pavillonnaires
La paroi qui en résulte forme l'élément extérieur d'un mur de façade et elle est, de ce
fait, recouverte généralement sur sa face externe d'un enduit, le plus souvent
hydraulique, à base de ciment, et de réalisation traditionnelle (toute manuelle) ou en
partie industrialisée (le monocouche), maintenant la plus fréquente.
L'analyse des sinistres montre en effet que, si la fonction porteuse ne donne guère
lieu à déboires, la fonction paroi est, elle, victime de fréquents problèmes d'origines
diverses, que l'on peut répertorier selon quatre familles principales :
les fissures de retrait différentiel des matériaux cimentaires que contient la paroi ;
les fissures dues à la flexion du plancher supérieur du pavillon, quand il est réalisé en
béton armé.
B. On sait, par ailleurs, que ces matériaux présentent, du fait des changements de
température, des variations dimensionnelles non négligeables (dilatation en été,
rétraction hivernale). Ainsi, la paroi d'un mur-pignon, de quelques mètres de
longueur, tend en période froide à se rétrécir de plusieurs millimètres. Mais du fait de
sa liaison rigide avec les planchers, qui restent à une température à peu près
constante, elle subit des contraintes de traction, susceptibles d'engendrer des fissures
verticales.
Ce défaut peut aussi affecter un angle de plancher réalisé en dalle de béton armé, si
l'on a omis de doter le croisement des parois d'un chaînage vertical, à l'aide de blocs
d'angles spécialement perforés à cet effet.
Le retrait des mortiers, l'hétérogénéité des matériaux et la flexion des planchers sont
les trois causes principales de fissuration des murs de façades.
Leçon : la leçon à retenir serait de retrouver pleinement le sens, qui semble parfois
oublié de nos jours, de la nécessaire harmonie entre l'habitat et le climat - ou le
microclimat - de son milieu, de son pays ...