ÉTUDES VEDIQUES
ET
PANINÉENNES
.
PAR
LOUIS RENOU
MEMBTIE DE L'INSTITUT
PROFESSEUR A LA SORBONNE
TOME IV
PARIS
E. DE BOCCARD, ÉDITEUR
1, RUE DE MÉDICIS, 1
1958
LES HYMNES AUX VISVEDEVAH
(1) Bergaigne, Macdonell, Oldenberg. Meme le récent index qui forme le tome 4
de la traduction de Geldner n'a qu'-une mentíon succincte p. 143 sous Allgiitter.
Keith Religion of the Veda p. 221, affirmant que l'existence de cette catégorie répond
au souci des 1;t:;;i de « n'oublier personne)J, combat du meme coup Arbman Rudra
p. 154 qui croyait pouvoir distinguer les VD. comme désignant, au moins a l'origine,
le mOllde divin en son entier, et les Devi'iJ:¡ qui seraient les patrons divins du sacrifice.
Opinion en effet peu probable. Plus précises sont les vues de Dumézil Jupiter 4 p. 156
(aussi Héritage p. 214) qui, a l'intérieur de la classe des VD., dissoeie le cas oi! le terme
résume une énumération ou englobe la généralité des dieux, et le cas oi! il vise un
groupement limité de dieux.
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des place s diverses des pieces aux VD., isolées ou jointes, a savoir, sál'vayü visá 1.39, 5 5.26, 9 8.28, 3 présente un élément vis, celui
a l'intérieur des sous-groupes de Gotama (89-90), Kutsa (105-107), meme qui sert de base lointaine a v{sva.
Kak~lvant (122), Parucchepa (139), DIrghatamas (164). De meme La forme thématique visva o figure dans visvádeva qui d'ordinaire
enfin au Livre 10: Lusa (35-36), Gaupayana (57) ; puis les morceaux est un bahuvrIhi (( relatif aux VD. ))), mais qui, dans devá visvádeviiJ:¿
jumelés 61-62,63-64, 65-66 qui marquent le début des groupes 7.35, 11 10.125, 1, n'est qu'une accidentelle normalisation de
binaires et fragmentent un ancÍen cycle unitaire aux VD. Enfin VD. ; ele meme visvadeviiJ:¿ (atone) Voc. 6.51, 7. Sur ce composé
des hy. isolés elans la elerniere portion elu mar,u;l., entre 92 et lEn. (qu'on retrouve apres le RV., Minard Trois énigmes 2 § 453 a se
Il suit ele cette statistique que la plupart eles petites familles fondent les dédvés visváclevya - qui signifie, au moins en partie,
ele 1,8 et 10 ne présentent pas el'hy. aux VD. : ce sont il est vrai « accompagné des VD. JJ - , visvádevyiivant - avec un suffixe
des séries localisées, qui ne donnent chacune qu'un aspect particulier -vant- figurant explétivement sur base en -yii- - , ainsi elans
du panthéon. Il fallait, semble-t-il, des ressources de style et de visválwI'mm,1ii visvádevyc7valii 10.170, 4 « Visvakarmal,l joint aux
matériel mythique, comme celles qu'offrent les grandes familles, VD. JJ, locution confirmant qu'il faut entendre de meme le visvá-
pour développer un cycle aux VD. Quant a la la cune que nous lcC/l'IJ1c7 visvádeval~ ele 8.98, 2 (et non « Va Allgott JJ Glel.).
observons, elle apparaitrait plus clairement ene ore si l'on défalquait Des substituts occasionnels de VD. sont vísve vasavaJ:¿ 8.27, 2
des hy. aux VD. ceux que la tradition (Sarvanukramar,d) donne (et ailleurs), va amfliiJ:¿ 1.59, 1, v O yájatl'c7J:¿ 65, 1, et notamment
il est vrai pour tels, mais qui ont en réalité, comme nous verrons, VO mal'ütaJ:¿ (a coté ele va c7dityáJ:¿ et VO rbhávaJ:¿) 7.51, 3 (et ailleurs)
un tout autre objet que de célébrer « la totalité des dieux JJ. La entrainé par le voisinage ele VD. ; el'oú va c7dityiiJ:¿ 6. 51, 5 10.63,
rubrique « VD. JJ a couvert en effet des marchandises fort diverses1. 17 Berg. 3 p. 100. -Anssi v{{;vebhiJ:¿ ... agníbhiJ:¿ 1.26,10 (et ailleurs).
Quoi qu'il en soit, l'ordonnance des hy. aux VD. a l'intérieur Mais les Marut sont simplement juxtaposés aux VD. 10.52, 2 1 •
de la Sal11hita montre déja, a elle seule, que nOus avons affaire a Le mot v{sva, on le sait, note une totalité faite d'inelividus, par
un groupe unitaire, non a une simple accumulation d'éléments contraste avec sál'va, globalité inelistincte. L' expression, fort rare
dispersés ; non plus a une sorte de résumé, de reprise sommaire d'ailleurs elans le RV., deváJ:¿ sál've 6.75, 19, figure, comme il est
des pieces allouées aux différentes divinités. naturel, en valeur non technique; ele meme dans l'hy. semi-
L' expression meme v{sve devá{~ (devásaf:¿) est naturellement magique 10.128, 2 2 • Dans v{sva, il y a bien l'ielée sous-jacente ele
fréquente dans le RV. et pas seulement, ni meme principalement, la vis, de la tribu circonscrite ; ceci a dú jouer un role elans l'affec-
dans les hy. aux VD. Les deux éléments qui la composent sont tation eles VD. a la Vi.5 (c'est-a-dire aux vaisyiiJ:¿) qui se fait jour
soit séparés, soit juxtaposés, la séparation pouvant indiquer dans le Rituel : ainsi SB. cité Eggeling 1 p. 371 « les VD. sont la
qu'on entend parler des dieux globalement, la juxtaposition vís JJ (cf. déj a devásaJ:¿ sál'vayii visti précité). Sur cette équivalence,
insistant sur la valeur « technique JJ : mais ceUe elifférence n'est cf. Heesterman Royal Consecration p. 66 et par ex. JB. 1.69
nullement constante. Plus rarement, va est postposé a cleváJ:¿ (tres (Caland Auswahl na 8) « Prajapati créa de son ventre (sur le
rarement en contigulté). En cas de Vocatif, va étant accentué « ventre JJ eles VD., d. TS. 3.2,3 p) les VD., les vaisya, les bCBUfs JJ.
paree qu'initial, devá{~ demeure atone; va n'est jamais atone. Dans BAu. 1.4, 12 il n'y a plus qu'un souvenir confus ele ceUe
Le terme va figure parfois seul, ainsi 1.14, 10; 43, 3 2.37, 6 8.27,
4 TS. 3.2, 8 i (mais v{sve seu14.56, 4 est un eluel fém.). Plus souvent,
va se répercute dans la phrase qui suit, va ... vO ... vo ... 1 va no deváJ:¿ une fois en apposition aux VD. : ef. 8.30, 4 ci-apl'os. Sur un sens possible de cette
expl'ession, Kuiper Nóropi p. 20. - Fisuádháyas est aussi, a l'occasion, un reflet
10.45, 13; ou bien v{sve~üm ... devánüm ... 1 v{sve h{ visvámahaso de « VD.» (et attesté encare dans l'AV.). Enfin l'expression de base peut ga et la
va ... 93, 3. Des composés comme visvávedasa~ ne sont que la se trouver distendue par intercalation d'une ép. banale, comme dans 2.37, 6 u{suán ...
projection ele l'idée des VD., meme s'ils s'appliquent - tres mahá(l ... deutin. .
occasionnellement - a des dieux distinds 2 • La périphrase devásaJ:¿ (1) Visvi'ivasu, ép. de Gandharva, repose sur un ancien ulSue uásaua(l. - De meme
que nous avions tout a I'beure la séquence deuása~ ... u{sue uaisuánará utá 8. 30, 4,
on trouve mánaUa(I ... uísue ... de uti(l 1. 89, 7 qui semble indiquer une collectivité des
(1) Pour Sabara ad MLSü. 12.1, 28, l'expression VD. désigne, non un groupe de dieux et des humains ensemble; u{sue deuáso 11lC//W9a(1 (ces deux mots étant atones)
divinités, comme l'enseigne le piiruapak9a, mais l'ensemble : ceci confirme qu'il y avait 10. 63, (, est ambigu, cf. Gld. et Old. ad loe.
hésita tion.
(2) La consolidation des VD. en entité distincte a aidé a créer un Sarve Devi'il~
(2) Cf. aussi uisuámallC/s précité; uisuácar9a~li et okNti, ojanya, 0mam/9 (épithéte dans quelques mantra tardifs, Vait. 17. 7 = GopB. Cf. encore les mantra ou yaju~
des Marut), ainsi que uisutinara, d'ou dérive l'ép. d'Agni uaisuánará, qui apparaít AV. 11. 6, 19 TS ..3. 2, 10, 1 Kaus. 56. 13 73. 5 74. 3.
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association : « il créa la vis, ces clas~es de dieux qu'on désigne par tracé elans la phraséologie aux VD., la surtout ou, comrne iI aelvient
groupes, les Vasu, les Rudra, les Aditya, les VD., les Marut» : souvent, le norn ele la elivinité célébrée est Iaissé en suspens, ou
seule demeure la pluralité. M. Dumézil Tarpeia p. 56 eL 64 a ses caracteres memes et ses activités sont elécrits ele fagon elétournée.
montré que la relation VD./ vis remontaiL au RV. : du moins Des hy. aux VD. a allure ele elevinettes sont 3.56 et 5.47 : elans ce
peut-on en inférer l'existence en observant certains groupements seconel hy. il n'y a, sauf a la finale, aucun nom elivin expressérnent
divins. inscrito De merne clans 8.29, ou elu reste les attributs ele chaque
Il n'est pas malaisé, en principe, de distinguer les véritables dieu sont forrnulés avec une parfaite clarté.
hy. - éventuellement, les portions d'hy. - aux VD. et ceux qui
ne doivent cette étiquette qu'a la traclition savante embarrassée
poul' dénommer les bénéficiaires d'une eulogie. Ainsi le recueil
de clevinetLes cosmiques ou l'ituelles qui se sont coagulées pour Comment se présentent elonc les hy. que nous avons appelés
former 1.164 est cité par la tradition, au moins pour la plus grande « authentiquement» adressés aux VD., ceux du Rgv. farnilial et
part, comme un « hy. » aux VD. (la mention des VD. n'y figure une partie ele ceux elu Rgv. récent? Ce sont eles in:o~ations
qu'au v. 39) ; de meme, en plus petit, 10.114. L'hy. 10.31 est cosmo- séparées a certaines divinités, chacune occupant en prmClpe un
gonique, nullement différent d'autres au ma1).? 10 qui pourtant verset entier. Il arrive qu'une triaele de vers soit réservée a un
ne l'egoivent pas cette meme attribution aux VD. ; 10.137 est un meme destinataire, comrne 3.20, 2-4 ou 5.43, 13-15 a Agni, 5.45,
morceau de caractere atharva1).ique comme ceux de l'entourage ; 9-11 a Surya ; éventuellement, une elyade, comme 1.186, 8-9 aux
1.105 est un fragment d'itihc7sa (( Trita au Puits», Gld.), qui ne Marut . ou bien un élément plus long. Il arrive aussi qu'un meme
comporte d'adresse aux « dieux» qu'inciclente ; de meme 10.109, vers c~rnporte plus d'un nom elivin cité a titre essentiel (ce que
qui traite de la restitution a son propriétaire de la Femme du la liturgie appellera des linga) - ainsi le couple Vanl1).ajMitra, et
brahmane. Plus o.n avance a l'intérieur du Livre 10 (et, dans une merne la triaele Varu1).ajMitrajAryama1)., qui comptent pour un - ;
mesure sensiblernent rnoindre, du Livre 1), plus on constate que certains poernes présentent une tendance visible a accumul~r les
les attributions sont arbitraires et que celles aux VD. se multiplient. noms, a aligner eles énurnérations ou les noms sont souvent mter-
Non que tous les po emes aberrants clu Rgv. y aient été sujets ; rompus par des éléments eléterminants, qualifiants, apposés.
il s'en faut. Mais il semble bien que l'allocation d'un hy. a therne Ces énurnérations devaient meme constituer un facteur primordial
non évident ait fourni une rubrique cornrnocle pour les classifi- de la littérature eles VD. : tout se passe en effet comrne si ces hy.
cateurs de l'Anukrarna1).P. Au reste, n'existait-il pas, des le Rgv. développaient, amplifiaient un noyau ele breves litanies, de nivid
ancien, une indéniable tendance a entourer de mystere la phraséo- (cf. ci-apres p. 11). Avec le ternps, ces listes se sero~t art~culées
logie relative aux VD. ? Si plusieurs de ces hy. sont fort simples, en poemes plus ou moins bien composés, ou toutefOls perslstent,
litaniques, platernent formulaires, d'autres en effet cornptent comme les témoins d'un age révolu, eles enfilades de noms propres
parmi les plus élaborés, les plus obscurs de la Sa111hita, en particulier qu'on essaie el'ajuster au contexte 1 •
la série 5.41-51 (cf. l'introcluction liminaire de Gld. 2 p. 39). Les Néanmoins la cornposition-norme est celle comportant un
allusions irnplicites y abonclent et, sur le plan linguistique, les changernent d'attribution achaque verso On peut consiclérer que
ellipses, anacoluthes et autres artifices propres aux compositions l'hy. aux Armes 6.75 imite elirectement, a cet égarel, l~ structure
ésotériques. Gld. signale 5.41 cornme étant « le poeme le plus des hy. aux VD. Parrni les pieces les plus régulieres, on Cltera 1.186
elifficile du Rgv. », ce qui doit s'entenclre en négligeant le célebre qui, a part deux versets contigus aux Marut et une finale (comrn~
et intraeluisible hy. aux Asvin 10.106. La tendance cosrnogonique, souvent) anonyrne présente un arrangernent sans eléfaut. AUSSl
si nette au Livre 10, est clairernent amorcée clans un hy. aux VD. 6.49 et 50. Nous a~ons déja évoqué le cas de 8.29, qui ne différe
(et authentiquernent tel) du Rgv. ancien, a savoir 3.54, versets 5 a 9. de l'usage habituel que par l'absence de nomination divine. Mais
Le genre eles « devinetLes » rnythologiques trouvait un caelre tout
.(1) Parmi les assez nombreuses énumérations qui sont en désaccord avec le cadre
(1) L'attrilmtion de 10.181 aux VD. repose sur la mentíon « devd(l » au verset final syntaxique, autrement dit, en ellipse ou en anacoluthe, citons 1.14, 3; 186, 10 3.27,
(qui souvent compte pour décisif en pareille matiére); 10.114, sur le « devti(!» du 44.55, 10 7.97, 4 et surtout au Livre 10 : 36, 1 ; 63, 9; 65, 9; 66, 4; 72, 1. Parmi le~
verset initial. Il n'y a que des mentions latél'ales (sans adresse directo) de certains hy. abondant en versets énumératifs, 1.90 et 107 4.55 5,46 10.65; 66 et 141. eL aUSSl
dieux dans 10.56 ou 109, etc. le's poemes a. cadre rigide, caraclérisés par la .répétition de sám ou de svasff.
- G-
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les hy. les, plus rég'ul~ers ?nt. en général un verset terminal qui sont repris au 10, puis aux 13 et 14, indirectement aussi au 15,
rOl~pt l.a sequen?e, SOlt qu 11 Ign,0re toute appellation précise, soit enfin a la strophe terminale (17).
qu .I1 bnse le schema attend~l : c est la un aspect de la dé-structu- Le contenu meme de ces séquences est assez flottant. On rencon-
. ratIon propre aux fi?ales. BIen entendu les hy. aux VD. peuvent,
tre souveut en tete le groupe Varu:r;tajMitra (jAryama:r;t); plus
coml~e le,s autres, s,ach~~er par une danastllli ou par un verset- rarement, Vayu (5.43, 3); assez souvent, Agni. Les eli.vinités
refrm~ . L homm~ge a AchtI au terme de 1.89 s'apparie auxformules féminines sont situées a la fin ou non loin ele la fin. La mentIon eles
panthmstes du LIvre 10 : ce n'est pas un hasarel s'il s'agre e a un
hy. aux VD. plutot qu'á un hy. quelconque 1 • g VD. eux-memes se place parfois aussi vers la fin, ainsi 10.65, 14;
66 13 ct ~urtout 1.139, hy. a arrangement ritualisant (Berg.
QU:l1es sont les .elivinités de ces hy. ou ele ces énumérations ?
Liturgie p. 34 Olel. Noten aelloc. Dumézil Tarpeia p. 47), vo.lontiers
Certames y apparmssent rarement, ainsi Soma ou Usas ou surtout
Rudra (cf. Glel. ad 5.41, 2); el'autres ele manier~ a peu pres
en compagnie eles éléments féminins :-ce trait est a retemr, nous
en verrons la signification plus loin. .
~onstante, c?mme Indra ~u Agni d'une part, Varm;ajMitra ele
1 ~ut~e. La sequence ne, se lImite :l'~i1leurs aucunement aux granels
Telle ou telle elivinité peut avoir un role elommant, en sorte que
l'hy. aux VD. ne fait qu'élargir le caelre d'un hx. a Agni (1.14 7.39),
ch.eux, pas davantage a ceux qm Jouent un role éminent elans le
RItuel. ~l.le. englobe aussi eles figures seconelaires ou occasionnelle-
a Varu:r;ta (2.29 7.40), a Indra (1:121), aux Aditya (8.83 10.63),
au « guide divin)) (sans doute SavItr) 5.50 1 • ,
I~1en\ ChvlI~lsabl~s : ain~i eles ~ntités « naturelles)) (Montagnes, La mythologie des hy. aux VD. est, nous 1 avo~s rappele, peu
,
(1) Les VD. sont mentionnés fréquemment dans l'AV. mais il ne S'y trou 'e . é
a proprem t 1
el: . par el',
d'h ' \ gu re,
y. aux VD. du type « construit». La tradition donne pour
.(1) Il arrive, au moins selon l'AnllluumaI;¡l, que des hy. aux VD. soient trllffés
te1 3.22, poesle du genre « varcasya» qui contient tout juste une mention des VD. d'éléments adventices, ainsi 7.34 et 10.63; dans ce second cas, c'est encore un élément
a.u v. 1, et au v. 2 la formule devdso uisuádhayaSa{1 qui s'ajuste a ceHes que nous aVOllS féminin· qui vient en clausule, Pathyá 8vasti « la Route bénéfique (qui mimeallx
cJtées p. 2. dieux) », le detJayana anticipé. Dans 5.46 également l'hy. aux VD. s'achéve par un
éloge aux Épouses (7 et 8).
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ces tercets aux VD. Ceux-ci se trouvent encadrés parmi des les VD. sont appelés óma, CCl1'~C/I.údhft, aptÍlI', tÚI'I.1i, aSI'{dh, éhimiiya,
hommages unitaires; ils n'ont a aucun égard un role de simple adrÍlh: enfilade d'épithetes dont la plupart sont sans personnalité,
résumé ou regroupement d'ensemble. C'est d'abord 1.3 qui forme d'autres se bornant a modifier phoniquement des formes plus
(avec l'hy. précédent) une série de sept tercets OÚ l'hommage aux connues, ainsi óma substitué a l'usuel líma, ou éhimiiya a áhimiiya.
VD. se situe dans la se conde moitié, a la suite des Asvin et avant Les VD. sont {ndrajye~tlll'jJ:¿, má1'Udga~úi![, lní~ariitayaJ:¿ 1.23, 8
SarasvatI. De meme dans 1.23, les VD. succedent aux Marut et 2.41, 15, triade de qualificatifs dont Lüders VarUl!a 1 p. 188 a
précedent Pü~al). et les Eaux. Outre l'intéret qu'il peut présenter bien senti l'importance comme indices de classification l. De fait,
du point de vue comparatif (Dumézil Janus 3 p. 48 Tarpeia p. 51), il est dit ailleurs que les VD. reconnaissent Indra pour chef 4.19, 1
cet arrangement est typique du point de vue strictement védique, (et analogues) ; mais en un passage isolé Indra est invoqué comme
étant a la base d'un schéma liturgique important, le pl'aügasastl'a « ayant coml)attu seul les VD. menagants » 4.30, 5, souvenir d'une
(Hil!. Myth. 2 1 p. 494). Dans ce second hy., les VD. sont les repré- ancienne ambigu'ité; de la, a l'état atténué, « ils ne (1') ont pas
sentants des Marut, association que nous avons déja rencontrée. combattu », ibid. 3 ou bien « Indra et VarUl).a les dépassent en
Un groupement analogue a lieu dans 2.41, OÚ le tercet aux VD. grandeur» 6.68, 4. Le lien avec les Marut (cf. 1.23, 10 v{sviin
se place également apres les Asvin et avant Sarasvatl; comme devtin haviimahe mal'ÍltaJ:¿) , qui découle de celui avec Indra, est
dans 1.3, la présence d'Indra peut etre intruse. Un dernier exemple donné 1.19, 3 et 52, 15. Celui avec Agni s'exprime assez fréquem-
est 8.25 OÚ les VD., bien que non nommés, doivent se dissimuler ment, mais non de maniere particulierement topique. Il n'y a
au tercet énumératif 13-15. C'est tout pour la composition en guere de rapprochement avec les Asvin. Avec Varul).a/Mitra 6.67, 5
tr cal . Dans la composition en versets indépendants, l'hy. a Agni et 10.36, 13, qui les montre sous la loi de Savitr et sous celle de
5.26 dispose les VD. a la strophe final e : nous retrouvons done ici ce couple divino La connexion avec Prajapati reste naturellement
cette situabon privilégiée. De meme l'hy. a Soma 9.67, au vers 27 confiné e a un texte récent, 10.169, 4. Dans les pie ces atharval).i-
(les vers qui suivent ayant été secondairement ajoutés a un hy. santes, on demande aux VD., comme on le fait pour d'autres
clos, Gld. ad loe.) : c'est, soit dit en passant, le seul hy. du Livre 9 personnages, de purifier l'homme 9.67, 27, de le protéger 10.33, 1,
qui contienne une adresse directe aux VD. Dans 3.20 on a une de le garder du poison 7.50, 3 2.
alternance entre les vv. 1 et 5 adressés aux VD., les strophes Plus caractéristiques sont les passages OÚ l' on distingue parmi
centrales étant a Agni. Le verset 10.130, 5 illustre le caractere les VD. ceux qui sont dans les airs, dans les eaux, sur terre 6.52,15
limité, fonctionnel, des VD., quand il pose que la vil'iij a été 10.65, 9 ; ou, ce qui revient au meme, « ceux qui sont nés cl'Aditi,
attribuée a Varul).a/Mitra, la tl'i~tubh a Indra, la jagatl (seul passage des eaux, de la terre» 10.63,2. Une précision numérique est inscrite
du Rgv. désignant la jagatl en tant que nom de metre) aux VD2. 1.139, 11 « vous qui etes onze au ciel, onze sur terre, onze dans
Sur le plan de la phraséologie, on ne peut évidemment s'attendre
que ces passages voués aux VD. présentent des traits bien accusés.
(1) Les épithétes sont volontiers cumulatives dans le contexte aux VD. : l'hy. 10.66
N e retrouve-t-on pas cette meme indifférence dans les versets donne cote a cote brhácchravas, juoti§ktt, adhvarásya prácetas, visvávedas, índrajue§tha,
relatifs aux Vasu, aux Rudra, aux Áditya ? Il n'y a de spécificité amtta, rtiivtdh dans leseul v. 1; {ndraprasüfa et Várlll,laprasi§¡a au v. 2. Ils forment
que pour les appellations au singulier, tout au plus au duel unitaire un vrjána, un ({ groupe fermé ", caractérisé comme marúdga(Ja (glosé ságaT,lo marúdbhi~I),
(type Asvin). Si nous prenons le tercet 1.3, 7-9, nous voyons que ibid. Dans 10.65, 11 on nous dit qu'ils ont engendré la Formule, la Vache, le Cheval,
les Plantes, les Arhres, la Terre, les Montagnes, les Eaux, qll'ils ont fait monter le
Soleil au ciel, qu'ils ont produit sur terre les t!rya vratt!. Ils se comportent ici comme
une pluralisation anticipée de Prajápati.
(1) Les séquences fondées sur les ~tu (Hil!. 1 p. 496 Dumézil Tarpeia p. ,19 et 54 (2) Des liens entre les VD. et Brhaspati se présentent dans l'AB. trad. Keit!! p. 126,
Renou Arch. 01'. 18 p. 438) - ou Indra est également intrus - ne comportent pas dans le SB. trad. Eggeling 4 p. 103. Avec Indra (<< les VD. ont proclamé huIra Il) AB.
l'insertion des VD. Pas davantage, ceHes des Aprr, v. notamment Scheftelowitz ZDMG. p. 329. Avec Aditi (simple rappel d'un vers du Rgv.), ibid. p. 184. Avec l'Air et le
73 p. 43 (ibid. p. 47 sur les I;\tu).
Ciel AA. 3.1, 6 (cf. aussi SB. 3 p. 208; 5 p. 488). Avec les bhiita, SB. 4 p. 69. Avec
(2) De meme qu'il existe des strophes énumératives, nous l'avons rappelé, dans les la jagall (comme RV. 10.130,5 prócité), ibid. 3 p. 40 eL Br!!add. 8.106. Avec les Portes
liy. aux VD., de meme il y en a hors de ces hy., l'un des membres de l'énumération Divines, Brhadd. 3.6. IIs sont les Saisons SB. 3 p. 311; i1s sont Indra et Agni 4
étant les VD. eux-memes : ainsi dans l'hy. a Agni 7.9,5 (oil, au surplus, les VD. viennent p. 34<1, etc. ; ils président aux .Eaux PB. 7.8, 2. IIs sont les sous-chantres TS. 3.3, 2 a.
en queue), dans celui aux Asvin 8.10, 2 et 35, 3. - L'hy. a Agni 2.1 qui accumule les Dans le Mahábhárata oil l'expression subsiste, hien que le mot visva ait disparu
identifications du dieu avec les entités divines les plus variées s'achéve par une identi- de Ilusage normal (cf. Siil'ensen s.u.), les VD. sont parfois associés aux Pitr. Un doublet
fication aux VD. "tu es les VD. ensemble Il (15). plus rare de VisveDevál,l est ViSvadeval.l.
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les eaux )). La notion des VD. « terrestres )) ,
des agnijihváJ:¿ 6.52, 13. Un additif . est remplace~ par celIe 11 b ; 16 b; 26 c 3.2, 1, 3; 3 a; 10 b-p ; dans ce dernier passage
« vous dieux célestes terrestres ,spatIal est donne 6.50, 11 se trouve la scission curieuse visvádevebhyas tVel visvebhyas tva
eaux )); sur cette e~pression in~~~tede ~~ _ ~ache, habitant les devébhyaJ:¿ « a tous les dieux et aux Tout-dieux )) ; cf. aussi TS. 3.5,
Bloomfield Repet. p. 316. Ces' t't' go¡alaJ:¿, .v. l~otamment 6 g h ÁsvSS. 5.1, 15 (nigada). Dans TS. 3.1, 6 c succedent aux
~ faire des VD. un groupement refo~ 1 lOns t~ndrmen.t, 11 e~t vrai, VD. a) Indra (sans doute comme élément intrus), b) PrthivI (entité
l~ une simple apparence. En réaITté tI, non C1rconscrrt . .lVIms c' est féminine !). Les VD. sont honorés au terme de l'Agni$toma Keith
b1valent, a la fois total (sans limites :s YD: ~emeure~t Un groupe Rel. p. 327; du Rajasüya p. 343 1 • En tout cas, dans nombre
meme avec d' autres dieux indo . ¡ ) 1t lrulllte par sa juxtaposition d'énumérations, les VD. se comportent comme une désignation
1V1C ue s Ja tendance ' l'U 't' unitaire, équivalant a un dieu unique : ainsi TS. 3.3, 2 a ; 2, 3 a ;
marque dans l'Ekam du v. 46 de l'h : , . . a m .e se
ment aussi 3 "54 8 (cf . C1- . d essous ) 1 y. a emgmes l.164 et poss1ble- 1, 6 c, etc.
Des sous-groupes des VD .' A Si l'on considere les nivid comme des témoins d'une formulation
(cE. ci-d 2) . . parmssent etre les Vaisvanara 8.30 4 particulierement archa'ique, ainsi qu'on l'a paríois supposé (Schef-
essus p. ,en tout cas les obs () R-' - '
(d. encore AV 184 44 cur e s atI$ac et Abhisac telowitz ZDlVIG. 73 p. 30), on attachera un intéret spécial a la
des Purogavá 'soit' (; ceu~ enu:ont,e~te du culte des manes, a c6té nivid occupant l'avant-derniere place dans la suite des 14 réci-
par ex 10 65 ' 14 . bql 1 precedent)) et « ceux qui suivent ))) tations qui forment le mahavaisvadeva-sastl'a (un exemple encore
. . , ,qm sem ent des collections mineures «
?ag,n~nt)) le groupe principal des VD I1 .t acco.m- de VD. servant simultanément a désigner le tout et la partie !).
mdemable, quoique malaisé a définir' eX1S e en fin un hen . La litanie aux VD., telle que la donne SSS. 8.21 (cf. AB. trad.
cf. l'ambigu mánavah va ,lo t a l 'O entre les VD. et lVIanu : Haug p. 212 Caland-Henry L'Agnii?toma p. 360), est une collection
:,. • . . . . . . c, e v a manusah ('t' ") . .
que Vlsve hi smel mánave 8 27 4 l .! ¡: _", C1 e p. 0 , mns1 d'épithetes, parmi lesquelles : vaisvanal'elJ:¿ (ci-dessus p. 2), elskl'elJ:¿
fois les V D ' · " ,c. evaso II sma manave 14' plusieurs (qui remonte a l'hy. aux VD. 1.186, 2); puis des qualificatifs
I1 s bl . reg01vent le qualificatif máno~ yájatl'elh ainsi' 1065 14
em e que, dans la hiérarchie divin 1 VD'. ',. singuliers, attestant 1'« humanité )) des VD., pakvannaJ:¿ et pacala-
les dieux, ceux qui se ra ) )roch t 1 e, es ..s~1ent, de tous vahasaJ:¿, enfin nematilhívanaJ:¿, qui est a lire nemadhit[o « ceux qui
on rejoint ici par un a~¿e ] . e? / plu~ d? la cond1tlOn humaine : aiment la lutte ou : la partialité )), allusion au role des VD. comme
au~ vaisYelJ:¿ .que n~us. avons ):~:)el::s~~~:t~~~~~es VD. a la vis et « partie d'un tout )). Suivent les domaines, posés couple par couple,
ans le R1tuel s aihrme sou tI' auxquels s'étend leur empire. De nouveau des épithetes, valCil-
des VD.; en meme tem s ven ? caractere spécifique et limité manaJ:¿, qui rappelle le Cilmánam ... vdlam de l'hy. rgvéd. aux VD.
Rgv., la situation de l'ho¿:~ consohdant certaines tendances du 10.92, 13, et agnidütaJ:¿, qui s'inspire des types classificateurs.
Dans la série somique le tro.a?~ auxtV¡D. ~st volontiers terminale. Enfin la sériation numérique qui va de 3, 11, 33 a 303 et 3.003 ~
aux VD f ,1Sleme e Cermer pressurage est déd" . donc, développant le nombre 33 ou 3 x11 du Rgv. 2 ~ et qui
la ChU.·,(~~~ar ex. K9B8·)tr~d. Keit~ p. 426 (Hill. lVIyth.21 p. 494)1:
ssen p. s en SOUvIe t I1' , s'acheve par la mentian des Épouses (patnl) et des Femmes (gna),
des la SaIllh. un hy. aux VD (7 3~) en~o~e., eXIste d'~i11eurs des Abhi$ac et des Rati$ac. Une breve déprécation termine le
vespérale. De maniere 1 . ' . qm 1 eflete une récItation tout. Cette nivid résume en somme, avec quelques apports nou-
d'énumérations de nom/ d~s. ou moms caractéristique, nombre veaux, toutes les tendances que marque la phraséologie du Rgv.
finale, ainsi VaitS. 1.18 14 ~I~; 7coJmBPortent les VD. en position relativement aux VD. : c'est un groupe a la fois singulier et global,
. . . 2.102 TS. 1.4, 1 b ,. 10 b ,. qui condense ct parfois dégrade le niveau cammun de la dignité
~ 1) Cette situation a provoqué quel ue t. JI . , divine 3.
le SB. (Eggeling 3 p 150) ,. q IOU) e dans la lrtteratul'e ultél'ieUl'e ou'
. pose qu rls ne form t '
sont (5 p. 392) « tous les dr'e ' en pas une classe de divinités qu'ils
" -
devana/TI yasasvítamlih.
ux "; mars aussi (5 p. 278) 1 '
« es plus fameux des dieux"
(1) Cf. ellfin la position des VD. dans Av. 1.9, 1 6.85,2; 11,47.38,311.119.39,5.
Leur caractél'e SpéCiftque est souli né
oü il est question des dieux qui ont
Varuna/Mitra Soma ou enft
i n/al' un ::nantra de la yS. cité SB. 5.2, 4, 5
. g pour cerl, de ceux qur ont pour ceil Yama
Dans le Khila, Scheftelowitz p. 102. Dans les pllI'01'llC, meme auteur ZDMG. 73 p. 204.
Encare dans un texte tal'dif te1 que la NrsiI)lU. (Deussen p. 772).
. , , ll1 « qur ont pour '1 1 VD ., , (2) Sur ce nombre 33 et ses développements, v. notamment BAU. 3.9 (se l'éférant
ment la BAU. n'a plus que le souvenir du fait cer es . ", vl~vádevanell'li1;. Inverse- pl'écisémcnt a la nivid du SSS.) et SB. 11.6, 3; Dumézil Héritage p. 216.
3.1, 9 et 2, 12. Cf. enftn TS 31 6 3 t que les VD. sont mnombl'ables, anantdh (3) Le Nil'. 12.40 fait cette remarque inattendue qu'il n'y aurait qu'un hy. du
fin d" . " , e parall. « les VD (sal t) 1 d' . . . .
une enumération fOl'mulail'e). . 1 a rvmrte)) (vel'S la 1}gv. qui sel'ait,adl'essé aux VD., a savoil', un hy. en gáyatrI a trois str., ce qui vise
le tercet aux VD. de 1'hy. « a divers dieux lJ 1.3. Mais, ajoute-t-il aussitót, a la place
2
-12 -
- 13-
faits ele sémantique, choisis a mesure que se présentaient a nous ,1Cl tam
gac8b. ganta,
6 .60vanan
, 8/9 etesouvent "- d ans ce Verbe . Degré plein, influence
les mots ele ce groupe el'hymnes. On ne trouvera pas ici ele traeluc-
tion, comme celIe qu'il nous avait été facile el'établir pour les hy. possible d,e yanta (yam-). EVP" 4) el'oú « vache)) (symbole de
a u':las; les conelitions étaient absolument différentes. Enfin, 8c. USI'I1, .({ a~lr~re ~) ~N., <"} '1~ ~7 4. y a-t-il en outre un duel
nous nous sommes limité aux hy. qui ont chance el'etre « authen- l'aurore), alnSI, a cote de ya·dL,. . , atinaux liés a l'Aurore»?
" 1 A' ,'n COlnlne leux « m , t'f
tiquement » dédiés aux VD. (ci-elessus p. 4). IlSI'11 ep. ( es R\ 1 , l' t' t' on spontanée du substan 1 .
Ce pourrait etre en ce cas 1 ae .Jec lva 1 "h 1 87 1 la traduction
' , 1 '11 el Glel. pour L/sra. . , ,
1.3. lIymne consislanl en tel'cets a Divers (ci-dessus p. 8), type Quant a « Steln 11 e)) e t) l'étoiles)) (Henry chez Calanel-H.
d'invile au sacrifice. Le tercet 7-9 (avant-de1'lliel') est dédié al/X VD. « comme les aur'ores (se l~ar~nl e, 1 lan poétique. _ suásal'a
" 1 82)estlepaturagedesvacle~,
. 37") t aelmlRslb e sur e P I
L'Agm.p. ? es,
7a. óma, hapax, eloublet el' 11ma: singularité des ép. aux VD., (Venkatasubblah Ved: Sh~d'l l· . vont chercher leur nourn-
comme éhimaya 9, done la restitution d 11mc7saJ:¿ (d préverbe anti- . 11 t le heu ou es Olseaux, 'd 1
oecaSlOnne emen
2 19 2 S'il faut mam enu . t " la traeluetion« Frühwm
*
e) (e
eipant Sur d gata b ?), approuvée Olel., n'est pas nécessaire, et ture .,',pourrart
' . penser, a'1 a nguel
" ]1' a un aneien su- uasct/'a.
d'ailleurs non elonnéc par le pdp. ; un theme óma est soutenu par Glel., 011 .
le groupe óman (omán) omya o, sur lequel v. Old. ad 1.112, 7 Glel ,
9a aSl'ídh' ! JAs. 1939 l.
S1'ldh J 165 EVP. 3 p. 22, « échec)) ntuel,
ael 1.34, 6 6.50, 7 N. (ubi alia) Berg. Qu. Hy. p. 43 : l'attache a . " 358 7998 9
av- (ü-) « favoriser» est ineliscutable, la nuance ou co-nuance de d. notamment 1.36, 7 '. '.. " " " llar Old. on retienelra
". - . d s posslblhtes evoquees, ,
« froid n est a écarter. - cal'~a~d, « peuple, tribu » est indiqué, ieÍ 9b. e llInaya . e t t 1",· náya (d ci-dessus oma
et ailleurs, d. visvácal'~a~1Í = °kr~ti (lVIeillet BSL. 22 p. 18). La celle d'une déformation par an le ~ 1lI VD . to'utefois l'analyse
pour líma), ép. connue ~ans le cy~ e es ., (
elifficulté commence avee l'aeljeetif cal'~a~d, rare el 'ailleurs , mais " " -h (Gld ) a pu Jouer un role. , . Glel
que semble confirmer RV. v{cal'~a~¡z', AV. pl'áo (Olel. ad 1.109, 5) : ehz ma ya. '. . t d départ suggere par .
aeljeetivation spontanée au sens ele « favorable aux peuples )) ? 9c. médha, « sacnfice);. le pom eel 1 'time N oter que les
3) 't t ' e vItale ou sang e a Vle. . .
7c. dc7svd,!1S0 dc7hí~aJ:¿: réciprocité eles actes véel., les VD. sont do (ad 4.38, e an sev t' t a medhd « sagesse n, amSl
denves ~ eom!
' ., t 110sés aI111ar lennen _ dh"
" 1 18 6 2.34 7 5.27, 4, sána me am
meclhásiih (ef. sanzm medham .( '. ux qu~ « naeh Sieg begehrend ))
des hy. aux VD. on uLilise eles hy. a elivinités multiples. Cette inelication (relevé e 9.9,9) Old. Fest. Anelreas p. lO ~n~e r 99) medhayü Gld. 1. G.,
eléjit par Roth p. 167, :;oa9gurusi9ya ad 1.1:39) situe le Nir. SUl' un autre plan que
Hil1. Album Kern p. 263 et L~; ,e )· ad :3 57 5 8.5 6, o¡nedlws
medhápati Gld. ad 1.43, 4, swn~( I~'Gl e. 1 '1" J ' 1 P 87' médhya
l'Anukram., laquelle c,onna1t en granel nombre les affectations aux VD. Le Nir. note
enfln que, selon Sakaplll)i, on appelle « hy. allX VD. » tout hy. (ou élément d'hy. ?)
a~'allt le mot u{iva pom liliga.
Konow Mélanges G. Jh.a. p. 7 1 llllP~I~ (12 r~nd l~roh;ble aussi
La Brhaelelev. 2.127 sqq., apres avoir rappolé ces opinions et cité une série el'h)'. . t' is le vOlsmage (e WDt . , ZI '1 t
est meer am, ma , " , ' , naturellement le mee w e
aux VD., indique que le terme VD. a valeur collective (vis va = sal'vrlvrlpti) 1:34; la dérivation par medha.~up'pI~~Te; 3 1 25 type de qualificatif
que tout hy. ou élérnent el'hy. adressé it « elivers » est en fait aelressé aux VD. 1:3:3; médha 2 de Gr.-\VB. - .vahnz, . l. ,
qu'j] y a c!'ailleurs certaines elivergenees el'interprétation (vipl'([vrlda) 1:31; enfin bivalent (dieux et humams).
que les by. aux VD. sont ele trois sortes, a) süryaSa1!ls/ava, b) visuaZiliga, e) pr/haksluti.
Ce texte marque la tenelanee englobante et annexante, par contraste avec le Nir.
d'({ invite)) auee pl'édomi/1a/1ce des impéra~its.
Ty~e.
ainsi se réiléte jusque elans la Iittératurc dielactique la bivalenec de ces hymlles. , d'h
l. 14.
Agni est e¡~
evzdence, . 1es VD . sont menlionnés des le v. 1, f]llozque
y. I1W1S
-14-
-15 -
non lypiquemenl, puis au u. 9)' .ailleurs ce son! « les dieux»)' l'énumé-
ralion abruple da u. 3 est un sIgne de la facture des hy. aax VD. _ 7 H1·11. Myth. 2 1 p. 417. Le C1ou bl e sens « c\.el et terre ll, net
Sur quelques répétitions de formules de cel hy. dans d'allires, u. Bl. p
9:69, 5; 71, 1 (etc.), n'est ici tou t au p lIs
1 qu une implication
Repel. p. 45 et suiu. lointaine. .
la. Les VD. sont ici « tous les dieux ll, non « les Tout-dieux ll, 5a. Retour a Agni apres l'excursus 3-4, reprise de la mentlOn
d. 2c : il s'agit des personnages qui vont etl'e énumérésau v. 3. des5bKaJ;tva. o cf
De la la dissociation visuebhilJ ... ¡ deuébhi!l. - « Eifer» Gld. ici et vl'ktá° est sans dou t e d'lS t'mc t de stZmá ., . 1.142 '5.ou figurent .
'.' strncincisah ... bal'hi~ et vf11jé (qui s'applique aUSS1, au mom~
~ l~
ailleurs pour dúuas (meme avec les implications données Gld. ,
fOlS ,. . bal'his) L'idée d'« abattre» est proche 1.63,? '
N achtrage ad 1.4, 5) est malaisément acceptable. Gld. lui-meme md1rectement, au ennClnl» '. . es t l' obJ' et (implicite) du verbe,
rapproche avec raison de dúuo g{ralJ le duuasyaia ... gnl~sá~zi de 6.15, 6 d e vers 1'« ') qm a
ans c " ' donc « tu renversas (1'ennem1 comm,e
pour second)r ef~~ bCll~~~, locution authentique doit etre bal'hi~
,!
qui signifie évidemment « gratifiez (Agni d'une buche), chantez
(le) » ; ibid. d dízuas répercute uál'ya et signifie « don ». Donc ici (on re.nver~e e ~. 72 4' 39 2 (hy. aux VD.) « présenter
« don (consistant en) chant » ou « don (et) chant ll, asyndete connue, pl'á-ul']- (scll. : agnau), cf, ., d' f' ) d'ou vl'ktábal'his par
surtout propre aux mots brefs de structure équipollente. I1 est vrai 1, " 't II (en bonne et ue orme ll, , • , ,
la ltIere-n ue, e . , * ravl'kta o Il est vrai qu'on trouve aUSSl
qu'en d'autres passages, dúuas se rendra plus commodément par
mage abregement d un ~almse) p " lltot la 011 il Y a double sens.
« hom » OU « bienfaits ll, ainsi 6.15, 6 7.22, 4, duuasyati étant Vl'j- seul (sans preverbe '. mms p 1 72
« il récompense» 3.51, 3. L'ambiguYté relative du mot vient de ce S'ur bal'his en deruier, Thwme ZDMG. 107 P'n . 99
qu'il s'applique tantot aux dieux, tantot aux humains dans leur 5c. ClI'c;'!1kft, Gonda Comm. Vol. F. 'iV. lomas p. « qm
rapport avec les dieux. En dépit du ton radical, le mot est un nt. sg. rafraichit ou renforce ».
(non un abregement de *duuasas) ; le ton suffixal 1.168,3 marque 6b. váhanti váhnaya., h passage typiclue pour le sentiment du
la valeur agentis « donateur» ou bien (1.165, 14) la tendance mOL váhni (ci-dessus 1.3, 9). 1 VD avec
infinitive « en vue de donner ». Cf. N. (sous ádlluas), Hill. Lieder 6c. Forte ellipse, d e t ype commun dans les ly. aux
1 t ., d
p. 69 n.
un verbe modal a supp 1éer '. l'idée d'« amener» est aten e ans
lb. yák~i, Old. ZDMG. 55 p. 314; réciprocité des actes, yaj- se tout l'hy. "
disant ici de l'homme, ailleurs du dieu. On peut entendre techni-
quement « récite (en hotar) la ycijyci ll, sens qui conviendrait a 7a. Les dieux, dont yájatl'a (yaja~á, yajlliy~) est une ep'tci~~~~-
,. "van se dlsent de 1 homme. - l , ,
d'autres passages encore ou figure cette forme archai'que en -si. tante, alors que ya¡yu, ya¡ , le Rta » ? 1 es formules 1.23, 5
. o't le Rta » ou « accru par , '-'. .
2b. Les pensées que tu formes au bénéfice des hommes et que 9« qU1
108 accr 1 o" t 1 t dance passive des noms-racmes
8 et plus generalemen a en S ° 'dh
ceux-ci traduisent en poemes (dhí). ., , ,
ette IJOsltIon . l'lnen t vers ce second sens.
nous 1nc " tur dV[ 1
en ~
sem1-suffixal, Gld. a,d 3 .43 , 3. V. p. artaval'diya
66 est a ecar el' e a
3. Énumération en anacoluthe, comme souvent dans ce groupe
d'hy. (ci-dessus p. 5 n.), avec début typique en (indra)uciYZl et comparaiso? Benvemste BSL.4~1 p. 286 = Kl. Schr. p. 271.
finale « collective» (les Aditya, les Marut). 7b. pá,idn¡íva~i, dY
7c. 1ma wa., n en.,
acl(~ltI~'ant !~ec mádholJ 8 et mádhunalJ), un
_ « b'
4a. ualJ, Datif, en fait semi-explétif ; cf. EVP. 3 p. 69, a quoi apres pa- Olre» q Ue l'Acc. : celui-ci figure
, au
ajouter OId. ZDMG. 55 p. 309, 59 p. 360, 362. Simple soulignement peu p us ~omf
v 10 maIS aCI1e m,u · ,
l t pa l' l'adJ' ectif épithete. _ sujihva exphqué par
de la seconde place du pada (initial). 8': V~c, prémonitoire. ,
4b. Jeu sur le theme mad-: mcidayi~~Hí jouant le role d'un á 'aira et de mots précédemment poses.
J)I'al , prélude au « ~wmul»
.
factitif a coté de matsCll'á, ramené pour la circonstance a mádati 88a. Repnse, de y ¡
'rztkl'fr nt sO' a ver
'd " du, skt,
en face de mcidáyati)' maisal'a Kav. « égoi'sme » par sentiment du c, va~u. ' . ' . ",. *1 -, lf'iin'est d'ailleurs usIte qu apres
pronom mad. ultérieur, qm dOlme1rmt 1 wlamb'á}unakl'ti. ler- dans l'emploi conml
un invariant, sauf C ans ,e r~re I
4c. camil~ád résume la locution canwóJ:¡, ou camzí~u á-sad- (carac-
" .
de « énoncer » une interJectIon. . . ,
tere « abrégé » des composés d'origine verbale, avec chute normale
du préverbe). Sur camzl, OId. ZDMG. 62 p. 459 et ad 1.28 Gld. 3 • . A (indirectement évoquée lCl par [l~arbudh)
9a. L'Aurore elle-meme , 149 1 áldm (élément ldm explétif
est dite .émaner du rocana . , .
____________________" " " , , , ,
~
.
-
.
~
.
~
~
m
.
_
T
¿
-lG-
-18-
-19 -
pour nous ; sur le mot, EVP. 3 p. 26. - kl'átu (ibid. p. 59, a quoi
ajouter N., Silburn lnstant et Cause p. 24 et 120 lVIinard Trois
énigmes 1 § 596b, 2 § 809 b) : iei, nettement, « inspiration, idée-
ele kl'átu et désignant ~'effiClen~e
que con ere la possess.lOn elu
.
u
,r
a t'IquNoter
l'r
e la réalisation concrete
l'interruption que
aux VD., par eles épithetes
force)) (( force)) située dans la tete selon 2.16, 2). Ailleurs kl'átu subissent ces énumératlOns, elans es y. h
est el'ord. un terme assez général, qui se situe a l'intérieur des
pouvoirs et ver tus exemplaires el'un personnage, en inelinant soit ou eles el~terminants .. , .' , ele ehose bénéfiee (yád ved sivál!l tán
elu coté de la « force )), soit elu coté ele l'intelligenee. Le kl'átu est 3el. mayas, mot fige . llelee ore que « agréable )); cf. EVP. 3
le signe el'une eertaine elomination : en transférant la fonction
't' BR) pus ene
máyah. TB.el CI e . "re est peu -eAt le
t ~ eelle el'une « strueture )), el'..une
d'Asura a Agni, les dieux ont agréé son kl'átu 7.5, 6, et le mortel p. 104. L'i
« force)) ée mi-)
(rae. premIe
eomme elans 1es t eln ~ les sémantiquement VOlsms
favorisé eles elieux « habite)) (d k~eti) le kl'átu 1.64, 13. _ leí la váyas et pl'áyas. t ~
juxtaposition bhadl'd1:t kl'átava1:t masque peut-etre un eomposé
. ( , aux entités « naturelles )) : no el
* bhadl'ákratava1:t « puissent (les elieux elonneurs) de belles inspi- 4a Suite ele la nlVld, eonsa~ree , k ' t 3el Arehai:sme ele la
que mayobMl, a e . ~ r~ ~
rations ... )). - visvátas rappelle le theme des VD. . t ' ponel a mayas Cl1 a . )
'h Le verbe omis elans b (et e se
lb. udbldd.' apparemment, a l'origine, un terme ele jeu (ef. 8.79, formule mata PrthlDLjplla_ dyau('G' lel) u s'antieipe ele sn el.
1 10.116,9) Lüelers Würfe1. p. 50; ép. elu poete 1.102, 9 (done, en déduit pa~~ zeugma ele vatul' a Toir l'ellipse
Il est el' arlleurs eonstant e a,
. o ele « donner)) elmtam
ans e es
voisinage avec notre passage iei) ; du soma « jaillissant)) 1.139, 6
(ci-apres); prééminent 5.59, 6. Íld-bhid- est « se signaler par)) litanies aux VD. d A" Vln (des dieux en général 3.22, 3,
10.45, 10. Cf. encore TS. 4.3, 12, 1. 4d dhisnyii, ép. stable es St
. .. ) 1 blemen emp loye' e par les Rsi eomme un
seeondairement ? , pro)a . ~t Le eyele des Asvin en conben
o • 't
2a. rjüyánt.' l'emploi du terme et le contexte sont en faveur ele
l'interprétation ele Glel. ; toutefois le v. voisin 90, 1 ci-apres indique terme traditionnelo devenu l~el 1~19 ,360 et ad 7,72, 3 ~. Fest,
un lien entre rjú et le dieu. plus d'un. Sur dh , O~d. GG ~ 2 1 P430 Minard Trois émgmes.2
2c. Ílpa-sad- au parfait : « posséder J), comme a la suite d'un Hillébrandt p. 144 HIll: l\~1t~tres l!Úen avec dhi~á~1ii (qui toutefOls
« siege )) ; le sens de « investissement)) n'est pas inconnu dans les Br. ~ '.
R 67a Hill. constate apres a aux A'svm,
, 'alement ' ) ce qui pourrait, ddonner
et est peut-etre a la base de l'emploi elu mot dans le Rituel pour ne s'apphque pas spee,l . t' oe'tique )) (sur dhisál)ii, el- essous
le nom-rae. upasad. « propres a' (susel't er) l'lnsI)ua IOn p (R't 1) d'ou el. « , marson))
. (ete)'
,
p, 54). Le sens ultérieur d~ « foy~r ):'t ll~e f~ndée sur des ép. figura-
' , '4 "3 6 . termmologlC II ue e
est an t IClpe
3a. nivid (sur le mot, Scheftelowitz ZDlVIG. 73 p. 36, qui se
réfere a notre passage p. 37) : sorte d'invoeation, sous la forme el'une t'ves des mantra. 1 b
liste qui comprenel surtout eles Aditya avee Bhaga en tete, puis l l ' 1 ce qm appuie l'hypothese que a,
Va rUJ;t a , Soma, les Asvin et au terme, eomme souvent, une Entité 5. Strueture ana ogue a ' t 5ab est nécessairement a
féminine. C'est la matiere premiere des hy. aux VD. lei, en tout s'adresserar't aux dieux '. Ent tou léeas, , t IOn des
dhiyamjinvá.' maJora
Püsan qui ailleurs aussI, es appe VD
cas, le mot s'applique bien plus topiquement a une semblable . " ., ténsant les l1y. aux ,
énumération qu'aux formules banales eles vv. 1-2 (Glel. hésite qualités dlvme~, earae ( ' ) seul ex, du mot au pI.
5e. védas, « nehesse acqmse )), _d
eependant) : el'ou suit que pzíl'va eloit signifier « traditionnel)) et
non « préeéelent )J. Analogue 1.96, 2 (avee la note ele Glel.) ; la nO 6 Structure avee svasti'('mvanan ' t ) initial de ehaque
, dessous pa a;
10.35, 3-12
implique une eulogie (4.18, 7), mais elle est assez eonventionnelle . , fl'
(faisant suite a svastz ee 11l' ele 5d) eomme e1-
'" 1 5e ce qui corrobore
pour faire contraste avec les « dits véridiques)) qu'on formule a '" 1 b se rattaehe a veG as
63, 3-14. Vlsvavecas
,
"édas « richesse)) (ailleurs, on peu
t
l'adresse des dieux (6.67, 10). Glel. 1.86, 4 et 162, 7 éearte avee l'appartenanee du eompose a v '~( equis))); cf. Old. 2.17, 6).
raison eles emplois de máda ou mánman au sens de nO. hésiter entre « riehess~) et ,« saVOll a
3b. aSl'Ülh (ei-dessus 3, 9), ép. naturelle ele dákí}a « réussite d
vl'ddhá b repren au SSl vrdhe 5a.f 10 178 1 ou apparalt aUSS1, l' e'p .
exeluant l'éehee J). Sur dák~a, Hauer Yogapraxis p. 144 Old. 6e. Tark~ya, eheval solarre, e,
o,
- 20-
- 21 --
. 7c. Ces Manu sont-i1s les Rbhu co
dll'e des hommes elevenlls dtel ("" mme le pense G1d., c'est-a- 2b. ápmmül'Cl, en apparenee sur mlíl'a, en fait sur mw'-: « impos-
1.11 O, 4)? JI semble p1utot q~: sl~raca¡i"I;!as .est ép. eles IJ-bhu sibles a sarsir par violenee» (de mt- 1, Thieme ZDMG. 66 p. 232
c?llective des elieux (Berg. 1 p 69) '~1Clnauaf¡" S?l~ une désignation sur eette raeine) ; cf. abhipl'amül'.
cl-eless.us p. 10 le 1ien entre l~s V~ ~lus preclsement des VD. (cf. 1 2c. ui,~uáhc/, Old. ad 1.25, 12. Iei le te!'me évoque inelirecternent
cellX-Cl mamlsah 10 63 6 c' el . t Manu), comme on appel1e I
les VD.
53, 6 (mánll1: bllau'a) '. (llg- ~.S.ShOL~S (ele fagon, i1 est vrai, incertaine) .
l"
e leux en généra1 des VD
) 111¡1 ua est auss' "
' . 1 une ep. typique des
, If
¡
3b. amilc7 mál'tyebhya!¿, antithese connue.
divines, les VD.' sone la p'l en pal'tIcuher. Parmi les col1ectivités 4a. ul...ciYánlu « dés-empiler», d'oú « dégager (un chemin)),
. us proc1le des humains.
rnais aussi « distinguer» (d'oú « [re-Jchercher» post-véd.), qui
t 8. Smte
. de la déprécatl'oll avec bhadl" .
e. qm reprenel úhadl'áh 1 et ')' A T _ ,am qUl rappelle suast{ 6 eonviendrait secondairement ici meme (avec j eu, ctttim ácitli/¡l
cinauad v{ 4.2, 11). Terme usité au jeu (cf. 1.132, 1), sans doute
Vle eléveloppe 2d et s~ra re;~'is ~~ pada cel, le theme de la longue-
« dégager de la masse des dés celui qui assure la victoire »;
•
9b. kr- au sens Cl' « lns
o , '
. t'ltuer » 1 d. Lüders Würfel. p. 45 Caland ZDMG. 62 p. 127. Iei, eomme
¡arás (ton de jará) . le t " con;me chc7- dans deuáhita _ 6.53, 4, le mot p(dhá~ est régime et Pü~alf est sujet ou témoin.
"". ,erme appel1e ayas (d t d'" 8 .
on a ayur ¡al'ásam 1018 6" . ." e eJa el) comme 5a. utá est d'aborcl eonneetif (Gr. vVB. ; aussi adversatif, utá ... utó
conti . , ¡arasam ayuh A V 1 30 3 '
Irme que tamíúhih 8 est b' " ' , . - tamínc7m 1.153,4 « j'admets que ... mais pourtant »), mais il figure avec une
nous A • len « avec des eo'
-memes ». tamí est souvent ( '
mals .'. lPS», non « avee faveur particuliere clans les phrases optatives (cf. lato utinam). -
cf. MhBh. 12.262 2 Poona o' 1 t non lel) « corps mystique»
' u e erlne s'oppo góagl'Cl, liU. « propre a aboutir (eomme point eulminant) a un don
91
riCll'. lc.uammadhyá ... gántoh ef
'., . m
° k'al'loh 1 115 4se ')a" 38 -
saril'a.
,
de vaches», expression conventionnelle de la richesse. Repris
10.61 6 « sis au In'l' 1 . . , ~', 4, el'oú 1110
t . ti' lleu c u travail (1 1.92,7 en opposition avee ásvabudhya (EVP. 3 ad loe.), qui précise
es' ll1 lll. également 3.54 18 ._ I » ly. aux VD.) ; gántoh le sens de ágl'a (cf. ágl'a(budhná, passim) ; mais simplement avee
yolontiers de la vie eomnde e~ c ~'tS~ous. La base gánlu se clit
, aUSSl ga [l. ásvapesas 2.1, 16 á{;véivant 1.53, 5 (oú Gld. suggere une autre
1? ~~ar~ete.re tardif ele eette str. finale . / ~ interprétation). Ces formules semblent devanee!' les eomposés
la generahsatlOll elu role d'Aditi et le . HIlI. fI~yth.2 2 p. 9o, vu classificatoires cl. en °c7di, °anta, etc. (aussi Vá1'Ul1aSe~as « qui se
eles Vel., eette str. n'a rien 'l f' I falt que, a part la mention voue exclusivement a Varulfa » ?) ; néanmoins on peut se demander
hétéro ' e aIre c ans l'hv . b d 1 dans queHe mesure on a le droit d'introduire eette eatégorie elans
gene, comme si souvent et not .J" lpe e c ausule
Noter toutefois c[ue le n cl'Ad't' fi am~ent dans notre cye1e d'hv le RV.
, . 1 1 !gurart 1 " ' , J •
sm ce nom, Goncla Some 01 ' ceJa au v. 3. En dernier 5b. Deux Voc. eontigus de noms di'vins, fait rareo - evayáual1:
ici 1" d'f~" Jserv. p 76 et 83 O t le membre initial ost néeessairement éva « marche» (sur le mot,
.1l1 llerence du mot ádili aux clÚf' . . ' n veu marque!'
matIcal (sexe) du clomal'l' t~ 1 erenClatlOns du genre O'ram- N., Venkatasubbiah Ved. Stud. p. 280), dit de préférenee d'une
" -~ , ~e spa la et tem '1 tl
¡CllW,l, v. notamment HilI. ZII 6 1 . POl~ . - Sur les pái:¡ca marche l' ai:Jid e , d'une eourse : ainsi des Marut (5.41, [) ei-dessous),
. p. 74, Veche Index S.u. ici du dieu aux vastes enjambées Vii?lfu. Il n'existe pas de éva
l. ~O. Relalions de détail auec le r;" , adjectif ou agentis, d. Gld. Mais le termo s'omploie aussi au fig.,
svastl, repris ici par mádhu 6-7 t ,P ec .. ,theme du uent, cadre en ' « eomportement» (( intenLion» Glcl. 10.73, 2 est sans doute trop
Facture énwnél'Cltiue L préeis), notamment clans l'Instr. figé éuaif¡" clausule semi-inerte
1 o' ~ " •
t' e sam .9. Tendances atltaruan iques
a men IOn collectzue des dieux figure a~l u.
a. 1¡llmiL, Instr. régime interne de f' _ ,
1: eomme dvitd, imán, svadháyéi (cf. évai!l. .. sv([dhábhi~ 7.104, 9) et
autres; sua{1' éuai~ « ipsa sponte » 1.62, 8 8.18, 13. Sur la locution
clessus. ní-; e . l'luyanl 89, 2 ei- Cll'yá évai{L 4.2, 12 (oú éua estlié a ádbhuta), Olel. ZDMG. 54 p. 179 n.
lc. deuaf!l sajó~éih. éc[uivaut ' Thieme Fremdl. p. 40. Meme valem fig. dans eváthc7 N. (autre,
a « u{suebhir deuébhih »
2a: Les clieux en général _ . _ . . Old. 8.24, 15), dUl'éva, *sveva altéré eIl Mva d'apres Siuá (cf. sLlséva
modlfie allitérativement . . vas~lU:l11a, pseu do-particille C[lI i éuaif¡, 5.41, 5 ci-dessous). Quant á éuayéi (van) - Goncla Vii?lfUism
'll un anClen 'u o.
p. 57et 109 - , le sens est également figuré 6.48, 12, que Gld.
ar eurs, le terme figure sans réo'ime asuo 'isc7nc7!l ou analogue'
tl , eomme ép. el'Inelra. ' traduit librement par « complaisante avee ses faveurs». éua a
disparu apres le RV. ; clans l'A V" yavayávan masque un ancien
- 22-
- 23-
evaydvan d'apres le contexte en yáva. evaydmarl/t 6.48, 12 que
Glel. traeluit (( (Vi~1!u) avec qui les Marut vont volontiers » signifie 14 et
100 ' 1 Gonda p.-t57
Au contraire, sal'vátctt (elont l'unique
plutót (( avec qui sont les Marut (, euxqu'on nomme) evayd(van) ». - t'l est vral.,eqm'voque entre une base
sqq.
forme attestée, en -t_a a, es Olld ZDMG. 55 p. 302) signifie (( pour
5d. svastf,' l'emploi marque le lien avec 89, 5 et 6 ci-elessus. -tc7ti- et une base. -tat-, ~f.. . 6 3 ou plus simplement (( tous
2
6. Appel aux Éléments (vdta comme 89, 4 ci-elessus), poursuivi 7 compléter une sérre numerrque ».4i , ntexte elécide. Il existe une
et 8 (7c étant analogue a 89, 4b). Dans ab il y a un zeugma paral1ele au complet» 7.18, 9 ; 57, 7 etc. 't e clo 'tm et devátmi, ci-dessous
' 'alement en re G eva " ,
(et inverse) a celui qu'on trouve 89, 4. mádhl/ en fonction semi- variation de sens e g . . les loups» = (( ele mamere a
est (( P:~~néelictive inversée) ; le Loc.
kátcth
adverbiale, comme svastf 89, 6 : (( bénéfique comme du miel soit... » ; p. 101. Le Loc., vr
mádllll varie d'ailleurs avec les dérivés mádhll1nant et mddhvllJ etre la proie des loups» (nua.nc 748 3 (1.151 5 douteux);
(ce dernier, fait sur l' analogie ele ndrl, type Debrunner Suffixe Llpal'átmi (( parmi les adve~sarres ~ la' vérité» Gld.') peut reposer
p. 415, (( faites de mádhl/ »). la forme satyátcttct 10.111, ,( (~tS.Ul 1 122 5 ci-dessous. Seul est
t -r Sur vasuta r v. . , '( ) H'm
7a. lláktam et l/~ásall ne sont pas eles N omino (fonction inconnue de va1eur su ffi'IX ale hanale ástatiift m (( el _
aussi amhigu'ité
sans bien sur - et
a r-,.
et lf}ay-, etc. ' p. 294. De meme entre if}áy- 2e. Ailleurs indl'iyá est substantif (nt.) « nature el'Inelra )) ee rare
4b. kf}ayád o se elit ailleurs d'Inelra (1 19~ au pI. lei, e' est une projection plural e du eoneept el' Indra, eomme
on pourrait aelmettre iei auss·. "1 ' '. ~;), 3) ou de Rudra; on a, plus fréquemment, les Rudra ou Rudriya, les Agni, les Soma,
' , .
nom, .luge On1ll1eux est lJa rfo'1 qu11'1 s, aglsse ele Rud'la, e1on t 1e les Mitra (7.38, 4), les VarUl,la (? AV. 3.4, 6), Brhaspati avee les
énigmes 2 ~ 870a) fa~eu' j' . IS e IpS~. - sumná (Minard Trois 1}kval,l 7.10, 4, « Bharatl avee les BharatI... Sarasvatl avee les
• , l' e IVme ou aebyités 11 .
eeUe faveur, terme réei Jroe u~e umames provoquant Sarasvata )) 3.4, 8 (début eles elérivés « majol'atifs )) que développe
Mot de mantra. _ ímalze el 'U;} '_ e~m~el S~llnnay- et, analogues.
1
l'AV., EVP. 3 p. 116). La eOl'rélation voisine man'¡[o marúdbhi!z
.' ya-~, üCllmcl lF. 62 p. 219.
,?R ..~¡;,qá, ~ntithése de dUI'[Já le. confirme eette interprétation, manídbhi!z étant un « pluriel)) de
ab. sa,?l yok, amplification 1 ' , 111C11'¡'¡fa!z seríti eomme eolleetif. De fagon plus banale, on a králubhi!z
N auk 1957 p. '6') relie a Í ' . e e ;~am (que Bailey Polska Ale s uk/'átu!z et analogues 1.91, 2.
. ~ a 1 aeme SClm- en lJartant d . :2d. Bl. Repet. p. 117.
pms « mettre en ceuyre fi . e « convenIr ))
. )), en In « se fabo'uer t '
«Optunum)) Dumézil RHR 194748 5~ )) e «se reposer))) 3b. cáno (eneore un théme figé en -as-) dhcli, « satisfaire)) (nwU-
el'aprós Gld ., ea' CIUOI' 1'on pre . 'f'erera - l P . 9;) ; antécédent de .~uád bhis cánohila!z 9.75, 4), cl'oú « gratifier)) et, eomme tant cl'autres
comme ailleurs « pour notre sal t . t e sens purement adverbial termes, « eonférer, clonner)); substitut de can- rarissime. Éearter
- mánul'hita (d. ei-dessus 14 u ) nOfitr~ bonheur )) ; d. sambllll 2, la traduetion fréquente ele Gld. par « clésirer)) (aussi pour canasy-).
11
avee Glel. « ce qui a été fixé p'a ]\/0 « ¡xe p~r Manu(~) )), mais iei,
~ 1'.1., nous l11nplorons de toi ))
6ab. Cf. l'introeluetion de Glel a 1 10' . . . l. 121. L'Anukl'Clm. hésile su/' l'attribution de cet hy. Clssez obscu/',
kc7té n{b(7Ilza~, d. hipé 'vahitah 105 17 t all:s~ qu'OI~l. 1 p. lOO, -
logisée. - allUad lltáye ef l' t ' -t .' Co~le. lel ; a11wllon dé-mytho-
que Gld. considere C0111me indl'a'ique. IndrCl esl nommé de 11 a 14,
postulé ailleurs 1](/1' les allusions mylhir¡ues. L' aflectatiol1 aux VD.
, . lClva a 11 aye, ¡blel. repose [out cm plus sur un irCl[lestissemenl, el les VD. ne sont pas
7 a. Tra tr (abonelanee des entit' 1" nommés.
aux ,vD.) n'est autre que Bhaga ' /~ ~~vmes en -tr- el~ns les hy.
« qm eles dieux est To ? )) ele ' c . °1;;) ,64.55,5 (et 7 Cl-dessous) ;
't . mance l auteur el 455 1 1 ' l. 122. Début des hy. « difficiles )). La séqwmce des noms divins,
e ant elonnée au v. 5. Le voisinage TOjAd 't' ~.' , :. a. reponse marquée ele maniere inégale el lroullle, pl'écede une longue danasluti
7eel. Refrain eles hy. de Kutsa . V ' 1 1 ex¡st~ aUSSI lbld., v. 7. (7-15), peul-etre seconelail'ement Cllnplifiée. Les VD. sont cités cm
eles Entités naturelles s'aeh • t ' all UI,la et MItra en tete, puis
e\an par e eouple (fém. !) Ciel-Terre. v. 3 (el aL! COW'S ele la danasluti, v. 14). Varw.w(Nlitl'Cl enclwlnenl 6
el 7-9, 1)[1is reprennent cnz;l'. vv. (11 el) 15.
1. 107. Fl'agmenl a ten 1 ' ,.
t' , .' [, ances el1umel'allVes' les VD la. va~, semi-explétif (d. 14,4 ei-dessus, en eontexte analogue) ;
lOnnes, l7~als selllement les dieu;l'. (1 t 2) "1) . a', non men-
avec l'etl'Cll11 idenlique. e ." ppel1dlCe l'hy. 106, « votre breuvage)) est une version illusoire. - pdnta(m) (d. Old.),
Aee. mase. destiné avant tout a éviter un * pdt nt., type morpholo-
" 1 e. al'~(ÍTlc reprenel et souligne en int . , gique inattesté, Lanman p. 507 vVaek.-Debrunner 3 p. 262 ; Étueles
a. - V Ülsinage ele slllnaf{ et el ' ,entlOn « loeale )), le prevel'be de gr. skte p. 28. Toutefois le sens indique un emploi de substantif
, .
pas neee.ssalrement e swnl1Cl , analog'Íe
. 's'eman t'1que, non
1l '
mOI'lJh olo .
glque. « breuvage)) (Jitt. « ehose propre a etre bue))), en asyneléte avee
e. « QUl, (partant) ele l'étroit me '. ánelhas « breuvage (somique) )) (ándhas plus tarel sera « nourriture )),
procure au mieux le large)) . ~~ (anguslzae), SÜlt eelle qui l'asyndéte pdntam(ánelhas ayant été eomprise sur le plan ele pana-
eomme ai11eurs entre amhú (~f opp~s~t,IOn, en~'e a,?lllú et vál'ivas bhojana ou analogue). Ainsi serait a elemi justifiée la finale théma-
á,?lllCls (d. 106 1 el'-el' t' am Iwa~1Cl 10;),17) et uní; entre
. . \ , essus) e lll'USy- et J fi 1 ' tique -lam. En tout eas pdnta (que eonfirment pdnlam U[/rá111
mnSI due a eelle d'uní le 1 t fi' e; -Ja ma e el amhú est « le breuvage fort)) 7.33, 2, pdntam ... ándhasa~ « le breuvage ele
S UI' ces formules et sur ' 1 110 t' ne1 19urant el' a'll 1 ems qu a
" 1; Ab. sg·.
N umen 3 p. 63 I. ir. J. anOno1,IOn 33 c u « large)) GIl d 9 96 3 soma)) 8.92, 1) s'appuie sur le eluel pdnia 4, [/mánia 11, et d.
V. . ' Te. a . , Gonela dpc7ntamanyu « qui (elonne) la Fureur a qui (en) boit)), eomme on
· p. , IsnUlsm 1J 61 et . ,.
es t sen t 1 eÜlnme le nom d'aet' i' , '. . SUlV. val'lvas a iei me me pdnlam ... omal1yava~. - Sur le moyen bhal'adhvam,
substitution _ plus fréquente' re1;nc ~~t a uru (~ll:si 6.50, 3), en Olel. ZDMG. 59 p. 372.
e val as et de val'lma~l/val'imá~1.
leel. Aux interprétations cl'Olcl. et ele Gld. sur eet hémistiehe
a
r
I
•
- 26-
- 27-
diffieiIe, on ajoutera (sans eonvietion) « j'ai loué (= je loue en
cet instant : ponctuel) les Marut en qualité de héros de I'Asura - .. t val'lvasy-
. ahoutl'ssent pareillement . a
3cd. si- « mgmser)) e d'hy _ párvata, dleu
« donner )), sur ~u
du Ciel (= de Rudra, Berg. 3 p. 34)), lnstr. de caraetérisation. t t dans notre groupe. 1 d
. 'mais qm a le pl'lVI . '1"ege de former dvandva avee nra.
Cette louange a lieu en termes emphatiques : « comme si je préten-
dais (ainsi qu'eux-memes font) a (I'empire sur) les Deux Mondes )). mmem, . . . fl pour
4a. utá hortabf, 90, e~-r ~e bl~nchissement (de la nuit) )) ..
. 5 ' d ssus - svetanliya1, semI-m m. «
Sur ií}udhy- (isudhyli étant un hapax), N., Lommel ¡{Z. 67 p. 16.
Le sens de « revendiquer)) convient 8.69, 2 et d. ci-dessous 5.41, 6 éclairer )) = « pour marqu A . 1 ent « qui viennent hOlre ))
et 50, 1. Appartenance probable a ií}- (ií}ati, {í}yati) , a séparer de 4h. vyánti! pántéi e.st peut-e~re slmPl~~di) comme vltám péilám
ií} lclh , simple élargissement de tí} « prospérité)) comme prkí}údh (( qui invitent a bOlre ))d ser~lt ~ro!otamme~t Gld. ad 1.77, 2) e~t
élargit pikí} , synonyme de tí} (on a ií}{dh a cOté de pikí} 6.63, 7). rapproché GId. L; se~s e V1-, (~ ;. uMj est un nom propre en VOle
partieulierement ev~slf. - aus1l~. sieurs autres (Berg. 1 p. 57, 2
2a. pálnlva: le genre fém. prévaut dans Uí}lisanákla (et, de1a, de devenir appellabf, co~~e 1~ ; Burrow Centeno Univ. Madras,
dans nákla isolé) a cause de náktoí}lisa; les noms de la nuit sont
p. 322 et 347 Gld. ad 1.60, l' ,'dl yai en liaison avec le fréquent
S. p., Vedic Index S. u.). -:- nlV~So~éri~ue)) : je les appelle, et, en
d'aiIIeurs du fém. - vavrdhádhyai, infin. a emploi impératif, propre
aux passages de style implexe ; la valeur transitive répond a eeHe huvé, dont c'est un suh.sbtut « l' par moi (me). Sur lmvé, Old.
du moyen vavrdhanla 10.93, 12. meme temps : qu'ils SOlent appe es
2b. v{dana, « connu )) Gld., cf. vidúí}l 5.41, 7 ci-dessous ; slIrement
ZDMG. 59 p. 3.55. . . hert (EVP. 3 p. 69) cite ce V. p. 9.
4e. vaJ.¿, la el-de~sus , Lle
pas « sage )) V aleur du parf. p. 158, mais on pourrait hésiter quant
4. _ raspiná, « bruyant)) !3erg.
a l'éventualité de traduire « se trouvant, attesté )). Sur cette
4d. Les deux Meres, Berg. 2 F' est ermis de rapprocher ll'ClSy-
forme, en soi banale, en liaison avec ay. vaedamna, Schmidt 1. ir. J. 1 P 60' plutot « bomllant )), s Il p f 10 93 3 ei-dessous). _
nO 2 p. 165 et notamment p. 175 Lommel GN. 1935 p. 149 Humhaeh ., -' jil'Cljy et analogues, e. ., -. h d' ,
lF. 63 p. 102 n. (eomme on a. l'Cll.- - t ' 1114 8 má na ayaú ... l'ÍI'lí}a., ou
ayú (áyul,. ~lffieIl,e (. man '.88 Pisani BSOS. 8 p. 700 Benve-
2e. Le vetement vyüta de la N uit est celui « qui se distingue)) yú dans 1'11'1í}1í}ta yuJ.¿ el-Edessdous,. PI' Bailey BSOAS. 20 p. 41.
(de l'usage normal, ainsi un vetement noir), d. pathi vyüle 3.54, 9 . t BSL 38 p 105). n ernle,
ci-dessous. On est tenté de rapprocher des lors viyoli (4.55, 2 nlS e . . 1 ' 1 '?
5a A e 5e - I'Uvanyú, ép. e e saf!ISG.
ci-apres) avec GId. Toutefois, avec un nom de vetement (átli'Cl, sur . vah. , ei-dessus 4e ; deAtmem". dans ma T'LlVany ah' 8 .96, 12 , le chantre
quoi Redard Fest. Dehrunner p. 360), on attend plutot « tissé )) Un sens défavorahle app~raI( " t lt) Mie~x vaut done ériger
(d. vyoman), donc « serti d'étoiles )), eomme on a vyakta dit de la ., d 's erler en reeI al . 1 . d
étant pl'le e ne pa d' divin sous-entendu, ce m e
nuit 10.127, 7, ou pepisát des ténehres, ihid. L'eIIipse de ékc7...éka nlVanyú (hapax) en ép. . un nO~es hruits et rumeurs. Type en
renforce l'aIIure ésotérique. Brha'spati par exemple, .sergneur ~ 1953 35
o L 37 32 Bmley Tran",. p.. t
3ah. II y aurait donc ici a la fois Vayu, die u qui est dit aiIIeurs -anyu- BS. p. , 'P_ n ou mieux : « mettez en ava.n
5e. « En(tonnez 1 hy.) )) POlt1:t u 9a ~~tre louange de votre litame)
Te attraetion d'un pÜí}á~wl!1 cava
pál'ijman, et Vata eomme 10.92, 13 ci-dessous ? Ou simplement 4 plaeez en e e d e , Z- 'ne
vlila, lequel est aussi párijman 7.40, 6 : mixture de noms divins et (pl'á comme e ,.
Püsan
. .' pour qu Il donne ), a\ e
souvent en con e t xte infinitif. Le terme
d'entités natureIIes (d. párvata e). Sur párijman, Gld. ad 1.17, 22
Old. ad 8.68, 3 Berg. 1 p. 181, 2 p. 505,3 p. 107 n. ; aussi 10.92, en pÜ~~lé. do, comme ' a r sim le eommodité, eompte ten~I
5 ei-dessous. Le Loc. adverhial signifie « en (son) élan )), avec d'« attraebon) est emploY~ÓAS 20~. 279. Sur daván, bas~ t~PI
référence implicite au vento - vasarhli, hapax; « qui frappe au des remarques de Gond~ B d'. eut affublée ca et la d un
. fl T (mms secon mrem , o
matin )) ? (de han-; mieux en tout eas que « laissant derriere lui quement
régime au mgen.),
,1m IveBSOAS. 2Q P'4472 7 n. ; ef. yé ... sánli ,daváne « ceux
le printemps)) de HiIl. Myth. 2 2 p. 294 n.), vasar étant un douhlet
de uí}al'jvas an (lá) dans leur aceeption premiere de « matin )) EVP. 3 qui sont prets a don~er» 1O.~" , . générosité Gld. On préférera
5d vasútati(m), nehesse, l'oU d'un Vasu) (Old. : Vasu-
p. 5. AIIusion au role matiilal et « primordial)) du Vento On peut . . d éder essenee A
imaginer aussi une formule de hase *usrf prahli ou uddhli « qui « fait pour Agm e poss 1 test repris 12e avee eette meme
surgit au matin )). - vií}a~want est ailIeurs « attelé d'étalons));
seh'aft), d'autant plus .q;le eSmo lois du dérivé, a coté de
d " oSIte ») . eu l'Gld
s emp 6 1 13) qui dOlt . 'fl'
. SIgm
ici équivalent de « eocher )), avec régime au Gén. ? On préférera valeur (Gl . « gener Iel
sous-entendre nápéil, d. 4c et ei-dessous 5.42, 5h. vaslÍta (pour -lata) (( par tal't~onlte ~T asu;) 'D~ns l' ensemble, il est
.
pareIllemen t « p al' ta qua 1 e e e, . 3
-- ,-- a .)1 S
1
1~
I
,
%
- 28-
!"'
¡
~ 20 ~
malaisé de traeer une démareation entre Vasu nom propre (e'est- iJ . ,t ut et est nécessaire dans la
9d. hóira (( saerlfice» suffit par o, dispensera de hóil'a 2
a-dire un « dieu » du type de la· c1asse des Vasu, d'ou « dieu » en
général) et vásu « bon», s'inc1inant vers « généreux», d'ou VáSll nt. •1 plupart des passages,
en sorte qu on se
,
.
tant dans hot1'Clbhzh (( au moyen
Anrufung de Gr. (deme;:tl~e Pt our MhBh 334 67 Po·ona).
?
« bien », s'inc1inant vers « riehesses ». En tout eas VáSll « lumineux », !M d" 'te de paroles eone1 ¡an es» .., .
mis en évidenee par Rertel, n'apparaít tout au plus qu'au voisinage
de termes de « lumiere», eomme dYll1nnáni 12e ei-dessous ; il n'est ! mV1,~ .
lOa. Cf. 8b e1-dessus.
_ dámsu c( effieaeement», dit d~
l'aetlOn
11' d'A . 1 141 4 lei c( mu par (le
nulle part néeessaire, bien que reeonnu par les lexiques et remis 1 134 4 de ce e gm, ,., . .
en honneur dans le lüivya,
r~
~,
des Aurores.
' ) m
d1eu e lea ce» .
, ,
. '1 On peut penser a
, dam c( maitriser» (qm aurmt
- 't,
) ' lams- qui nous Orlen e ver s
pour paraUeIe 1'Cl/?ISUo, de mln- .O~l .a c, Thi~me ZDMG. 107 p. 71
6. Cf. Bl. Repet, p. 125 Lüders VarUlJa 1 p, 129, _ b. visvátas, g
allusion indireete aux VD, l'idée de (( miracle», cf. 1.62,6, , '9, l{ t
!¡¡ . od . wunderbare uns»..
rend dá/lIsas par (c we1se
6e. SllSl'ótll (jeu ave e Sl'ótll et SrótllO) , « qui écoute volontiers»
Gld. ou « qu'il est favorable d'éeouter». Il serait imprudent de J• Ila. De nouveau N ahus. favorable eL c( proeham ».
déduire de üótul'Iiti l'existenee d'un type stable, qui serait le
r lIb. Sl'ÓW, entralné par Sl'ótu ~', fi 't'fs au Datif c( pour que le
préeurseur de el. sl'otukc/ma ou °manas (Suffixe -tu- p. 23). ~ t t 'que des semI-m 1m 1
~ 11 d. Syn axe 'A
yp1 (= mOl-me ) (1 e ) célebre avee puissance».
7a,
e
Shl~é (aussi 8) est indifréremment des trois pers. du sg., mais
la 3 sg. de sens passif ne semble attestée qu'iei (et 8) ; plur, 8.5, 4.
,I
J
E
~
bénéficiaire du chal'
,
me "
d'm ile par Old. est supér1eure a
12. La traductlOn, ,de ce v. 113 le 'mse souligne le lien de la
Liste Delbrüek Ai. Verbum p. 181 ;emploi Old. ZDMG. 55 p. 307 eeUe de Gld. Sur dasataya, v. }. na,
I
(ubi alia). - /'C/U enehaí'nant avee 0l'litiJ:¿ 6.
7d. pu~f{, riehesse agrieole ou d'élevage (a coté de gáya 5,10, 3),
ef. pll~yasi 3.45, 3 et ai11eurs. ,
I
~
~
I
~~
t
danastu 1· avee 1e
12e. . vasu
't -i'
'd' a z, e.
(( quahte 19ne":
corps
. de l'hy.
le eceBe
-
_ (ob). l't' de Vasu» c ,es t'
f 1 dessus b (( qua 1 e ,
des V' asu», éCluivalent de dywnnam
-a- d'1re
8a, stll~e pourrait etre « je loue», mais le parallélisme avee 7a, *vásünam. - vaJa \EVP. ~ Pt', '. qdans vaJ'apéya (Minard TrOls
début de la danastuti, eommande (( est loué ». I
~ ne
. 'fi
slgm le que c(
pnx de V1C Olre » ,
" 306)
t'
"'a s'explique en fone IOn
d
u
' ' 1 ~ 233a 2 § a, va] ,
8b. Nahu~, patron aetuel ou plutot légendaire, prototype (sur I emgm~s
earactere (( compe, 't!t'f
1 1 » qui définit eette eérémome,
le mot, BSOAS. 20 p. 478 Berg. 2 p. 324 n., Vedie lndex), de ce
fait meme ambigu et tendant vers un emploi défavorable, cf. 10 ei- i i rer au rayon-de-breuvage (= au
13a. (( Nous voulons nous en d~ (_ les dix doigts de l'officiant) »
dessous ((( en eomparaison [meme] ave e le violent Nahu~», vl'ádhant
appartenant a la zone défavorable du voeabulaire) et 10.49, 8,
rapproehé Old. lei le sens (( amieal » de No n'est aequis qu'au prix
d'une rude ellipse.
,I soma) earactérisé par le nom b re IX -
J anert Dhéisi p. 6, " (doigts) viennent portant les
13b. (c Quand les deux !o;s em~ 'ral Janert passim et (simpli-
nourritures », ibid. Sur dhasl ,en g~~e '190
8e. L'emploi, du reste banal, de mots tels que ásvclvant au sens fiant a l'exces) ,Seh,lerath ~r~~~s , 6 ~5 4 ~ignifie (c pour la supré-
de (( possession de chevaux» a lieu au sg" non au pI. ; l'interpré- l~d, tár,u~ adJect~f ? Ma1s 3a:~rccl~ ~ouvoir (des di,eux)), done
tation d'Old. serait done a préférer, si SÜI'{ avee un régime Gén. mabe», tal'u?as (Gen.) 3,2, d'une foree-trlOmphante».
pouvait a eoup sur signifier c( riehe en ... », ce qui est tout de meme d 't t d ire ' (( possesseurs (f 1
iei on 01 ra u , ' I'ii 'ate mot difficile; Gld, e. ac
douteux. I'athin (au lieu de I'áthavant) figure 10.47, 5 a coté de Le nom d'agent est iCl1'u~a, - J1" la premiere place» ou
áSvclvant eomme ép, de vája (ef. aussi I'athin/I' (~a!~ 1.9, 8); en
o
'formément (( msser d
1.143, 7) propose um , » . le sens transitif s'aeeommo e
revanehe, il n'existe pas de I'athin nt. (( possession de chars» (ni cc se mettre en évidenee, se slgnal~,~, ' vaut sembJe-t-il, en rester
analogues) . 'moyenne lu1eux , .
assez mal e a VOl~
d 1
. ers as irer a», cf. N. (sám-l'J-
aux traductions ane1ennes (( t:~,dre v ' ZbMG. 55 p. 306 et 311.
9. Trad. Berg'. 3 p. 190. b. ak~l}ay{jo est plus que (( hinterlistig» : 1 6 9 (( eonfiuer vers »), Sur 111Jase, Old ' . 1
exergant le mal de maniere artifieieuse (1itt. (( d'un regard biaisé » ?). ' , ' d M sse» est bizarre, malgré skt ép. e .
vi~udl'úh par eontre est favorahle, 14a, ál'~wS c( dIe ~vogen ,e ~(~uJtitude». Aurait-on affaire a un
ge. hidaya: iei eomme en plusieurs autres passages le terme ogha c( flot» aboutIssant a m ossessif» -nas-o Un tel
avoisine la notion du réfléehi. ámas 2 c( richesse »? N oter, le su ~e'l « p Trans 1956 p. 101 n.
ál'~wS a été identifié, de fmt, par. al ey .
- 31-
- 30-
. . osition assez troable eles noms divins.
Burrow Centeno Univ. Madras S. p. (qui traduit « prize of cattle» 1 139. ct· el-dessas p. 7. P1StP . dieax done virtuellement les
et se fonde sur ce passage ici). Mais il est difficile de séparer les Le 'verset final donne les ~rOls. OlS ~~z~e rou~e ne soil pas nommé
emplois oil l'on aurait cet árlJas 2 et ceux oil suffit ál'~1as 1, d'autant VD. sous l' aspect collecht, blC 'hl q tya~i qui souli gne le caractere
d l' hy Sur le ry t ,ne a ./ , P h a
plus que des développements de sens analogues se présentent pour dans le corps e · 42 47 51 Fin du corpus de aruCC ep .
arlJavá et udadhi, cf. Gld. 1.112, 18 10.67, 5. Nous restons dans emphatique, V. EVP. 2 p. 33, , , . . (Minard
les limites de la métaphore védique en maintenant « flot, masse 1 prise en tant que yaJu~
la. ashz srau?af, formu e red' s textcs ici en tete du pada
mouvante» comme base générale. góar~1aSa1?1 ray{m 10.38, 2, qui Trois énigmes 1 § 282c) dans ;ver 1 RV ~ dhiyá: par la force
signifie, en traduction libre, « richesse consistant en, vaches» initial ; seule ent.rée de ce type ans e .
montre la jointul'e entre le sens authentique (( masse mouvante»)
de mon inspiratIon. (V andtschaft) » Gld. De fait, les hy.
et le sens fictif (( richesse »). Id. kriílJá, « geschlos sene . er~t un emploi adjectif de ce mot,
14b. varivasyantu et le contexte : repris de 3d. La danastuti, voisins a Parucchepa connalss~ b au sens de « efficacement »
comme souvent, s'appuie sur la phraséologie du corps de l'hy. qui ailleurs est plus souvent a ver é~'ation avec (Gén. ou lnstr.) »,
14c. aryó g{raJ:¿, Thieme Fremdl. p. 31 « l'appel louangeur de Old. Album Kern p. 35, ou « en c~op b' 1 est tout de meme ici plus
l'Étranger» : arl comme personnalité générique, en quelque sorte cL 10.92, 6 ci-dess ou.s: Le se,ns a 'Zr l~iere nouvelle est rattachée
exemplaire, qui échappe au commun des janá. probable : « de mallle~e actIve ». b~l» Berg. 1 p. 87 ; cL Hauer
14d. usráJ:¿, 3, 8 ci-dessus. - cakantu, non de la base ka- (qui a Vivasvant comme a son « nom
fournit cake et cakaná, formes purement moyennes, et cf. la struc- Yogapraxis p. 27. t' t
ture de dhantu, panta), mais de kan- avec un phénomene de resser- . . ' 't' » que pour autant que r a es
rement syllabique comme celui qu'on a possiblement dans ranta 2b. ánrta n'est ICI, « non-ven e i ue)) VarUIfa-Mitra étant les
1.61, 1 7.39, 3 (ci-dessous, N. sous ar-), vanta 1.139, 10 ci-dessous, , .te' ». sinon « des-o rdre (cos m q ,
«ven, '
raranta 5.54, 13 ; le sg. raranta 3.42, 8, de sens analogue a cakantu, tenants du J}ta. . b1 . pensée active ou féconde,
" cceptlOn favora e . , '1 d lt
a pu agir. La forme pleine cakánanta est attestée aussi. 2c. manya en ~ 4 31 6 oil les manyu d n ra SOl
8 27 14 cl-desso us ou . ,
15e. ápsas est d'ordinaire « avant-corps, poitrine» (net 8.45, 5 comme ., ' d son chal'. , '1) ..
coordonnes aux roues e, d . terme varUI.lÍen (DumeZI , ~CI
« lutter comme avec sa poitrine eontre une montagne »), dit surtout 2d. elák?a, cL 89,.3 ,Cl- essuS. qu'un résidu de vocabulmre
d'U~as, la jeune femme qui dévoile son corps. Sens admissible ici étendu a Mitra, qUl n a en propre
a coté de °gabhasti « main ), en posant une métonymie a tendance
autonom_e. , ,_ l'intuition mentale», notion unique
personnifiante. Mais ápsas a pris une valeur neutre dans l'ép. du 2f dhibhih ... manasa, « par. ' t 11 tuell es ) dans un double
soma sahasrápsas « aux mille formes», sens qui, en tout état de . . d 1 notlOns m e ec O
(comme souvent ans es _d d g sont traduits Berg. 1 p. 15 n.
cause, ne conviendrait pas ici. Sur le mot, O1d. GGA. 1890 p. 408 ndétique. Les pa a -
et N. terme as Y , '1 He (les hommes) par
15d. syumagabhasti, « qui a des mains pour renes » Old. 1 p. 55. 3ab. cr. iísriíváyati sl?ke~a 5. 82t' 9't«( l d~~P~n cri sous forme de
Toutefois les deux éléments du composé évoquent les rayons un cn. (ryth ' ?. )»,' iCI « 11s fon ten ene volontiers para-muslca,
me . 1
solaires et concordent avec suro nádyaat qui suit : a) syzlman louange-chantée »; slóka e~t uln t ermractérisé par les interjections
' -, - a du Rltue es ca . , , s
(ef. Gld. ad 3.61, 4) comme rasm{, abhisa (JAs. 1939 p. 342 Lommel ainsi 9.73, 6 . L asra~ d 'l'ka Ailleurs Slóka = aUSSI srava
-h - t qUl sont es s o . d 1 92 17'
ZDMG. 99 p. 230 : équivalence connue entre renes et rayons) ; 07]1, sva a, ~ c ..' . eut-etre Weckruf Gld. a . '. '
b) gábhasti comme post-véd. ¡wra (JAs. ibid. p. 345). gábhasti « reno m », amSl 1.51, 12: p 992 l' n. d'un metre, depUlS les
(sur le mot, Duchesne-Guillemin BSL. 39 p. 219 O1d. ad 1.54, 4 rythme du soma qu'on dec~nt~ . t ~ou~ent a date ancienne, sur
5.43, 4; 86, 3, N., Vedic Index) est d'ailleurs ici le « brancard ». Br (les noms de metre se on en 1 t's) 'Cf encore Old. IF.31
de~ mots désignant des éléments C}an e. .
Autre emploi éventuellement métonymique 5.43, 4 ci-dessous.
Au sens propre de « main », gO dé signe la main qui tient avec force p. 127. , d" la présence de « ca »), Old. Wo.rte
(ainsi, les rEmes de l'attelage 1.82,6). Il se dit aussi, plus figurément, 3d. 3rí (distinct de prk?,. oU d V· snuism p. 176 et passlm ,
.m dermer Gon a 1,. . .
de « la main (qui forme) protection») vánzthe gábhastau 2.18, 8. für schün , passl ; en. par ,
Vorrang 1 .64 , 12 . Mais le vOlsmage.
[Jo n'a plus que le sens de « rayon) apres l'époque véd. Gld. traduit avec rals on . . 't 'penser que sri implique anss l
de pfks «( aliment roborabf» mVI e a 8
le s~n~ de .«( breuvage», cf. Gld. a d 441
. , .
- 32-
áíijaséi (No), comme équivalent
d' ° (( en
anu,
se laissant aIler a la
3eo plkí? (épo pakvá 5073, 8 ; les « forces» des Asvin sont éventuel-
lement ceHes que leur confere leur propre attelage, symbole de pente natureIle»o o
vitesse et d'efficacité, ainsi 4.44, 2 ; 45, 1 ubi Gldo et ibido 2), Oldo 5ao sácfbhir nal;oood~~a:yalam, ~~atifie;o~O~~r~e~s ;e~~~d~~)e~
o e((
ZDMGo 55 po 296 Hillo Lieder po 23 no Bl. Repeto po 132 et passim de force s »0 A11leurs, sael hB
\ R Ivel:br~I. das as y- est réversible :
Bailey Transo 1953 po 21, 1956 po 1020 « Force» est bien la base l'lnstro sgo ou opI. est, sur o~ ea (( conforme» (Redard Mélanges
de l'interprétation, mais il y a dans le RVo autant de types de rendre aux dleux 1 hom~ g o reflete das as y-) ou montrer
« force» que de mots les désignant, et p!'kí? (comme lírj et ií?) vise Debrunner po 351 s';lr la ~a~me l.eo que de donso dasasyánt 1.61, 11
la force .Íssue d'aliments, de substances matérielleso - visvávedas sa faveur aux humams, d ~u les, honorer t L nom de base * dasas
(cfo védas ci-dessus po 19), épithete ele divers dieux, notamment
dans les hyo aux VDo 011 le mot s'applique précisément aux vUve
dit du di~u ((: qui rend seld'vlce )1) a
subsiste mdrrectement. ans e emo o
ton a~ePel~Ú ela (( situation» (eon-
,
(devdM 8027, 4 ci-dessouso En raison de jéilávedas (terme d'ailleurs forme au clestin cl'un ~ndivbielU)o 1 que est (( tarir » ose elit el'aborel
complexe, cfo entre autres Oldo ad 2.17, 6), mieux vaut réunir ,.- el a vec un prever e que con, , ., , o t
oC'o as-: o " o o545 3 eles créatures qm s epmsen
tous les exemples de ce composé autour de védas « connaissance », du lart pms du elon qm s epmse, o, 'Ab o t"f
comme pour visvavid, que de les scinder comme fait Gro WBo (a implorer le monde des dieux)o - asmcd, o ~~lva 1 o .
3go dasrd, ép; des Asvino La notion élémentaire est plutot « effi- o r' t accentuées lCl (abc et f)o Sm
cacité n que (( miracle n, mais on peut hésitero Cfo 122, 10 ci-dessuso 6 P aronomases partrcu reremen
o
o 011' t» et en
uclb H'el , Vo 89 , 1 ci-dessus : ici au sens propre (( .lal lssan ,
,
4ao áeeli abrege (uí?dl:t)oooaeeli 1.113, 4 (hyo a U~as) et passimo meme temps (( triomphateurs »0 o valeur
La formule contigue v{ooof1.walhal; rappelle aussi le groupe a Ui?as, 6do daváne .. o1'tidhase, p~euel~-attractlOn probable, en
ainsi que divií?!io eil-: (( etre en évidence», (( se manifester comme infinitive, (( a donner un blenfalt »0
un signal (lumineux)), se dit notamment des conditions natu- 'd dh comme lel et 2a ; probo (( étant elonné que ... »0
reHeso 7el. ya a, o k t'''' (t n suffixal comme elans
4co Pour divií?ti (EVPo 3 po 23 Ludwig 3 po 383), l'hésitation 7fo Les raisons ele VOlr elans al' ano o o o N°té chez Olel.
. fi 1 el type) un N omm (amsl o Cl
valable est entre (( sacrifice du jour» (= d'aujourd'hui) et (( sacrifice les autres ma es e ce, Iles q~ü conduisent a l'interpré-
matinal» ; le contexte ici nous incline vers ce second sens, comme aelloco) sont contreob~lane~l~\~:r ~~d ZDMGo 55 po 302 et ad 2023,
7074, 1 Glelo Le premier sens concorde avec vidállwí?v áhnéim 503, 6, tation par le Loc., lel et al e tO ' ota1'[ a quoi ajouter éventuel-
17870 2 etco (sur la forma lOn en - , o, b 3
si toutefois cette expression signifie bien (( au cours des sacrifices o , , o _o, o [ t v{elhal'ma11lJ 'Vacle-De runner
(qui se suivent le long) des jours »0 - adhvasmán est ail1eurs épo lement -ám dans l'a1am o: t mieux iOneliqué par la corrélation
L
po 31 , 205 , 271) . Le o oCo ICl. e o st.' quivoque mars o c ,es t un eas
des chemins du ciel (synonyme : are~lú) et dhvasmán se dit de la
souillure que constitue la fumée, élément impur (áblwa)o lei, avec me sáea: me, 11 est vrar, es e o l~ est néeessairement
l'idée physique et l'idée morale sont superposéeso oblique, lequel, hors ele cbette forte!:~~~~~~t ~lnique associé a un
un Loco - Noter le ver e au p o a o
4do slhtiman, (( Stand » Glelo, hapax, mais sUí?thdman se dit aussi
nom (signo) faisant fonction de second SUjeto o
du chal' : cfo d vandhúreva laslhalal; 3014, 3 (( ils se sont mis debout
, t o elevant nous», mars (( ele
comme (le cocher) sur le caisson (du chal') »0 slhtiman est mieux 8co asmát pura, non pas (( avan ou o 'd abld (a) et
documenté dans l'A Vo (( station debout» ou (( lieu OU les vaches , f °t al' suite de notre carence», c?mrr: e asma , o
notre ar, p Old d 5 33 3 pura indIque une precautlOn,
sont (debout) » ; sthéiman (( force » du skt ultérieur a remplacé véelo asmát (5el) ; analogues o ~ o' , . , 1 71· 10 et ailleurs.
sthemán et est elú a sthirá, d'apres la concordance ojmánjugráo une protection contre un perú ,s~ppose, . :3 33 8 (( entendre eles
De meme peut-etre a-t-on dhtiman (( force » apparié a dhl1'á (( fort », 8 eo DefaOt glms- a pour reg1me vacas . , o)
l, o o, °Il des générations a vemr )lo
l'un et l' autre mots ayant changé totalement de valeur depuis les paroles (qui résonnent Jusqu aux orer es o ,o
9a, janúí?, ton suffixal, váleur actionis, m~is genr~ ~n~~c~s~::ua:::~
mantrao
4go 1'ájas Acco peut demeurer, comme régime d'extension spatiale, 01 t u eluel et au pI. ; sem1-concre . ,
cfo 5.48, 2 ci-dessouso Burrow BSOASo12 po 645 distingue 1'0 semble-t-1 au sgo, n o ~ .L o' r ation elu ton sur -U8- peut
(( espace» et r° (( poussiere», dichotomie combattue avec raison les autres dérivés ele Jan-. a genera 1S o , _) o
provenir de l'emploi adverbial prépondérant (Januí?a o
par Vo Buitenen JAOSo 77 po 92; en fait, (( poussiere » est rare et
meme plus ou moins spécieux dans le RVo Cfo ci-dessous 7034, 160 -
~---~- -- ~~----
- 35-
- 34-
lb. visvdnara (Mínard Trois énígmes 2 § 699a), ailleurs encore
9d. tiyali (hapax), image du fil qu'on tend d ~ - . ép. de Savitr ou de la (( force )) (sávas) d' 1ndra. On a le choix entre
1.162, 16, d'ou « lignage )), cf. Gld. Nacht,.. ',,' a yamayanil
cl., comme lanaya). Le sens d d' d 1 age (d ou (( descendant )) (( qui a toute force vital e )) Kuiper N oropi p. 20 et l'interprétation
de ti-yam- avec le Loc maI's el (( ep~n ance)) a,pour appui l'emploi ancienne que semblent appuyer les expressions approchantes
, ., e vOlsmage de - bl' '1' visvájanya (ocal'?alJi) et 0manu?, soit (( propre a tous les hommes
d un autre sens. ndbhi fig na 1l mI Ite en faveur
' . ure encore au 1Jl 9 73 l I t ' qualifiés )); on peut meme penser a (( propre aux VD. )), cal' le
IIatlOn,
fil apparentements. . . , : re a lOns de
terme ni s'applique parfaitement aux dieux.
9f. ié?iim padéna est-il vraiment . .
Ce pourrait etre (( grace a l ' 't (~m Ihren Fusstapfen))? 1c. ápi au sens de abhi, préverbe perfectivant ((( auch)) Gld.).
l' , em SI uatlOn - avec 1 ' . En raison de 2cd ct 3cd, il est préférable de faire une phrase
pae a n est (( (traces de) pas )) que d d - . . eur appm));
L'image prévalente avec d-nam- es~ns es condItIons délimitées. - unique : (( afin que vous enivriez le monde entier par l' 1nspiration )) :
(( courbe a soí )) 7.32, 20. celle de la roue que le charron naJ:¿ explétif, manl?d comme souvent figé au cas oblique, en fin
du pada.
Id. abhipitvá, N. (ubi alía), aussi Sieg Nachtweg p. 19 : ici (et 6)
comme áslu Sraú~a/ 1 . ce~i m~paremm~nt détaché du contexte,
lOa. hóiii yaksat yajus a
Abendmahlzeit N., Einl,ehr Gld.-Nachtrage : ce serait l'associa-
emploi rituel. ~ 'vanta cf r~~~e ~e i9 de .l'hy. avec un certain
Ien
tion connue entre Savitr et la période vespérale. Le fait que, au
ci-dessus. ,. a . , 3 cI-dessous et 122, 14
passage analogue 8.27, 19-20 ci-dessous, le coucher du soleil soit
lOb. vená, d. 10.64, 2 ci-dessous . Brhas ati est e ' mentionné comme période distincte de celle notée par abhio ne
. lOe. Le mot slóka repris de 3b -'ádh t P, _ v nya 2.24, 10. constitue pas une objection dirimante.
merte de pada, comme uel' a mana forme une clausule
q ues 2a. La mention des VD. introduit celle des trois premiers
certaines formules ou ent tql autres finales en imán(ii) et
ren es pronoms vah" .. L Aditya : (( VD. )) joue donc le role d'une étiquette, comme dans
?xemp.le ou Imán (sur lequel v. Vak 2 1" lIn, SI!I1. e seul
mfJectlOn p. 19 Edgerton 1 an p. 53 n. Kmper Noun- les passages ou le terme est apposé au nom des Marut. - dskra
est l'Acc. tmánam 1.63, 8 -' ;~ ~l' 116) est autre qu'explétif Liebert Suffix -ti- p. 94 n. B1. 1. c. Minard Trois énigmcs 2 § 642b ;
proposera (( élan vital )). ,q . rend par Lebensgeist; on d. encore lváyii vayám ... dslaaJ:¿ 7.43, 5 ci-desso us . ti-sae- se dit de
l'etre aux cotés duquel s'agrége la divinité 4.11,6 1.136,3, et la
une10f.
ép.ararinda, (( Drehvorrichtun gen )) L u.? C' est possiblement
de sádman. racine sae- joue un role assez marqué dans les portions (( agréga-
tives)) de notre groupe d'hy. Le mot dskl'a, qui figure dans la
11: Comput des dieux en trois séries d . nivid citée ci-dessus p. 11, est ainsi une variante de saeiibhlí et
spatIaux différents Dumézil H' 't e onze avec des domames
C'est cette répartition philolog~;~e~e
tout de me me a la ba~e de 1
l'
216. Jupiter 4 p. 158.
I-h en ~eu Importante, qui est
analog ues , plus lointainement ele sajó?as.
2b. B1. Repet. p. 159.
a myu ographIe du Nirukta. 2c. bhíwan ... vrdhdsaJ:¿, nominalisation du tour semi-infin. vl'dhé
bhü- (passim et ci-dessus 89, 1 et 5).
1.164. Le grand hymne a éni mes d RV
kram. comme étant dédié aux ID
d u .. esl ~onné par ~'Anu-
n.
En réalité, il ne s'y trouve qu'u ., u ;~wln~ J~ISqU au v. 41 l11clus.
2d. Ailleurs su?áha; su?dhii kr- s'explique en fonction 2 du type
semi-figé en -ii kr- (sur lequel v. Hoffmann Munch. Sto 1 p. 54) :
et des noms divins au total clair;:,~;:nellOn l11~ldente aux VD. (39)
svadhvard kI'-, sutlrthd kI'-, sutárii kr-, supáthii lq'-, sugd kI'-, sukI'td
a- t yplques. kr- 1.162, 10 Gld. ; aussi Gld. ad 4.25, 6. -'- vit1wrá, (( vacillant))
aussi 1.168, 6 opposé a Sál?1hita (( qui se tient ferme ensemble)) ;
dhi
1.186. La
eontigus auxdisposition a
Marut el esteo peu pres " l"lere, sauf qu'on a deux vers
. legu
analogue visvii sú no vithurd pibdand ... am{triin su?áhiin ltr .-
sávas, Bl. Repet. p. 36 Gonda Sorne Observo p. 65 : ici concret,
Le début est marqué S;~';;; SI sO~lVent, u.ne e~au~ule anonyme.
;1' intermédiaire entre (( force ~;) et (( forteresse )).
la fin esl énumérativ:' Les VD' et ~a7 les. lrol~ prl11elpaUX Aditya;
outre sous visva lb el e, 2a et ./on mentlOnnes au v. 2, évoqués en 3a. vaJ:¿, 14, 4a ci-dessus. - Sur le type gI'lJl?e, Old. ZDMG. 55
P" 307, 59 p. 364. Ancien infin., comme gl'~ú¡;á~1Í?
la. vidátha, 89 7 ci-dessus . ici ' . d 3b. turvál.1Í, tantot comme ici sans régime, tantot avec l'Acc.
cielle )). _ susaslf' est-il Acc '1 t eVI emment (( séance sacrifi-
ZDMG. 60 p. 154 n. et cf 3J~~t ~~ 1'., sg. ~~ pseudo-:r;l. ? Cf. Old.
Le terme, ,qui implique l'idée de la concurren ce dans la joute
facteur concluant. . . Le vOlsmage de iliibhiJ:¿ est le
- 36-
- 37-
poétique, est morphologiq t ' "
10 93 10 _ s ' , () ue~en ISSU de 1 mfin, turváne 8 12 19
' " a¡o~a s se rehe d'ordina'.' ' ,.. ' é~a, de l'autre la forme personnelle, faiblement organisée, é~e
Instr, (au sg,), soit accordé ( 1 lre a un nom dlvm, soit (qu'on a ici),
d'autres dieux», comme 5 4;ul i~tf'l 2b), dO,nc : « l'associant a 4b. u~ásao: on peut hésiter entre le Nom. eL l' Acc., d. Gld. eL
~n peut aussi supposer, e~ fin du' : mentlOn, de VarU1).a c). Nachtrage : l'Acc. semble plus normal, ou l'ambivalence. -
mfluencée par sa¡'ósah 2b * ' , p da, une [male syncopée sudúgheva dhenúJ:¿, parenthese issue de 7.2, 6.
3 " ,pour sa¡osasam '
c, VarUI}a comme modele d'A " f ~ , 4cd. Opposition faible entre samáná et vim{mana, plus forte
que 2,1,4 et ailleurs, Il serait hard,g;;.' c ',D.48, 5 cl-dessous ainsi entre v{~uo et sásmin (sur sásmin, vVack.-Debrunnel' 3 p. 542). -
appelIative, « protecteur » , « H 1 1 lmagLmer un Vál'll~Ul en valeur Le v. est traduit par Janert Dhási p. 29 n. ce heran habe ich mich
3d. {s (EVP 3 27)' '1 errsc ler )) u, Commentar, zu euch bewe.gt mit (Opfererfolg) ersiegen (?) wollender Verehrung,
" ,p. ,e contexte seul ' d'
« bIen » (tel est le sens de ! , " m lque quel genre de - (die Doppelheit) Morgenrote-Nacht ist (hierbei) gleichsam eine
¡~, prIS au plus vague) t '
mo t . - parsat el'orelinai' d ' ee ' es connote par ce wohlmilchende Milchkuh : - indem ich am gemeinsamen Tage
« emplir», el'~ü' « donner ~~ ~,~r d (falre) passer », ici ele pr- an diesem Euter in del' vel'schiedengestaltigen ce Milch» (del'
tolcé tánaye ... pár~i rádhaJ:¿ 8.163en~,~ e ». ~~pendant on lit llbhé Dammerung) die Gesangsformulierung (bzw. : den Lichtstrahl)
(formant) progéniture, (conserv~) le ~f~~)l\ e les .d~uxsemences ausmesse » et l'éférences citées. Bel exemple d'artificialité védique,
trouble sur {sah ]'Jal'sat ' il est ' d ' ce qm ]ette quelque renforcée peut-etre par l'interprétation moderne.
t . " ., vrm que ans le pa ' 't' .
peu aVOlr un sens distinct (zeu'm 1)' , ssage CI e, pár~l
avec rádhas (e( elonne ») p" _ ? ~' avec toka (ce préserve ») et 5. Sur le vers, Berg. 2 p. 20. - a. ulá, attaque a la fois connective
ce combler les satisfacti;ns :)ayaTs¡ ~t~~atha 1:8~, 7 est sans doute et optative (reprise aux vv. 6-8), d. 90, 5 ci-dessus. - Ahi Budhnya,
voisin ele {~ et amené ar l~ s~s ~ rIr, ~n p!emtuele" p¡;áyas étant figuration propre aux hy. aux VD" d. Keith Religion p. 136
opposition voulue cf. N~ 102 UCI a!ht~ratrf. -:-: :l1:lg tl l'táJ:¿ Stll'{J:¿, Hill. Myth,2 2, p. 305 Berg. 2 p. 205, 3 p. 24, démon des eaux
pour ar{ dont celIe d'u p'. '1 Plus,lems possllnhtes s'offrent ici profondes, pro che ici de Sindhu et d'Apa:ql Napat. - máyas, 89, 3
pas tel, 'iJ s'oppose taci~~lmr ~ 1)I~e~xe, «, tres loué ». S'il n'est ci-dessus : bienfait accompagné de joie ou consistant en joie.
.t ~urz" mal~ avec quelIe valeur 5b. veti, ce réclamer» Gld. ; ou simplement « aller», avec nuance
(( loué par ses pairs»?) S en
ci te notre passage p 36')' cf l~ ,m '1
cité chez le meme Gotr;s)' IOU g l
;rms Tlueme Fremdling (qui
O,S. 74 p. 266 et Benveniste
affective (aller langoureusement). Caractere indécis, déja noté,
de cette racine.
S , J 1 . XIV D umézIl RHR 1941 40 5c. La restitutíon (e mit dem Liede » de Gld. n'est pas spéciale-
Ouve1'ams p. 113 Lommel O ' 7 " p. Trois
p. 96 et 212 Mitra p. 73 ; EV;I.e~s p. F09:
6 TI1Ieme ZDMG, 107 ment vraisemblable, Il suffit d'admettre un líen de subordination
lache, ce (faits exemplaires) en fonction desquels ... )). - Aparp.
. 4a. va[l, 14, 4 ci-dessus (on attenel 1 d 1) , Napat, Keith p. 135 Hill. 1 p. 351, ubi alia. - jü- forme jeu avec
mlIeurs á [se qu'01d consl'd' e ue . - e~e (padap. á ¡se manojií.
" . ere Comme corred) Oh' 't .,
une racme is- (ou [s- mais la el'm lt. _ n eSl e entre
J,
5d. mano o , (e mis en mouvement par la pensée )) (cí. manoyúj) :
a le sens de' ce fu ir );) ~t une l' ~ lCI~ e a,vec i~- est que cette racine
identique a mánojavas, qu'on traduit d'ordinaire a l'aide de jávas
(cf. gmi~e
- acme l- sOlt une for
3) ; d. N, p. 165 Old ZDMG r-
1 t
me (U ype stll~e ce vitesse», mais le theme en -as- n'est ici qu'une extension du
ad 1.~~0, 4 4,23, 6 7,100, 3, Le 'sens d ,.~J4 ~), 608, 5~ p. 361 et nom-racine.
« se dlrlg'er ve1's tendre a
e d' e e~e e~ate est slmplement
ration Poétique' 567 5' cf))' eSn lsa~t4fi91g'ldu désir 8.78, 9, de l'inspi- 6a. Sur Tva:;;tr, en dorniel' Ammer Sprache 1 p. 68 M. Leumann
. , , . core;:)
seu1 cas oü l'on ait a~ ¡7S t ( .. ' et 10 "93 6 Cl-( ' 1
essous. Le As. Studien 1954 p. 79.
... a e avec preverbe' ') 1"
un sens assez différent : ce fo L separe, .09, 8, donne 6b. smál (Venkatasubbiah Ved. Sto p. 245 Gonda Reflections
ncer sur » a forme' 1020 7 p. 70 Old. ad 1. 73, 6 etc.) demeure non tout a fait clair ; ici meme,
l~e."
A . ,
4a. sak~ál.lÍ, avec reglme Gén. (aussi harmyásya au Livre 9, ahe~ata de hi-) : la racine hi- se elit volontiers ele chevaux, c' est
dans des passages OÚ le sens de « Bezwinger» convient mal); meme son emploi ele base. -- dhiyá sámi s'opposant comme
ailleurs régime Acc. « qui l'emporte sur ... ». La distinction entre ce parole » et ce acte ». Sur sam-, Kuiper AO. 20 p. 30 Thieme Oriens
sah- et sae- (Gr.) est illusoire, bien que la base sak~- soit commune 1953 p. 398 (( Mattwerden») Bailey cité ci-dessus p. 24.
aux deux racines. 7a. etd vo vasmy údyalii répond a sáf!1sam ... smasi 6, ce je vous
4b. Les chevaux eux-memes sont jií passim, mais le chal' 08t souhaite (les choses heureuse énoncées par) ces (paroles de louange,
manojií ou °javá.
ici) présentées ».
4c. Anacoluthe en énumération (ci-dessus p. 5) : les éléments 7b. Que sont ici les Ayu ? Non les hommes en général, mais un
initiaux développent gndbhil,t. - Brhaddiva, Berg. 1 p. 319 Gonda cercle privilégié de sacrificateurs consielérés comme les descenelants
Vi$l)uism p. 52. S'il s'agit d'un nom divin distinct, ce qui n'est d'Ayu. Sur le terme, Bailey cité ci-elessus p. 27.
pas súr, le terrne utilise en tout cas l'adjectif brháddiva, ép. de 7d. sápli n'est pas elirectement le cheval, mais l'attelage, comme
riiyáf:¿ 4.29, 5 ou (au pI.) qualificatif général des dieux ou de certains en témoigne l'expression ásviil,t sáptlvantal,t ce chevaux attelés»
dieux 4.37,3, éventuellement aussi 9.79, 1. - Rodas!, v. ci-dessus 10.6, 6; l'acception e( cheval» (reprise elans le kavya) est sans
1.186, 8. doute secondaire, a en juger aussi (si le mot sápli en est bien la
4d. Purarp.dhi, Berg. 2 p. 478 HilI. Myth. 2 ;¿ p. 396 Sieg Sagenst. base) par sáptya et siiplá. Sur le mot, Líebert Suffix -ti- p. 197. -
¡
p. 88 BI. JAOS. 16 p. 19, en dernier Centenary Universo Madras, S. p. Sur rálhya, Old. ZDMG. 61 p. 832, 62 p. 478. - asyiil,t, pseudo-
5a. milhüo, « qui se montrent en alternance» ou ce donnant précatif représentant une 3 e sg. (inusiLée) ~ asyiit. ,.
l'impression d'une alternance»; meme expression 1.29, 3, mais
malaisément précisable. C'est l'une des valeurs de m{fJul, l'autre n. 41. A divas dieux (Viiyu; Vanll.1CljMdra; les Asvzn; Indra,
étant ce a l'envers», dans milhükfl (Hoffmann Münch. Sto 1 p. 56). done un ordre relativement typique). Struclw'e en tereels, le tereel
5b. aplj~í,' ápi est dans les mantra un équivalent de abld, d'exten- terminal étanl aux VD. avee des formules imitées de 1.23 ei-dessus.
sion limitée. La formule usuelle comporte lráyanll, ainsi 1.113, 8.
13. Verset banal d'invite.
5c. yád, subordination purement formeUe. -- váeas, syncope
inéluctable de la désinence. 14. tlvrá et mádhwnant, HilI. Myth. 2 1 p. 472, 481. Les deux
5d. ca esL en faveur de l'interprétation de st[l~é comme infin. mots sont en opposition « fort » eL « aeloucí par du miel», cf. Gld.
(Old.), meme si la syntaxe en est un peu obscurcie. - upast{re, ad 1.23, 1.
ce afin d'éLendre sous (vos ou : mes) pas la triple force du monde
immobile» (st/lIilúl,t formant opposition avec jágaliim b, comme In. 8. Au Y üpa. Le v. 8 est attribué optionnellement aux yilpal,l
ailleurs, et impliquant ce terme). Sous-ent. : ce je vous appelle 011 (eomme les vv. prée.) ou aux VD.,' énumération de dieux, dont les
vous invoque ». upast{re est semi-in fin. également 4.33, l. - Sur trois entités eolleclives.
váyas, terme polyvalent, cf. N. sous abld ec sous iláüli. - váyas
lr{vayiil,t, type ele reelondance apres numéral, avec valeur affaiblie a a a
In. 20. Hymne divers dieux, eommeneer par Agni, finil' par
comme elans lridivé divál,t ou elans la locution présumable tridhdtu des eolleclions. Tendanee énumérative. Les vv. eentraux 2-4 sonl a
*dhdlu. Agni seul, les vv. pér'iphériques aux VD., d'ailleurs nonnommés.
La lisie finale e011lmenee avee Dadhikl'ii (entité « rapide», da type
6a. U sij, cl-dessus 1.122, 4. - smasi a été généralement considéré de Viiyu) el s'aeheve par les trois groupes usuels.
comme une forme de vas- (cf. elu reste vasmi 7a), mais cL main-
tenant Burrow Centeno Univ. Madras, s.p. la. Les trois divinités matinales EVP. 3 p. 2 n., plus Dadhikra,
6b. Ahi Buellmya, ci-elessus p. 37. - Aja Ekapael, Hill. Myth. 2 2 lequel est également un personnage du matin, cf. Gld. ad 4.39
p. 306 Berg. 3 p. 23 Przyluski BSOS. 6 p. 457 Keith Religion p. 137. Berg. 2 p. 455 HilI. Myth. 2 2 p. 392 Keith Religion p. 189.
6c. eánas, ci-elessus p. 25 (sáeanas, variante rare ele sajó~as). .lb. vyu#i~u (Minard 2 § 387a), abréviation d'u~áso Vyu§ti§l~
6el. iisuhéman, ép. stable d'Aparp Napat (cf. 2.35,1) ce entralneur (vyu~tau), occasionnellement vyu~ti§u k§ápal,t 1.44, 8. On a aUSSI
de chevaux » (cf. hinvantu ... iiSílln iva 10.156, 1). Il semble difficile, aktór vyu§ta u au meme sens 5.30, 13 et, une seule fois, fig., sáva~o
en elépit de Lüders AO. 13 p. 126, d'en sép&rer iisuhé~as (cf. l'aor. vyu§!au 10.99, 1. - Faut-il relier váhnir ukthctfl,t comme le falt
4
- 45-
-44-
Gld. ? En sorte que váhni isolé pourrait etre un abrégé de cette « vortragen )) Seheftelowitz ZDMG. 73 p. 38 n:, ici. en liaison n~tu
locution ou de celIe, analogue, en váhnir asá Gld. 1.76, 4. Ce n'est relle avee sü§á « hymne)) et avec ,~n7óiLl qUl sUlt. Cf. ele meme
pas eertain, ni meme probable, vu le earaetere figé de váhni. prábharmw,7i 1.79, 7 prábhrti 2.24, 1.
On a havate va uktha{J.¡" par ex., 7.56, 18. 1c. Agni lui-meme est dámya 8.23, 24.
1 d. Seul exemple de viivasiiná avee un régime; ailleurs VO = 2a. AIlitération máhi mahé, type banal. - arca: sur ce type de
re
usánt. Il n'y a pourtant pas lieu de recourir a VO « mugissant )) formes ambigu entre impér. 2 e sg. et (comme iei) subj. 1 sg.
(au propre et au fig.), qui apparait également sans régime. On (on pO~ll'rait meme penser a un indicatif 1 re sg. avee ~f~aeemen~
hésitera sur l'appartenance réeIle, pour plusieurs passages tels ele la désinence -mi), V. notamment Olel. 1 p. 426 col. 1 (references) ,
que 1.113,109.93,4 (c.f. EVP. 3 p. 49). Il a pu y avoir superposition dans un ensemble plus vaste, Kuiper Shortening of final Vovvels
de valeurs.
p.6. . ' )
2d. saparyú se dit ailleurs des humallls (ou des chevaux d I~dr.a ,
5. Élargissement clu v. 1, s'aehevant par les trois coIlections
comme ci-dessus 2.31, 1. L'énumération comprend, comme cl'orcli- alors que sapClT'yánt s'emploie des Asvin ou d:lnelra ; cf. saparyaml~.
Ces termes d'hommage sont souvent amblValents, autrement ellt
naire, l'insertion d'appeIlatifs, ici devím et devám. - L'éehange
réversibles selon le proeéelé ele dérivation. Agni est devayánt 10.46,
/mvé (d)jhávate (lb) est constant, surtout dans ces invoeations
10 ainsi que les dieux 4.2, 17. - L'analyse sácii ayóJ.¡, (contre l~
aux VD. ; sur l'éehange huvéjlwáye, El. Repec. p. 191.
padap.) se reeommande de 10.105'.4. o~ le pa~ap: don~e aUSSl
,:,YóJ.¡,; d. Old. 1 p. 174 sur eles cas sumlmres. Il s aglt vralsembla-
111. 54. La série des noms insiste sw' le couple Ciel- Tare (2~9);
elle commence et s'acheve par Agni; Entités naturelles 19-20, donc
aux approches de la (inale. Le trail éminent est la constitution d'un
début de spéculation (le premier en date?) sur le Principe unique,
j lement d'une elausule inerte.
3a. Plutót : « que votre l}ta (c'est-a-elire le l}ta auquel ;TOUS
etes soumises) se réalise )). Ce sont eles formules de ce genre qm ont
développemenf qu' amorcent les interrogations emphatiques Iró addhá eontribué a l'assimilation entre rtá et satyá: le probleme est de.
veda, etc. (5) et qui culmine a la str. 9. Il se pourrait toutefois que savoir si eette assimilation est déja inscrite dans les mantra, o.u
Gld. se soit exagéré la portée de ceUe spéculation, qui en fin de compte si. nouS la substituons mentalement a une notion connexe, mms
cristallise sous une forme un peu aberrante les tendances ésotériques elifférente.
propres a tout nofre groupe d'hy. 3b. prá-bluí- est « aider )), ou plutót « prendre l'initiative, pr.endre
les devants)); l'idée sous-jaeente est « force )), idée. ressurglssant
1 a. v idathya , « qui agit lors de la répartition (elu sacrifice) )) ou dans les formes nominales prabhú, prábhiíti. ImplieatlOns analogues
« qui est a louer lors eles répartitions )) Thieme Unters. p. 49 : ce
clans abhísti.
seconel sens sans doute a préférer a cause de írf,ya. vidathya est 3e. Ré~pparition d'Agni (issue de Id).
entouré de siidanya ec de sabhéya 1.91, 20, délimitant le culte par 3d. sapary- sans régime est peut-etre attesté en, u.n o~ cleux
rapport aux activités domestiques et publiques. Sur vidátha, passages, mais ieí on peut admettre námas eOl?-me reglme lllterne
EVP.3 p. 36 : est en faveur d'une base v{-dhii- réduite a vidh- le avec Gr. et Lu. - práyas équivaut en tout cas a « offrande )', q~e~l~
fait que ví-dhii- sera utilisé comme simple verbe auxiliaire en skt cl. que soit la nuanee premiere du mot, Gld. ad 1.86, 7. - yaml, lel
- s(i§á (que Thieme étymologise hareliment « qui gagne des de yii- 2 « implorer )), ef. ei-dessus p. 24.
vaehes )) KZ. 69 p. 172) a-t-U pour premier sens « encouragement
invigoration, fougue )) avec Gld. (ainsi 1.62, 1) ? C' est peu probable; 4a. á-vid- (Gld. ad 1.72, 4) est quelque peu ineertain : « prenelre
ce sens étant posé en fonction ele sü- ou de svas-. Pratiquement, possession de )) est une possibilité qui n'est pas a exelure. .
sü§á est l'hymne. Toutefois, un emploi aeljeetif parait mal évitable, 4b. Les satyavác sont les pretres opposés aux ni ou guerners de
non dans les formules du type stómam ... S(i§ám 6.10, 2, sií§ám ... e : iei se retro uve la contigulté ele satyá et de rtá .
mánma 1.154, 3 etc. (simple assoeiation asynelétique de deux 4c. Dans sil,ra o (et dans ni§iiti, qui figure ~on loin de slíl'aJ.¡,
substantifs de sens analogue ou eom plémentaire), mais elans 7.27, 1), siiti a pris le sens de « eombat »), e~ ralson .des nombreux
sií§ásya mánmabhiJ.¡, 8.74, 1 et surtout elans ,~ü!,á eti 9.71, 2, dit eo:r;nposés oú le membre initial désigne 1'0bJet aeqUls par eom~at:
de Soma. Le passage typique est 6.19, 12 OÚ súrasiitau résume po~r alllSl
lb. sásvat kitvaJ.¡" Wack.-Debrunner 3 p. 425. - prá-bhr-, dire les Loe, qui suivent, tánaye gó§v apsÍl. De meme vl'tl'aturye(§u)
signifie « dans les batailles (vietorieuses) ).
2 2
I
I
I
- 46- - 47-
I
4d. vévidana n'est pas la reprise de avividl'é a; on peut, bien 6c. Opposition nánaj sámana. - Sur le Nomin. véJ:¿, v. Wack.-
plutót, hésiter entre « d'accord, de conserve », comme sal?widaná 6d, Debrunner 3 p. 144. Theme de l'oiseau Berg. 1 p. 231, 2 p. 62 n.,
et « connu au loin », comme paprathaná 10. volontiers environné de mystique dans le RV.
6d. kl'álu est a entendre enfonction de Sál!1-vid- (qui répercute
5. Cf. Bl. Repet. p. 205. Début brusque de la portion valorisée vid- 4a e.t d) : disposition d'esprit tournée vers l'agir.
du poeme. Le signe formel en est la séquence d'interrogatives a
porté e cosmogonique, comme on en trouve si souvent au Livre 10. 7a. Nouveau contraste, parallele aux précédents : samanyáj
5a. addhá, référence implicite a une chose cachée Ruegg JAs. v{yute (v{yLÍla « séparé» nous livre plus ou moins approximative-
1955 p. 163, cf. satyám addhá 1.52, 13 (ou satyám itthá 8.33, 10) ment le sens de vlghrta 6b) ; aussi dCll'éjánte (bien que naturellement
annongant une vérité spectaculaire. 0anta signifie ici « limite », non « proximité ») ; ailleurs les Mondes
5b. pathyi1, terme a nuance collective (d. le voisinage de « sáTn ») : sont sámanta Sieg Nachtweg p. 10, ce qui n'est pas incompatible.
s'emploie volontiers de fagon fig., se disant des voies qui menent 7b. padá est moins « base)) que « lieu, séjour», comme dans
au ciel : ainsi les sváJ:¿ pathyi1J:¿ d' Indra 3.35, 8 ; ici également. -ya- padé paramé tasthiváT!1sam, dit de l'Agni solaire 2.35,14. - jagal'líka
collectif est plus fréquent que ne l' admettent les traductions. forme aussi contraste plus léger avec dhruvá.
5cd. La syntaxe de Gld., malgré la difficulté consistant en la 7c. « Jeunes», comme 1.185, 5 : influence du couple parallele
parenthese (c) et en yá compris comme s'il y avait ká, reste plus AUrOre-Nuit, de type également « sororal ».
probable que celle qui menerait a faire de sádaqlsi l'antécédent 7 d. bl'lí- au moyen signifie communément « appeler (de tel ou
de yá « (par opposition aux séjours) qui sont ... ». Noter les contrastes ) tel nom)), ici avec náman comme Acc. interne. _. mithuná, en
dfs-jgÍlhya (comme 3.56, 2) et avamájpára (d'ordinaire avamáj valeur semi-grammaticale, d. Oertel Genus u. Sexus p. 36 n.
paramá, ou ávarajpára; sur pára, v. Old. 2 p. 304). Il n'est pas Le terme figure encore a propos du couple Ciel-Terre au v. 1.159,4
nécessaire d'admettre qu'il y ait attraction de *pára yá en páre~u ou l'opposition implicite avec la notion de « sceur» est indiqué e
. yá. Mais on yerra dans ces oppositions une lointaine préfiguration par le mot jamí. Sur le caractere masculinjféminin de « ciel »,
des deux vidya du Vedanta. - Sur vratá, EVP. 3 p. 67 et ajouter v. ci-dessus p. 23.
Ronnow Trita p. 175 n. Gampert Sühnezerem. p. 29 (ubi alia). 8a. jániman, « engendrement, génération», d'ou « créatures »
Le sens est ici « domaine 011 s'exerce la volonté divine» : cette (d. bhíwana): évolution analogue pour jánman, janÍl?, janlÍl.
analyse serait en faveur de l'étymologie par vrt-, zone de « circu- 8c. Le sujet de cd est-il le Eka nt. comme le veut Gld., ou
lation » (cL plus tard aval'la, vartana, vartman, et des le RV. v{vrata simplement v{svam (Lu.) ? Ou bien tout sujet est-il omis, v{svam
dit des chevaux d'Indra qui « vont dans des directions diver- ékam correspondant aux couples voisins, autrement dit : « ce qui
gentes »). est maltre, c'est (a la fois) Tout et Un» ou encore « (le principe sing.
6a. nrcák?as, ép. de diverses divinités, notamment du Soleil, représenté par le couple unitaire Ciel-Terre; cf. jamE 9) est le
donc probablement « qui regarde les hommes (qualifiés) ». Mais le maitre de ... ». De la solution de ce probleme dépendrait la valeur
terme (sur lequel Hill. Lieder p. 114 Bl. Repet. p. 361) est équivo':' spéculative qu'on peut ou non aUacher a ce passage. Il faut avouer
que, peut-etre volontairement ; d'autant mieux qu'ici kav{ pourrait que la proximité de la str. 9 invite a reconnaltre ici quelque chose
etre le soleil lui-meme (Lu. Commentar « Anblick für die Men- de plus que les antitheses courantes, une sorte d'unité transcen-
schen »). Les autres composés en °CClk~as signifient « qui regarde ... », dantale.
sauf sUl'acak~as « qui a le soleil pour regard ». Ils dérivent donc 8d. v{~U1).aql v{ jalám, « ce qui est diversifié (par nature) et qui
du nom-racine cak~, non de cák~as. Le dérivé en -as- fonctionne se différencie par les naissances (successives)), c1. v{?U1'Clpe~u
comme support compositionnel. jánmasu 10.64, 5. Les antitheses précédentes se poursuivent donc
6b. L'idée dominante dans v{ghrla, quelle que soit la nuance jusqu'au terme du verset. v{ jatáJ:¿ 10.80, 6 signifie « les descendants
du nom verbal, est celle d'une séparation, qu'indique le préverbe : variés (de ... ) ».
idée reprise avec nána (c). S 'il a existé un ghr- = hl'- « saisir, '9a. pur(1).ám peut reprendre en effet le sujet nt. de 8. - Sur
emporter» (Gld.), on peut en reconnaitre un élargissement dans ádhyemi, v. 5.44, 13 ci-dessous.
ghl'a- « saisir (par l' odorat))) (vyaghra, l' animal qui « saisit )1). 9b. jam{ désigne en proprela parenté sororale : le terme figure
Sur ce ghr- (( take up »), Bailey Trans. 1956 p. 97. comme ép. de svásr ou impliquesororité ; mais au nt. (comme ici)
• ji íIi ilir!
- 48- - 40 --
ou dans le dérivé jamitvá, c' est la consanguinité, la parenté en 13a. Il n'existe pas de vidyút «brillant (comme l'éclair)), tout
général. L'usage ép. cl. de jami pour désigner la bru s'est développé au plus un VD «éclat» (comme didyút, ainsi 1.105, 1), donc on
en liaison avec jamatl'. Pour la « sororité », le passage typique est rendra « dont les chars sont l'éclair ».
10.10 (,4), hy. de Yama/YamI. Sur le mot, Vedic lndex s.u. 13b. márya, 'Vikander lVHinnerbund p. 22 Hauer Y ogapraxis
9c. panitf, idée analogue a celle de sapal'yÍl (2) et cf. 5.41, 6 p. 39 Berg. 2 p. 380, 388, terme mi-érotique, mi-guerrier. - áyas
ci-dessous. Les dieux « louangeurs » se désignent par ce qualificatif N., Old. Vedaforsch. p. 108, ép. stable des Marut.
meme comme étrangers au domaine supreme. - évailJ, semi-
14a. stóma/ al'ká, comme stóma/ sáqlsa, parties chantées et
explétif, cf. ci-dessus p. 21.
parties récitées (bien que al'ká, pris isolément, se rapporte plutot
9d. vyuta, « séparé» comme viyuta 7; autre, apparemment,
au chant).
vyüta 1.122) 2 ci-dessus ; cf. Berg. 1 p. 37 n. Le chemin « séparé »
14b. bhága, Glücksherr Gld. ; Old. GN. 1915 p. 371 maintient
est-il celui dont on désigne le domaine par le terme de vyoman?
qu'il s'agit du dieu, cf. ci-dessous 21. - kal'i~l, idée de décision
JI existe une autre analyse plus probable.
(heureuse) comme dans lfará, kflvan, kftvya, kl'a~lá, kl'átu. Old. 1. C.
lOa. Conclusion valable pour 2-9 : stance formant jonction et p. 370 note le lien du terme avec bhága; cf. aussi N.
retour a l'eulogie courante. 14c. kakuhá, hochstehend N., dit aussi de Vi~IfU 2.34, 11, dont
10b. Sur l'düdám, N. C'est ailleurs une ép. (obscure) de Soma il est affirmé d'autre part qu'il a fixé le sommet de la terre (kakúbh)
et de Rudra. L'origine est peut-etre dans le fonds ésotérique propre 7.99, 2. - Sur le role de Vi~IfU et des Femmes, Gonda Vi~Ifuism,
aux hy. aux VD., comme oma, éhimaya. - agnijihvá, ép. typique oú notre V. est cité p. 19.
de ces memes hy., cf. ci-dessus 1.89, 7. 14d. 1111'dh-, absolu « laisser en plan » ou plutot « faire défaut » ;
d'oú 1111'dM « dans le néant» 1.174, 7, a coté de dUl'yO~lé.
llab. Suite de l'énumération commencée 10cd (avec l'anacoluthe
réguliere, ci-dessus p. 5). - paty-: construction variable, avec 15c. °sma armée ou fleche? (ci-dessus p. 38); dhr~l.1ú se dit
Loc. « régner sur», avec Acc. « posséder», avec Dat. « suffire a» partout de l'etre animé ou, a la rigueur, de la « force » qui lui esl
(8.1,26) ou « etre la proie de», avec lustro également « disposer en inhérente, Ce qui est en faveur du sens de « armée ». - bhlíri pasvá!¿,
maltre de ... » (v. 15 ci-apres et 6.13, 4), enfin absolument (ci-dessus syntaxe rare, peut-etre archa'isante.
au V. 8? En tout cas, 3.56, 3 ci-dessous) «etre le maltre (absolu)). 16a. bandhupfch (sur bándhu, cf. JAs. 1953 p. 171), «interrogés
L'un des rares dénomin. ayant accédé pleinement a la situation sur leur parenté, ils se disent mes parents », tendance passive des
de verbe radical. - AIlusion aux trois savana. noms-racines en fin de composé. Pl'~tabandlHl (Voc.) 3.20,3 pourrait
llc. slóka, dit de Savitr aussi 5.82, 9 7.82, 10, cf. ci-dessus avoir le meme sens sans inconvénient. Il arrive que bándlw désigne
1.139, 3 : le SO est comme un ketÍl, un signal « auditif» appelant une association non parentale, comme dans bandlwk~{t 1.132, 3.
au sacrifice. 16b. sajatya (cf. 8.27, 10 ci-dessous) est bien ici la parenté
lld. sal'vátiiti (cf. 1.106, 2 ci-dessus) : intégrité (santé), plutot de naissance.
que « notre plein d'hommes ». Analogue 10.36, 14 ci-dessous oú le 16d. ákava, N. 1 et 2 « non avare », mais « keine Erniedrigung
contexte est clair. habend» HofImann Mü. Stud. 10 p. 61. lci l'emploi est adverbial
« d'une maniere non mesquine », « avec largesse ».
12a. svávan (Nomin. aberrant), Wack.-Debrunner 3 p. 287 n.
L'inflüence sémantique la plus proche est ceHe de svadhdván; 17a. Le nom plaisant des ~bhu (enchaínement avec 16b)
de meme pour svátavan. réside moins dans la valeur appellative du terme que dans le fait
12b. tdl1i, prégnant-emphatique, comme souvent, « ces choses que ces dieux sont indl'aváillalJ, Old. Gld. « possesseurs de la nature
connues, ces choses par excellence » d'lndra ». Toutefois l'expression devdJ:¿ ... visve laisse planer quelque
12c. madayadhvam, causo moyen avec abolition de la valeur incertitude sur ce sens.
causative. ,17c. Seul exemple de sákhi relié (par sentiment étymologique?)
12d. gl'dVa~l, Hill. Myth. 2 1 p. 405. - Les ~bhu comme fagon- a un lnstr.
neurs d u sacrifice (du poeme, ici V. 17) Hill. Myth. 2 2 p. 135 n. 17d. Le ,« fagonnage », quelle qu'en soit la matiere, est le propre
(qui cite notre passage), ubi alia. de l'activité des ~bhu : ici le tenue s'applique a la pensée poétique,
4 g
-.50- -51-
a
apte faire « gagner» son auLcur conllne le chal' de course qu'on III. 55. Fea de noms divins exprimés, type d'hy. a devinettes. Fas
« fagonne » en sorte qu'il Qbtienne le prix. de mention des VD. Le terme ékam (1) doit faire la joncfion avec
54 (,8), d'autant que cet hy. conserve au début une teinie spéculative
18a. naJ:¿, semi-explétif.
18c. yuyóta,' yu- « unir» et yu- « séparer» se distinguent l'un
apparentée a celle de 54.
de l'autre par des formations de présent différentes, comme il est lb. ak?ára, N. Old. ZDMG. 63 p. 293 Janert Dhasi p. 11 n. ;
de regle dans les racines homonymes du Veda. yu- « séparer, JAs. 1941-42 p. 152 « la grande Parole est née au séjour de la Vache»
strictement véd. en principe, se retrouve pourtant dans quelques ou, transcrit en moderne, « la grande syllabe est née dans le domaine
emplois de la scolastique tardive, comme yuti ou yuia (yutasiddha du langage transcendant». N oter le rapprochement, non fortuit,
« qui se réalisent normalement comme étant séparés »). - anapa- entre ak?ára et padá (sur padá dans le RV., JAs. 1. c. p. 134), qui
iyiini, nt. pI. préludant aux abstraits dérivés en -iva-. fait penser a la valeur grammaticale de ces termes en skt ultérieur.
18d. La juxtaposition prajiijpasú aboutit a prajiiyai pasumátyai 1c. Suppléer un régime :'1 úpa « je m'approche en ... »; sur
5.41, 17 ci-dessus « descendance accompagnée de bétail ». - prá-bhü?-, Gonda Bhü?aii p. 19 « renforcer; montrer une confirma-
gatú (N.), dit du chemin de la vie Janert Dhiisi p. 52 et passim. tion ou consolidation de pouvoir». vratá, « domaine» (comme
ci-dessus 54, 5), donc « je m'approche du domaine OU regnent les
19. leí commence la finale de l'hy., de type « précatif » et facile.
19b. sarvátata (ci-dessus p. 22 et 48) : « tous tant que nbus v~\ontés des dieux ».
d. mahát...ékam, refrain indépendant.
sommes ».
2a. juhuranta, sens transitif-factitif malgré la désinence moyo
20a. Theme en vt?Cl1J, qui sera exploité ci-dessous 10.66, 6':7.
(aussi julwralJá 4.17, 14).
20b. k?éma est d'ordinaire : séjour (pacifique), repos; ici, 2b. pada D reprend padé lb.
« assises» Berg. 1 p. 257. L'intermédiaire serait la formule k?éti
2c. puralJí et antár, comme dans l'hy. précédent, V. 9.
k?émebhiJ:¿ 8.84,9 « il réside dans de (sures) fondations ». Le sacrifice
est le k?éma d'Agni 10.20, 6, sa paix et ses assises. 3b. sám[ (ci-dessus p. 43) : ici un tápas avant la lettre, comportant
« illumination» : ácha-dl- « avoir une inGuition éclairante ». Old.
21a. sugá et páth forme une association courante, qui dérive de ad 3.1, 1 propose *d[dhye, qui n'est pas nécessaire ; dr- est garanti
temps en temps en sugii(niJj supátM. par 54, 22a et d.
21b. Pl'c- est a la fois combler et humecter, mais humecter semble 3c. Sur l'tál?l vad-, Old. GN. 1915 p. 176; c'est, si l'on veut,
une acception adventice. L'expression mádhvaJ:¿ ... sám pipl'kta nous « dire la vérité-cosmique ». Sur le vers, Berg. 3 p. 265.
achemine au terme techn. du Rituel : madhuparka.
21c. ml'dhyaJ:¿, pseudo-précatif, juxtaposé a asyam (d) qui est 4a. Lien avec V{D et pUl'Utrii.
purement optatif de forme. 4b. sayii, hapax (= post-rgvéd. sayyii? Cf. hira~lyáya pour
21d. k?ú, Bl. IF. 25 p. 185 et Repet. p. 370, 403 Thieme ZDMC}. -áyya 8.1, 32). lnfluence de sáye qui précede.
95 p. 347 N.; rayáJ:¿ ... pul'Uk?óJ:¿ est une variante de gómantal?l 4c. Distinguer bhárati, soit « apporter», soit (e porter (en son
ray{m passim. - Pada cité Old. GN. 1915 p. 369. sein) » et blbharti « porter, tenir en mains ». - k?éti, ici « se reposer »
(sens que développe k?éma), formant légere opposition a bhárati. -
22b. Sál!l-d[- (comme sám-ma- qui suit) = donner, par égalisation Vers cité Berg. 2 p. 107.
sémantique; d[dih[ (d) est un peu plus proche du sens concret,
« erstrahle» Gld.; d. sá naJ:¿ ... dldihi dyumát...suvíryam 3.10, 8, 5. Vers cité Berg. 2 p. 64.
ou dyumát maintient l'apparence spécieuse d'un dl- « éclairer ». La 5c. Alors que la femelle (le bois femelle) enfantant Agni est
perte du sens concret est en liaison avec l'emploi des formes a sadyáJ:¿ pl'áv[tii 3.29, 3.
préverbe. 6. Vers cité Berg. 3 p. 257 ; sayú, cf . .~áye hlyiisu 4. - vl'atdni
22d. Theme en « v{sva». áha vUva est probablement un Acc. repr~nd le theme de 1c.
adverbia:l = visváM. - Fin de l'hy., avec reprise du motif en
7. Cité Berg. 2 p. 87. - ánv ágral?l cárati, « tandis que [verbe
« v{sva ».
accentué] l'avant-train se meut le long» (ágral11 sujet, comme
budhnáJ:¿); k?éti comme 4c, ici opposé a cárati.
-- 52 - - 53-
.8., Cité Berg·. 1 p. 299, 2 p. 68. - antamá: en corps-a-corps. _ 16. dhllnay- se dit ailleurs du bruit du fleuve, comme dhúni
lW}!}idh: le « tribut de reconnaissance» ele Glel. ZDMG. 71 p. 331 est une ép. des eaux « bruissantes ». L'image sous-jacente est ceUe
et ad 3.51, 5 n'est pas particulierement vraisemblable ici mais du lait (ou de l'eau) qui s'écoule.
le mot est elifficile. « Récompense » ou simplement « succes »:
17. Cité Berg. 2 p. 70. - Sur ce passage ou blzága s'approche de
,,9. n{-vr- est « f~ncer sur» 4.38, 6, elit elu cheval vainqueur qui la valeur appellative (comme 54, 14b), Berg. 3 p. 39 Old. GN.
s elance vers le pnx ele la course, représenté (comme toujours) par 1915 p. 369. Entre k!}ápclvant et rájan, il n'y a place que pour une
les va.ches : .elonc, la connotation érotique est apparente ct accentuée valeur de « souverain )l.
par l'mtenslf. - dütá, cf. l'hy. préc., au vers 19. - Noter la reprise
elu présent cara ti aux vv. 6-9. 18. Cité Berg. 2 p. 129. Le double nú impose « la riehesse en
chevaux est le fait du héros (non nommé) : nous allons la proclamer
lOa. pati IJátha(¿, Acc. interne, peut ·etre faiblement senti comme (pour faire deviner son nom) l).
tel (sur páthas, EVP. 3 p. 47) : le lien entre les deux termes et
l'ac~eption premiere (( Herele ») sont accusés par le yoisinage ele 19. Cité Berg. 3 p. 40. On a l'impression que savit! ici .c0mme
[jopa(¿ « le patre ». parfois ailleurs est une simple ép. de Tval?tr, auquel conVleIment
10b. dháman, également Acc. interne lointain ele dha- soit les qualifications qui suivent, ainsi v~sván~pa l..1~, 10 en ~ontexte
'
comme va 1eur ele base, « assumant ses assomptions », el'ou « revetant, 'hY. AprI. N oter l'hy. 2, 1 ou A~'l1l :st Ide~trfie suc~esslvement
s~s ~ormes » Glel. ou mieux : réalisant ses propres institutions = se
reahsant. . f, Indra, VarUJ).a, Tval?tr, etc., SI bIen qu une verSlOn comme
(Tval?tr, (cet autre) Savitr l) n'est pas exclue; la diITérence est
Id'ailleurs peu sensible.
11 a; nána c~krate reprenel le v. 6 de l'hy. préc., et l'expression
yamya eS,t éclalrée par svásara, ibiel. 7 (ici également svásarau e). 20. camll, d. l.14, 1 ci-dessus; l'expression « bourrer» nous
11c. yad semble etre un renforcement inorganique ele l'antithese garantit que le sens premier de (~CU:~)l demeure .l?résent. Sur l~
marquée par ca ..:ca. Au sens ineliqué par Glel. (emploi rare encore développement « eiel-terre)l (facilIté lCl par 1:
vOIsmage de mah~
dans le RV. anclen), on attenelrait yát sVáSal'all ou SVáScll'ClU yád. et surtout de samrcí, qui évoquent a un certam moment le couple
cosmique), Old. ZDMG. 62 p. 467. .
12. Cité Berg. 3 p. 243.
21b. hitámill'a est plutót : qui a conclu alliance, cf. Gld. 1 p. 281
13. Cité Berg. 2 p. 72, 3 p. 243. - bhtí: Old. signale la elifficulté (bas de page), citant mitrál?l dh~-. Ep. de natt~re, ,en tout cas,
A
pour ce ~ot qui ailleurs signifie « monde» ou « terre» (il s'agit, d. l. 73, 3 ; mitrál!l dhc7- et k!}e!}yanta(¿ figurent cote a cote 2.4, 3.
11 es~ 'Tal, de passages propres au RV. récent) ; il propose « forme 21c. Agni est pUl'óhila comme les guerriers sont pU1'Cl(¿sád
d' e;nstence», qui rend déj a mieux compte de l' lnstr. La phraséo- « plaeés en avant-garde ».
logle de l'hy. abonde en sémantismes inusuels. Noter que bhúvana
figure non loin (10). 22a. niss{dJwarl est traduit par Gld. en conformité avee 8d.
Le terme 'doit s'entendre en liaison avec ray{m ... bibharti qui suit,
14. pádyc7 « unten» ele Gld. n'est pas tres vraisemblable, bien donc « riches en dons ll.
que l~otre hy. ne manque pas en localisations formant contraste. 22c. Optatif de conclusion, comn:e 6.7.1, 6 qui comp~rte égale-
L'antrthese avec ürdhvá n'est pas évidente et il est plus prudent ment vclmabháj; te dépend de sákhl, malS reprend aUSSI le le des
de gareler J'adjectif « située au(x) pieel(s) ». - Sur tryávi, BSL. 43 pada a et b.
p. 39 ; Berg. 1 p. 179 n. - rtá, sádman et car- sont des mots favoris
ele l'hy.
111. 56. Suile clu caraclere « devinelles ll, avec des noms divins cités
15. Cité Berg. 2 p. 65 et 76. - antár, comme aux vv. 2, 5, 8 et 9. fa et la expressément, notamment sous forme énumérative aux vv. 6
Toute eette elescription comporte des médiations ésotériques. el 7, donc vers la fin. Le mol « les clieux II apparait en clausule (8).
Au reste, l'ielée des chemins a la fois dirigés vers un meme but et L Vers traduit par Thieme ZDMG. 95 p. 90 (minanti au sens~e
alI~nt P?u.rtant en des direetions diverses est commune a la spécu- « tauschen ll) ; analogue 10.10, 5. Noter l'opposition entre mclyi~
latlOn vedlque : c'est une transcription concrete de 1'idée eles marga et dhlrá, qui revient probo a ceHe entre les Atharval). et les R91
et des yoga de la spéculation ultérieure.
proprement dits.
-54- - 55-
1c. vedyti, terme partiellement défavorable (comme plus tard meme allitération d : S~Vit,Úl} savtiya, IO,cution qui a ~'etenti sur
vidyti) et ici également : par des artifices ; « par des procédés surna- 1.113, lc (EVP. 3 p. 44), ou le Dat. savaya n'est pas dlrectement
turels) 10.22, 14, dit de la Terrequi grandit une fois les démons explicable.
défaits. 8a. rocaná, Lüders Varu1).a 1 p. 66.
Id. tasthivtif!1S, ép. de nature, souvent opposé a jágat.
8b. Sur les hommes-forts de l'Asura, d. les eliverses possibilités
2. Traduit Lüders VarUI).a 1 p. 58 « l'un porte six charges, sans évoquées 1.122, 1 Gld.
marcher [Lüders pense a l'Aja Ekapad]. Les va ches sont venues 8c. Rapprochement de eleux formations raresde type analogue,
au l}ta, au plus haut (l}ta) ... » (le reste comme Gld., átyal} non dÜlJása al dülábha c ; ailleurs dÜl,ltisa, Olel. ad 1.176, 4.
traduit) ; le rtáf!l vár~i~fham ne doit pas etre fort éloigné du
(paramé) padé gól} de 55, 1. Les « trois grandes» (c) sont d'apres lII. 57. « Prooemillm a un chant aux VD.» GhZ. En fait, l'hy.
Lüders les trois Terres, triplication entralnant le caractere « caché» s'adresse surtollt a Agni, qui se détache sur un fonds « vaisvadeva».
d'un des éléments. Les VD. sont mentionnés au v. 2.
3a. ptijas, EVP. 3 p. 68 : ce passage marque bien que le mot ne la. prá se relie sans doute a avidat, cal' la tmese prá .... vivikván
signifie pas simplement « forme») ou « surface») (traduction qui serait d'un type quasiment inusité. En outre il est malaisé de
irait par ex. pour 3.14, 1), mais que, a coté de ddhar, c'est un nom joindre maní~ám a vivikván. Mieux vaut lire nwní~á (comme 4b,
de partie du corps. En emploi parallele, áníka c. la finale -m étant inorganique, au terme du pada) avec Gr. et
3d. sásvatí, « celles qui se succedent indéfiniment ) ; meme base Lu. : « celui qui discerne a trouvé la Vache grace a son inspiration»
que dans la portion finale de miitartsvan et (sufHxalement) dur- (me: semi-explétif ou éthique). On peutd'ailleurs conserver man[~ám
gfbhisvan « qui enfle, qui crolt», Benveniste BSL. 34 p. 188 sur Acc. : « la Vache (en tant que base d') inspiration »). paró maní~áya
ces deux termes et leur apparentement hors de l'Inde. « au-dela de toute représentation ») 5.17, 2.
lc. Sur dhasi, cí. Janert qui cite ce passage (p. 6 n.) : « qui a
4a. abhíke « VOl' Augen ») de N. peut suffire.
donné pour lait, en une fois, le plein de son Rinnsal (de son Melk-
4b. Importance du nom ; expression parallele a 54, 16b ci-dessus.
strahl p. 33) »).
4c. Idée inverse et complémentaire a indraya ... ná ramanta
tipal} 2.30, 1. .
Id. panitf (ci-elessus 3.54, 9) : les dieux louangeurs sont, de ce
fait, les garants de l'efficacité de la louange humaine.
4d. J eu entre vraj- et vrj-.
2ab. Janert p. 33 n. « (les fleuves mythiques), pour ainsi elire
5. Série de triades mystico-rituelles, Jeu qui se poursuit 6-8.
les amants du ciel, ont trait (la mamelle) toujours gonflante (= la
Sur sadhástha, ci-dessous p. 101.
source céleste) ».
5b. trimiitf, adaptation du dvimiitf 55, 6 et 7 ci-dessus. La diffé-
rence entre vidáthe~u et (d) vidáthe est de celles qu'explique seule 3a. sakti est rendu différemment achaque passage par Gr. WB.
la commodité métrique au terme du pada. - tr{r ti divál} (ici et L'idée de base est celle d'une « force ), el'un pouvoir efficace mis
ailleurs), en regard de trir áhnal}, qu'on a par exemple 6b. au sérvice de quelqu'un. C'est déja le sens elu verbe, ainsi sagdh{
stómiiya 8.3, 11 « agis efficacement en faveur de (notre) louange».
6c. tridhtitu, adverbe multiplicatif OU dMtu fonctionne comme
3d. Analogue a 55, 9 ci-dessus; le pI. VápÜl?l~i augmente la
élément inerte, d. 5.44, 3 ci-dessous ; aussi Ronnow Trita p. 166 n.
valeur ele « forme prestigieuse » propre au tenue.
6d. tratf, comme ép. de Bhaga, ép. toutefois sujette a fonctionner
comme n. propre, ainsi 1.106, 7 (v. ad loe.). - Sur dhi~a1J.{i, depuis 4a. suméka, EVP. 3 p. 45 : d. méteva 4.6, 2 « comme celui qui
l'ouvrage de Johansson, cf. Old. GGA. 1919 p. 348 N. Fest. Hille- éelifie-une-colonne»; suméka est bizarrement renclu par « ihren
brandt p. 144 HilI. Myth. 2 1 p. 425 Mayrhofer s.u. (ubi alia). Platz behauptenel ) Gld. 3.6, 10.
Il s'agit d'une personnification de l'inspiration poétique. D'ailleurs 4ccl. Type el'ellipse el'un nom fém. pI., notamment elans le cycle
Bhaga comme divinité de la Chance heureuse est également lié d'Agni ;' plusieurs possibilités concurrentes.
aux pouvoirsde la Parole.
5a. sumedhás, .1.3, 9 ci-clessus : supprimer l'acljectif swnedhá
7a. Noter l'enchainement suva (6c)1 savitti so~avíti. Suite de la chez Gr. (sumedhá 8.5,6 signifiant «heureuse dotation spirituelle)).
- 57-
- 5G-
á antal'vtivat, ibid. « mésopotamie »; m.áclhye pastyi1.nam comme
5b .. ucyáte, « ,erklingt» Gld:, en conformité avec les passages OU n. de pays aussi 9.65,23. On peut hésiter sur l'appartenance du
' , est gT'avan. (ci-dessous'10.
le su]et 64 "
15' 100
,. 8)? M' aIS l' emp l01' Gén. pastyi1.nam (cf. ci-dessous 5.40,4) et pour le dérivé pastya-
usue1l mene au sens de . . est appelée
, est dite n - ~ qua l'fl
U/'UCL
- 1 le 1a vant. Cf. Ved. Index Old. 8.27,5 Bl. Repet. p. 58 Lüders VarUl).a
V~C le, l,a langue ou enfin la dhénii (terme difficile, sans doute 1 p. 50 et 189 Hill. Myth. 2 1 p. 271 n., 279 n. R6nnow Trita p. 19.
d:toUl:I~e de son sens premier) d'Indra ou d'Agni ; ou enfin (7.35, 3), 3b. Seul cas OU svast{ est personnifiée (10.63,16 étant a éliminer) :
e e~t} ep. de la Terre (non nommée). La forme est faite comrne la str. entiere se meut dans le cercle des divinités fém.
WWCL, en partant d'un *uT'vaílc modifié en *uT'vyai'íc d:apres le
3c. Le couple divin dissocíé du substrat concret : d'une part
type pl'atyá~1c, a,:ec réfe.cti?n, en uI'Lwyáilc d'apres uI'Lwyácas. áhan[ (nt.) « les deux parties du jour)), de l'autre le nom (fém.)
L~ finale -(U~c-I ~~[- ~b~ubt a ~tre explétíve, d'apres le sentiment u?tisiinálda, oú le premier membre remplace clfvjclyú, accaparé par
exact que ]JI atyanc etaIt une sImple nominalísation de pl'áti, etc.
le dvandva dytivap¡'thivt.
1ásascantl,
6b. 4' N. et Old. ZDMG
. 62 . P ¿170
le • -
J ' t DIWS[
aner - . 4a. Cf. vi pcdháJ:¿ cinL/hi, 6.53,4, mais ici la racine est cit-, au
p. . n.. « ~leme Vorsorge schwoll wie des BerO'es (Quell-)strahl del' sens de « signaliser » ; il a pu y avoir, dans cette expression, confu-
unversleghche, schill~rnd~ ». Miel~x : « en so~te qu'elle gonfle:oo »oo sion des deux verbes. .
6c~. Je;.l ~nb~~ pramahl sU/nati. - Vi.5vájanya évoque le theme 4cd. sárma~1 et vál'Cziha, mots naturellement assocíés, reprennent
eles '\ D. a 1 arnere-plan et rappelle aussi qu'Agni est Visvanara. t!'iiii et varütf de 1. -:- ámavant (N. sous áma), « puissant » et non
({ terrifiant » ; donc, áme clhii- ({ mettre sous sa domination» 4; 17,7,
IV. 55. Tr;ndances tortement émzmé1'atives, disposition tT'ouble. non « jeter dans la panique » Gld. Toutefois il y a une idée de saisie
Fas de mentlOn des VD. violente, au moins elans la racíne am-, Minarel Trois énigmes 2
. la. ,La réponse concernant f¡'(iti est donnée 3.56, 6 ci-dessus et § 910b.
c~-apres aux vv. 5 et 7 : íl s'agit de Bhaga. Concernant vaT'Czif la 5b. triiiúJ:¿oo.bhágasya, comme ci-dessus la.
reponse parallele devrait etre : VarUl).a (nommé 7 et 10). o, 5c. Il suit ele la que VarUl).a concerne le danger extérieur (sens
lb. Parenthese empruntée a 7.62, 4 d'apres B1. Repet. p. 240. connu ele jánya), Mitra, le danger intestin; miir'yi'1 s'oppose a
Cf. Bel:~~ 3 p. 90. La finale -iitham est inconnue a l'optatif, comme aryamya 5.85.7, el' OÚ l' on pourrait croire que páti désigne ici Arya-
n,ote deja ~ld., en sorte que l'influence des finales -lta et analogues mal). en tant que « elieu de l' étranger (ari) ». On pourrait encore
s est exercee sans contrepoids. presser la distínction : mitriya elit d'un clan familier (familial),
~d. vál:ivas est proprement « espace libre)) : lien ave e le groupe jánya d'un clan étranger avec lequel existent eles relations matri-
lll'U, val'znl~íl;l. D' OU « issue (heureuse), succes»; fig. val'ivasyiÍ moniales (ele la jánya au sens bien connu ele « participant aux
« absence .d aT!1has ». Ce sont Soma et Indra qui sont avec des noces » ?) ; sur jO, JAs. 1939 p. 207; en dernier Rau Staat U.
nuances dIfférentes, val'ivovid. ' Gesellschaft p. 89.
5d. W'U?y-, verbe am.bigu (N. 1 et 2; JAs. 1939 p. 187), a la fois
2a. ál'ciin, en valeur intemporelle probable comme várdhiin
« protéger» (b) et « écarter» (d) 1.155,2 oú le verbe est répété.
1.70,7 et cf. Gld. ad 6.17,11. Dans un cadre pl~s vaste d. aussí
Le sens propre est « (faire) prendre le large (L/tú)) (comme vari-
Gonda Moods p. 73 et 85 n. '
vasy-), le sens précis dépend clu régime. Cf. aussi Glel. ael 10.176,4.
2b. Les viy?t~ so~t-ils les dieux de 3.54,9 ci-dessus? Il existe
une vagl~e alhter~tlOn entre vi...uchiin et viyotf, de meme (avec 6b. i?falJ:¿, préfiguration ele l' i?tá (clevaiii).
suppo.rt etymologlque). entre vidhiitf et vi...dadhuJ:¿ c. Le sens est 6cel. Difficile. Lüelers Varul).a 1 p. 109 « les (chants) qui reten-
peut-etre « tant que bnlleront les astres ». tissent lors du Gharma ont, eux qui aspirent au gain, découvert
2d. ~'U1'ucanta_: bríllent d'une lumiere intérieure sens dé' a les Fleuves, (coulant a leur rencontre) comme (coulent) vers la
e~eure par °dhilaya!L qui précede. Le pada d doit s'a~pliquer al~x mer (les rivieres) en leur confluence ». Mais la comparaison ainsi
dlCUX, comme a(b )c. compri~e serait tautologique ; elle doit, bien plutót, porter sur les
hommes qui, dans leur désir de gain, se lancent en des expéditions
3a. ]Jasty~ est tantót « fleuve)), tantót la personnifieation du maritimes, comme 1.56,2 ou 48,3 (EVP. 3 ad loe.). Le svará est le
f]euv~ Ol~ d un flel~ve: cf. le voisinage, ici et aílleurs, de sindhu. bruit elu chaudron bouillant, image du rite Pravargya. Un seul
pasiyabhz!L 1.40, 7 slgmfle « dans le domaine des fleuves » et s'oppose
- 58- - 59-
autre ex. du mot dans le RV. (1. 62,4) au sens de « rumeur (guer- {ndraya ... ayáve 9.67,8? Ou enfin, est-ce « l'Homme», comme on
riere) », a coté de stízbh et de ráva. On peut admettre ici que ghar- trouve mánu en contexte similaire 1.139,9 ci-dessus? La str. 1.162,
má O désigne les officiants ou sacrificateurs zélés, comme gharm{lJ. 1 présente la meme séquence, moins Indra, ce qui affaiblit l'hypo-
7b. Nouvelle réponse incomplete a la. these d'un ayíz adjectif.
7cd. « Nous ne pouvons tromper (tauschen) la source de VaruI).a 2c. suvrktijstóma semble équivaloir au plus commun sá/]1saj
et Mitra, ni le disque d'Agni (= du soleillevant) » Thieme ZDMG. . stóma.
95 p. 109 Janert p. 43, 49, 51 (sur le mot sánu, p. 45) ; prá-m[- 2d. sajó?a( s). se dit plutot des dieux (et tout particulierement
est d'apres Thieme « ne pas donner la part correcte »; sánu Loc. des VD. qui entraínent l'idée d'une collégialité « unanime »),
est mal admissible, Wack.-Debrunner 3 p. 155 n. donc on pourrait entendre (( qui regoivent (= agréent) l'hymne»,
ce qui éviterait la dure ellipse de l'antécédent de yé. En ce cas,
8a. vasavya nt. est un substitut pur et simple de vásu ou plutot námobhiZ~ serait (( parmi les hommages (des humains)), comme
un collectif. L'une et l'autre valeur sont discutées par Patañjali 3.25,3 6.60, 3.
(passage cité JAs. 1953 p. 458).
3a. huvádhyai (déj a 1.122,4 et 5 ci-dessus), équivalent (( ésoté-
9b. s¿lnrle (EVP. 3 p. 17), mot typique des hy. a U~as. Le reste rique » de la 1re sg. huvé.
du vers est fait de termes figurant volontiers dans ces memes hy. 3b. ráthya est (( possession de chars» 4.41,10 a coté d'ásvya
(( pcissession de chevaux ». Meme valeur ici OU le régime est, comme
10b. Ellipse (aisée a combler d'apres les formules paralIeles)
apres énumération. L'ensemble du vers a une structure analogue la, PU?ti.
3c. Hill. Myth. 2 2 p. 451 sur l'expression clivó ásuraJ:¿.
a ceHe d'un refrain terminal.
3d. yájyu se dit aussi des dieux 9.61,12 et ci-dessous 10.61,15
(( qui aspire au sacrifice», mais ici on peut entendre (( comme
v. 26. A Agni. Le vas final est CUlX VD. el s'acheve par la formule (on présente) les breuvages a celui qui veut sacrifier», prá-bhr-
devásal} sárvaya viSá.
étant pris, suivant le régime, dans deux nuances un peu différentes.
V. 41. 1ci commence une nouvelle sél'ie difficile (Gld). La séquence 4a. sak?álJa, variante de sak?álJi, d. ci-dessus 2.31, 4 OU le Gén.
débute par VCl/'U/,1ajMitm; elle comporte, comme ailleurs, des Entités régime bhíwanasya confirme qu'il conviendrait d'entendre id
nalurelles el (15) un 101 de divinilés fém. La fin est trouble. Fas de diváJ:¿ comme régime, malgré l'ordre des mots aberrant.
mention direcie des VD. 4c. prá ... pmbhrthé est la formule nominale répondant a pl'á ...
bharadhvam 3 et 5. - visváo, ép. conclusive d'énumération, et
1. Le senspourrait etre : « quel homme fidele au Rta est (en dont la présence suggere qu'il s'agit des VD.
état, c'est-a-dire assez fortuné pour) que vous lui donniez - a lui
enclin au sacrifice - des récompenses (émanant) du ciel ou de la 5a. vaJ:¿, ci-dessus 1.14,4.
terre (c'est-a-dire de type céleste ou terrestre) ... ?», avec la syntaxe 5b. é?e: ce doit etre un semi-infinitif (Datif) du theme qui fournit
libre et la tendance passive qui marquent la proposition infinitive aussi la forme personnelle é?e, ci-dessus p. 36. N oter que le régime
(représentée par dé). rtásya ... naJ:¿ (c) est parenthétique comme de cet é?e est nominal (Gén.), ce qui entame un peu l'hypothese
4.55, lb ci-dessus Ol! figure une formule analogue. qu'on ait affaire ici a un rayé (Datif d'attraction), d'ailleurs con-
lb. Sous-entendre rájasaJ:¿, d. 1.6,10bc. traire au padap. Sur l'appartenance de cet é?e a i?- ichati, Old.
Id. pasu?áJ:¿ .(Kuiper Noun-inflection p. 71), Gén. sg. ou Acc. ZDMG. 62 p. 477 et ad 1.180, 4 4 23.6. Le yaju:;; en é??a ráyaJ:¿
pI. ? Plutot Acc., comme on a k?U/nántCl/?1 vájam, gómato váian contient cette meme base e?-. - ávase dha- (au moy.), (( servir
et analogues. Ellipse de « donner », comme si fréquemment dan~ ce d'auxiliaire (a l'homme)), d. la formule analogue váru~1aya ...
groupe d'hy. ; l'interprétation de trasltham par « donner » chez Gr. daclhltá pl'áyase 5.66,1 (( puisse ceci servir de jouissance a Vo ».
n'a qu'une valeur de « sens suggéré ». 5c. suséva évaiZ~ (d. ci-dessus 1.90,5 sur éva), allitération para-
étym€Jlogique, d'autant plus volontaire que le Nomin. évaJ:¿ (qui
2a. ayú, inséré parmi de grands dieux : est-ce un autre nom suffisait, .sans évaiZ¿) figure plus loin.
d'Agni ? Ou, ce qui répondrait a la tendance « épithétique» qui 5d. (( Le meme comportement qui est le votre» (et qui fait
prévaut dans ces énumérations, est-ce une ép. d'Indra comme on a qu'on appelle les Marut des evayá etmemedes evayámand). -
5
I
- 60- - 61-
turá, « überlegen» Gld. Vu la concomitance de éva, dont le sens 9. Cf. Berg. 1 p. 307 n. Suite de l'invocation aux Entités natu-
propre est « mouvement rapide », on préférerait « rapide », sens que relles.
Gld. connalt ailleurs pour hzrá, cf. ad 1.68,9 (contra, Old. 2 p. 25). 9a. tujé táne, proprement « pour l'implantation, pour la descen-
A vrai dire il est impossible de séparer strictement deux lUl'á, dance », asyndete de deux éléments complémentaires, comme dans
l'un « fort », 1'autre « rapide », les valeurs s'étant combinées comme la formule voisine lokdya tajé. Ce theme se trouve ici associé aux
il est fréquent en pareil cas dans le RV. En tout état de cause, vn « montagnes», association, semble-t-il, de pUl' hasard.
lúra « Vorzug» (Gld. 5.82,1) est plus que douteux, d. Old. ad loc. 9b. svaitu (h;:¡.pax) : on peut tenter de résoudre sv-aau « faciles
6. Cf. Bl. Repet. p. 257 et Gld. Nachtrage. ou propices a aborder », comme on a sugá et analogues et suvitá.
9c. iiplyá, v. surtout Ronnow Trita p. IX et passim. Hill. Myth. 2 2
6a. val}, 1.14,4 ci-dessus. - prá ... knwdlwam, « mettez en avant
p. 310 n. observe le voisinage de lrilá (10).
(tel dieu plutót que tel autre), a des fins personnelles (voix moyen-
9d. nárya est surtout ép. d'Indra. - abh{?tau, « par préférence
ne) » ; aussi 7.53,2. Le sens est tout différent 8.4,5 prá cakl'e sáhasei
(a tout autre discours)) de Gld. est tentant, ici et ailleurs : la
sáha!~ « il a mis sa force en avant (pour répondre) a la force (de
question est de savoir s'il est nécessaire de garder un abhi?ti « aide,
l' adversaire) », ou bien « il a écarté la force par la force ».
présence aidante ». Références sur le mot EVP. 3 p. 74; cf. aussi
6b. panilf, terme favori des hy. aux VD., mais comme ép.
divine, 3.54,9 et 57,1. Gld. ad 1.158, 1 Old. GN. 1915 p. 214. Valeur adjedive 1.9, 1 et
p~ut-etre ailleurs, mais en tout cas secondaire. Le verbe abld-as-
6c. i?udhyú, d. ci-dessus 1.122, 1. Le régime Acc. de Gld. est nous incline vers l'idée de dominance et supériorité.
dur, il semble que pÚrCll?1dhll} dépende plus commodément de
dlwl} « qu' elles attachent a notre poeme des plénitudes (d'inspi- 10. Vers cité Berg. 2 p. 328 et cf. Ron:now Trita p. 20.
ration)). - l'lasdp est expliqué par rtd sápanlal} 1.67, 8 « qui 10b. suvrkU, ci-dessus 1.186, 9.
cultivent le vrai = Agni» en tant que porteur de la dhdriim rlásya lOc. gndté, sens passif influencé par les formes aberrantes
ibid. o ,
gnw, gnúse, qui tendaient a la valeur passive. - etárl (cf. sur ce
type de formes 1.139, 7 ci-dessus) ; Old. ZDMG. 55 p. 302 penche
7a. úpa ... é?e (avec va!~, a nouveau, explétif), « je m'approche», pour le N omin., mais « comme un coursier» de Gld. est hardi.
d. CÍ-dessus p. 36 : l'appartenance ancienne de cette forme a 1'infi- Peut-etre « comme pour (etre incité a) marcher (au moyen des
nitif est appuyée par le voisinage d' é?e semi-infinitif auxvv. 5 et 8.- hymnes) ». Formule identique 6.12, 4.
:h/?á! arlfá, comme ailleurs Sál?1Sa! stóma (aussi suvrkU! sll?á 10). 10d. n{-rl- paralt remonter a « dénuder», d'ou « détruire » ;
7b. yalwi, d. ci-dessous p. 125. ainsi « faire glisser (sa poitrine = la découvrir) » 1.124, 7; déposer
7cd. Janert Dhiisi p. 29 n. - vidú?l, dont la valeur est claire, sa couleur 9.71, 2; au moyen, se dévoiler 9.14, 4. Gld. Nachtrage
aide a fixer le sens de v{diil1e 1.122, 2. propose « il fait tomber les arbres ». Cette expression doit servir
8a. val}, comme 7a. - arce, seule forme moyenne du verbe : a expliquer I'i~wté vániini en admettant l'ellipse de n{ « les arbres
entra'lné par é?e qui précede ? - po?ydvato I1tn: au « Gedoihenbrin- sont détruits » (par l'ouragan) 5.58, 6.
gel' del' Menschen» (Gld.) nous ne sommes pas nécessairement 11a. Question de rhétorique conventionnelle, qui revient a dire :
réduits, cal' nf peut se cEre des dieux, en tant que « possédant comment s'adresser, dans les termes convenant a l'Alal11kara
(= donnant) la richesse ». Au surplus, -val1t- est souvent explétif religieux, a telle divinité, qui connalt ces regles (cikitvás)? -
apres un theme en -yii-, ainsi dans visvádevyiivant, rtviyiivant, nzdriya est, au sg., « remede rudralque» 1.43, 2, ou bien ép. de
éventuellement aussi dans hemydvant, omydvant, pitryiivant. Mais Rudra 10.64, 8 ci-dessous, de mahilvá 7.40, 5 ci-dessous. Le terme
pó?ya est « bien nourri » 4.48, 5. comporte normalement l'ellipse du substantif apposé, d. par ex.
8b. vdsto? pátim, génie de la maison : Hill. Myth. 2 2 p. 348, 375. Gld. ad 1.72, 4. Ici ce doit etre un simple équivalent de nzdl'á.
8c. dhi?á~1ii, l'Entité féminine attendue : ici en anacoluthe- 11b. On peut penser d'abord a « Bhaga qui se connalt en
parenthese, comme souvent au cours do 1'énumération des noms riches?e », mais d'autres passages mettent Bhaga et Rai (person-
divins. Sur dho, v. ci-dessus 3.56, 6 et Hill. Myth. 2 1 p. 430 qui cite nifié) en paralIele, d. Gld. et Old. Sur ce dieu Rai, ou occasionnel-
notre passage. lement Rayi, jvstement dans des hy. aux VD., v. 7.34,23 et 35, 2
8d. rayá é?e reprend 5b. ci-dessous.
11d. °kesiil} reprend °Jwsal} 10 et váJ1ii éclaire vánii 10d.
- 62- - 63-
12a. Le Soma Hill. Myth. 2 1 p. 324 n. dubitativement; d'ordi- flots eonquis )), type d'allusion typiquement véd., moitié mytholo-
naire ürjám pátiJ:¿ se dit d'Agni. gique, moitié historique.
12b. nábhas, par haplologie pour nábhasas, comme souvent dans 15b. várütrl, entité fém. des hy. aux VD. : préeédant iei Rasa et,
ces dérivés en -as-; toutefois l'existence d'un nábh « nuage » eomme eelle-ei, en relation avee l' outre-tombe (a quoi fait allusion
1.174, 8 n'est pas exclue. Noter au surplus que, dans ce meme indirectement jarimál).) ?
passage, pÍlro ná figure non lo in de nábhah. 15d. rjzzváni, « qui aime ... )) ou « qui gagne )). L'interprétation de
12c. S'il était permis de supposer a pÍlr ie sens de « corps», que -vani- eomme suffixe, plausible en soi (Debrunner Suffixe p. 906),
le terme attestera apres le RV., pÍlro ná subhráJ:¿ serait a rapprocher est déeonseillée id en raison de ováni 16 et de vánate 17.
de tal1l¿~u subhráJ:¿, tam¿subhra.
16a. evayá (ef. 5 et 13), a eóté de marÍltaJ:¿, d'ou l'expression
13a. La présence du mot éva (ci-dessus p. 21) indique par e11e- evayámaI'Lzt 5.87, 1.
meme que vaJ:¿ se réfere aux Marut ; d. aussi 5d. Les hy. aux VD. 16b. áchokti, seul eomposé déverbar en áchii (áchii-vac- (e appeler,
procedent par mots-« lin ga )), la ou le nom de la divinité n' est pas
invoquer ))).
mentionné.
16d. úpamiiti doit etre ee soutien)) (aeeeption valable ailleurs
13cd. La construction proposée par Old. est plus aisée, si ce
encore), étant donné que le sens secondaire de úpa-mii- est
n'est que subhz¿ ne signifie pas « favorable )) (bien que cette traduc-
ee attribuer, allouer)); on rendra úpamiiti 4.23, 3 par ee approches
tio.n pa~aisse spécie~se ici); plutót « fort, volumineux)) (avec
(de sensibilité) )) ; 4.43, 4 par « inclination )).
elhpse d un substantlf 1.52, 1 et 4). On devra maintenir ce sens
également 2.35, 7 ou Gld. traduit « gutbekammlich )). « Meme les 17ab. ee C'est en parlant ainsi que le mortel gagnera ... )) Janert
oiseaux ne vont pas secourir le mortel poursuivi par ... )). - lc~úbh Dhiisi p. 39. Il s'agirait done d'une constatation par quoi l'auteur
(hapax), « par le choc )) (a savoir : « par le choc des armes)) asyndete se désólidarise en quelque sorte d'avee l'eulogie qui préeecle. -
explicative). ' vánate, repris par á ... vanate (type de variante fréquent dans les
pada du genre atya*) = á viviisati, moyen a nuance désidérative.
14b. sÍlmalcha, interprétation non tout a fait sure, en raison
des remaniements sémantiques qu'a subis le mot malchá (qui 17e. « Qu'(il eonsidere) le Melk = ou Milch-strahl bénéfique de
aboutit, comme on sait, a signifier « sacrifice)) apres le RVl ce corps )), ibid. p. 6.
Gld. pose partout « don)) (ou, adjectivement, « généreux »), d'ou 17d. « Que le Néant me restitue la jeunesse )), ibid. p. 38 : noter
makhasy- « se montrer généreux )), mais la traduetion est parfois l'opposition avec jal'imál.1 15. J anert traduit a nouveau le V. p. 42.
forcée. Sur le mot (simple variante phonique de maghá) , Berg. 2 Sur nÍl'rti (démone qui, en notre passage, abolit le Temps, étant
p. 380, 381 n. Quar. Hy. p. 75 Hill. Myth. 2 2 p. 415 n. Old. ad 1.6 par définition dénuée de rtá et de rtú), Chatterji Vol. p. 11.
(p. 5) ; 18, 9 et ailleurs ; JAs. 1939 p. 209. 18ab. « Cette faveur de vous, qui revigore, la (Trank-)labung de
14c. C'est le cas de se demander s'il n'a pas existé un g{r « mon- la Vaehe, nous souhaitons l'obtenir par la récitation)) Janert p. 39,
tagne)) (repris, de fait, dans le kavya) doublant gil'{ 11d, Kuiper avec une note sur sás, hapax qui semble bien en effet une variante
Austro-As. Myth p. 12 n. Gld. l'admet aussi, au titre de double isolée de Sál]1Sa, désignant la ee récitation)) du présent hymne. -
sens, pour 9.62,15 et d. ágiraukas Old. ad 1.135, 9. L'ép. candrágra góJ:¿, reporté en fin de pada comme dans d'autres formules.
est susceptible de diverses interprétations ; le sens de « or)) pour 18cd. ee Du magest uns als eine, deren Nass günstig ist, als
candrá demeure probable (EVP. 3 p. 70). Que les montagnes soient gnadige, himmlische eilend um des Wohlergehens willen entge-
dites « eroitre )) n'aurait rien de surprenant ; quant aux « jours qui gengehen )), ibid. p. 40 (aveclong commentaire). gamyiiJ:¿ est une
croissent )), d. 1.130, 10 « puisses-tu eroitre eomme le jour (eroit) 3 e pers., donc un pseudo-précatif (d. asyiima au pada b), comme
par les jours ! )) viivrdhíthá áhobhil' iva dyaÍlJ:¿ (Gld. traduit « eomme tant de formes analogues en fin des hy. aux VD.
le eiel», mais d. dyávó 'habhiJ:¿ 1.151, 9 qui est néeessairement
« die Tage mit den Tageszeiten ))). . 19ab. « L'l!a (= Trank-labung) comme mere (Leitkuh) du
14d. Cf. adéva yánta udábhiJ:¿, 8.98, 7 « eomme eeux qui vienntlnt troupeau (des vachesjfleuves), ou bien l'Urvasl doi(ven)t en meme
ave e de l'eau (répandent) l'eau )), qui eonfirme le earactere lnstr. temps que les Fleuves nous ehanter (= nous honorer de dons
de udá. Meme lien entre san- et árlJ.a(s} 5.50, 4 ei-dessous. « Les hospitaliers) ~), ibid. p. 41 n.
- 64- - 65-
19c. brhaddivá, d. 2.31,4 ci-dessus : alIusion possible a l'épisode cas d'expression inachevée dans une énumération de noms divins ,
du retour d'Urvasl au ciel, antarik~aprál?1rájaso vimánlm 10.95, 17. cf. ci-dessus 1.122, 3ab, ci-dessous 10.66, 10 et 93,5.
En tout cas l'auteur a rassemblé en fin d'hy. une suite décousue 6a. marútvant, Hill. Myth. 2 2 p. 282 (citant ce passage). L'ép.
d'Entités fém., selon la tendance habituelIe des hy. aux VD. n'est d'ailleurs nulIement réservée a Indra, que dépigne ici l'ensem-
20. Cf. Janert p. 42 n. ble de la strophe.
6d. Parfait « indralque» indiquant l'extension maxima.
V.42. Hymne banal (contrairement cwx hy. environnants). 7a. Lien mitre Brhaspati et le ou les I'átna 3.62, 4, etc.
Disposition médiocrement cohérente. Fin nettement précative. Les
Entités fém. aftendues sont au v. 13. Il n'y a pas ele mention eles VD., 8d. vastradá, hapax et seul cas de la mention des « vetements »
mais on a les substituts devó-deval). 16, amrtal). 18 (en finale). dans cette séquence, avec 10.107, 2 ou figure vasodá.
1 a. A coté du elíelhitl Instr., on pourrait envisager l' asyndete 9a. visal'má/.1, hapax « qui s'écoule en pure perte» : préverbe a
de deux Nomin., comme si souvent avec g{r, donc « l'inspiration valeur pré-nominale.
et le chant». 9b. Cf. Gld. N achtrage.
lb. asyáJ.¡" pseudo-précatif, cL 41, 18cd ci-dessus. 9c. prasavá est en général : incitation a agir (a COUl'lr, d'ou
1 cd. Hill Myth. 2 2 p. 73 n. considere comme possible l' alIocation « galop», 3.33, 2 et 4) : ici « Befehl» d'apres Gld., mais on est
a Aryama1:t, cf. notamment l'ép. átül'lapantháJ.¡,. Cf. aussi Berg. 3 tenté de restituer prasavé (vájasya) comme fait Gld. lui-meme
p. 85 n. Sur le terme pá/lcao, Gld. ad 2.34, 14. - Sur le sens de ad 1.102, 1, ce qui signifie, librement rendu, « pour le concours,
hótr en des cas comme celui-ci, Gld. ibid. et Minard Trois énigmes 2 pour la compétition » ; k~émasya prasavé 7.82, 4 « quand est suscitée
§ 265b, 307a. AryamaIf est dit saptáhotl' 10.64, 5 (passage déja cité (une période de) paix ». L 'idée est celIe de gens qui « se gonflent »
Gld.). (( se dopent») pour réussir au concours, idée analogue a celIe
des sál'clhant, des vl'ádhant.
2. Le poete fagonne la louange (stóma) , mais regoit lui-meme
le bl'áhmC//.l, comme une institution divine. Optatif 3 e pers. en lOa. N. traduit ici (p. 201) óhate par « invitel' ». Mieux vaudrait
phrase indépendante a valeur proprement « optative», fait relati- « prendre en considération », cf. ninelCit (c), que rappl'oche déj a Gld.
vement rareo Il est vrai que ahám qui suit semble impliquer 10cd. vaJ.¡" cf.l. 14, 4 ci-dessus. Sur sam-, Thieme Oriens 6 p. 395
* jagl'bhyam. mitré VánllJe est bien plutot la destination du bráhma~l qui traduit notre passage (p. 398) « wer das Mattwerden des auch
que celIe du máyas inclus dans mayobhú. Ermatteten tadelt, del' moge sich, (selbst) in Schweiss geraten,
seine Wünsche (damit) zu leeren machen»; si~vicláná est l'ép.
3a. « Suscite» (grace a l'Inspiration) : le verbe s'adresse au de nature des adhval'Yu, cf. 7.103, 8 et svéduhavya, ghal'másveda.
poete, l'impératif pI. qui suit, aux aides du sacrifice.
3d. canelrá, « couleur d'or» (cf. ci-dessus candrágra 5.41, 14) : II a. u légerement adversatif.
Savitr est hira~1yaO. lld. Gld. Nachtrage. Cf. 7.82, 5 Mitra gratifie VaruIfa de paix
(k~éme~1Cl ... duvasyáti) = il fonde la paix, dont il fait don a Varuna.
4a. Sál!l-nT-, « mélanger intimement, fondre avec», d'ou (ici)
« gratifier d'un don». En dépit de bl'áhma~lIi c, mánasá doit etre 12. Vers cité Berg. 1 p. 319. Seul ex. de dámCznas au pI., done
adverbial « d'un esprit (bienveilIant) ». appliqué aux l}bhu. Sur viblwao, Hill. Myth. 2 2 p. 126 Bhawe
Chatterji Vol. p. 240. val'ivasy- aboutit également a « donner ».
5. V ers cité Berg. 3 p. 40. ElIipses en énumération (ci-dessus Dans le Kavya, « chérir, adorer ».
p. 5). Comment entendre savitá rayál}? savitt peut etre « incitateur »,
comme ga et la quand le mot notamment figure a coté de bhága 13. Berg. 2 p. 109 HilI. Myth. 2 2 p. 384 n. (alIusion a l'inceste
(cf. Gr. WB. sous bhága) ; l'ayá?L dépendrait de áqlsa « part» (Lu.) de Tva~tr ?).
ou, moins bien, de savitt appelIatif (Gld.). Une autre possibilité est 13,ab. medhá/!l g{l'am aide a entendre elíclhitT gíJ.¡, la ci-dessus.
l'elIipse du substantif dont dépend l'áyáJ.¡" de meme qu'on a, sitot Analysée en son fonds, la formule doit signifier « (ce) chant,
apres, vl'trásya (sous-entendu Sa1'(ljlt, a tirer de saqljltaJ.¡, qui suit). (expression) t,oute nouvelIe (de la) sagesse (immémoriale) ».
Noter que sC//!ljit est une ép. d'Indra 3.30, 22. On aurait donc un 13cd. Tl'aduit Thieme ZDMG. 95 p. 108 ; iihanás est probo « qui
- GG- - 67-
se gonfle» (aussi 9.75, 5 a coté de vilúiyas) , image empruntée au vOlsmage n'est nullement évité ailleurs 6.29, 2 et (lwrásnal gO J
soma (Thieme et N.) ; en dernier, Bailey BSOAS. 20 p. 54. A partir 19,3; ici meme on a k~{p, MM et déja suhásta 2b. Sur gábhasti,
du Livre 10, « voluptueux» (a mi-chemin déja 5.42, 13), d'ou 1.122, 15 ci-dessus. - w!1Sú, « tige du soma)), mais les termes
iihanasya dans les Br. « lascivité », « paroles obscEmes ». voisins cániscadat et sukrám peuvent laisser supposer que le sens
ultérieur de « rayon» est sous-jacent; peut-etre aussi dans swná-
14b. asyiilJ, comme lb ci-dessus. Repris 15 et 16. da/!lSU 1.100, 16 qui. figure pres de dyUJf~d.
14c. abdimánt et udanimánt: l'un des deux hapax entrainé par
['autre; udani peut etre un ancien Loc. a l'image d'apsuk~{t et 5b. k"átve dák~aya, type d'asyndete monnayant une ancienne
analogues. formule a rection, krátve dák~asya, également attestée.
5c. Le contraste yóge « au départ »1 arvdk « dans la direction du
15b. yuvanyú, hapax « juvénile)) (si -yu- est suffixal), « aimant
retour» est douteux ; aupres de rátha, on s'attend a ce que yóga
les j eunes gens» (si °yu est membre de composé); la premiere signifie « attelage » (sur le mot, .lAs. 1953 p. 177).
hypothese est de beaucoup la plus vraisemblable, la finale -anyu-
étant fréquente (ainsi kubhanyú « qui célebre un rite de commu- 6. Aramati, cf. 7.34, 21 ci-dessous et Berg. 1 p. 320 : c'est le
nion » Benveniste BSL. 52 p. 11), par utilisation des bases archal- plus net des passages OÚ cette notion est personnifiée. Cette entité
ques en -a n- (/-ar- J. fém. n'est du reste pas a sa place ici, loin de Saravastl (11). Aramati
15c. svastí, ici tenant lieu de Datif, 4b d'Instr. ; toutefois la comme « Pensée (poétique), conforme (aux regles)) : toutes ces
flexion (secondaire) de svast{ est attestée, au moins a l'intérieur du divinités fém.. des hy. aux VD. ont rapport plus ou moins a la Parole
pada. inspirée.
16c. devó-devalJ, comme substitut de « v{sve devdlJ ». 7a. ai'íj- (sur le mot, Kuiper Vak nO 2 p. 76) est ici, comme
souvent, « oindre ». Il n'est pas súr que cette acception ne puisse
17. uraú, « dans le large espace», apposé a anibiidhé)' meme
locution 3.1, 11. . suffire partout, quitte a admettre eles nuances figurées, ainsi
asyá stotré dhi~á~lii yát ta anajé 1.102, 1 « dans la louange ele ce
18b. suprá~úti est adjectif ailleurs, et l'on pourrait avec Gr. (poete), c'est lTnspiration (venant) de toi qui imprime-sa-marque» ;
garder cet emploi, bien que malaisé. ici le contexte favorise l'idée d'une « consécration» ritueHe. -
prathate (bal'hilJ) 10.110, 4 justifie l'interprétation ele pl'atháyantalJ
V. 43. Disposition obsCLlre; dOlninance d'Agni vas la fin. Pas de par Glel.
mention des VD. Le ton est celui de l'invite au sacrifice, mais Sous 7b. Gld. Nachtrage. Les pada a-c attestent une allitération
forme contoU1'l1ée. par -p-.
1c. mahó rayé, « puissamment pour la richesse », syntaxe approxi- 8b. Syntaxe ineléterminée avec l'inf. en -dhyai, ici en valeur
mative; cf. Old. ZDMG. 55 p. 270. Apte Bull. Deccan College 2 finale.
nO 3/4 traduit « for the wealth of light» (?). 8d. dhúram, {( pour tenir ferme» Gld. (hapax, mais gantám ...
dMram formerait ainsi pendant a gantu .. .lmvádhyai); « feste
2a. d ... varlayádhyai, sens « moyen » de cet infinitif, confirmé par
(Nabe) » Gr., « in stange» Lu. Le voisinage d'autres parties du chal'
le préverbe.
(et accessoirement la forme dhur{ 46,1) indiquerait (avec Gr. WB.)
2b. ámrdhra, « qui ne laisse pas en plan» N., cf. ámardhant 1 ;
qu'on a affaire au sens usuel de dhúr, mais la construction est
{( qui ne demeure pas en arriere » 1.37, 11.
malaisée (dhúram pour dhúram ánu comme on a jó~am pour jo
3b. Le soma pur appartient a Vayu Hill. Myth. 2 1 p. 450. Sur ánu? J. Sur dhür, Vedic Inelex s.u. et Lommel Sprache 1 p. 150
sukrá, Gld. 3 p. 4 et 6. (qui cite le passage p. 153).
3cd. Gld. N achtrage.
9a. távyas, senti comme comparatif de t[lrá, qui figure tout
4. Berg. 1 p. 267 Hill. Myth. 2 1 p. 223, qui rend samitj par pres ; .ailleurs tUl'ál tavás.
{( Schlachter» et rattache sugábhasti (( schonbestockt») a al?lSÚ, 9d. dl'avi~odd a pu conserver ici partiellement au moins sa
mais d. Old. ainsi que Hill. 1 p. 240 et 409. Cette interprétation valeur de n. propre, comme bhága ailleurs : « ils sont (comme
permettrait certes d'éviter le voisinage hástal gábhasti, mais ce donateurs) deprix (les équivalents de) Do ». - utá tmán, type de
clausule inerte.
- GS- - G9-
10. Cf. Bl. Repct. p. 259. Le mot v{sva figure icÍ trois fois a « Dans l'année» (impliquant un prakrit vásá, comme chez Asolea)
propos des Marut, ce qui rappelle l.23, 10 ci-dessus. La juxtapo- serait évidemment trop hardi.
sition miman! l'üpá, qui évoque le namal'üpa des textes ultérieurs,
donne un sens équivalent a « tous et avec toutes leurs qualités». 15a. Syntaxe approximative, sac- ayant pour regul1e d'abord
Cf. Old. ad 3.38,7 (Nachtrag) 7.103, 6 10.169,2. un Acc., puis un Dat.; bl'hácl váyaJ:¿ (vayodhálz 13) résout un
* brhádvayase.
lla. De divó brhatáJ:¿ figurant a coté de Sarasvatl, vientla 15b. dhiyajúl', soit a peu pres « qui ont vieilli en religion».
représentation fém. B1"haddiva ci-dessus p. 42, et cf. encore 15cd. Repris de 42, 16, de meme que les vv. 16 et 17 qui suivent
ci-apres 13a; Les Marut sont dits brhádgil'i, comme on a ici implici- sont repris de 42, 17 et 18 : type d'attache reliant des hy. aux VD.
Lement une Sarasvatl * bl'hatpal'vata. qui font partie d'un meme cycle restreint.
12. Sur le vers, Old. GN. 1915 p. 206.
12a. Sur vedhás, Old. 2 p. 291 et ZDMG. 54 p. 610 Gld. ibid. 52 V.44. « L'hymne le plus difficile du RV. » (Glel., ce qui suppose
p. 739 Bl. Repet. p. 171 Hill. Lieder p. 62. Thieme Unters. p. 46 n. qu'on ne tient pas compte de 10.106). Aucune divinité n'est nommée
distingue 1 vedhás « guide, ma'ltre» (ici et 8.20, 17 10.86, 10) et dans le corps de l'hy., c'esl-a-dil'e allX vv. 1-14, sallf a titre incidenl
2 vedhás « répartiteur». Cf. en dernier Bailey English a. Germ. (ainsi les Aditya CtU v. 11); Agni au v. 15 et final. POllrlant la
Stud. 1957 p. 2. Le sentiment d'une base v{-dhü- s'est perpétué phl'aséologie, l'inlention ésolérique, marquent indéniablement le
dans les termes cl. vidhi, vidhcltr qui remplacent vedhás. - níla o camelere « VD. »
se dit ailleurs d'Agni, et de meme l'expression nílavat sadháslham la. pmtná et pZlrva, opposés comme « uralt» et « alt » a imátlul
7.97,6, en contexte brhaspatien, résulte d'une identification a Agni. « a la maniere de ceux-ci = ceux d'aujourd'hui ».
12b. Séquence en sad-, qui se poursuit au pada c : de la forme lb. jyelJthálclli (hapax) a l'air d'un nom concret (cf. Gr. WB.)
südayad/wam viennent les allongements südádo pou!' sadado et comme satyátali, donc = jyélJtha: Indra est appelé plusieurs fois
sádana pour sádana. On admettra aussi que sádana reflete un jyélJtha(tama) ou jyelJtharáj, cf. la variante que cite Gld. ; mais le
compromis entre sádana et * sTdana vers quoi pousserait sídati. profit de cette interprétation est faible.
Sur sadádo, Old. GN. 1915 p. 207.
1c. dohase, « je veux traire (pour moi) », type gnÚlJe. Entendre :
l3a. dhCl1'~1ClS{ est surtout une ép. du soma en tant que « ayant « traire (Indra ?) en sorte qu'il forme un groupe tourné vers nous »
des assises puissantes» ou « servant de base a» (avec régime), ou « ... qu'il fasse front a notre groupe ». L'interprétation d'Old. est
cf. Gld. ad 9.2, 2. Le kád ... dhal'~1Cls{ de 1.105, 6 évoque un ancien en tout cas plus naturelle que celIe de Glcl. Sur vl'jána, qui vise en
infin. « qu'y a-t-il de votre Loi a maintenil' ?» (c'est-a-dire : dont principe un groupe « fermé» (racine vrj-) , éventuellement une
nous autres poetes ayons a chanter le maintien). « prison » 6.11, 6, un territoire naturellement olos 5.52, 7 ou, plus
l3b. óman (distinct du terme homon. étudié par N.), hapax souvent, un groupe cl'hommes occupés a quelque rite, une secte,
avec ce ton, = üUbhiJ:¿: c'est, a une variante suffixale pres, le v. EVP. 3 p. 19 (références) et Old. ad 1.164,9; 173,66.35,5 et
meme emploi que 1.3, 7 ci-dessus; la finale -a n- est souvent passlm.
explétive. Plus lointainement, ómritl'á 10.50, 5 (cf. Old. ad loe.)
appartient a ce meme groupe. 2a. Le svar Gén. de Gld. ne saurait, en un tel contexte, etre
utilisé linguistiquement.
13c. áml'dhl'a marque la connexion avec 2b.
2b. lwkúbh est rendu par « Weltgegend» N. (d'apres le skt
14b. ráspirá (hapax), d. raspiná l.122, 4 ci-dessus : type des ultérieur) pour ce passage, se fondant sur l'expression plus complete
variantes propres aux hy. aux VD. kakúp prthivyálz 7.99, 2, etc. Mais ko est « pointe», comme on a
14c. susévya, hapax = suséva: élargissement suffixal, du reste kalníbhalt pál'vatánám 4.19, 4. « Seine Seiten » de Gld. est fort peu
banal, fréquent dans ces memes hy. vraisemblable. Cf. encore sur le mot Lüders VarUl).a 1 p. 83.
14d. misé « pour l'habiller» demeure le moins invraisemblable 2c. 'lá dábháya = ádabdha, type ná vá1'lave Delbrück Ai. Synt.
(Lu.) ; association de mrj- et du « vetement», par exemple, 10.26,6. p. 415, 421.
Toutefois un vasá « résidence» n'est pas impossible, comme on a 2d. rtá, doma~ne de l'Ordre, opposé a celui des mayá ou activités-
l'hapax vás 5.2, 6 (a coté de vasatí) dans un contexte a Agni. altérantes (références sur mO EVP. 3 p. 70).
-71-
-70 -
3a. dluitu (sur le mot, Gld. ZDMG. 52 p. 743 Dumézil Rev. Ét. 7c. ghrarrsá désigne un cer~ain da~~e~o~t ~~ ~e. ~~~~~~!el~~s~~
Lat. 34 p. 95 ; JAs. 1941-42 p. 139) peut, avec sát qui précede,
., t 1 gáya Lebens (ra t e
i
le sens de « écarter» peut venllr elfe patl Hab; und Gut Wohnsitz.
. '
résoudre un ancien *saddhátu (Gld. propose saptádhatu, amplifi- ma1alsemen t t matériel ele ce malson », comme
cation de tridháiu), équivalent élaboré de sudhátu. De fait, dho n' a lci il faudrait aelmettre le sens ou ,
, . d' . biner gáya et grha.
pas d'emploi stable dans les mantra, hors la situation semi-suffixale elans geha q~n a u com ( . anale' vámsva) par l' entremise ele
en fin de composé. 7el. vanotr, ce elonner» aUSSl v . , .
« acquérir (pour autrui) ».
4a. i~táye: la racine sur laquelle se fonde ce dérivé a été' varia- oms en -una- sont actionis Debrunner
blement identifiée : Old. ZDMG. 62 p. 473 se limite a « chercher » 8a. yaiúna (hapax) : les ~ t agentis qu' a titre secondaire,
(( désir » est net dans 1.125, 3 i~téJ:¿ putrám « le fils de mon désir ») ; Suffixe p. 485 et ~e el~.vlennenl ue créelit a la traduction par
d. N. 1 et 2 (ainsi que Liebert Suff. -ti- p. 29) qui réduit, sans comme v~l'u~a. Cecl en ev~ q~ q Peut-etre ce compétition », sen~
l'exelure, l'extension de « Antrieb ». Gld. ici et en maint autre cegeschaftIg» Lu., ce~tre b en.» r' ketú EVP. 3 p. 32 (a qUOl
passage (cf. 1.30, 12; 57, 2; 112, 1 ; 129,4, etc.) « fait de se hater, auquel aboutit en falt la racme ya t -. -
el'accourir» (ainsi vayá1?7 viim usmasí~táye 5.74,3 « nous souhaitons ajouter Silburn lnstant et lCaFus;·~r ~~~mas p. 97 « donner force et
que vous accourÍez»; de meme Ronnow cité ci-apres). De toute 8el. áram-kr-, Gonela Vo. . :
confort », ~nais ,ici plutót ce receVOlr force ».
maniere, {~ti « sacrifice » est a écarter, et d'ailleurs fort rare dans
le RV. (EVP. 3 p. 23). C'est un des points irritants de la sémantique L . direct ici et 9.8, 3, d. Wack.-
du RV., et dont notre passage ne saurait décider. 9c. hárdi 3est s2u3r~0~~e:c~ ~s~:Sct radical dans suhál'd ce au bon
Debrunner p. ,
4c. Sur ablztsu, Lommel ZDMG. 99 p. 230 ; le sens secondaire estomac ». lci « courage ». .
de « lumiere» n'est acquis que dans le lüivya. . ( d moins ce a son alSe» 6.2, 7,
4d. kl'lvi, désignation du soma « couleur ele feu » Olel. ZDMG. 62 10c. 1'a~vá est ce Joyeux », ou u ble désigner les guerriers ou
p. 475 (citant notre passage) N., HilI. Myth. 2 2 p. 458 n. Ronnovv passage ?ifficile) . .L'ha pax 7~~a~é~:Utique dans I'ánti. CL aussi
AO. 16 p. 161 qui traduit ainsi toute la str. c<on their journey for the les partIsans .. Meme tfrans~; n *satva ce réel» (base du sal(t)va
elesirable end, these your well-reined (gl'iiva~1's) have brought the sátvan « guerner» en ace u
elownwarels streaming sacrifice-furthering twin sisters (= the des textes ultérieurs ?). ,.
waters) to him (Soma), with their well-guieling reins, which steer . " _ kaks a est traduit par Gld. comn;e s 11
11. CIte Berg. 3, p. ~1.. . Y" et glÍm. pour asvapl'am et
everything; Krivi (= Soma) eleprives the waters of their former it kaksyapl'a; amSl a-t-on asvam ,
nature» : Ko, ajoute Ronnow, est le Soma páti eles Eaux congues y av~ ""'1 t . de rathapl'am - 8.74, 10.
comme des épouses.
gopl'am - ~ cote, ~ es vra\~ t N dubitativement; l'autre ex.
11 c. ce Fmre arnver au u» l ' ., ils se l)roposent l'un
tt mesure e e ... » lCl ce .
5a. tál'ubhiJ:¿ (hapax) (ce arbre») serait quelque peu étayé par donne ce se me re en fl ttement ;émantique s'est traelmt par
ál'a~lye~u járbhul'ii~liiJ:¿
1.163, 11, elit eles cornes elu cheval solaire l' autre pour buL. ». Le o h n skt el
« qui s'agitent en tous sens elans les forets ». vayiikin « le branchu »
la pluralité des sens de samartha, samart ay- e . , i-
va dans le meme sens. Toutefois on a aussi jál'bhlll'ii~lii tárobhil~ 1 me me sácii et analog ues , contI a
12a. val~ sácii, en clausu el'l codm ,- Disparité syntaxique des
2.39,3 (passage déja cité par Glel.) ce en hate ». Le probleme elemeure rement a la syntaxe usue e e saca.
ouvert, la str. dans son ensemble étant une suite de cruces.
pronoms., t- reur» ne s'accorde pas avec
6. Lüelers VarUI)a 1 p. 125 n. rejette (sans elonner de motifs) 12d. supl'ayava~1, ce bon, afvan cou pieels» mais il y a une autre
l'hypothese de Glel. - Ul'Íl jráyaJ:¿ et brhát sáhaJ:¿ forment des bahu- " 7 39 2 ce agréable a ou l el' aux ,
supraya . , d . f Gld ad loe
vrIhi ouverts, apposés a mahím « la Terre ». jl'áyas (EVP. 3 p. 77) interprétation possible ele ce ermer, c . . ' .
est « domaine » plutót que « chemin ». . . 52 734) serait pour sádaspall
13a. sátpail (Gld. ZDM,G. ~t'· 1 18 6) d'apres Wack. :~.1
' 1 . on a sadasas pa un . , ,
7a. ágru, Olel. Veelaforsch. p. 22 n. (attes t e en lapax,.. 'fi' 1 f't u'il n'existe pas de compose
7b. samaryá implique toujours l'ielée ele compétition, ainsi p. 55, ce que pourralt J?stI ~el, e alu~e davantage que páti, cf. ici
7.70, 6 ce qui fait l'objet el'une joute ». C'est une limitation des en sato. En tout cas, satpah n est g'fi t) Aill eur s si ron garde
emplois de sám-r-, emplois qui se retrouvent aussi elans samará. me me ce maitre ou patron (du sacn tan ». ,
-72 - -73 -
sát comme élément authentique, on rendra « lualtre des etres» N omino corresponelant étant 5a). Suite eles Voc. occupant le paela a,
plutat que « vrai maítre )), qui ne répond a rien de précis. Mais en fait assez rare; les pada cel poursuivent en rétablissant le N omino
skt ultérieur, sadguI'U et analogues. 2el. Énumération close par une Entité fém.
13d. ál1u-bl'ü-, hapax : sens identique a ánu-vae-, lequel est 3ab. Suite ele l'énumération, les formes elistinctives étant a l'Acc.
attesté dans anüeaná ép. d'un brahmane « savant, instruit» dans
3c. CL Bl. Repet. p. 260.
le
• •
RV. récent (Valakh. 10, 1). L'ambiance est éD'alement
b
récente
. 3d. Sarpsa (personnifié) Old. GN. 1915 p. 214 Hauer Religionsg.
lCl, avec le style épigrammatique. - ádhi-i- (voix act.) ici « com- p. 151 Berg. Quar. Hy. p. 53 DUl11.ézil Servius p. 78; de meme
prendr~, appréhender en raison », mais ailleurs, simplement, « se
7.35, 2 et 10.64, 10 ci-dessous. Cet emploi paralt propre aux hy.
souvemr» ou « reconnaltre)), ou encore (avec régime Gén.) « se au VD. ; il n'est pas nécessaire d'y voir un abrégé de Narasarpsa
soucier de » ; cf. 3.54, 9 ci-dessus et 8.83, 7 ci-dessous. Le sens de
avec Glel.
« apprendre (par cceur) , étudier » (contre-indiqué ici par le voisinage
d' ánu-bl'ü-) est post-rgvéd. et surtout propre au moyo ádhíte, a 4a. (et c). Attaque en ulá (ici, nettem.ent connectif) comme
partir de quoi se créera incidemment un acto adhy di « ensei- aux vv. 5, 6 et 8. - asr{dh (non asridha), Nom. pI. se référant
gner ». -- De cd a la fin de l'hy., la phraséologie elevient relative- aux dieux nommés ou non nommés, inelistinctement ; type de l'ép.
ment facile, avec tenelance aux maximes et devinettes. insérée dans une énumération.
4b. Dravü).oda, nom spécial aux hy. A.prL
14a. jagara se relie a ná svapán 13el.
4d. rayé naJ:¿ ... ánu mCll]1sate, « qu'il nous concede (le elroit) a la
14cel. Est-ce l'équivalent el'un yajlU;, , venant apres la mention
richesse )), combinaison de deux constrtlctions ; le n. ele la personne
eles rc et eles saman ? - Le sens ele nyokas s'appuie sur nl...uvoea
7.21, 1 ; de meme pour 1.9, 10 ; nyoean[ « une elomestique ». est el'orel. a l'Acc.
5a. Les Marut, eléja cités 2 et 3.
V. 45. Lever du J ow' apres une pél'iode de pluie ou de bl'Ume Gld. 5b. divik?ayá, hapax ; le terme usuel est dYl1k?á, qui a une valeur
Cf. s[~r [,hy. Berg. 2 p. 316 el sul'loul Liiders Val'U~1Cl 1 p. 325 qui neutre, soit environ « céleste ».
tl'Cldmt les vv. 1-6. Sur 2b, ge, lOe, V. Gld. Naehlréige. Sur le v. 6l. 5d. varüthya, formant jeu avec vál'wJ.a contigu : ép. de sál'ma~1,
Berg. 2 p. 480; sur 7, Janert Dhasi p. 10 Berg. 1 p. 281; sur 8, alors qu'on a ailleurs l'asyndete sáI'l11a ... várütham, ainsi 4.55, 4.
Janerl p. 10; su/' 9, Ronnow TrUa p. 101 Hil!. Mylh. 2 1 p. 290, várütha est peut-etre plus concret que sár111Cl1,?, comme le confirme
348; sur 10, Hill. 2 p. 13 n. Lüdel's p. 297, 330; sur 11 Lüders l'usage elu mot apres le RV. (( revetement »).
ibid. el 58. Sur eel hy. eneore et nolamment le v. 2, Thieme 'ZDMG. 6a. susasf{, « elont les récitations sont favorables» J anert
101 p. 417. Il ne s'agil done pas d'un vérilable pohne aux VD.;
d' ailleurs la mention di/'ecte des divinités y est rare el trouble. Dhasi p. 60 n.
6b. sudW, « elont l'éclat est favorable» ou « doué d'un bel
éclat»; mais « d'intuition ou d'éclat interne» 8.97, 12. Pas de
V. 46. Banal, fol'iemenl énwnél'Cllif, notamment aux vv. 2-4; drti indépenelant.
Entiiés naturelles 6; féminines 7-8. Fas de mention des VD.; ef. 6c. Bhaga comme « répartiteur» : ceci est en faveur ele l'inter-
toutefois sous 2a. L'hy. est traduit dans la sélection de Papesso. prétation el'Old., qui omet toutefois ce passage dans son article
la. dlml'l, cf. les l'éférences sous 5.43, 8 ci-dessus; les Marut des GN. 1915. - sávasávasa, allitération.
sont svayúj 10.78, 2. 6el. ul'Lwyáeas est ép. de prthiví en un passage ; cf. aussi urüeí
lb. pl'Cltára~1Cl, ép. divine. - cwasyú, dit eles humains « qui elit, soit d' Aeliti, soit eles Rodas! = w'ví ép. eles memes.
cherchent ele l'aiele » ou des elieux « qui donnent de l'aiele » : inelé- 7b. tuji (hapax) est éclairé par 1.143, 6, eléja rapproché Gld.,
cision eles dérivés en -yu-. tutujyát satáye dhiyaJ:¿ « puisse-t-il aiguillonner en nous des inspi-
Id. Glel. Nachtrage. rjú l1C?ati, cf. !'Íwúf{ 1.90, 1 ci-elessus. ratio,ns (aboutissant) a gagner ! ». En effet, luj- se elit el'un mouve-
2a. Suite ele Voc. accentués, cas rare; dévaJ:¿ abrege « vUve ment rapiele, d'un choc d'ou résulte quelque effet elrastique;
devaJ:¿ ». tujete 1.61, 1.4 « (Ciel et Ten'e) se heurtent»; tuñjáte (páyaJ:¿)
2b. máruta, comme Voc. nt. Wack.-Debrunner 3 p. 97 (le « ils font jaillir le semen virile » Lüelers AO. 13 p. 94 (et cf. ci-dessous
-74-
-75 -
7.35, 13); túje 8.4, 15 « faire 'aillir (1 "
un l,leu comme en notre passa ,~..
¿Cl. 1
a nchesse par le poeme) )), 1c. On devrait entendre aussi cd comme ayant Ur¡1aS pour sujet,
semI-nominales tuj- (sur quoi';
1
~e pe.ut que dans des formes ce qui préserverait l'unité de la str., unité désirable la surtout OU
en « qui se hate)) ainsi comm " on, a aSSlVe p. 89 n.) s'affaiblisse le nom divin n'est pas énoncé. En ce cas maní~á serait, comme si
évaih 7.104 7' to~tefois il e ep. d lndra tútujana, ou tujáyadbhil' souvent, un lnstr. adverbial. yuvatl convient bien a U~as, mal a
l -,', " y a avan t age a garder 1
unJa est « coup )) et non pas d n (GI un sens p us fort. maní~á.
doit émaner d'un Nom' «* °t , k)) ~. 1.7, 7). Le dérivé sulúka
. , m. su u' « bIen . 'll ' 2a. ajÍl'á peut etre a la rigueur ép. de pániha(¡" cf. ajirám ...
v.l~tapa du Nomin. vi~táp (vislábh) 11 . algm onn~ )), comme
tlOn entre lúj et la notion d .. " e~lst.e une certame associa- yánam 4.43, 6. - tádapa((¡,) , il serait imprudent de restituer un
¡ana, dit de l'hymne dont e proc[e~r, amSl dans loké lánaye ltUu- nom-racine áp, d'autant qu'il existe une locution parallele au sg.,
progéniture)) 7.84 5. anaOlongsou61a7Ite6 « qu'il se propage dans la iádapa(¡, ... íyale 2.13, 3 « lui dont c'est la besogne ... )).
"ue D' , l " ,
p 1anter la semence )) 4 1 3 ( na1 ' . ou uJe iokaya « pour 3. Cité Berg. 2 p. 101. samudrá, « le soleil )) GId. ; nom du soma
« pour procréer)) Mal's' l'e noam o~ue 5.41, 9 ci-dessus) : donc ici Hill. Myth. 2 1 p. 323, 393 (pour Hill. c'est pitf qui désigne le soleil).
. -racme ne ' , ' fi .
« enfant )), comme le traduise t ,t. slgm le pas dlrectement 3c. ásman désigne, non le ciel (comme le voulait Gr., cf. Gld.
« force contondante )) 1.56 3 n cel ams auteurs ; « élan )) 6.68, 2 ; ad 7.88, 2), mais le rocher OU le soleil est caché la nuit (ibid.).
7c. ápi vraié, « dans le 'do~aine ( . Ailleurs, « pierre )) en général, « fronde )) ou « vajra )) 4.22, 1.
en meme temps « au service d ... )) co~rlI~e cl-dessus p. 46) et
et analogues et au Loc dans te; .. )), seln,s qm s affirme dans ánuvrala 4. Cité Berg. 2 p. 138. k~emay-, nuances variables, « désirer la
, . ava vra e Ce 1 t' paix)) 4.33, 10, id. ou « reposer)) 3.7, 2; icí avec Gld. « veiller sur
au destin post-rgvéd du m t ' i ' . s ocu lOns ont acheminé
o • o VI a a -~ On est ' d" (son) repos )).
cal' « aller selon sa loi ., passe anu vraiam
. . propre )) a vralám' , .
cer t ame forme d'obe'd'lence )). . CaJ- « executer une 5. Cité Berg. 2 p. 73. Le vápu~ (sur le mot, V. Old. Worte f.
schOn p. 55) adjectif donné Gr. et Lu. est a supprimer, bien que
8. C~t"é B~rg. 1 p. 318, 2 p. 432 et d. Bl. Re et Gld. le conserve encore 8.19, 11. L'idée dominante est ceHe d'une
.8b. la! ~em., seul exemple de l'em . p.' p. 260. ,. __
LlVre 10. Ep. probable el' , { .., plOl, malS cf. samraJni au image merveilleuse, d'un spectacle rare, comme dans 1.183, 2
' . .
femmmes aSVlm (egalement h ) vápw' vapu~ytx sacatam iyáT[! gt(¡, « que ce chant (notre) accompagne
consistent d'o d' " ' apax , cal' ces listes
r malle
8 e.I Sur {tú, Archiv Or 18 en trIades votre apparition, luí-meme (semblable a) une apparition 1 )),
43 ..'
p. 34 : convergence des ~ctesP~'t 81(au~s~ SIlburn lnstant et Cause passage OU vápu~ est proche de gil' comme ici nivácana. - nivácana,
gouvernant, analoguement ~a 1 ~e s), lCl probablement :, principe paroles secretes, mystere oral, énigme. Gld. traduit : paroles
m~de.le ?es femmes )). Ce rlLÍr a~; :a!u, d~nc .« elle~ qm sont le intimes 1.189, 8, ce qui n'est sans doute pas la nuance juste; aussi
{tUl' Jánlirí 2 13 1 ( ) o J. Hnam dOlt meler a comprendre
• 4.3, 16 OU le mot sert de régime a sarrrs- et avoisine kávyáni,
. , « son prmclpe
est (sa) génitrice )). gouvernant (OU : Son modele) nítháni, nÍly.yá vácal?1si, tous termes visant une phraséologie
éSQtérique; régime de SaJ11s- aussi 9.97, 2 et 10.113, 10 (traduit
EVP. 1 p. 13).
V. 4'7. Tendance allX devineltes A "
au verset final qui ciie le l V
ucun .elzea n esl nommé, sau! Dcd. bibhrtá(¡, ... ihéha jaté: est-ce pour cela qu'Agni est appelé
v{bhrtra? - Opposition entre yamyti frere et sceur, sábandhü mari
de signalure de l'app ,t coup e arw.wjlYIztra ainsi qu'Agni sorte
aJ enance « VD. )).
et femme (pere et mere), cf. 10.10, 9 et Gld. ad loc.
,1. Vers cité Berg'. 2 ). 106 ..
(dIe Denkkraft del' D' 11 t ? et (ah) J anert D has z p. 55 n. « die 6c. upapl'ak~é (avec vf~a1).) est a relier a úpa ... Pfc- (avec r~abhá)
dem Himmel )). Mais b~'~l~;~á') vor~pan.nende geht sprechend aus 6.28, 8. Sur ce pada, d. Gld. N achtrage; sur le v., Berg. 2 p. 45;
nom)) 7.36, 2 (hy. aux VD') o~~\ d h.abltude « celuí qui porte (tel) sur UD, Bailey Trans. 1953 p.23.
nom)); secondairement '. qm appelle (telle chose) de (te!) 7b. sá/]1 YÓ!l, Dumézil RHR. 1947-48 p. 95 : équivalent de
Gén.) )) 6.38, 1 et cf. bru~~~¡~\:e proclame (le fidele de : régime svast{ = pour l'agencement le meilleur possible de notre personna-
peut hésiter sur l'apparte . d' 7 bet 8.~3, 9 (hy. aux VD.). lci on lité. , - sasiá,' ailleurs ép. d'ukthá ou substantivement « louange
11 nance e ruvaná
). Plus que le groupe málá duh'l 'h ',' " ,_ (récitée))) 8.45, 2 (sastá 4.37, 8 est de sas- « abattre [la victime] ))
marque qu'on a affaire a U~as. 1 U. , c est 1 ep. bodhayanli qui
Gld.).
-76 - -77-
7 c. prati$t1ui, Hauer Religionsg. p. 77, 111 Gonda Studia Indol. nadyeva dUJ:¿ 2.39, 5), mais la racine d- a un sens plus large et
Intern. nO 1, qui note le caractere stable de la liaison gadhá/ sígnifie notamment ce détruire)) (réginie : les arbres) 5.41, 10 ci-
prati$thti, emplacement sür servant de gué. dessus : ici, élan destructeur (comparable a celui du torrent).
4d. C'est Agni surtout qui est l'atnadhti. - Old. rapproche avec
V. 48. Fmgmentail'e; un seul nom (V ClI'W.1a) cité en finale, raison alzvanta ... bhál'Clm 5.29, 8 qui, en traduction libre, se rendrait
d' autres par voie d' allusion. Le vas inUial marque bien, torztefois par ce críer víctoíre )), cf. lointaínement aho dhCll?1maghoso ce le crí :
le début absohz d'un poe,ne, voil'e, d'un poeme de quelque longuew': ahoo [Filliozat J As. 1957 p. 6] ! )) chez Asoka. Sur bhám, OId. GN.
1915 p. 371 n.
la. dhtima/1 (EVP. 3 p. 59) fait penser surtout - mais· non
5. Cité Berg. 3 p. 131. - a. yat- (EVP. 3 p. 60 Berg. 3 p. 165)
nécessaírement - a VarUl).a (fMitra) : l'e( Institution)) comme
se dit de MÍtra plutót que de VarUl).a (eL 3.59, 1) : c'est ici ce celui
symbole du dieu = * pl'iyadhclmavate. - manamahe, qui figure 9a
qui met a sa place hiérarchique l'al'Í, c'est-a-dire le notable (ami
et la au début des hy., ainsi 1.24, 1 ce quel nom divin aIlons-nous
ou non) )). L'identification d' Agni a tel ou tel dieu est une chose
invoquer ?)) a valeur d'un éventuel : ce qu'aIlons-nous imaginer
connue : rude en ce passage, mais les hy. aux VD. condensent
(sur le plan poétique) a l'adresse de ... ? )). Cf. 5.50, 5 ci-dessous.
eIliptiquement bien des données qu'on trouve a l'état explicite
Sur la forme (subj. aor.), Tedesco Lg. 20 p. 214.
lb. sváyasas, surtout ép. d'Indra. hors du groupe.
5c. A l'aíde du (seul) entendement humaín.
1c .. a~ne!ly~, ép., ob~cure du djas (comme aptyá 1.124, 5).
5d. bhágaJ:¿ savitti, analogue a tvá$ta savitti 3.55, 19 ci-dessus.
La ?lssmnlatlOn ? un amen~yá a peu de vraisemblance. On peut
envIsager un . dé~IVé de meni, nom d:u:1e certaine force magique,
OId. Fest. Wmdlsch p. 121 ; cf. mayini d. V. 49. Dominance ele Savitr. Le v. 3 est énuméndif; le v. 5 et final
nomme les Vasu.
2a. Thieme Unters. p. 18 rend vayúna (EVP. 3 p. 34) par ce enve-
loppement protecteur= lumiere )). ce Chemin)) semble inéluctable la. vaJ:¿, cf. 1.14, 4 ci-dessus. - é$e, 1.186, 4 ci-dessus.
5.144, 5 Gld., mais dans l'ensemble on est tenté de poser ce poínts lb. bhágam ... vibhájantam, comme 5.46, 6 ci-ªessus. Lien de ce
de repere (dans l' espace ou dans la durée) )). Le terme est lié a début d'hy. avec la clausule du précédent. - Ayu est ici le nom
rtá ou rtú (en valeur cosmique) ; ici a vrtá qui signifie ce tour)) ou d'une tribu privilégiée comme signe de l'Homme.
ce circuit )), élargissement du nom-racine vft, évolué sémantiquement 1c. pumbhúj, ép. consacrée des Asvin, qui sont appelés aUSSI
de maniere différente. Done, ce (les aurores) ont étendu les jalons a bhuji.
travers l'espace, au cours d'un seul et meme circuit )). 2a. pl'áti, a l'occasion ou en prévision de. - L'Asura est SavitI
2cd. Forte allitération en ápa o. Old entend. ápal'a par ce antérieur)) lui-meme, comme 1.35, 7; 10, etc. : d'oú l'emploí de pl'ayti1.1 a
pzírva par ce oriental )), d'ou ce nouveau )), ce qui n'est pas évídent: « marche (céleste) )) (( orbite ))).
Ces noms de direction n'ont qu'une valeur relative, cf. EVP. 3 2b. eluvasya,' la nuance juste est ce gratifier )). - GId. Nachtrage.
p. 65 ad 1.124, 9. 2c. úpa-bn'i (moy.), s'adresser, surtout de maniere suppliante,
a quelqu'un. Le sens de « persuader)) convient a 3.37, 5.
3a. Cité Berg. 1 p. 169,208; 2 p. 254 Atkíns JAOS. 70 p. 36. -
ahanyeblzir aktúbhiJ:¿ est une variante probable de áhabhil' aktúbhih 2d. Reprise de lb.
ce par les jours (et) les nuits )), du type van'itlzyal!l sál'ma ci-dessu~ 3a. adatl'Clyti,' dátra est tantót « part)) 4.17, 6, tantót ce don ))
5.46,5; cf. rtitl'ibhiJ:¿ ... áhabhiJ:¿ 10.10, 9 et dyúbhir aktúbhi!¿ 1.34, 8. 8.49, 2 eL dans les composés; incertain 3.36, 9; sur 7.34, 22,
Su: ahanya, cf. N. qui traduit ce diurnus )), en se référant a BR., et v. ci-dessous. lci le voisinage de dayate semble indiquer le sens de
BaIley BSOAS. 20 p. 46. Sur alttú, références EVP. 3 p. 86 ; le mot ce part)) : ce sans (contre-)partie )).
est remplacé par rtitr! 5.30, 13/14; sur akM, v. 1.62,8 Gld. 3b. vásla usráJ:¿, EVP. 3. p. 4 : époque des dak~iI).a (10.107, 1).
3d. SCl1?Wartáyanto vi ca vartayan, syntaxe en déséquílibre, un 4a. anaI'Vá~l, N., OId. ad 5.51, 11 : probo « inaccessible a
peu cOmme le type indra Vánll.1a.~ ca ce puissent-ils rouler et dérouler
l'attaque·)).
(les jours) ! )). 4b. i$áy-, distinct en principe de i$ay- (comme vajáy- de vajay-)
4a. da se dit d'ordinaire des eaux (d. le composé rltyap et dld. ad 1.77, 4, mais l'un et l'autre possiblement influencés par
le nOm-racine {$ (a moins qu' on doi~e avec Burrow BSOAS. 1955
['
-78 - - 79-
p. 326 partir d'une racine distincte is- « prospérer)?) Le
sens dans ásvapastya, ép. de rayi, ou dans tripastyá, ép. d'agni, le terme
~robahle e,st « béné~q~e ); sur i$áye, ·v. ci-dessous 6:52, 15.
a pu devenir inane « consistant en (une collection de ?)), cf. post-
~~w-lam-; approche ICI du sens générique de « donner» l'expression rgvéd. °salin.
l~ec e, « _onner)) étant évitée dans. ces formules aux 'VD.
4d. Est-ce la un exemple de ár~1as « richesse» (cf. ci-dessus
1 1;7 [~pa tV~C~, p'ersuader. de vemr (comme parfois úpa-bril-) p. 29) ? En ce cas on serait tenté d'y joindre ár~1asiiti (No sous
. ~ e 1.Cl me~e; mms le sens de « invoquer) se déduit de ár1J.a) , mais alors abhi$atii ár1J.aJ:¿ 5.41, 14 (hy. aux VD.) ferait une
upavacya « dIgne d etre invoqué)) 1.132, 2 4.54, 1.
sérieuse difficulté. - Une autre difficulté réside dans dhtreva, N.
5a. Cf. tvato dyzln, 4.43, 3 « des jours comme celui-ci» . í~ant (sous ár~1as) « schenkt gleichsam tiefe Fluten) n'est pas tres
ne comporte pas la nuance de « iantus ). ' attirant. Gn opourrait sous-entendre janúl!1$i qui est attesté 7.86, 1
5b. silldávac, « dont les paroles sont en forme d'h . a coté de dhtra, donc « comme (les générations ou les créatures)
5c 'bl N ymnes ».
, ,'.a wa, . et JAs. 1953 p. 167 : le « mal») comme produit du sagaces ). Le sens futur de sánitii, donné Gld., est sans nécessité
retrecIs,s~ment du champ visuel (analogue a ámhas) : ici en contraste interne; partout ailleurs sánitii = « il gagne ).
avec va1'lyas. "
5b. sál]1 l'ayilJ! c Sá1?l rayé, variante morphologique, en fait
inexpressive, mais qui donne l'apparence d'un ray{ personnifié
, ~. 50~ Dominance du moti! du « guide divin» = Savitr (d'" (ou ahrégé de rayipátiJ:¿ ?).
evzdence dans l'h ' 'd t) L O . e¡a en
y. prece en. es dieux, au verset final. C'est 5d. manamahe (sans nuance modale appréciable), « nous portons
:.~~~¿. figure pl'oche de Savitr, qui est le guide des peuplades divines le nom de ... ») : le régime de man- est volontiers náman, d'ou
sumánlzz et durmántu (náman) et 1.24, 1, etc. ; d'ou man- seul au
la. Ra~proche:?ent voulu de v{svaJ:¿ et devá(sya). sens de náma man-, ici et par ex. 1.26,8. A la rigueur i$astút contient
1b . vurzfaj vl'1J.ita (d), échange a-typique' seule forme le i$á ele 1.165, 15, donc « ceux qui louent les généreux = les
W acle 1 p. 262. , e n VUI'- silr{ ) ; noter le contact fréquent sill'{j devá.
1c. i$udhyati, « a pour objectif» (1 122 1 '-d ).
I'a 'D t'f d d . , CI essus N. admet
ye a l , U pa ap., le régime direct étant omiso ' V.51. Invitation. Le theme en « svasti )) domine la fin de l'hymne
~od. pU$yase, nettement infinitif de forme et de sens (11-15), entl'aznant l'allure litanique. Le préhzde est a Agni. La
gu 11 prospere ). ' « en sorte
disposition d'ensemble est médiocl'eo Les VD. sont mentionnés aux
2b. vv. 1, 8 et 13. Clausule anonyme. Phl'aséologie banale.
. ,yé ... ,anusáse, « ceux qui sont aptes a' ¡ouer par lml
o °t a t'IOn » .
malS anzz~sa¡?1~- ~e se développe qu'apres le RV. ' 1hc. Analogue a 1.14,1 ci-dessus ; úma, variante du plus commun
, ?t . Rheher,raya ~t apice, « (nous étant) tels, oui tels, de maniere
c
üU. - havyádiiti est garanti comme venant de da- « donner ) par
a e re ounes de flchesse ». havirdá.
l 2d. sacathya n'est attesté ailleurs qu'a titre d'adjectif, ép. de
d~ par~leo « ac?ompagnante, c'est-a-dire amicale ). Gn a l'impression 2ab. Séquence ftaOj sátyaO, comme souvent ; le membre ultérieur
un reglme l~erte, co~me dans iltfbhil' av- et analogues. D'autre est accessoire.
f,~rlt sacathY,azJ:¿ pourrmt fort hien tenir lieu de sacáthaih d'apres 2c. D'ou le composé agnijihvá, en contextes analogues.
ec lange frequent -a-j -ya-o .,
3a. santya, ép. vocative d'Agni (Wack.-Debrunner 3 po 86),
3a. ni.r. signifie ici « miHe» , non lo in de pátnz h •
7 substituée au Voc. manquant de sánt; compromis entre sánt et
3d •
. yuyuvz, comme sujet interne de yuyotzz ~utrement dit san satyá.Cf. Old. GN. 1915 p. 170 n .
contenu propreo " s 3h. Bl. Repet. p. 260. Idée comparable a 1.14, 9 ci-dessus.
4h. dr?~1a, Hill. Myth. 2 1 p. 438 Potdar Sacrifice p 91 Gld. 3 4b. ámatra, Glel. 3 p. 9 etN. (seul passage difficile : 1.61,9 Gld. ;
p. 6 ; alhtération sur la hase dru-. . mais ámatl'a adj ectif est incertain, cf. Gld. ad loc.).
4c. °pastya repose, non sur pastya (ci-dessus 4 55 3) o o
pastya comm ~o t o . , ,malS sur 5a. vltáye est substitué a pltáye 1, ce qui rappelle les asyndetes
dési' e ova¡apas va qm, a coté de vájagandhya, semble complémentaires du type vltám patám 1.153, 4.
gner un « pnx)) conslStant en une maison 998 12 T ou t e fOlS,
.
o , o 5c. abhi práyaJ:¿, clausule attestée plusieurs fois et ici meme au
- 80-
- 81-
tercet 5-7; cf. abhiprf {( qui donne satisfaction ». - Verset meme dans úpw'a 2.4, 9 (Gld.). S'agirait-il d'un second úpara,
emprunté, d'apres Bl. Repet. p. 261. Le tercet 5-7 concerne selon parallele a lato supems et confirmé par upári?
la formule connue, Vayu (et lndra), hommage anticipé au' v. 4c
et se répercutant au v. 10.
VI. 49. Séquence stable, commengant pw' Varw).ajlVIitra. Trouble
6b .. p[t{m, semi-infin. (d'ou provient la légitimité d'un n. acto a lapénultieme (14), a la {inale (15), qui est anonyme el précative
en -tz- sans préverbe) apres arh-, comme vlÍdhüyam pmm{yam comme souvent.
dlÍtum en meme situation. "
1cd. Bl. Repet. p. 295. - suk§atrá: svák?atra en début d'hy.
7b. Sur as{r (dont le sens differe dans le RV. de ce qu'il sera du meme groupe 5.48 : distinction inappréciable.
dans le Rituel), Hill. Myth. 2 1 p. 460.
2b. amU, Berg. (index) N. et Sieg Sagenst. p. 70 H~ll. Li~der
8a. lci les VD. sont, assez inusuellement en tete de l'énumé- p. 22 n. et 100 n. Maintenant !hiem~ Untel:s. p. 35 qUl ~nseIgne
ration. Le tercet 8-10 forme une unité a l'aide du mot sajzls et du le sens de « Speichenkranz II : 1 emplOl agentIs est secondmre.
refrain. saji'Í? sert d'adverbe a sajó§as, lequel n'est adve~be ou 3. Enchainement par l'ép. aru§á. Vers cité Berg. 1 p. 249, 2 p. 46.
apparemment tel qu'en un passage, 6.2, 3.
3ab. Le ton de pipisé déconseille l'interprétation de súraJ:¡,
10b. Reprise d'Indra/ Vayu. donnée par Old. ; l'ellipse de rasm{bhiJ:¡, (Gld.) est r,ude mais non
inconnue pour un tel moto En contexte analogue, cl-dessus 1.122,
11. Ci~é Berg. 3 p. 92 n. svast{ initial, d'abord comme régime 2, il Y avait aussi une ellipse remarquable.
Acc., pUlS Dat., enfin retour a l'Acc., mais avec emploi adverbial
et emploi régime alternants. 4c. niyúi: sur le mot, N. Fest. Hillebrandt p. 144 Old. ZDMG. 61
, 11d .. s.ucehína: il y a lieu de poser un theme sllcetúna (cf. prace- p. 824 et ad 1.135,28.19, 33 Ber~. 2 p. 286 ?ld .. ad ~.31, 14 (qui
tuna), .I?I ,et 5.64, 2 (I?ebrunner Suffix~ p. 664 envisage aussi cette traduit {( Angebinde II 1.134, 2). ICl le sens pnmmre d attelage est
posslblhte) ; cf. sucetunam ép. de rayim 9.65, 30. De la, on sera confirmé par °yama. niyúiaJ:¡, pátyamanaJ:¡, justifie la correction
tenté de liresucetúna (adverbial) 9.81, 3 et 5.65, 3 (tout proche de niyutpate (Old.) 1.135, 1. , , .
64, 2 précité). Sensibilité de l'élément {( su ll. 4cd. Allitérations internes, culminant avec kaviJ:¡, kavim (qm
jJlustre l'ambivalence des mots véd. applicables aux relations entre
14b. P~thya, seul exemple de cette personnification, qui utilise l'homme et la divinité). - iyak?asi, références chez Minard Trois
le col.lectIf en -ya-, non la base páth. Cf. pathya rc7yá{¿ 7.18, 3 {( le
énigmes 2 p. 264; aussi N. S.U. - práyajyu: il y a, malgré tout,
chemm de (= vers) la richesse ll, d'ou ici : pathye revati {( la Voie
difficulté a séparer le ¡:not de yájyu et a le rapprocher de práyak?a,
qui assure la richesse». Encadrement de divinités mineures entre qui appartient a prá-yak?-, lcquel signifie {( mettre en évidence ll,
des grands dieux.
{( donner distinction a ll, et provient d'un élargissement d'une
racine yas- qui est a la base de yásas {( distinction, honneur ll. Donc,
VI. 21. A 1ndm. NI ais les vv. 9 et 11 (11 étant l' avant-de1'11ier) práyajyu {( digne qu'on (lui) offre un sacrifice avant ll.
sont aux VD.
5a. chadáy- fiotte entre {( sembler II et {( pI aire » ; le sens propre
9 .. Énumération commengant par Varu:t;ta, s'achevant par les est celui qu'on a 3.9, 7 {( apparalt comme une vérité d'évidence ll.
EntItés naturelles. Duplication üiáye/ ávase. prá indique une 5b. mánasa yujanáJ:¡" analyse de manoyúj.
préférence portant soit sur l'ensemble, soit sur le premier nom 5c. niÍsaiya, tentative d'étymologie Lommel Fest. Schubring
qui suit.
p. 29. - i?ayádhyai, {( pour que (moi-~eme et ma,.descendance~
11b. v{svebhil:¿, .. yájatmiJ:¡" variante de {( VD. ». - Mino sahasah: recoivent du réconfort ll, cf. 5.49, 4 cl-dessus. L mf. est sentI
sur c"ette express~on (qui désigne d'ord. Agni ; avec sávasaJ:¡" Indr~), co~me un Datif, joint au Dat. (pseudo-attractionnel) tánayaya
V. la monograpllle de Gonda (Sorne Observations ... ). tmáne ca.
11c. agnijihvá et rtaslÍp, formulaire des hy. aux VD. od. vartl?, terme a peu pres réservé aux Asvin.
11d. úpara (cf. N.) paraít signifier ici {(supérieurll (sens déduit 6b. pÚrl$a, Gld. ad 1.163, 1; JAs. 1939 p. 387. L.'ép., ~pya
de upamá?), comme dans uparátáti 7.48, 3 ci-dessous, peut-etre lllontre que pÚrl§a n'est pas exactement {( source ll, mms desIgne
"- . i44SQ
« 2.
- 82- - 83-
plutot un domaine ou terroir riche, fécondant. De notre passage Cf. sur le mot N. p. 114 et 10.93, 8 ci-dessous. - Vers traduit
dérive la qualification de pUrl~ilJ- allouée a Parjanya et Vata Atkins JAOS. 70 p. 34.
10.65, 9, comme aux Marut 5.55, 5, a la riviere Sarayu 5.53, 9.
Sur un autre plan, le bétail est appelé pur[~ilJ- 10.48, 4, soit « pro- lIb. varasyá.' dé sir de faveur (vára) ou d'esp.ace = de succes
ductif ll. Restent a expliquer d'une part les valeurs du mol apres (váras)? On peut hésiter au v. ,5.73, 2 (Gld.), ~ms .le se~ond ~ex:s
le 1}gv., d'autre part un emploi spéculatif comme 1.164, 12. Cf. est plus probable, gnwtó varasytim ressemblant a vanvasya gnwnaJ:¿
encore Gld. N achtrage. 1.181,9. . ..
llc. acitrá·.' celui qui est voué aux ténebres (aIlleurs : obscunte,
6cd. Syntaxe inextricable, probablement elliptique : yásya
domaine de la mort, d. 4.51, 3), formant antithese avec jinv-
g[rbhlJ:¿ paran devoir etre complété a l'aide de yásya cakán 10.148, 1
« vivifier ».
ou analogues. jágaia sihaiar est tributaire d'une formule asyndé-
lId. itthá nak~-, d'ou inak~- influencé par le type iyak~-.
tique qui, au Gén., se présente sous la forme jágata(J:¿) sthiitúJ:¿
« des choses animé es et inanimées ll. Ailleurs, c'est Indra qui est 12a. taváse turáya, comme 1.61, 1 6.32, 1 et ci-dessus 5.43, 9.
sthátar « celui qui se tient sur (le char) ll. Lanman Noun p. 422. 12b. ája.' c'est l'un des cas ou l'on envisagerait volontiers un
ája(mi), comme árca(mi) passim.
7a. páv[rav[, Berg. 1 p. 252, 327. - citráyuJ:¿.' ici áyu~ a conservé 12c. sPl's- « toucher II peut etre en efIet (a.vec Gld.) « parer»,
son sens ancien « vitalité ll.
cf. várcasa ... tanvam sparsayasva 10.112, 3 « fms en sorte que ton
7c. sw'w¡ám! sárma comme ailleurs (dans ce groupe d'hy. corps se pare (de l'éclat du soleil) ll; mais notre passage ressemble
notamment), sárma! váriitham,. d'ou l'asyndete saranáT(l sárma a 8.96,11 ni Spl'!3a dhiyá tanvl srutásya, que Gld. ren.d.(( tou?he par
qui crée l'illusion d'un sarw:zá adj. (Gr.) ; il est vrai que l'emploi le poeme au corps meme du célebre (Indra) l) ; donc IC~ « qu Il fasse
adjectif est réalisé au Livre 10 (18, 12), par une sorte d'attraction en sorte que les paroles ... touchent son corps ... II ; ntikam comme
(grhásaJ:¿ ... sarw,1áJ:¿ santu).
régirrie de sPl's- aussi 6.8, 2 ; stfbhiJ:¿ rappelle 2b.
8a. páripati, hapax tiré de pa- (cf. páthaJ:¿ pári pasi 7.5, 7), mais 13c. dad-, Wack. KZ. 67 p. 163 = Kl. Schr. p. 379 « in dem
influencé, pour la forme, par páti. dargebotenen Schutz ».
8b. Sur arká, EVP. 3 p. 69 (N. 1 et 2) ; est en faveur de l'inter-
prétation de Gld. kámena krta sráva ichámanaJ:¿ 58, 3 (déjiJ rapproché 14a. II demeure une ambigu'ité touchant le sens de arká, cf. N.
Gld.), mais arká « Preis II est rude; ánaf ... dhWm est a peu pres p. 105 qui est tenté de rapprocher le yajui? arkál?1 scótantw?1 ~arirás~~
« faire un poeme (pour quelqu'un) II 6.15, 11 ; le sens pourrait etre mádhye. L'unification sémantique des Modernes (Berg.) depasse lCI
analogue ici. son but.
8c. surúdh, Thieme ZDMG. 95, citant (p. 341) notre passage 14c. abM, indécis entre (pseudo-)préposition et préverbe; -:-
ici : « (richesse) qui accron le bétail ll. Cf. aussi Lüders AO. 13 riitisác Gld. ad 2.1, 13 « accompagné de dons II (d. Sál?1 rafibhlr
p. 123. Ailleurs surúdho góagraJ:¿ 1.169, 8. VáS¡lbh'iJ:¿ 3.19,2), n. d'une classe de dieux propre aux hy. aux V~.,
et mentionnée aussi dans la nivid citée ci-dessus p. 11. Le caractere
9a. prathamabháj, variante isolée de piirvabháj. fém. (non constant, cf. 7.38, 5) est rendu probable par le. contexte
9b. Concomitance de palJ-{! gábhasti, cf. ci-dessus 5.43, 4. 7.34, 22 (ci-dessous) ; le sg. n'est attesté que 7.36, 8 cl-dessous.
9c. hóiii yak~at, début de yajui? comme 6.62, 4; yaj- a ici sa Cf. encore v{sve sakáT(l sáriitayaJ:¿ 8.27, 14 ci-dessous.
valeur premiere « prononcer les formules accompagnant le sacri-
fice II (la yajya). - On est d'abord tenté de joindre paslytinam 15a. rathya.' d'ordinaire on a ratht rayáJ:¿ (ou raY[lJ-ám) « qui
agniJ:¿, cf. lripaslyám agn{m, mais il y a la coupe et l'expression véhicule la ou les richesse( s) II ; ici la richesse est dite « d' attela~e II
yajalám pastytinam qui revient 7.97, 5. comme on a ráthyam ásvam. Apparemment ~athya~ est un su~stItut
concis de rathaprám a coté de car~a~1iprtim. DIfficultés dlVers.es
10b. d{va! aldaú, désharmonie casuelle dans les adverbes de lieu. sur le mot r° Old. ZDMG. 61 p. 832; 62 p. 478. - Indra (( emp]¡s-
En emploi (semi- )personnifié, l' opposition est entre u~ás (occasion- seuJ' de peup'les )l (par son renom, etc.); l'ép. a été transférée ici a
nellement áhar) et nákta, jamais div(dyú) et nákla. « la richesse ll.
10d. fdhak, « correctement II ou « a part», c'est-a-dire « sans 15d .. abhy. as- ici « dominer II (cf. ci-dessus abhy tinal arkám 8b),
partage II (Old. ad 9.64, 30) ? Le premier sens plus vraisemblable. avec un régime « défavorable ».
" ..
---------~---.-~_.-
- 85-
VI. 50. Émzméralions habituelles, aux vv. 1, 12-14; Entités Nachtrage sur ápo mánll~llL - Sur ámrkta N. (de mrc- ou de
l1alurelles au v. 13; les Vasu au v. 15 et final. NJention des VD. md-? Olel. ad S.67, 9) : c'est ailleurs une ép. des Eaux elles-memes.
cm v 15 el, implicitement, 15. o7 el. Bl. Repet. p. 295. .
Id. Bhaga seul est lriitf, d. ci-dessus 3.56, 6 et 4.51, 5, mais il Sc. dátra, d. 5.49, 3 ci-elessus ; ici nécessairement don (bien que
existe une association bhágaj savilf 011 l'on peut hésiter sur le Savitr soit appelé ailleurs vibhaldi el'apres Gr., mais la référence
caractere appellatif d'un des deux noms. est introuvable); il est question fort souvent eles « dons» de
Savitr. - práWw comme vyiir~1Uté (el) sont des termes évoquant
2a. Ailleurs (7.66, 2) ce sont Varm,la et Mitra seuls qui sont les hy. a U~as, 'et la proposition comparative se réfere a vyiil'l,Hzté,
dák~apilr (et sudák~a, ibid., 011 le poete joue avec le double sens
non a dátraván.
de dák~a).
2b. Emploi prégnant du dérivé en -tva-: en sorte qu'ils attestent 9d. suvíra est souvent équivoque 1) en raison de vll'á « homme
notre innocence. D'o11 vlhi au sens fort « fais une démarche aupres utile» (fils en age ele produire) ou : héros ; 2) a ~ause dl~ confli~
(des dieux) ». entre tatpurusa et bahuvrIhi. De meme pour suvil'ya, qm a subl
2cd. Épithetes des dieux elans le cadre eles hy. aux VD. l'influence de ·vlrya. lci « doué ele fils utiles » : tel est l'objet de la
3ab. On peut avec Gr. attirer ici karalhaJ.¡, extrait ele c. Mais ráU sollicitée.
l' ellipse est quasiment normale elans ces lnvocations. - sara~1á, 10b. De toutes manieres, il y a une connivence entre dhlbiíl!t
apposé a k~alrá, non adjectif « domination (formant) sauvegarde ». et viprá. Il y a chance que dhlbhl!t si!?nifi~ « (venez) a~ec vos
3c. mahás (Old. ZDMG. 55 p. 271), ici possiblement adverbial, inspirations)), c'est-a-clire avec le pouvOlr « msplrant» qm esL le
la liaison étant várivas lq- (sans épithete); il est vrai qu' on a votre.
aussi nwhás kr-, ainsi stómam ... mahás krdhi S.36, 6, mais avec une 10d. túrvatam ... dw'itdt, « aidez » est faíble ; proprement « sauvez-
valeur toute différente « fais grand cas de la louange ». nous de ... en nous faisant passer outre )). On a aussi duritd turydma
3d. anehál}: le mieux est peut-etre de suppléer charc[{~, d. Gld. 5.9,6 et analogues : rection mouvante. - abhíke, « immédiatement ))
adS.31, 12. Gld. ; « weg» N. (pour ce passage-ci seulement) ; « beim An~rallen,
beím auf den Leib Rücken» Old. ad 1.71, S 3.39, 7. « A l'mstant
5a. myak~-, « se meler)) a une figure divine principale, au titre
d' attribut. critique » n'est pas impossible.
5b. abhyard/wo, Berg. 2 p. 426 et n. ; « Soncleropfer empfangend » 11a. dywnánt, Wack. Sb. Ber1. 1915 p. 39S = K1. Schr. p. 317;
pw. approuvé N. ép. du vdja meme 4.36, S.
50. Lien avec 4cl. 11b. dátdral}, elonneurs par fonction Benveniste NOlns d'agent
5d. bhitmá: les mondes ou les pays ou les hommes (d. bhúvanü) ? p. 13.
L'expression est a rapprocher ele cyáváyali pl'á bhzímá 4.17, 5 oü, 11d. gójiita, B1. Repet. p. 316 ubi alia, qui considere l' expression
malgré le pluriel, il semble s'agir de « la terre ». - právikta, « choisi » comme un substitut de * antal'ik~ajiita. Les Marut sonL nés de. la
Gld. (cf. ci-dessus prá (?) ... vivikvdn 3.57, 1). Mais il est elit 7.S5, 3 vache l.S5, 3 (etc.), mais non « les elieux » en général. ExpresslOn
que VarUJ-,la maintient (dhárayati) les populations pl'ávilda, reprise 7.35, 14 ci-dessous.
c'est-a-dire « qui s'étenclent au loin, dispersées ». Ce pourrait etre
le sens ici également. « Tremblant)) (de vij-, Old. ad 7.S5) est peu 12. Type d'énumération avec des insertions appellatives. Dé~ut
vraisemblable, tanL ici que 7.S5. On pourrait penser a « séparé )), (rare) avec Ruelra; SarasvaU en seconde place; final e en Vata
d'apres pcdJ¡{ vyúte 3.54, 9 ci-dessus, expression d'ailleurs non (type de l'Entité naturelle), eloublé par Vayu comme 10.92, 13. ----:-
tout a fait súre ; mais le sens naturel tiré de (prá)-vyac- « s'étendre Le dalvyo vidhátd peut etre Bhaga, ou bien (el'apres 10.167,3, maIS
au loin » est préférable. peu concluant, vu la position de ce poeme en queue ele la S Rll1h. )
lndra. - i~, la « prospérité)), comme souvent, sous forme. de
7a. amán: le «rafraichissement» de N. (qui d'ailleurs ne cite « nourriture)), et celle-ci préférentiellement sous forme de « laIt »
pas ce passage) ne conviendrait guere ici, malgré le voisinage de (d'o11 la racine pl- « gonfler ))).
ápaJ.¡,; un dérivé de la racine av- doit suffire dans le cadre de ces
hy. aux VD., eL forme groupe avec oma, zíma, passim. - Gld. 13. Berg. 3 p. 40.
- 86- - 87-
13b. dámz pápl'il} se rapporte-t-il a Apalp. N apat? Le sens de 1.164, 31 est tout de meme différent. á doit etre une postposition
dánu (( don)) ou « rosée))? Cf. BSOAS. 20 p. 474 en faveur du inerte, comme dans asmadl'yag á 9.93, 4 átas ~id á 4.18, 1, etc., le
premier, Lüders AO. 13 p. 82 n. en faveur du second) serait influencé mot précédent impliquant une nuance ce ablabve )).
par la réponse a cette question. N oter que les Eaux sont dánucitm 2cd. Gld. N achtrage. Il y a une opposition faible entre pásyan
(mais jamais sudánu). Sur sudánu! ay. hudiinav, Humbach Münch. (ce voir ))) et abhl ca~te (ce diriger son regard sur))) ; plus fo!te entre
Stud. 2 p. 1, qui décide pour « traufelnde Flüssigkeit )). mál'tesu et al'yáJ:¿: les agissements de l' ari, de l'Etranger,
13cd. Deux fois devébhil}, le premier venant de 2.36, 3 (¡( les empo~tent une nuance défavorable ou du moins mystérieuse,
dieux, a savoir les Femmes divines ))). La liaison dyaÍlI' devébhiJ:¿ comme souvent avec éva. - sth'a est une sorte de sval' personnifié
évoque le souvenir de la parenté sur la base d'une racine div- en meme temps que linguistiquement normalisé.
(dyu-).
3c. ádabdhadhlti, ce die deren Gedankeneingebungen nicht betrü-
14b. Gld. Nachtrage. glich sind )) J anert Dhiisi p. 67 n. ; plutot « ceux qui ne dégoive~t
14cd. On peut hésiter sur l'appartenance de strdáJ.¿; en tout cas pas les inspirations (humaines) )). Le mot ádabdha sert de motlf
le terme fait équilibre a osastáJ:¿, comme on a ailleurs stóma! sáq1sa ici et déja lb et ci-apres 4a. , .,
« chant )) et « récitation )). En outre, stutáJ:¿ pourrait etre un abrégé 3d. Old. tire sumnáql sadhanyam 10.50,3 de sadha-nf ce aSSOCIe)),
de *kavistutáJ:t, comme on a dak~a kavikmto 3.14, 7. . qui pourrait convenir ici : le mol ser~it en so:nme banal,. ,comme
15a. Il est difficile d'éviter nápiito máma « mes petits-enfants )) sajó~a(s) ou saciibhú: les VD. sont bIen le.s dle~lx ce aSSOCles )) par
bien qu'un peu surprenant (la solution de Lu. est invraisemblable): nature ; Odhanya introduirait une nuance mvénfiable.
- dhlbhiJ:¿ avec al'kaiJ:¿ fait pendant a Sá1!1sa!stóma. 4b. suvasaná, hapax au sens de ce bopne demeure)) (vasana lui-
15c. * hütásaJ:t s'appuierait aussi sur huviináJ:t 14c. meme, inconnu en ce sens jusqu'a l'Epopée). Donc, on gardera
15d. visve ... yajatl'iiJ:¿, succédant a Vasu, est une périphrase pour ce bonne veture )), comme vásana 1.95, 7, suvasaná 9.97,50 et surtout
« VD. )). - stutásaJ:t confirme l'appartenance de stutáh 14 a visve
deváJ:t. . vastmdá 5.42, 8 ci-dessus.
4c. k~áyant (a coté de suk~af¡:á, dans ce~ hémistiche, ricl~e
d'ailleurs en allitérations) : emplOl absolu, qm peut se prevalolr
VI. 51. Disposition médiocl'e, avec noms l'épétés, cwnulalions (aux de 3.25, 3 ; mais cf. visvasya k~áyatha ci-apres 7.
vv. 3 el 11), insislance sur la notion de « faule)) qui est étl'angere au 4d. duvoyú est surtout adverbial, duvasyú adj ectif.
theme authentique des VD. Ceux-ci sont nommés au v. 7 ir cóté des
Vasu. Verset final anonyme. TOLde la demiel'e pal'tie (13-16) est 5a. dyau~ Voc., d. Wack.-Debrunner 3 p. 225. ~e nom du cíel
d'intention précative. associé a la terre est grammaticalement fém., malS conceptuelle-
ment masculino
1. Vers traduit JanertDhiisi p. 49, qui rapproche surtout 7.63,4 5c. visva iidityiiJ:¿ (+sajó~iiJ:¿), subrogat de ce VD. )). _
- a : tyád, Wack.-Debrunner 3 p. 548 sur le role de ce pronom. 5d. bahulá signifie ce abondant, vaste)) (apposé a gabhíl'á,
le. Remarques de Lüders VaruI)a 1 p. 25 sur le l}ta congu 10.178,2, a prtM 6.19, 3); au pl., = bahíz 3.31, 19 et peut-etre
comme « Lichtmasse )). ánlka (e image )) ou plutot ce visage (figuré) )), dans bahulánta 10.42, 8 (ce avec des extrémités nombreuses )) Hill.
c'est-a-dire « apparition)) (au sens fort du terme) ; il Y a un ánlka Myth. 2 1 p. 222). Le sens de « épais )) est possibl~" m~is sans do~te
2 = pointe de fleche Gld. ad 4.23, 7, et l'on peut se demander si spécieux, dans le seul passage 10.48, 10 (ce dans 1 epaIs de la dnzh))
ánlka ce armé e )) vient de ce vi'3age)) (lat. acies) ou de ce fleche )) Gld.).
(cf. sénii).
Id. úditii, en général avec régime sÚl'yasya, mais ici le sujet du oa. vfkiiya vrkye, jeu verbál comme 1.183, 4 10.127, 6; cf.
vers est précisément le soleil. - adyaut, Wack. Sb. Berl. 1918 me~áya me~ye 1.43, 6. Le jeu est rare, restreint d'ailleurs aux cas
p. 396 = Kl. Schr. p. 315. ou le fém. n' est ni épicene (gó) ni en -ii- (ásvii). Sur le sens de
vlka, cL ci-apres 14. Une protection avrká équivaut a ce a l' abri de
2. Cité Berg. 3 p. 168. Sur les trois vidátha, Thieme Unters. p. 43. tout danger )).
2b. sanutál' á ca, ce au loin et de ce coté-ci )) de Gld. (apres BR. ; oc. nas tamíniim, (e de nous-memes )), d. tanvam 7. Le sens est
précisé Gld. N achtrage) est obj ectable, cf. Old.; á ca pál'ii ca du reste peut-etre simplement : vous etes les conducteurs de la
- 88- .- 89-
parole efficace (venant) de nous ll. dák~a est nécessairement adjectif 10c. suk~atrá (déja 4) - association des dieux souverains au
ici et en plusieurs passages, comme ép. de mánas (9.68, 5), du kav{ k~atrá - , variante de svaO qui figure dans l'hy. aux VD. ci-dessus
(1.91, 14), du l'ása (Livre 9), d'Agni (3.14, 7) : inutile de chercher 5.48, 1 : cf. le jeu de formes en su ó au v. suiv.
a éviter ici l'emploi, avec Gr., emploi qui est le seul subsistant 10d. vakma°,' il existe un seul cas de vákma/1 indépendant, au
en skt cl., avec le sens de « habile, capable », d' oú dak~atii « habi- sens probable de « priere ll; vákmya « digne d'etre formulé ll. Le
leté ll. composé trimembre (dont l' élément final se retro uve dans rtájrita-
satya) est insolite, la traduction la plus probable est « qui sont
7a. énas (( faute», distinct de aghá con al , nocivité», cf. ci-dessus authentiquemerít les rois de la parole (sacrale) l) ; rtádhlti est voisin
aghiiyánt 6b), Rodhe Dcliver us from Evil p. 136 Hartog Sünden- de satyá O dans 5.51, 2 ci-dessus. Un ancien rtájiita aura été étoffé
begriff p. 46, etc. - blwjellla, seul cas d'optatif apres má dans en rtájütasatya pour ménager la juxtaposition l'tájsatyá.
le HV. (BSL. 43 p. 46), apparemment d'apres la formule séman-
tiquement pro che má bhema. lla. k~ámCll,1 (d'apres bhlíma/1) est tantót « terre II opposé a
7b. eáyadhve,' ei- « punir», notamment dans f1.1á eayate 9.47, 2, « ciel», tantót « sol, terrain l) : ici seulement « domaine sur terre,
dit de Soma vengeant les fautes (d'oú ~l!arpcaya, nom propre, le nos terres ll. Le tenne est appelé par le voisinage de ]Jl'thiví, qui
Vengeur). Acception juridique parallele (due au double sens de rappelle k~ám ... prthivím 1.67, 5 et dyáviik~dmü comme substitut
f/,lá) dans nwelt « qui recouvre les dettesl punit les fautes l l ; cf. plus rare de clyáviiPl'thiví. - ,r
ers cité Berg. 3 p. 90.
f/,lákiiti _comme ép. d'Indra; analogue, eáyamiinii fl,1áni 2.27, 4, llcd. Tous ces termes sont des bahuvrIhi, sauf le dernier
dit des Aditya. Le sens propre est « venger, se venger de II ; Varul).a, (sugopáb).
Mitra, AryamRl)., sont les « vengeurs du multiple Mal», eetdro 12b. yriti, de [-jyii- « implorer», ci-dessus p. 24.
ánrtasya bhúl'eJ:¿ 7.60, 5. Sur f/,lá, v. surtout N. et Old. ZDMG. 55 12c. miyédha est d'ordinaire : don rituel, repas rituel. Faudrait-il
p. 303 Rodhe et Hartog précités Lefever Vedic Idea of Sin p. 27. admettre pour ce seul passage « Opfergenosse II = miyedhya?
7c. Seul ex. de visvadeviiJ:¿ avec 10.125, 1 (du RV. récent), au Ce pourrait etre un cas de confusion entre les finales -a- et -ya-,
sens de v{sve deviiJ:¿. Ailleurs (et aussi apres le RV.) « ayant les d'apres le -ya- explétif si fréquent de pürvyá, márlya, návya;
caracteres d'un VisveDeva ll. ci-dessus saeathya 5.50, 2. lVI eme difficulté 10.70, 2.
7d. Analogue a sva{!¿ ~á évai riri~[~ta yüJ:¿ 8.18, 13, ce qui montre
que yü!¿ est bien l' équivalent de tanV(Ull. - Sur le v., Berg. 3 13a. ripü figure déja au v. 7 : lien entre la clausule et le corps
p. 190; sur rio, Old. GGA.1917 p. 132. de l'hy.
8. Berg. 3 p. 178. Personnification rare de námas. 14a. Sur !mm, Benveniste Fest. Vasmer p. 71.
8d. lqtám ... énas, reprise de 7a, montrant que cette str. appartient 14c. vfka est l'ennemi extérieur d'apres 9.79, 3 oú le terme
bien a l'hy. - Emploi exceptionnel du theme viviis-, en dépit du s'oppose clairement a ari.
préverbe et de la voix moy., au sens de « écarter ll. Mais c'est une 15b. {ndrajye~tha, mot typique des hy. aux VD. (ci-dessus p. 9).
simple apparence : á viviise ne fait que reprendre á viviise a, de part - ablddyu, « qui commande le ciel II N., lequel admet aussi,
et d'autre apres námas(ii). ailleurs, « qui vise au ciel II ou une interprétation intermédiaire ;
9a. Reprise du motif du l'athZ (6), ici a nouveau voisin de odak~a. autre, N. 2. Cf. Gld. ad 1.33, 11 et 8.83, 9 ci-dessus. Le terme nous
9b. rtásya pastyasád équivaut a l'expression plus normale parait aussi peu caractéristique que dyuk~á « céleste ll. Sur le lien .
rtásya yónim (yónau) ou sádane ou similaires. Le sens premier de avec la formule analytique abld elyún, Gld. 1.33, 11.
pastya a pu etre « chemin II (comme yóni), d' oú dériverait aussi 15c. kárta no áelhvann á sugám éclaire le sens concret de krdhí
bien « riviere II (pastyil fém.) que « séjour », cf. aváni. sugám 13. amá opposé a ádhván; ailleurs aussi a ára~1e, áral,lye;
9c. urueák~aso nrn peut servir a expliquer le composé commun pléonasme amád ástam 9.97, 8.
/1reák~as .
9d. á nClme resserre le námasá viviise' du v. préc. - v{sviin ... VI. 52. Composition en tereets, el' OU l' insistance altendue sur le
yajatriiJ:¿, comme ci-dessus 6.50, 15. theme eles VD.,' a savoil', (7), 8, 10, 13, 14 et (final) 17, sans parle,'
des mentions de. « elieux ll. lV1ais l'objet de ['hy. est plus pasonnel que
lOa. sré~thavarcas, ép. divine, d'oú, en contre-partie, le brahma- la moyenne elons ce groupe, ef. Clel. Phraséologie faeile.
varcasá des textes ultérieurs.
- 90 ~ -91-
la. divft ... prthivyft, le Cíel et la Terre étant témoins, ou plutót : 6b. Scission du nom divin et de l'Entité, sárasvatl s{ndhubhil;;
au príx de ma foí en le Cie! et la Terre. pinv- comme 4b.
lb. sámzbhiJ:¿, « durch Mattwerden» Thieme (cité ci-dessus 6d. susáfTlsa, qu'on loue avec profit, cf. 1.44,6 « sois SO pour le
p. 43) ; yajñáj sámz est une variante de yajiiájadlwará, partie orale chantre, ó Agni ».
et partie matérielIe du sacrifice .
le. ubj-, « écraser» Old. ad 1.52, 2 (vers qui contient égalemf,lnt 7a. Mention des VD. Repris de 2.41, 13. Verset typiquement
párvata et fait suite a un vers contenant subhtí) et Gld., qui discute
inaugural d'une triade adressée aux VD.
le sens de (nirJubj-; « enfermer » de Gld. ici et 1.21,5 est insuffisant. 8a. Faut-il vraiment distinguer pour le sens ghrtásnuet ghrlasnú?
Parenté probable avec ubh-. - subluí, ép. des montagnes aussi L'un et l'autre sont ép. de kesEn (lui-meme ép. de 1'« attelage »
4.17, 2; ailleurs, des Marut ou du soma. sous-entendu d'Agni) 3.6, 6 (ou d'lndra) ; 41, 9. lci snú « dos»
Id. nt-ha-, se plier devant (fig.) 1.37, 7 5.32, 10; dit aussi des conviendrait comme snú « ruisselant de ».
montagnes qui se courbent devant les Marut 8.7, 2 (et no ter ici le 8b. práli-bhü~-, Gonda Bhü~ati, passage cité p. 12 « qui vous
voisinage párvalaso nt hlyalam). Toutefois l'appartenance a hü- 2 invigore ou : vous renforce ... ».
(( abandonner ») est plus probable. - atiyiijá, sacrifice excessif,
exagéré, N. citant Berg. et le comm. de Lu. 10ab. Association des VD. avec les J}tu ou « périodes récur-
rentes » (type 1.15).
2. Cité Berg. 3 p. 191. a : enchainement par áli et man- avec 10c. yújya, équivalent de yúj: ép. de sákhi, lnáda, etc. Le
Id et a. yújyam ... sávaJ;, de 1.52, 7 est le vájra comme « force associée (a
2c. lápu~ est substantif ici comme 2.30, 4, mais l'emploi adjectif lndra) ». Substantivement, alIié ou « appartenance» 1.145, 4;
est patent dans tápu~a cakriyü 2.34, 9 « avec une roue brillante» 165, 7. Au nt. « lien d'association ».
et probablement en membre antérieur de composé. L'un des deux
emplois est secondaire, mais lequel ? Le ton est flottant dans les 12b. vayunasas: Thieme Unters. p. 22 traduit « secret », mais le
dérivés en -u~-. suffixe -s as indique de préférence une répartition, une sériation,
comme on a rtusás. On a bien l'impression que vayunasás ne fait
3b. abhisasti: on gardera « imprécation» avec N.; cf. Hill. que reprendre rlílbhiJ:¿ du v. 10 et fait alIusion au Géitterturnus
Myth. 2 1 p. 372; « souillure» et « honte» (sans lien avec la parole) (1.15 et analogues).
10.39, 6; 104, 9.
12c. Bl. Repet. p. 297; cikitvás n'est jamais « brilIant» (Gr.).
3c. pas- et participe présent régime : regarder avec indifférence
(comme upek~- cl. et analogues) ; autre, 5b. 13ab. Répartition locale des VD. ; c caractéristiques globales;
3d. Reprise de brahmadvi~ (2d) - sur le sens de la racine dvi~-, d cité Bl. Repet. p. 298.
Minard Trois énigmes 1 § 250; 2 § 474b - et de tápll~(iJ (2c),
de meme que nidyámüna reprend ntnitsai (2b). - tápll~i, dit des 14c. paricák~ya: l'autre ex. du mot signifierait « blamable »
armes « brlllantes » que possede Soma Hill. Myth. 2 1 p. 333. selon Gld. 7.100,6 qui renvoie a TB. Le sens est « de nature a etre
évité du regard», comme RV. pári-khyü-.
4. Traduit Lüders VarUJ).a 1 p. 144 (comme Gld.), pour préciser
le sens de síndhu. pinv- se dit tres habituellement des liquides, lait 15a. ¡mft, Wack-Debrunner 3 p. 242j divá!¿ « sur terrej au cíel»
et eau. -- dhruvá éclaire subhti le. (désharmonie casuelIe). - mahin, probo refait sur I'lnstr. mahind. -
áhimüya, ép. des VD. (et des dieux, d. 1.190, 4 ; ce qui ne signifie
5cd. «Fasse ainsi le Vasupati qui peut se vanter d'etre parmi pas que dYlín ad loc. soit égal adevdn), comme éhi o 1.3, 9 ci-dessus.
les dieux le plus pret a aider» N. p. 202, traduction amendée 15c. i~áye, « to flourish » Burrow BSOAS. 1955 p. 328 ; toutefois
par Gld. d'apres Old. On pourrait rendre ainsi « qu'il vienne au l'ensemble des formes conduit a maintenir « pour que nous (en)
plus vite a l'aide, lui qui est un devdifz óhclnaJ:¿ = un qui se fait jouissions », d. t~ 16d.
prévaloir parmi les dieux»; oh- (sur quoi, v. N.) est difficile; 15d: k~áp, nom non divinisable de la Nuit. - varivasy-
d. encore 10.65, 10 ci-dessous. « donner » : infl.uence possible de vára « don ».
6a. Enchainement par dgami~tha!¿ et ávascl.
7
- 92- - 93-
VII. 34. Long prologue 1-7, puis appel aux dieux, en disposition concours poétique JJ. L'image de l'attelage rejoint dhür$Íl 4 et
variée, avec Agni en tete, eles Entités fém. 22, naturelles 23. La fin déja l'áthaJ:¿ 1.
de l' hy. (24 et .25) atteste les habituelles tenelances énumératives. 10. iisüm: lien avec á}JClZ~ 2 et 3 ; d'ailleurs Clsmai 3 et 4, ClSyCl 7
La tonalité est assez }Jw,ticuliere: celle el'une invite sans louange. sont sans référence précise. Sur ce v. et VarUlfa comme gardien
Les comparaisons abondent (1, 4, 5, 7, etc.), ainsi que les allitél'ations. du « troupeau JJ des Fleuves, Berg. 3 p. 128 J anert p. 58 n. Lüders
VarUlfa 1 p. 51 - sClhásl'aCClk$ClS et sClhasriik$á, ép. non spécialisées
la. sukl'á, « claire JJ Gld. Nachtrage; aussi 2.9, 4, c'est-a-dire
« pureJJ (de tout élément incorrect, avec nuance religieuse). -
dans le RV.
deví manl$á: ici le mot manl$á est semi-personnifié, comme sujet 11a. I'ü$trániim, Wack. 1 p. 167 et Debrunner Nachtrage p. 89.-
de la phrase, et dé signe la poésie achevée (a cause de süfa$la) ; nadí suite du motif dominant des Eaux.
Janert Dhasi p. 58 n. traduit « Ausdenkung JJ. l1'b. ánutta, N. 1 et 2. - VarUl)a lui-meme est appelé k$atriyasya
lb. rátho viijí est pour ainsi dire glosé 1.129, 1cd. visváyo~ 4.42, 1, a coté de rii$t1'ám.
4a. clhÍlr, « brancard JJ et non « joug JJ (ci-dessus p. (7). Mais lá 12a. Allitérations.
valeur figurée est seule présente a l'esprit du poéte. 12b. ádyu, « sans éclat JJ N., plus probable que « exclu du ciel JJ
Old. ; cL l' opposition (lointaine) avec didyüf 13. Analogue adyüf.
5a. áheva, comparaison elliptique; on peut penser a « comme
le soleil étend les jours JJ, d'apres átann áheva szírya~ 6.61, 9. 13. didyüf, arme étincelante, d'ou « foudre JJ (d. vidyüf), mais
5b. pátman se dit d'ordinaire d'Agni ou du vento Allitération dit d'ordinaire d'une arme divine; (Brand-)pfeil du sacrifice
avec tmánii. 6.66, 10. La variante didyú est simplement « fleche JJ. ef. Arbman
Rudra p. 12. - v{¡v{$vak, balancement connu.
6. Enchainement par tmánii, hinóta et yajíiám. samátsu est
voisin de yáleva 1.70,11, cf. ici yáteva (5)1 samátsu (6a). Opposition 16ab. Analyse du nom propre Ahi Budhnya (énoncé au v. suiv.),
jániiyalvlrám « un homme éminentl pour le commun des humains JJ ; lequel figure typiquement dans notre groupe d'~y. Type d'analyse
il semble trop hardi d'apparier Vll'á a ketÍl en les référant tous deux tres rare dans le RV., cf. encore pour miitarisvan 3.29, 11. -
au sacrifice. Mieux vaut « tel un vlrá ... JJ. En tout ce contexte, le rájCls, « ténebres JJ Gld., mais le mot n'acqu~ert. ~e sens, tout au
Sacrifice est d'ailleurs assimilé a Agni. ?)
plus, qu'en compagnie de kl'$~lá ou áclbhutCl (111,"lslble .10.105, 7,
d'Clbudhná 8.77,5. AiBeurs, « espace JJ (y compns, en deplt de Gld.,
7a. SÍl$I1W, Bl. ZDMG. 48 p. 565 Repet. p. 59 Hauer Yoga p. 15 2.39, 7), d'ou, éventuellement, « territoire JJ ,1.166, 3 3.62, .16.
Thieme Fest. Schubring p. 5. Terme indrai'que, qui rappelle la Les j1'áyii/?1si ... rájii/?lSi de 10.75, 7 sont « les etendues JJ (locutlOn
sous-jacence d'Indra aux vv. 3 (?) et 4. bhiimí~ précise ketú 6 en formé e de deux noms apposés plus ou moins synonymes). Sur 1'0,
référence a Agni-sacrifice. Sieg Nachtweg p. 10 HiB. Lieder p. 24 Ber~. 2 p .. 122 O~d. ZDMG.55
7b. bibharli bharám, Acc. interne, entrainant prlhivílbhúma. p. 297 et ci-dessus p. 32. Notre passage s exphqu? dIre?teme~t en
Sur bhzíman (qui ailleurs est, en partie, synonyme de Pl'lhiví) en ce fonction de 8.77 (précité) 01:1 figure abuclhné$u l'áJassv á. ~. suZan,
passage, d. Old. ad 6.62, 8. Noter un trouble entre blllímanl Ét. Gr. skte p. 59.
bhümán Gld. ad 6.62, 8 ; 71, 22.97, 23 10.31, 6.
17. Berg. 3 p. 25.
8a. Fin de l'exorde, qui est plutot un excursus a tonalité absconse 18b. sá1'clhant sans réginw est « fort JJ, comme sál'clha est « force JJ
(2-7). Appel aux dieux, avec lwáyiimi; d'ordinaire, dans ces hy., OU « employant la force JJ ; toutef.ois il existe .un~ acception ~éfa,"o
on a plutot lnwel haviimahe. - clhiyam se rattache directement a rabIe, sárclhant étant alors « qUl brave, qUl defie JJ, ce qUl lalsse
I1w/1l$á (1). - áyiilu, hapax « sans user de procédés magiques JJ ; quelque doute sur le sens premier du terme. Le régime au Gén.
contras Le indirect avec rténa « selon les regles poétiques JJ. n'apparait qu'ici avec sárclhClnt, mais on l'a ave~ le verb~ personnel
9a. vaZ~, 1.14,4 ci-dessus. - clevíl?l clhiyam, comme deví manz$á 1 sá sal'dlwd al'yó v(su~asya jClntóJ:¿ 7.21, 5 « qu'Il empIOle sa forc~
(et cf. déja dldyam 8) : « attelez votre intuition céleste ; mettez en contre l'a1'i (aussi bien que) contre l'homme (q~elconqu~) JJ. lCl
avant vers les dieux votre discours J) J anert Dhiisi p. 55 n. et 58 n. ; Thieme Fremdl. p. 55 « qui défie 1'étranger JJ. a1'i est claIrement
c'est-a-dire, dirons-nous « efforcez-vous d'etre les premiers dans le distinct du s'át1'U 19a.
---~~--~-- ---- ~ -~----- --~ -~---- ---,_ _ F'-'--------~--~---~ ---~------------~---
- 94- - 95-
19a. ná blHlmii, comme 7 ci-dessus ; il s'agit naturellement d'un mation a « donner », dans ce typede clausules d'hy. Pada cité
Acc. sg. 19 b. mahdsena,' ici sénii est tres probablement «armée ».- Bl. Repet. p. 316.
e~iim (comme asya, etc.) réfléchi, ainsi qu'il arrive souvent, Gld. 25c. upáslha remplace ici le plus usuel vál'ülha. Sur l'origine du
ad 1.152, 3 4.17, 11 9.92, 2 10.61, 3; 99, 9 et 10, etc. mot, Kuiper l.-ir. J. nO 4 p. 311 Minard Trois énigmes 2 ~ 96a
Schwyzer Mélanges Pawry p. 445.
20. Vers cité Berg. 3 p. 57. Sur Tva~tr fécondateur, Hill. Myth. 2
(citant notre vers) 2 p. 382 n., 383 n. ~- piil).i, la main qui crée. VII. 35. Hymne en « sám», forlement litanique (et, parlant, banal).
21c. Aramati, Wüst GGA. 1934 p. 3 (ad Hertel Beitrage p. 107), La liste va d' Indra el Agni jusqu'aux Entités collectives (14), en
N., Gonda Oriens 2 p. 201 Dumézil Tarpeia p. 38 Archanges p. 172 passanl par les Forces naturelles ou liturgiques. Les deux demiers vv.
Keith Religion p. 65, 211. Mais le mot figure aussi comme masc., (14 el 15) renoncent au cad re antél'ieul', comme il arrive si souvent.
ép. de Savitr (( rasch entschlossen» de Gld. est peu probable) la. indrcígní,' un seul accent paree que la désinence de duel
2.38, 4. Entité surtout propre aux hy. aux VD., cf. encore 10.92, 5 intérieur n'est pas per<;;ue.
ci-dessous. vasüyü a coté d'Ao aussi 7.1, 6. lb. ratáhavya: sens plus rare de ce composé, qui d'ordinaire
22a. Rati~ac, cf. ci-dessus 6.49,14 : le voisinage de Rodas! et signifie «( offrant les oblations ». Quatre couples divins ayant
VarUlJ-an!, la précédence des Patn! et d'Aramati, confirment le lndra en tete. Sál!l yóJ:¿ comme substitut occasionnel de sám au
caractere fém. de ces divinités « accompagnatrices» (osdc). pada d. Régimes indirects variants : lnstr., Dat., Loe.
22b. ródaú,' on attend plutot rodas'Í (cf. Gld. N achtrage, qui 2a. Sarp.sa personnifié (cf. 5.46,3 ci-dessus), parmi les Éléments
maintient ródaú) : confusion avec 23 et 24. conditionnant la richesse (l'dyaJ:¿ pI. comme ci-dessus 34, 23), dont
22c. várCdrlbhiJ:¿, pluralisation de la VO de 5.41, 15 (ci-dessus). Purarp.dhi est l' expression.
L'association avec Tva~tr manque 3.62, 3, mais elle est suppléable. 2c. Reprise inattendue (mais non sans exemple, dans les str.
23a. On peut avoir ici Rai personnifié, qui figure au sg. 1.71, 6 énumératives) de Sarp.sa, apparemment moins personnifié, avec
et ci-dessus 5.41, 11 et ailleurs; au pI., ici seulement ainsi que réglme Gén. (cf. ci-apres les nt. pI. ou sg. suháviini 3, sukrtáni 4,
7.35,2 ci-apres; semi-personnification 1.169, 5. Mais il est plus bhav{tram 9). C'est le principe divin qui est satyá et suyáma et
naturel de faire de ce rdyaJ:¿ (cf. 22d) le régime d'un verbe « donner » qu'exprime la Parole Qualifiante. Gld. Nachtrage préconise une
sous-entendu, comme si souvent dans les attaques en tán naJ:¿ et dichotomie entre satyá et sá1!1 sa .
dans les énumérations de noshymnes ; on peut le tirer, si l'on 2d. Allusion aux naissances nombreuses d'Aryamal} : consé-
préfere, par zeugma de piisalaJ:¿ d. - Entités naturelles, dont la quence de la participation de ce dieu au mariage. Mais Gld.
séquence sera reprise au v. 25 et final. lei Rati~ac est encastrée N achtrage glose pUl'ujiilá par tuvi jatá; cf. 10.64, 5 ci-dessous.
entre les Eaux et les Plantes, peut-etre simplement au titre d'ép. 3a. dhiitt, dieu indépendant dont les traits s'affirmeront au
des unes et des autres. Livre 10. - dhart[, ailleurs avec régime Gén. «( du ciel, des
24a. ánu-lui-, se plier a suivre (l'ordre de ... ), ici : accorder, etres, etc. », dit notamment de Savitr 4.53, 2.
acquiescer; apres le RV., « poursuivre, (chereher a) s'emparer de ». 3b. urücí (3.57, 4 ci-dessus), ailleurs dit d'Aditi et, au duel, des
Image dérivée de celle de nam-. deux Rodas! (cf. ródaú c), ce qui justifie partiellement la restitution
24b. Plus souvent, lndra lui-meme est dyuk~á. de Gld. «( Terre ». La finale -cl- s'approche d'un type de dérivation
24c. v{sve marídaJ:¿, substitut des « VD ». - On peut douter de purement explétif. - svadhdbhiJ:¿ (EVP. 3 p. 51 et Gld. N achtrage,
l'authenticité d'un theme sahá « fort ». qui concerne aussi le pada c), cf. prthivydJ:¿ ... dhdmabhiJ:¿ 1.22, 16 :
24d. « Puissions-nous etre tels que le fondement de notre donc, « la Terre avec ses installations autonomes ».
richesse soit établi (ou : assuré ; ou : placé en nous) ! ». Le « fonde- 3d. suháva n'a pour accompagnement le mot ndman que 10.39, 1
ment de la richesse» est Agni lui-meme, expression d'ailleurs et encore, de maniere indirecte. Mieux vaut donc entendre «( les
courante. Cette traduction respecte la tendance passive de l'infin. appels propices (aux dieux) », comme on a, également avec régime,
en -dhyai (Benveniste lnf. avestiques p. 87). sukrtdni 4.
25b. Eaux, Plantes, Arbres : reprise de 23. - ju~anta, approxi- 4c. sukrlá,' avec régime ( interne». Le mot est traduit par
- 9G- - 97-
« Kunstwerk)) Gld. 3.60, 4. Noter l'opposition accentuelle, d'un VD. : ici, entité distinctive, proche de Sarasv~tI et_ cl'~utres figura-
type rare, entre sukrtá substantif, Sílkrta adjectif. tions fém. (dhlbhiJ:¿, abhi~áe, riifi~áe). Sarasvati/ dhibhiJ:¿ se rattache
4d. i~irá, « fort )), mieux que « rapide )) ; mais la nuance exacte :'t Aditi/V1'afébhiJ:¿ 9. .
pourrait etre « bénéfique)) ({~), cf. ci-dessus p. 40. 11c. abhisáe est fém. 6.63, 9 (e accompagnatl'lces )l, avec regllne
Acc. Le ter~e se fonde sur la phrase abhi naJ:¿ saeasva 3.53, 17 et
5a. Gld. N achtriige. fait jeu avec Rati~ac.
5b. « Que pour notre bonheur l'espace-intermédiaire soit a voir 11d. Triple localisation connue des VD.
( = visible) pour nous ! )).
5c. van{n, substitut de vál1aspatf comme 34, 25 ci-dessus. 12a. safyásya páfayaJ:¿, variante de satyásya .. ,,~ál?lS[~J:¿ 2.
12c. suhásfa évoque l'activité matérielle, SUpcí~li (34, 20 C1-
6ah. Association de dieux singuliers avec des Entités colIecti\res, dessus) l' effi<¡acité sur plusieurs plans.
au nombre de trois, Hill. Myth. 2 2 p. 88. En clausule, la collection 12d. háve~ll éclaire quelque peu suháviini 3.
fém. : fvá~tii gnábhi!L lci, pour une fois, l'?uxiliaire as-! bhü- cede
la place a SI'Ll-, comme 8a a Úd-i-. 13c. Sur perú, Ghosh BSL. 35 p. 17 Berg .. 1 p. 188, 191 .Qu~r.
6c. jálii~a, Bl. AmJPh. 12 p. 428 Arbman Rudra p. 19 Hill. Hy. p. 56 Old. ad 1.45, 4 (( qui gonfle ou : fmt gonfler)) ; Uhl aha)
Myth. 2 2 p. 456 Scheftelowitz KZ. 53 p. 267. GÍd. ad 1.158, 3 Lüders AO. 13 p. 94 qui interprete pO par Vi~(ly~m
páyaJ:¿ et pénl1?l fwljcíná TS. par « faisant jaillir po~r soi le liqUIde
7c. mitf, hapax; cf. súmita Sthlí~liiJ:¿ 5.45, 2 ci-dessus, sumékaJ:¿ fécondateur )). Gld. rend par ee fécondateur l) passlm, Erguss (~u
svál'LlJ:¿ 4.6, 3. ciel) 5. 84, 2, die schwellenden Manner 9.74, 4. De notre apa/?l
7d. praslí (cf. Gld. ad 1.67, 9) a cOté d'ó~adh[ 3.5, 8 qui est nápiit perúJ:¿ dérive apám pé1'llln 10.36, 8 (ci-dessous), oú pél'Ll a
employé d'ordinaire elans ces litanies (cf. d'ailleurs 5c). L'entourage l'apparence de signifier « fils )l. . •
est ici rituel. Cf. pl'aslívarl comme ép. d'ó~adh[ 10.97,3, d'oú résulte 13d. devágopii, « qui a les dieux pour gardlenS)) ; aUSSl 10.63, 16.
que pras¡í dé signe la plante en tant que (e fructifiante )).
14a. Reprise des trois collections divines (d. 6). . .
8b. pradls est mieux établi que (US au sens de ee orient(s) )) ; 14cd. Les trois localisations connues (cf. 11), mms la mentlOn
en particulier il est question des quatre (ou cinq) prad{'~, jamais des Eaux est remplacée par gójiita, comme ci-dessus 6.50, 11 OÜ
des quatre [US)' Ved. lndex s. uu. toutefois on a simultanément gójiifa et ápya. On peut se demander
8c. dhnwl, hapax; variante de dhnwá (6.52, 4 ci-dessus), s'il y a corrélation membre :'t membre entre ab et cd. Le pada est
confirmée d'ailleurs par I1ldlmwi (au fig.). cité Bl. Repet. p. 316.
9a. Aditi/ vralá complete la série lndra/Vasu, etc. de 6. 15a. yaj!1lya est repris de 14d, avec réduplicabon superlative.
9b. Le chal' des Marut lui-meme est svarká 1.88, 1, c'est-a-dire 15bc. Cité Bl. Repet. p. 317. - mánor yájatl'iiJ:¿, comme 36, 10
« accompagné d'un beau chant)) Gld.; 7.38, 7 fait également ci-dessus, 8.30, 2 et 10.65, 14 ci-elessous. Il s'a~it évidemn:ent
pencher pour « chant)) (cf. sur arká p. 82). Les Marut sont dits el'une formule propre aux VD., illustrant la conneXlOn de ces dleux
divó arkáJ:¿ 5.57, 5 « chceur du ciel)) (N. p. 107). avec le monde humain.
9el. bhav{tra est incertain : « suhsistance)) Quar. Hy. p. 55 est 15c. ul'Llgiiyá, el'orelinaire adjectif - ép. de Vi~:r:tu ou, une fois,
sans vraisemblance; Gr. « monde )l, Lu. « belebende Luft)); Gld. d'Agni 3.6,4 - , sauf ici et 10.65, 15 ci-elessous : .ellipse ou subs~an
« créature)) (dubitativement). On pensera plutót :'t « terre )), d'apres tification ? - Les vv. 14 et 15 laissent l'impresslOn ele str. apphca-
bhlí et analogues. Il s'agit d'un hapax; bhiivifra est « l'univers )) bIes a l'ensemble eles hy. aux VD. et par hasard localisées ici.
dans les gloses d'UI:liidi.
lOa. Cf. Savitr et sa protection 1.35, 11 6.71, 3, etc.,et surtout VII. 36. Réeifation du pl'essurage vespéral (avee 37-38) Hil!.
6.50, 8 ci-dessus. JYJyth. 2 2 p. 128 n.)· tendanees p¡;écaiives. VaI'LlI.wjNIifra ~n tete
1Od. k~étl'Clsya páfiJ:¿ (formule analogue a rá jasas páfiJ:¿ 5) : (apl'es un exorde anonyme J; les NI ami eités par deux f01S; les
invoqué dans l'hy. aux divinités du Champ 4.53. -- Gld. Nachtriige. Fleuves, fype (['Enfité fém., au v. 6.
11a. Formule insolite devá visvádeviiJ:¿ (cf. déja ci-dessus p. 88), la. Début analogue a 34, 1 ci-elessus.
qui marque bien le sentiment de groupe restreint propre au terme ~b. sasrje,' d'oú gávcíl?l sárgam 5.56, 5 et les rayoIls comparés
- 98- - 99-
aux sál'gaf:¿ de vaches 4.52, 5. gó est donc ici a la foÍs « v ache » (en 5c. v{-badh-, « délier» Gld. avec hésitation (influence de bandh-?),
comparaison implícite) et « rayon» (I'wím{bhif:¿ faisant double mais l'emploi de v{ babadhe 6.29, 5 montre le chemin : « pousser
emploi). (les Mondes) loin l'un de l'autre (par pression exercée sur eux) )),
Id. prthú pl'átíkam, apposition a Agni, en forme de pré-composé. done « dé-comprimer », « libérer ».
2b. Composer un poeme (suvrkti) et un mets ({~); návlyas,
comme 35, 14 « selon une recette nouvelle ». 6b. SarasvatI en septieme Hill. Myth. 2 2 p. 335.
6c. su~váyanta (Old.) suppose un *sú~vi « qui met au monde»,
2c. iná (N. sous aniná) est-il « actif» ou « formidable »? inóti
fait sur le ty-pe yúyuvi, cákl'i, etc.
{nvati (si iná releve de cette base verbale) est « mettre en branle ».
Gd. páyasa pípyanaf:¿: l'association refletc, comme il arrive de
Ep. d'lndra ; Agni est dit le possesseur d'un inál?1 vásu 1.149, 1. _
padaví, abréviation de diváf:¿ padavíf:¿ 3.31, 8. temps en temps, une ancienne étymologie « gonflant de leur
gonflement ».
2d. Ceci revient a dire : Mitra est celui qui met les hommes
selon leur rang (yat- étant : unir en hiérarchie correcte), portant 7a. mandasaná, type semi-participial BSL. 38 p. 80 Kuiper
(de ce fait) le nom (de Mitra). D'ou suivrait que mitl'á pourrait S-Prasentia (AO.12), passim.
appartenir non a mi- « etre joyeux» (faiblement attesté) auquel doit 7c. pál'i-khya-, passer outre sans voir, comme pal'icák~ya
appartenir máyas, mais a ma-/ mi- « mesuren, qui est vaguement ci-dessus p. 91. - Sur ák~al'a, N., Old. ZDMG. 63 p. 294 Gld. ad
analogue a yat-. En tout cas notre pada ici repose sur le pada 1.34,4 (3.31, 6) : nom apparemment ésotérique. Sur le v., Berg. 1
initial de l'hy. a Mitra (3.59) : mitró jánan yatayati bl'uva~1ál:t p.284.
« Mitra s'appelle (tel, en ce qu'il) hiérarchise les hommes ». Sur
bnzval.1á, ci-dessus p. 47. Sur le vers, Berg. 3 p. 121 n. Essentiel 8a. va1;, 1.14, 4 ci-dessus.
en dernier sur Mitra Thieme Mitra and Aryaman. 8b. v ielathya , Thieme Unters. p. 49 : qualifié pour le partage
(du butin).
3a. I'ante peut fort bien venir de ram- « s'arreter» (comme ranta 8d. Seul exemple de saU avec régime Acc. ; terme du vocabulaire
1.61, 11 Old.), malgré l'inconséquence apparente de l'image. « violent », d. l'opposition avec I'at{ 1.168, 7. lci l'ati~ác avoisine
La forme est faite comme vanta 1.139, 10 ci-dessus. Mais ranta sati, soit comme ép. de Purarpdhi, soit comme n. propre en asyn-
ci-apres 39,3 est de 1'-, a cause du préverbe á; d. N.2 (sous al'-) dete : le choix entre l'une et l'autre hypothese est probablement
qui toutefois hésite. - ityá figure a nouveau 1.167, 5 « approches sans objeto Le sg. - non usité ailleurs - serait en faveur de l'ép.
(du nuage d'orage) » ; « marche (funeste)) VS. 12.62. si l'on n'avait 40, 6 ci-apres váI'Cztrll'ati~áca{; ca.
3b. szída (sur le mot, Bl. Repet. p. 101 qui hésite entre « well »
et « süsse ~ilch»; cf. Pischel) est ailleurs « Würze» (du soma) 9a. Seul passage ou {;lóka signifie nettement « hymne ».
9.97, 44, « Uberreste» 10.61, 2 ci-dessous et d. szídadohas « Zutat 9b. ni~iklapám ávobhif:¿ rappelle lokám ... avanlu 7b, {;ló/w qui
(zum soma) milchend » ; Old. ad 10.61 rend pour notre passage ici précecle équivalent a dhiyam ibid. ; d. encore I'élo n{~iktam 1.71,8.
« Wasserpfützen ». Il y a deux mots distincts, sans compter
l'homonyme post-véd. tiré de suad-. VII. 37. Dominance el' huira el eles IJ.blm. Seule se distingue la
4b. dhayú, hapax avec ce ton (dháyu 3.30, 7 « Genüge» d'apres stl'ophe (¡nale, a Savit1'.
Gld., équivalent probable de pl'áyas, doit reposer sur un nt. dháyu~)
la. Allitérations. en -v-o slaváclhyai « afin que vous soyez loués )),
« rennlustig » Gld., mais sans doute convient-il de serrer le rappro-
équivalent de slu~é.
chementavec dháyas, mot qui évoque en partie l'idée de « nourri-
le. Sur le soma a trois « dos », Hill. Myth. 2 1 p. 364.
ture » (autre, Gld. 2.17, 2) ; done « qui apporte (ré)confort ».
Id. {;{p I'a , mot de sens contesté: Gld. ad 1.30, 11 et 101, 10
4c. manyú, « fureur» (sur cette notion, Dumézil Horaces p. 21).
Frisk MO. 30 p. 78 Bl. Repet. p. 262 Berg. Quar. Hy. p. 25 Bailey
- mináti, « qui fait disparaitre» Thieme ZDMG. 95 p. 99, c'est- Trans. 1955 p. 72 n. (( hair » ; mais la fréquence du duel pose un
a-dire « qui rend inane ». .
probleme) ; su{;iprá ne figure qu'ici au pI. et a l'adresse des l}bhu.
5a. yájante, a la voix moyo est : se procurer par le sacrifice ; - mahábhif:¿, hapax comme nombre de finales en -a n- ; l'lnstr.
non, comme en véd. ultérieur, sacrifier pour soí. mahná doit ,appartenir a un *mahmán, doublet de mahimán,
5b. své ... dháman équivaut a suadhábhif:¿: dans l'institution type jánman/jániman.
normative qui est la sienne. Sur le pada, Berg. 3 p. 219.
- 100- - 101-
2b. svardfs, ép. des dieux (y compris 2.24, 4), qu'on peut rendre 8b. A l'appui de ce que dit Gld., v. notamment tám párvatal!1
aussi par « semblables au soleil» (type tiídfs) ou « qui voient le ná bhójase 1.55, 3 « en sorte d'en jouir comme (on jouit d') une
soleil» Gld. ZDMG. 52 p. 745. - Encha'lnement par ámrkta. montagne ») ; les trésors de la montagne 10. 69, 6 et cf. Gld. IV
3a. de?l.1ám est senti comme infinitif ; de meme Prché 10.40, 5 ; p. 147 sous Berg(e).
il suppose une base de?- (VS. de~ma), variante du type ji?é, Shl~é. 8c. Gld. N achtrage.
3c. gábhasti, la main qui étreint (grbh-), ci-dessus p. 30.
VII. 39. (38 n'étant qu'une appl'oximation au canon des hy. ClUX
4b. fkva~1 (N. examine le passage ambigu 5.60, 8, ainsi que VD.): dominCllice d'Agni, cf. les vv. 1, 4 (6) et 7 (vel's final)' en
1.87, 6; cf. Old.). Noter qu'Indra est dit rgm{~1, rgm{ya et lié groupement). Les VD. sont cités au v. 4. Le v. ,5 forme une énwné-
fort souvent aux hymnes et aux chants. l'Cltion, oú Agni l'epal'Clft encol'e cleux fois.
5a. sánitiísi, « tu as l'habitude de gagner ». - pravát, « la course »
la. Gld. Nachtrage.
(( Vorsprung» Gld., qui dOlme ailleurs : course, ou arene) ; « fleuve »
lb. jÜI'(d, « brandon» 1.129, 8, feu circulaire du rite 8.72, 9 ;
est indéniable 2.13, 2 et d. pl'ávato napat (Voc.) AV. : sentiment
jill'(lÍ (hapax) Agni « brúlant». - devátiíti: le seul sens authentique
d'un líen avec la racine pru-. pl'Clvátvatí est «.offrant un libre cours »
est « troupe des dieux, monde divin», contrairement a clevátiít
5.54,9, d'oll 84, 1 comme ép. de la Terre. Sur le mot, depuis Pischel,
« service divin ), mais il y a des formes équivoques (en -tií-tií) ,
v. N. Fest. Hillebrandt p. 144 et surtout Old. Fest. Windisch
d. ci-dessous p. I05.
p.116.
5b. « Grace aux inspirations par lesquelles tu t'actives») (en 2a. supraydJ:¿ (d. 5.44, 12 ci-dessus) vient-il ele pI'á-yc7- ou de
faveur de ton adorateur). Meme sens général que dans vivé~a yán pl'áyas? D'une part on a supl'ClydVa(1 de l'autre suprayás (ép. des
mri dhi?áQc7 3.32, 14 « une fois que l'Inspiration m'a eu possédé )) dieux). Gld. rapproche bal'ldJ:¿ supl'c7ya(1álamam 6.63, 3, qui devrait
et dans vévi~at. - haryasva: haridasva est « soleil » en lGivya. emporter la décision.
5el. clasasy-, « gratifier ». 2c. visdm, Gén. comme régime inerte de vispáli, malgré la
6a. Il y a un causatif vc7sáy- pour chacune des trois racines vas- coupe? - aklór u?ásaJ:¿ signifierait simplement « jour et nuit»)
(la langue rgvéd. recherche l'homonymie, loin de l'éviter) ; mais (adverbe) d'apres Gld., mais cette expression n'est guere a sa
c'est ici le seul ex. sans préverbe pour vas- 3, avec nuance de sens, place ici. Des lors on peut envisager « lors de l'éclairement de
apparemment, familiere. l'aurore ), s'il est permis d'instaurer ce sens annexe pour aklí!.
6d. Prk?áJ:¿: le ton seul favorise la position d'un theme prk?á, Atkins JAOS. 70 p. 31 « lors de la pÜl'váhüli des gens au terme de
et aussi le fait que Prk?ám est ép. d'áiyam a coté devc7jinam la nuit», ou « quand les gens font une pO de l'aurore, (a savoir)
1.129,2. Autrement, ce pourrait etre l'Acc. pI. de pfk?, comme 36, 5 au terme de la nuit », traduction en soi peu vraisemblable ; Atkins
ci-dessus, donc « bienIaits (roboratifs) ) ; cL aussi supfk? 7. Nom- note lui-meme que pO n'a nulle part ailleurs de régime. Il s'agit
breux flottements accentuels dans ces noms-racines. en tout cas d'un rite matinal.
2d. Gld. Nachtrage.
7. Le v. se rapporterait a un Roi chassé, présume Hill. Myth. 2 2
p. 151 n., 397 n. ; mais d. Old. 3a. Gld. Nachtrage. Un Instr. adverbial jmayd (en dépit du
7a. yám: la construction Acc. avec lA- n'existe que pour un padap.) semble confirmé par k?mayd (également au début du
régime pronominal : disparité entre nom et prono m ! Il est vrai pada). - « Les dieux, (a savoir) les Vasu ». - I'Ctnta, ici de I'am-
que abld est senti autant comme préposition que comme préverbe. (d. 36, 3 ci-dessus) plutót que de 1'(11.1-, théoriquement possible.
- n{l'rti, ci-dessus p. 63. 3c. Lll'ujl'l, ici et 8.70, 4 comme ép. des fleuves « au large cours
7d. ve,'iá, ailleurs « habitant) (ép. ára(1Cl et naya) 5.85, 7 Gld. et (lit) ». Cf. pál'ijl'i « qui fait són circuit» (dit des chars des Mal'ut
(a coté de « ami») 4.3, 13; « vassal» 10.49, 5 Gld. Cf. Thieme 5.54,2 et ibid. des Eaux ; Gld. ad loc.).
ZDMG. 91 p. 107 et Vedic Index s.u. lci « clientele) Gld., ou bien 4b¡ Bl. Repet. p. 319. - abhi sánti, comme abhi~.ti au sens de
« demeure, habitat». « pl'ésence (active)). Il serait témél'ail'e de liel' sadhástham abhl.
8a. stavádhyai, « en sorte qu'ils soient l'objet de ma louange » ; Cf. Gld.Nachtrage. Sur sadhástha, en dernier Kuiper Lir. J. nO 4
en fait, reprise de la. p. 309 et déjá AO. 20 p. 23 (sádhi?).
J
102 - -103 -
4c. sru$tí, « dans un esprit obéissant)); au sens fort, un roi 4. Berg. 3 p. 259.
sru$timánt 5.54, 14 est celui qui a des vassaux; au sens faible,
5a. Gld. Nachtrage.
« ponctuellement)) 10.20, 6; la base verbale sró$a- 1.86, 5 est
5b. e$á, ép. de Vii?T,lu (e$á[¡, 6.73, 3b étant a supprimer).
« etre soumis a l'autorité de )).
5c. vidé ... mahitvám comme 10.4, 4 mahitvá111 agnc tvám aligá
5c. c$iim, marquant la fin de l'énumération, donnant l'impression vitse « toi seul, Agni, connais ta puissance )).
d'un élément résumptif « a eux tous )).
6a. dghpJi,. « Spender)1 N. ; Hill. Myth. 2 2 p. 332; Ved. Val'. 2
6a. 7'Ctré havyá111, d'oú riitáhavya 7.35, 1 ci-dessus. p. 155 et 231.
6b. ásinvant, « qui avale)) Gld. ; « sans macher ou : insatiable-
ment )) 2.13, 4. Meme sens possible pour la variante asinvá; cf. JAs. VII. 42. De nouveau, mise en évidencc cl'Agni (2,4, 5, 6 = vers
1939 p. 190. « Libre d'attaches, effréné)) irait mieux avec un final; inclirecfemenl 3). Le V. 5 el avant-cle1'l1ier est, comme
theme *sinoti, *sinvati appartenant a la racine sii-! si-o Gld. souvent, énumémtif.
Nachtrage.
la. nak$anta, valeur non modale, comme navanta c, par opposi-
7c. candl'á montre que la sous-acception « lumiere)) subsiste tion aux impératifs et optatifs voisins. La valeur des « injonctifs II
pour arká. - upamá, tantót comme ici « le meilleur)) (cf. upamd est en fonction du contexte et des formes verbales environnantes.
divá!z « au plus haut du ciel)) 1.31, 15), tantót « le plus récent)1 lb. nabhanya, dit du coursier 1.149, 3 ; du chant « qui s'élance ))
1.113, 15; 124, 2. Old. (Noten, indices s.u.) et N. cherchent a comme un oiseau 1.173, 1. Le sens premier doit dépéndre de la
délimiter les deux valeurs. Ces noms de direction en -ma-! -m- rac. nabh- « éclater )1, élargie suivant un schéma connu dans ces
sont polyvalents. verbes a sens concret, en nabhany- (cf. nabhanú « eaux .i aillis-
santes )1 ?).
VII. 40. Dominance de V aru~w (2, en énwnération), 4, 6 (final). lc. udaprút,' pnz- est « flotter II en liaison avec l'eau ou un semi-
Début avec Savitr, lame avec les Riili~iic féminines. Pas de mention liquide comme le ghrtá 4.58, 8; indirectement, avec un bateau
des VD. 1.116,3, cf. viprulam ... udáni 1.116,24 et 117, 4 « en train de se
la. snzsti, enchalnement lointain avec 39, 4, ici semi-personnifié noyer )1. Incertain seulement kr$f}.aprút 1.140, 3, dit des bois de
(cf. ay. s;'~osa Benveniste RHR. 130 p. 13) : l'Écoute (divine).- friction : « qui nagent dans le noir )1 ?
viclathya,' « qui aboutit a la elistribution eles biens II Thieme Id. Le soma est en effet ad/wam,<jtÍ.
Unters. p. 48. 2b. hara! roha, cf. 1.14, 12 ci-dessus.
1el. mtninaJ:¿, le Gén. est préférable au Nom. pI., cf. ratnabhdjaJ:¿ 2d. sattá[¡, évoque le hotr (indirectement aussi : lmvé) et est sans
7.81, 4, el'ailleurs également ambigu (EVP. 3 ael loc.). Savitr est doute lié, plus lointainement, a sáclman c (( étable II Gld., comme
le possesseur par excellence eles rátna qu'il répartit, vi yó rátnii au Livre 9, mais peut-etre aussi « siege [du sacrificeJ ))).
bhájati 4.54, 1, etc. Sur rátna, Glel. ad 1.1, 1el.
3a. va[¡, ... mahayan, pI. d'indétermination.
2b. dyúbhaktam est ailleurs adjectif; on sous-entenelra ICI 3b. mandrá se dit souvent du hotr ee d'Agni, ou bien de moes
rátnam (cf. raln{naJ:¿ 1), qui est exprimé 4.1,18. impliquant l'usage de la parole, donc « a la voix harmonieuse))
2c. D'oú la eléesse Dei?trI au Livre 10 et AV.; variante de conviendrait. Mais il semble qu'on doive garder « cher, agréable II
virdj el'apres AV. 11.4, 12? en d'auLres passages, comme 10.93, 4 ci-elessous, conformément
2el. n{-yu-, « atteler II (littéralement « lier étroitement 1)), avec a l'emploi commun de mancl~, variante de macl-, avec Inelra ou
régime interne niyúia[¡, 1.180, 6, d'oú « se rendre maltre d' (un bien, Soma (ou les soma) pour sujeto En skt post-véd. manclm a changé
afin ele le donner : ainsi ray{m 7.92,3) II : ici la séparation eles deux de valeur, mais l'idée de « son)) demeure prévalente. - upiiké,
actions est nettement marquée par d{de~tu! niyuvalte. « visiblement, manifestement)l; avec régime Gén. « en présence
3d. Tour connu avec la négation, le nom en -tl-, la copule et ele 1) ; cf. Gld. ad 8.6, 25 et N. sous upakácak$as. On pourrait aussi
le régime au Gén. « il n'y a personne qui soit en mesure de ... )) suppléer, d'apres el'autres formules, (siíra[¡, ou silryasya) upiiké et
BSL. 39 p. 115; corrélatif personnel de l'infinitif en -tave. entendre. « a .la face elu soleil, sous le soleil)).
72 -oc
-t
- 104- - 105-
4b. cit- est un verbe a implications diverses ; ücfkelcd est sans 1.71, 3; éventuellemont 1.95, 2). En tout cas, matáram est abrégé
doute plus que « se laisser voir », c'est « etro en évidence)J et pour matúJ:¿ stinau.
« briller)J. 3e. visvtid, nom de la cuiller ici ; fait sur ghl'ttid (qui précede
4c. súclhita, « bien placé » ; cf. Old. ZDMG. 61 p. 822. L'expres- 2b, comme 10.139, 2) d'apres le type plus commun pmtyáiicj
sion complete figure 3.29, 2 « comme le feetus dans les femmes pratlcí; la finale -ct- tend a fonctionner comme suffixe possessif
enceintes ». ou explétif. Ailleurs, V O est ép. de dhí 9.101,3 : « pensée dirigée en
4d. Le présent insolite elati peut avoir été extrait du compcisé tous sens»? o.u faut-il imaginer une relation pensée+cuiller
archalque dtitivara, cf. le régime vtiryam ici. - {yant comme plus (rituelle) ? Au passage précité 10.139, 2 il est dit du Soleil qu'il
clairement tvant « telle que celIe-ci (= la notre) )J. regarde les vo, ce qui comporte diverses interprétations simultanées.
- vielcdhya, Thieme Unters. p. 49 « (la troupe des dieux) arrivant
5b. Fais en sorte qu'il soit distingué par les Marut, par Indra pour la répartition )J, en suppléant eleváiatam tiré de d. - anakiu,
(= qu'il soit pour nous objet de distinction de la part de ces
Gld. N achtrage.
dieux) !
3d. elevátatá: aupres des dieux, de la part des dieux, comme 1.34,
6b. visvápsnya, commo ép. de rayá~l, soit proprement (de 5 6.68, 2 7.2, 5. Meme sens pour cleváta, forme haplologique de
maniere redondante) « comportant toutes sortes de richesse» = elevátata. Cf. ci-elessus p. 101 et Olel. ZDMG. 55 p. 291. - mielhas
vi.~vtivasu. Sur °PSLl, d. EVP. 3 p. 29, °psnya étant une variante (Acc. pI. ou nt. sg. en -as-? Forme mixte) kl'-: doit etre renelu en
de °psu, éventuellement facilité e par Oclhanya. conformité avec márelhT~l, marclhi$!am et plus généralement avec
le sens normal de la rae. mrdh- « etre ou laisser en plan ».
VII. 43. Ciel et Ten'e (1); les elieux (2-4); Agni (5 et final). 4a. sap-, volontiers pro che de riá: ici l'tásya (b).
4b. máhas, « fete » Gld. En principe « Herrliehkeit » Old. ZDMG.
lb. i$áclhyai: il est difficile de déterminer si cet infinitif est 55 p. 271 et ici « manifestation de grandeur ». Repris en un sens
librement apposé a l'injonctif arcan (( je souhaite qu'ils viennent voisin par le Kavya.
en hate)J) ou congu comme base de proposition finale. Il s'agit
d'un doublet isolé d'i$ayáelhyai (rétraction syllabique en présence 5b. sahasávan: sur cette formation hybride, Kuiper Centeno
de -y-) - secondairement irádhyai - , que Gld. traduit 1.183, 3 Vol. Univ. Madras, S. p. ; d. le Voc. parallele savasávan, ainsi que
« pour apporter de la vigueur » ; 6.49, 5 ci-dessus « pour donner du sahtivan(i) (sádavan 1.24, 3 ?).
confort » ; 6.64, 4 « pour que nous (en) jouissions )J; ici « pour qu'ils
viennent volontiers» (comme i$táye). De Burrovv BSOAS. 1955 VII. 48. ALlX lJhlw: le V. 3 et avant-demier est aLlX VD. (ou bien,
p. 326 résulterait « pour que nous soyons prosperes»; N.(pour dit la traelition, aux lJhlm également). eette atlribution optionnelle
notre passage p. 165) « pour (les) inciter» ou « pour se montrer vient simplement ele la présence du mot vlsva dans la 10Clltz:on vlsval'h
zélé ». La nuance juste paralt etre « (en sorte que) nous en tirions aryá~l « tous (, y compris) les arí ».
avantage ».
1c. v{pm figure comme ép. nt. de bráhma~l (ici), ailleurs de VII. 50. A elivel's. Le v. 3 el avant-demier est affecté aux VD.
mánman (pl.); aussi, au fém., de maf{: donc, dans un cercle a cause de la mention ele ce groupe divin, en contexte atharva~1ique.
sémantique restreint. Allitérations en v (i )-.
Id. van{n, « arbre)J, sens qui a rejailli sur vána (double sens de VIII. 25. A Va1'U~lCl-Miira el elivas. Le tereet 10-12 semit alloué
van{n 1.130, 4 arbre et « ennemi)J, d'apres vanú$). aux VD. En tait, dans ce lereet (netlement atharva~1ique), le V. initial
2a. héiva, hapax « destiné a la course )J, proprement : en mesure
s'adresse a Aditi, aux Nüsatyc/ et CLUX lvlal'Ut, le seeoncl aux clieux
appelés « sudánu)J, le troisieme au « sudánu» particulier qu' est .
d' etre (utilement) aiguillonné.
Vi$~m, ainsi qu'a Sinclhu (mase.).
3a. vi-bhl'- est : porter en divers lieux, répartir (en transportant),
d'oú vihhl'ira comme ép. d'Agni, avec nuance vaguement d'obli- VIII. 27. Suite ele elieux inclivieluels OU, plus souvent, groupés ou
gatif ; Debrunner Suffixe p. 707 sur la formation. Dans ces condi- eollectits (et. « tout-sachants» 2 et 4, « wlClnimes» 5). Agni est en
tions, s'agit-il vraiment ici de « Tragekinder» avee Gld. ? (aussi tete, les Aclítya en queue; les memes noms sont repris plus cl'ane tois.
- 106- - 107-
Les VD. sonl mentionnés sous la forme visve vasavah en fin d'énwné- « chant » (d. post-véel. sal'ga (( canto »). -
ányel: difficulté ele forme
ration (2), ainsi que 14. ef. aussi deváq1-devam 13 (bis), visve (ton initial) jointe a une difficulté sémantique, sur quoi Gld. ne
seul 4 et 5; visvávedas est un substitut de vlsve devál). Hymne nous rassure pas pleinement, cí. Olel. et N. ; de meme 8.1, 10.
banal et, en général, faeile. Difficultés d'un autre genre pour ánya AV. L'image fréquente
sous sfj- étant celle des eaux (d. sárgam iva srjatam, a coté ele
la. ukthá, opposé a adhvará, rite oral (plus souvent : yajílá)j su~tutír úpa 8.35, 20), ányam iva pourrait a la rigueur signifier
rite manuel. L'ukthá a pour « liliga» Agni-orateur; l'adlwará· a «( comme une riviere )), en renongant a toute étymologie.
pour « linga» les instruments du culte. - Gld. Nachtrage, qui
renvoie a 1.1, 1 oú figure une note instructive sur pUl'óhita. 12c. al'thfn, d. áriham en contexte analogue 1.124, 1 ; áriham
id vd u arihfnal~ 1.105, 2 (( vont a leur affaire ceux qui ont quelque
2a. Ou simplement « ich besinge ». ehose a faire ».
2b. Rare exemple de náktam Acc. avec valeur nominale (non 12d. patayi~I.Hí: dérivé duratif, iei et 1.163, 11.
adverbiale). Mais il est assez clair qu'il s'agit d'une dissociation
isolée du composé u~dsanáktii, répondant a dydVel prthivím. D'oú 13b. Le passage rapproehé par Glel. invite a entendre eontre N.
áhcl náktam 4.30, 3. pour que nous l'emportions», malgré le voisinage ele ávase.
«(
Mais abhf~ti peut avoir une double valeur superposée. - 1ci,
3a. Reprise du role (( antérieur)) d'Agni, déja indiqué 1 (a). eomme a et e, triple amre<;lita identique (fait exceptionnel), qui
3b. 1nsistance sur (( v{sva »: déja au v. 3 et ci-apres 4 et 5. équivaut a (( VD ».
Au v. 4 l'expression visvávedas est meme répétée deux fois, phéno-
mene rarissime. 14a. mánave, d. ci-elessus p. 10. - sámanyu (jeu avee mánave) =
sámanasaJ:¿ qu'on a en formules paralleles, done manyú = pensée
5b. gántii, influencé par yántii 4d ; suite ele v{sva. favorable, voire : intensément favorable. - De ce selkáq¡ sál'clli
5c. red gil'd, parole versifiée, parole en forme de strophes. a du etre tirée l'entité divine Rati 9ac, qui figure dans le formulaire
5d. Pastya : figure a coté el'Aeliti également 4.55, 3. ci-elessus, analogue des hy. aux VD.
oú la valeur de (( fleuve» (n. el'un fleuve?) est plus apparente. 14e. Gld. Nachtrage.
Le Voc. mahi s'applique ailleurs a Aditi.
15a. Je suis en tete par ma louange, ou : c'est vous que je loue
6ab. Glel. N achtrage : il serait en effet aventureux d' entenelre pré( férentiellement). - SCl/?1sthé jánasya gómataJ:¿ 8.21, 11 (( dans
ásvyel havyd au sens technique d'asvamedha. la compétition organisée par ... » ; sat{!sthé ... 1'ayl~ldm 5.3, 8 (( la 011
7. Suite rare ele quatre bahuvrlhi avec verbal en -tao en tete, il Y a compétition (aboutissant a une distribution) ele richesses » ;
a valeur régissante. SCl/?1sthá est elone plus que (( présence » ou (( confluence » ; nettement
elistinct de sa1?lsthti, post-rgvéd. (sCl/?1sthdvan appartenant a
8b. mdlúna (Debrunner Suffixe p. 432 : issu el'un *mlna avec SCl/?1sthá ) .
infixe -ak- comme elans yuvakú et ailleurs) : (( par la force de ma 15el. Sur dMman, Gld. N achtrage. Mieux vaut garder ici (( insti-
pensée-poétique ». Hapax. tutions», surtout a propos des dieux Souverains, dont l'embleme
8el. sani~yú: valeur elésielérative et non pas future, conformé- abstrait est précisément le dMman.
ment aux tendances archalques. - gl"JA, seule 3 e sg. ele ce type
ele theme nasal a,"ec la elésinence -e, concomitamment a l'emploi 16a. k~áya, «( maison» en un sens tres large, soit (( domaine ;
passií. territoire (possédé) )).
16d. La juxtaposition de sál'va et ál'i~ta rappelle les paralIeles
lOa. sajcllya: le sens de (( parenté » est sur la oú l'usage elu mot sal'vátiitij al'i~tátiiti, sál'vavlruj ál'i~tavll'a. Done, malgré le passage
est distinctif, ainsi 3.54, 16 ci-elessus. On l'étendra done ici et voisin (eité Gld.) ál'i~taJ:¿ sá má7'io v{sva edhate 10.63, 13, on entendra
8.83, 7 ci-elessous. Il est vrai que le terme elésigne, par extension, sál'va (( sain et sauf)).
l'alliance de Tva9t-r et eles Femmes 2.1, 5. Cf. p. 111.
lOe. Litt. (( proclamez-nous (comme étant destinés) a... ». 17a. vindate, sans régime, cas appal'emment unique ; scil. vásu
(comme ailleurs).
11d. srj-, el'une part (( lacher », elit eles eaux libérées, des vaches
détachées; ele l'autre, le verbe elénote ou elu moins implique le 18a. ájm 's'oppose ailleurs a gil'{ ou a dhánvan, l'idée dominante
8
-----~-.,-4If""--"""'"~--- .---.. . . ----...__ illiiiii!lii_ _ _ _ _ _ _ _ _¿.[_~ ••
II
. ••111_1
-108 -
étant « terl'es cultivables », d' 011 : terres libres et faciles (ici, VIII. 28. Le vas 2 est énwnéraiit, les « clieux » so ni mentionnés 1
contraste avec durgá, qui s'oppose aussi a dllro~lá). - nyáí'ícana: el 4; le v. 5 ei final peui apparienir a l'hy. 29, dans la siruciure duquel
jl n'existe pas de liaison ny-iLC-, mais on peut présumer le sens : il s' insere.
« repli de terrain formant refuge » ; cf. áT'¡kas.
18c. asáni, « arme céleste» N., donc « foudre» (aussi 10.87, 5). la. lei (ainsi que 30, 2 ei-apres), mention des trente-trois dieux ;
Le sens premier « pierl'e» (cf. ásan, que asáni remplace aux cas trente-trois avee leurs femmes 3.6, 9 (hy. a Agni), d'011 trois mille
directs, en substitut d'un * aSf * asar d. ásri) n'est pas directe- trois eent trente-neuf 3.9, 9 (a Agni), str. reprise 10.52, 6. Aussi
ment attesté, meme pas 1.54,4 (Gld. et Old. ad loe.) ; divó ásman = trois fois Ol1Zé, en plusieurs passages. Cf. Berg. 2 p. 146 n. et la
váj m. nivid eitée ei-dessus p. 11.
le. clvitti, Gld. « doublement» (d. les Ved. Stud.), ailleurs « de
19. La séquence illogique slírya udyatl¡ nimníci¡ pmbúdhi¡ nouveau » ; cf. Gld. ad 1.62, 7 Old. ZDMG. 55 p. 314 et ad 8.70,
madhyál?uline diváJ:¿ confirme bien qu'il n'y a pas líeu de rendre 12 Berg. Quar. Hy. p. 81 vVack. GN. 1909 p. 60 n. = Kl. Sehr.
ailleurs ¡'¡diti par « coucher de soleil» avec Gr. : ainsi dans 5.69, 3 p. 1118. Il doit s'agir d'un terme inerte: nulle part l'analyse
et 76, 3 011 l'on a priitál'¡ madhyál?1Clinc¡ ¡'¡ditü slíryasya; dans étymologique n'amélíore le sens. On peut proposer « en vérité »,
7.41, 4 mádhye áhnüm¡ ¡'¡dita ... SO. Sur nimr¡'¡c, Sieg N achtweg eomme dans ádha dvitti 1.132, 3. « De nouveau J) est en tout cas
p. 20 ; sur la séquence entiere, ibid. p. 18 exclu 3.49, 2. Une fois de plus l'étymologie'apparente est conelue-
20a. Sur abhipitvé, cf. 1.186, 1 ci-dessus; l'expression complete trice d' erreur.
pourrait etre aO áhnam 1.126, 3. Le terme s'oppose a pmpitvé 2b. Les Rati~ac semblent ici (mais ce pourrait etre une illusion)
« au matin ». Mais ce sens de pO vaut-il encore dans la séquence distinct(e)s des PatnL
(illogique, comme celle de notre v. 19 ici) sllra ¡'¡dite¡ madhyál?uline¡
praO¡ apisarvaré 8.1, 29, suite que contredit praO¡ mádhye áhnam¡ 3. Les VD. préfigurant ici les Lokapala. - apacyá, hapax, fait
zídita slíl'yasya 7.41, 4 ? Enfin pmo 3.53, 24 s'oppose a apao comme sur apícyil, - sárvaycl visd, formulation détournée de « v{sve
« spurt » (Gld.) a « temps qui suit le repas, 011 le cheval est ([evd!z ». '
paresseux» (cL N. sous apaO); d'011 plus généralement pmo =
4c. Qui ne elonne pas est 1'« ennemi» pUl' et simple, árclvCll.?
Vorsprung 5.31,7 (cf. pmvát, ibid. 1). On peut hésiter pour pmpitvé et analogues.
1.104, 1, que Gld. traduit aussi par « avant le repas ». lci abhio
paracheve l'énumération du v. 19. L'étymologie par pit¡'¡, connue 5a. Chiffre inédit, mais cf. 5.52, 17. - Sl'í concret : « Schmuck-
depuis Bl., est d' autant plus tentante qu'il existe un emploi i.ir. stücke» Gld., ce qu'écarte par prineipe, mais a tort, Old. W'orte
de °pitva apres préfixe, et que pitu eú ir. (sinon en véd.) signifie für schan p. 39.
« repas» : d. sur ces points Benveniste BSL. 51 p. 34. L'analyse
est plus claire dans sapitvá « contemporanéité», en partant de VIII. 29. Hymne schémaiique, OÜ chaque divinité esi clécl'ite par
« communauté de nourriture ». Seul est a mettre a part dlwanttit ses attribuis principaux, le nom 11.' éiant jamais indiqué. On s' achemine
prapiivdi 10.73, 2 (( hors des ténebres qui gonflent» Gld.). donc vas le genre « devinettcs », que cléveloppent des hy. tarclits
20d. stheyama (BSL. 41 p. 8) figure a la place meme oú, dans attribués aux VD. Le V. 10, peut-etre rajouié, conceme apparemmeni
ce groupe d'hy., on attend le (pseudo-)précatif. les Aligims. Soma en tete, V anz~w¡lI![ iim en qllcue (9). Le mot eká
21b. iitúci, Sieg Nachtweg p. 18.
(dvi) figure en seconde place de chaqlle verso
21c. Reprise de la formule mánave vi.5vavedasa!z, cL ci-dessus 4a la. sünál'a, « generosus», si l'on veut maintenir le líen avee
et 14a. sCmftcl; cf. Old. ZDMG. 50 p. 433 Bailey JRAS. 1953 p. 106.
lb. aí'íjy alikte, Kuiper Vak nO 2 p. 83: ornement (d. 1.124,8, etc.
22b. balmpdyya s'explique en fonction ele charcl{J:¿ ... nfpdyyam
et N.) plutót que: couleur (malgré 10.95, 6, d'ailleurs douteux) ;
10.35, 12 ci-dessous.
aíij{ est éventuellement adjeetif 1.36, 13 5.52, 15.
22cel. as- et nas- sont sentis ici c6mme équivalents : sur l'unité
de eette apparemment double racine, Hoffmann Münch. Stud. 2 2 2. Les « liág¡¡t » d'Agni sont faibles, le plus clair est yónim d-sad-.
p. 121. 3. Hill. Myth. 2 2 p. 383.
-llO - -lll-
3b. hásta: la main en tant que servant a tenir (fig. « les peuples VIII. 54. (= Viilakh. 6). Hymne a fndra au aux VD.; le v. 3
sont dans son ho» 9.89, 6), piil).{, la main qu'on voit ; suhásta se mentianne les VD. a eóté d' autres entilés eolleciives,. le 4, une énumé-
dit plutot de l'habileté manuelle, supc"il).{ de la beauté (lepassage ralian faite en grande partie d'Entités naturelles,. de 5 a 8, fndra.
cité ci-dessus 6.49, 9 est a-typique). Les piil).{ sont súkrta, les
hásta sont bhadrá (( bénéfiques») 4.21, 9. Seul hásta comporte VIII. 69. A fndra, mais le pc"ida lla est affecié aux VD., a cause
la caractérisation par dák?il).a ou savyá. Sur gábhasti, d. ci-dessus .. de la mentian de ces dieux, faisant suile a eelles d' f ndra et Agni.
p. 30. Cf. encore Minard Trois énigmes 2 § 49a.
4. Berg. 3 p. 141. On dit vrtrá1?1 hanli, mais vrtl'dl.1i jighnate, VIII. 83. Hymne d'Anhang a dominanee ddityenne. Mention des
theme de présent répétitif (Vrtra p. 98). «dieux» 1 et 6. La strophe finale eontienl l'ép. typique indrajye9tha.
Hy. banal.
5. Le mot typique eSL jálii?a 7.35, 6 ci-dessus p. 96.
3a. vi?pitá: deux exemples seulement, en contexte analogue
6. Berg. 2 p. 422. Sur plpc"iya, en dernier Hiersche Mitt. d. InsL.
«danger», ou plutot (e angustiae », comme á1?1has.
f. Orientf. 4 p. 364 considere qu'il y a la un emploi erroné de pl-
3c. rathí, ee conducteur-de-char », avec régime rtásya (tonique !)
au sens de pc"i-, et il joint táskal'aJ:¿ a ce qui suit, malgré la coupe.
expression typique des hy. aux VD.
Cf. aussi Gld. Nachtrage.
8. pl'aviisd, sujet interne. 4. viimám joue le rOle de sám ou svast{ ou bhadrám ailleurs,
terme auspicieux comme plus tard srí.
9a. upamd, notion des dieux Souverains. Le rapprochement
upamd div{ rappelle upamd diváJ:¿, passim. 5. Cité Berg. 3 p. 103 n. Encha'lnement par vc"imá avec 4, par
práeelas avec 2. e : (e et non de ce qui est le mal ».
9c. sarp{ro, dit ailleurs d' Agni. N oter l'absence de caractéris-
tiques séparées. 6b. k?i- (k?eti) s'oppose volontiers a un verbe de mouvement,
cf. 3.55, 4 et 7 ci-dessus, ainsi que k?éma e( possession pacifique »
10. Berg. 1 p. 132 n. ; a : Gld. Nachtrage. La place du verbe
opposé a yóga (d'ou k?emayoga, Oertel Syntax 1 p. 223).
personnel distingue ce v. des précédents.
7ab. ádhi-i- (ci-dessus p. 72) : « ayez conscience de ... ». -
VIII. 30. Apparenté a 29 (ef. la mentian des trenle-trais dieux). Le sajcttya,' cet exemple unique du pI. peut dériver du contexte
v. final parait vaulair dissaeier les (V)D. el les visve V aisvc"inarc"iJ:¿; plural; (e parenté» plutót que eeLandsmannschaft». Dans les Br.
visve figure déja au v. 1. sajiitá (sdjiitya) désigne non la parenté, mais l'appartenance, la
dépendance Rau Staat u. Gesellschaft p. 54. Cf. aussi Gld. ZDMG.
la et b. Suffixe -ká- péjoratif.
52 p. 732.
2a. Emploi relativement rare de {ti sans vOlsmage de discours
direct ou d'expression interne équivalente. Cf. Delbrück Ai. Synt. 8. Image hardie : nous portons la fraternité dans le sein de
p.529. (notre) mere, au sens ou l'on dit : porter un embryon ; nous sommes
2c. mánu, d. ci-dessus p. 10 ; ici meme, v. 3. freres (utérins). - ádha dvitd, formule inerte comme ádha tmánii
et analogues.
4b. D'ordinaire vaisviinará est ép. d'Agni (y compris 9.61, 16
ou le mot qualifie le jyóti?). C'est ici le seul passage ou le terme 9ab. Épithétes caractéristiques des VD., y compris suddnu (qui
figure au pI. : est-ce un équivalent d'Agnaya};l? Ou un pI. de lie le vers a 6 et 8), abhídyu étant d'apres N. (e qui regnent sur le
contamination, substitut d'un Vaisvanara sg. = Agni, comme on eiel ».
a v{sve deviiJ:¿ ... jdlavedaJ:¿ 9.67,27 (ci-dessous) ? Nous verrions plutót 9c. Gld. Nachtrage.
une maniere indirecte d'énoncer la juxtaposition « dieux et humains
(qualifiés)), comme dans devdn ... nrn 10.49, 11, v{sve (iidityiiJ:¿) ... I~. 67. A Sama. Le v. 27 (praehe de la fin, et meme en fin absalue
náraJ:¿ 10.63, 17 ci-dessous. N oter qu' Agni vaisviinaráJ:¿ est qualifié s'il est vrai que les vv. 28 a 32 sont des additifs ultérieurs, Gld.)
de visválfJ'?!i 1.59, 7 ; que les páí'íea jániiJ:¿ 10.53, 5 avoisinent la eontienf les ",:ots devajaná};l, vásava};l, visve deva};l, avee adaplation
mention des « dieux ». au eontexte (raeine pü-).
-112 ~ - 113-
X. 31. Cf. Deussen Philos. J. 1 p. 140. Apres un long pl'ooemiwn opt.) 5.21,1 et cf. Old. ad 3.62, 10. Plutót présent 3.29,4 - d'oü
(captatio benevolentiae) vient une spéculation cosmique et théopan- la fabrication de adhlmahi - ; plutót prétérit 3.62, 10. Type de
tistique (Gld.). Rien de la stl'Llcture habituelle des hy. aux VD., forme indifférenciée.
mais le débul esl en devánam ... sálllsal¡ (a) et vísvebhis turaíl¡ (b). 5b. Formule final e comme lb; ici u?ásaf.¿ est d'abord sujet,
puis régime de vytl?ti.
X. 33. « Plainles du chanlre )). Vers initial aux VD.
6a. anamívá, « qui écarte de nous la maladie ».
X. 35. Hymne réguliel', présentanl des ten dances énumératives aL/X 6c. ttítuji, ép. d'Indra, pas simplement « rapide J), cal' le mot
vv. 1, 2 (Entités naturelles) el 11; les « dieux)) au:r vv. 1, 10 el s'oppose 7.28, 3 a áUituji qui désigne l'ennemi comme étant « sans
(final) 14, les VD. cm 13 a la suite des vlsve ... marútal¡ et avec jeu zele )) ou mieux « au zele impie )) ; id. 10.22, 3, mais avec un régime,
sw' le mot vlsva, qui est répété non moins de cinq fois dan s le vel's. nl'm~lásya. La racine tuj- invite a reconna'ltre l'idée de « choc )).
HilL ]\1yth. 2 1 p. 95 compare l'hy. au CClI'1nen Saeculare. Il s'agit 7c. dhi?á~1Ii, assez clairement ici « Inspiration (poétique))) :
en tout cas d'un poeme matinal, « auroral )). c'est bien l'Entité fém. attendue a cette place de l'hy.
la. ábudhmm (désinence -I'am, Leumann Morph. Neuer. p. 15), 8a. pmvdcana désigne le présent hy. en tant qu'il « proclame ))
phraséologie des hy. a U. ; d'ailleurs u?ás est mentionné b. - le l}ta des dieux, l'Ordre qui préside au panthéon. Cependant la
lndmvantaJ:¿ Berg. 2 p. 15. Le vers peut - comme les vv. 2-6 - construction préconisée par Old. est peut-etre a préférer. Pada a :
se rapporter a u¡;las si l' on admet que u?ásaJ:¿ (b) soit également Gld. Nachtriige.
sujet, cf. 6ab et Gld. adloc. ; vytl?ti?U se suffit a lui-meme. 8b. yád livre le contenu de pmo : « consistant en ce que nous ... )) :
double attache de devdniim.
2a. Encha'lnement avec le.
8c. Reprise du themeauroral; u?ás a tendances personnifiées¡
2b. miitfn Wack.-Debrunner 3 p. 160. - Sur Saryal:tavant, usrd phénomene naturel.
Berg. 1 p. °206 Hill. Myth. 2 1 p. 269 qui traduit (p. 277) « les mon-
tagnes et les lacs ), SO étant d'apres cet auteur soit le n. d'un lac, 9ab. Le parallélisme stárfmw.1i¡ yóge! sddhe (impliquant que
soit un mot pour « lac». Cf. encore Ved. Index S.U. sddhe est senti comme un Loc.) empeche de considérer sddhe
comme un infin. L'activité spirituelle accompagne, comme souvent,
3a. Enchainement avec 2a (ainsi que mcllárii b avec mcllrn ibiel.,
la participation « manuelle)) au rite. Noter ímalle, extrait elu
ániigasaJ:¿ a avec aniigclslvám 2c. Refrain ele 3 a 12 (EVP. 2 p. 45),
Refrain. La meme triplicité barld?, pierres, hymne est attestée
c'est-a-dire étranger a l'initiale et a la finale, comme si souvent; 8.27, 1 ci-dessus.
Mais la clausule vl'l.1Ímahe 1 rime par avance avec lmahe 3-12.
9c. sthd, opposé a jágat comme Acc. nt. en trois passages;
4b. revát, adverbe pour Gld., mais on peut admettre aussi que mais ici, il s'agit d'un masc. ; décomposition probable d'un ancien
le mot soit régime ele vl-vas- comme 1.113, 17. Du reste, I'evát a * sal'mw) i?thd. - bhurw.!y-: idée d'un mouvement rapide, « affairé )),
l'habituele de fonctionner sans substantif, ainsi 1.151, 8 et 9 : avide aussi ; comme celui du feu," de l'oiseau; ces dérivés en -an(y)-
inelécision entre « richesse)) et « riche) (le substantif adéquat étenelent et concrétisent aussi le domaine du verbe de base ..
étant a suppléer). De meme sudevyam, ici « bonheur») Glel., qui· 10b. siidáyii = siidáyiimi.
traeluit, non sans hésiter, « faveur divine» 1.112, 19, ce qui vaut
mieux; proprement, « fait d'avoir les dieux poursoi »), cf. kó 11a. sarvátc/taye, « en totalité)) ou« pour complétel' (la liste
Ilw 1?lsate sudeváJ.¡, « qui peut se croire favori des dieux ? )) 1.84, 18
eles dieux eléja nommés))i, traduction plausible ensoi,maisqui
(autre sudevá 10.95, 14 cf. Gld.). - sanfbhyaJ.¡" « pour distribuú contrevi.ent a ce qui est dit ci-elessus p. 23 : donc on rendl'a plutót SO
eles gains (= la dak¡;lÍl:ta) )), ce qui n'exclut pas le sanfm = medhdm en liaison avec vl'dhé qui suit. .
ele 1.18, 6. . I2a. supmvclcaná, « dont la proclamation [ = la louange J com-
4c. Les pitl ou tel dieu sontsuvidátm, I' árclli ou la nirl'li sont porte. un bénéfice )i ; cf. ]Jmo ici meme (8). .. .".
duro: ce pourrait etre ici le lámas, enibleme du mal et de la mort. - 12b. /1l'pdyya, « destiné a protéger les hommes (de mérite)')),
dhímahi: Glel. traduit ici comme un présent, mais 36, 5 ci-apres cf. Olel. 2 p. 2 n. Il y a déperdition de lanuance obligative dans
comme un optatif ; la forme fait jeu avec idhímahi (nécessairement ces noms en:-dyya,." sí elle a jamais été authentique. . ...•
-114 - - 115-
13. Jeu avec le mot visve, qui accompagne ici (a) le nom des yajñá( adhuará. - i~táye, avec l' Acc. « euer Wohlwollen zu
Marut, comme 1.23, 10 ci-dessus. erstreben)) (cL 9.84,3) Old. ZDMG. 62 p. 477.
14c. goplthá, non « breuvage)) Gr., mais « garde )), cf. Gld. 1.19, 1 : 6c. praGÍnarasmi peut se dire du sacrifice lui-meme, comme
mot d'élevage, comme páthas, gocara, vi~aya, etc. praGÍna 7.7, 3, cL rtásya rasm{m 1.123, 135.7,3, OÜ ra,~mi signifie
a la fois « rene)) (comme acception fondamentale), « cordeau)) et
« rayon )),
X. 36. Mbne style que le préeédent. Mentions cumulatiues, notam-
ment au u. 1 et au 13 (avant-dernier) , ou figurent (en téte du uel's) 7a. lci, contrairement a 4c, avec ga/.1á el analogues le dérivé a
les VD. Le début a lieu auec u9ásanákta - le mot U9ása reliant vrddhi máruta n'est pas évité.
l' hy. au theme majeul' de 35 - , la finale a lieu auee Sauitr.
8a. apám pérum s'explique en fonction de apáT[l nápat perÍl!¿
1. Énumération anacoluthique (ab au Nom.; cd a l'Acc.). 7.35, 13 ci-dessus. - jíuáO, toujours ép. des Eaux, « riche en
Dominance des Entités naturelles : montagnes, eaux, ciel-terre éléments vivants)) ou « enrichissant ce qui vit )). - Le theme
encadrant le nom « aditya )), qui semble conserver ainsi sa valeur bhara- est (( porter en soi )), sens précisé par péru (( objet de fécon-
premiere (?) de « planHes )); en fin de liste, suar « soleil)) (Old. dation )).
ad 10.189). Noter la duplication dyáuak~ámaj dyáuaPl'thiuí, déja 8b. deuaur (sur quoi v. Gld. 9.1, 4) se dit presque exclusivement
rare, et plus rare encore la répétition de apá(¡,. du soma. - adhuarasrí, Old. GN. 1918 p. 43.
lb. pésas et supésas se retrouvent ailleurs, aussi bien pour 8c. Relation I'asm{j yam-. Gld. N achtrage.
l'Aurore que pour le couple AurorejNuit.
9. Cf. Berg. 3 p. 195. Noter les allitérations, le groupe en san-
2a. Troisieme reprise du couple ciel-terre, ici en coordination. développant sanibhyaJ:¿ ci-dessus 35, 4; san{tuan (hapax), fait
2c. dUl'uidátra, déja 35, 4 ci-dessus. - má .. .lsata, Debrunner comme rál.wan, sátuan et le type sajituan, joue le role d'un lnstr.
Sprache 1 p. 130. interne, done vide de contenu. Reprise (double) de jruá 8.
2d. Meme formule que 35, Id, qui sert ici de refrain intérieur 9c. bharerata, Leumann Morph. Neuer. p. 19; u{~uak précise
pour 2-12 (les deux str. ultimes demeurant, a nouveau, au dehors). un u{(-bhr-), qu'on a 1.191, 14.
3c. Cf. les aurkáni jyóWn~i « les lumieres qui protegent du mal )) lOa. mánor yajtdyaJ:¿, ci-dessus p. 10.
1.55, 6, celles qu'Indra a créées pour le sacrificateur, voisines du lOe. jaltra est ép. du chal' ou d'lndra, d'ou substantivement
jyóti~ 35, 1. - naszmahi variant avec aSlmahi 4, comme ci-dessus (( chal' de triomphe )), sens qu'il serait d'ailleurs téméraire d'intro-
asyámaj anásamahai 8.27, 22; cas analogue cité Ved. Variants 2 duire ici. Gn a le sentiment toutefois que jo est plus que (( sieghaft )).
p. 159. - krátu (avec jaltra) : pensée propre a assurer le triomphe.
4a. La pierre pressureuse est dite vádant (cL l'hy. entier aux llc. urrájata,' d'une locution comme celle-ci vient l'emploi
Pierres 10.94). D'ou, au pseudo-passif, ueyáte (non udyáte) gl'áua collectif de °jiita en skt ultérieur.
« la pi erre résonne )), aiI).si 10.64, 15 ci-dessous.
13a. Les VD. considérés comme étant sous le domaine d'obé-
4c. Entendre « celui des Aditya (et) celui des Marut )).
dienee (uratá) de Savitr et de VaruI,la/Mitra.
5a. {ta = páyas, d'ou le verbe approprié pinuatiim. 13c. ápnas,' de 1.112, 24 résulte le sens de (( récompense )).
5b. r1wá, variante isolée de fkuar} 7.37, 4 ci-dessus. Le voisinage
14. Clausule atharvaI,lique, caractérisée par les quatre orients
d'arcatu confirme le sens, que celui de sámabhi!¿ empeche toute-
saruátiiti est ici sans doute (( intégrité physique)), non loin de
fois de presser a l'exces. Lien de fkvant (sic) avec Brhaspati
dlrghám áyuJ:¿.
4.50, 5 '/.10, 4; avec les sáman ibid. (su~tÍlbh) Hill. Myth. 2 1
p. 167; Bo est giithiiní 1.170,1. X. 56. Gld. dénomme eet hy. (( diseours tunebre sU!' un eOUrSLCT' )).
5c. dhímahi, optatif comme yamímahi 8, (n)aSímahi 3 et 4; L'qttribution aux VD. uient de la mention incidente des dieux 1, 2,
contra, 35,4 ci-dessus. 3 et 4; elle est done mal établie.
6b. jrl'áO, « ayant son rituel actif )), c'est-a-dire « ses adhvaryu
en activité )), d. sótii jlrá(¡, 7.92, 2. Noter le voisinage si fréquent X.57. Conjuration de ['ame de Subandlw. Indra interpellé au
v. 1, Agni alludé au 2, Soma au 4 et final. Type atharuaz:¡ique.
- 116-
X. 61. Raudram brahma, hgmne difficile, ésalél'ique. Fas de au point ele départ) et est confirmé par saptá hót1'bhiJ:¿ qui suit
mentians diuines éminentes, sauf taut au plus les Asuin 4, les N asC/tga (sur cette expression, Hil!. Myth. 2 2 p. 73).
15 (auec IndrC/ au Vac.), Indra 22, les yajatra devasal) C/u u. 27 7d. sugá (nt. pI.) figure d'orelinaire acoté de supáthc"i(ni) , par
et terminal. une sorte d'égalisation a partir de la formule sugébhiJ:¿ pcdhibhi{z
et analogues. On doit donc se demander si supátha est lÍri nt. authen-
X. 62. Aux VD. au aux Aligims; en fait (Cld.) « etctian ele g/'aces tique ou attraetionnel. CL ápalham AV. etc.
a Sauar~' i )). 1\1entio/1 des A /1 giras, passim; eles dieux, seulement au 8b. mántu, ,« inventeur)) 9.73, 6, « qui prend souci)) 10.32, 4,
u. 11 et final. Su/' cel hg., Hill. J\!IUth.2 1 p. 178. ici équivalent ele prácetas ou de swnántu. Comme n. d'action,
«signes permettant d'identifier)) 1.152, 1; « conseil)) ailleurs,
X.63. Nombl'eux l10ms diuins, mais sul'loul des Aditya (2, 3,5, ainsi, dans mantwncd Voc. et d. swnántu ci-dessous 64, 1. ~
7, 13 et 17 = final) el d'Aditi (2, 3, 5, 10, 17) ou des dieux en slhcltúJ:¿, seule forme de nt. en -11'-, Wack.-Debrunner 3 p. 202,204 ;
gél1éral. Les VD. C/u u. 6 seulement, indil'ectement cm v. 11. substitut, par équilibre, du participe présent dans la formule avec
la. d{dhil}anle: le régime est ápyam, ailleurs milrám (8.96, 6), jágat.
ce qui évoque l'expression assez fréquente mitl'ál!l dha- « conclure 9. Énumération interrompue par des ép. b : Gld. Nachtrage.
alliance )). Le sens dépend en eHet de dha-, soit actif, soie moyen. dyám anehásam est a rapprocher de sua/' sClmtlzase VS. 36.21.
On évitera de supposer une racine dhil}- avec Gld. 10.114, 1, malgré
l'appui spécieux d'un nom-rac. dhil}(á). Le dérivé didhil}ú est 10b. Aditi résume ici la terre et (cf. 2 et 3 ci-dessus) le eiel :
spécialisé : « cherchant a posséder)) (sur le plan érotique, ou fig. ; cadre des Entités naturelles.
d'ou, en cl. « femme ayant le statut d'un prétendane ))).' Gld. 10cd. L'image usuelle elu chal' cede la place iei a celle du navire
Nachtrage. (naú, Ved. Inelex s.u.) ; ásravantl comme má ... susl'ot 10.101, 8. '
Id. ádhi-brCz-, « parler en qualité cl'avocat, intercéder )), d'ou 11a. v{sve yajcdl'ñJ:¿, comme substitut de « VD. )). ádhi-uac-
« protéger )). reprend ádhi-bnl- 1.
2a. vl.5va námani, substitut ele « VD. )), le « nom)) étant clu reste 12ah. Triplicité fonctionnelle : maladie, ahsence ele sacrifice,
la personnalité meme. ál'clti = inimitié, acte hostile (Thieme Fremdl. p. 43 et N.). Struc-
2cel. Sur cette répartition, Hill ..Myth. 2 2 p. 88 Berg. 3 p. 90. ture conforme a celle étudiée Benveniste JAs. 1938 p. 544.
Noter qu'Aditi elésigne iei le ciel (Glel.), ailleurs la terre (1.72, 9 13a. u{sua aurait-il pris par contamination avec sárua le sens ele
5.59, 8), d. dyaúl' áditiJ:¿ 3. « saluos )) ?
3. Berg. 1. c. et p. 234. Allitérations elans abo 14. Berg. 2 p. 260.
3c. uldháo: ailleurs (6.36, 3), ce sont les paroles (g{l') elles-
memes qui son e « renforcées (en forme d') hymnes )). 15a. suasf{ initial, reprenant suastáye final elu V. 14 : cadre
3el. Finale en svastáye comme 4-14. continué au V. 16.
15b. u1'jáne sual'vati (sur urjána, ci-elessus p. 69) s'oppose en
4. Épithetes caradéristiques des VD., l10tanlluent n1'cá1q;as et quelque maniere a apsú et désigne le domainé céleste ; d. vrjáne
áhimaya; el : nábho VC/S-, « se revelír de nuée )), passim. liaclínc"im 5.52, 7 « dans la zone des fleuves )). On retrouve donc la
5b. div{ kl}áyam, el'ou le composé divikl}ayá, ei-dessus p. 73; triade terrejeauxjciel, augmentée, comme souvent, d'un quatrieme
k~áya appareient a kl}éli, d. toutefois div{ kl}áycmfa 7.64, 1. terme ~ ici en tete ~, les « chemins ), qui c011viennent aux. trois
domaines cítés.
6b. Faut-illíre « VD. ele Manu )) avec Glel. ou « elieux et Manu(s) ))
Gr. ? Cette seconde interprétatíonpeut s'appuyer sur clévclsaJ:¿ ... 16a. prápathe résume le V. 15 : ici, tout a coup, svast{ est sujet,
v{sue vaisuclnal'áf~ 8.30, 4 ci-elessus. Vocatif Old. donc semi-perso11nifié. Il convient de faire une seule phrase de
6c. áI'Ct/!l k1'-, ici : réussir (selon les. regles liturgiques) un acte toute la str. : « la Svasti qui ... , puisse-t-elle 110US protéger ! )).
sacrificiel. 16b. úclmá n'est pas seulement « gracieux, beau )),mais « profi-
table )), racine van-o
7a. lci comme ailleurs, hót"cl est « sacrifice)) (fonetion elu hot"r,
17 C. Glel. N achtrage.
- 118- -119 -
X. 64. Tendances énuméralives. Enlilés nalurelles 8 et 9; répélilions 7. Berg. 3 p. 308. sávlmani, intermédiaire entre la fonction
de noms; clausule anonyme. infinitive 4.53, 3 et celIe d'un pUl' nom : confluence de deux cons-
tructions. Allitérations en partie avec parenté (sacaj sácetas, saca
la. Début interrogatif (interrogation oratoire), comme si souvent
étant morphologiquement ambigu).
dans nos hy. - ydmani ... sp:zvattim de Gld. pourrait se recommander
de ydmasrula 5.52, 15 si ce composé signifiait « qui exaucent 8. Énumération interrompue. Sur Rudra en ce contexte, Hill.
durant leurs marches». Rien n'est moins sur, et ydmani, pris en Myth. 2 2 p. 461 ; rudrlya joue le role d'un augmentatif, un peu
soi, joue sur plusieurs plans. comme indriyá par rapport a Indra.
lb. sumánlu forme une association typique, d'une part avec
9a. sindhur ürmibhiJ:¿, commo ailleurs {ndra indriyaiJ:¿ 1.107, 2 ci-
ndman, comme plus tard sugrhltanaman, de l'autre avec la racine
dessus.
man- elle-meme, d. 1.129, 7 Gld. - manamahe, « invoquer menta-
lement ». 9b. L'autre exemple de vák?ar:za est abstrait, « les renforcements »
du soma 6.23, 6.
Id. Identité du transitif et de l'intransitif avec vft-.
9c. südayilmí, « qui rend bien portant» Glel., d. südaya « renels
2a. Le dénomin. kraiüy- n'est attesté que 4.24, 4 kratüyánti (l'oblation) savoureuse » 7.16, 9, qui marquerait un lien avec svad-
k~itáyo yóge « les populations préparent leurs pensées pour la (svadú). Mais ailleurs, parachever, mettre en pleine forme, faire
guerre», done ici « les imaginations imaginent», cas de sujet ele quelqu'un un surhomme. La fréquence relative elu régime
interne (étymologique). Le voisinage krátuj vená est attesté 8.63, 1. hav{? (ou analogue) incite a penser que l' étymologie par svad-
- vénanti vendJ:¿ forme un second sujet interne. vená est d'ordinaire suffit partout. Berg. 1 p. 268, 3 p. 44 n. voit a tort, dans notre
un qualificatif, ainsi du Soleil 1.83, 5, de Brhaspati 1.139, 10 passage, un glissement vers le sens post-véd. de « tuer ». L'hapax
(ci-dessus), de Soma-inspirateur 10. 123, 1,2 et 5, d'Indra 1.61, 14 : súdana 4.39, 5 doit s'expliquer en fonction ele süday-, ibid. 1;
c'est le soma meme 9.21, 5 ou le kavi 4.58, 4, plus généralement la traduction par « bienfaiteur» est approximative.
« celui qui voit (parfois d'une vision supra sensible ) » : ici « les yeux
lOa. Caelre accrédité eles Entités elivines fém. : ici miitti prenel
de l'esprit qui épient» Gld. ; ou bien faut-il, dans cet encadrement, toute sa valeur si l' on pense aux eléesses meres ele l' Inde en général.
choisir une valeur plus abstraite, « les visions (poétiques) voient = lOb. devébhir jánibhiJ:¿, comme 6.50, 13 ci-elessus : elieux et
fonctionnent »? Le verbe ven- se dit d'un homme qui ouvre les femmes ; ou : elieux qui sont en fait des femmes.
yeux 4.33,6, qui guette (avec vigilance) 1.25,68.60,7, qui cherche 10el. sasamiiná, « zur Ruhe gekommen» Thieme Oriens 1953
ou trouve l'inspiration poétique 1.86, 8 10.123, 6. Sur ven- et vená, p. 398 : exact, mais une valeur technique, environ = aelhvaryu,
Apte Acharya Dhruva Smaraka Grantha (date ?), qui pose «voir» ferait mieux l'affaire. Ailleurs, ce meme participe avoisine ljiiná
ou « pouvoir de vision » ; sur vená solaire, Charpentier WZKM. 25 ou sunvánt ou sá,!!sant: ici, par une sorte de elichotomie, .5áI?1Sal~
p. 300 approuvé R6nnow MO. 25 p. 150; Old. ZDMG. 39 p. 56 sasamanásya.
R6nnol' Trita p. 106 Lindenau ZIl. 1 p. 34 N. sous ávenanl.
11 a. Lien par 1'Cl~wá.
3a. Gld. rend va par « peut-etre ». Si ce n'est pas une particule
inerte, on gardera le sens disjonctif = nárasál!lSam pü~ár:za,!! va. - 12. Berg. 1 p. 309. - dhiyam ou dhiyaJ:¿ pl-, locution assez fré-
~ur ágohya, N. et Hill. Myth. 2 2 p. 103 Keith Religion p. 178. quente qui, légerement modifiée, a elonné púrCl1!ldhi.
Enumération interrompue par des qualificatifs. 13. Berg. 3 p. 91 n. Lien (par kuvid) avec 12d. sajáiya est com-
3d. aklú, seul passage 011 le mot apparaisse a coté d'u~ás, comme menté par ndbhii et jamilvám qui suivent : il s'agit bien de parenté,
substitut d'u~dsiináktii. Passage traduit Atkins JAOS. 70 p. 33. voire ele consanguinité. -sá,!!-nas-, ici lien génétique et non
4a. Reprise de kathd ... káJ:¿ 1. - tuvlráviin Wack.-Debrunner 3 érotique.
p. 287 n. 14c. bhárlma~1, Instr. interne, comme üilbhir av- et analogues ;
5a. vii répond a vii 3a. d. 1.22, 13 ci-dessus.
5d. Berg. 2 p. 146; v{~urüpe~u jánmasu développe purujatá 15a. hótrii.: le rite accompagnant le présent hy. et indirectement
7.35, 2 ci-dessus. cet hy. meme. Sur le mot, Minard Trois énigmes 2 § 307a.
-120 - - 121-
16a. Reprise de tuvll'áván (4). eles biens, des bienfaits }), terme tres voisin ele (s. - maháyant a
ee
16b. dl'avi~1Clsyú, glosé par les mots qui suivent. - cd varo d'orelinaire pour régime un n. ele divinité ; ici ee l~s clieux » sont le
'de 12c. sujet ele ce participe employé 8 l'état absolu, comme maháye qui
précecle.
X. 65. FOl'tement énwnél'atit, notamment ClUX vv. 1,9,10, 13 et 14. 5a. sik?- est cl'ordinaire ee aicler» l'homme, proprement : le
N/ais C/u vas final (15), on a seulemenl ee les dieux »; aux vv. 13 munir de force ou de capacité (emploi semi-auxiliaire avec régime
et 14, les VD. infin., commEl sak-, 8.4,15) : ici et 1.68, 6 (aussi 3.59,2 avec régime
1. Rare cas d'énumération non interrompue (sinon, faiblement, vl'C/téna, dit clu mortel qui ee sert » Mitra par un vmu cl'obéclience)
par sC/jó:~as et brhát). Mais les Nom. sont en l'air, le lien avec 2c ee se mettre en muvre pour (louer) le dieu ». De ee s'exercer a» on est
étant illusoire. passé a ee apprendre» (moy.), mais seulement clans le RV. récent,
7.103, 5.
2d. ghl'lasrí, ee qui a pour ornement ou beauté ... » ; sur ce type 5c. Le dhaman des elieux, leur e( institution» , brille dhál'mano . ,
de composés, Old. ~VVorte f. sch6n p. 43 n.; Gld. ee Schmalzge- c'est-a-clire grace a la Loi, qui exprime concretement le dhaman.
mischte », mais la racine s,,[- ne se dit que du mélange de lait au 5d. nadhC/sl (hapax), fém. (comme I'ódasl) ou nt. duel? Glel.
soma. traduit Schutztruppe, Olcl. (a cause cle náclh-) Hilfesucher. Il est
3a. mahna mahatam, redondance ; jeu plus subtil entre ancu'- difficile de elécieler. Une valeur « militaire » est présente, au sujet
vál.1iim et C/1'~1Clvám qui font suite; aussi C/psavám C/T'I.wvám, litt. des I'ódasl, elans kl'ánclC/sl 10.121, 6 Glel., et l'on a en outre le
ee l'ensemble des eaux (formant) l'océan » (sur ces deux mots, N.). voisi~age ele vft qui, au pl., signifie « armée(s) » - el'oú VrlCU!lwyá,
L'absence de verbe permet a C/psavám C/1'1.wvám de valoir a la fois ép. el Inelra - , au sg. « armée ennemie » ; aussi « escorte (el'Indra) })
dans la zone rnythologique (ces dieux qui ont libéré les Eaux) et 4.31, 1 6.1, 3; cf. Olel. ZDMG. 55 p. 270. Le sens ele « aiele }) est
dans la zone actuelle (eux qui sont donateurs d'un océan de biens). appuyé par l'óclasl... iítáyaJ:¿ 3.14, 2.
3d; maháye, non le Dat. d'un theme mahi, mais l'infinitif d'une 6b .. avál'áta(l, N. « eliesseits ».
base lnC/háy-; d. maháyant 4. - swnitl'yá, hapax : variante de 6c. düsvás, terme réversible : ele l'homme au elieu, du clieu a
sumitl'á. l'homme. Sur cel, V. Hill. Myth. 2 2 p. 346 n., qui croit qu'il s'agit
4a. SvarI;lara : pays natal du poete (Gld.)? VarUl.la/Mitra elu elieu plutót que de l'adorateur humain.
entourent So comme les deux bras 5.64, 1 ; Soma a choisi So pour
7a. clivák~as, eleux exemples seulement, cf. dyuk?á: influence
sa louange 9.70, 6, et les proches relations de So et de soma sont de k?a « terre }), ce qui explique - vu l'échange fréquent -0-1 -ClS--
indiscutables. On serait amené a voir dans So un nom de lieu, soit la finale sigmatique. Sur divák?as, Berg. 1 p. 101.
réel soit mythique, si en d'autres passages le terme ne fonctionnait
7b. vimrsántaJ:¿ doit etre « consielérant en pensée}), comme
comme ép. des Marut 5.54, 10 et plus souvent d'Agni 2.2, 1 6.15,
mánClso v{mr?fam 10.88, 16 (seul autre ex. rgvéel.) et Vi-ml'.~- elans
48.19, 1, ou en fin comme n. d'un protégé d'Indra 8.3, 12et 12,2.
la langue ultérieure; mais elans l'AV. « toucher}).
Y a-t-il deux mots distincts ? C'est peu probable, pour une forma-
tion d'un type aussi rare, dont la structure hésite, au surplus, 7c. skabhitví, cf. skambhuJ:¿ 4.
entre une finale -al'a- et une finale -CU'-. Cf. Berg. Quar. Hy. p. 34 7el. ni-mrj-: « elonner (un hy. a la elivinité destinatrice)}),
Old. ad 5.54, 10 et ZDMG. 50 p. 442 Ved. Index S.U. Debrunner comme on elonne une filIe a un jeune homme 10.39, 14, clonc ici :
Suffixe p. 737 Lüders VarUI.la 2 [a paraitre]. Ici il s'agit d'un pays « ils se le sont elonné a eux-memes }), avec nuance érotique, comme
privilégié, distinct du ee ciel }), vu la proximité du mot I'ocaná. on a, en contexte guerrier, « Indra a étreint (pour les elétruire)
4b. dyávübl171ml pl'thivím, redondance connue elans les passages toutes les forteresses, comme l'époux (étreint) ses femmes » 7.26, 3
énumératifs, pour gonfler la litanie. - skC/mblw~, Leumann jánll' iva pátil' ékalJ samánó ni momrje pÚI'(( indl'aJ:¿ sú sál'váJ:¿ (le
Morph. Neuer. p. 36. me,me verbe en eleux valeurs distinctes, l'une pour la phrase com-
4c. pl'k?á est imprécisable; mais étant elonné que le tenne parée, l'autre pour la comparante). Voix moyo également 5.52, 17
s'applique ailleurs aux chars ou aux chevaUx des Asvin, ou aux « empcicher ,(un don)). Le sens propre de « frotter» ne reparaít
Asvin eux·-memes, on entendra ee posséelant eles pfk? }), c'est-a-elire qu'apres le RV. nimrgl'a est « se pliant (a la volonté elivine) ».
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- 122-
- 123-
8a. parik~{t, ép. du couple Ciel-Terre . 1 123 7
Berg. 3 p. 301. aUSSI . , 3.7, 1; (ga~1á étant pléonastique). - dhlmahi (( composer ), cf. adhiiyi
mánma 1.162, 7 et, plus proche, ci-dessus 36, 5.
, T~' Berg. 3 p. 1.02. Én.umération avec anacoluthe. pUI'Í~{~I serait
e\ Idemment « qm engraIsse le sol » si l'on entend le mot en lia' 3. Dieux individuels avec leurs groupes, ici Indra avec les Vasu,
ave.c le sens pO,st-rgvéd. de pÚI'Í~a (purl§;ya).' mais en a_t_o~s~~ comme en plusieurs autres passages de ces hy. ou d'autres hy.,
dr~I~, _tout est la ? Noter le duel pilál'li comme fém. ; inversement alors que, pris en eux-memes, les Vasu n'ont aucun trait compa-
malara masc. 1.140, 3 et l'Acc. nullfn ci-dessus 35, 2. rable a Indra. La parenté réciproque de ces collectivités divines
est effleurée 8.101, 15.
lOa. N.y. _202, l~t ~'bhávo, ce qui n'améliore pas la construction.
4. Berg. 3 p. 90 n. Anacoluthe (:'\ respecter, cf. Old.). - sudál?lSas
. 10~. dawya holara, expression qui vient des hy. AprI et est
msohte dans le cadre des hy. aux VD. évoque le (( travail » bien fait, efficace.
lOco vr tra o, ép. d'Indra ; sur khad-, Wack. BSOS. 8 p. 826 = KI 5a. D'ordinaire c'est Sarasvatl qui marche avec les dhí (ci-dessus
Schr. p. 408. . 65, 13) : masculinisation spontanée, issue de l'hy. 7.96 : le seul
1O.d. ,Cf. ~.48,. 5, ou il est dit que le soma a atteint l'indriyám avec la str. terminale de 1.164 et notre passage ici, ou soit posé un
ma~l.tVall~; lndrlyal?I sómam figure déja ci-dessus 10.36, 8. Tout masc. Sarasvant. Le contexte des noms-sujets est nettement masc. ;
ceCI 11~ phque une valeur appella tive d' {ndra . bien plus encore les la série fém., mal dégagée, commence plus loin.
emplOls ultérieurs d'indriyá. Cf. pourtant Minard Trois énigm~s 1 5b. mahimán, Puissance (personnifiée), abréviation possible de
§ 82a. mahimá {ndrasya. Cf. les mahimána{t de 1.164, 50 et, en version
cosmogonique, 10.129, 5.
, 11 d. vl'alá, ici (( législation» ou (( religion ». ápavl'ata équivaut 5c. Les Marut sont brahmak¡'l, ailleurs. visvávedas est repris
a peu prés a (( hérétique ». '
de le.
12. ~o.ndensé de traits mythologiques que relatent les hy 5d. sál'ma ... trivál'ütham, redondance appelée par un nom de
aux Asvm 1.116-117. Type d'allusion propre au Livre 10. . nombre, comme tridivé diváJ:¿.' affaiblissement du second membre,
13. Sur l'Ekapad, ci-dessus p. 42. Sur le V. en général Lüders comme clans dvibál'has, trivi~tl, tl'idhátu, dvádasiikrti, °k¡'lvas, en
Varm;ta 1 p.lOO; 143. ' partant cl'une juxtaposition sárma ... vánítham (fréquente).
1.3b: san:udríya{t, !é.m: d'un ~ adjectif » samudl'á, d. Old. 1.25, 7 ? 6. Jeu avec le mot Vl~({J.1 (comme 2.16,4-6 5.40, 1-46.44, 19-21
~aIs 11 eXIste un derIve en -lya-, également comme ép. du mot 8.13, 31-33), qui se poursuit au V. 7. Autrement dit, VO est traité
apa{t ou analogue, cf. Gld. ad loc.
en terme de bon augure, comme svast{ et analogues. - vr!~astúbh.'
,13c . ,La, mention des VD. avoisine, , comme souvent, celle accommodation de su~tú bh (désignant plus particuliérement les
d. Er:tItes fem. ; elle est reprise au V. 14 avec les memes formant Marut) au contexte qui impose vi~a~1.
amSI un e~cha.lnement étendu. C'est un rassemblement de figures
plusou mOl~S Isolées, insolites, qu'on rencontre dans le RV. ancien 7c. Gld. Nachtrage. °yajyáyii, lnstr. interne.
en compagme des VD. 7d. Reprise de 5d.
14a. Désinence -rata, Leumann Morph. Neuer. p. 19. 8b. abhisrí (N. 1 et 2, ubi alia ; Gld. 1.98 ,1) développe le composé
adlwarasri qui figure par ex. 36, 8 ci-dessus. Malgré la rection
15d. Refrain issu de 7.35, 15 (avec le pada précédent). génitive, il semble bien qu'on ait pour base un groupe verbal
abhf-sl'Í- signifiant quelque chose comme (( imprimer sa marque-de-
,?,. 66. FOl'ten:ent énumératit, notammenl aux vv. 3-7 el 11. Nlenlion beauté sur», d'ou plus simplement (( orner, parer». Un autre
ti eq~:nte des dleux, dont cel hy. conslilue, en tait, un éloge indiffé- aspect de cette meme racine si'l- est conservé dans l'infin. sl'iyáse.
renCle. Les VD. sonl cités au V. 13 el avant-demier.
9a. ab/ti vl'Cltá résout un *abhivralam. - ápaJ:¿, l'anacoluthe
t1bdll'áC~las ~s.t d'ordinaire sans régime. Le seul régime admis usuelle plutót que Nom. employé par erreur pour Acc. Cf. au
es a varasya ICI et en deux autres passages.
surplus ápaJ:¿ 10c. ,
2c. vrjána, sens analogue a 63, 15 ci-dessus, simplement (( groupe » 9b. van{na, hapax : 'ailleurs van{n en contexte identique. Cf.
Dehrunner Suffixe p. 341.
9d. Reprise de la formule ci-clessus 65, 7.
9
-124 - - 125-
10b. Le Gén. tanyatólJ est en l'air, dans cette énumération, 1ab. Anacoluthe imitée de celles qu'on trouve dans les
comme vrtrásya ci-dessus 5.42, 5. mahi?á, en général « bume )), est séquences de noms divins. - aktólJ « pendant la nuit )) plutot que
ici adjectif comme Vf?a~l des vv. 6 et 7 (aussi 9.82, 3 d'apres Gr. Gén. ; Atkins JAOS. 70 p. 31. - °vasu semi-suffixal.
WB., mais l'emploi est a supprimer). 1c. járbhul'- s'oppose a suc- « bruler )), donc simplement
10d. riiti: seul exemple du mot avaleur concrete (Günthcr KZ. 69 « s'ébrouer )). La forme ne se dit d'Agni que 1.140, 10 et d. ci-dessus
11b. La place d'Aja E. dans cette séquence, comme celle d'Ahi B. 9 Gld. Cf. ásala 3c.
un peu plus loin, indique assez l'origine cosmique de cette figu- 2a. aJ1jaspá, N. citant Old. ; d. Gld. ad 10.94, 13.
ration. - ar~wvá, d. ci-dessus 65, 3 et N. qui hésite sur l'interpré- 2b. dharmá~l, « régulateur, législateur)) ou simplement « main-
tation. Dissociation d'une formule plus usuelle samudró ar~1ClválJ teneur )), le régime allant plutot avec ce qui suit ; « fidele a la Loi ))
{( 1'océan ondoyant)) ? Cf. Lüders VarUl:ta 1 p. 100 et 143. L'un des 10.21, 3; {( Loi (personnifiée))) = Soma 9.97, 23 a coté de l'ájii;
deux mots désigne l' océan réel, l' autre l' océan atmosphérique ou maháZ~ n' est pas nécessairement régime de dhal'lnáJ.l 1.187, 1.
figuré, mais la répartition des mots est incertaine; le second Ailleurs dhárma~l; Agni est appelé ádhyak?aJ!l dhál'ma~liim 8.43, 24.
emploi semble ici affecté a ar~avá. 2c. aklú (cf. déja lb) : Atkins p. 31 « close of night )). Pas de
11d. Mention des VD. a coté des süri, comme on l'a a coté des raison de posel' « rayon)) avec Gr. et Lu. - yahvá (yahú), Gld.
n/ (? 8.30, 4 ci-dessus), des máml? (? 10.63, 6 ci-dessus). KZ. 28 p. 195; BSOAS. 20 p. 475; « baiser la Nuit )), d'ou son
12. Berg. 1 p. 69. Il Y a une intention dans mánavo deváo. nomde riimi, l'ámyii.
2d. tánü o, Hill. Myth. 2 1 p. 121 (qui ne conclut pas) Berg. 2
pl'áíicam double (par avance) le préverbe pl'á, comme si souvent
p. 100 Keith Religion p. 166 : la notion anticipe le svaYaJ!1bhü.
ces noms en -aFíc-.
12c. Groupes divins, résumés de 3. 3a. nlthá, en général « conduite, direction)) (d. swúthá) ; inten-
13. Berg. 3 p. 241. da{vyii hMiirii, comme ci-dessus 65, 10. tion ésotérique 4.3, 16; ton musical (?) 3.12, 5 7.9, 6 (et dans
pUJ'U~úthá, nlthiiv{d). - v{ pa~lélJ forme une association de mots
13c. prátivesa, hapax : sens avéré par l'cmploi ultérieur, commcn-
gant avec TS. 4.1, 10c (mantra) : dieu des bornes et de la mitoyen- connue, cf. Gld. ad 1.180, 7 3.58, 2, etc., d'ou vipanyámahe! v{
neté ? pa~{lJ 1.180, 7.
14a. Ce poeme « traditionnel )), s'il faut prendre 1'indication a la 4a. pl'ásiti (J As. 1953 p. 175), l'un des rares passages favorables
lettre, consiste en une invocation indifférenciée. On a l'impression du terme. lci: domaine d'expansion (dit d'abord, d'une trajectoire).
d'une dégradation de 1'ancienne phraséologie aux VD., bien Cf. aussi Bl. AmJPh. 21 p. 417 Liebert Suff. -ti- p. 128 Hoffmann
plutot que d'une survivance. Mü. Stud. 10 p. 67 ({( Schussbahn ))). - urú vyácalJ, d'ou 1'ép.
14b. svasláye, en fin du pada, se relie a svastáye en fin de la. composée uJ'Uvyácas, ditenotamment de la Terre 10.18, 10 (1.108,
14c. jíiiiti: « parent)) ou « connaissance )) ? Parent (par le sang) 2) ; ici également UO vO = la Terre.
est confirmé 10.117, 9 ; d'autre part on a jl1ás 1.109, 1 a coté de 4b. Aramati (a coté de námas, semi-personnifié comme ailleurs) :
sajiitá (comme áj11ii asajiityá 10.39, 6 « je suis sans connaissances, intervention de l'Entité fém. attendue; association sémantique
sans parents [fém.] ))), lequel implique parenté; d. ci-dessus 8.27, avec námas.
10. jl1iiti, évcntuellement jT1ás, ont combiné avec jJ1ii- « connaí'tre )) 4c., Sál!l-cil-, explicité par Sál?l jiinate mánasii Sál!l cikitl'e 10.30, 6.
des traces d'un autre * jJ1ii- qui développait jan- « engendrer )). 5a. Allitération en -ya-, poursuivie c. - Les Fleuves eux-memes
sajiitá et sajiitya, comme le post-rgvéd. jiiti, sortent directement sont yayi 10.78, 7.
de jáyate « naitre )). 5b. mahím al'ámatim, enchainant avec 4b. Elle est sentie icí
comme mánojavas.
X. 92. Séquence faiblement distincie. Énwnérations aux vv. 4, 6
el 11. Début avec Agni (non nommé). Clausule, comme si souvent, 6c. cak?-; voix moyenne, tantot « regal'der )), tantot comme icí
« etre visible )). Ceci ajoute quelque incertitude a certains composés
anonymc.
en °cak? ( as).
- 126- -127 -
7c. al'há~ui, « selon leur mérite» ou meme « par privilege», etre un syn. de ce svádhiti, fondé sur l'expression précitée du
cf. a1'ldl'e lId, asya se référant a uájl'am. Meme emploi absolu 1.127, Livre 9. D'un autre coté, Gld. admet un suaO comme équivalent
6 et ci-dessus 10.63, 4 ; absolu aussi le participe ál'hant (en véd. et de suadhá « Lebenskraft» (?) pour 9.96, 6 et 5.32, 10 (passage oú
skt en général), contrairement aux formes personnelles. la notion fait l'objet d'une personnification). L'un des points
d'appui de cette identification est AV. 18.2, 35 svadháyii yajiiál!1
8c. abhisvásaJ:¿, « fait de souffler contre», d. 1.140, 5 oú figure
svádhitÍ1[1 ju§antiim. Deux mots distincts, mais malaisés a délimiter
stanáyan « (Agni) va soufflant, tonnant».
philologiqueIlfent malgré l'écart sémantique.
9a. uaJ:¿, explétif. - Sikvas, a rendre comme Sikuan 1.141, 8,
c'est-a-dire « bon ouvrier», d'un aspect réduit de sak-; survivant x. 93. Contus, comme le pl'écédent. Noms clivins nombreu.T, noiam-
encore dans skt jain. cheka Berger Zwei Probleme p. 70 n. menl les VD. au V. 3 el ctu U. 7. Diinastuli en finale. Slyle complexe.
9d. s{§akti, seul cas de régime lnstr. avec ce theme de présent. - la. máhi fait redondance avec °p['thivI qui suit, comme dans
n{kiil11Cln (hapax), final e élargie comme 1'á~1Van (en contexte mahí clyáuiip['thiví 4.56, 1 (Old.) et ailleurs; aussi máhi clyávI,
similaire), Sܧá~1, etc. ibid. 5 (Old.). La redondance se poursuit avec urví et surtout
10d. Gld. traduit ici (et 1.68, 8) dák§a, par « effort » ; « décision », ródasl, qui font suite. La comparaison des ródasl avec « deux jeunes
comme ailleurs, conviendrait. - Sál[1-cit-, comme 4. Les dieux et femmes » a aidé a constituer un second 1'odasí (oxyton).
les Bhrgu comme on a, passim, les dieux et les Manu. 1cd. Lu. Commentar sur le rare lébhiJ:¿ ... ebhfJ:¿. - sil§á~1Í, hapax :
infin. en -sani de sil- « pour que nous devenions prosperes»?
lIb. cátUl'Clliga (hapax), sans doute = cátumnlka, ép. de VarUJ!a. Il s'agit plutót d'une variante inorganique de sü§á.
lIc. ~bhukt~;al). pI., Berg. 2 p. 404.
lId. Rodasl non loin de DyavaprthivI, comme ailleurs, est une 3a. {mjyu est un hapax, mais imjy- avec le Gén. est « etre
dichotomie de pure forme. - al'hil'e: seul exemple avec p1'á, maitre de», avec l'Acc. « conduire (en avant)); c'est un visible
Wack. Fest. Jacobi p. 6 = KI. Schr. p. 422. - Type d'énumération doublet de I'iij- comme imdh- l'est de I'iiclh-, imsy- de rclS- (d. riis-
avec ép. insérées. ' pi1'á). D'oú, secondairement, {nak\~- de as- (cL samínak§anta
e/sala 9.73, 9), a la faveur de nak§-.
12. Berg. 2 p. 341. d : Gld. Nachtrage. 3b. vár, « protection» Gld. et Old., « Gebiet» Lu., « protecteul'»
13a. visvádeuya, « accompagné des VD. » ? Gr. WB. ; Gld. admet « protecteur» pour 1.132, 3 (oú vár succede
13b. i§táye, abréviation possible d'un * gávi§taye ou analogue, a vámm) : on pourrait envisager ici, de meme que 1.132 : « trésor,
voire d'un vásyaf§taye, d. uásyas C. bienfait», d'apres le groupe vám, vál'ya. mahás ne saurait etre
13c. Noter iitmánam ... vátam, « le souffle (qu'est) le vent» ou un adjectif nt. au sens de « grand», mais un adverbe « puissam-
« le vent, souffle (des dieux)) d'apres 10.168, 4 (cL Vak nO 2 p. 151). ment », repris avec u{sva pour former l'hapax ui{;uámahas C.
De la vc7tiitman dans la nivid citée ci-dessus p. 11. L'un des exemples 4c. Formulation « inquiete» avec Rudra (pronom kád).
les plus nets pour confirmer le sens premier d' iitmán. 4d. pܧá~1ClJ:¿, pI. authentique comme mitl'ásaJ:¿ 7.38, 4 (d. aussi
En outre, uáta fait suite (comme régime) a viiyú (comme sujet) ; l'bhuk§á~wJ:¿ 7 et 92, 11 ci-dessus)? Toutefois iI existe en hapax
d. les deux vents 10.137, 2. un obscur Gén. pü§a~lásya.
14. Cf. Berg. 3 p. 92. - c : sur cet áditim CllW1'vá I.wm , V. Old. 5a. Attaque en utá, comme 6 et 7 et passim dans ces invocations
ad 5.51, 11. aux VD. - náktam, dissimilation pour * náptam (cf. Gld.)?
14d. aktóJ:¿, éventuellement « durant la nuit ». En tout cas, le Gén. isolé -apám, en énumération, ressemble a
15a. Gld. Nachtrage. vrll'ásya ci-dessus p. 64.
15d. Finale mystérieuse : allusion probable a ná svádhitil' 5b. Allitération en s-; saclhaní comme ci-dessus 6.51, 3.
5c. L'appui que trouve Gld. dans 1.139, 7 pour relier sácii ... e§cl/11
vánanvati duLivre 9 (102, 19) ; d. la jonction de svádhiti (sur le
est lllusoire, d. ad loc.
mot, Ved. lndex S.U. Liebert Suff. -ti- p. 186 N. S. atka 2 Ronnow
Trita p. 128 n.) et de vániiniim 9.96, 6, soit « la svaO est (le maitre) 5d. buclhn~§u résume budhné nacllniil!1 l'ájassu 7.34, 16 ci-dessus.
des arbres », Gld. ad loc. Chose curieuse, uanádhiti 1.121, 7 pourrait ob. clhámabhiJ:¿, « avec leurs institutions», comme d'autres
-128 - - 129-
divinités protegent avec leurs Mi, leurs sálvan, leurs indriyá. vantinta cl. = vana? Cf. vi~tánl astu « que (tout) soit accompli))
Contexte Varu:r;tajMitra. 3.30,6.
6c. maháJ:¿, adjectif ou adverbe comme dans mahó rtiyé? - 14 et 15. Role des nombres dans les danastuti. ádhi « en sus ))
é~ale: « s'élance)) (ci-dessus p. 36), meme nuance de rapidité que n'est attesté qu'a coté de noms de nombre, a savoir encore 7.18,
dans é~a, e~á (ci-dessus p. 59). 14 et 4.30, 15 (Gr. WB. erroné).
7a. rudrá a ici pour valeur impliquée « redoutable, violent;) ou
analogue (( qui fait pleurer ? ))) Old. ZDMG. 60 p. 742. En dernier X.lOO. 1Iu1ra en tete, en fin et aL! milieu (vv. 5-6). Le caractere
sur le nom, vVüst Rudrá-, ubi alia. « VD. )) est faible.
7c. J}bhuk~a:r;t, pI. comme ci-dessus 92, 11. Jeu verbal qui va la. dihya, « tiens bon)) = ne t'en va pas! ne te laisse pas
se renforgant 8a. ébranler ; cf. 8.80, 7 {ndra dihyasva p1lr asi.
8b. jü- est « inciter (a aller vite) )), jüjuvtiná, ép. des chevaux : lb. snziám, référence a la récitation « entendue )). Emploi isolé,
ici, partant, hypallage. Toutefois le moyo javele 3.33, 1 est employé que vient pourtant appuyer slóka et, plus lointaineme~t, srávas.
au sens de « aller vite )) et il y a des interférences d'emploi, en fin lel. Refrain (analogue a celui de l'hy. aux VD. 10.36 cl-dessus) ;
de composé, entre ojü et °javas. Berg. 3 p. 160; N. p. 21 qui préfere entendre áditim abstraitement,
8d. « Tel un sacrifice huma in correctement (exécuté) )) ; cf. idhag donc « nous elemandons pour faveur la liberté (?) )), ce qui a pour
glnwema 6.49, 10 ci-dessus. avantage el'éliminer le double Acc. ele la personne et ele la chose,
inconnu par ailleurs avec (d) vr-, cf. Glel. Tout le probleme d' áditi
9b. stu~e: seul exemple de 3 e sg. (et employé, comme toujours
dans ce type de formation, au sens passif) avec 1.122, 7 ci-dessus. est en cause.
La nuance « il doit etre loué )) (Gld.), probable en effet, atteste une 2a. bhártiya SÍ! bharata, jeu verbal: « pour que ce soit accepté )),
indifférenciation plus grande encore de cette forme, qui reflete prélude au sÍ!bhrtam bharata qu'on aurait apres le RV. - rtv{ya,
sans doute un ancien infinitif. Delbrück Ai. Verbum p. 181. « conforme a la répartition )).
9d. ni-yu-, « tenir ferme en mains (comme un attelage, cL niyúi) )),
entralné par l'image rasmi. 3c. práti-blnl~-, « accueillir avec honneur )). - ptikavát, « en to~te
na'iveté, d'une ame simple et candiele )). pdka s'oppose a dhLl'a
10cd. pik~, en apparence « force)), en fait « plénitude de biens, « expert)) (a gitsa 10.28, 5, analogue 4.5, 2) 1.164, 21 10.86, 19
comblement )) ; analogue a i~. (comme ptikya 1.120, 4 a dhlryiJ. 2.27, 11); il jouxte ápracetas
llc. Gld. Nachtrage. 10.7, 6 ávijtinant 1.164, 5 (ácikitvas, ibid. 6), drná(dak~a) 10.2, 5.
lId. Association de sons entre deux formes par ailleurs Sur le mot, Berg. 3 p. 179 Old. ael 10.2, 5.
lnconnues. 4a. visváhti, Old. ad 1.25, 12.
12a. stómam ... nn1dm explique nártisá/[lsa. 4c. yáthti-yathcí, comme achaque occasion OlI. - mitl'ádhitclni
12b. dyutádytiman est une ép. divine ; emploi figuré, non connu .
sám-dhti- , variante lourde de mitrám. dhti- eles Livres anciens;
ailleurs, du mot ydman, mais facilité par l'expression de 3.54, 14 premier essai de la formule qui se fixera en Odhéya (justement dans
ci-dessus V{~~W1?1 stómtisaJ:¿ ... bhágasyeva .. ydmani gman. - vtivr- mit/'adhéya) Debrunner Suffixe p. 725 et 827.
dhanta, seul cas de moyen transitif de ce type. 5. Berg. 1 p. 138 et 304. - p/'ámatifigure volontiers a coté de
12c. sa1fwánana est ailleurs (8.1, 2) « Verséihnung)) ; faut-il voir pitl (cf. AV. pitl'~ldml p/'ámatiJ:¿ 18.3, 63), ainsi 1.31 passim. Liebert
ici un dérivé de ván(a) « bois )) ? C'est peu probable, tout au plus Suff. -ti- p. 135.
un jeu verbal.
6c. vidálhe (non cité Thieme Unters.) : « que le sacrifice soit
13. Diction sommaire, voire incohérente, propre aux danastuti. plaisant au moment ele la répartition (des dons) ! )). - ántama,
- nemádhiti (attesté dans la nivid citée ci-dessus p. 11) signifie (1e antá/' ou plutot de ánta au sens ele « pro che )), cf. ántat 1.30, 21,
peut-etre « partage)) 1.72, 4; mais ailleurs « compétition)) ou ánte 10.34, 11. Gld. ZDMG. 52 p. 753.
« lutte armée )) ; néma, - sur quoi Gonda Reflections p. 31 - est
eléja en contexte guerrier 4.24, 4. -- vi~tdnta = vi~tá comme 7c. mdjú~ (\Vack.-Debrunner 3 p. 559), avec absence de verbe
- 130- - 131-
(cf. Gr. vVB.) comme souvent en skt cl., simple mouvement prohi- X. 128. Hymne atharva~úsant, pour appeler les dieux au vihavya
hitif. - várpas « apparence)) aussi 10.99, 3 et 11 (métamorphose (GlcZ.). Phraséologie nzdimenlaire._ L,es ,VD. cités 4 el 5. Finale
d'Indra). colleclive en lriade, Vasu, Rudra, Adztya S.
9a. Encha'lnement par gráva. - solári, « pour presser)) Old. X.137. Pour la guérison)' aux dieux, aux vents, aux eaux. Pas de
ZDMG. 55 p. 302; cf. aussi 10.76, 2, dont le rapprochement incli- nom divin au V. 7 el final.
nerait plutót a « qui pressure )) (Nomin.). .
X. 141. Breve priere pOlll' la dak~il,la, avec énwnération schéma-
10. Berg. 1 p. 276 et 315, 2 p. 70, 3 p. 242.
lique, commenfanl par Agni et lerminée par « Agni avec les Agni )).
10b. Les vaches ointes de soma? Outre la hardiesse (a vrai Sün['ta fait fonction d'Entité fém.
dire, non intolérable) de l'image, il faut poser la valeur passive
d'wlj- au présent moy., valeur du reste connue. C'est góbhiJ:¿ qui X. 155. Hymne « cOntJ'e une sorciere )). Le V. 5 et final mentionne
en pareil cas sert de régime a wlj-. les « dieux )).
11a. kratupráva, qui emplit sa propre capacité (d'inspiration) X. 157. Eref poeme « pour maintenir les NIondes)): 1 a
I ndra el
EVP. 1 p. 18. aux VD.)' 2 it Indra el aux Aditya)' id. 3, avec les lYIal'lll en sus;
lIb. prámati, repris de 5. - sutávant (non cité Leumann 4 « les dieu:r )). Rien au V. 5 el final.
Mélanges Pedersen p. 115, ni BSL. 41 p. 214), comme participe
actif ; également, mais moins súr, matávant 9.86, 13 ; essai avorté X. 165. « Contl'c un oiseau de mauvazs augure )). Invocation
dans dhitávan (padap. dhilávan). générique aux (( dieux )), vv. 1-3.
12a. Reprise de kratuprá: qui emplit la capacité (d'inspiration X.181. Sur deuJ~ saman (it implications ésotél'iques). klenlion
des humains), analogue 4.39, 2. - abhi~ti, possiblement « aide )), incidente de ceriaines divinités.
en raison de ávas au V. précéelent.
12b. Reprise ele l'élément °prá)' jara~ú semble désigner, non le
« plein age )), mais la décrépitude comme jal'w.1yá, jara~1á, jará~1a:
ces aelversaires (soi-disant) invincibles ne font que mettre le
comble aleur eléclin physique. Cependant il existe une locution
jara~1ám as- qui signifie « atteindre un grand age )), el'oü jaráda#i.
12c. Allitération avec ráj. - pasvá á gófli « du hétail consistant
en vache(s) )), analogue aux locutions qu'on trouve passim : pasúr
góman ou gávyaJ:¿, ou encore pasvó gá iva 8.41, 1 « comme les vaches
(formant) le gros bétail )), gaúJ:¿ ... pasúfl AV. 8.2, 25.
12el. Glel. Nachtrage.
INDEX
des mots védiques cités dans les É(tudes) V(édiques et) P(iiJlinéennes), tomes 3 et 4
(les page~ se référant au tome 3 étant signalées par une astérisque).
evayavan 21 59 e$a 103 e$e 36 59 60 127 ehimaya 9 13 ojas 40 nyC/J7cana 108 nyokas 72 paty- 87* 48 pathya 89* 46 80 ]Jada 34
odaa 21 * oma 9 12 oman 68 84 oh- 65 90 kakubh 69 kakuha 47 padya 41 panitI' 48 55 60 pal'a 46 pal'ik$it 59* 122 pari-
49 kak$ya 71 ka~watama 19* kan- 30 kam 60* 89 kartar'í 33 cak$ya 91 parijman 26 pal'ipati 82 pasu$a 58 pastya 56 78
kiyant 49* kI'- 32* 15 kI'p(-) 49* kI'$I.1a 36* ketu 32* 53* 71 88 106 paka 129 pajas 68* 54 pathas 47* 52 pc"inla 25 °pc"iyya
kmtu 59* 61 * 18 47 kmtupl'a(vC/J.1) 130 kl'afüy- 118 kral,la 31 108 113 pc"ira 36* ]Jc"iv'írav'í 82 pitI' 64* 23 122 p'í- 110 puna/'-
kl'ivi 70 k$aya 56* 107 k$e/ma~l 89 k$i- 87111 k$iti 86* k$u 50. bhü 56* pw'a1!ldhi 58* 67* 42 pura 33 pUrl$a81 pumtama 64*
k$ubh 62 k$ema 50 k$emay- 75 khya- 46 * 56* 99 gabhasti 30 purubhuj 77 punzbhojas 92* pw'u$ata 92* pÜ1'valwti 56*
leO 110 f¡am- 20 78 gaya 71 garta 64* gavyüli 97* gatu 72* pCi$a~w 127 pr-' 36 prk$ -a 32 100 120 128 prc- 50 peru 97
50 gil' 62 gI'- 27* 35 106 goagJ'a 38* 21 gojata 1085 gotm 88* pesas 26* 114 pmceias 122 pmti 16* pmticak$ya 65* pmlivesa
gopTiha 114 gOJnani 25* gl'avC/J.1 48 ghI'1a,f;r'{ 120 ghrtasJHz 91 124 prali$théi 76 pmtlka 16* pmpitva 108 pmJnati 40 129
ghmJ?lsa 71 ca 76* 40 cakm 68* caks- 125 caksas 22* 46 ]Jrayajyu 81 pmyas 45 ]Jmyuj 39 pravat 100 ]Jmvarga 38*
cak$u$ 93* catuI'Cdlga 126 cana 48* ccu~as 25 can~lra 23* 70* pravc"icana 113 pmvikta 84 prasasti 54 * pmsava 65 pmsiti 125
62 64 102 camü 14 53 ca1'alha 73* CCII'$CII,Ú 12 ca1'$CII,úpJ'a 38 pmsLl 96 pra- 77* praclna 94* 115 pru- 103 °psu 29* bandhu
ci- 21 88 cikitvit 77* cit- (citm) 24* 51 * 56* 70* 72* 32 104 45 * 49 barhis 15 balwZa 87 bclclh- 99 buclh- 77* 101 * brhat
cyu- 16* chad(ay)- 80* 81 chandas 37* cha1'di$ 27* jagat 22* 14* 41 bl'hadcliva 42 64 boclhi 90* brü- 76* 47 72 74 bhakta
jcuw 24* jaHi 38 janiman 47 jcuW$ 33 janya 57 jar- 57* 103* bhaga 22* 57* 49 53 bhadm 26* 60* 17 bhara 77 bha-
74 * 82* 87* 98* jara~la -i 130 jamy- 19* 40* 66* 91 * jams 20 vitm 96 bhc"iJHZ 23* bhuj- 19* 101 bhur- 125 blwra~ly- 113
jalct$a 96 °jata 115 je/mi 57* 47 jam 40* 94* j'ím 17* 114 bhuvana 35* bhü- 96 * 45 bhü 52 bhümaJ1 84 92 bMi$- 51 91
j'íva 39* 52* 115 j'ívita 47* jü- 128 jür~ú 101 jaitm 115 bh1'- 4551 115 mCl/!lhana 85* makha 62 maghatli 80* maghon'í
jO$am 50* jí'ía(-) -ti 124 jyoti$ 22* jmyas 77* 70 tak$- 49 23"* madlwclha 69* madhyama 40 man- 7579118 manayu 39*
tan- 77* tll:naya41 * tanLl 75* 2087 tanünapat 125 ta]Ju$(i) 90 man'ísa 55 92 manu 10 20 97107116 mallu1'hita1624 maJ10jü 37
tam 70 lam$(a) 29 tiZviZa 98* llvra 43 tuj- tuji 42* 73 manÚz 117 manclra 103 Jnanyu 31 98 mayas 104* 19 manztvant
tum 60 turva~lÍ 35 üzvi$tama 38 tuv'ímvan 118 tütuji 113 65 marya 49 mahay- 120 121 mahas 66 84 105 127 mahi 127
tÜI'V- 85 foka 41 * tman 34 tya 32* tl'atI' 84 trio 54 trivayas lnahimaJ1 89* 123 Tnah'íya 47* maki$ 129 maklna 106 matr 23
42 tvam 46 * dams- 39* 29 damsu 29 daksa 18 88 daksina 5 * 122 mc"iclayi$I,m 14 mayc'í 70* müruta 73 mavant 88* mik$- 28*
55 * dalm 77 85' dacl- 83 da'bhl'a 46 * dasasy- 33 da;- 33 84 miti 96 mitra 98 mitmclhita 129 mU1'ya 57 mith- 45*
dasl'a 32 danu 86 claman 79* davaJ1( e) 27 dasvas 17 122 milhí1 42 mithuna 47 miyeclha 89 m'í- 40* 41 * 45* 60* 63* 81 *
clasvant 16 * clidyu (t) 93 clidhi$u 116 div 45 * 23 87 divak$as 41 58 98 mrj- 60* 121 mrclh- 49 mrdhas 105 mrs- 121 medha
121 divik$aya 73 divit(mant) 78* divi$ti 23* 32 d'í- 53* 5052 -c"i 13 myak$- v, mik~- yaj- 16 yajyu 15 59 yal- 60* 94* 100*
dul' 46 * 100* duvas -sy- 14 77 87 duh- 69 duhita1' diva!l 15 * 37 77 yatuna 71 yacl 27* 56 * 53 yasas 38 * yahLl -hva 125
drr!ha 91 * drh- 129 devalat -i 101105 devapulm 23 devayana 93* yü- 20* 22 yama(n) 18* 118 yu- 50 102 yu 2788 yujya 91
devavlli 50* devav'í 115 devl15* de$~w 100 dyu v, div dyula- yuvanyu 66 yoga 67 yojana 35* 59* yoni 45* yO$c"i 40*
dyaman 82* 128 dyubhakla 102 dyumanl85 dywnna 15* dyo- 1'a~wa(J1) 71 rajas 101 * 3293 ratnabhc'ij 104* ralnin 102 ralhin
tana 57* dmh 89* dI'o 1.1 a 78 dval' 27* dvila 109 dvibarhas 82* 28 ralhya 43 59 83 rad- 100* ram- (raJ1te) 98 101 rasmi 52*
dvi$- 90 dve$as 22* dhar~wsi 68 dhartr 95 dhal'ma~l 125 30 116 1'üj 74 I'cltahavya 95 I'ati 124 rati$üc 83 94 I'amz
dhéi- 25 * 80* 112 116 dhatu 54 70 dhatl' 95 dhéiman 59* 16 5276 1'c"imyü86* risadas 39 rl- 65* 61 1'lti 76 mcll'a 128 rudl'iya 61
dhéiyu($) 98 dhéisi 29 55 dhi$a~ui 54 "60 dhi$~lya 19 dhl- 50* l'uva~lyu 27 nlsant 26* rebha 52* I'eval 42* 112 rai 16* 61
dhl 85 dhlra 79 dhunay- 53 dhu1' 67 92 clhI'- 18* dhnwi 96 rocalla 29* 69* 55 roclas'í 23 38 127 I'ohit 16 vaknwn 89 vak-:
dlwasman 32 nakta 46* 22106127 /Iabha/Iya 103 /Iabh(as) 62 sana 119 vaksas 60* vac- 5678 van- 24* 6371 vananvati 103*
naraSCl/!lSa 23 navagva 73* nas- 60* v, as- nas- 38 J1ahu$ 28 126 vanina i23 vapu$ 75 vayas 42 vayuna 34* 72* 75* 91 *
naclhas 121 naman 19* 57* 67 116 narl 34* nascdya 81 76 91 varasya 83 varivas 56 vanzlrl 63 94 vanzthya 73
nikaman 126 nijur 41 niml'gra 121 nimmc 108 niyul 81 va1'pas' 130 vas- (vetir) 47* 63* 96* vas- (éclairer) 4* 15* 22*
nirl'ti 63 nir~új 51 * Hivacana 75 nivid 11 18 ni$krta 60* 36* 48* vas (vaJ:¿) 69* 14 vasar(M) 5* 26 vasavüna 20
nissidh 52 53 HUM 125 nUao 68 lW 17* 53 111' 19* 66* 60 vasavya 58 vC/su 28 VClSUtat -i 27 29 vasman 41 vasv'í 84*
nr~~k$as 46 nrUz 35* ned 81* nemaclhiti 11 128" nodhas 63*
- 136-