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EXPOSE DE RESEAUX DE
TELECOMMUNICATIONS
UMTS
(Universal Mobile Telecommunications System)
1
15/06/2016
Plan
Pages
Introduction ---------------------------------------------------------------------------------------------3
I-Historique------------------------------------------------------------ ----------------------------------3
III-Caractéristiques de l’UMTS---------------------------------------------------------------------3
IV-Architecture du réseau----------------------------------------------------------------------------7
IX-Avantages et inconvénients----------------------------------------------------------------------17
Conclusion-----------------------------------------------------------------------------------------------19
Références -----------------------------------------------------------------------------------------------20
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Introduction
Pour les opérateurs, la question qui se pose est de satisfaire les besoins des utilisateurs. Même
si le GSM, le GPRS et les autres systèmes de deuxième génération de télécommunication
évoluent, ils ne sont pas en mesure de satisfaire tous les besoins de ceux-ci. Ceux-ci
souhaitent communiquer avec des débits élevés dans tous les environnements avec le même
terminal, que ce soit au domicile, au bureau, dans la rue, en voiture, en train ou à n’importe
quel lieu. De plus l’incompatibilité entre systèmes de deuxième génération est également à
souligner. De nouveaux systèmes étaient nécessaires pour une meilleure prise en compte des
besoins de l’utilisateur. Cela nécessitait de nouveaux standards, dits de troisième génération
dont fait partie l’UMTS.
I-Historique
L’UMTS fut initié par l’Europe à la fin des années 1980. Elle est devenue en 1998 une norme
universelle des travaux qui s’effectuent au sein de 3GPP (Third Generation Partenership
Project). Elle fut testée pour la première fois en Europe en 2001. En 2002 elle fut testée à l’île
de Man (territoire Britannique) et à Monaco. En octobre 2001, NTT Docomo ouvre le bal des
ouvertures commerciales au Japon avec la version 99 de l’UMTS et le 3 mars 2003
l’Angleterre et l’Italie font les premières ouvertures de réseaux 3G.[1]
II-Définition de l’UMTS
L’UMTS permet d’atteindre des débits largement plus élevés que ceux permis par le GSM :
elle offre, outre les services mobiles de deuxième génération, comme la voix, les SMS ou
certains services multimédia mobiles, déjà disponibles via le GSM ou GPRS, des nouveaux
services particulièrement innovants. A destination du grand public, elle offre les services
basés sur la vidéo tels que la visiophonie (téléphonie couplée à la possibilité de voir son
interlocuteur) et le video-streaming (possibilité de visionner en continu sur son téléphone des
séquences vidéo). Les clients professionnels pourront quant à eux bénéficier en mobilité des
mêmes outils que ceux dont ils disposent sur leur lieu de travail, en particulier l’accès à des
réseaux de données : le bureau deviendra alors pleinement nomade.
III-Caractéristiques de l’UMTS
Catégorie conversationnelle
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combiné tout en discutant. La visiophonie nécessite néanmoins un débit assez important
comparé au débit de la voix. [3]
Ces services sont tolérants aux erreurs et ont un temps de tolérance inférieure à une seconde
(délai<1s) [4].
Multimédia: ce service permet d’accéder à des contenus de types audio, vidéo en streaming.
Cela permet de regarder la TV, des films sans avoir à les télécharger sur le mobile puis à
les regarder; le flux est mis en mémoire tampon et est lu directement.
Ces services sont tolérants aux erreurs et ont un temps de tolérance inférieure à dix secondes
(délai<10s) [4].
Catégorie Interactive
Jeux vidéo en ligne: ce service permet de jouer contre ou avec d’autres adversaires en ligne.
Ce service est intolérant aux erreurs et a un temps de tolérance inférieur à une seconde [4].
Accès aux bases de données: ce service permet d’accéder aux bases de données du monde
entier depuis son mobile.[3]
Email : ce service permet d’envoyer et de recevoir ses emails depuis un mobile. Il est
nécessaire de disposer d’un compte messagerie internet pour pouvoir y avoir accès.
Ce service est intolérant aux erreurs et a un temps de tolérance supérieur à dix secondes
(10s) [4].
SMS: pour Short Message Service, ce service permet d’envoyer des mini messages à
n’importe quel numéro mobile, et, depuis quelque temps, à n’importe quel numéro fixe
aussi.
Téléchargement: ce service permet d’obtenir n’importe quel fichier depuis le WEB ou le
WAP pour l’enregistrer sur votre mobile.
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III.2-Plan de fréquences
Les bandes de fréquences allouées pour l’IMT 2000 sont 1885-2025 MHz et 2110-2200
MHz. [5]
En Europe et dans la plupart des pays asiatiques, les bandes de fréquences IMT-2000 d’une
largeur de 60 MHz (1920-1980 MHz et 2110-2170 MHz) seront disponibles pour le
WCDMAFDD. En revanche, le spectre pour le WCDMA TDD varie selon les pays. En
Europe, il est prévu de réserver 25 MHz pour des licences TDD, dans les bandes 1900-1920
MHz et 2020-2025 MHz, alors que la bande 2010-2020 MHz est réservée pour des
applications TDD ne nécessitant pas de licence. Les systèmes FDD utilisent deux bandes de
fréquences différentes, une pour le sens montant (uplink) et l’autre pour le sens descendant
(downlink), séparées par un intervalle fréquentiel, tandis que les systèmes TDD utilisent la
même bande de fréquences pour les deux sens, uplink et downlink.[6]
En TDD, une seule et unique fréquence est utilisée alternativement par les deux voies de
communications. Cette technique est la plus flexible lorsque le spectre n’est disponible qu’en
quantité limité.
En revanche, en FDD, chaque sens de communication (Mobile vers Réseau et Réseau
vers Mobile) utilise une fréquence particulière. Le mobile et le réseau peuvent donc
transmettre simultanément. L’un des inconvénients de cette technique réside dans l’écart
duplex, entre les deux voies de communication, utilisé pour séparer les étages de transmission
et de réception radio. La nécessité de maintenir cet écart, également appelé “Bande de
Garde”, entraîne une sous utilisation du spectre radio.
En FDD, on attribue en général la même quantité de spectre aux deux voies de
communication, ce qui est tout à fait adapté aux applications présentant un débit symétrique,
comme la téléphonie. En revanche, lorsque les débits ne sont pas équilibrés (comme la
navigation sur internet), cette technique n’est pas optimale. [3]
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Figure 2: Fréquence et période de garde [7]
Le fait d’offrir une mobilité globale, rassemblant mobilité du terminal, mobilité personnelle et
mobilité des services, représente l’atout décisif des réseaux de troisième génération.
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en fonction de leur profil de services et de localiser le terminal associé à l’utilisateur pour
adresser, acheminer et facturer les appels de l’utilisateur. Cette mobilité personnelle est
symbolisée à la figure 4. [4]
La mobilité des services, aussi appelée portabilité des services, se réfère à la capacité
du réseau à fournir les services souscrits à l’endroit où se trouvent le terminal et ses
utilisateurs. Cette mobilité est décrite à la figure 5. Les services exacts que l’utilisateur peut
demander sur son terminal dépendent de la capacité du terminal à cette localisation et du
réseau qui dessert ce terminal. La portabilité des services est assurée par des mises à jour
régulières du profil de services de l’utilisateur et l’interrogation de ce profil si nécessaire.
La mobilité des services associe les services à un utilisateur et non à un accès particulier
du réseau. Les services doivent suivre les utilisateurs lorsque ceux-ci se déplacent. [4]
Le réseau UMTS est composé de l’équipement usager, d’un réseau d’accès UTRAN (UMTS
Terrestrial Radio Access Network) et d’un réseau cœur.
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Figure 6: Schéma du réseau UMTS[8]
L’équipement usager est utilisé pour désigner la station mobile dans un réseau UMTS. Il
représente le vecteur qui permet à l’abonné d’accéder au réseau et également à ses services.
On distingue deux différentes parties au point de vue fonctionnel : l’équipement mobile (ME :
Mobile Equipement) et le module d’identité universel de l’abonné (USIM : Universal
Subsciber Identity Module).[3]
L’USIM est une application qui permet à l’abonné d’accéder aux services souscrits.
Elle gère également les informations associées à la souscription de l’abonné et les procédures
d’authentification et de chiffrement. L’USIM réside dans une carte à puce (smart card)
appelée UICC (UMTS Integrated Circuit Card).Comme la carte SIM (Sucriber Identity
Module) utilisée en GSM, l’USIM conserve les informations liées à l’abonné et bien d’autres
propres à un environnement où plusieurs opérateurs et plusieurs fournisseurs de services
peuvent intervenir. L’USIM peut être utilisée sur un terminal UMTS indépendamment du
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fabricant et en général de l’opérateur du réseau : la carte associe un abonné à un ou plusieurs
fournisseurs de service et pas nécessairement à l’opérateur du réseau courant. Au niveau de
l’infrastructure, c'est dans le réseau nominal que les informations concernant les services
souscrits par l’abonné sont enregistrées. L’USIM est la clef d’accès à ces services. Lors d’une
demande de service (un appel téléphonique par exemple), le réseau de service dans lequel
l’abonné est itinérant doit dialoguer avec le réseau d’accès (radio ou câblés) nécessaire
suivant les conditions et les caractéristiques des services souscrits. L’UICC peut contenir une
application USIM et SIM, ce qui peut permettre son utilisateur aussi bien dans un réseau
UMTS que GSM. D’ailleurs, les mécanismes permettant l’accès à un réseau GSM peuvent
être directement imbriqués dans l’USIM. Enfin, plusieurs applications USIM peuvent résider
dans une même UICC, chacune pouvant être associée à différents fournisseurs de service. [3]
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Le protocole mis en œuvre entre un terminal mobile et le réseau d’accès radio du système
UMTS est le protocole d’interface radio UU. Cette interface est composée de plusieurs
couches et de canaux :
Elle fournit le service de transfert des communications par paquets en s’appuyant des
services offerts par la couche RLC.
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La gestion des états de service de RRC ;
La diffusion des informations système ;
La sélection de cellule ;
La gestion de la mobilité dans l’UTRAN ;
Le contrôle des mesures ;
La configuration du chiffrement et de l’intégrité.[3]
Le réseau d’accès UTRAN est doté de plusieurs fonctionnalités. Sa fonction principale est de
transférer les données générées par l’usager. Il est une passerelle entre l’équipement usager et
le réseau cœur via les interfaces Uu et Iu. Cependant, il est chargé d’autres fonctions:
Le réseau d’accès UTRAN est composé de plusieurs éléments : une ou plusieurs stations de
base (appelées NodeB), des contrôleurs radio RNC (Radio Network Controller) et des
interfaces de communication entre les différents éléments du réseau UMTS. [8]
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NodeB : Le rôle principal du NodeB est d’assurer les fonctions de réception et de
transmission radio pour une ou plusieurs cellules du réseau d’accès de l’UMTS avec un
équipement usager. Le NodeB travaille au niveau de la couche physique du modèle OSI
(codage et décodage).
RNC :Le rôle principal du RNC est de router les communications entre le NodeB et le réseau
cœur de l’UMTS. Il travaille au niveau des couches 2 et 3 du modèle OSI (contrôle de
puissance, allocation de codes). Il constitue le point d’accès pour l’ensemble des services vis-
à-vis du réseau cœur. [8]
Le handover ou le transfert intercellulaire permet d’assurer une continuité des appels lors
d’un changement de cellule.
Dans le réseau UMTS, un NodeB est connecté à un RNC par le biais de l’interface
Iub, et un RNC l’est au réseau cœur par le biais de l’interface Iu. Contrairement au GSM,
l’UTRAN définit une interface supplémentaire entre deux RNC, l’interface Iur. Cette
interface a été introduite du fait de la spécificité de l’accès radio, qui est fondé sur du CDMA.
Le CDMA permet le soft-handover, c’est-à-dire l’établissement de deux chemins entre le
réseau et un mobile via deux stations de base potentiellement différentes. La séparation ou
combinaison des deux chemins se fait dans l’UTRAN, et il n’y a donc, au-delà du RNC,
qu’un chemin possible vers le réseau cœur.
Le RNC qui se trouve à l’extrémité de ce chemin unique entre l’UTRAN et le réseau
cœur est appelé RNC serveur (Serving RNC ou SRNC), car c’est lui qui permet à l’utilisateur
d’être connecté avec le réseau cœur. Dans le cas d’un mobile en soft-handover, le RNC par
lequel transite un chemin supplémentaire entre le mobile et le SRNC est appelé DRNC (Drift
RNC).
Les notions de Serving et Drift RNC (voir figure 9 ci-dessous) sont relatives à un
utilisateur : un même RNC peut donc être Serving pour un utilisateur et Drift pour un autre.
Un RNC est, au départ, un contrôleur de station de base, c’est-à-dire qu’il gère les stations de
base à distance. Par conséquent, pour les NodeB, on parle de CRNC (Controlling RNC). [4]
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Figure 9 : Le Soft handover et notions serving et drift RNC [4]
Le réseau cœur de l’UMTS est composé de trois parties dont deux domaines :
- Le domaine CS (Circuit Switched) utilisé pour la téléphonie
- Le domaine PS (Packet Switched) qui permet la commutation de paquets.
- Les éléments communs aux domaines CS et PS
Ces deux domaines permettent aux équipements usagers de pouvoir gérer simultanément une
communication paquets et circuits. Ces domaines peuvent être considérés comme des
domaines de service. Ce type d’architecture permet de pouvoir créer ultérieurement d’autres
domaines de service.
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Figure 10 : Réseau de cœur UMTS [8]
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IV.5.3 LE DOMAINE PS ( Packet switched : Commutation de Paquet)
V-Technologie W-CDMA
A la différence des systèmes radio-mobiles des générations précédentes, l’UMTS
utilise une nouvelle méthode d’accès multiple à la ressource radio, basée sur le principe
d’étalement de spectre, mise en œuvre en appliquant la technique d’accès W-CDMA.
• Le WCDMA est un mode d’accès multiple par répartition de code utilisant une technique
d’étalement par séquence directe (DS-WCDMA, Direct Sequence Wideband Code Division with
Multiple Access). Cela signifie que les bits correspondant aux données utilisateur sont étalés sur
une large bande passante en multipliant ces données utilisateur par une séquence pseudo aléatoire
de bits appelées (chips) provenant des codes d’étalements CDMA. Afin de pouvoir supporter des
débits très élevés (jusqu'à 2Mbit/s), le WCDMA utilise des transmissions à facteur d’étalement
variable et à multiples codes. Ce système est illustré dans la Figure 11.
• Le débit chips (débit binaire de la séquence de code) de 3.84 Mc /s donne une bande
passante par porteuse de l’ordre de 5MHz. La large bande passante par porteuse de WCDMA
permet de supporter des débits utilisateur importants. Elle a en outre un impact bénéfique sur les
performances du système. En fonction de licence qui lui a été attribuée, l’opérateur peut utiliser
plusieurs porteuses pour augmenter la capacité de son réseau. L’espacement des porteuses peut
être choisi par pas de 200KHz, entre 4,4 et 5MHz, selon le niveau d’interférences entre les
porteuses.
• Le WCDMA permet de supporter des débits utilisateur variables, en d’autre terme, il est
possible de proposer aux utilisateurs de la bande passante à la demande BoD (Bandwith on
Demand). A chaque utilisateur est attribuée une trame d’une durée de 10ms, durant laquelle le
débit est constant. Cependant, ce débit peut varier d’une trame à l’autre. La Figure12 présente
également cette fonctionnalité. Cette allocation dynamique de la capacité est contrôlée par le
réseau à fin d’obtenir un débit optimal pour les services paquet.
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Le WCDMA possède deux modes de fonctionnement : le mode FDD (Frequency Division
Duplex) et le mode TDD (Time Division Duplex). Dans le mode FDD, deux bandes passantes de
5MHz sont utilisées, l’une pour le sens montant (Uplink), l’autre pour le sens descendant
(Downlink) alors que dans le mode TDD, une seule bande passante de 5MHz est utilisée pour les
deux sens, Le sens montant et le sens descendant.
• L’interface air WCDMA a été conçue de telle façon que certaines fonctionnalités avancées du
CDMA, comme la détection Multi-Utilisateurs et les antennes adaptatives, peuvent être déployées
par l’opérateur afin d’accroître la capacité et ou la couverture de son réseau.
• Le WCDMA a été conçu afin qu’il puisse être déployé conjointement avec le GSM. Les
handover entre le GSM et le WCDMA sont possibles et l’introduction du WCDMA pourra ainsi
se faire progressivement.
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VII. UMTS dans le monde
Deux milliards d'utilisateurs étaient couverts par plus de cinq cents réseaux 3G fin
2010, avec des écarts selon les continents : 82 % de la population de l'Europe de l'Ouest mais
12 % de celle de l'Asie-pacifique alors qu’en fin 2006 les services UMTS n'étaient proposés
que par 155 opérateurs à travers le monde pour 80 millions d'utilisateurs.
Il y avait dans le monde, mi-2015, près de 2 milliards d’abonnés à des réseaux
UMTS/WCDMA. [3]
Presque la moitié des pays Africains utilisent la norme UMTS. L’Afrique est située dans la
région 1 de l’UIT tout comme l’Europe, en termes plan de fréquences. Du coup, il y a de
fortes similitudes entre les deux continents en matière de gestion de cette ressource rare, aussi
bien pour le GSM que la 3G.
En Afrique les opérateurs comme Vodacom et MTN d’Afrique du Sud, Orange, Cellcom et
Areeba de la Guinée, TELMA MOBILE Madagascar de Madagascar, Sonatel(orange senegal)
de Senegal, Maroc Telecom de Maroc et autres ont déployé les réseaux UMTS et certains
parmi eux comme Maroc, Madagascar et plusieurs autres ont déjà déployé la 4G à base de la
technologie LTE.
Avantages Inconvénients
Accès Internet haut-débit depuis un
équipement mobile ou un ordinateur Coût élevé
Application multimédias Changement des équipements
Plateforme universelle multistandard
Inter opérabilité et mobilité
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du réseau ; la cohérence et la crédibilité du projet ainsi que du plan d’affaires ; et l’offre de
services.
Dans un premier temps, la procédure exigeait des candidats retenus qu’ils versent 4,95
milliards d’euros pour l’obtention d’une autorisation. Seuls deux candidats, la société Orange
France et la Société Française du Radiotéléphone, ont déposé un dossier auprès de l’Autorité :
leurs autorisations UMTS ont été publiées au Journal Officiel le 21 août 2001.
Lors de la sélection comparative les opérateurs ont pris les principaux engagements
que l’autorité a inscrit en tant qu’obligations dans les cahiers des charges de ceux-ci et a fixé
les premières échéances de vérification des obligations de couverture de réseau à deux ans
après la date de publication des autorisations soit au 21 août 2003.
Selon le cahier des charges de SFR (Société Française du Radiotéléphone) le
lancement commercial devait avoir lieu en mars 2002; au 21 août 2003, le taux minimal de
couverture de la population aurait dû être respectivement de 75%. Le lancement commercial
de services 3G par l’opérateur n’a pas eu lieu à la date prévue et ses obligations de couverture
au 21 août 2003 n’ont pas été remplies. Ainsi le déploiement du réseau et le lancement
commercial de services mobiles de 3 ème génération ont été reportés. [9]
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X.3 Lancement de l’UMTS
SFR comptait, en 2006, 3 millions de clients 3G. En fin décembre 2008, on recensait
3,879 millions d’abonnés haut débit. SFR
affirmait en 2010 couvrir 98,6 % en 3G/3G+ et prévoyait s’étendre à 99,5 % à la fin de
l’année 2013.
Avec son réseau 3G+, SFR utilise la technologie HSPA afin d'augmenter les débits par
rapport à ceux obtenus avec le 3G. Ces normes permettent d'atteindre des débits théoriques
maximums de 14,4 Mbit/s descendant et 5,8 Mbit/s montant. Dès 2012, le réseau de SFR
supportait tous les débits de la norme HSDPA (soit de 1,8 Mbit/s jusqu'à 14,4 Mbit/s
descendant) et jusqu'à 5,8 Mbit/s montant avec la norme HSUPA. Ces débits sont accessibles
selon la compatibilité du téléphone.
Pour assurer la meilleure couverture en Très Haut Débit mobile, SFR a poursuivi
l’extension de la technologie Dual Carrier (la toute dernière évolution de la 3G), touchant
ainsi plus de 70 % de la population et permettant de doubler les débits descendants. [10]
Conclusion
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Références
[1] L. Elaabidi, Universal Mobile Telecommunications System, Mars 2010. [En ligne].
Disponible : http://fr.slideshare.net/Cynapsys/formation- umts. [Consulté le 29 Mai 2016].
[2] Universal Mobile Telecommunications System, Février 2016. [En ligne]. Disponible :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Universal_Mobile_Telecommunications_System [Consulté le
29 Mai 2016].
[3] J. Chambille, F. Pontvianne et D. Tran, Téléphonie : La troisième génération (3G), Mars
2010. [En ligne]. Disponible : http://www.hoffmanncorporation.com/stoky/micro/dos/3G-
FP-JC-DT.pdf. [Consulté le 2 Juin 2016].
[4] G. PujOLLe,"Les réseaux de mobiles, " Les Réseaux,vol. 6, pp. 503-507, septembre 2007
[5] M. Moussaoui, "Réseau UMTS et ses évolutions : UMTS/HSxPA/3LTE, " La première
École de Printemps, in Réseaux sans Fils et Technologies Émergentes". 16 Mars 2010.
Marrakech, 2011, pp.76. [En ligne]. Disponible :
https://hal.inria.fr/file/index/docid/665854/filename/PrA_sentation- moussaoui.pdf.
[Consulté le 2 Juin 2016].
[6] Holma, A. Toskala et U. Lappalainen, Le WCDMA et les systèmes de troisième génération
[En ligne]. Disponible http://www.eyrolles.com/Chapitres/9782746403703/intro.pdf.
[Consulté le 29 Mai 2016].
[7] R. Ajgou et S. Abdesselam, Réseau UMTS, [En ligne]. Disponible http://elearning.univ-
eloued.dz/courses/AJ01/document/Cours/Chap4ReseauUMTS.pdf?cidReq=AJ01.
[Consulté le 13 Juin 2016].
[8] E. Meurisse, L’UMTS et le haut-débit mobile, Février 2007. [En ligne]. Disponible :
http://www- igm.univ-mlv.fr/~dr/XPOSE2006/eric_meurisse/pdfs/rapport_umts_eric_
meurisse.pdf. [Consulté le 2 Juin 2016].
[9] [En ligne]. Disponible : http://www.arcep.fr/index.php?id=8076&L=1. [Consulté le 15
Juin 2016].
[10] [En ligne]. Disponible
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_fran%C3%A7aise_du_radiot%C3
%A9l%C3%A9phone#Couverture_du_r.C3.A9seau. [Consulté le 15 Juin 2016].
[11] [En ligne]. Disponible : https://fr.scribd.com/doc/83556443/Presentation-3G-Togocel.
[Consulté le 15 Juin 2016].
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