscalité mais avant je
souhaiterais avoir votre réaction sur ce système fiscal actuel .

P-alors justement il faut reposer un peu les choses dans leur contexte le système fiscal actuel c'est un
système qui remonte aux années 80 donc c'est un système qui qui est le fruit d'une réponse fiscale qui a
été mené en 1984 c'est il résulte d'une loi de 1984 qui a fixé les principes qui a fixé des objectifs et qui a
instauré les trois pavés d'impôts qu'on connaît aujourd'hui qui sont liées à la tva et la retenue à la source
et l'IRG cette réforme elle a été déployée sur sur une durée de cinq ans il a commencé en 1985 elle s'est
terminée en 1990 par l'instauration de l'impôt général sauf contretemps dans système fiscal il est
caractérisé par l'adoption chaque année de différentes lois de finances donc c'est différent LF vient
chaque année avec leur lot de modifications leur lot de changements d'amendement du sucre et sion de
mesures existantes ce sont en fait des modifications qui sont souvent je dirais générer ou induites par les
conjonctures de chaque rue chaque période par les qu'ils sont par les différents gré des différentes
conjonctures et qui font qu'aujourd'hui c'est différentes modifications qui ont lieu en fait perdre à notre
système fiscal sa visibilité sa lisibilité donc on se retrouve aujourd'hui avec un système fiscal qui est
perçu comme étant lourd qui est peu inclusif puisqu'il excluait toute une partie de la population qui est
exclu de la population fiscales tout le secteur informel qui exclut et qui impacte négativement l'assiette
fiscale donc qui impactent négativement les recettes de l'état qui empêche ne permet pas cette
élargissements d'assiette pour arriver à une baisse de la pression fiscale donc ce qui provoque un
manque à l'état ce qui provoque des effets néfastes sur la concurrence sur la conclure avec des effets
néfastes de la concurrence déloyale vis-à-vis des opérateurs qui sont exposés à l'informel et qui sont
dans le secteur informel et qui aboutit à ce sentiment d'iniquité de d'injustice fiscale du à cela s'ajoute
aussi d'autres problématiques telles que l'absence nôtre ait aidé à tva aujourd'hui à tva n'est pas neutre
elle grève l'investissement elle grève la compétitivité de l'entreprise grève sa valeur ajoutée alors que
cette entreprise elle est censée être en principe qu'un simple quand certains intermédiaires au niveau de
haut niveau la tva entre le trésor et le consommateur final et notre entrreprise est censé collecter de la
tva la reverser à l'état quand elle a un solde à la fin du mois qui est positif est censé faire un chèque à
l'état mais quand elle a un solde négatif elle est censée se faire rembourser à l'état ce mécanisme ne
fonctionne pas de la sorte pour le moment ce qui impacte l'entreprise et impacte sa compétitivité, à côté
de ça on est aujourd'hui dans une relation la relation entre le contribuable et l'administration c'est une
relation qui reste mitigé qui nécessite une amélioration de la data dont dispose aujourd'hui.

j'en conviens la relation entre l'administration fiscale et contribuable et je dirais très largement
conflictuelle il faut le reconnaître c'est du fait même de la nature du système fiscal qui est un système
qui est déclaratif et qui met l'administration en situation de suspicion permanente vis-à-vis des
contribuables il faut dire que l'administration fiscale dispose aussi je dirais d'un certain monopole
d'interprétation des textes ils jouent un rôle important au niveau de l'élaboration des textes de loi parce
que l'administration il faut le reconnaître c'est le conseiller fiscal du gouvernement en la matière et c'est
ce qui fait que l'administration dispose à ce niveau là d'un pouvoir d'interprétation de redressement
aussi qui est important et qui peut jouer un rôle plus ou moins préjudiciable au niveau de la relation
entre l'administration et le contribuable mais la situation actuelle du système fiscal doit être replacée
moi mon avis dans le cadre de même du modèle de développement marocain qui lui même est remis en
cause il faut pas oublier que la politique fiscale c'est un des axes importants de la politique publique il
doit répondre justement aux objectifs de la politique publique objectif notamment de la justice sociale et
c'est à ce niveau là où le bât blesse parce qu'on a constaté effectivement que malgré les avancées qui
ont été réalisées malgré le travail en une enquête effectuée par l'administration au niveau de la mise en
place de la télédéclaration et le télépaiement fiscaux au niveau de la modernisation je dirais du système
d'information au niveau du travail fait au niveau du management des ressources humaines mais on
constate que le modèle s'essouffle et puis il faut rechercher d'autres leviers maintenant pour réactiver la
machine pourquoi parce que on constate que les inégalités sociales et territoriales persistent voire
s'accentuent et puis un problème c'est comme si je dirais ce levier important de la politique de l'état ne
joue pas pleinement son rôle au niveau de l'inclusion sociale et maintenant si vous voulez quand on
revient sur surgir et les problèmes ou les défaillances qui ont été déjà relevé par par les analystes ici le
système fiscal il faut le dire ne produit pas les effets escomptés donc il faut dire que l'effet escompté j'ai
repris il faut qu'il participe à la croissance économique pour qu'on puisse avoir une croissance qui est
importante et qui est régulière il faut que le système fiscal soit juste équitable il faut que le système
fiscal surtout joue un rôle important au niveau de la redistribution de la richesse c'est ça le rôle de tron
et l'une des missions d'ailleurs régaliennes les plus importantes de l'état c'est la mise en place d'un
système fiscal qui est bon juste simple et surtout qui permet de corriger les distorsions économiques qui
relève je dirais de l'exercice de l'activité économique d'une façon générale.
c'est bien beau mais il faut il faut si on parle du rôle je dirais du système fiscal parce que il faut le
reconnaître aussi parce que depuis l'abolition des frontières et le démantèlement douanier l'impôt il
constitue le pourvoyeur principal je dirais des recettes de l'état son poids dans l'économie est assez
important et c'est ce qui fait que ce levier se devait y est important et 12 je dirais l'intert qu'on doit
accorder à je dirais à la politique fiscale seulement j'ai juste une petite réserve parce que ce diagnostic
qui est en train de compter en train de faire maintenant et qui est important au niveau de la remise en
cause de ce système pour pour l'améliorer ce système n'est en fait n'est qu'une partie de la politique
fiscale est ici on est en train de remettre en cause actuellement le modèle de développement il faudrait
analyser d'abord le modèle de développement et réfléchir un petit peu a à toutes les actions à mettre en
place pour définir le nouveau modèle de développement que l'on souhaite maintenant si entre travail
d'une façon cloisonnée sur uniquement le système fiscal qui doit répondre à un modèle de
développement à définir donc il n'est pas là justement j'allais poser cette question à monsieur mn qui
représente la dg aujourd'hui alors on parle de nouveau modèle de développement nous connaissons
toujours faim vous avez parlé de la nécessité d'analyser je pense que moult analyses ont été effectuées
par différents acteurs de la société marocaine mais également de l'état pour justement définir les
contours de ce nouveau modèle de développement que nous attendons toujours alors du coup est ce
que c'est la nouvelle politique fiscale qui mettra son grain de sel dans cette ce nouveau modèle de
développement contraire si vous permettez je voudrais juste rottner sur deux points qui me paraissent
importants bien sûr rognés et j'ai omis de parler c'est le taux de la pression fiscale je crois que vous avez
avancé entre 2,28 et demi pour cent que je crois qu'on n'ait pas plus de deux et demi donc c'est le ton
avec ou sans les retraites sont ces lotos aujourd'hui de la pression fiscale est de 2,22 et demi pour cent
par les vaisseaux les prélèvements liées aux cotisations sociales les façons le le chiffre qui a dans ce joli
ses 22 et demi un goy la citation exacte un deuxième élément et ça .

c'est merci d'avoir posé la question on en avait parlé avant le démarrage les missions de cette question
de perception qu'a le citoyen de l'impôt en général et le contribuable en particulier et là je m'adresse nos
concitoyens aux téléspectateurs et par voie de conséquence aussi mes étudiants que j'avais un disque
parce que j'ai eu en fait en parallèle de l'enseignement pendant pratiquement 20 ans la première
question avec laquelle j'ai introduisait montcourt c'était la question suivante quelle est la perception que
vous avez de l'impôt quel effet cela vous fait quand vous entendez le mot impôt et je faisais un exercice
que mes amis là professionnels de la comptabilité savent très bien on établissait un comté au niveau de
l'actif on mettra tout ce qui est positif et au niveau du passif on mettra tout ce qui est négatif et je vous
assure que au terme de l'exercice on n'avait que des choses inscrits au passif mais aucune au niveau de
l'actif pour les jeunes étudiants pour l'impôt c'est un prélèvement anormal c'est un prélèvement injuste
c'est une contribution qu'il était mal assise c'est ceci etc autant de choses négatives mais jamais des
choses positives et par quoi on conclut et on conclure quand même que l'impôt est indispensable ou
vivre ensemble l'impôt c'est quelque chose qui est prélevé par l'administration fiscale pas pour le
compte de l'état ça tout le monde le dit mais dans la réalité dans les faits c'est quelque chose qui est
prélevé pas auprès de ceux qui sont contribuables qui contribue pour toute la collectivité ça on a
tendance à l'oublier aujourd'hui si on prend le nombre de contribuables au niveau de toute la populaire
ça ne dépasse guère les 1 million alors c'est pratiquement quelque chose qui est administrée pour le
compte de l'ensemble de la population donc normalement tous les autres devraient avoir une
perception positive de l'impôt au même titre d'ailleurs que surtout s'il le paie pas certain si au moins ça
mais l'objectif pour nous c'est que tous les citoyens de tout bord et une perception positive de l'impôt
parce que c'est très important c'est une forme de simon nationale c'est une forme je dirais comme
lorsqu'on souscrire à une mutuelle tout le monde ce serait une mutuelle mais tout le monde l'espère
jamais tomber malade mais c'est un petit peu la même philosophie les impôts sont payés pour
permettre à la collectivité tout entière de lure ensemble de fonctionner à la société de créer la richesse
de créer là tout ça c'est très important alors j'ai oublié en cours de route la question posée.

alors c'était bien moi aussi et nous voilà donc c'était par rapport au modèle de développement c'était
une question centrale d'ailleurs est ce que c'est la réforme fiscale si on peut l'appeler comme ça où la
loi cadre en tout cas ce qui devrait déboucher de ces assises de la fiscalité qui doit apporter son grain
de sel au modèle de développement que l'on connaît toujours pas où le contraire.

d'ailleurs comme ça a été dit par oui il y a tout est lié le fiscal avec l'économique le social et tout le reste
tout est imbriqué on ne peut pas dire qu'on va faire une réforme fiscale uniquement sur le plan fiscal et
sans intégrer le reste la fiscalité comme je l'avais dit au départ elle est au service du développement
économique et social ,le constat qui a été fait aujourd'hui et qui encore je le répète milite en faveur de la
légitimation de ces assises c'est que nous constatons au niveau des pratiques qui a plutôt des situations
de rente, qui a des secteurs productifs est ce que la fiscalité devrait être neutre par rapport à cela est ce
qu'il ne faut pas encourager des secteurs qui créent la valeur qu'ils créent l'emploi qui crée la richesse je
fais allusion par exemple le secteur industriel ou traiter pratiquement toutes les situations de la même
manière qu'il s'agisse situations de rente ou situation de production et du reste au niveau de
l'administration fiscale avec l'ensemble des partenaires on nous sommes tous conscients justement de
ces options de ses choix qui nous paraissent importants c'est la raison pour laquelle au niveau des assises
tels qu'ils ont été préparés toutes les parties prenantes et ceux qui ont été sollicités elles ont porté leur
essence des parties prenantes le monde économique les entreprises les professionnels la société civile
les partis politiques les syndicats les associations tout le monde a été mis à contribution et là on rentre
dans le vif du sujet un petit peu comment lier les assises ont été préparés c'est que l'administration
fiscale a saisi pratiquement toutes ses parties prenantes qu'il s'agisse de l'université des partis politiques
de syndicats d'associations d'ordres professionnels entreprises etc., pour leur demander de désigner des
personnes qui vont participer aux cours de travail et deux pour ceux qui ne peuvent pas le faire donc
envoyez leur contribution de la même manière à un appel à contributions été lancée même pour les
citoyens il ya un site qui a été ouvert au niveau de la dgi pour regrouper récolter les contributions des
uns et des autres qui ont toutes été prises en concertation et synthétiser et je vous assure et nos
partenaires peuvent le confirmer c'est que la dg il a du succès fiscales non a été ouverte à toutes les
doléances à toutes les races toutes les contributions qui ont été faites de manière objective mais une
chose importante c'est que au départ il fallait préciser les réglages c'était quoi c'était que faisant en sorte
qu ensemble qu'on puisse apporter une contribution pour la construction de ce système fiscal qu'on veut
pour notre pays laissons de côté quelque part chacun sa casquette mais essayons c'est un peu politisés
ou ici on a l'impression en tout cas quand on parle de réals et c'est comme une arme politique même si
ce n'est pas une émission politique nous n'allons pas vraiment nous attarder là dessus mais il faut il faut
peut-être mettre la lumière sur cet aspect qui peut-être politisé par certains toutes les façons nous le
volet politique c'est pas un autre changent direction mais disons que plutôt pour des conditions
purement des considérations plutôt purement professionnel on tenait absolument à ce que tout le
monde participe en apportant sa contribution à la réflexion à la refonte sur ce système fiscal et les
contributions des uns et les autres étaient vraiment bénéfique est importante et primordiale à tous les
stades à tous les niveaux.

pourquoi les assises de 2013 n'ont pas été efficaces ?

je dirais qu a priori la différence majeure réside dans la différence entre 2013 et même voilà c'est que
une partie sinon une bonne partie des recommandations issues des deuxièmes assises nationales sur la
fiscalité tenue en 2013 ont été appliquées mais au fil des années aujourd'hui la différence c'est que on
s'acheminera à coup sûr le vert une loi cadre qui va acter tout ça qui va poser les grandes orientations
qui vont nous permettre à échéance de cinq ans de mettre tout en place c'est la grande différence pour
moi le deuxième élément c'est que on a beau vouloir peut-être mettre en oeuvre et où mettre en
application une politique fiscale ou administré un système fiscal si on n'a pas d'informations ce sera ça
restera vieux voeu pieux aujourd'hui avec la digitalisation à l'information et là c'est à dire que
l'administration peut parler avec les contribuables un langage factuelles sur la base de données
factuelles qui sont la qui sont prouvés justifié quant à partir de là un moment où l'autre il fallait préciser
les règles du jeu et les assises sont l'occasion pour le faire.

alors le patronat a clairement présenté pendant ces derniers mois en tout cas avant la tenue de ces
assises plusieurs de ses propositions est brièvement parce qu'il y à la pause dans une minute 1 et
nationaux est ce que aujourd'hui on est clairement conscient du côté des patrons qu' il n'y a pas que
des revendications qu'ils comptent ils il est bien beau de faire des revendications mais aussi restait
peut-être proche de la réalité comme vous l'avez cité tout à l'heure pas pour loi de finances qui
changent à chaque fois c'est les mesures fiscal est ce qu'il n'est pas temps de se délester des mesures
fiscales et de s'atteler peut-être un projet qui soit plus pérenne.

alors la contribution de la cgem ses troisièmes de service qui était nationale ne consiste pas en des
doléances la cgem vient avec une proposition de un certain nombre de principes pour fixer un certain
nombre de fondamentaux pour revenir à ses fondamentaux qui doivent constituer demain le socle de la
loi fiscale parce que justement que ce qui fait qu est ce qui fait que des réformes qui ont été engagées
n'ont pas abouti au résultat escompté c'est qu'aujourd'hui on se retrouve avec un système fiscal qui est
lourd au delà de la perception il ya des problèmes il ya des constats on a un système fiscal qui présente
plusieurs et de sérieux problèmes un système fiscale qui est complexe en cause générale qui est
complexe aujourd'hui même pour nous qui sont des professionnels de la fiscalité qui présente plusieurs
lacunes qui présente plusieurs distorsion plusieurs difficultés d'interprétation des textes que ce soit lié
aux pratiques qui sont développés à travers le temps auxquels s'ajoutent les problématiques d'inéquité
qui ont des poules et de la charge de la pression fiscale qui existe qui qui qui pèsent sur les entreprises
qui est mal répartie entre les entreprises et entre les différents secteurs et donc il était nécessaire de
faire une pause de faire un arrêt de s'arrêter de réfléchir de mener une réflexion conjointe une réflexion
collective sur notre système fiscal pour redéfinir les principes redéfinir les fondamentaux auxquels il
faudra revenir pour redonner à ce système fiscal une visibilité lui redonner.
ça veut dire que cette loi est votée on aura plus de doléances de revendication de la part du patronat
plus tard

loi-cadre elle va définir les principes qu'il faudra adopter qu'il faudra appliquer et respecter sur les cinq
années à venir et derrière les différentes lois de finances et doit venir pour traduire sur le terrain les
différents principes et différentes recommandations faites par la cgem qui découlent de ces principes
crédit qui traduisent les deux mondes des entreprises et qui traduisent les besoins des entreprises vis-à-
vis des lacunes qui ont été observée au niveau du système fiscal actuel.

très bien monsieur je vous propose de continuer ses discussions juste après cette pause et nous
reviendrons au débat merci de rester avec moi tout de suite bonsoir à nouveau vous regardez qu'au
débat que nous consacrons aujourd'hui à l'équité fiscale dans la foulée des assises de la fiscalité qui se
tiennent à ce red hat les 3 et 4 mai alors c'est un sujet comme on l'a clairement dire en début d'émission
qui intéresse pour les marocains notamment le secteur privé mais aussi les ménages nous avons très peu
parlé des ménages est justement ces assises de la fiscalité la pression fiscale elle est tout aussi lourd pour
les ménages et notamment par rapport à cette tva et ce qui est ce que quatre avant cette question est-
ce que vous en tant que conseil national des comptables agréés vous avez mis votre participation à ces
assises est ce que vous avez émis des propositions justement pour enrichir les discussions et les
propositions effectivement donc je tiens à rappeler que en amant de l'organisation de ces assises je
pense c'est ça la différence par rapport à d'autres événements du genre à 6 et congrès il ya un travail
important qui a été effectué en amont au niveau des ateliers il y avait quinze ateliers thématique qui ont
travaillé qu'ils sentent qu'ils sont réunis au moins cinq fois sur 15 ça fait une centaine de réunions
imaginer et puis on a été représentée en tant que hôte en tant qu'organisation des professionnels des
comptables agréés du maroc à ces ateliers donc nous avons contribué et nous avons beaucoup apprécié
cette approche participative dont qui a été je dirais décidé dès le départ et je vois connaît sur un travail
effectivement important de de diagnostic stratégique donc il va nous permettre de définir je dirais de
nouveaux objectifs et de réfléchir aux moyens alloués pour atteindre ses objectifs sur le plan fiscal l'autre
point qui est attendu bien entendu c'est un avant projet de loi en avant projet de loi de programmation
fiscale donc il s'agit de figer un petit peu les engagements du pays sur au moins les cinq prochaines
années sur ton fiscale effectivement ce travail et ce a été je dirais réalisé en dehors je dirais des
pressions politiques il y en a eu c'est sûr et surtout à lapproche je dirais de l'événement mais
effectivement je dirais les organisateurs ont essayé de ne pas je dirais être je dirais influencé par les
doléances sectorielle et travailler beaucoup plus sur la réflexion et surgir et une analyse critique une
analyse fondée surtout sur l'objectif de la refonte de ce système et passe parce que je dirais la portée et
les stratégique et c'est pas le plus important revenir à votre question sur sur le poids de la fiscalité sur les
différentes catégories effectivement le constat il est là je pense qu'il ya un consensus à ce niveau là la
fiscalité ne pèse pas d'une façon équilibrée sur tous les agents économiques rapidement liesse est
supporté par une petite minorité d'entreprises lierre repose sur essentiellement les salaires et
notamment les salaires dans les yvelines organisée alors où la tva vous en tant que comptable agréé est
ce que parmi des propositions que vous avez fait vous vous êtes intéressé à ces questions là notamment
digère oui nous nous sommes intéressés à tous les impôts dans propos par l'église effectivement je dirais
le dispositif actuel comporte et je dirais des anomalies parce qu'on a je dirais plusieurs puits d'origine ya
le régime rnr ce qu'on appelle le régime du résultat mais de simplifier le régime du résultat net réel on a
géré le système forfaitaire qui lui-même est composé du forfaitaire et du régime du bénéfice minimum
et on a le régime de l'auto-entrepreneur donc imaginer qu'on est en face de quatre régimes qui de façon
un peu compliquée sont indigestes surtout donc pour les opérateurs étant composé fois notre
proposition c'est de réduire ce régime là et puis surtout on reconnaît qu'il ya une concentration je dirais
de cet impôt sur surtout lire prélevé à la source sur sur les salariés c'est normal il faudrait effectivement
que d'autres catégories participent notamment les professions libérales notamment aussi des
entreprises de taille importante et qui des fois se cache dans le régime forfaitaire alors que ce régime
n'est pas destiné à cette catégorie là et puis dans l'autre côté vous avez le régime par exemple de l'auto
entrepreneur c'est un régime qui me semble intéressant mais il faudrait peut-être la beauce et aussi aux
minarets n'a pas réellement en tout cas démarrer réellement pour qui ce régime d'auto entrepreneur
n'est pour justement inciter les gens à se détourner de l'informel pour le constat c'est qu'il faudrait peut-
être l'adosser à la couverture sociale très bien peut-être en rajoute dans la couverture sociale on
poussera les gens à aller encore plus et puis il ya toute une réflexion à faire sur le système informel parce
qu'on a une économie informelle qui pèse lourdement sur l'économie il faudrait la ramener au système
formellement parce que c'est bien beau de dire il faut ramener c'est un format les les réflexions ont été
tenus mais finalement c est ce que c'est pas une question de confiance messieurs est-ce que c'est pas
une question de confiance par rapport à la redistribution de ses recettes fiscales et qu'on dise pourquoi
je vais payer ses taxes aux revient à la perception de l'impôt à à l'état et l'état sachant que juridiquement
l'état on n'a pas à demander des comptes à l'état par rapport aux taxes c'est un stade devoir citoyen
après tôt mais est ce que est ce que ça ne revient pas à cela l'économie informelle à mon avis est très
importante on en parle mais on a besoin d'eux plus d'informations moi mon avis il faudrait un travail un
peu plus poussé la sirène le travail et les cp également aussi des services de laitages pâle du haut-
commissariat aux planches parle aussi de l'administration unix il a été fait par du ministère de l'intérieur
il faudrait qu'on est un peu plus d'informations sur cette catégorie là et puis les leviers il ya un levier
certainement répressif mais il n'est pas le seul et puis un autre qui est incitatif ça veut dire qu'il faut bâtir
c'est l'auto entreprenariat attendant voilà donc il faudrait ça va marcher je pense je pense que j'avais
début on est à peu près 100 milles au front en sang et or il semble intéressant dit mina ce qu'on va y
arriver si on arrive à adosser je dirais à ajouter la carotte sociale donc à travers une une couverture
sociale adéquate pour cette catégorie là on va attirer un peu plus demande au niveau et puis il ya il faut
pas l'oublier il faudrait veiller aussi parce qu'on met en place dès fois un régime qui est qui préférentiels
mais il faut éviter à ce que ce régime attire des entreprises auxquelles il n'est pas destiné et là on
constate effectivement qu'il ya une certaine fuite vers le régime forfaitaire et vers le régime de l'auto
entreprise et ça je dirais ça ne sera pas aussi important qu'on tourne finalement exactement très bien
oui elle est jalouse je vois que vous voulez réagir par jour par rapport à ce point je pense que des salariés
au même titre qu'aux entreprises ils peuvent légitimement prétendre et à une baisse de leur imposition
sur le revenu à l'occasion de ces assises de la fiscalité c'est à dire aujourd'hui quand on regarde les
chiffres les salariés il s'offre aussi d'une concentration de l'impôt sur le revenu entre sur une minorité de
personnes 90% de lierre et payés par les salariés et 90% de lire sur salaire il est payé par six de ses
contenus 2% des salariés qui payent donc on voit qu'il ya un problème site de concentration par ailleurs
les barèmes d'imposition à lierre n'ont pas évolué depuis 2010 donc ça pose tous avaient pourtant et un
grand changement en 2010 pourtant il ya eu un grand changement mais c'est ces barèmes n'ont pas
évolué donc ses assistants le moment de revoir c'est l'assiette fiscale pour l'élargir à cet effet là se gère
et pour remédier à l'érosion du pouvoir d'achat des lacs à ce moyen là ces jeunes elle vient avec deux
propositions la première consiste à indexer les tranches de lierre sur l'inflation pour faire en sorte de
supporter et de consolider de pouvoir d'achat de ces populations de ces classes moyennes la deuxième
proposition elle consiste à tenir compte des efforts déployés par les ménages par les ménages pour la
scolarité de leurs enfants c'est à dire la déduction la possibilité de déduire de son de sa base imposable
les frais de scolarité qui sont payés auprès des institutions privées pareil pour la santé c'est à dire que si
je suis un citoyen contribuable que je paie mes taxes alors je n'ai pas à ce que je n'utilise pas les services
publics c'est déduit demande de manière exacte c'est qu'on trouve aujourd'hui inconcevable pour une
personne qui est soumise à l'ir professionnels de ne pas pouvoir déduire sans ses cotisations à la retraite
et ses cotisations de de santé donc ça crée un problème d'iniquité entre les salariés et les non salariés au
mieux le titre ça on cette iniquité il existe aussi au niveau 2 les peintres qui constitue qui constitue
aujourd'hui un levier important pour l'économie nationale dans notre pays et donc ces assises sont aussi
l'occasion de revoir les mécanismes de départ existants qui malheureusement ont démontré une
certaine limite en raison des faibles je dirais tranche qu'ils offrent des faibles seuil et en raison des
conditions draconiennes qu'il faut respecter pour bénéficier de ces plans départ enfin je pense que les
ménages peuvent aussi bénéficier de l'harmonisation des taux de tva et de l'amélioration dispositif de
tva parce qu'aujourd'hui ils sont apportées à travers la consommation et donc le fait d'aller de converger
vers 3 tôt d'aller vers un système d'exonération des droits déduction et de supprimer les exonérations
sont de réductions permettraient demain à ces ménages d'améliorer leur pouvoir d'achat bien bel et
bien ambitieux c'est ces propositions je vois que ça amène de la dg veut réagir peut-être et puis je peux
vous poserez paquet je voudrais réagir par rapport à deux points qui me paraissent importants pour
peut-être lever une certaine ambiguïté qui est là c'est cette question de qu'on avance de répartition
inéquitable de la charge fiscale et ceci est valable aussi bien pour lieske pour lierre et même aussi pour la
terre est versé avance avant alors comme quoi seule une minorité pays le plus gros des recettes fiscales
au titre d'impôts déterminé pour la question 10 cette répartition qu'on qualifie de l'inégal ou inéquitable
est ce que c'est une problématique purement fiscal et si cette concentration correspondait tout
simplement à une réalité économique ce que pèse c'est tout tu as espèce très important deuxième
élément pour revenir à cette question d'hier de répartition inéquitable de la charge fiscale en matière
d'hier ça c'est une question effectivement qui est réel mais qui se situe beaucoup plus haut niveau des
revenus catégoriels qu'à l'intérieur du même catégorie je m'explique aujourd'hui le fait c'est que la
contribution de lierre professionnels au niveau des recettes hier global c'est 5% le plus gros de lierre et
payer est supportée par les salariés absolument maintenant si on va du côté des salariés est ce qu'on
pourra légitimement parler de concentration du fait que 6 % paix le plus gros de l'irpp et est tout
simplement parce qu'ils sont détenteurs des gros salaires c'est normal qu'ils aient effectivement une
concentration des mois deux mesures n'est pas par contre vouloir contre le fait que au niveau des
professionnels la contribution de dépasse guère les 5% là c'est réellement problématique aujourd'hui au
niveau de l'administration fiscale en a commencé à travailler d'arrache-pied sur la question c'est ce qui a
conduit effectivement et à une amélioration de lire professionnelle en 2010 est en 2018 par rapport à
2010 est de + 11 % alors que le taux d'augmentation ou d'amélioration des recettes on le connaît il est à
peine 2 5% et quelqu'un là haut niveau de lierre professionnels l'augmentation a été de 11% parce qu'on
est conscient de la chose et c'est ce qui justifie un petit peu toute l'action qui a été fait par la dgi sur
l'année 2018 pour touché pratiquement tous les professionnels est là pour le confirmer parce qu'on a
travaillé notamment les vous parler des autres des professions libérales oral entre autres la paix un peu
la chasse aux sorcières bon c'est un petit peu et de réflexion le travail continue à ce niveau là donc voilà
les points sur lesquels je voulais réagir alors juste ma question et par rapport à ces assises de la de la
fiscalité et donc du travail qui a été fait ce qui a eu un consensus là dessus est ce qu'il ya un consensus
général que meego sur cette loi cadre justement pour les lourdais d'abord être europe peut-être pour
essayer d'expliquer nos chers tel spectacle comment la chose s'est passé c'est que c'est la ji qui a
demandé ce qu'on réfléchisse sur la tenue des assises pourquoi parce que comme je l'avais dit à l'heure à
l'exercice et à l'épreuve s'est avéré qui ait beaucoup de choses qu'il fallait revoir et notamment est
justement puisque vous en parlez notamment ces exonérations fiscales entre autres combien peut
compter aujourd'hui aujourd'hui elles sont quatre mesures de son 82,15 au juste exactement 204
avocats se passe quand elle a été revue à la baisse très dire qu'aujourd'hui nous avons un nouveau
système de référence pour apprécier les incitations fiscales de dépenses fiscales qui font que on recense
on ne compte que celle qui se traduise réellement par une renonciation de recettes de la part de l'état
donc ils sont au nombre de onze nombre de 195 jours après le rhénan 295e dont il était beaucoup plus
avant oui mais aujourd'hui la question est bien au coeur des débats je me garderai de rentrer dans les
détails parce que pratiquement de genre de de la tenue des assises mais c'est une question qui
effectivement a suscité énormément delà de l'appartenance est ce qu'il y ait consensus là dessus sur
l'exonération sur le traitement sur le traitement qui devrait être réservé à cela oui oui oui là il ya
effectivement on peut le dire mais je voudrais juste rappeler comment on a le processus a été fait donc il
ya eu à peine d'apprendre la dgi à la préparation et la tenue des assises donc il ya eu désignation par le
ministre d'un comité scientifique qui a effectivement établi une note de cadrage donc de ces assises qui
a assigné à chaque groupe un petit peu la mission qui lui est assignée donc au niveau de son groupe de
travail il ya une participation de l'ensemble des partenaires se forme de participation directe de
contributions écrites ou autrement et tout ceci a été remonté au comité scientifique qui a validé
pratiquement toutes les recommandations donc on peut dire qu'aujourd'hui il ya consensus à ce niveau
là pour le plus gros a forcément il restera quelques points peut-être deux ou trois sur lesquels on veut
pas on n'a pas converger mais c'est tombé l'exception confirme la règle et le fait ne peuvent converger
surtout c'est bon signe c'est pas finalement une mauvaise chose donc essayer ce nouveau concept de
fiscalité locale d'ailleurs rené objectif voilà et c'est une grande nouveauté aujourd'hui dans du cac dans
ses quelque chose de nouveau qu'on entend par être par rapport à la réforme de ce système c'est à dire
que le chant aujourd'hui couverts par la réflexion et par les assises c'est aussi bien la fiscalité d'état que
les impôts administré par l'administration des douanes que par la fiscalité locale parce que qu'est-ce qui
était constaté du moins pour les petits contribuables il ya confusion entre les impôts d'état et la fiscalité
locale donc on se retrouve peut-être plus avec des impôts locaux qu'avec des impôts d'état mme par
exemple prendre un petit contribuable qui paie un impôt forfaitaire en matière d'hier mais à côté il y a
multitude de taxes lauga tri de taxes l'objectif est effectivement et de repenser le système de telle sorte
qu'on puisse concevoir un système fiscal pour ces petits contribuables qu'ils soient simples qui regroupe
l'ensemble de ses impôts là donc pour essayer de faciliter davantage et la tâche à ce contribuable et la
relation de ce contre lui avec l'administration fiscale d'une manière générale qu'il s'agisse de fiscalité
d'état ou de fiscalité locale - un petit peu l'objectif très bien bon alors aujourd'hui il est question
également d'encourager l'investissement on parle de de plusieurs propositions dont celle de la cge web 2
0 % de tva sur les investissements relancer la croissance est-ce qu'on se est-ce qu'on se donne les
moyens justement pour se booster c'est pour booster ses investissements est ce qu'on a ces moyens
justement on pourra mener à bien non seulement cette réforme toutes les raisons qui ont été proposées
sur vous une bonne question parce que fx du mot quand on parle de moyens les moyens sont très limités
et c'est une contrainte qui se rajoute un petit peu à ce travail de réflexion encourager les secteurs
productifs c'est important pour les encourager aussi il faut effectivement arrivé dans la pratique à élargir
l'assiette parce qu'un élargissement de l'assiette va permettre peut-être de baisser la pression fiscale
encourager les secteurs productifs c'est les encourager par essentiellement la baisse de la pression
fiscale dans sa globalité l'adoption d'un système fiscal qui est qui est simple et juste et les incitations ils
vont continuer certainement mais il faudrait je pansse les évaluer en fixer des objectifs et les évaluer
régulièrement parce que effectivement beaucoup d'incitation il faut le reconnaître beaucoup d'incitation
fiscale que nous avons maintenant 100 ne sont pas évalués régulièrement ils ont une efficacité
économique qui n'est pas acquis n'est pas avéré qui n'est pas démontrée et je pense qu'il va y avoir
certainement une remise en cause de ces incitations on va en laisser certainement pour certains secteurs
d'activité que l'on cherche à encourager peut-être des secteurs dans si on retient par exemple le
domaine des technologies de l'économie du savoir oui si peut-être on veut encourager des secteurs qui
sont intensifs en main d'oeuvre qui sont faux employeurs comme l'industrie par exemple je suis peau
mais mais effectivement il faut donc je dirais le tissu productif n'a pas besoin nécessairement des
incitations jeu je suis je suis pour cela et il faut rechercher d'autres leviers qui sont pas nécessairement
des leviers fils cours d'eau d'où l'intérêt aussi d'analyser je dirais la portée de la politique de l'état à
travers l'ensemble des instruments de la politique publique mais que ce soit transversale oui vous
pouvez réagir rapidement et par rapport à celles effectivement qu'il s'agisse des incitations ou du reste
tout a été mis à plat avec des problématiques soulevées d'une manière consciencieuse consensuelle sur
laquelle il ya eu un consensus mais aussi avec des recommandations remonter donc tout ceci ça fera
l'objet de débats lors des assises donc c'est tendu qu'en est il de la simplification du code général des
impôts comme est assez régulièrement en chantier déjà qui était avancée c'est aujourd'hui le mot
d'ordre est d'aller vers la simplification pour qu'on comprenne ou part bien entendu donc simplification
lisibilité clarification des textes est aussi une relation équilibrée entre l'administration et le contribuable
est mieux que cela aussi c'était une demande de la part de l'administration donc de que les relations
soient équilibrées cette crise avec les commerçants début janvier ce n'est pas notre sujet aujourd'hui
mais on a senti que effectivement c'était un projet qui a été porté par la djs que le gouvernement ne fait-
il pas lâcher finalement l'administration fiscale sur ce point parce que justement ce n'était pas clair au
début pour les c'était une question d'opacité ou deux sauf compréhension de de 7,7 chars sont toute la
problématique qui a été soulevé en son temps vraiment sans fondement les petits commerçants
n'étaient en aucune manière ni concernée ni visé ni de près ni de loin ou consacre aussi à kobe il
acquiesce il est d'accord avec moi sur la question mais aujourd'hui il ya beaucoup de oui c'est arrivé à
beaucoup d'incompréhension et autres choses encore plus profonde c'est ce regard sceptique que les
uns et les autres peuvent porter sur un système déterminé mais quand on recherche les responsabilités
personne ne se dit ah bah moi aussi je suis responsable finalement avec toutes les critiques qu'on peut
faire un système un autre c'est nous l'assumons tous notre système c'est notre système à tous
législatives politiques opérateurs administration tout le monde parce que finalement c'est pas un
système fiscal de la dgi et le système qu'on va construire demain ce sera pas un système de la dgi
énorme une fois qu'il sera arrêté elle sera applicable à tous donc y compris l'administration du trésor
riscal se limitera totaux plus à la mettre en application et métaux le monde doit s'y conformer d'une
manière ou d'une autre ça c'est irréversible et qu il faut qu'on aille dans ce sens là si on veut réellement
construire l'état de droit et construire un système fiscal viable qui est au service de la collectivité tout
entière ou tout simplement le civisme fiscal avant de parler d'équité fiscale enfin en tout cas taxation
versus représentation se tient juste revenir sur le secteur de l'agriculture avec vous un nas benjelloun par
rapport à ces secteurs qui restent admettons le faiblement taxés alors avant d'arriver à ce il nous reste
deux minutes s'il vous plaît ces insectes alors pour ces insectes le secteur agricole a été imposé et c'est
un secteur qui était jusqu'à 2013 exonérée en matière fiscale il à l'extérieur de la population donc c'est
un secteur qui a qui a été intégrée d'une manière proportionnelle dans le sens de la population fiscal à
partir de 2014 qui impose et qui qui qui c'est un secteur qui souffre aussi d'un environnement qui n'est
pas adaptée d'une fiscalité qui n'est pas adapté à ses spécificités qui est ce que ça fait partie des
propositions justement parce qu' est-ce que parmi les propositions qui ont été soumises à la dg pour ces
assises de la fiscalité et secteur agricole alors les propositions de la cgem sont des propositions qui sont
transverses qui concerne tous les siècles tous les acteurs et donc les principes on va retrouver dans les
principes dans les recommandations qui ont été faites par cgm des mesures qui vont concerner d'une
manière transverse tous les secteurs pour prendre en compte leurs particularités pour intégrer le fait de
le poids de l'informel et intégrer le fait que ce secteur sans son exposé à l'informel notamment par
l'application de taux de tva qui sont réduits et par l'utilisation d'une manière plus efficiente du data
rappelons le aujourd'hui nous disposons de dix ans de d'information de dix ans de data puisque la 800
fiscale a commencé en 2009 le processus de digitalisation on est en 2019 donc l'objectif c'est de mieux
utiliser ce vivier de mieux utiliser ces informations pour une action plus ciblées pour lutter contre
l'informel et permettre d'informer de rentrée dont fort mais malheureusement le temps de cette
émission s'est écoulé bien sûr parler de fiscalité demande beaucoup plus de temps que cela mais
j'estime un petit mot peut être rapidement rapidement toutes ces questions de secteurs d'orchamps
d'exonération seront dépassés par la force des choses dont le nouveau 6-1 6-4 en rapport avec l'article
39 et 40 de la constitution qui veut que chacun tous contribuent de la même manière en fonction de leur
faculté de moyens aux charges de l'étang est justement pour atteindre justement cette équité fiscale et
donc sociale pour un modèle un nouveau modèle de développement économique et social qui puisse
créer de la valeur et surtout de l'emploi à tous les marocains merci messieurs d'avoir apporté vos
éclairages à cette riche conversation sur la fiscalité chez nous merci beaucoup merci à tous de nous avoir
suivis je vous donne rendez vous la semaine prochaine pour un nouveau numéro d co débat d'ici la trêve

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