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2015/2016
Sommaire
Dédicace ............................................................................................................................................... 1
Remerciements ..................................................................................................................................... 3
Résumé ................................................................................................................................................. 4
Abstract ................................................................................................................................................ 5
ملخص..................................................................................................................................................... 6
Liste des Abréviations ........................................................................................................................ 10
Liste des Figures ................................................................................................................................ 11
Liste des Tableaux ............................................................................................................................. 13
Introduction générale ......................................................................................................................... 14
Chapitre I............................................................................................................................................ 16
Contexte Général du projet ................................................................................................................ 16
I. Présentation de l’organisme d’accueil .................................................................................... 17
I.1. Vinci Energies ..................................................................................................................... 17
I.2. Présentation d’Omexom ...................................................................................................... 20
II. Présentation du projet .......................................................................................................... 21
II.1. Contexte général du projet KHALLADI ............................................................................ 21
II.2. Problématique ..................................................................................................................... 22
II.2. Objectif de l’étude .............................................................................................................. 22
II.3. Méthodologie du travail ..................................................................................................... 22
Chapitre II .......................................................................................................................................... 24
Etude du parc En régime permanent .................................................................................................. 24
I. Modélisation du réseau étudié................................................................................................. 25
I.1. Présentation de l’outil de simulation ETAP 12.6 ................................................................ 25
I.2. Description de l’installation ................................................................................................. 26
II. Evaluation du transit de puissance (Load Flow) ................................................................. 32
II.1. Méthode de calcul .............................................................................................................. 33
II.2. Analyse des résultats du Load Flow ................................................................................... 33
III. Analyse des courts circuits ....................................................................................................... 36
III.2.1. Types des courts circuits ................................................................................................ 37
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PE : Polyéthylène
PR : Polyéthylène réticulé
TC : Transformateur de courant
TT : Transformateur de tension
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Introduction générale
En effet, la grande sensibilité de l’éolien aux perturbations du réseau, tels que les
creux de tension ou les variations de fréquence, entraîne souvent une déconnexion de
la production lors d’incidents sur le réseau. Cette déconnexion peut aggraver un
déséquilibre production-consommation. La tendance actuelle est, dès lors, de
demander à cette production de rester connectée lors d’incidents sur le réseau
dépassant certaines limites déterminées par le gestionnaire de réseau. L’intérêt est
d’étudier la stabilité d’un parc éolien en régime de fonctionnement normal et en
régime de perturbation pour ainsi évaluer sa capacité à rester connecté au réseau
national et vérifier sa conformité avec les modalités de raccordement définies par le
code de réseau.
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Lorsque tout ce qui précède aura été exposé, il ne nous restera plus qu'à conclure et à
proposer des perspectives d'études futures permettant de compléter ce travail.
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Chapitre I
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Introduction
Dans ce chapitre, on présente l’entreprise dans laquelle notre stage s’est déroulé, puis la
problématique qui a fait l’objet dudit stage, les objectifs fixés pour répondre à cette problématique
s’enchainent ensuite ainsi que la méthodologie de travail suivie et les outils d’étude.
En près de trois siècles, le Groupe VINCI Energies s’est développé dans 51 pays dans le monde
entier. Il est aujourd'hui l’un des acteurs majeurs sur ses domaines d’activités.
Activités du groupe
En fait Vinci Energies n’est qu’un pôle d’activité parmi d’autres au sein du groupe Vinci,
participant à 25% du chiffre d’affaires global.
Ainsi en plus de Vinci Energies, le groupe comporte les pôles suivants d’activités différentes :
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Leader en France, acteur majeur en Europe, VINCI Energies intervient dans quatre domaines
d’activités :
L’industrie
Le tertiaire
Les infrastructures
Les technologies de l’information et de la communication (ICT)
VINCI Energies a fait le choix de déployer ses offres de service en s’appuyant d’une part sur des
marques locales historiquement ancrées dans leurs territoires respectifs et, d’autre part, sur des
marques de réseau parfaitement bien identifiées par les acteurs du marché et correspondant à ses
différents domaines de compétences.
Vision
VINCI Energies offre une segmentation en phase avec les marchés, ce qui lui permet d’avoir des
parts de marché dans différents secteurs majeurs. Ainsi et comme illustre la figure qui suit, Vinci
Energies réalise son chiffre d’affaires avec une telle segmentation adaptée au marché.
Organisation
La structure organisationnelle de VINCI Energies Maroc est pilotée par l’équipe dirigeante
regroupée autour de son directeur général Ahmed RAHMANI, présentée dans la figure qui suit.
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Fiche technique
La fiche technique donnée par le tableau 1 regroupe quelques informations pratiques sur
l’organisme :
Le projet qui fait l’objet de notre stage de fin d’études était effectué au sein du bureau d’étude
d’infrastructure Omexom.
Omexom est la marque de VINCI Energies dédiée au monde du Power & Grid, intervient sur la
totalité de la chaîne de valeur de ce marché, depuis la production d’électricité jusqu’au compteur du
consommateur en passant par les réseaux électriques du transport et de la distribution.
L’histoire a débuté en 2001, avec 20 entreprises régionales spécialisées dans les métiers du
transport et de la transformation de l’électricité en France, qui ont adopté la bannière commune
Omexom. Un important tournant s’est opéré depuis 2010 grâce à l’extension du champ d’activité et
à l’internationalisation. Omexom élargit en effet son offre en intégrant les activités pour la
production et la distribution, se positionnant ainsi sur l’ensemble de la chaîne de l’électricité.
Depuis, la marque poursuit son développement et rassemble aujourd’hui 250 entreprises au sein de
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De ce qui est de la filiale marocaine, Omexom Maroc est d’un chiffre d’affaire de 55 M€ avecun
achèvement de 1100 km de ligne 400 kV sur 5 ans, soit 75% de part de marché, et une réalisation de
45 postes sur 10 ans.
Dans le cadre du programme national Energi-pro, UPC renouvelable a signé un accord avec
l’Office Nationale de l’Électricité (ONE) en janvier 2008, lui permettant d’avoir l’exclusivité pour
le développement d’un projet éolien de 120 MW sur le site dit "Sendouq" ou "Khalladi", situé à 50
km environ à l’Est de la ville atlanto-méditerranéenne de Tanger. Ce petit ensemble montagnard
allongé en direction principale Nord-Sud bénéficie d'un potentiel éolien important, en termes de
force et de fréquence des vents.
Le parc éolien Khalladi est une installation d’une puissance de 120 MW composé de 40 éoliennes
connecté au réseau nationale sur une ligne électrique de 225 KV. Omexom intervient dans ce
projet, de construction et de raccordement du parc éolien de Khalladi.
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II.2. Problématique
Le producteur éolien, à l’instar de tout producteur d’électricité, doit fournir une bonne qualité de
service. Il a intérêt à ce que la production éolienne soit exploitée dans les meilleures conditions.
Par ailleurs, l’intégration à grande échelle des parcs éoliens pose aux réseaux d’énergie électrique
de nouvelles contraintes par rapport aux sources d’énergies conventionnelles dont le comportement
est bien maitrisé. La contrainte essentielle de l’intégration des parcs éoliens dans les systèmes
électriques est liée au caractère de variabilité. La puissance électrique produite par les éoliennes est
fluctuante. En effet, les études ont montré que les éoliennes ont une grande sensibilité aux
perturbations du réseau tel que les creux de tension et les variations de fréquence. Ils ont alors
tendance à se déconnecter lors d’un incident dans le réseau. Ceci peut être considéré comme une
perturbation dans le système électrique et peut mettre en danger la stabilité du système.
Le Maroc comme de nombreux pays a imposé dans son code de réseau de nouvelles exigences
relatives au raccordement et au fonctionnement des aérogénérateurs et parcs éoliens .L’objectif de
ce code est de fixer des règles techniques de raccordement au réseau de transport de l’électricité, de
conduite et de fonctionnement du système électrique afin de garantir un niveau adéquat de sécurité
et de fiabilité.
Le présent travail a pour objectif d’étudier le parc et décrire son comportement dans les deux
régimes de fonctionnement statique et dynamique. La finalité de l’étude est de préconiser les
solutions nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du parc tout en respectant les exigences de
l’ONEE.
Pour ce faire, nous étions amenés à modéliser le parc, évaluer le transit de puissance et établir le
plan de protection. Par la suite, il était question de vérifier les conditions techniques de
raccordement du parc éolien au réseau et enfin simuler les différents scénarios de défaut dans le but
d’évaluer la stabilité dynamique du parc.
i. Planning de l’étude
Afin de mieux structurer notre travail, nous avons planifié en concertation avec nos encadrants un
planning de travail. Ce dernier est établi à l’aide du logiciel Microsoft Project.
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Pour mener à bien l’étude, l’usage des outils informatiques dédiés aux projets similaires s’imposent
à savoir :
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Chapitre II
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Introduction
Le fonctionnement correct d'un réseau électrique en exploitation normale stable résulte d’une bonne
conception globale du système. La notion de régime permanent est précisée, relativement aux
normes d’alimentation et d’installation, par :
Les phénomènes à analyser sont l’ensemble des échanges normaux d’énergies active et réactive à
fréquence industrielle entre le réseau et le parc au travers des liaisons électriques, dans les
conditions prévisibles d’exploitation du processus alimenté et du système électrique :
Modéliser le réseau pour simuler son fonctionnement permet entre autres d’étudier la stabilité du
réseau (suivre l’évolution en cas d’écroulement de la tension, limite de transfert de puissance sur
des lignes…).
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Cela permet souvent d'effectuer les choix optimaux en limitant le risque technique et peut se
substituer de manière judicieuse à la réalisation de bancs d'essai et de mesures coûteux.
De sorte à maîtriser l’utilisation des outils de calcul, l’étude doit porter non seulement sur l’outil
mais aussi sur la méthode (choix des paramètres, prise d’hypothèses, analyse des résultats…).
ETAP est le logiciel de simulation adopté pour cette étude, il offre une grande possibilité de calcul
et de simulation des réseaux industriels basé sur des méthodes de calcul performantes.
ETAP (Electrical Transient Analysis program) est la suite logicielle la plus complète pour l’analyse,
la conception, la simulation, l’exploitation et l’automatisation des réseaux électriques industriels, de
distribution et de production. Développée dans le cadre d’un programme d’assurance qualité, ETAP
est une suite logicielle à forte valeur ajoutée utilisée partout dans le monde.
Solution professionnelle entièrement intégrée, ETAP est aussi un système intelligent de gestion de
l’énergie en temps réel pour contrôler, commander, automatiser, simuler et optimiser le
fonctionnement des réseaux électriques.
ETAP comporte plusieurs modules qui permettent l’étude des réseaux électriques industriels à
savoir :
Le réseau étudié est un parc éolien de 120 MW, composé de quarante éoliennes reliées entre elles
par des câbles souterrains débitant sur le réseau de transport national de 225 KV. Ces éoliennes sont
raccordées à deux transformateurs d’évacuation qui permettent d’injecter l’énergie produite par le
parc sur le réseau. Dans cette partie, on présente la spécification détaillée de chaque élément de
l’installation.
i. L’éolienne
Un aérogénérateur, plus couramment appelé éolienne, est un dispositif qui transforme une partie de
l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique disponible sur un arbre de transmission puis en
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Projet de Fin d’Etudes
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Il existe plusieurs configurations possibles d'aérogénérateurs qui peuvent avoir des différences
importantes. Néanmoins, une éolienne "classique" est généralement constituée de trois éléments
principaux:
Le mât
Généralement un tube d'acier ou éventuellement un treillis métallique, doit être le plus haut possible
pour éviter les perturbations près du sol. Un compromis consiste généralement à prendre un mât de
taille très légèrement supérieure au diamètre du rotor de l'aérogénérateur.
La nacelle
Elle regroupe tous les éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au générateur
électrique : arbres lent et rapide, roulements, multiplicateur. Le frein à disque, différent du frein
aérodynamique, qui permet d'arrêter le système en cas de surcharge.
Le rotor
Il est formé de trois pâles assemblées dans leur moyeu, il représente un bon compromis entre le
coût, le comportement vibratoire, la pollution visuelle et le bruit.
La génératrice
Les éoliennes peuvent être classées par leur mécanique commande de puissance, et divisées par leur
contrôle de vitesse. Au-delà de la régulation de la puissance mécanique, les turbines sont en outre
divisées en vitesse fixe (type 1), variable dans la limite vitesse (type 2), ou à vitesse variable avec
conversion de puissance électronique soit partielle (Type 3) ou complète (type 4).
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Projet de Fin d’Etudes
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Les différents types de commande de vitesse sont mises en œuvre par différentes machines
tournantes à courant alternatif et l'utilisation de l'électronique de puissance.
La description des quatre types des éoliennes et leurs caractéristiques est donnée dans l’Annexe 1.
La turbine éolienne choisie est Vestas V90-3MW de type 3 machine asynchrone à double
alimentation et à rotor bobiné et dispose d’un régulateur aérodynamique appelé « le pitch control »,
et un régulateur de tension. Le schéma de principe de l’éolienne est le suivant :
Le transformateur de raccordement
Chaque turbine éolienne est reliée à un transformateur, qui permet d’élever la tension délivrée par la
génératrice de 1 KV à 33 KV. Le transformateur de raccordement est couplé en Dyn5 de puissance
de 3,5 MVA.
Les spécifications techniques de l’éolienne choisie sont regroupées dans le tableau suivant :
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Les câbles souterrains ont l’avantage d’être à l’abri des intempéries, ce qui augmente leur disponibilité.
Les lignes aériennes ont une disponibilité moins élevée que les câbles souterrains du fait qu’elles soient
exposées aux aléas atmosphériques.
Tenant compte de ce qui précède, la configuration adoptée pour le parc éolien KHALLADI est la
suivante :
Les câbles souterrains de 33 KV seront installés entre les éoliennes à l’intérieur de chaque
grappe, enfouis en parallèle à la route d’accès sur la crête et à la route d’accès au poste de
KHALLADI. Les tranches seront d’une profondeur de 1,1 m et l’enfouissement du câble
électrique sera en conformité avec les normes internationales de sécurité de l’électricité, et
compris celle de la CEI et de la CENELEC, et des bonnes pratiques de l’industrie. Les
liaisons souterraines entre éoliennes seront constituées par trois câbles unipolaires de tension
assignée à 33kV isolés au polyéthylène réticulé (PR) à conducteur en Aluminium.
Les lignes aériennes 225 KV transportent l’électricité vers le poste –source de l’ONE, situé à
l’ouest de la ville de Tétouan.
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Projet de Fin d’Etudes
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Le poste d’évacuation 33/225 KV a pour but de connecter le parc éolien au réseau national de transport,
d’une part, et d’autre part, d’élever le niveau de tension 33kV du réseau interne à 225kV.
Il est de type extérieur et composé principalement de :
2 travées HTB,
2 jeux de barres HTB sectionné en deux,
2 transformateurs 33/225 KV de 80MVA chacun,
Un local MT regroupant les 6 arrivées de production plus deux arrivées secours et deux
transformateurs des services auxiliaires.
Le choix d’évacuer toute l’énergie du parc via un seul transformateur, est la solution la plus avantageuse
en terme économique. Cette solution présente l’inconvénient d’être obligé d’arrêter tout le parc en cas
de défaut sur ce transformateur.
La solution qui a été retenue pour le parc éolien KHALLADI est d’évacuer l’énergie électrique du parc
via deux transformateurs de puissance unitaire 80 MVA.
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Projet de Fin d’Etudes
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La définition du régime du neutre est une phase primordiale dans la conception des installations
électriques. Lors d'un défaut d'isolement, ou de la mise accidentelle d'une phase à la terre, les
valeurs prises par les courants de défaut, les tensions de contact et les surtensions sont étroitement
liées au mode de raccordement du neutre à la terre.
Dans toute installation, la continuité de service en présence d'un défaut d'isolement est également
liée au régime du neutre. Un neutre isolé permet la continuité de service, tout en respectant la
réglementation en vigueur sur la protection des personnes. Un neutre mis directement à la terre, ou
faiblement impédant, impose au contraire un déclenchement dès l'apparition du premier défaut
d'isolement.
Le type de la mise à la terre du point neutre joue un rôle important en régime de défaut. En effet,
lors d’un défaut monophasé, la tension aux bornes de l’impédance de mise à la terre peut atteindre
la tension simple. Ainsi, le courant de défaut à la terre égale à la somme du courant circulant dans
l’impédance du neutre et du courant capacitif qui présente une forte valeur dans le cas des câbles
souterrains qui est exactement le type du câble choisi pour le raccordement du parc étudié.
Figure 12: schéma représente la circulation du courant dans le cas d’un défaut
Les différents modes de raccordement du point neutre à la terre sont les suivants :
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La mise à la terre du point neutre dans le parc est réalisée par l’intermédiaire d’une réactance qui
assure un bon compromis entre la limitation de surtension et de surintensité.
Les transformateurs dans les mâts des éoliennes (1/33 KV) et les transformateurs d’évacuation de
l’énergie (33/225 KV) sont couplés respectivement en Dyn5 et Ynd11, donc puisque le neutre n’est
pas accessible, un régime de neutre impédant ou solide à la terre ne peut pas être mis en œuvre.
Dans ce cas, on réalise un point neutre artificiel par une bobine de point neutre(BPN) raccordée sur
le jeu de barres, elle est réalisée par une bobine zig-zag avec neutre sorti comme le montre le
schéma suivant :
L'étude de l'écoulement de puissance d’un réseau électrique consiste à évaluer l’état du réseau en
fonction des charges connectées et la répartition de la consommation sur l’ensemble des nœuds.
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Autrement dit, il s’agit de déterminer dans les lignes, dans les transformateurs et dans les jeux de
barres les courants, les transits de puissance active et réactive, les pertes actives et réactives ainsi
que la chute de tension en chaque nœud. Le calcul suppose que le réseau est en régime de
fonctionnement normal et que les génératrices éoliennes délivrent des tensions triphasées
équilibrées.
Les études de l'écoulement de puissance permettent de planifier la construction et l'extension des
réseaux électriques.
Plusieurs méthodes numériques sont développées pour le calcul du Load Flow, ETAP en propose
Newton-Raphson, Fast Decoupled, Gauss-Seidel et Newton-Raphson adaptative. Dans notre étude
on opte pour la méthode de Newton-Raphson.
On considère que le réseau fonctionne en régime permanent et comporte 43 jeux de barres. Nous
définissons quatre variables en chaque jeu de barre K : le module UK et l'argument θK de la tension,
ainsi que la puissance triphasée active PK et réactive QK consommée ou produite en chaque
nœud.UK est la tension simple de la première phase multipliée par √3.
La topologie et les paramètres du réseau (caractéristiques des lignes, des transformateurs) sont
connus. Les données du problème sont les productions de puissances active et réactive en certains
jeux de barres et un certain nombre de tensions avec leurs arguments. Il s'agit de calculer quelles
doivent être les autres tensions (en module et argument) et les autres puissances actives et réactives
pour satisfaire ces données.
Ceci calculé, on peut déterminer la circulation des puissances dans les lignes et les transformateurs,
ainsi que d'autres variables: courants aux jeux de barre, tension, chute de tension.
ETAP fournit les résultats du Load Flow à savoir les tensions, les puissances, les courants et les
chutes de tension dans chaque nœud et branche du parc. Ceci permet de valider le
dimensionnement de l’installation et le bon fonctionnement des éléments du réseau.
Les résultats fournis par ETAP12.6 sont donnés dans les tableaux suivants :
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Nomina Voltage
Bus ID MW Loading MvarLoading AmpLoading
l kV (%)
JDB MT1 33 98,84 56,02 6,136 997,5
JDB MT2 33 98,93 62,109 5,144 1102
JDB1 33 100,03 2,976 0,469 52,69
JdB2 33 100,02 5,951 0,933 105,4
JDB3 33 99,84 8,915 1,327 157,9
JDB4 33 99,81 14,862 2,073 263,1
JDB5 33 99,82 2,976 0,374 52,57
JDB6 33 99,47 17,779 2,351 315,4
JDB7 33 99,73 11,895 1,452 210,2
JDB8 33 99,79 8,926 1,113 157,7
JDB9 33 99,81 5,951 0,751 105,1
JDB10 33 99,83 2,976 0,378 52,57
JDB11 33 99,5 2,976 0,235 52,49
JDB12 33 99,61 14,856 1,747 262,7
JDB13 33 99,48 20,784 2,23 367,6
JDB14 33 99,46 2,976 0,217 52,49
JDB15 33 99,44 5,951 0,426 105
JDB16 33 99,41 8,925 0,624 157,5
JDB17 33 99,37 11,897 0,804 209,9
JDB18 33 99,31 14,865 0,961 262,4
JDB19 33 99,26 17,834 1,098 314,9
JDB20 33 99,23 2,976 0,117 52,51
JDB21 33 99,22 5,951 0,228 105
JDB22 33 99,19 20,811 0,987 367,5
JDB23 33 99,28 11,898 0,651 210
JDB24 33 99,33 8,926 0,508 157,5
JDB25 33 99,35 5,951 0,347 105
JDB26 33 99,37 2,976 0,176 52,49
JDB27 33 99,29 20,799 1,482 367,4
JDB28 33 99,35 17,834 1,327 314,9
JDB29 33 99,44 14,872 1,144 262,4
JDB30 33 99,46 2,976 0,218 52,49
JDB31 33 99,49 8,926 0,715 157,5
JDB32 33 99,51 5,952 0,486 105
JDB33 33 99,53 2,976 0,245 52,49
JDB34 33 99,56 20,797 2,313 367,7
JDB35 33 99,62 17,832 2,038 315,2
JDB36 33 99,68 14,867 1,745 262,7
JDB37 33 99,73 11,897 1,427 210,2
JDB38 33 99,77 8,925 1,09 157,7
JDB39 33 99,8 5,951 0,736 105,1
JDB40 33 99,81 2,976 0,372 52,57
Tableau 3: Résultats du Laod Flow dans chaque jeu de barre relié au TR 3,5MVA
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Projet de Fin d’Etudes
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Les tensions au niveau du secondaire du transformateur de raccordement des éoliennes sont bien
respectées.
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Projet de Fin d’Etudes
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On détermine les puissances actives et réactives et le courant qui transite dans chaque câble. Ces
résultats seront exploitables dans la vérification des sections de câbles.
D’après les résultats du tableau, le chargement des transformateurs ne dépassent pas leur puissance
nominale, ils fonctionnent alors proches de leur limite de saturation magnétique. Donc, les
transformateurs sont bien dimensionnés.
Dans un fonctionnement normal, le parc doit fournir une puissance nominale de 120 MW pour un
taux de génération de 100 % des éoliennes, cependant les transformateurs connectés aux éoliennes
et les transformateurs d’évacuation ainsi que les arrivées grappes (elles présentent de grandes
longueurs par rapport aux câbles de connexions entre les éoliennes), entraînent des pertes. La
contribution de chaque élément du parc dans les pertes est donnée par le tableau suivant :
On remarque que le total des pertes dans le parc estnégligé dans le régime normal. En effet, les
pertes que ce soit dans les transformateurs d’évacuation ou bien dans les câbles souterrains sont
faibles.
La connaissance des intensités des courants de court-circuit aux différents points d’une installation
est indispensable pour la conception du réseau (pouvoir de coupure des protections, tenue des
câbles aux surintensités, sélectivité…).
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Projet de Fin d’Etudes
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Leur origine :
- Elle peut être mécanique : rupture de conducteurs, liaison électrique accidentelle entre deux
conducteurs par un corps étranger tel qu’outils ou animaux.
- Elle peut être électrique : suite à la dégradation de l’isolement entre phases, ou entre phase et
masse ou terre, ou suite à des surtensions d’origine interne (manœuvre) ou atmosphérique (coup de
foudre).
- Elle peut provenir d’une fausse manœuvre : mise à la terre d’une phase, couplage entre deux
sources de tensions différentes ou des phases différentes, fermeture par erreur d’un appareil de
coupure.
Leur localisation :
Leur durée :
Défaut triphasé : les trois phases sont réunies ensemble (5% des cas) ;
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Projet de Fin d’Etudes
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Défaut biphasé : deux phases sont raccordées ensemble (15% des cas). On distingue entre
défaut biphasé/terre et biphasé isolé. Les défauts biphasés isolés sont fréquemment causés
par un vent violent qui provoque un contact entre deux conducteurs de 2 phases ;
Défaut monophasé : une phase est reliée au neutre ou à la terre (80% des cas). Sur une ligne
à haute tension, ce type de défaut est fréquemment causé par la foudre qui initie un court-
circuit entre une phase et la terre ;
Plusieurs méthodes sont proposées par les normes. La norme CEI 60909 s’applique à tous les
réseaux, radiaux et maillés, jusqu’à 550 kV. Basée sur le théorème de Thevenin, elle consiste à
calculer une source de tension équivalente au point de court-circuit pour ensuite déterminer le
courant en ce même point. Toutes les alimentations du réseau et les machines asynchrones sont
remplacées par leurs impédances (directe, inverse et homopolaire). Avec cette méthode, toutes les
capacités de ligne et les admittances en parallèle des charges non tournantes, sauf celles du système
homopolaire, sont négligées.
Le calcul à l’aide des composantes symétriques est particulièrement utile lorsqu’un réseau triphasé
est déséquilibré car les impédances classiques R et X dites « cycliques » ne sont alors plus
normalement utilisables du fait, par exemple, de phénomènes magnétiques. Aussi, ce calcul est
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Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
nécessaire quand :
un système de tensions et courants est non symétrique (vecteurs de Fresnel de modules
différents et de déphasages différents de 120°).
C’est le cas lors d’un court-circuit monophasé (phase-terre), biphasé, ou biphasé-terre ;
le réseau comporte des machines tournantes, c’est le cas du réseau étudié.
Le calcul du courant de court-circuit doit tenir compte de celui généré par le réseau dans le point de
raccordement au parc ainsi que la contribution des éoliennes, puisqu’elles s’agissent des machines
asynchrones productrices de l’énergie.
Avec c un facteur de tension dont l’introduction dans les calculs est nécessaire pour tenir compte :
des variations de tension dans l’espace et dans le temps,
des changements éventuels de prise des transformateurs,
du comportement subtransitoire des génératrices éoliennes.
Selon les calculs à effectuer et les niveaux de tension considérés, les valeurs normatives de ce
facteur de tension sont indiquées dans le tableau 1 de L’ANNEXE 3.
Le calcul des différents courants de court-circuit est donné en détail dans L’ANNEXE 3.
39
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Le tableau suivant donne les différents courants caractéristiques de chaque type de court-circuit :
40
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
On donne les tensions et les courants de phases ainsi que les composantes symétriques des courants
(directe, inverse et homopolaire):
Les résultats de calcul du court-circuit en chaque point du réseau générés par ETAP sont regroupés
dans le tableau 3 de L’ANNEXE 3.
Vérifier les pouvoirs de coupure des appareils ainsi que la tenue thermique des câbles ;
Calculer les réglages des relais de protection, afin d’assurer une bonne sélectivité dans le
réseau électrique.
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Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Ainsi, les étapes de dimensionnement des sections des câbles en conformité avec les
recommandations de la norme NF C 13-200, sont illustrées par le logigramme ci-dessous :
En tenant compte de toutes les sources éoliennes, on détermine les puissances qui transitent dans les
canalisations en le régime permanent. Egalement, les valeurs maximales de court-circuit à
l’intérieur de l’installation sont utilisées pour vérifier la tenue thermique des câbles.
a. Détermination de la section S1
Le courant maximal d'emploi Ib est déterminé sur la base de la somme des puissances qui transitent
dans le câble. Dans notre cas, il est calculé à partir de la somme des puissances produite par les
éoliennes débitantes sur le câble.
√3
U est la tension de sortie aux bornes de chaque transformateur de raccordement et égale à 33 KV.
On détermine le courant admissible qui transite dans chaque câble. C'est le courant maximal qui
peut véhiculer en permanence sans préjudice pour sa durée de vie. Pour déterminer le courant
admissible par une canalisation dans les conditions réelles d'installation, il faut calculer le facteur de
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Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Le facteur de correction global est calculé à partir du produit des facteurs suivants :
La température considérée dans le sol ou sont installés les câbles souterrains reliant les éoliennes est
25°. D’après le tableau 52K12 de la norme 13-200, le facteur f1 pour l’isolateur de polyéthylène
réticulé (PR) égale à 0.96.
K12=0.96
Le terrain d’installation est très sec pour une résistivité de 1 K.m/W, le type de câble choisi est
unipolaire ce qui donne un facteur de 0.9 d’après le tableau 52K13.
K13=1
K14=0.962
Dans le plan de masse, on trouve trois cas de chemin des circuits : soit un chemin pour un seul
circuit, soit pour deux circuits soit pour trois circuits. Le coefficient est choisi en fonction des
conditions les plus défavorables sur la longueur totale de la liaison. D’après le tableau 52K15, pour
une distance de 0.25 m entre câble on détermine le facteur f4 correspondant.
Après avoir déterminé le courant admissible, on se réfère au tableau 52J de la norme de NFC 13-
200 pour déterminer la section correspondante en fonction de la tension assignée, le type de
l’isolation choisi(PR) et la nature du conducteur (Aluminium).
La contrainte thermique des conducteurs doit être vérifiée par rapport au courant de court-circuit
43
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
maximal, qui correspond au courant de court-circuit triphasé. Ces valeurs sont données par le
logiciel ETAP basé sur la méthode des composantes symétriques appliquée sur l'ensemble des
éléments du réseau : WTG, Transformateur et câble.
La section minimale qui vérifie la contrainte thermique est calculée à partir de la relation suivante :
2 √
En cas de défaut phase-terre, l’écran doit permettre l’écoulement d’une partie ou de la totalité de
courant de court-circuit des installations. Sur les réseaux MT ou HT dont le neutre est relié à la terre
directement ou par une faible impédance, le courant de défaut peut prendre une valeur élevée
dépendant de la puissance de la source, des caractéristiques de l’installation, du point de défaut et
du réglage des dispositifs de protection. Il faut alors s’assurer que, sous l’effet de cette intensité,
l’écran ne risque en aucun point d’être portée à une température supérieur à celle permise par lui-
même et par les autres éléments du câble et, en particulier, par l’enveloppe isolante.
Pour les câbles MT et HT, la température limite est, dans la plupart des cas, identique à celle admise
en court-circuit pour l’échauffement de l’âme, soit, pour une durée ne dépasse pas 5 seconde :
Cependant, en peut être amené, dans certains cas, à réduire ces valeurs de température afin de tenir
compte des limites thermiques des éléments constituants l’écran (gaine en plomb ou écran collé à la
gaine extérieure des câbles à isolant PR, par exemple).
En raison de la complexité des phénomènes mises en jeu, n’est pas possible d’indiquer ici une
méthode de calcul simple et de portée générale. Toutefois, les valeurs maximales des courants de
court-circuit que peuvent supporter les écrans des câbles sont indiquées par les constructeurs de
câbles.
Après avoir déterminé les trois sections, on choisit la plus grande et on vérifie la chute de tension
par la relation suivante :
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Projet de Fin d’Etudes
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Les résultats de vérifications des câbles souterrains sont donnés dans le tableau 2 de L’ANNEXE 4.
En analysant les résultats de calcul on confirme le choix des sections retenues qui respectent les
conditions d’installation et la chute de tension tolérée et vérifient les contraintes thermiques.
Exemple de calcul
Soit le câble C1-2 reliant les éoliennes 1 et 2, La section à vérifier est 185 mm2.
- Vérification de S1
Le constructeur précise que le courant admissible 372 A dans les conditions standards d’installation
précisé dans la fiche technique du câble. Dons le cas de l’installation étudiée, et en appliquant le
facteur de correction (f= 0,78), le courant admissible sera 372*0,78=219,6 A.
5 38
64 59 219 6
78
- Vérification de S2
La valeur du courant de court-circuit maximal au niveau du câble donnée par ETAP égale à 9,28KA
√
98 72 185
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En se basant sur les impédances caractéristiques du câble, la chute de tension au niveau du câble est
évaluée à 0,02%.
Donc on peut conclure que le câble est bien dimensionné. Idem pour l’ensemble des câbles de
l’installation.
Conclusion
L’étude du parc en régime permanent a permis de s’assurer du bon dimensionnement des différents
éléments du parc. Cette étude a pu être menée grâce aux calculs de Load Flow et de court-circuit
déjà établis. Lesdits calculs seront également exploitables dans le chapitre suivant, ils servent de
base pour le réglage des protections.
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Chapitre III
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Projet de Fin d’Etudes
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Introduction
Toute installation, même exécutée dans les règles de l'art avec des matériaux de choix, peut être
affectée par des dérangements de causes et d'effets divers.
Toute perturbation influe sur les diverses grandeurs électriques caractérisant le fonctionnement
normal de l’installation. Dés l 'hors il est nécessaire de mettre en exergue des appareils de protection
susceptibles de détecter et annihiler rapidement les types de fautes pouvant survenir dans une
installation électrique. Le classement suivant la grandeur électrique la plus affectée donne
respectivement les surintensités, les manques de tensions et les surtensions.
I. Généralités
La mise en œuvre d’un plan protection est le choix des éléments de protection et de la structure
globale de l’ensemble, de façon cohérente et adaptée au réseau. Le système de protection se
compose d’une chaîne constituée des éléments suivants :
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Projet de Fin d’Etudes
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Pour établir un plan de protection, les paramètres suivants sont à prendre en compte :
Les principales fonctions de protection utilisées sont indiquées dans le tableau 1 de L’ANNEXE 6,
en précisant leur code selon la norme ANSI C37.2 ainsi qu’une brève définition.
Le réseau est exploité en boucle ouverte et la protection est assurée aux extrémités de la boucle,
équipées de disjoncteurs. Les défauts provoquent des coupures d’alimentation.
La fonction de protection à minimum de fréquence (ANSI 81L), cette fonction est utilisée
lorsqu’une baisse anormale de fréquence est produite suite à un déficit de la puissance disponible
par rapport à la puissance demandée par le réseau.
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Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
a. Surcharge
La surintensité de longue durée peut être détectée par une protection à maximum de courant de
phase temporisée à temps indépendant ou à temps inverse (ANSI 51), sélective avec les protections
coté secondaire.
On utilise une protection à image thermique (ANSI 49RMS) pour surveiller, avec une meilleure
sensibilité, l’élévation de température : l’échauffement est déterminé par simulation du dégagement
de chaleur en fonction du courant et de l’inertie thermique du transformateur.
b. Court-circuit
Les arcs qui prennent naissance à l’intérieur de la cuve d’un transformateur décomposent certaine
quantité d’huile et provoquent un dégagement gazeux. Les gaz produits montent vers la partie
supérieure de la cuve du transformateur et de là vers le conservateur à travers un relais mécanique
appelé relais Buchholz.
Ce relais est sensible à tout mouvement de gaz ou d’huile. Si ce mouvement est faible, il ferme un
contact de signalisation (alarme Buchholz). Par ailleurs, un ordre de déclenchement est émis au
moyen d’un autre contact qui se ferme en cas de mouvement important. Les gaz restent enfermés à
la partie supérieure du relais, d’où ils peuvent être prélevés, et leur examen permet dans une
certaine mesure de faire des hypothèses sur la nature du défaut.
Si le gaz n’est pas inflammable on peut dire que c’est l’air qui provient soit d’une poche
d’air ou de fuite d’huile.
Si les gaz s’enflamment, il y a eu destruction des matières isolantes donc le transformateur
doit être mis hors service.
Elle assure une protection rapide contre les défauts entre phases. On l’utilise pour les
transformateurs vitaux de forte puissance pour éviter le déclenchement intempestif dans le cas de la
magnétisation du transformateur ou le surfluxage.
Elle est associée au disjoncteur situé au primaire du transformateur et assure la protection contre les
courts circuits violents au primaire. Le seuil de courant est réglé à une valeur supérieure au courant
dû à un court-circuit au secondaire.
c. Défaut à la masse
par la protection de terre (ANSI 51N et 50N) située sur le réseau amont pour le
défaut masse affectant le primaire du transformateur,
50
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
par la fonction de terre restreinte ANSI 64, activée pour la protection contre les
défauts à la terre d’enroulements triphasés.
.
a. Défaillance du disjoncteur
b. Couplage :
La fonction de contrôle de synchronisme, synchro-check (ANSI 25), permet de vérifier que les deux
demi-jeux de barres à coupler ont entre eux des écarts de tension en amplitude, phase et fréquence,
acceptables dans les limites prévues pour autoriser la fermeture du disjoncteur de couplage.
c. Contrôle de tension
La protection de contrôle d’une tension trop élevée ou suffisante est assurée par la fonction ANSI
59, et pour la protection contre une baisse de tension on active la fonction ANSI 27.
Les relais choisis figurent sur le tableau suivant :
Relais Fonction
P444/2 27-59-59N-79-25
P141 51BF
P444/1-D60 21-49-32N-85
Départ transfo.225 KV
C264 25
P444 21-49-32N-85
P141 51BF
P643 87T
TR 80 MVA 33/225 KV P141/1 50-51-50N-51N
P143 49-59-64
Départ transfo.33 KV F650 50-51-25
Couplage F650 50-51-25
Arrivée grappe F650 50-51-25-67N-64-81
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Le réglage des fonctions de protection est réalisé sur la base des seuils déterminés dans le cahier de
spécification techniques général de l’ONEE.
Le réglage des différentes fonctions de protection activées dans le parc est définit dans ce qui suit.
La fonction de protection à maximum de courant temporisé AINSI 50 est réglé à 1,2 fois l’intensité
nominale et pour une temporisation de ta+200ms avec ta est la temporisation de la partie aval.
𝐼𝑟 1 2 𝐼𝑛
Dans le réglage des fonctions 50 et 51 des transformateurs, il faut tenir compte de la magnétisation
des transformateurs pour éviter le déclenchement intempestif des relais pendant l’enclenchement
des transformateurs.
Lorsqu'un départ est le siège d'un défaut monophasé, son relais homopolaire est traversé par un
courant Io qui varie en fonction de la résistance de défaut, de l'impédance de mise à la terre du
neutre HTA, de la tension HTA et de la capacité homopolaire du réseau.
L'intensité de réglage Ior du relais homopolaire doit être la plus faible possible afin de détecter des
défauts dont la résistance est la plus grande possible.
Le réglage Ior doit être supérieur à la valeur du courant résiduel 3 Io du départ lorsqu'un défaut
franc apparaît sur un autre départ.
On définit le capacitif homopolaire comme étant, lors d’un court-circuit avec la terre, le courant
dérivé par les réactances capacitives des lignes et des câbles.
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Projet de Fin d’Etudes
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Le réseau du parc présente un ensemble de charge capacitive comme les câbles de raccordement des
éoliennes sont de type souterrain, d’où l’obligation de prendre en compte le courant capacitif du
réseau pour déterminer le courant de fuite lors d’un défaut. Ce courant se calcule à partir de la
relation suivante :
𝐼𝑐 3 𝐼𝑜 3 𝑉 𝐶 2 𝜋 𝑓
Avec :
V : Tension simple du réseau
C : Capacité du câble/ligne
f : Fréquence du réseau
Le courant capacitif est calculé pour les câbles souterrains reliant les éoliennes et les câbles des
départ transformateur 33 KV.
Pour la détermination de la capacité des câbles, on se réfère à la norme NFC 13 200, le tableau est
donné dans L’ANNEXE 5.
Les résultats du calcul du courant capacitif sont donnés dans le tableau 1 de L’ANNEXE 5.
Le réglage doit tenir compte de la stabilité de la protection différentielle qui est sa capacité à rester
insensible s'il n'y a pas de défaut interne à la zone protégée même si un courant différentiel est
détecté :
courant magnétisant de transformateur,
courant capacitif de ligne,
courant d'erreur dû à la saturation des capteurs de courant.
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Projet de Fin d’Etudes
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Le seuil bas est défini comme le courant différentiel maximum existant en fonctionnement normal
du transformateur. Les causes de ce courant différentiel sont :
Les erreurs de mesure des transformateurs de courant
Les variations de courant dues à l’utilisation d’un régleur en charge
La présence d’un bobinage auxiliaire
Le seuil bas doit être le reflet des erreurs introduites par les différents éléments du transformateur :
Cette valeur correspond à la valeur maximale du courant différentiel créé par les erreurs de mesure
des TC et la présence d’un régleur en charge.
Type de TC 5P 10P
α, β 5% 10%
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Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Le bobinage auxiliaire
Idaux, courant différentiel induit par l’utilisation d’un enroulement auxiliaire sur le transformateur.
y% =Idaux où y est le pourcentage d’enroulement secondaire que représente le bobinage auxiliaire
Le courant magnétisant
Le courant magnétisant du noyau du transformateur crée un courant différentiel, Idm.
Idm=3% typiquement
Finalement le seuil Ids est exprimé en pourcentage de Inprimaire et est obtenu par la formule
suivante :
Application Numérique :
Le transformateur utilisé est équipé de TC de type 5P20 au primaire et au secondaire, d’un régleur
en charge avec une étendue de prise de 10% et d’un enroulement auxiliaire représentant 10% de
l’enroulement secondaire.
TC de type 5P au primaire et au secondaire du transformateur, donc α, β =5%.
1 5
(1 5) 1 1 3 5 37 6 %
1 1
b. Pourcentage Id/It1
Le réglage doit être suffisant pour pallier aux erreurs de mesure sous des courants d’amplitude
faible mais signifiante.
La valeur de la pente Id/It à paramétrer correspond à la valeur maximale de Id/It. Ceci revient à
maximiser Id et minimiser It. Dans le paragraphe précédent nous avons établi :
55
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Application Numérique :
1 5 1 5
((1 5) 1 1 3 5) ( ) 43 57 %
1 1 1 1
c. Pourcentage Id/It2
La courbe doit être réglée suffisamment haut pour palier le pire des cas, où seul les TC d’un côté
satureraient et pas les autres. Typiquement cette pente est réglée entre 60 et 70% jusqu’à la valeur
du seuil haut.
Le seuil haut permet de détecter un défaut interne à la zone protégée par élévation du courant
différentiel (ce défaut peut par exemple être un défaut aux bornes primaires du transformateur). Si
le courant différentiel dépasse une valeur seuil, fixée préalablement (Idmax), la protection
déclenche en un temps plus court qu’une protection à maximum d’intensité.
Un défaut interne à la zone produit des courants différentiels et traversant importants, on se situe
donc dans la partie supérieure droite de la caractéristique à pourcentage.
Lorsqu’il est actif, le seuil haut est réglé au-dessus du courant d’enclenchement avec une marge de
40% typiquement pour que la protection ne déclenche pas à l’enclenchement du transformateur.
𝐼𝑒
𝐼𝑑𝑚𝑎𝑥 14
𝐼𝑛
Avec :
Ie est le courant d’enclenchement crête ;
In est le courant nominal crête du transformateur.
Ce seuil est réglé à 12 *In.
Cette protection est sensible à tous les défauts internes qui provoquent un arc électrique tels que :
Claquage ;
Détérioration des circuits magnétiques ;
Echauffements anormaux provoquant la décomposition de l’huile.
Elle ne peut donc être utilisée qu’en secours. Le flotteur peut actionner une alarme et conduire à des
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Projet de Fin d’Etudes
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actions préventives.
𝜃 𝜃𝑚(1 𝑒 −𝑡 𝑇𝑒
)
= température à l’instant t
m = température maximale nominale (lorsque I = In en permanence)
t = temps de calcul
Te = constante de temps thermique à l’échauffement
𝑇𝑒 417 𝐺 𝜃𝑚 𝑃
Avec :
G : poids de la pièce en Kg
P : puissance dépensée en W
θι=0,632*θm
Il s’agit d’une protection différentielle qui détecte la différence des courants résiduels mesurés sur
la mise à la terre du neutre d’une part et sur la sortie triphasée du transformateur d’autre part. Cette
fonction est réglée pour un seuil de 10% In et n’admet pas de temporisation.
C’est la protection de contrôle d’une tension trop élevée ou trop basse, elle est réglée à +10/-7 % de
la valeur de la tension assignée selon les exigences du l’ONEE.
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Projet de Fin d’Etudes
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La fonction de contrôle de synchronisme est réglée dans une marge de ± 0,1 Hz de fréquence, de 10
% de l’amplitude et de 5° seuil d’écart du déphasage.
La protection de défaillance du disjoncteur est plus rapide que l’action par la sélectivité
chronométrique on prend une valeur de 100 ms pour les demi jeux de barres 33 KV et une valeur de
1s pour le jeu de barre 225 KV.
Les résultats obtenus pour la protection des jeux de barres sont donnés dans L’ANNEXE 6.
La sélectivité est une capacité d’un ensemble de protections à faire la distinction entre les
conditions pour lesquelles une protection doit fonctionner de celles où elle ne doit pas fonctionner.
La sélectivité vise à isoler le plus rapidement possible la partie du réseau affectée par un défaut, et
uniquement cette partie, en laissant sous tension toutes les parties saines de ce réseau.
Les différents moyens qui peuvent être mis en œuvre pour assurer une bonne sélectivité dans la
protection d’un réseau électrique, les plus importants sont les trois types suivants:
Sélectivité ampérométrique par les courants,
Sélectivité chronométrique par le temps,
Sélectivité par échange d’informations, dite sélectivité logique.
Le critère adopté pour le réseau étudié pour assurer la sélectivité est le critère ampéro-
chronométrique.
Ce système de sélectivité présente l'avantage d'assurer son propre secours. En effet, si à la suite
d'une défaillance d'un relais ou d'un disjoncteur, l'ouvrage en défaut n'est pas normalement
éliminée, la protection placée immédiatement en amont intervient à son tour et élimine, en secours,
l'ouvrage défaillant. La différence des temps de fonctionnement entre deux protections successives
est l'intervalle de sélectivité.
Cet intervalle de sélectivité doit être suffisant et doit tenir compte :
du temps d'élimination du défaut par les disjoncteurs;
des tolérances des temporisations;
du temps de retour au repos des relais.
Ces trois contraintes amènent à une tolérance minimum de 200 ms, appelée intervalle de sélectivité
définit par la norme NFC 13 100.
- Sélectivité ampérométrique:
Cette sélectivité est basée sur le fait que dans un réseau, le courant de défaut est d’autant plus faible
que le défaut est plus éloigné de la source. Une protection ampérométrique est disposée au départ de
chaque tronçon. Son seuil est réglé à une valeur inférieure à la valeur d’Icc minimal provoqué par
un défaut sur la section surveillée, et supérieure à la valeur maximale du courant provoqué par un
défaut situé en aval (au-delà de la zone surveillée). Ainsi réglée, chaque protection ne fonctionne
que pour les défauts situés immédiatement en aval de sa position (à l’intérieur de la zone
surveillée), et est insensible aux défauts apparaissant au-delà.
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Projet de Fin d’Etudes
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- Sélectivité chronométrique :
Cette technique permet d’obtenir une sélectivité au-delà du courant de réglage magnétique du
disjoncteur amont. Le principe est de laisser le temps au disjoncteur aval de déclencher en premier
en retardant l’action du disjoncteur amont, ce qui impose quelques contraintes.
L'appareil amont doit être temporisable et être capable de supporter le courant de court-circuit et ses
effets pendant toute la durée de temporisation. De même, le dimensionnement des conducteurs doit
permettre de supporter les contraintes thermiques résultantes.
L’étude de sélectivité diffère suivant le type de défaut, nous distinguons entre la sélectivité contre
les surcharges et la sélectivité entre les courts circuits.
Dans cette partie on utilise le module Star du logiciel ETAP afin de vérifier la sélectivité.
La sélectivité est assurée si le temps de non-déclenchement du disjoncteur amont est supérieur au
temps maximal de coupure du disjoncteur.
Cette condition est réalisée en pratique si:
On détermine :
i. Vérification de la sélectivité
Le courant de court-circuit :
Le pouvoir de coupure des disjoncteurs des arrivées grappes est de 25 KA et les courants de réglage
de court-circuit des WTGs sont pour expression :
Ir(WTG)=0,8*Iccb(WTG)=0,8*13,32=26,64 KA
13,32 KA correspond à la valeur le plus grande des courts circuits biphasés sur les arrivées grappes.
On trouve que 25 KA < 26,64 KA donc la sélectivité ampérométrique n’est pas vérifiée. Donc, la
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Projet de Fin d’Etudes
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La temporisation de la protection du court-circuit des WTGS est réglée à 0ms et du surcharge à 600 ms
tout en respectant la courbe de magnétisation du transformateur 3,5 MVA.
La temporisation de la protection du court-circuit des arrivées grappes est réglée à 200ms pour être
sélective avec la protection de la WTG et celle du court-circuit est réglée à 800 ms.
La sélectivité dans le cas de surcharge et de court-circuit est vérifiée pour les quarante éoliennes par
rapport aux six arrivées grappes tout en respectant la protection des câbles.
On fait le réglage du coulage de telle manière à isoler les arrivées saines dans le cas d’un défaut, il
sera la première protection à déclencher dans le cas d’un défaut aux jeux de barre suivi par le
départ transfo.33 KV de la partie affectée.
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Projet de Fin d’Etudes
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Figure 24: Extrait du schéma unifilaire montrant les arrivées grappes et le couplage
On règle le point du couplage à double seuil, Le seuil haut I>>> à temps défini est réglé pour
protéger le primaire 33kV du transformateur, la liaison transformateur/ jeu de barres 33kV et les
défauts jeux de barres. La temporisation est réglée à 400ms pour être sélective avec le seuil haut de
la protection arrivée grappe réglée à 200ms.
Le deuxième seuil à temps défini I>> est réglé pour éliminer en secours les défauts jeux de barres
33kV, La temporisation est réglée à 600ms.
L’étude de sélectivité à ce niveau permet d’assurer le déclenchement des disjoncteurs des arrivées
grappes avant celui du départ transformateur lors d’un défaut survenant au niveau des câbles
souterrains.
Figure 25 : Extrait du schéma unifilaire montrant les arrivées grappes et le départ transformateur 33KV
Le courant de court-circuit :
61
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
La sélectivité dans le cas de surcharge et de court-circuit est vérifiée pour les six arrivées grappes
par rapport aux deux départs transformateurs.
L’étude de sélectivité à ce niveau nous permettra de coordonner entre les disjoncteurs en aval et
amont des transformateurs 80 MVA 33/225 KV.
L’intervalle de sélectivité chronométrique choisi (pour les deux cas : surcharge et court-circuit) est
estimée à une valeur de 200ms.
Ainsi, la sélectivité est vérifiée pour les deux transformateurs 33/225 KV.
Les courbes de sélectivités et le tableau de réglage final sont donnés dans L’ANNEXE 6.
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Projet de Fin d’Etudes
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Remarque :
ETAP permet l’ajustement des courbes de sélectivité en fonction du réglage ampérométrique des
relais ainsi que la temporisation entre les différents étages du réseau. Ceci est réalisé tout en
respectant la courbe de protection des câbles, autrement dit les courants parcourant les câbles lors
d’un défaut doivent être supportés par ces derniers. De plus, les protections liées aux
transformateurs ne doivent pas déclencher pendant leur magnétisation.
Le module Star de ETAP permet la vérification de sélectivité en simulant un ensemble des défauts
(entre phase, défaut terre) sur différents points de l’installation.
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Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Défaut triphasé sur le câble reliant les éoliennes 14 et 15 dans le cas du couplage fermé
Conclusion
Dans ce chapitre, on a défini le plan de protection du parc qui permet d’assurer le maintien en toute
sécurité de tous ses éléments dans le cas d’un défaut. Ceci est fait sur la base du réglage des
fonctions de protection activées pour chaque élément, accompagné d’une étude de sélectivité.
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Projet de Fin d’Etudes
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Chapitre IV
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Projet de Fin d’Etudes
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Introduction
L'intégration des parcs éoliens pose, au réseau national d’énergie électrique, de nouvelles
contraintes par rapport aux sources d’énergies conventionnelles dont le comportement est bien
maitrisé. Afin de relever le défi de coordination d’une production d'électricité basée sur
l'exploitation de l’énergie éolienne avec le reste du système électrique, le Maroc impose dans son
code de réseau de nouvelles exigences relatives au raccordement et au fonctionnement des parcs
éoliens. Il s’agit d’élaborer des exigences de raccordement et de fonctionnement des parcs éoliens
afin de garder au maximum les éoliennes connectées au réseau. Le système électrique doit résister
aux différentes perturbations et avoir la capacité de contribuer à la stabilité et à la sécurité du
réseau.
Bref, l’objectif du code de réseau est de fixer des règles techniques de raccordement au réseau de
transport de l’électricité, de conduite et de fonctionnement du système électrique afin de garantir un
niveau adéquat de sécurité et de fiabilité.
Flicker :
Le flicker, ou papillotement de tension est une fluctuation de tension électrique causée par des
perturbations électromagnétiques ou par des variations de puissance sur le réseau porteur de cette
tension.
Les valeurs limites pour le flicker en conformité avec le rapport technique CEI 61000-3-7 dans les
réseaux HT et THT sont :
Pst = 0.8 & Plt = 0.6
Pst : Flicker à court terme quantifié sur 10 min
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Harmoniques :
Les limites des niveaux des tensions harmoniques en HT et THT sont données conformément à la
norme CEI 61000-3-6 :
Déséquilibre de la tension :
Le parc doit assurer le réglage de la tension au niveau du JDB de la tension la plus haute du poste
d’évacuation du parc moyennant des boucles de régulation avec consigne tension, puissance réactive ou
cos (𝜑).
Il doit pouvoir fournir ou absorber le réactif dans les limites suivantes :
Absorption : entre 0 et 0.3 𝑃n
Fourniture : entre 0 et 0.4 𝑃n
𝑃 étant la puissance nominale du parc éolien.
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Il est possible de générer de la puissance réactive avec les génératrices éoliennes pilotées par des
convertisseurs d’électronique de puissance, cependant la puissance réactive échangée avec le réseau
n’est pas simplement la somme des puissances réactives de chacune des éoliennes. Le bilan de la
puissance réactive du réseau interne du parc introduit une différence significative. Par ailleurs, les
échanges de puissance réactive de chacune des éoliennes avec le réseau vont modifier le plan de
tension du parc.
L’objectif de cette partie est de déterminer la puissance réactive globale que peut fournir ou
absorber un parc éolien tout en restant dans les limites de tension acceptables dans le parc.
Cela définira les marges admissibles de participation au réglage du réactif du parc face à la consigne
de puissance réactive déterminée par L’ONEE.
Le parc raccordé sur le réseau doit participer au contrôle de la tension de manière continue,
dynamique et rapide. Les éoliennes doivent être munies d’un système automatique de régulation de
la tension et être en mesure de fournir ou d’absorber, en régime permanent, la puissance réactive
nécessaire au maintien de la tension dans les limites admissibles de fonctionnement du réseau de
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transport.
La régulation de la tension dans le parc peut être réalisée par l’unité de production éolienne elle-
même ou au moyen d’autres équipements ajoutés au parc (SVC, STATCOM, etc..). Dans tous les
cas, la performance du réglage de tension fournie par le parc doit être similaire à celle d’une
centrale de même puissance munie d’alternateurs synchrones classiques.
Le réglage de la tension est étroitement lié au contrôle de l’énergie réactive au niveau du parc,
l’explication mathématique est donnée par la relation suivante :
R. P X. Q
∆U
𝑈
Donc, c'est la variation de la puissance réactive Q qui est prépondérante et doit être bien contrôlée.
En effet, dans le cas d’une chute de tension dans le réseau, c’est l’augmentation de la puissance réactive
qui permet de diminuer cette chute pour ramener la tension à sa valeur initiale. Dans l’autre cas quand il
s’agit d’une surtension, on a intérêt à diminuer la puissance réactive.
Les caractéristiques L et C des lignes et des câbles sont telles que ces éléments sont consommateurs
ou producteurs d'énergie réactive selon leur charge.
Q 3 CwV2Lw I2
C : capacité de la liaison
L : inductance de la liaison
V : tension simple
I : courant véhiculé par la liaison
Les transformateurs
Un transformateur consomme une puissance réactive qui peut être déterminée approximativement
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en ajoutant :
Q0 = 3Un I0
U
S
Ucc: tension de court-circuit du transformateur en p.u
S : puissance apparente transitée par le transformateur
Sn : puissance apparente nominale du transformateur
Un : tension composée nominale
Qt=Q0+Q
Les deux convertisseurs ont la capacité de générer ou absorber de la puissance réactive, ils peuvent
ainsi contrôler le niveau de la puissance réactive. La puissance réactive fournie au réseau peut-être
contrôlée par la puissance réactive générée ou absorbée par le convertisseur relié au rotor. La
puissance réactive est échangée entre ce convertisseur et le réseau, à travers le générateur car celui-
ci absorbe de la puissance réactive pour compenser les inductances mutuelles et les inductances de
fuites.
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Remarque :
La puissance réactive des transformateurs et des câbles n’est pas contrôlable vu qu’elle dépend de
leurs éléments intrinsèques et de la puissance qui y transite, alors que les génératrices contribuent à
la régulation de l’énergie réactive.
Ainsi, on évalue l’énergie réactive pour les cas limites de fonctionnement du parc en fonction de la
plage de tensions fixées par le code du réseau de l’ONEE, et les limites de tension admissibles de la
génératrice ainsi que son domaine d’absorption et de fourniture en énergie réactive.
La fiche technique du constructeur de la turbine éolienne VESTAS V90 .3MW indique la plage de
tension dans laquelle cette dernière est opérationnelle, elle est de 0,9 pu à 1,1pu. Le constructeur
assure le fonctionnement normal dans ladite plage par le bais de la protection à minimum et à
maximum de tension.
Pour le code de réseau, il demande à ce que le parc doit tenir aux variations de tension 225KV
+10%/-7 %.au PCC. Autrement, le parc doit rester connecté au réseau pour des valeurs de la tension
du réseau se situant entre 0 .93pu et 1.1 pu.
Afin de vérifier cette tenue, en utilisant le logiciel DIgSILENT PowerFactory, les simulations
suivantes ont été réalisées :
On peut alors conclure que le parc répond bien à l’exigence du code de réseau en terme de
tenue aux variations de tension.
Des recherches antérieures et des expériences pratiques ont montré que les perturbations électriques
telles que la perte d'une paire de lignes de transmission et les courts circuits, engendrent des chutes
de tension considérables au PCC. Ces variations de tension sont en partie induites par les transits de
puissance réactive. C'est pourquoi, il est demandé aux éoliennes actuellement connectées au réseau
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L’absorption maximale des WTGs est de 0,609 MVAR qui correspond à un cos ϕ =0,98 capacitif.
Dans ce cas, on évalue la puissance réactive au point du raccordement au réseau pour les cas limites
de fonctionnement à savoir à la tension 225 KV et 247,5 KV (225+10%) au PCC. Ainsi, on
détermine les niveaux de tension dans les deux demi jeux de barre 33KV .Lesquels tensions
reflètent les tensions des différents points du parc.
La limite d’absorption fixée par le code du réseau est de 30 % de la puissance nominale du parc soit
36 Mvar qui correspond à cos(φ)=0,96(i).
U=225 KV
Besoin en énergie réactive pour atteindre cos(φ)= 0,96 (i) : 22,32 Mvar
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D’après les résultats de calcul du load flow, on remarque que les niveaux de tension au niveau des
éoliennes sont bien dans la plage admissible 1KV (±10 %) pour les différents variations de tension
au PCC ( 1pu et 1,1 pu ) dans le cas où les éoliennes absorbent de la puissance réactive.
Dans ce cas, on suppose que les éoliennes fournissent leur valeur maximale d’énergie réactive qui
est de 0,609 Mvar correspondant à cos ϕ =0,96 inductif. On évalue l’énergie réactive et les tensions
dans les cas limites de fonctionnement, à la tension 225 KV et 209,25 KV (225-7%) au PCC.
La limite de fourniture fixée par le code du réseau est de 40 % de la puissance nominale du parc soit
-48 Mvar qui correspond à cos(φ)=0,92(c).
U=225 KV
Besoin en énergie réactive pour atteindre cos(φ)= 0,92 (c) : -41,67 Mvar
Besoin en énergie réactive pour atteindre cos(φ)= 0,92 (c) : -45,09 Mvar
L’ensemble des résultats de calcul dans les quatre points de fonctionnement est donné dans
L’ANNEXE 7.
Dans une application éolienne, afin de respecter les contraintes d’interconnexion des parcs éoliens,
les compensateurs doivent d’un côté protéger le parc éolien des défauts provenant du réseau
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principal et contribuer d’un autre côté au contrôle du facteur de puissance au point de connexion du
parc éolien en régime normal d’opération.
Dans les deux cas, on détermine le dimensionnement minimal pour assurer le fonctionnement
correct du parc en régime normal et en régime de défaut.
D’après les quatre cas de fonctionnements limites du parc, on détermine le besoin en énergie
réactive pour répondre aux exigences du raccordement du parc en terme de respect des seuils
d’absorption et de fourniture de l’énergie réactive, ainsi que les limites de tensions admissibles
fixées par le code du réseau.
Le tableau suivant résume les résultats obtenus après l’insertion des capacités et des réactances dans
le réseau pour les 4 cas :
Après compensation
WTG fournit le maximum de
WTG absorbe le maximum de Q
Q
Limite
48/0,92 36/0,96
Q(MVAR)/cos(φ)
U au PCC (pu) 0,93 1 1 1,1
4*12(capacité)
4*12 2*12(capacité)
Compensation + 2*12(capacité)
(capacité) +2* (réactance)
2*4 (réactance)
Q au PCC (MVAR) -47,63 -48,83 32,85 6,2
cos(φ) 0,93 0,92 0,96 0,96
U au JDBMT1 (pu) 0,98 ,04 0,98 1,08
D’après les résultats de calcul, on voit la nécessité d’installer des compensateurs variables, vu que
chaque point de fonctionnement présente un besoin en énergie réactive bien déterminé. Pour
répondre à cette exigence on choisit le compensateur statique de puissance réactive.
En effet, le SVC (Static Var Compensator) est un équipement de compensation parallèle à base
d'électronique de puissance (Thyristor) capable de réagir en quelques cycles aux modifications du
réseau.
Les SVC sont dérivés de la combinaison d’éléments inductifs et capacitifs qui permettent le
contrôle global de la puissance réactive échangée selon les nécessités de compensation. La
configuration la plus commune est TCR + TSC.
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Un TCR (Thyristor Controlled Reactors) est un gradateur sur une charge purement inductive qui se
comporte comme une inductance dont la valeur de l’impédance à la fréquence du fondamental peut
être contrôlée de façon continue sur une plage donnée.
Un TSC (Thyristor Switched Capacitors) est un banc de condensateurs commutables qui se
comporte comme un condensateur dont la valeur peut prendre un nombre fini de valeurs.
Concernant l’emplacement des compensateurs, on opte pour une compensation partielle dans les
deux demi jeux de barre 33 KV.
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L’échauffement des conducteurs, des câbles, des condensateurs et des machines dû aux
pertes Cuivre et fer supplémentaires ;
L’interférence avec les réseaux de télécommunication, causée par le couplage
électromagnétique entre les réseaux électriques et les réseaux de télécommunication qui peut
induire dans ces derniers des bruits importants ;
Le dysfonctionnement de certains équipements électriques comme les dispositifs de
commande et de régulation. En présence d’harmoniques, le courant et la tension peuvent
changer plusieurs fois de signe au cours d’une demi-période. Par conséquent, les
équipements sensibles au passage par zéro de ces grandeurs électriques sont perturbés ;
Des phénomènes de résonance. Les fréquences de résonance des circuits formées par les
inductances du transformateur et les capacités des câbles sont normalement assez élevées,
mais celles-ci peuvent coïncider avec la fréquence d’un harmonique. Dans ce cas, il y aura
une amplification importante qui peut détruire les équipements raccordés au réseau ;
La dégradation de la précision des appareils de mesure ;
Des perturbations induites sur les lignes de communication, rayonnement électromagnétique
notamment.
Ainsi, l’un des effets les plus néfastes est celui de la circulation des courants harmoniques de rang 3
et multiples de 3 dans le conducteur de neutre. Il peut être bien supérieur au courant circulant dans
les phases.
On peut déterminer le courant permanent circulant dans le neutre à partir de l’analyse des
harmoniques dans l’ensemble du réseau. Plusieurs critères existent pour mesurer les perturbations
harmoniques mais c’est le Taux de Distorsion Harmonique (THD) qui est le plus couramment
utilisé.
En présence d’harmoniques, le courant circulant dans le réseau s’écrit sous la forme suivante :
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Avec :
I1 : Valeur efficace du courant du fondamental;
Ih :Valeur efficace du courant harmonique de rang h ;
φ1 : Déphasage du courant fondamental ;
φh Déphasage de l’harmonique de rang h.
Le THD étant défini comme le rapport entre la résultante de toutes les composantes harmoniques
et le fondamental du courant peut être exprimé en pourcentage et calculé comme suit :
En régime périodique, les expressions instantanées de tension et du courant sont données par :
Le facteur de puissance est défini, dans le cas général, comme étant le rapport de la puissance active
sur la puissance apparente.
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Où :
I1 : Valeur efficace du fondamental du courant ;
φ: est le déphasage entre la tension et le fondamental du courant.
Les puissances active et réactive définies pour la fréquence fondamentale étant respectivement :
On définit la puissance déformante D permettant de tenir compte des harmoniques par l’expression:
Ainsi, les harmoniques de courant créent une puissance dite déformante qui dégrade le facteur de
puissance. On remarque qu’en régime sinusoïdal la puissance déformante est nulle, et le facteur de
puissance s’exprime simplement par :
Les distributeurs d’énergie fixent un taux admissible aux points de raccordement de leurs réseaux.
Ces limites sont définies dans le code de réseau de l’ONEE donné dans la première partie. Au-delà
de ces valeurs, il est nécessaire d’installer des dispositifs de filtrage.
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Pour déterminer le besoin en filtre, on fait une analyse des harmoniques du parc afin d’évaluer le
taux d’harmonique généré par l’ensemble des éléments du parc et le comparer avec les limites
imposé par l’ONEE.
Pour réaliser une étude d’harmonique du parc et évaluer le taux d’harmonique au point du
raccordement au réseau, il faut inclure la contribution de tous les éléments de l’installation, à savoir
les génératrices éoliennes, les câbles souterrains, les transformateurs, la bobine du point neutre, et
les condensateurs de compensations. Et ceci pour différentes valeurs de tension admissible au PCC.
La génératrice utilisée est une machine asynchrone à double alimentation dont le rotor est connecté
au réseau par le biais des convertisseurs de fréquence, ainsi la génératrice éolienne elle-même est
une source d’harmoniques vu qu’elle s’agit d’un équipement non linéaire. Ceci prouve sa force
contribution à la pollution harmonique dans le parc.
En effet, Ces convertisseurs sont des sources polluantes qui absorbent des courants non sinusoïdaux
et consomment de la puissance réactive. Ces courants harmoniques circulant à travers les
impédances du réseau, peuvent créer des tensions harmoniques et ainsi perturber le fonctionnement
des autres équipements branchés au PCC.
Les harmoniques générés par l’éolienne utilisée sont donnés par le constructeur Vestas90.3 MW.
Les transformateurs
Les transformateurs sont généralement conçus pour fonctionner proche de leur limite de saturation.
Cette condition peut générer des harmoniques vu la relation non linéaire entre la tension et le
courant, en particulier lorsque le transformateur fonctionne dans un état de surtension.
Ces éléments introduisent des phénomènes de résonance dans le parc à cause des inductances du
transformateur et des capacités des câbles et ceux des compensateurs qui sont normalement assez
élevées, ces élements peuvent coïncider avec la fréquence d’un harmonique. Dans ce cas, il y aura
une amplification importante qui peut détruire les équipements raccordés au réseau.
i. Présentation du logiciel
DIgSILENT définit les standards et les tendances pour la simulation, l'analyse et la modélisation
des réseaux électriques. Les avantages du logiciel PowerFactory sont l'intégration fonctionnelle, la
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PowerFactory offre une suite complète de fonctions pour l’étude de grands réseaux d’énergie
électrique interconnectés intégrant de nouvelles technologies pour la production et le transport
d’énergie comme la production d’énergie éolienne, les centrales électriques virtuelles et les FACTS.
Dans cette partie, on exploite l’analyse des harmoniques fournie par le logiciel qui consiste à faire :
On a refait la modélisation du réseau éolien sous DIgSILENT, le schéma de modélisation est donné
dans L’ANNEXE 8.
Dans cette partie, on étudie les harmoniques pour les tensions limites de fonctionnement du parc en
tenant compte de la compensation utilisée dans chaque cas :
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Etude de cas1
Dans ce cas, on considère que les génératrices éoliennes consomment la valeur maximale de
l’énergie réactive pour une tension de 0,93 pu au PCC. La compensation utilisée est de 4*12 Mvar
qui sera intégrée dans le calcul.
Les résultats fournis par DIgSILENT sont donnés les figures suivantes :
Figure 34: Les taux d’harmonique de tension au PCC cas1 Figure 35 :Le spectre d’impédance au PCC cas 1
Etude de cas2
Dans ce cas, on considère que les génératrices éoliennes consomment la valeur maximale de
l’énergie réactive pour une tension de 1 pu au PCC. La compensation utilisée est de 4*12 Mvar et
de 4*2 de réactance qui sera intégrée dans le calcul.
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Les résultats fournis par DIgSILENT sont donnés les figures suivantes :
Figure 36: Les taux d’harmonique de tension au PCC cas 2 Figure 37:Le spectre d’impédance au PCC cas2
Etude de cas3
Dans ce cas, on considère que les génératrices éoliennes consomment la valeur maximale de
l’énergie réactive pour une tension de 1.1 pu au PCC. La compensation utilisée est de 2*12 Mvar
qui sera intégrée dans le calcul.
Les résultats fournis par DIgSILENT sont donnés dans les figures suivantes :
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Figure 38: Les taux d’harmonique de tension au PCC cas 3 Figure 39:Le spectre d’impédance au PCC cas 3
Etude de cas 4
Dans ce cas, on considère que les génératrices éoliennes fournissent la valeur maximale de l’énergie
réactive pour une tension de de 1,1 pu au PCC. La compensation utilisée est de 4*12 Mvar +2*4
Mvar qui sera intégrée dans le calcul.
Les résultats fournis par DIgSILENT sont donnés les figures suivantes :
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Figure 40: Les taux d’harmonique de tension au PCC cas 4 Figure 41:Le spectre d’impédance au PCC cas 4
Constat :
Pour l’ensemble des cas étudiés, on remarque que les taux d’harmonique pour les différents rangs
de fréquence sont bien inférieurs aux limites, cependant il y a apparition de la résonance au tour de
la fréquence 5 pour tous les cas, ceci se justifie par une injection maximale du 5 ème harmonique du
courant par les génératrices éoliennes.
Ainsi, on prévoit l’installation d’un filtre pour pallier au problème de la résonance. On choisit un
filtre passif vu que le parc ne présente pas de multiples fréquences de résonance.
Conclusion
Dans ce chapitre les exigences techniques de raccordement auxquelles doit satisfaire le parc éolien
ont été examinées de façon à garantir le fonctionnement sûr du système électrique. Les exigences
vérifiées visent essentiellement le fonctionnement efficient du système électrique et reposent sur la
fiabilité et la stabilité du réseau électrique, le maintien de la qualité du service pour les clients
raccordés au réseau et la protection des équipements.
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Annexes
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Tableau 2 : Valeurs des courants de court-circuit en fonction des impédances du réseau (cf. CEI 60909)
Le calcul des différents courants de court-circuit initiaux I"k est effectué en appliquant les formules
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du tableau 2.
La valeur de crête ip du courant de court-circuit, dans les réseaux non maillés, peut être calculée,
quel que soit la nature du défaut, à partir de la formule suivante :
Où :
= facteur fonction des rapports R / X, calculé par la formule approchée suivante:
Le calcul du courant de court-circuit coupé Ib n’est nécessaire que dans le cas de défaut proche des
alternateurs et lorsque la protection est assurée par des disjoncteurs retardés.
Ce courant peut être calculé avec une bonne approximation, à l’aide de la formule suivante :
Dans laquelle :
= facteur fonction du temps mort minimal tmin et du rapport I"k/ Ir qui traduit l’influence des
réactances subtransitoire et transitoire, avec Ir = courant assigné de la machine.
Le facteurpour le calcul du courant de court-circuit coupé Ib est donné par le norme CEI
60909 selon les courbes suivantes :
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L’amplitude du courant de court-circuit permanent Ik, étant dépendant de l’état de saturation du fer
des alternateurs, son calcul est moins précis que celui du courant symétrique initial I"k.
Les méthodes de calcul proposées peuvent être considérées comme procurant une estimation
suffisamment précise des valeurs supérieure et inférieure pour le cas où le court-circuit est alimenté
par un alternateur ou une machine synchrone. Ainsi :
le courant de court-circuit permanent minimal est obtenu pour une excitation constante
(minimale) à vide de la machine synchrone. Il est donné par :
Avec :
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Les valeurs de λmax et λmin sont données par les figures suivantes :
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C3-4 33 9000 9375 0,96 185 372 0,211 0,115 213 164,0 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,04 10,79 114,8 185
C4-5 33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 220 54,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,01 10,79 114,8 185
C4-6 33 15000 15625 0,96 240 434 0,161 0,110 1862 273,4 0,96 1 0,962 0,74 0,68 297 240 0,50 12,05 128,2 240
PT6 33 18000 18750 0,96 400 560 0,101 0,100 4940 328,0 0,96 1 0,962 0,74 0,68 383 400 1,07 15,82 168,3 400
1,89
C10-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 249 54,7 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,02 10,99 116,9 185
9
C9-8 33 6000 6250 0,96 185 372 0,211 0,115 232 109,3 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,03 11,23 119,5 185
C8-7 33 9000 9375 0,96 185 372 0,211 0,115 404 164,0 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,08 11,60 123,4 185
GRAPPE N°2
C7-
33 12000 12500 0,96 185 372 0,211 0,115 564 218,7 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,15 12,06 128,3 185
12
C12-
33 15000 15625 0,96 185 372 0,211 0,115 1118 273,4 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,38 12,64 134,4 185
13
C11-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 428 54,7 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,03 12,64 134,4 185
13
PT1
33 21000 21875 0,96 400 560 0,101 0,100 4136 382,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 383 400 1,04 15,82 168,3 400
3
1,73
C14-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 362 54,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,02 12,52 133,2 185
15
C15-
33 6000 6250 0,96 185 372 0,211 0,115 246 109,3 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,03 12,83 136,5 185
16
GRAPPE N°3
C16-
33 9000 9375 0,96 185 372 0,211 0,115 249 164,0 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,05 13,14 139,7 185
17
C17-
33 12000 12500 0,96 240 434 0,161 0,110 278 218,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 297 240 0,06 13,46 143,2 240
18
C18-
33 15000 15625 0,96 300 490 0,129 0,110 216 273,4 0,96 1 0,962 0,74 0,68 335 300 0,05 13,70 145,7 300
19
PT1
33 18000 18750 0,96 400 560 0,101 0,100 2252 328,0 0,96 1 0,962 0,74 0,68 383 400 0,49 15,82 168,3 400
9
0,70
111
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
C20-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 219 54,7 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,01 14,68 156,2 185
21
C21-
33 6000 6250 0,96 185 372 0,211 0,115 268 109,3 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,04 15,10 160,6 185
22
C22-
33 12000 12500 0,96 185 372 0,211 0,115 442 218,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,12 15,10 160,6 185
GRAPPE N°4
23
C23-
33 9000 9375 0,96 185 372 0,211 0,115 259 164,0 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,05 14,45 153,7 185
24
C24-
33 6000 6250 0,96 185 372 0,211 0,115 223 109,3 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,03 14,10 150,0 185
25
C25-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 244 54,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,02 13,78 146,6 185
26
PT2
33 21000 21875 0,96 400 560 0,101 0,100 1499 382,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 383 400 0,38 16,45 175,0 400
2
0,65
C33-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 225 54,7 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,02 13,04 138,8 185
32
C32-
33 6000 6250 0,96 185 372 0,211 0,115 227 109,3 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,03 13,35 142,0 185
31
C31-
33 9000 9375 0,96 185 372 0,211 0,115 309 164,0 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,06 13,68 145,6 185
GRAPPE N°5
29
C29-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 518 54,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 254 185 0,03 13,68 145,6 185
30
C29-
33 15000 15625 0,96 240 434 0,161 0,110 540 273,4 0,96 1 0,962 0,74 0,68 297 240 0,14 14,16 150,7 240
28
C28-
33 18000 18750 0,96 240 434 0,161 0,110 220 328,0 0,96 1 0,962 0,84 0,78 337 240 0,07 14,42 153,4 240
27
PT2
33 21000 21875 0,96 400 560 0,101 0,100 2203 382,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 383 400 0,55 16,45 175,0 400
7
0,91
C40-
33 3000 3125 0,96 185 372 0,211 0,115 329 54,7 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,02 11,49 122,3 185
39
GRAPPE N°6
C39-
33 6000 6250 0,96 185 372 0,211 0,115 249 109,3 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,03 11,75 125,0 185
38
C38-
33 9000 9375 0,96 185 372 0,211 0,115 457 164,0 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,09 12,19 129,7 185
37
C37-
33 12000 12500 0,96 185 372 0,211 0,115 231 218,7 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,06 12,46 132,6 185
36
112
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
C36-
33 15000 15625 0,96 185 372 0,211 0,115 226 273,4 0,96 1 0,962 0,84 0,78 289 185 0,08 12,73 135,4 185
35
C35-
33 18000 18750 0,96 300 490 0,129 0,110 286 328,0 0,96 1 0,962 0,74 0,68 335 300 0,08 12,99 138,2 300
34
PT3
33 21000 21875 0,96 400 560 0,101 0,100 4098 382,7 0,96 1 0,962 0,74 0,68 383 400 1,03 16,45 175,0 400
4
1,37
Cell
ule 4x 288 183
Liaison MT/TR
33 76800 80000 0,96 0,063 0,100 110 1 400 0,96 1 0,962 0,69 0,64 4*630 0,07 0,07 15,82 168,3 2520
MT1 630 0 5
/TP1
Cell
ule 4x 288 183
33 76800 80000 0,96 0,063 0,100 140 1 400 0,96 1 0,962 0,69 0,64 4*630 0,09 0,09 16,45 175,0 2520
MT2 630 0 5
/TP2
K1 K2 K3 K7
Cell
ule
MT1 33 192 200 0,96 185 372 0,211 0,115 30 3,5 0,91 1 0,85 1 0,77 288 185 0,00 0,00 15,82 168,3 185
Liaison MT/TSA
/TS
A1
Cell
ule
MT2 33 192 200 0,96 185 372 0,211 0,115 40 3,5 0,91 1 0,85 1 0,77 288 185 0,00 0,00 16,45 175,0 185
/TS
A2
113
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
114
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
36,01
C15-14 185 0,24 392 1,69
GRAPPE N° 3
C16-15 185 0,24 276 1,19
C17-16 185 0,24 280 1,21
C18-17 185 0,24 308 1,33
C19-18 240 0,26 246 1,15
PT19 400 0,32 2282 13,11
19,66
C21-20 185 0,24 249 1,07
C22-21 185 0,24 298 1,28
GRAPPE N° 4
115
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
116
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
117
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
81R Dérivée de fréquence (rocof) Protection de découplage rapide entre deux parties de
réseau
87B Différentielle jeu de barres Protection triphasée contre les défauts internes de jeu de
barres
87G Différentielle générateur Protection triphasée contre les défauts internes
d’alternateurs
87L Différentielle ligne Protection triphasée contre les défauts internes de ligne
87M Différentielle moteur Protection triphasée contre les défauts internes de
moteur
87T Différentielle transformateur Protection triphasée contre les défauts internes de
transformateur
Tableau 1 : Code ANSI
Seuil de réglage
Coté primaire Coté secondaire
Seuil de
Inprimaire I TCprimaire Insecondaire ITCseconadaire Seuil Seuil
K1 changement de K2
(A) (A) (A) (A) d'amorçage max
pente
1399,64 1500 205,28 300 0,35 44% 5,60 65% 11,20
Tableau 2 : Réglage de la protection différentielle du transformateur 87T
Tableau 3 : Réglage de la protection de terre Tableau 4 : Réglage de la protection à max /min de tension
restreinte du transformateur du JDB 225KV
118
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
119
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Figure 1 :Courbe de sélectivité phase sous 33KV entre l’arrivée grappe le départ transfo 33KV et le transformateur de
puissance TR1 80 MVA
120
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Figure 2 : Courbes de sélectivité phase sous 225 KV entre l’arrivée JDB 33KV et le départ transfo 225KV le
transformateur de puissance TR1 80 MVA
121
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Figure 3 : Courbes de sélectivité phase sous 33KV entre l’arrivée grappe et le couplage JDB
122
Projet de Fin d’Etudes
2015/2016
Figure 4 : Courbes de sélectivité terre entre l’arrivée JDB 33KV et le départ transfo 225KV
123