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Chips

Émincez des légumes en fines lamelles, huilez, salez,


faites cuire : faire des chips maison, c’est aussi simple
que ça. Et si on vous disait, au passage, que les pommes
de terre ne sont pas le seul et unique ingrédient possible
pour cuisiner les chips ? Ni la friture la seule option ?
Les chips express cuisent au micro-ondes, les chips
allégées préfèrent le four, les chips classiques plongent
dans l’huile. Pour régaler les enfants sans trop peser,
testez les chips de légumes maison, à base de patates
douces ou de betteraves, de navets ou de
topinambours… Quant à surprendre tout le monde à
l’heure du goûter, faites cuire des chips sucrées ! Salées
ou sucrées, douces ou épicées, en apéritif ou comme en
snack, les chips ne manquent pas d’idées. Ce qui tombe
plutôt bien, puisque nous non plus, la preuve avec des
recettes de chips pour tous les goûts, toutes les saisons et

Les
tous les repas !

Doshas &
Subdosha
s
Définition
simple
Vata, Pitta et Kapha
La force nerveuse du corps est une sorte de
vent et la force mentale voyage de la même
façon qu’un souffle d’air. La lumière et
l’intelligence agissent à travers l’élément feu
qui entraine l’illumination et la matière en
particulier au niveau biologique est dominée
par l’élément eau, procurant de la stabilité et
nourrissant les tissus corporels.
Notre existence biologique est liée au trois
Doshas Vata, Pitta et Kapha. Ce sont trois
pouvoirs qui embellissent la vie et détermine
notre croissance et notre vieillissement, notre
santé et nos maladies.

Dosha signifie «faute» ou «imperfection». Nos


tissus sont principalement de nature Kapha ou
eau. Le système digestif est principalement
Pitta ou feu. Le système nerveux est
principalement Vata ou air. L’un des trois
Doshas prédomine chez toute personne et
devient la détermination fondamentale de sa
constitution spécifique ou son type de corps et
d’esprit.

Un texte ancien sur le Yoga dit que l’air est


Dieu l’esprit ou la conscience pure, la force
sans forme et la présence imprégnant toute
chose. Le feu est l’âme incarnée, dissimulée
dans le corps, tel le feu latent dan le bois. La
vie spirituelle consiste à éveiller la lumière du
feu, l’intelligence de l’âme présente dans notre
cœur, et à l’élever hors des limites corporelles
pour l’amener jusqu’au royaume illimité de
l’Esprit, afin que notre feu individuel s’unisse
à l’air et à l’espace cosmique.
Qualité des Doshas

 Vata : sec, léger, froid, rugueux,


subtil, mobile.
 Vitta : gras, tranchant ou pénétrant,
chaud, malodorant, progressif,
liquide.
 Kapha : humide, froid, lourd, lent,
doux, collant, statique.

Vata signifie littéralement le vent et c’est la


principal force biologique il stimule les deux
autres Doshas. Sa substance est principalement
éther et air. Elle aide à combler les espaces du
corps, tels que les organes creux, les
articulations, les cavités osseuses en particulier
les hanches et les lombaires. C’est la force
vitale ou l’énergie de pensées qui circulent
dans l’espace mental. Ses organes des sens
sont les oreilles et la peau et ses organes
moteurs sont la parole et les mains liés au sens
de l’ouïe et du toucher et aux éléments Ether et
Air. Vata gouverne l’équilibre sensoriel,
émotionnel et l’harmonie mentale, et favorise
l’adaptabilité mentale ainsi que la
compréhension. Vata procure des aspects
positifs de créativité, d’enthousiasme, de
rapidité, d’agilité et de dynamisme permettant
de réaliser nos buts. Son siège principal est le
côlon mais aussi la vessie, les reins et le
cerveau. Il peut causer en cas de déséquilibre
des maladies comme des troubles mentaux,
nerveux et digestifs y compris une énergie
faible et une faiblesse de tous les tissus
corporels. Il est indissociable des deux autres
Doshas car il contient comme le vent des
particules subtiles d’eau et un potentiel de feu
sous forme de force électrique. Comme les
nuages Vata génèrent les éclairs et le feu
donnant naissance à Pitta et les particules
d’eau ou la pluie donnant naissance à Kapha.

Pitta signifie le pouvoir de digestion ou de


cuisson ce qui fait mûrir ou vieillir. Il est
présenté dans le corps sous forme de sécrétions
huileuses ou acides responsable dans le corps
de toutes les formes de digestion et de
transformation, du niveau cellulaire aux
fonctionnements du système gastro- intestinal
mais aussi aux niveaux mental et spirituel,
notre aptitude à digérer les impressions, les
émotions et les concepts afin de parvenir à la
perception de la vérité. Pitta procure les
caractéristiques positives de l’intelligence, du
courage et de la vitalité. Son siège principal est
l’intestin grêle mais il aussi le foie, vésicule
biliaire, la rate, le cœur et l’utérus, il est aussi
situé dans l’estomac, la sueur, les glandes
sébacées, le sang et les lymphes. Ses organes
des sens sont les yeux et ses organes moteurs
les pieds, liés au sens de la vue et à l’élément
Feu. Il produit une énergie positive ou de la
chaleur dans le sang. Comme facteur de
maladie il se manifeste par une toxicité du
sang provoquant des inflammations et des
infections. Pitta dépend de Vata pour sa
vitalité et son mouvement et de Kapha pour
son soutien, tout comme le feu à besoin
d’oxygène (air) et de matière pour pouvoir
bruler. Il contient un certain degré de Vata ou
d’énergie nerveuse et se stabilise avec une
quantité appropriée de Kapha ou d’eau.

Kapha qui signifie mucus ou flegme ce qui lie


les choses entre elles et ce réfère au pouvoir de
cohésion. Kapha sert de récipient corporel
pour Pitta et Kapha. Kapha lui-même en tant
qu’élément eau et terre est contenu dans
l’environnement de sa propre nature, la peau et
des parois muqueuses représentant l’élément
terre. Son siège principal est l’estomac mais
aussi situé dans la poitrine, la gorge et la tête,
dans la partie supérieure du corps, aux endroits
où se produisent des mucus mais également
dans les organes poumons, pancréas et
testicules, sur les côtés, au milieu du corps ou
la graisse s’accumule et généralement dans les
lymphes et les tissus adipeux. Ses organes de
sens sont le goût et l’odorat, le nez et la langue
et les oranes moteurs sont les organes
urogénital et excrétoire liés aux éléments eaux
et terre. Kapha nous fait ressentir émotions et
sentiments ce qui nous fournit de l’amour et de
l’affection, de la dévotion et de la foi et sert à
nous maintenir intérieurement en harmonie et
à nous unir aux autres. Comme facteurs de
maladie il se manifeste par un excès de plasma
qui ce transforme en mucus et qui entraîne
l’obésité, les œdèmes, les maladies
pulmonaires, une inflammation des ganglions
ainsi que d’autres troubles kapha. Kapha
dépend de Vata pour sa stimulation et son
mouvement. Il a besoin de pitta pour sa
chaleur. Bien que le corps soit principalement
composer d’eau (Kapha), il est une forme
spécifique d’eau dans laquelle sont contenue la
chaleur (Pitta) et l’énergie vitale(Vata). L’eau
froide et stagnante ne soutient pas la vie.
Les Subdoshas
(sous-Doshas)
Ce sont les cinq formes de Vata, cinq formes
de Pitta et cinq formes de Kapha. Ils résident
dans divers endroits du corps et accomplissent
diverses fonctions.

Les cinq formes de Vata ou cinq Prana sont les


plus importants parce que le Prana est la force
vitale essentielle à la vie c’est la base de toutes
nos actions.

Le 1er groupe (Prana Vayu, Sadhak Pitta et


Tarpak Kapha) est lié au cerveau, au cœur et
au système nerveux, possédant une action de
contrôle sur les autres formes d’humeurs
semblables.

Le 2ème groupe (Udana Vayu, Alochak Pitta


et Bodhak Kapha) est situé dans la tête, lié à
l’activité sensorielle favorisant la
perception, augmentant volonté et aspiration.
Aide à augmenter le fonctionnement des autres
formes d’humeurs similaires.

Le 3ème groupe (Samana Vayu, Pachak


Pitta et Kledak Kapha) favorise le processus
de digestion.

Le 4ème groupe (Vyana Vayu, Bhrajak


Pitta et Kledak Kapha) est lié aux membres,
à la peau et à la surface du corps.

Le 5ème et dernier groupe (Apana Vayu,


Ranjak Pitta et Avalambaka Kapha) a un
rôle de soutien pour les autres.

Nous devrions principalement travailler pour


augmenter la puissance des forces subtiles des
Doshas, en augmentant Prana Vayu par le
Pranayama, par une attitude positive et une
volonté positive ;

Sadhak Pitta par la pratique de la


discrimination et par la clarté de perception
: Tarpak Kapha par la pratique de satisfaction
et en ayant foi en la vie. Mais aussi en
diminuant les plus grossières d'entre elles
: Apana Vayu par l’abandon des attitudes
négatives, surtout envers soi-même, comme
notre attachement aux émotions négatives
(auto-apitoiement) ;

Rajak Pitta par la libération des émotions


négatives, comme la colère, l’envie et la haine
; Avalambaka Kapha par l’abandon de
l’attachement et le besoin impérieux de
sécurité et de possessions.

Les Védas et les


cinq Pranas
Correspondance générale
entre les tissus et les cinq
Pranas.
Prana Vayu lié aux nerfs, régit la force vitale
dans le corps (33 vertèbres dans la colonne
vertébrale qui abrite la moelle épinière d’où
émergent 31 paires de nerfs rachidiens, dont le
sciatique).
Udana Vayu correspond aux muscles, siège
de la force et de l’effort (500 muscles).Samana
Vayu est lié aux tissus adipeux qui garnissent
et nourrissent entièrement le corps (700
vaisseaux sanguin et
nerfs).

Vyana Vayu est lié aux ligaments et aux tissus


conjonctifs qui relient le corps tout entier (270
articulations, 900 ligaments et 16 tendons
principaux).

Apana Vayu est lié aux os qui sont reliés au


gros intestin, siège d’Apana (300 os avec
cartilages et dents).

1. Prana Vayu est le premier et essentiel c’est


la source, l’air primaire, la force nerveuse.
Répandu dans la tête situé dans le cerveau, il
descend dans la gorge et la poitrine régissant
l’inspiration et la déglutition mais aussi
l’éternuement, les crachats et les éructations.

Il régit aussi l’assimilation des impressions par


l’intermédiaire des cinq sens qui résident
principalement dans la tête (l’odorat, le goût,
la vue, l’ouïe). A l’intérieur, il gouverne
l’esprit, le cœur et la conscience, leur
fournissant l’énergie, la coordination et
l’adaptabilité.

C’est l’énergie subtile, cosmique et vitale du


corps qui gère les autres Vata. Il détermine
notre inspiration ou notre esprit positif nous
reliant au soi intérieur ou à la conscience pure.
Son mouvement est centripète, apportant à
l’intérieur l’air extérieur. Il régit l’admission
d’énergie par l’intermédiaire de la nourriture,
de la boisson, du souffle, des impressions, des
émotions, des pensées et de la conscience. Le
souffle est l’action clé du Prana pouvant nous
aider à nous relier à des sources d’énergies
plus subtiles à travers la conscience vers
l’ouverture de notre esprit. Une réceptivité
adéquate, une ouverture véritable et juste sur le
Divin et sur la vie cosmique sont ce qui permet
un bon fonctionnement de Prana.

Tout ce que l’on met dans la bouche influe sur


notre Prana. La nourriture dite tamasique ou
rajasique empêche son bon développement.
Manger une nourriture ayant créé la violence
(la mort d'un animal) diminuera le Prana qui
est relié à la création et à la vie. C’est pour
cela que nous devons adopter une alimentation
végétarienne et permettre à toutes les espèces
de vivre sur Terre. Manger de la chair animale
revient à se nourrir de mort, de morceaux de
cadavres. Ceci est tamasique et ne mène pas
notre énergie à la pleine conscience.

Lorsque nous avons un Prana suffisant, aucune


maladie ne peut nous affecter. Une nourriture
sattvique, du Pranayama et de l’aromathérapie
peuvent augmenter le Prana.

2. Udana Vayu signifie l’air mobile ascendant


ou la force nerveuse. Situé dans la poitrine et
centré dans la gorge, il régit l’expiration (en
faisant monter l’air et en le faisant sortir) ainsi
que la parole (qui se produit à l’expiration).

Quand Udana est faible, il cause la toux, les


renvois et les vomissements. A l’intérieur de
nous, il est responsable de la mémoire, de la
force, de la volonté et de l’effort se
manifestant par une énergie nous aidant à agir
dans notre vie, y compris dans notre travail. Il
régit la puissance d’énergie par l’expression,
les mots, les pensées et par l’effort mais il
reflète également la tendance de notre énergie,
de notre mental et de notre esprit à s’élever.
Udana détermine notre aspiration dans la vie.

Lorsque nous mourrons, il s’élève du corps et


nous dirige vers divers mondes subtils qui
dépendent du pouvoir de notre volonté et de
notre Karma qui s’expriment à travers lui.
Lorsqu’il est entièrement développer, il nous
donne le pouvoir de transcender le monde
extérieur et nous fournit divers pouvoirs
psychiques.La pratique du Yoga tend
principalement à développer Udana à travers
lequel s’élève la Kundalini.

3. Samana Vayu signifie l’air qui s’équilibre.


Il est situé dans l’intestin grêle. C’est la force à
la base du système digestif. Il régit le
processus de digestion et d’assimilation des
aliments. Quand il est faible, il provoque un
manque d’appétit ou une digestion nerveuse.
C’est le Vayu prédominant dans les organes
internes comprenant le foie, la rate, le
pancréas, l’estomac et la partie supérieure du
gros intestin.

Il fonctionne dans tous les organes pour


faciliter l’absorption et aussi dans les poumons
travaillant pour faciliter l’absorption de l’air. Il
équilibre les parties supérieures et inférieures
du corps et leurs énergies respectives ainsi que
les parties intérieures et extérieures dans le
processus de digestion.

4. Vyana Vayu signifie l’air diffusé ou


omniprésent situé dans le cœur. Il se diffuse
dans le corps tout entier. Il gouverne le
système circulatoire et avec lui le mouvement
des articulations et des muscles, l’émission des
impulsions et des sécrétions de ces systèmes.
Son action est principalement liée aux organes
moteurs actifs, les jambes et les bras.

Lorsqu’il est faible, nous souffrons d’un


manque de coordination et des difficultés à
faire des mouvements en particulier de
marcher. Quand il est fort, nous possédons une
bonne puissance des mouvements et des
articulations nous permettant d’effectuer des
exercices et des travaux physiques. Il peut
répandre ou disperser notre énergie Pranique.

Partout il peut travailler et s’exprimer dans le


corps. Une action juste, véritable et en
harmonie avec nos valeurs et notre aspiration,
y compris la libre expression de la pensée, des
émotions, de perception et de la conscience
permettent un bon fonctionnement de Vyana.
Etre en accord, ajuster les paroles avec des
actes inspirés seulement par notre nature
supérieure pranique ne créant aucune violence
est la voie de la pleine conscience.

5. Apana Vayu signifie l’air descendant ou


l’air qui s’en va. Situé dans le côlon, il régit
toutes les impulsions d’éliminations qui se
dirigent vers le bas, comme l’action d’expirer,
d’uriner, la défécation, les menstruations,
l’accouchement et l’activité sexuelle et
reproductrice.

Affaibli, il crée des anomalies, comme la


constipation ou la diarrhée. Il régit l’absorption
d’eau qui se produit dans le gros intestin et qui
nous donne la puissance d’absorber tous les
aliments *de notre nourriture, dont l’étape
finale de la digestion se produit et se termine
dans le gros intestin. Il aide à l’alimentation du
fœtus et soutient le système immunitaire
(capacité d’éliminer ou à se débarrasser des
toxines).

Apana est un air descendant qui permet aux


énergies usées de partir du corps mais aussi
qui peut entraîner la dégénérescence ou la
limitation de la conscience. En excès, il
entraîne la décomposition et la mort, cause
d’un Prana s’échappant complètement du
corps. C’est comme un drain d’énergie qui
permet à notre force vitale de s’écouler vers la
terre. Apana soutient et contrôle toutes les
formes de Vata parce qu’il régit le gros
intestin, lieu principal d’accumulation de Vata
(ce qui peut créer des déséquilibre, notamment
par l'augmentation de déchets et de toxines).

Apana est augmenté par l’inertie et la


pesanteur, c’est pour cela que nous devons
l'améliorer en premier dans le cas d'un Vata en
déséquilibre ; afin de permettre aux autres
Vayus de bien fonctionner.

N.B : Prana et Apana régissent l’admission et


l’élimination du Prana énergie vitale. Samana
et Vyana sont à un niveau physique plus
profond. Samana apportant le Prana dans les
tissus et Vyana le faisant circuler partout dans
le corps. Udana étant la culmination de ce
qu’est notre énergie et notre motivation dans la
vie.
Les cinqs Pranas
mineurs
Naga, Kurma, Krichara,
Devadatta, Dhavanjaya
Naga est situé dans la bouche. Il cause les
renvois et le hoquet. Il peut être utile pour
éveiller la Kundalini.

Kurma est situé dans les paupières. Il régit


l’ouverture et la fermeture des yeux, y compris
le clignotement et le vacillement.

Krichara (ou krikal) est situé dans la gorge.


Il régit la faim, la soif et la digestion.

Devadatta est situé dans le nombril et la


bouche. Il régit le bâillement et l’éternuement.

Dhavanjaya infiltre le corps entier. Il


provoque les gonflements, y compris la
distension abdominale. Après la mort, il est
responsable du gonflement du corps. Il aide les
mouvements du corps et aide à l’absorption
des aliments.
Les cinq formes
de Pitta sont les
cinq Agnis ou
formes de feu qui
servent à donner
la chaleur dans
le corps.

1. Sadhaka Pitta détermine ce qu’est la vérité


ou la réalité. Situé dans le cerveau et dans le
cœur (comme Prana Vayu), il nous permet
d’accomplir les buts de l’intellect, de
l’intelligence et de l’ego. Au niveau
supérieur, il a pour but de nous éveiller
spirituellement, nous mener à la pleine
conscience jusqu’à la libération. A un niveau
inférieur, il a pour but de réaliser des plaisirs
mondains, de richesses, des prestiges ce qui
entraîne l’orgueil, la colère, la paresse, la
gourmandise, la luxure et l’envie. Il fonctionne
à travers le système nerveux et les sens, il régit
notre énergie mentale, notre digestion mentale
(la digestion des impressions, des idées ou des
croyances) et notre pouvoir de discrimination.
Notre intelligence Buddhi fonctionne avec lui,
comme le Prana son mouvement est centripète,
il régit la combustion intérieure, la libération
de l’énergie de nos impressions et des
expériences de la vie pour renforcer le mental
dirigeant notre intelligence vers l’intérieur. Le
chemin réel du Yoga nous emmène à son
développement et à distinguer entre l’éternel et
l’éphémère, le réel et l’apparent. Quand il est
déséquilibré, nous souffrons d’un manque de
clarté, de confusion ou d’illusion et nous
sommes dans l’impossibilité de distinguer
notre imagination et la réalité.

2. Alochaka Pitta régit la perception visuelle,


situé dans la pupille des yeux, il est
responsable de la réception et de la digestion
de la lumière extérieure. Il nous permet de
voir. Affaibli, nous souffrons d’une mauvaise
vision ou de maladie des yeux. Comme Udana,
son mouvement est ascendant. Il nous fait
rechercher la lumière, la clarté et la
compréhension. La réception de la lumière
aide à nourrir le mental et l’esprit. La qualité
de l’âme est toujours visible à travers la
lumière des yeux. Par les yeux ou l’iridologie,
nous pouvons voir toutes formes de
déséquilibres dans le corps comme les
problèmes du foie.

3. Pachaka Pitta est le feu qui digère les


choses. Il est situé dans l’intestin grêle,
l’emplacement principal de Pitta dans le corps.
Il régit le pouvoir de digestion par les sels et
les acides de bile qui digèrent notre nourriture.
Il régule aussi la température du corps et aide à
maintenir la fonction de la circulation puisque
notre source principale de chaleur est le feu
digestif, Agni, qui est intimement lié à Pitta.
Quand il est déréglé et élevé, nous souffrons
d’indigestion, en particulier d’hyperacidité et
d’ulcères. Lorsqu’il est faible, nous avons une
mauvaise absorption des aliments et un
manque de chaleur dans le corps : un Agni ou
feu digestif faible. Comme Samana Vayu,
placé au même endroit, son action est
équilibrante, harmonisant les substances
nutritives et non-nutritives en les distinguant
dans l’action de digestion. Il est responsable de
la formation de nos tissus et de la destruction
de tous les microbes pathogènes qui ont
pénétré dans le corps via la nourriture.

4. Bhrajaka Pitta, qui signifie le feu, régit


l’éclat ou le teint de la peau en maintenant sa
couleur. Il régit aussi la digestion de la chaleur
ou de la lumière du soleil que nous absorbons
par la peau. Par lui, nous pouvons connaître la
température et la chaleur du corps et la lueur
de notre aura car toujours il digère la lumière.
Comme Vyana Vayu, il aide à faire circuler
l’énergie vers l’extérieur en la répandant et la
dispersant partout dans le corps. Déséquilibré,
il peut causer des éruptions cutanées ou la
décoloration de la peau. Elevé, il provoque la
transpiration.

5. Ranjaka Pitta situé dans le foie, la rate,


l’estomac et l’intestin grêle. Il donne la
couleur au sang, à la bile et aux selles.
Résidant principalement dans le sang, il est
impliqué dans la plupart des troubles du foie. Il
fonctionne comme chaleur dans le sang et dans
le système circulatoire. Comme Apana Vayu,
il a une énergie descendante et peut favoriser
des toxines. Lorsqu’il accumule Pitta, il colore
les autres sécrétions et déchets du corps, en
particulier l’urine et les excréments.
Il existe treize formes de feu ou d’Agni

1er est le feu digestif appelé Jatharagni ou


l’Agni dans le ventre, forme principale du feu
et le pouvoir principal de digestion du corps
transmettant son énergie à toutes les sécrétions
et enzymes impliqués dans le processus de
digestion de l’estomac et des intestins.

2ème au 6ème sont les cinq feux élémentaires


ou Bhutagni résidant dans le foie. Ils sont
responsables de la transformation de la
nourriture digérée en cinq éléments nécessaires
à la formation des tissus respectifs du corps.
Certains considèrent que ces Agnis sont
responsables de la production des tissus et des
énergies qui développent les cinq sens.

7ème au 13ème ils sont les sept feux des tissus


Dathuagni. Chacun possède son propre
pouvoir digestif, ils sont responsables de la
formation correcte des tissus. Faibles, ils
produisent une trop grande quantité de
tissus ainsi que des tissus de qualité inférieure
; élevés, il ne se formera pas assez de tissus.
Les cinq formes
de Kapha, ou
d’eau
Cinq formes de sécretions
mucoïdes

1. Tarpaka Kapha est une forme d’eau qui


donne de la satisfaction. Situé dans le cerveau
et le cœur (comme Prana Vayu et Sadhaka
Pitta), il soutient le fluide cérébro-spinal,
donnant de la force, de la nourriture et de la
lubrification aux nerfs. Il régit le calme et la
stabilité émotionnels, le bonheur ainsi que la
mémoire comme l’aptitude de retenir des idées
à l’intérieur de nous. Sa détérioration se
manifeste sous forme de mécontentement,
malaise, nervosité et insomnie.La pratique du
Yoga augmente la forme mentale de Kapha lui
apportant satisfaction et béatitude
(Ananda). La méditation favorise sa sécrétion,
qui devient Soma ou Amrit le nectar de
l’immortalité. Son mouvement centripète,
comme Prana, nous permet de sentir le
bonheur dans notre propre nature, il nous
oriente vers des formes de joie intérieures.

2. Bodhaka Kapha apporte la perception.


Situé dans la bouche et la langue sous forme
de salive qui nous permet de goûter la
nourriture. Comme Kladaka, c’est la première
étape de digestion (c’est pour cela que nous
devons mâcher longtemps et manger avec
conscience). Comme Udana Vayu (gorge et
poitrine) qui est un mouvement ascendant et
qui nous donne la connaissance et Alochaka
Pitta (yeux, sens de la vue) qui se situe dans la
tête, il favorise la perception. Il régit notre sens
du goût à la vie et le raffinement de notre
goût. Quand nous cherchons à évoluer dans la
vie, des formes de plaisir plus subtiles
s’installent en nous, et encore plus en adoptant
une alimentation de type sattvique (non
violente, végétarienne, végétalienne ou vegan).
En déséquilibre, le manque de goût ou un sens
du goût déséquilibré, se manifeste. Ce qui crée
des troubles kapha.

3. Kledaka Kapha est l’eau qui humidifie.


Situé dans l’estomac principal siège de Kapha,
sous forme de sécrétions alcalines des parois
internes des muqueuses et généralement des
muqueuses du système digestif. Il est
responsable de la liquéfaction des aliments et
du premier stade de digestion. Si les aliments
ne sont pas liquéfiés correctement, les acides
ne peuvent pas exercer leur action sur eux de
manière correcte. Comme Samana Vayu (situé
dans l’intestin grêle, c’est la force à la base du
système digestif), il a une action équilibrante
et sert d’intermédiaire entre l’appareil digestif
et nos tissus internes, il règle le processus
d’humidité dans le processus de digestion. Il
travaille aussi en harmonie avec Pachaka Pitta
(intestin grêle, placement principal de Pitta)
pour protéger les muqueuses internes du
système digestif pour qu’elles ne soient pas
endommagées par la chaleur de Pachaka Pitta
et d’Agni, le feu digestif.

4. Sleshaka Kapha procure la lubrification.


Situé dans les articulations, il est le fluide ou
liquide synovial qui permet de les replier et de
favoriser une aisance dans les mouvements.
Comme Vyana Vayu, il a une action vers
l’extérieur favorisant force et stabilité dans les
mouvements externes. Quand il est détérioré, il
occasionne un relâchement, de la lourdeur et
des mouvements difficiles. Il est souvent
impliqué dans les troubles arthritiques. En
faible quantité, il va causer la sècheresse dans
les articulations, rendant les mouvements
difficiles. En grande quantité, les articulations
enflent.

5. Avalambaka kapha est l’eau qui soutient.


Situé dans le cœur et les poumons, il lubrifie la
poitrine. C’est « l’entrepôt » de Kapha
(flegme) et de lui dépendent les actions des
autres Kapha dans le corps. Il crée le mucus et
les fluides des parois intérieures pulmonaires
mais aussi ceux du cœur et de la gorge. Il
correspond au plasma fondamental (Rasa) du
corps, c’est le constituant aqueux
primaire, distribué par l’activité des poumons
et du cœur, à partir duquel est produit tout
dérivé de Kapha. Comme Apana, il a une
action descendante, il procure du soutien. Il
nous aide à nous sentir stables à l’intérieur de
notre poitrine et notre cœur, mais il peut aussi
nous rendre pesant et dépendant. La plupart
des formes d’attachement émotionnel extrêmes
le fond augmenter.

Physiquement, il entraîne un excès de poids, la


plupart des troubles pulmonaires, on le
remarque par la congestion dans les poumons
et par des inflammations des ganglions.
Avalambaka Kapha est la forme principale de
Kapha dans le traitement des maladies. Son
dysfonctionnement est la base de toutes les
accumulations de flegme dans le corps.
Dégager le flegme de la poitrine est la
première étape à mettre en place pour se
débarrasser du flegme dans le corps tout entier.
La rétention d’eau, ou œdème, est souvent
mieux traitée en dissipant le flegme de la
poitrine plutôt qu’en favorisant les mictions
(actions d’uriner). Comme Apana Vayu et
Pachaka Pitta, Avalambaka Kapha est le sous-
Dosha, la clé, dans le processus de maladie.

7 membranes
nutritives : Les
Kalas
Chacun des sept tissus, ainsi que leurs canaux
respectifs, possède une membrane spéciale
permettant l’absorption et la diffusion des
substances nutritives mais aussi permettent de
filtrer les déchets évacués.

Ces membranes servent à délimiter les tissus


sous-jacents de leurs canaux mais elles servent
aussi à les isoler et les protéger. Ce sont les
emplacements principaux du Dhatu Agni ou
du feu digestif des tissus.

Elles permettent le filtrage des déchets de la


substance nutritive de la base des tissus.

Ce sont les aspects importants du concept


ayurvédique de l’anatomie que l’on ne peut
négliger.

1. la membrane qui retient kapha (Sleshma


Dhara Kala)

2. la membrane qui retient Pitta (Pitta Dhara


Kala), mais aussi la membrane de l’appareil
gastro-intestinal, il a un rôle important dans le
processus digestif du corps entier.

3. la membrane qui retient les muscles


(Mamsa Dhara Kala)

4. la membrane qui retient les graisses


(Medo Dhara Kala)
5. la membrane qui retient les excréments
(Purisha Dhara Kala)

6. la membrane qui retient la moelle (Majja


Dhara Kala)

7. la membrane qui retient le fluide


reproducteur (Shukra Dhara Kala)

C'est par la membrane des os, située au niveau


des parois du côlon, siège de Vata, que sont
absorbés principalement les substances
nutritives nécessaires aux os.

L’aspect positif de Vata sous forme Pranique,


ou Prana Vayu, est d’absorber dans les os
l’énergie vitale jusque dans les tissus les plus
profonds.

L’aspect négatif de Vata est de se transformer


en gaz, qui est mal expulsé si la membrane ne
fonctionne pas correctement.

Ce gaz sera alors absorbé dans les tissus


osseux et pourra causer divers déséquilibres.

Un mauvais fonctionnement du côlon peut


créer bien des anomalies jusqu’à endommager
les os.
Les principaux centres de chaleur dans le corps
commandés par les Marmas sont la vessie, le
nombril et le cœur.

Les
Doshas &
Subdosha
s
Définition
simple
Vata, Pitta et Kapha
La force nerveuse du corps est une sorte de
vent et la force mentale voyage de la même
façon qu’un souffle d’air. La lumière et
l’intelligence agissent à travers l’élément feu
qui entraine l’illumination et la matière en
particulier au niveau biologique est dominée
par l’élément eau, procurant de la stabilité et
nourrissant les tissus corporels.
Notre existence biologique est liée au trois
Doshas Vata, Pitta et Kapha. Ce sont trois
pouvoirs qui embellissent la vie et détermine
notre croissance et notre vieillissement, notre
santé et nos maladies.

Dosha signifie «faute» ou «imperfection». Nos


tissus sont principalement de nature Kapha ou
eau. Le système digestif est principalement
Pitta ou feu. Le système nerveux est
principalement Vata ou air. L’un des trois
Doshas prédomine chez toute personne et
devient la détermination fondamentale de sa
constitution spécifique ou son type de corps et
d’esprit.

Un texte ancien sur le Yoga dit que l’air est


Dieu l’esprit ou la conscience pure, la force
sans forme et la présence imprégnant toute
chose. Le feu est l’âme incarnée, dissimulée
dans le corps, tel le feu latent dan le bois. La
vie spirituelle consiste à éveiller la lumière du
feu, l’intelligence de l’âme présente dans notre
cœur, et à l’élever hors des limites corporelles
pour l’amener jusqu’au royaume illimité de
l’Esprit, afin que notre feu individuel s’unisse
à l’air et à l’espace cosmique.
Qualité des Doshas

 Vata : sec, léger, froid, rugueux,


subtil, mobile.
 Vitta : gras, tranchant ou pénétrant,
chaud, malodorant, progressif,
liquide.
 Kapha : humide, froid, lourd, lent,
doux, collant, statique.

Vata signifie littéralement le vent et c’est la


principal force biologique il stimule les deux
autres Doshas. Sa substance est principalement
éther et air. Elle aide à combler les espaces du
corps, tels que les organes creux, les
articulations, les cavités osseuses en particulier
les hanches et les lombaires. C’est la force
vitale ou l’énergie de pensées qui circulent
dans l’espace mental. Ses organes des sens
sont les oreilles et la peau et ses organes
moteurs sont la parole et les mains liés au sens
de l’ouïe et du toucher et aux éléments Ether et
Air. Vata gouverne l’équilibre sensoriel,
émotionnel et l’harmonie mentale, et favorise
l’adaptabilité mentale ainsi que la
compréhension. Vata procure des aspects
positifs de créativité, d’enthousiasme, de
rapidité, d’agilité et de dynamisme permettant
de réaliser nos buts. Son siège principal est le
côlon mais aussi la vessie, les reins et le
cerveau. Il peut causer en cas de déséquilibre
des maladies comme des troubles mentaux,
nerveux et digestifs y compris une énergie
faible et une faiblesse de tous les tissus
corporels. Il est indissociable des deux autres
Doshas car il contient comme le vent des
particules subtiles d’eau et un potentiel de feu
sous forme de force électrique. Comme les
nuages Vata génèrent les éclairs et le feu
donnant naissance à Pitta et les particules
d’eau ou la pluie donnant naissance à Kapha.

Pitta signifie le pouvoir de digestion ou de


cuisson ce qui fait mûrir ou vieillir. Il est
présenté dans le corps sous forme de sécrétions
huileuses ou acides responsable dans le corps
de toutes les formes de digestion et de
transformation, du niveau cellulaire aux
fonctionnements du système gastro- intestinal
mais aussi aux niveaux mental et spirituel,
notre aptitude à digérer les impressions, les
émotions et les concepts afin de parvenir à la
perception de la vérité. Pitta procure les
caractéristiques positives de l’intelligence, du
courage et de la vitalité. Son siège principal est
l’intestin grêle mais il aussi le foie, vésicule
biliaire, la rate, le cœur et l’utérus, il est aussi
situé dans l’estomac, la sueur, les glandes
sébacées, le sang et les lymphes. Ses organes
des sens sont les yeux et ses organes moteurs
les pieds, liés au sens de la vue et à l’élément
Feu. Il produit une énergie positive ou de la
chaleur dans le sang. Comme facteur de
maladie il se manifeste par une toxicité du
sang provoquant des inflammations et des
infections. Pitta dépend de Vata pour sa
vitalité et son mouvement et de Kapha pour
son soutien, tout comme le feu à besoin
d’oxygène (air) et de matière pour pouvoir
bruler. Il contient un certain degré de Vata ou
d’énergie nerveuse et se stabilise avec une
quantité appropriée de Kapha ou d’eau.

Kapha qui signifie mucus ou flegme ce qui lie


les choses entre elles et ce réfère au pouvoir de
cohésion. Kapha sert de récipient corporel
pour Pitta et Kapha. Kapha lui-même en tant
qu’élément eau et terre est contenu dans
l’environnement de sa propre nature, la peau et
des parois muqueuses représentant l’élément
terre. Son siège principal est l’estomac mais
aussi situé dans la poitrine, la gorge et la tête,
dans la partie supérieure du corps, aux endroits
où se produisent des mucus mais également
dans les organes poumons, pancréas et
testicules, sur les côtés, au milieu du corps ou
la graisse s’accumule et généralement dans les
lymphes et les tissus adipeux. Ses organes de
sens sont le goût et l’odorat, le nez et la langue
et les oranes moteurs sont les organes
urogénital et excrétoire liés aux éléments eaux
et terre. Kapha nous fait ressentir émotions et
sentiments ce qui nous fournit de l’amour et de
l’affection, de la dévotion et de la foi et sert à
nous maintenir intérieurement en harmonie et
à nous unir aux autres. Comme facteurs de
maladie il se manifeste par un excès de plasma
qui ce transforme en mucus et qui entraîne
l’obésité, les œdèmes, les maladies
pulmonaires, une inflammation des ganglions
ainsi que d’autres troubles kapha. Kapha
dépend de Vata pour sa stimulation et son
mouvement. Il a besoin de pitta pour sa
chaleur. Bien que le corps soit principalement
composer d’eau (Kapha), il est une forme
spécifique d’eau dans laquelle sont contenue la
chaleur (Pitta) et l’énergie vitale(Vata). L’eau
froide et stagnante ne soutient pas la vie.
Les Subdoshas
(sous-Doshas)
Ce sont les cinq formes de Vata, cinq formes
de Pitta et cinq formes de Kapha. Ils résident
dans divers endroits du corps et accomplissent
diverses fonctions.

Les cinq formes de Vata ou cinq Prana sont les


plus importants parce que le Prana est la force
vitale essentielle à la vie c’est la base de toutes
nos actions.

Le 1er groupe (Prana Vayu, Sadhak Pitta et


Tarpak Kapha) est lié au cerveau, au cœur et
au système nerveux, possédant une action de
contrôle sur les autres formes d’humeurs
semblables.

Le 2ème groupe (Udana Vayu, Alochak Pitta


et Bodhak Kapha) est situé dans la tête, lié à
l’activité sensorielle favorisant la
perception, augmentant volonté et aspiration.
Aide à augmenter le fonctionnement des autres
formes d’humeurs similaires.

Le 3ème groupe (Samana Vayu, Pachak


Pitta et Kledak Kapha) favorise le processus
de digestion.

Le 4ème groupe (Vyana Vayu, Bhrajak


Pitta et Kledak Kapha) est lié aux membres,
à la peau et à la surface du corps.

Le 5ème et dernier groupe (Apana Vayu,


Ranjak Pitta et Avalambaka Kapha) a un
rôle de soutien pour les autres.

Nous devrions principalement travailler pour


augmenter la puissance des forces subtiles des
Doshas, en augmentant Prana Vayu par le
Pranayama, par une attitude positive et une
volonté positive ;

Sadhak Pitta par la pratique de la


discrimination et par la clarté de perception
: Tarpak Kapha par la pratique de satisfaction
et en ayant foi en la vie. Mais aussi en
diminuant les plus grossières d'entre elles
: Apana Vayu par l’abandon des attitudes
négatives, surtout envers soi-même, comme
notre attachement aux émotions négatives
(auto-apitoiement) ;

Rajak Pitta par la libération des émotions


négatives, comme la colère, l’envie et la haine
; Avalambaka Kapha par l’abandon de
l’attachement et le besoin impérieux de
sécurité et de possessions.

Les Védas et les


cinq Pranas
Correspondance générale
entre les tissus et les cinq
Pranas.
Prana Vayu lié aux nerfs, régit la force vitale
dans le corps (33 vertèbres dans la colonne
vertébrale qui abrite la moelle épinière d’où
émergent 31 paires de nerfs rachidiens, dont le
sciatique).
Udana Vayu correspond aux muscles, siège
de la force et de l’effort (500 muscles).Samana
Vayu est lié aux tissus adipeux qui garnissent
et nourrissent entièrement le corps (700
vaisseaux sanguin et
nerfs).

Vyana Vayu est lié aux ligaments et aux tissus


conjonctifs qui relient le corps tout entier (270
articulations, 900 ligaments et 16 tendons
principaux).

Apana Vayu est lié aux os qui sont reliés au


gros intestin, siège d’Apana (300 os avec
cartilages et dents).

1. Prana Vayu est le premier et essentiel c’est


la source, l’air primaire, la force nerveuse.
Répandu dans la tête situé dans le cerveau, il
descend dans la gorge et la poitrine régissant
l’inspiration et la déglutition mais aussi
l’éternuement, les crachats et les éructations.

Il régit aussi l’assimilation des impressions par


l’intermédiaire des cinq sens qui résident
principalement dans la tête (l’odorat, le goût,
la vue, l’ouïe). A l’intérieur, il gouverne
l’esprit, le cœur et la conscience, leur
fournissant l’énergie, la coordination et
l’adaptabilité.

C’est l’énergie subtile, cosmique et vitale du


corps qui gère les autres Vata. Il détermine
notre inspiration ou notre esprit positif nous
reliant au soi intérieur ou à la conscience pure.
Son mouvement est centripète, apportant à
l’intérieur l’air extérieur. Il régit l’admission
d’énergie par l’intermédiaire de la nourriture,
de la boisson, du souffle, des impressions, des
émotions, des pensées et de la conscience. Le
souffle est l’action clé du Prana pouvant nous
aider à nous relier à des sources d’énergies
plus subtiles à travers la conscience vers
l’ouverture de notre esprit. Une réceptivité
adéquate, une ouverture véritable et juste sur le
Divin et sur la vie cosmique sont ce qui permet
un bon fonctionnement de Prana.

Tout ce que l’on met dans la bouche influe sur


notre Prana. La nourriture dite tamasique ou
rajasique empêche son bon développement.
Manger une nourriture ayant créé la violence
(la mort d'un animal) diminuera le Prana qui
est relié à la création et à la vie. C’est pour
cela que nous devons adopter une alimentation
végétarienne et permettre à toutes les espèces
de vivre sur Terre. Manger de la chair animale
revient à se nourrir de mort, de morceaux de
cadavres. Ceci est tamasique et ne mène pas
notre énergie à la pleine conscience.

Lorsque nous avons un Prana suffisant, aucune


maladie ne peut nous affecter. Une nourriture
sattvique, du Pranayama et de l’aromathérapie
peuvent augmenter le Prana.

2. Udana Vayu signifie l’air mobile ascendant


ou la force nerveuse. Situé dans la poitrine et
centré dans la gorge, il régit l’expiration (en
faisant monter l’air et en le faisant sortir) ainsi
que la parole (qui se produit à l’expiration).

Quand Udana est faible, il cause la toux, les


renvois et les vomissements. A l’intérieur de
nous, il est responsable de la mémoire, de la
force, de la volonté et de l’effort se
manifestant par une énergie nous aidant à agir
dans notre vie, y compris dans notre travail. Il
régit la puissance d’énergie par l’expression,
les mots, les pensées et par l’effort mais il
reflète également la tendance de notre énergie,
de notre mental et de notre esprit à s’élever.
Udana détermine notre aspiration dans la vie.

Lorsque nous mourrons, il s’élève du corps et


nous dirige vers divers mondes subtils qui
dépendent du pouvoir de notre volonté et de
notre Karma qui s’expriment à travers lui.
Lorsqu’il est entièrement développer, il nous
donne le pouvoir de transcender le monde
extérieur et nous fournit divers pouvoirs
psychiques.La pratique du Yoga tend
principalement à développer Udana à travers
lequel s’élève la Kundalini.

3. Samana Vayu signifie l’air qui s’équilibre.


Il est situé dans l’intestin grêle. C’est la force à
la base du système digestif. Il régit le
processus de digestion et d’assimilation des
aliments. Quand il est faible, il provoque un
manque d’appétit ou une digestion nerveuse.
C’est le Vayu prédominant dans les organes
internes comprenant le foie, la rate, le
pancréas, l’estomac et la partie supérieure du
gros intestin.

Il fonctionne dans tous les organes pour


faciliter l’absorption et aussi dans les poumons
travaillant pour faciliter l’absorption de l’air. Il
équilibre les parties supérieures et inférieures
du corps et leurs énergies respectives ainsi que
les parties intérieures et extérieures dans le
processus de digestion.

4. Vyana Vayu signifie l’air diffusé ou


omniprésent situé dans le cœur. Il se diffuse
dans le corps tout entier. Il gouverne le
système circulatoire et avec lui le mouvement
des articulations et des muscles, l’émission des
impulsions et des sécrétions de ces systèmes.
Son action est principalement liée aux organes
moteurs actifs, les jambes et les bras.

Lorsqu’il est faible, nous souffrons d’un


manque de coordination et des difficultés à
faire des mouvements en particulier de
marcher. Quand il est fort, nous possédons une
bonne puissance des mouvements et des
articulations nous permettant d’effectuer des
exercices et des travaux physiques. Il peut
répandre ou disperser notre énergie Pranique.

Partout il peut travailler et s’exprimer dans le


corps. Une action juste, véritable et en
harmonie avec nos valeurs et notre aspiration,
y compris la libre expression de la pensée, des
émotions, de perception et de la conscience
permettent un bon fonctionnement de Vyana.
Etre en accord, ajuster les paroles avec des
actes inspirés seulement par notre nature
supérieure pranique ne créant aucune violence
est la voie de la pleine conscience.

5. Apana Vayu signifie l’air descendant ou


l’air qui s’en va. Situé dans le côlon, il régit
toutes les impulsions d’éliminations qui se
dirigent vers le bas, comme l’action d’expirer,
d’uriner, la défécation, les menstruations,
l’accouchement et l’activité sexuelle et
reproductrice.

Affaibli, il crée des anomalies, comme la


constipation ou la diarrhée. Il régit l’absorption
d’eau qui se produit dans le gros intestin et qui
nous donne la puissance d’absorber tous les
aliments *de notre nourriture, dont l’étape
finale de la digestion se produit et se termine
dans le gros intestin. Il aide à l’alimentation du
fœtus et soutient le système immunitaire
(capacité d’éliminer ou à se débarrasser des
toxines).

Apana est un air descendant qui permet aux


énergies usées de partir du corps mais aussi
qui peut entraîner la dégénérescence ou la
limitation de la conscience. En excès, il
entraîne la décomposition et la mort, cause
d’un Prana s’échappant complètement du
corps. C’est comme un drain d’énergie qui
permet à notre force vitale de s’écouler vers la
terre. Apana soutient et contrôle toutes les
formes de Vata parce qu’il régit le gros
intestin, lieu principal d’accumulation de Vata
(ce qui peut créer des déséquilibre, notamment
par l'augmentation de déchets et de toxines).

Apana est augmenté par l’inertie et la


pesanteur, c’est pour cela que nous devons
l'améliorer en premier dans le cas d'un Vata en
déséquilibre ; afin de permettre aux autres
Vayus de bien fonctionner.

N.B : Prana et Apana régissent l’admission et


l’élimination du Prana énergie vitale. Samana
et Vyana sont à un niveau physique plus
profond. Samana apportant le Prana dans les
tissus et Vyana le faisant circuler partout dans
le corps. Udana étant la culmination de ce
qu’est notre énergie et notre motivation dans la
vie.
Les cinqs Pranas
mineurs
Naga, Kurma, Krichara,
Devadatta, Dhavanjaya
Naga est situé dans la bouche. Il cause les
renvois et le hoquet. Il peut être utile pour
éveiller la Kundalini.

Kurma est situé dans les paupières. Il régit


l’ouverture et la fermeture des yeux, y compris
le clignotement et le vacillement.

Krichara (ou krikal) est situé dans la gorge.


Il régit la faim, la soif et la digestion.

Devadatta est situé dans le nombril et la


bouche. Il régit le bâillement et l’éternuement.

Dhavanjaya infiltre le corps entier. Il


provoque les gonflements, y compris la
distension abdominale. Après la mort, il est
responsable du gonflement du corps. Il aide les
mouvements du corps et aide à l’absorption
des aliments.
Les cinq formes
de Pitta sont les
cinq Agnis ou
formes de feu qui
servent à donner
la chaleur dans
le corps.

1. Sadhaka Pitta détermine ce qu’est la vérité


ou la réalité. Situé dans le cerveau et dans le
cœur (comme Prana Vayu), il nous permet
d’accomplir les buts de l’intellect, de
l’intelligence et de l’ego. Au niveau
supérieur, il a pour but de nous éveiller
spirituellement, nous mener à la pleine
conscience jusqu’à la libération. A un niveau
inférieur, il a pour but de réaliser des plaisirs
mondains, de richesses, des prestiges ce qui
entraîne l’orgueil, la colère, la paresse, la
gourmandise, la luxure et l’envie. Il fonctionne
à travers le système nerveux et les sens, il régit
notre énergie mentale, notre digestion mentale
(la digestion des impressions, des idées ou des
croyances) et notre pouvoir de discrimination.
Notre intelligence Buddhi fonctionne avec lui,
comme le Prana son mouvement est centripète,
il régit la combustion intérieure, la libération
de l’énergie de nos impressions et des
expériences de la vie pour renforcer le mental
dirigeant notre intelligence vers l’intérieur. Le
chemin réel du Yoga nous emmène à son
développement et à distinguer entre l’éternel et
l’éphémère, le réel et l’apparent. Quand il est
déséquilibré, nous souffrons d’un manque de
clarté, de confusion ou d’illusion et nous
sommes dans l’impossibilité de distinguer
notre imagination et la réalité.

2. Alochaka Pitta régit la perception visuelle,


situé dans la pupille des yeux, il est
responsable de la réception et de la digestion
de la lumière extérieure. Il nous permet de
voir. Affaibli, nous souffrons d’une mauvaise
vision ou de maladie des yeux. Comme Udana,
son mouvement est ascendant. Il nous fait
rechercher la lumière, la clarté et la
compréhension. La réception de la lumière
aide à nourrir le mental et l’esprit. La qualité
de l’âme est toujours visible à travers la
lumière des yeux. Par les yeux ou l’iridologie,
nous pouvons voir toutes formes de
déséquilibres dans le corps comme les
problèmes du foie.

3. Pachaka Pitta est le feu qui digère les


choses. Il est situé dans l’intestin grêle,
l’emplacement principal de Pitta dans le corps.
Il régit le pouvoir de digestion par les sels et
les acides de bile qui digèrent notre nourriture.
Il régule aussi la température du corps et aide à
maintenir la fonction de la circulation puisque
notre source principale de chaleur est le feu
digestif, Agni, qui est intimement lié à Pitta.
Quand il est déréglé et élevé, nous souffrons
d’indigestion, en particulier d’hyperacidité et
d’ulcères. Lorsqu’il est faible, nous avons une
mauvaise absorption des aliments et un
manque de chaleur dans le corps : un Agni ou
feu digestif faible. Comme Samana Vayu,
placé au même endroit, son action est
équilibrante, harmonisant les substances
nutritives et non-nutritives en les distinguant
dans l’action de digestion. Il est responsable de
la formation de nos tissus et de la destruction
de tous les microbes pathogènes qui ont
pénétré dans le corps via la nourriture.

4. Bhrajaka Pitta, qui signifie le feu, régit


l’éclat ou le teint de la peau en maintenant sa
couleur. Il régit aussi la digestion de la chaleur
ou de la lumière du soleil que nous absorbons
par la peau. Par lui, nous pouvons connaître la
température et la chaleur du corps et la lueur
de notre aura car toujours il digère la lumière.
Comme Vyana Vayu, il aide à faire circuler
l’énergie vers l’extérieur en la répandant et la
dispersant partout dans le corps. Déséquilibré,
il peut causer des éruptions cutanées ou la
décoloration de la peau. Elevé, il provoque la
transpiration.

5. Ranjaka Pitta situé dans le foie, la rate,


l’estomac et l’intestin grêle. Il donne la
couleur au sang, à la bile et aux selles.
Résidant principalement dans le sang, il est
impliqué dans la plupart des troubles du foie. Il
fonctionne comme chaleur dans le sang et dans
le système circulatoire. Comme Apana Vayu,
il a une énergie descendante et peut favoriser
des toxines. Lorsqu’il accumule Pitta, il colore
les autres sécrétions et déchets du corps, en
particulier l’urine et les excréments.
Il existe treize formes de feu ou d’Agni

1er est le feu digestif appelé Jatharagni ou


l’Agni dans le ventre, forme principale du feu
et le pouvoir principal de digestion du corps
transmettant son énergie à toutes les sécrétions
et enzymes impliqués dans le processus de
digestion de l’estomac et des intestins.

2ème au 6ème sont les cinq feux élémentaires


ou Bhutagni résidant dans le foie. Ils sont
responsables de la transformation de la
nourriture digérée en cinq éléments nécessaires
à la formation des tissus respectifs du corps.
Certains considèrent que ces Agnis sont
responsables de la production des tissus et des
énergies qui développent les cinq sens.

7ème au 13ème ils sont les sept feux des tissus


Dathuagni. Chacun possède son propre
pouvoir digestif, ils sont responsables de la
formation correcte des tissus. Faibles, ils
produisent une trop grande quantité de
tissus ainsi que des tissus de qualité inférieure
; élevés, il ne se formera pas assez de tissus.
Les cinq formes
de Kapha, ou
d’eau
Cinq formes de sécretions
mucoïdes

1. Tarpaka Kapha est une forme d’eau qui


donne de la satisfaction. Situé dans le cerveau
et le cœur (comme Prana Vayu et Sadhaka
Pitta), il soutient le fluide cérébro-spinal,
donnant de la force, de la nourriture et de la
lubrification aux nerfs. Il régit le calme et la
stabilité émotionnels, le bonheur ainsi que la
mémoire comme l’aptitude de retenir des idées
à l’intérieur de nous. Sa détérioration se
manifeste sous forme de mécontentement,
malaise, nervosité et insomnie.La pratique du
Yoga augmente la forme mentale de Kapha lui
apportant satisfaction et béatitude
(Ananda). La méditation favorise sa sécrétion,
qui devient Soma ou Amrit le nectar de
l’immortalité. Son mouvement centripète,
comme Prana, nous permet de sentir le
bonheur dans notre propre nature, il nous
oriente vers des formes de joie intérieures.

2. Bodhaka Kapha apporte la perception.


Situé dans la bouche et la langue sous forme
de salive qui nous permet de goûter la
nourriture. Comme Kladaka, c’est la première
étape de digestion (c’est pour cela que nous
devons mâcher longtemps et manger avec
conscience). Comme Udana Vayu (gorge et
poitrine) qui est un mouvement ascendant et
qui nous donne la connaissance et Alochaka
Pitta (yeux, sens de la vue) qui se situe dans la
tête, il favorise la perception. Il régit notre sens
du goût à la vie et le raffinement de notre
goût. Quand nous cherchons à évoluer dans la
vie, des formes de plaisir plus subtiles
s’installent en nous, et encore plus en adoptant
une alimentation de type sattvique (non
violente, végétarienne, végétalienne ou vegan).
En déséquilibre, le manque de goût ou un sens
du goût déséquilibré, se manifeste. Ce qui crée
des troubles kapha.

3. Kledaka Kapha est l’eau qui humidifie.


Situé dans l’estomac principal siège de Kapha,
sous forme de sécrétions alcalines des parois
internes des muqueuses et généralement des
muqueuses du système digestif. Il est
responsable de la liquéfaction des aliments et
du premier stade de digestion. Si les aliments
ne sont pas liquéfiés correctement, les acides
ne peuvent pas exercer leur action sur eux de
manière correcte. Comme Samana Vayu (situé
dans l’intestin grêle, c’est la force à la base du
système digestif), il a une action équilibrante
et sert d’intermédiaire entre l’appareil digestif
et nos tissus internes, il règle le processus
d’humidité dans le processus de digestion. Il
travaille aussi en harmonie avec Pachaka Pitta
(intestin grêle, placement principal de Pitta)
pour protéger les muqueuses internes du
système digestif pour qu’elles ne soient pas
endommagées par la chaleur de Pachaka Pitta
et d’Agni, le feu digestif.

4. Sleshaka Kapha procure la lubrification.


Situé dans les articulations, il est le fluide ou
liquide synovial qui permet de les replier et de
favoriser une aisance dans les mouvements.
Comme Vyana Vayu, il a une action vers
l’extérieur favorisant force et stabilité dans les
mouvements externes. Quand il est détérioré, il
occasionne un relâchement, de la lourdeur et
des mouvements difficiles. Il est souvent
impliqué dans les troubles arthritiques. En
faible quantité, il va causer la sècheresse dans
les articulations, rendant les mouvements
difficiles. En grande quantité, les articulations
enflent.

5. Avalambaka kapha est l’eau qui soutient.


Situé dans le cœur et les poumons, il lubrifie la
poitrine. C’est « l’entrepôt » de Kapha
(flegme) et de lui dépendent les actions des
autres Kapha dans le corps. Il crée le mucus et
les fluides des parois intérieures pulmonaires
mais aussi ceux du cœur et de la gorge. Il
correspond au plasma fondamental (Rasa) du
corps, c’est le constituant aqueux
primaire, distribué par l’activité des poumons
et du cœur, à partir duquel est produit tout
dérivé de Kapha. Comme Apana, il a une
action descendante, il procure du soutien. Il
nous aide à nous sentir stables à l’intérieur de
notre poitrine et notre cœur, mais il peut aussi
nous rendre pesant et dépendant. La plupart
des formes d’attachement émotionnel extrêmes
le fond augmenter.

Physiquement, il entraîne un excès de poids, la


plupart des troubles pulmonaires, on le
remarque par la congestion dans les poumons
et par des inflammations des ganglions.
Avalambaka Kapha est la forme principale de
Kapha dans le traitement des maladies. Son
dysfonctionnement est la base de toutes les
accumulations de flegme dans le corps.
Dégager le flegme de la poitrine est la
première étape à mettre en place pour se
débarrasser du flegme dans le corps tout entier.
La rétention d’eau, ou œdème, est souvent
mieux traitée en dissipant le flegme de la
poitrine plutôt qu’en favorisant les mictions
(actions d’uriner). Comme Apana Vayu et
Pachaka Pitta, Avalambaka Kapha est le sous-
Dosha, la clé, dans le processus de maladie.

7 membranes
nutritives : Les
Kalas
Chacun des sept tissus, ainsi que leurs canaux
respectifs, possède une membrane spéciale
permettant l’absorption et la diffusion des
substances nutritives mais aussi permettent de
filtrer les déchets évacués.

Ces membranes servent à délimiter les tissus


sous-jacents de leurs canaux mais elles servent
aussi à les isoler et les protéger. Ce sont les
emplacements principaux du Dhatu Agni ou
du feu digestif des tissus.

Elles permettent le filtrage des déchets de la


substance nutritive de la base des tissus.

Ce sont les aspects importants du concept


ayurvédique de l’anatomie que l’on ne peut
négliger.

1. la membrane qui retient kapha (Sleshma


Dhara Kala)

2. la membrane qui retient Pitta (Pitta Dhara


Kala), mais aussi la membrane de l’appareil
gastro-intestinal, il a un rôle important dans le
processus digestif du corps entier.

3. la membrane qui retient les muscles


(Mamsa Dhara Kala)

4. la membrane qui retient les graisses


(Medo Dhara Kala)
5. la membrane qui retient les excréments
(Purisha Dhara Kala)

6. la membrane qui retient la moelle (Majja


Dhara Kala)

7. la membrane qui retient le fluide


reproducteur (Shukra Dhara Kala)

C'est par la membrane des os, située au niveau


des parois du côlon, siège de Vata, que sont
absorbés principalement les substances
nutritives nécessaires aux os.

L’aspect positif de Vata sous forme Pranique,


ou Prana Vayu, est d’absorber dans les os
l’énergie vitale jusque dans les tissus les plus
profonds.

L’aspect négatif de Vata est de se transformer


en gaz, qui est mal expulsé si la membrane ne
fonctionne pas correctement.

Ce gaz sera alors absorbé dans les tissus


osseux et pourra causer divers déséquilibres.

Un mauvais fonctionnement du côlon peut


créer bien des anomalies jusqu’à endommager
les os.
Les principaux centres de chaleur dans le corps
commandés par les Marmas sont la vessie, le
nombril et le cœur.

Les
Doshas &
Subdosha
s
Définition
simple
Vata, Pitta et Kapha
La force nerveuse du corps est une sorte de
vent et la force mentale voyage de la même
façon qu’un souffle d’air. La lumière et
l’intelligence agissent à travers l’élément feu
qui entraine l’illumination et la matière en
particulier au niveau biologique est dominée
par l’élément eau, procurant de la stabilité et
nourrissant les tissus corporels.
Notre existence biologique est liée au trois
Doshas Vata, Pitta et Kapha. Ce sont trois
pouvoirs qui embellissent la vie et détermine
notre croissance et notre vieillissement, notre
santé et nos maladies.

Dosha signifie «faute» ou «imperfection». Nos


tissus sont principalement de nature Kapha ou
eau. Le système digestif est principalement
Pitta ou feu. Le système nerveux est
principalement Vata ou air. L’un des trois
Doshas prédomine chez toute personne et
devient la détermination fondamentale de sa
constitution spécifique ou son type de corps et
d’esprit.

Un texte ancien sur le Yoga dit que l’air est


Dieu l’esprit ou la conscience pure, la force
sans forme et la présence imprégnant toute
chose. Le feu est l’âme incarnée, dissimulée
dans le corps, tel le feu latent dan le bois. La
vie spirituelle consiste à éveiller la lumière du
feu, l’intelligence de l’âme présente dans notre
cœur, et à l’élever hors des limites corporelles
pour l’amener jusqu’au royaume illimité de
l’Esprit, afin que notre feu individuel s’unisse
à l’air et à l’espace cosmique.
Qualité des Doshas

 Vata : sec, léger, froid, rugueux,


subtil, mobile.
 Vitta : gras, tranchant ou pénétrant,
chaud, malodorant, progressif,
liquide.
 Kapha : humide, froid, lourd, lent,
doux, collant, statique.

Vata signifie littéralement le vent et c’est la


principal force biologique il stimule les deux
autres Doshas. Sa substance est principalement
éther et air. Elle aide à combler les espaces du
corps, tels que les organes creux, les
articulations, les cavités osseuses en particulier
les hanches et les lombaires. C’est la force
vitale ou l’énergie de pensées qui circulent
dans l’espace mental. Ses organes des sens
sont les oreilles et la peau et ses organes
moteurs sont la parole et les mains liés au sens
de l’ouïe et du toucher et aux éléments Ether et
Air. Vata gouverne l’équilibre sensoriel,
émotionnel et l’harmonie mentale, et favorise
l’adaptabilité mentale ainsi que la
compréhension. Vata procure des aspects
positifs de créativité, d’enthousiasme, de
rapidité, d’agilité et de dynamisme permettant
de réaliser nos buts. Son siège principal est le
côlon mais aussi la vessie, les reins et le
cerveau. Il peut causer en cas de déséquilibre
des maladies comme des troubles mentaux,
nerveux et digestifs y compris une énergie
faible et une faiblesse de tous les tissus
corporels. Il est indissociable des deux autres
Doshas car il contient comme le vent des
particules subtiles d’eau et un potentiel de feu
sous forme de force électrique. Comme les
nuages Vata génèrent les éclairs et le feu
donnant naissance à Pitta et les particules
d’eau ou la pluie donnant naissance à Kapha.

Pitta signifie le pouvoir de digestion ou de


cuisson ce qui fait mûrir ou vieillir. Il est
présenté dans le corps sous forme de sécrétions
huileuses ou acides responsable dans le corps
de toutes les formes de digestion et de
transformation, du niveau cellulaire aux
fonctionnements du système gastro- intestinal
mais aussi aux niveaux mental et spirituel,
notre aptitude à digérer les impressions, les
émotions et les concepts afin de parvenir à la
perception de la vérité. Pitta procure les
caractéristiques positives de l’intelligence, du
courage et de la vitalité. Son siège principal est
l’intestin grêle mais il aussi le foie, vésicule
biliaire, la rate, le cœur et l’utérus, il est aussi
situé dans l’estomac, la sueur, les glandes
sébacées, le sang et les lymphes. Ses organes
des sens sont les yeux et ses organes moteurs
les pieds, liés au sens de la vue et à l’élément
Feu. Il produit une énergie positive ou de la
chaleur dans le sang. Comme facteur de
maladie il se manifeste par une toxicité du
sang provoquant des inflammations et des
infections. Pitta dépend de Vata pour sa
vitalité et son mouvement et de Kapha pour
son soutien, tout comme le feu à besoin
d’oxygène (air) et de matière pour pouvoir
bruler. Il contient un certain degré de Vata ou
d’énergie nerveuse et se stabilise avec une
quantité appropriée de Kapha ou d’eau.

Kapha qui signifie mucus ou flegme ce qui lie


les choses entre elles et ce réfère au pouvoir de
cohésion. Kapha sert de récipient corporel
pour Pitta et Kapha. Kapha lui-même en tant
qu’élément eau et terre est contenu dans
l’environnement de sa propre nature, la peau et
des parois muqueuses représentant l’élément
terre. Son siège principal est l’estomac mais
aussi situé dans la poitrine, la gorge et la tête,
dans la partie supérieure du corps, aux endroits
où se produisent des mucus mais également
dans les organes poumons, pancréas et
testicules, sur les côtés, au milieu du corps ou
la graisse s’accumule et généralement dans les
lymphes et les tissus adipeux. Ses organes de
sens sont le goût et l’odorat, le nez et la langue
et les oranes moteurs sont les organes
urogénital et excrétoire liés aux éléments eaux
et terre. Kapha nous fait ressentir émotions et
sentiments ce qui nous fournit de l’amour et de
l’affection, de la dévotion et de la foi et sert à
nous maintenir intérieurement en harmonie et
à nous unir aux autres. Comme facteurs de
maladie il se manifeste par un excès de plasma
qui ce transforme en mucus et qui entraîne
l’obésité, les œdèmes, les maladies
pulmonaires, une inflammation des ganglions
ainsi que d’autres troubles kapha. Kapha
dépend de Vata pour sa stimulation et son
mouvement. Il a besoin de pitta pour sa
chaleur. Bien que le corps soit principalement
composer d’eau (Kapha), il est une forme
spécifique d’eau dans laquelle sont contenue la
chaleur (Pitta) et l’énergie vitale(Vata). L’eau
froide et stagnante ne soutient pas la vie.
Les Subdoshas
(sous-Doshas)
Ce sont les cinq formes de Vata, cinq formes
de Pitta et cinq formes de Kapha. Ils résident
dans divers endroits du corps et accomplissent
diverses fonctions.

Les cinq formes de Vata ou cinq Prana sont les


plus importants parce que le Prana est la force
vitale essentielle à la vie c’est la base de toutes
nos actions.

Le 1er groupe (Prana Vayu, Sadhak Pitta et


Tarpak Kapha) est lié au cerveau, au cœur et
au système nerveux, possédant une action de
contrôle sur les autres formes d’humeurs
semblables.

Le 2ème groupe (Udana Vayu, Alochak Pitta


et Bodhak Kapha) est situé dans la tête, lié à
l’activité sensorielle favorisant la
perception, augmentant volonté et aspiration.
Aide à augmenter le fonctionnement des autres
formes d’humeurs similaires.

Le 3ème groupe (Samana Vayu, Pachak


Pitta et Kledak Kapha) favorise le processus
de digestion.

Le 4ème groupe (Vyana Vayu, Bhrajak


Pitta et Kledak Kapha) est lié aux membres,
à la peau et à la surface du corps.

Le 5ème et dernier groupe (Apana Vayu,


Ranjak Pitta et Avalambaka Kapha) a un
rôle de soutien pour les autres.

Nous devrions principalement travailler pour


augmenter la puissance des forces subtiles des
Doshas, en augmentant Prana Vayu par le
Pranayama, par une attitude positive et une
volonté positive ;

Sadhak Pitta par la pratique de la


discrimination et par la clarté de perception
: Tarpak Kapha par la pratique de satisfaction
et en ayant foi en la vie. Mais aussi en
diminuant les plus grossières d'entre elles
: Apana Vayu par l’abandon des attitudes
négatives, surtout envers soi-même, comme
notre attachement aux émotions négatives
(auto-apitoiement) ;

Rajak Pitta par la libération des émotions


négatives, comme la colère, l’envie et la haine
; Avalambaka Kapha par l’abandon de
l’attachement et le besoin impérieux de
sécurité et de possessions.

Les Védas et les


cinq Pranas
Correspondance générale
entre les tissus et les cinq
Pranas.
Prana Vayu lié aux nerfs, régit la force vitale
dans le corps (33 vertèbres dans la colonne
vertébrale qui abrite la moelle épinière d’où
émergent 31 paires de nerfs rachidiens, dont le
sciatique).
Udana Vayu correspond aux muscles, siège
de la force et de l’effort (500 muscles).Samana
Vayu est lié aux tissus adipeux qui garnissent
et nourrissent entièrement le corps (700
vaisseaux sanguin et
nerfs).

Vyana Vayu est lié aux ligaments et aux tissus


conjonctifs qui relient le corps tout entier (270
articulations, 900 ligaments et 16 tendons
principaux).

Apana Vayu est lié aux os qui sont reliés au


gros intestin, siège d’Apana (300 os avec
cartilages et dents).

1. Prana Vayu est le premier et essentiel c’est


la source, l’air primaire, la force nerveuse.
Répandu dans la tête situé dans le cerveau, il
descend dans la gorge et la poitrine régissant
l’inspiration et la déglutition mais aussi
l’éternuement, les crachats et les éructations.

Il régit aussi l’assimilation des impressions par


l’intermédiaire des cinq sens qui résident
principalement dans la tête (l’odorat, le goût,
la vue, l’ouïe). A l’intérieur, il gouverne
l’esprit, le cœur et la conscience, leur
fournissant l’énergie, la coordination et
l’adaptabilité.

C’est l’énergie subtile, cosmique et vitale du


corps qui gère les autres Vata. Il détermine
notre inspiration ou notre esprit positif nous
reliant au soi intérieur ou à la conscience pure.
Son mouvement est centripète, apportant à
l’intérieur l’air extérieur. Il régit l’admission
d’énergie par l’intermédiaire de la nourriture,
de la boisson, du souffle, des impressions, des
émotions, des pensées et de la conscience. Le
souffle est l’action clé du Prana pouvant nous
aider à nous relier à des sources d’énergies
plus subtiles à travers la conscience vers
l’ouverture de notre esprit. Une réceptivité
adéquate, une ouverture véritable et juste sur le
Divin et sur la vie cosmique sont ce qui permet
un bon fonctionnement de Prana.

Tout ce que l’on met dans la bouche influe sur


notre Prana. La nourriture dite tamasique ou
rajasique empêche son bon développement.
Manger une nourriture ayant créé la violence
(la mort d'un animal) diminuera le Prana qui
est relié à la création et à la vie. C’est pour
cela que nous devons adopter une alimentation
végétarienne et permettre à toutes les espèces
de vivre sur Terre. Manger de la chair animale
revient à se nourrir de mort, de morceaux de
cadavres. Ceci est tamasique et ne mène pas
notre énergie à la pleine conscience.

Lorsque nous avons un Prana suffisant, aucune


maladie ne peut nous affecter. Une nourriture
sattvique, du Pranayama et de l’aromathérapie
peuvent augmenter le Prana.

2. Udana Vayu signifie l’air mobile ascendant


ou la force nerveuse. Situé dans la poitrine et
centré dans la gorge, il régit l’expiration (en
faisant monter l’air et en le faisant sortir) ainsi
que la parole (qui se produit à l’expiration).

Quand Udana est faible, il cause la toux, les


renvois et les vomissements. A l’intérieur de
nous, il est responsable de la mémoire, de la
force, de la volonté et de l’effort se
manifestant par une énergie nous aidant à agir
dans notre vie, y compris dans notre travail. Il
régit la puissance d’énergie par l’expression,
les mots, les pensées et par l’effort mais il
reflète également la tendance de notre énergie,
de notre mental et de notre esprit à s’élever.
Udana détermine notre aspiration dans la vie.

Lorsque nous mourrons, il s’élève du corps et


nous dirige vers divers mondes subtils qui
dépendent du pouvoir de notre volonté et de
notre Karma qui s’expriment à travers lui.
Lorsqu’il est entièrement développer, il nous
donne le pouvoir de transcender le monde
extérieur et nous fournit divers pouvoirs
psychiques.La pratique du Yoga tend
principalement à développer Udana à travers
lequel s’élève la Kundalini.

3. Samana Vayu signifie l’air qui s’équilibre.


Il est situé dans l’intestin grêle. C’est la force à
la base du système digestif. Il régit le
processus de digestion et d’assimilation des
aliments. Quand il est faible, il provoque un
manque d’appétit ou une digestion nerveuse.
C’est le Vayu prédominant dans les organes
internes comprenant le foie, la rate, le
pancréas, l’estomac et la partie supérieure du
gros intestin.

Il fonctionne dans tous les organes pour


faciliter l’absorption et aussi dans les poumons
travaillant pour faciliter l’absorption de l’air. Il
équilibre les parties supérieures et inférieures
du corps et leurs énergies respectives ainsi que
les parties intérieures et extérieures dans le
processus de digestion.

4. Vyana Vayu signifie l’air diffusé ou


omniprésent situé dans le cœur. Il se diffuse
dans le corps tout entier. Il gouverne le
système circulatoire et avec lui le mouvement
des articulations et des muscles, l’émission des
impulsions et des sécrétions de ces systèmes.
Son action est principalement liée aux organes
moteurs actifs, les jambes et les bras.

Lorsqu’il est faible, nous souffrons d’un


manque de coordination et des difficultés à
faire des mouvements en particulier de
marcher. Quand il est fort, nous possédons une
bonne puissance des mouvements et des
articulations nous permettant d’effectuer des
exercices et des travaux physiques. Il peut
répandre ou disperser notre énergie Pranique.

Partout il peut travailler et s’exprimer dans le


corps. Une action juste, véritable et en
harmonie avec nos valeurs et notre aspiration,
y compris la libre expression de la pensée, des
émotions, de perception et de la conscience
permettent un bon fonctionnement de Vyana.
Etre en accord, ajuster les paroles avec des
actes inspirés seulement par notre nature
supérieure pranique ne créant aucune violence
est la voie de la pleine conscience.

5. Apana Vayu signifie l’air descendant ou


l’air qui s’en va. Situé dans le côlon, il régit
toutes les impulsions d’éliminations qui se
dirigent vers le bas, comme l’action d’expirer,
d’uriner, la défécation, les menstruations,
l’accouchement et l’activité sexuelle et
reproductrice.

Affaibli, il crée des anomalies, comme la


constipation ou la diarrhée. Il régit l’absorption
d’eau qui se produit dans le gros intestin et qui
nous donne la puissance d’absorber tous les
aliments *de notre nourriture, dont l’étape
finale de la digestion se produit et se termine
dans le gros intestin. Il aide à l’alimentation du
fœtus et soutient le système immunitaire
(capacité d’éliminer ou à se débarrasser des
toxines).

Apana est un air descendant qui permet aux


énergies usées de partir du corps mais aussi
qui peut entraîner la dégénérescence ou la
limitation de la conscience. En excès, il
entraîne la décomposition et la mort, cause
d’un Prana s’échappant complètement du
corps. C’est comme un drain d’énergie qui
permet à notre force vitale de s’écouler vers la
terre. Apana soutient et contrôle toutes les
formes de Vata parce qu’il régit le gros
intestin, lieu principal d’accumulation de Vata
(ce qui peut créer des déséquilibre, notamment
par l'augmentation de déchets et de toxines).

Apana est augmenté par l’inertie et la


pesanteur, c’est pour cela que nous devons
l'améliorer en premier dans le cas d'un Vata en
déséquilibre ; afin de permettre aux autres
Vayus de bien fonctionner.

N.B : Prana et Apana régissent l’admission et


l’élimination du Prana énergie vitale. Samana
et Vyana sont à un niveau physique plus
profond. Samana apportant le Prana dans les
tissus et Vyana le faisant circuler partout dans
le corps. Udana étant la culmination de ce
qu’est notre énergie et notre motivation dans la
vie.
Les cinqs Pranas
mineurs
Naga, Kurma, Krichara,
Devadatta, Dhavanjaya
Naga est situé dans la bouche. Il cause les
renvois et le hoquet. Il peut être utile pour
éveiller la Kundalini.

Kurma est situé dans les paupières. Il régit


l’ouverture et la fermeture des yeux, y compris
le clignotement et le vacillement.

Krichara (ou krikal) est situé dans la gorge.


Il régit la faim, la soif et la digestion.

Devadatta est situé dans le nombril et la


bouche. Il régit le bâillement et l’éternuement.

Dhavanjaya infiltre le corps entier. Il


provoque les gonflements, y compris la
distension abdominale. Après la mort, il est
responsable du gonflement du corps. Il aide les
mouvements du corps et aide à l’absorption
des aliments.
Les cinq formes
de Pitta sont les
cinq Agnis ou
formes de feu qui
servent à donner
la chaleur dans
le corps.

1. Sadhaka Pitta détermine ce qu’est la vérité


ou la réalité. Situé dans le cerveau et dans le
cœur (comme Prana Vayu), il nous permet
d’accomplir les buts de l’intellect, de
l’intelligence et de l’ego. Au niveau
supérieur, il a pour but de nous éveiller
spirituellement, nous mener à la pleine
conscience jusqu’à la libération. A un niveau
inférieur, il a pour but de réaliser des plaisirs
mondains, de richesses, des prestiges ce qui
entraîne l’orgueil, la colère, la paresse, la
gourmandise, la luxure et l’envie. Il fonctionne
à travers le système nerveux et les sens, il régit
notre énergie mentale, notre digestion mentale
(la digestion des impressions, des idées ou des
croyances) et notre pouvoir de discrimination.
Notre intelligence Buddhi fonctionne avec lui,
comme le Prana son mouvement est centripète,
il régit la combustion intérieure, la libération
de l’énergie de nos impressions et des
expériences de la vie pour renforcer le mental
dirigeant notre intelligence vers l’intérieur. Le
chemin réel du Yoga nous emmène à son
développement et à distinguer entre l’éternel et
l’éphémère, le réel et l’apparent. Quand il est
déséquilibré, nous souffrons d’un manque de
clarté, de confusion ou d’illusion et nous
sommes dans l’impossibilité de distinguer
notre imagination et la réalité.

2. Alochaka Pitta régit la perception visuelle,


situé dans la pupille des yeux, il est
responsable de la réception et de la digestion
de la lumière extérieure. Il nous permet de
voir. Affaibli, nous souffrons d’une mauvaise
vision ou de maladie des yeux. Comme Udana,
son mouvement est ascendant. Il nous fait
rechercher la lumière, la clarté et la
compréhension. La réception de la lumière
aide à nourrir le mental et l’esprit. La qualité
de l’âme est toujours visible à travers la
lumière des yeux. Par les yeux ou l’iridologie,
nous pouvons voir toutes formes de
déséquilibres dans le corps comme les
problèmes du foie.

3. Pachaka Pitta est le feu qui digère les


choses. Il est situé dans l’intestin grêle,
l’emplacement principal de Pitta dans le corps.
Il régit le pouvoir de digestion par les sels et
les acides de bile qui digèrent notre nourriture.
Il régule aussi la température du corps et aide à
maintenir la fonction de la circulation puisque
notre source principale de chaleur est le feu
digestif, Agni, qui est intimement lié à Pitta.
Quand il est déréglé et élevé, nous souffrons
d’indigestion, en particulier d’hyperacidité et
d’ulcères. Lorsqu’il est faible, nous avons une
mauvaise absorption des aliments et un
manque de chaleur dans le corps : un Agni ou
feu digestif faible. Comme Samana Vayu,
placé au même endroit, son action est
équilibrante, harmonisant les substances
nutritives et non-nutritives en les distinguant
dans l’action de digestion. Il est responsable de
la formation de nos tissus et de la destruction
de tous les microbes pathogènes qui ont
pénétré dans le corps via la nourriture.

4. Bhrajaka Pitta, qui signifie le feu, régit


l’éclat ou le teint de la peau en maintenant sa
couleur. Il régit aussi la digestion de la chaleur
ou de la lumière du soleil que nous absorbons
par la peau. Par lui, nous pouvons connaître la
température et la chaleur du corps et la lueur
de notre aura car toujours il digère la lumière.
Comme Vyana Vayu, il aide à faire circuler
l’énergie vers l’extérieur en la répandant et la
dispersant partout dans le corps. Déséquilibré,
il peut causer des éruptions cutanées ou la
décoloration de la peau. Elevé, il provoque la
transpiration.

5. Ranjaka Pitta situé dans le foie, la rate,


l’estomac et l’intestin grêle. Il donne la
couleur au sang, à la bile et aux selles.
Résidant principalement dans le sang, il est
impliqué dans la plupart des troubles du foie. Il
fonctionne comme chaleur dans le sang et dans
le système circulatoire. Comme Apana Vayu,
il a une énergie descendante et peut favoriser
des toxines. Lorsqu’il accumule Pitta, il colore
les autres sécrétions et déchets du corps, en
particulier l’urine et les excréments.
Il existe treize formes de feu ou d’Agni

1er est le feu digestif appelé Jatharagni ou


l’Agni dans le ventre, forme principale du feu
et le pouvoir principal de digestion du corps
transmettant son énergie à toutes les sécrétions
et enzymes impliqués dans le processus de
digestion de l’estomac et des intestins.

2ème au 6ème sont les cinq feux élémentaires


ou Bhutagni résidant dans le foie. Ils sont
responsables de la transformation de la
nourriture digérée en cinq éléments nécessaires
à la formation des tissus respectifs du corps.
Certains considèrent que ces Agnis sont
responsables de la production des tissus et des
énergies qui développent les cinq sens.

7ème au 13ème ils sont les sept feux des tissus


Dathuagni. Chacun possède son propre
pouvoir digestif, ils sont responsables de la
formation correcte des tissus. Faibles, ils
produisent une trop grande quantité de
tissus ainsi que des tissus de qualité inférieure
; élevés, il ne se formera pas assez de tissus.
Les cinq formes
de Kapha, ou
d’eau
Cinq formes de sécretions
mucoïdes

1. Tarpaka Kapha est une forme d’eau qui


donne de la satisfaction. Situé dans le cerveau
et le cœur (comme Prana Vayu et Sadhaka
Pitta), il soutient le fluide cérébro-spinal,
donnant de la force, de la nourriture et de la
lubrification aux nerfs. Il régit le calme et la
stabilité émotionnels, le bonheur ainsi que la
mémoire comme l’aptitude de retenir des idées
à l’intérieur de nous. Sa détérioration se
manifeste sous forme de mécontentement,
malaise, nervosité et insomnie.La pratique du
Yoga augmente la forme mentale de Kapha lui
apportant satisfaction et béatitude
(Ananda). La méditation favorise sa sécrétion,
qui devient Soma ou Amrit le nectar de
l’immortalité. Son mouvement centripète,
comme Prana, nous permet de sentir le
bonheur dans notre propre nature, il nous
oriente vers des formes de joie intérieures.

2. Bodhaka Kapha apporte la perception.


Situé dans la bouche et la langue sous forme
de salive qui nous permet de goûter la
nourriture. Comme Kladaka, c’est la première
étape de digestion (c’est pour cela que nous
devons mâcher longtemps et manger avec
conscience). Comme Udana Vayu (gorge et
poitrine) qui est un mouvement ascendant et
qui nous donne la connaissance et Alochaka
Pitta (yeux, sens de la vue) qui se situe dans la
tête, il favorise la perception. Il régit notre sens
du goût à la vie et le raffinement de notre
goût. Quand nous cherchons à évoluer dans la
vie, des formes de plaisir plus subtiles
s’installent en nous, et encore plus en adoptant
une alimentation de type sattvique (non
violente, végétarienne, végétalienne ou vegan).
En déséquilibre, le manque de goût ou un sens
du goût déséquilibré, se manifeste. Ce qui crée
des troubles kapha.

3. Kledaka Kapha est l’eau qui humidifie.


Situé dans l’estomac principal siège de Kapha,
sous forme de sécrétions alcalines des parois
internes des muqueuses et généralement des
muqueuses du système digestif. Il est
responsable de la liquéfaction des aliments et
du premier stade de digestion. Si les aliments
ne sont pas liquéfiés correctement, les acides
ne peuvent pas exercer leur action sur eux de
manière correcte. Comme Samana Vayu (situé
dans l’intestin grêle, c’est la force à la base du
système digestif), il a une action équilibrante
et sert d’intermédiaire entre l’appareil digestif
et nos tissus internes, il règle le processus
d’humidité dans le processus de digestion. Il
travaille aussi en harmonie avec Pachaka Pitta
(intestin grêle, placement principal de Pitta)
pour protéger les muqueuses internes du
système digestif pour qu’elles ne soient pas
endommagées par la chaleur de Pachaka Pitta
et d’Agni, le feu digestif.

4. Sleshaka Kapha procure la lubrification.


Situé dans les articulations, il est le fluide ou
liquide synovial qui permet de les replier et de
favoriser une aisance dans les mouvements.
Comme Vyana Vayu, il a une action vers
l’extérieur favorisant force et stabilité dans les
mouvements externes. Quand il est détérioré, il
occasionne un relâchement, de la lourdeur et
des mouvements difficiles. Il est souvent
impliqué dans les troubles arthritiques. En
faible quantité, il va causer la sècheresse dans
les articulations, rendant les mouvements
difficiles. En grande quantité, les articulations
enflent.

5. Avalambaka kapha est l’eau qui soutient.


Situé dans le cœur et les poumons, il lubrifie la
poitrine. C’est « l’entrepôt » de Kapha
(flegme) et de lui dépendent les actions des
autres Kapha dans le corps. Il crée le mucus et
les fluides des parois intérieures pulmonaires
mais aussi ceux du cœur et de la gorge. Il
correspond au plasma fondamental (Rasa) du
corps, c’est le constituant aqueux
primaire, distribué par l’activité des poumons
et du cœur, à partir duquel est produit tout
dérivé de Kapha. Comme Apana, il a une
action descendante, il procure du soutien. Il
nous aide à nous sentir stables à l’intérieur de
notre poitrine et notre cœur, mais il peut aussi
nous rendre pesant et dépendant. La plupart
des formes d’attachement émotionnel extrêmes
le fond augmenter.

Physiquement, il entraîne un excès de poids, la


plupart des troubles pulmonaires, on le
remarque par la congestion dans les poumons
et par des inflammations des ganglions.
Avalambaka Kapha est la forme principale de
Kapha dans le traitement des maladies. Son
dysfonctionnement est la base de toutes les
accumulations de flegme dans le corps.
Dégager le flegme de la poitrine est la
première étape à mettre en place pour se
débarrasser du flegme dans le corps tout entier.
La rétention d’eau, ou œdème, est souvent
mieux traitée en dissipant le flegme de la
poitrine plutôt qu’en favorisant les mictions
(actions d’uriner). Comme Apana Vayu et
Pachaka Pitta, Avalambaka Kapha est le sous-
Dosha, la clé, dans le processus de maladie.

7 membranes
nutritives : Les
Kalas
Chacun des sept tissus, ainsi que leurs canaux
respectifs, possède une membrane spéciale
permettant l’absorption et la diffusion des
substances nutritives mais aussi permettent de
filtrer les déchets évacués.

Ces membranes servent à délimiter les tissus


sous-jacents de leurs canaux mais elles servent
aussi à les isoler et les protéger. Ce sont les
emplacements principaux du Dhatu Agni ou
du feu digestif des tissus.

Elles permettent le filtrage des déchets de la


substance nutritive de la base des tissus.

Ce sont les aspects importants du concept


ayurvédique de l’anatomie que l’on ne peut
négliger.

1. la membrane qui retient kapha (Sleshma


Dhara Kala)

2. la membrane qui retient Pitta (Pitta Dhara


Kala), mais aussi la membrane de l’appareil
gastro-intestinal, il a un rôle important dans le
processus digestif du corps entier.

3. la membrane qui retient les muscles


(Mamsa Dhara Kala)

4. la membrane qui retient les graisses


(Medo Dhara Kala)
5. la membrane qui retient les excréments
(Purisha Dhara Kala)

6. la membrane qui retient la moelle (Majja


Dhara Kala)

7. la membrane qui retient le fluide


reproducteur (Shukra Dhara Kala)

C'est par la membrane des os, située au niveau


des parois du côlon, siège de Vata, que sont
absorbés principalement les substances
nutritives nécessaires aux os.

L’aspect positif de Vata sous forme Pranique,


ou Prana Vayu, est d’absorber dans les os
l’énergie vitale jusque dans les tissus les plus
profonds.

L’aspect négatif de Vata est de se transformer


en gaz, qui est mal expulsé si la membrane ne
fonctionne pas correctement.

Ce gaz sera alors absorbé dans les tissus


osseux et pourra causer divers déséquilibres.

Un mauvais fonctionnement du côlon peut


créer bien des anomalies jusqu’à endommager
les os.
Les principaux centres de chaleur dans le corps
commandés par les Marmas sont la vessie, le
nombril et le cœur.

Les
Doshas &
Subdosha
s
Définition
simple
Vata, Pitta et Kapha
La force nerveuse du corps est une sorte de
vent et la force mentale voyage de la même
façon qu’un souffle d’air. La lumière et
l’intelligence agissent à travers l’élément feu
qui entraine l’illumination et la matière en
particulier au niveau biologique est dominée
par l’élément eau, procurant de la stabilité et
nourrissant les tissus corporels.
Notre existence biologique est liée au trois
Doshas Vata, Pitta et Kapha. Ce sont trois
pouvoirs qui embellissent la vie et détermine
notre croissance et notre vieillissement, notre
santé et nos maladies.

Dosha signifie «faute» ou «imperfection». Nos


tissus sont principalement de nature Kapha ou
eau. Le système digestif est principalement
Pitta ou feu. Le système nerveux est
principalement Vata ou air. L’un des trois
Doshas prédomine chez toute personne et
devient la détermination fondamentale de sa
constitution spécifique ou son type de corps et
d’esprit.

Un texte ancien sur le Yoga dit que l’air est


Dieu l’esprit ou la conscience pure, la force
sans forme et la présence imprégnant toute
chose. Le feu est l’âme incarnée, dissimulée
dans le corps, tel le feu latent dan le bois. La
vie spirituelle consiste à éveiller la lumière du
feu, l’intelligence de l’âme présente dans notre
cœur, et à l’élever hors des limites corporelles
pour l’amener jusqu’au royaume illimité de
l’Esprit, afin que notre feu individuel s’unisse
à l’air et à l’espace cosmique.
Qualité des Doshas

 Vata : sec, léger, froid, rugueux,


subtil, mobile.
 Vitta : gras, tranchant ou pénétrant,
chaud, malodorant, progressif,
liquide.
 Kapha : humide, froid, lourd, lent,
doux, collant, statique.

Vata signifie littéralement le vent et c’est la


principal force biologique il stimule les deux
autres Doshas. Sa substance est principalement
éther et air. Elle aide à combler les espaces du
corps, tels que les organes creux, les
articulations, les cavités osseuses en particulier
les hanches et les lombaires. C’est la force
vitale ou l’énergie de pensées qui circulent
dans l’espace mental. Ses organes des sens
sont les oreilles et la peau et ses organes
moteurs sont la parole et les mains liés au sens
de l’ouïe et du toucher et aux éléments Ether et
Air. Vata gouverne l’équilibre sensoriel,
émotionnel et l’harmonie mentale, et favorise
l’adaptabilité mentale ainsi que la
compréhension. Vata procure des aspects
positifs de créativité, d’enthousiasme, de
rapidité, d’agilité et de dynamisme permettant
de réaliser nos buts. Son siège principal est le
côlon mais aussi la vessie, les reins et le
cerveau. Il peut causer en cas de déséquilibre
des maladies comme des troubles mentaux,
nerveux et digestifs y compris une énergie
faible et une faiblesse de tous les tissus
corporels. Il est indissociable des deux autres
Doshas car il contient comme le vent des
particules subtiles d’eau et un potentiel de feu
sous forme de force électrique. Comme les
nuages Vata génèrent les éclairs et le feu
donnant naissance à Pitta et les particules
d’eau ou la pluie donnant naissance à Kapha.

Pitta signifie le pouvoir de digestion ou de


cuisson ce qui fait mûrir ou vieillir. Il est
présenté dans le corps sous forme de sécrétions
huileuses ou acides responsable dans le corps
de toutes les formes de digestion et de
transformation, du niveau cellulaire aux
fonctionnements du système gastro- intestinal
mais aussi aux niveaux mental et spirituel,
notre aptitude à digérer les impressions, les
émotions et les concepts afin de parvenir à la
perception de la vérité. Pitta procure les
caractéristiques positives de l’intelligence, du
courage et de la vitalité. Son siège principal est
l’intestin grêle mais il aussi le foie, vésicule
biliaire, la rate, le cœur et l’utérus, il est aussi
situé dans l’estomac, la sueur, les glandes
sébacées, le sang et les lymphes. Ses organes
des sens sont les yeux et ses organes moteurs
les pieds, liés au sens de la vue et à l’élément
Feu. Il produit une énergie positive ou de la
chaleur dans le sang. Comme facteur de
maladie il se manifeste par une toxicité du
sang provoquant des inflammations et des
infections. Pitta dépend de Vata pour sa
vitalité et son mouvement et de Kapha pour
son soutien, tout comme le feu à besoin
d’oxygène (air) et de matière pour pouvoir
bruler. Il contient un certain degré de Vata ou
d’énergie nerveuse et se stabilise avec une
quantité appropriée de Kapha ou d’eau.

Kapha qui signifie mucus ou flegme ce qui lie


les choses entre elles et ce réfère au pouvoir de
cohésion. Kapha sert de récipient corporel
pour Pitta et Kapha. Kapha lui-même en tant
qu’élément eau et terre est contenu dans
l’environnement de sa propre nature, la peau et
des parois muqueuses représentant l’élément
terre. Son siège principal est l’estomac mais
aussi situé dans la poitrine, la gorge et la tête,
dans la partie supérieure du corps, aux endroits
où se produisent des mucus mais également
dans les organes poumons, pancréas et
testicules, sur les côtés, au milieu du corps ou
la graisse s’accumule et généralement dans les
lymphes et les tissus adipeux. Ses organes de
sens sont le goût et l’odorat, le nez et la langue
et les oranes moteurs sont les organes
urogénital et excrétoire liés aux éléments eaux
et terre. Kapha nous fait ressentir émotions et
sentiments ce qui nous fournit de l’amour et de
l’affection, de la dévotion et de la foi et sert à
nous maintenir intérieurement en harmonie et
à nous unir aux autres. Comme facteurs de
maladie il se manifeste par un excès de plasma
qui ce transforme en mucus et qui entraîne
l’obésité, les œdèmes, les maladies
pulmonaires, une inflammation des ganglions
ainsi que d’autres troubles kapha. Kapha
dépend de Vata pour sa stimulation et son
mouvement. Il a besoin de pitta pour sa
chaleur. Bien que le corps soit principalement
composer d’eau (Kapha), il est une forme
spécifique d’eau dans laquelle sont contenue la
chaleur (Pitta) et l’énergie vitale(Vata). L’eau
froide et stagnante ne soutient pas la vie.
Les Subdoshas
(sous-Doshas)
Ce sont les cinq formes de Vata, cinq formes
de Pitta et cinq formes de Kapha. Ils résident
dans divers endroits du corps et accomplissent
diverses fonctions.

Les cinq formes de Vata ou cinq Prana sont les


plus importants parce que le Prana est la force
vitale essentielle à la vie c’est la base de toutes
nos actions.

Le 1er groupe (Prana Vayu, Sadhak Pitta et


Tarpak Kapha) est lié au cerveau, au cœur et
au système nerveux, possédant une action de
contrôle sur les autres formes d’humeurs
semblables.

Le 2ème groupe (Udana Vayu, Alochak Pitta


et Bodhak Kapha) est situé dans la tête, lié à
l’activité sensorielle favorisant la
perception, augmentant volonté et aspiration.
Aide à augmenter le fonctionnement des autres
formes d’humeurs similaires.

Le 3ème groupe (Samana Vayu, Pachak


Pitta et Kledak Kapha) favorise le processus
de digestion.

Le 4ème groupe (Vyana Vayu, Bhrajak


Pitta et Kledak Kapha) est lié aux membres,
à la peau et à la surface du corps.

Le 5ème et dernier groupe (Apana Vayu,


Ranjak Pitta et Avalambaka Kapha) a un
rôle de soutien pour les autres.

Nous devrions principalement travailler pour


augmenter la puissance des forces subtiles des
Doshas, en augmentant Prana Vayu par le
Pranayama, par une attitude positive et une
volonté positive ;

Sadhak Pitta par la pratique de la


discrimination et par la clarté de perception
: Tarpak Kapha par la pratique de satisfaction
et en ayant foi en la vie. Mais aussi en
diminuant les plus grossières d'entre elles
: Apana Vayu par l’abandon des attitudes
négatives, surtout envers soi-même, comme
notre attachement aux émotions négatives
(auto-apitoiement) ;

Rajak Pitta par la libération des émotions


négatives, comme la colère, l’envie et la haine
; Avalambaka Kapha par l’abandon de
l’attachement et le besoin impérieux de
sécurité et de possessions.

Les Védas et les


cinq Pranas
Correspondance générale
entre les tissus et les cinq
Pranas.
Prana Vayu lié aux nerfs, régit la force vitale
dans le corps (33 vertèbres dans la colonne
vertébrale qui abrite la moelle épinière d’où
émergent 31 paires de nerfs rachidiens, dont le
sciatique).
Udana Vayu correspond aux muscles, siège
de la force et de l’effort (500 muscles).Samana
Vayu est lié aux tissus adipeux qui garnissent
et nourrissent entièrement le corps (700
vaisseaux sanguin et
nerfs).

Vyana Vayu est lié aux ligaments et aux tissus


conjonctifs qui relient le corps tout entier (270
articulations, 900 ligaments et 16 tendons
principaux).

Apana Vayu est lié aux os qui sont reliés au


gros intestin, siège d’Apana (300 os avec
cartilages et dents).

1. Prana Vayu est le premier et essentiel c’est


la source, l’air primaire, la force nerveuse.
Répandu dans la tête situé dans le cerveau, il
descend dans la gorge et la poitrine régissant
l’inspiration et la déglutition mais aussi
l’éternuement, les crachats et les éructations.

Il régit aussi l’assimilation des impressions par


l’intermédiaire des cinq sens qui résident
principalement dans la tête (l’odorat, le goût,
la vue, l’ouïe). A l’intérieur, il gouverne
l’esprit, le cœur et la conscience, leur
fournissant l’énergie, la coordination et
l’adaptabilité.

C’est l’énergie subtile, cosmique et vitale du


corps qui gère les autres Vata. Il détermine
notre inspiration ou notre esprit positif nous
reliant au soi intérieur ou à la conscience pure.
Son mouvement est centripète, apportant à
l’intérieur l’air extérieur. Il régit l’admission
d’énergie par l’intermédiaire de la nourriture,
de la boisson, du souffle, des impressions, des
émotions, des pensées et de la conscience. Le
souffle est l’action clé du Prana pouvant nous
aider à nous relier à des sources d’énergies
plus subtiles à travers la conscience vers
l’ouverture de notre esprit. Une réceptivité
adéquate, une ouverture véritable et juste sur le
Divin et sur la vie cosmique sont ce qui permet
un bon fonctionnement de Prana.

Tout ce que l’on met dans la bouche influe sur


notre Prana. La nourriture dite tamasique ou
rajasique empêche son bon développement.
Manger une nourriture ayant créé la violence
(la mort d'un animal) diminuera le Prana qui
est relié à la création et à la vie. C’est pour
cela que nous devons adopter une alimentation
végétarienne et permettre à toutes les espèces
de vivre sur Terre. Manger de la chair animale
revient à se nourrir de mort, de morceaux de
cadavres. Ceci est tamasique et ne mène pas
notre énergie à la pleine conscience.

Lorsque nous avons un Prana suffisant, aucune


maladie ne peut nous affecter. Une nourriture
sattvique, du Pranayama et de l’aromathérapie
peuvent augmenter le Prana.

2. Udana Vayu signifie l’air mobile ascendant


ou la force nerveuse. Situé dans la poitrine et
centré dans la gorge, il régit l’expiration (en
faisant monter l’air et en le faisant sortir) ainsi
que la parole (qui se produit à l’expiration).

Quand Udana est faible, il cause la toux, les


renvois et les vomissements. A l’intérieur de
nous, il est responsable de la mémoire, de la
force, de la volonté et de l’effort se
manifestant par une énergie nous aidant à agir
dans notre vie, y compris dans notre travail. Il
régit la puissance d’énergie par l’expression,
les mots, les pensées et par l’effort mais il
reflète également la tendance de notre énergie,
de notre mental et de notre esprit à s’élever.
Udana détermine notre aspiration dans la vie.

Lorsque nous mourrons, il s’élève du corps et


nous dirige vers divers mondes subtils qui
dépendent du pouvoir de notre volonté et de
notre Karma qui s’expriment à travers lui.
Lorsqu’il est entièrement développer, il nous
donne le pouvoir de transcender le monde
extérieur et nous fournit divers pouvoirs
psychiques.La pratique du Yoga tend
principalement à développer Udana à travers
lequel s’élève la Kundalini.

3. Samana Vayu signifie l’air qui s’équilibre.


Il est situé dans l’intestin grêle. C’est la force à
la base du système digestif. Il régit le
processus de digestion et d’assimilation des
aliments. Quand il est faible, il provoque un
manque d’appétit ou une digestion nerveuse.
C’est le Vayu prédominant dans les organes
internes comprenant le foie, la rate, le
pancréas, l’estomac et la partie supérieure du
gros intestin.

Il fonctionne dans tous les organes pour


faciliter l’absorption et aussi dans les poumons
travaillant pour faciliter l’absorption de l’air. Il
équilibre les parties supérieures et inférieures
du corps et leurs énergies respectives ainsi que
les parties intérieures et extérieures dans le
processus de digestion.

4. Vyana Vayu signifie l’air diffusé ou


omniprésent situé dans le cœur. Il se diffuse
dans le corps tout entier. Il gouverne le
système circulatoire et avec lui le mouvement
des articulations et des muscles, l’émission des
impulsions et des sécrétions de ces systèmes.
Son action est principalement liée aux organes
moteurs actifs, les jambes et les bras.

Lorsqu’il est faible, nous souffrons d’un


manque de coordination et des difficultés à
faire des mouvements en particulier de
marcher. Quand il est fort, nous possédons une
bonne puissance des mouvements et des
articulations nous permettant d’effectuer des
exercices et des travaux physiques. Il peut
répandre ou disperser notre énergie Pranique.

Partout il peut travailler et s’exprimer dans le


corps. Une action juste, véritable et en
harmonie avec nos valeurs et notre aspiration,
y compris la libre expression de la pensée, des
émotions, de perception et de la conscience
permettent un bon fonctionnement de Vyana.
Etre en accord, ajuster les paroles avec des
actes inspirés seulement par notre nature
supérieure pranique ne créant aucune violence
est la voie de la pleine conscience.

5. Apana Vayu signifie l’air descendant ou


l’air qui s’en va. Situé dans le côlon, il régit
toutes les impulsions d’éliminations qui se
dirigent vers le bas, comme l’action d’expirer,
d’uriner, la défécation, les menstruations,
l’accouchement et l’activité sexuelle et
reproductrice.

Affaibli, il crée des anomalies, comme la


constipation ou la diarrhée. Il régit l’absorption
d’eau qui se produit dans le gros intestin et qui
nous donne la puissance d’absorber tous les
aliments *de notre nourriture, dont l’étape
finale de la digestion se produit et se termine
dans le gros intestin. Il aide à l’alimentation du
fœtus et soutient le système immunitaire
(capacité d’éliminer ou à se débarrasser des
toxines).

Apana est un air descendant qui permet aux


énergies usées de partir du corps mais aussi
qui peut entraîner la dégénérescence ou la
limitation de la conscience. En excès, il
entraîne la décomposition et la mort, cause
d’un Prana s’échappant complètement du
corps. C’est comme un drain d’énergie qui
permet à notre force vitale de s’écouler vers la
terre. Apana soutient et contrôle toutes les
formes de Vata parce qu’il régit le gros
intestin, lieu principal d’accumulation de Vata
(ce qui peut créer des déséquilibre, notamment
par l'augmentation de déchets et de toxines).

Apana est augmenté par l’inertie et la


pesanteur, c’est pour cela que nous devons
l'améliorer en premier dans le cas d'un Vata en
déséquilibre ; afin de permettre aux autres
Vayus de bien fonctionner.

N.B : Prana et Apana régissent l’admission et


l’élimination du Prana énergie vitale. Samana
et Vyana sont à un niveau physique plus
profond. Samana apportant le Prana dans les
tissus et Vyana le faisant circuler partout dans
le corps. Udana étant la culmination de ce
qu’est notre énergie et notre motivation dans la
vie.
Les cinqs Pranas
mineurs
Naga, Kurma, Krichara,
Devadatta, Dhavanjaya
Naga est situé dans la bouche. Il cause les
renvois et le hoquet. Il peut être utile pour
éveiller la Kundalini.

Kurma est situé dans les paupières. Il régit


l’ouverture et la fermeture des yeux, y compris
le clignotement et le vacillement.

Krichara (ou krikal) est situé dans la gorge.


Il régit la faim, la soif et la digestion.

Devadatta est situé dans le nombril et la


bouche. Il régit le bâillement et l’éternuement.

Dhavanjaya infiltre le corps entier. Il


provoque les gonflements, y compris la
distension abdominale. Après la mort, il est
responsable du gonflement du corps. Il aide les
mouvements du corps et aide à l’absorption
des aliments.
Les cinq formes
de Pitta sont les
cinq Agnis ou
formes de feu qui
servent à donner
la chaleur dans
le corps.

1. Sadhaka Pitta détermine ce qu’est la vérité


ou la réalité. Situé dans le cerveau et dans le
cœur (comme Prana Vayu), il nous permet
d’accomplir les buts de l’intellect, de
l’intelligence et de l’ego. Au niveau
supérieur, il a pour but de nous éveiller
spirituellement, nous mener à la pleine
conscience jusqu’à la libération. A un niveau
inférieur, il a pour but de réaliser des plaisirs
mondains, de richesses, des prestiges ce qui
entraîne l’orgueil, la colère, la paresse, la
gourmandise, la luxure et l’envie. Il fonctionne
à travers le système nerveux et les sens, il régit
notre énergie mentale, notre digestion mentale
(la digestion des impressions, des idées ou des
croyances) et notre pouvoir de discrimination.
Notre intelligence Buddhi fonctionne avec lui,
comme le Prana son mouvement est centripète,
il régit la combustion intérieure, la libération
de l’énergie de nos impressions et des
expériences de la vie pour renforcer le mental
dirigeant notre intelligence vers l’intérieur. Le
chemin réel du Yoga nous emmène à son
développement et à distinguer entre l’éternel et
l’éphémère, le réel et l’apparent. Quand il est
déséquilibré, nous souffrons d’un manque de
clarté, de confusion ou d’illusion et nous
sommes dans l’impossibilité de distinguer
notre imagination et la réalité.

2. Alochaka Pitta régit la perception visuelle,


situé dans la pupille des yeux, il est
responsable de la réception et de la digestion
de la lumière extérieure. Il nous permet de
voir. Affaibli, nous souffrons d’une mauvaise
vision ou de maladie des yeux. Comme Udana,
son mouvement est ascendant. Il nous fait
rechercher la lumière, la clarté et la
compréhension. La réception de la lumière
aide à nourrir le mental et l’esprit. La qualité
de l’âme est toujours visible à travers la
lumière des yeux. Par les yeux ou l’iridologie,
nous pouvons voir toutes formes de
déséquilibres dans le corps comme les
problèmes du foie.

3. Pachaka Pitta est le feu qui digère les


choses. Il est situé dans l’intestin grêle,
l’emplacement principal de Pitta dans le corps.
Il régit le pouvoir de digestion par les sels et
les acides de bile qui digèrent notre nourriture.
Il régule aussi la température du corps et aide à
maintenir la fonction de la circulation puisque
notre source principale de chaleur est le feu
digestif, Agni, qui est intimement lié à Pitta.
Quand il est déréglé et élevé, nous souffrons
d’indigestion, en particulier d’hyperacidité et
d’ulcères. Lorsqu’il est faible, nous avons une
mauvaise absorption des aliments et un
manque de chaleur dans le corps : un Agni ou
feu digestif faible. Comme Samana Vayu,
placé au même endroit, son action est
équilibrante, harmonisant les substances
nutritives et non-nutritives en les distinguant
dans l’action de digestion. Il est responsable de
la formation de nos tissus et de la destruction
de tous les microbes pathogènes qui ont
pénétré dans le corps via la nourriture.

4. Bhrajaka Pitta, qui signifie le feu, régit


l’éclat ou le teint de la peau en maintenant sa
couleur. Il régit aussi la digestion de la chaleur
ou de la lumière du soleil que nous absorbons
par la peau. Par lui, nous pouvons connaître la
température et la chaleur du corps et la lueur
de notre aura car toujours il digère la lumière.
Comme Vyana Vayu, il aide à faire circuler
l’énergie vers l’extérieur en la répandant et la
dispersant partout dans le corps. Déséquilibré,
il peut causer des éruptions cutanées ou la
décoloration de la peau. Elevé, il provoque la
transpiration.

5. Ranjaka Pitta situé dans le foie, la rate,


l’estomac et l’intestin grêle. Il donne la
couleur au sang, à la bile et aux selles.
Résidant principalement dans le sang, il est
impliqué dans la plupart des troubles du foie. Il
fonctionne comme chaleur dans le sang et dans
le système circulatoire. Comme Apana Vayu,
il a une énergie descendante et peut favoriser
des toxines. Lorsqu’il accumule Pitta, il colore
les autres sécrétions et déchets du corps, en
particulier l’urine et les excréments.
Il existe treize formes de feu ou d’Agni

1er est le feu digestif appelé Jatharagni ou


l’Agni dans le ventre, forme principale du feu
et le pouvoir principal de digestion du corps
transmettant son énergie à toutes les sécrétions
et enzymes impliqués dans le processus de
digestion de l’estomac et des intestins.

2ème au 6ème sont les cinq feux élémentaires


ou Bhutagni résidant dans le foie. Ils sont
responsables de la transformation de la
nourriture digérée en cinq éléments nécessaires
à la formation des tissus respectifs du corps.
Certains considèrent que ces Agnis sont
responsables de la production des tissus et des
énergies qui développent les cinq sens.

7ème au 13ème ils sont les sept feux des tissus


Dathuagni. Chacun possède son propre
pouvoir digestif, ils sont responsables de la
formation correcte des tissus. Faibles, ils
produisent une trop grande quantité de
tissus ainsi que des tissus de qualité inférieure
; élevés, il ne se formera pas assez de tissus.
Les cinq formes
de Kapha, ou
d’eau
Cinq formes de sécretions
mucoïdes

1. Tarpaka Kapha est une forme d’eau qui


donne de la satisfaction. Situé dans le cerveau
et le cœur (comme Prana Vayu et Sadhaka
Pitta), il soutient le fluide cérébro-spinal,
donnant de la force, de la nourriture et de la
lubrification aux nerfs. Il régit le calme et la
stabilité émotionnels, le bonheur ainsi que la
mémoire comme l’aptitude de retenir des idées
à l’intérieur de nous. Sa détérioration se
manifeste sous forme de mécontentement,
malaise, nervosité et insomnie.La pratique du
Yoga augmente la forme mentale de Kapha lui
apportant satisfaction et béatitude
(Ananda). La méditation favorise sa sécrétion,
qui devient Soma ou Amrit le nectar de
l’immortalité. Son mouvement centripète,
comme Prana, nous permet de sentir le
bonheur dans notre propre nature, il nous
oriente vers des formes de joie intérieures.

2. Bodhaka Kapha apporte la perception.


Situé dans la bouche et la langue sous forme
de salive qui nous permet de goûter la
nourriture. Comme Kladaka, c’est la première
étape de digestion (c’est pour cela que nous
devons mâcher longtemps et manger avec
conscience). Comme Udana Vayu (gorge et
poitrine) qui est un mouvement ascendant et
qui nous donne la connaissance et Alochaka
Pitta (yeux, sens de la vue) qui se situe dans la
tête, il favorise la perception. Il régit notre sens
du goût à la vie et le raffinement de notre
goût. Quand nous cherchons à évoluer dans la
vie, des formes de plaisir plus subtiles
s’installent en nous, et encore plus en adoptant
une alimentation de type sattvique (non
violente, végétarienne, végétalienne ou vegan).
En déséquilibre, le manque de goût ou un sens
du goût déséquilibré, se manifeste. Ce qui crée
des troubles kapha.

3. Kledaka Kapha est l’eau qui humidifie.


Situé dans l’estomac principal siège de Kapha,
sous forme de sécrétions alcalines des parois
internes des muqueuses et généralement des
muqueuses du système digestif. Il est
responsable de la liquéfaction des aliments et
du premier stade de digestion. Si les aliments
ne sont pas liquéfiés correctement, les acides
ne peuvent pas exercer leur action sur eux de
manière correcte. Comme Samana Vayu (situé
dans l’intestin grêle, c’est la force à la base du
système digestif), il a une action équilibrante
et sert d’intermédiaire entre l’appareil digestif
et nos tissus internes, il règle le processus
d’humidité dans le processus de digestion. Il
travaille aussi en harmonie avec Pachaka Pitta
(intestin grêle, placement principal de Pitta)
pour protéger les muqueuses internes du
système digestif pour qu’elles ne soient pas
endommagées par la chaleur de Pachaka Pitta
et d’Agni, le feu digestif.

4. Sleshaka Kapha procure la lubrification.


Situé dans les articulations, il est le fluide ou
liquide synovial qui permet de les replier et de
favoriser une aisance dans les mouvements.
Comme Vyana Vayu, il a une action vers
l’extérieur favorisant force et stabilité dans les
mouvements externes. Quand il est détérioré, il
occasionne un relâchement, de la lourdeur et
des mouvements difficiles. Il est souvent
impliqué dans les troubles arthritiques. En
faible quantité, il va causer la sècheresse dans
les articulations, rendant les mouvements
difficiles. En grande quantité, les articulations
enflent.

5. Avalambaka kapha est l’eau qui soutient.


Situé dans le cœur et les poumons, il lubrifie la
poitrine. C’est « l’entrepôt » de Kapha
(flegme) et de lui dépendent les actions des
autres Kapha dans le corps. Il crée le mucus et
les fluides des parois intérieures pulmonaires
mais aussi ceux du cœur et de la gorge. Il
correspond au plasma fondamental (Rasa) du
corps, c’est le constituant aqueux
primaire, distribué par l’activité des poumons
et du cœur, à partir duquel est produit tout
dérivé de Kapha. Comme Apana, il a une
action descendante, il procure du soutien. Il
nous aide à nous sentir stables à l’intérieur de
notre poitrine et notre cœur, mais il peut aussi
nous rendre pesant et dépendant. La plupart
des formes d’attachement émotionnel extrêmes
le fond augmenter.

Physiquement, il entraîne un excès de poids, la


plupart des troubles pulmonaires, on le
remarque par la congestion dans les poumons
et par des inflammations des ganglions.
Avalambaka Kapha est la forme principale de
Kapha dans le traitement des maladies. Son
dysfonctionnement est la base de toutes les
accumulations de flegme dans le corps.
Dégager le flegme de la poitrine est la
première étape à mettre en place pour se
débarrasser du flegme dans le corps tout entier.
La rétention d’eau, ou œdème, est souvent
mieux traitée en dissipant le flegme de la
poitrine plutôt qu’en favorisant les mictions
(actions d’uriner). Comme Apana Vayu et
Pachaka Pitta, Avalambaka Kapha est le sous-
Dosha, la clé, dans le processus de maladie.

7 membranes
nutritives : Les
Kalas
Chacun des sept tissus, ainsi que leurs canaux
respectifs, possède une membrane spéciale
permettant l’absorption et la diffusion des
substances nutritives mais aussi permettent de
filtrer les déchets évacués.

Ces membranes servent à délimiter les tissus


sous-jacents de leurs canaux mais elles servent
aussi à les isoler et les protéger. Ce sont les
emplacements principaux du Dhatu Agni ou
du feu digestif des tissus.

Elles permettent le filtrage des déchets de la


substance nutritive de la base des tissus.

Ce sont les aspects importants du concept


ayurvédique de l’anatomie que l’on ne peut
négliger.

1. la membrane qui retient kapha (Sleshma


Dhara Kala)

2. la membrane qui retient Pitta (Pitta Dhara


Kala), mais aussi la membrane de l’appareil
gastro-intestinal, il a un rôle important dans le
processus digestif du corps entier.

3. la membrane qui retient les muscles


(Mamsa Dhara Kala)

4. la membrane qui retient les graisses


(Medo Dhara Kala)
5. la membrane qui retient les excréments
(Purisha Dhara Kala)

6. la membrane qui retient la moelle (Majja


Dhara Kala)

7. la membrane qui retient le fluide


reproducteur (Shukra Dhara Kala)

C'est par la membrane des os, située au niveau


des parois du côlon, siège de Vata, que sont
absorbés principalement les substances
nutritives nécessaires aux os.

L’aspect positif de Vata sous forme Pranique,


ou Prana Vayu, est d’absorber dans les os
l’énergie vitale jusque dans les tissus les plus
profonds.

L’aspect négatif de Vata est de se transformer


en gaz, qui est mal expulsé si la membrane ne
fonctionne pas correctement.

Ce gaz sera alors absorbé dans les tissus


osseux et pourra causer divers déséquilibres.

Un mauvais fonctionnement du côlon peut


créer bien des anomalies jusqu’à endommager
les os.
Les principaux centres de chaleur dans le corps
commandés par les Marmas sont la vessie, le
nombril et le cœur.

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