Le béton cellulaire se présente sous forme de blocs, de carreaux ou de panneaux, qui vont de 5 à
30mm d’épaisseur, très faciles à mettre en œuvre. Ces différents éléments sont scellés entre eux
grâce à un mortier colle spécial. Certains peuvent même se clipser les uns aux autres.
Le béton cellulaire est utilisé en construction pour des travaux de type mur (porteur ou non), cloison
ou plafond, en intérieur comme à l’extérieur. On l’emploie également pour des travaux divers
d’aménagement ou de finitions, comme les plans de travail de cuisine par exemple.
Une fois recouverts d’un enduit, les supports en béton cellulaire acceptent différents revêtements
(peinture, carrelage, etc.).
Un matériau fragile
Le béton cellulaire est un matériau léger et simple à utiliser. Revers de la médaille : il est assez fragile
et surtout friable, ce qui rend sa pose délicate. Une caractéristique à bien connaître notamment
lorsque l’on veut sceller ou fixer des objets dans du béton cellulaire. L’utilisation de chevilles de
fixation et de scellement spécifiques est obligatoire pour ce type de matériau, sous peine de le
dégrader.
D’autre part, le béton cellulaire est susceptible de se fissurer plus facilement que d’autres matériaux
utilisés en construction, comme les briques ou les parpaings par exemple.
Des risques pour la santé ?
Malgré son côté écologique mis en avant, le béton cellulaire est suspecté par certaines études de
causer des problèmes de santé graves tels que certains cancers ou la maladie d'Alzheimer. D’autres
études viennent cependant contredire ces résultats.
Par ailleurs, aujourd'hui, le béton cellulaire n'est pas renouvelable.
Pour donner libre cours à toutes vos idées de décoration, il y a également des
carreaux courbes (30 ou 60°) qui permettent de créer des cloisons arrondies.
Mortier-colle
Dans tous les cas, l’assemblage des carreaux exige un mortier-colle spécifique pour
béton cellulaire. Il est disponible sous deux formes :
en poudre, qui est ensuite gâchée avec de l’eau selon les recommandations du
fabricant pour obtenir le mortier-colle ;
prêt à l’emploi (en pâte).
Sol régulier (chape en mortier, dalle de béton, ancien carrelage) : montage direct
sur un lit de mortier-colle (pour béton cellulaire).
Sol irrégulier (sauf bois) : création d’une arase (semelle) en mortier standard.
Sol en bois : pose d’une semelle en bois de hauteur égale à l’épaisseur des
carreaux.
Pièce humide
sol régulier : pose d'un profilé en U ou création d'une arase (semelle) en mortier
hydrofuge
sol irrégulier : création d'une arase (semelle) en mortier hydrofuge
S'il y a une porte à intégrer dans la cloison, fixez le bâti avant de monter la cloison.
4)
Préparez le mortier-colle
Dans un grand seau ou dans une auge, versez la quantité d’eau requise (6 l).
Puis ajoutez le mortier-colle en poudre (sac de 25 kg).
!! Attention : respectez cet ordre (eau puis poudre), ne faites jamais l’inverse !
Pièce sèche : toile de verre, enduit standard (pour béton cellulaire) + peinture,
enduit à base de chaux ou de plâtre…
Pièce humide sans ruissellement (comme la crédence d’un plan de travail de
cuisine) : carrelage (pose directe).
Pièce humide avec ruissellement (parois d’une douche par exemple) : enduit
spécial de type SPEC (système de protection à l'eau sous carrelage) + carrelage.