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INTRODUCTION GENERALE
Généralités :
Les alimentations de secours sont indispensables à toutes les applications qui
n’admettent pas une interruption prolongée ou momentanée du courant électrique.
1
INTRODUCTION GENERALE
Aussi dans ce même chapitre, nous traitons les MOSFET de puissance IRFP250
utilisés comme bras de l’onduleur et les composants de protection de la carte de puissance.
2
INTRODUCTION GENERALE
68HC11F1 dont le jeu d’instructions et le mode d’adressage est celui des microprocesseurs
MOTOROLA.
Le critère d’évaluation des alimentations ininterruptibles est basé d’une part sur leur
consommation en énergie et d’autre part sur leur autonomie lorsqu’il y a rupture du courant
du secteur, ce qui mène à inclure un dernier chapitre, (chapitre VI), consacré aux perspectives
de conception de l’alimentation ininterruptible.
3
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
CHAPITRE I
Les alimentations statiques sans interruption ne mettent en œuvre que des composants
d’électroniques de puissance, réalisant une double conversion d’énergie électrique :
alternative/continue et continue/alternative.
Batterie
4
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
Secteur Redreseur
Chargeur Onduleur La Charge
K
Batterie
D’après la figure I.1.a, on peut alimenter l’équipement par l’onduleur, celui-ci étant lui
même alimenté par la batterie dont la charge est assurée par le redresseur à partir de l’énergie
fournie par le secteur. En cas de défaut de l’onduleur, un commutateur permute la charge
directement vers le réseau. Cette solution est très onéreuse.
Notre objectif est de réaliser une alimentation pouvant détecter toute défaillance du
courant électrique du secteur et de prendre instantanément la relève en assurant un
fonctionnement normal de l’appareil médical. En d’autres termes l’appareil médical reste
insensible aux coupures du courant.
Cette alimentation ininterruptible doit générer aussi bien en présence qu’en absence du
secteur une tension de forme d’onde sinusoïdale, de tension efficace 220V et de fréquence
50 Hz quelque soit la nature de l’équipement médical alimenté. Aussi, elle doit fonctionner
lors de la coupure du secteur avec une autonomie relativement grande.
I.2.1. Introduction
5
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
Récepteur de courant
U 1 alternatif
Batterie
~ I(t)
2
Une classification peut s’établir entre les onduleurs autonomes ou non autonomes.
• Les autres onduleurs pour lesquels le réseau d’utilisation est passif, sont dits
autonomes, et la commutation des éléments de l’onduleur est actionnée par des circuits
auxiliaires.
6
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
La figure I.3 représente le schéma synoptique d’un onduleur push-pull, formé par deux
interrupteurs K1 , K’1 où l’ouverture ou la fermeture est commandée par un circuit de
commande et, par un transformateur à point milieu, supposé parfait, élevant la tension de
sortie à environ 220V.
K'1
ik'1 I'
Vk'1
K1
Vk1
Les courants primaires et secondaires sont liés par la compensation des ampères-tours
et l’équation du courant de sortie :
(n1/2).(ik1 – ik’1) = n2 . i’
E + V’1 = Vk’1
E - V1 = 0V
et puisque :
V’1 = V1
alors :
2n 2
Vk’1 = 2.E et U’ = •E
n1
7
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
Aussi, on a :
Vk1 = 0V et le courant ik’1 = 0A, donc tout le courant débité par la batterie circule
pratiquement dans la moitié du primaire du transformateur (du coté où l’interrupteur K1 est
fermé, soit : i = ik1 , ce qui entraîne :
i = (2.n2/n1).i’.
Vk’1 = 0V car l’interrupteur K’1 est fermé. ik1 = 0A. Donc i = ik’1
On a alors :
i = -(2.n2/n1).i’.
Le courant ik1 passe par le commutateur K1 s’il est positif et à travers D1 s’il est
négatif.
De la même manière, le courant ik’1 passe par le commutateur K’1 s’il est positif et à
travers D’1 s’il est négatif.
8
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
9
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
ik1
Vk1
ic1
Uc1
K1 D1
C1
E
+
Batterie
I' U'
-
ic'1 ~ Vk'1
Uc'1
i C'1 K'1
D'1
ik'1
a. Principe de fonctionnement
La somme des deux tensions aux bornes des deux condensateurs uc1 + uc’1 = E est
supposée constante, sa dérivée est alors nulle, ce qui implique :
du C1 du
C. = - C. C'1
dt dt
Or i’ = iC’1 - iC1
donc
i’ = 2. iC’1 = -2. iC1
Au point milieu du diviseur capacitif, arrive le courant i’ dont la valeur est égale au
double de celle du courant dans l’un des condensateurs.
E
u’ = uC1 = + .
2
10
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
vK’1 = + E
i'
i = iC’1 = .
2
iK1 = i’ = 2.i
Le courant iK1 , lorsqu’il est positif, passe par le commutateur K1 et par D1 lorsqu’il
est négatif.
E
U’ = -uC’1 = - .
2
vK1 = + E
i'
i = iC1 = -
2
Le courant iK’1 , lorsqu’il est positif, passe par le commutateur K’1 et par D’1 lorsqu’il
est négatif.
Le courant dans l’interrupteur passant, grâce au diviseur capacitif, est égal à deux fois
le courant fourni par la source d’alimentation continue :
La figure I.6 montre les formes d’onde des différents courants et tensions de
l’onduleur ainsi que le diagramme de conduction des diodes et des interrupteurs utilisés.
On retrouve les mêmes formes d’ondes, représentées par la figure I.4, seules certaines
amplitudes sont modifiées.
11
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
La figure I.7 est celle d’un pont complet dans lequel, on suppose que K1 et K’2 étaient
fermés pendant la première alternance de la tension u’, rendant celle-ci égale à +E , et les
interrupteurs K2 et K’1 sont fermés pendant la deuxième alternance, ce qui rend la tension u’
égale à -E .
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CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
ik1 ik2
Vk1 Vk2
K1
D1 K2 D2
+
u'
Batterie
-
E i'
+
-
Vk'1
~ Vk'2
K'1 K'2
D'1 D'2
ik'1 ik'2
a. Principe de fonctionnement
K1 est fermé pour 0 < ωt<π ; K’2 est fermé pour θ< ωt < θ + π
K’1 est fermé pour π < ωt< 2π ; K2 est fermé pour θ +π < ωt < 2π + θ
Les commandes des bras de l’onduleur sont périodiques, donc elles se répètent
identiquement de la même manière tous les 2π.
• Pour 0 < ωt < θ , K1 et K2 sont fermés, K’1 et K’2 ouverts : la source de tension
continue E est ouverte, par contre la source de courant de sortie i’ est court-circuitée.
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CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
u’ = 0V ;
vK1 = 0V ; vK’1 = + E
vK2 = 0V ; vK’2 = + E
i = 0A ;
iK1 = + i’ ; iK’1 = 0A
iK2 = - i’ ; iK’2 = 0A
Donc le courant i’ passe par l’interrupteur K1 et D2 s’il est positif, par K2 et D1 s’il
est négatif.
u’ = + E ;
vK1 = 0V ; vK’1 = + E
vK2 = + E ; vK’2 = 0V
i = + i’ ;
iK1 = + i’ ; iK’1 = 0A
iK2 = 0A ; iK’2 = + i’
S’il est positif, le courant i’ traverse K1 et K’2 et passe par D’2 et D1 s’il est négatif.
u’ = 0V ;
vK1 = + E ; vK’1 = 0V
vK2 = + E ; vK’2 = 0V
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CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
i = 0A ;
iK1 = 0A ; iK’1 = - i’
iK2 = 0A ; iK’2 = + i’
Donc le courant i’ passe par l’interrupteur K’2 et D’1 ou par K’1 et D’2.
u’ = - E ;
vK1 = + E ; vK’1 = 0V
vK2 = 0V ; vK’2 = + E
i = - i’ ;
iK1 = 0A ; iK’1 = - i’
iK2 = - i’ ; iK’2 = 0A
Le courant i’ traverse K2 et K’1 s’il est négatif et passe par D’1 et D2 s’il est positif.
La figure I.8 représente les différents signaux relatifs aux courants et tensions de
l’onduleur dans le cas où il y a fermeture ou ouverture des interrupteurs deux à deux : Ki et
K’i , (i = 1 ou 2) en tenant compte de ne pas court-circuiter la source de tension continue + E,
c’est à dire, ne pas fermer simultanément K1 et K’1 ou , K2 et K’2 .
15
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
Le tableau ci dessous (figure I.9) donne, pour les trois configurations examinées, les
caractéristiques en tension et en courant des semi-conducteurs (commutateurs).
16
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
On distingue principalement :
17
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
18
CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
Vkmax = -Vdmax = E .
Les onduleurs à deux interrupteurs nécessitent deux fois moins de commutateurs que
l’onduleur en pont, mais la valeur en tension ou en courant de ces derniers est doublé.
La différence essentielle est que l’onduleur en pont permet de faire varier la tension de
sortie, et donc en particulier de la réguler.
Il faut donc recourir à l’onduleur en pont dès que les variations de la tension d’entrée
E sont très importantes ou que l’on a besoin d’une stabilisation précise de la tension de sortie.
Les onduleurs à deux interrupteurs ne donnent que des signaux bistables (Vsortie = +E
ou –E ou zéro). Il est évident que l’onduleur en pont rend plus facile l’approximation de la
sinusoïde désirée, cela se traduit par une meilleur utilisation des composants et une plus
grande facilité de réalisation des filtres.
Donc dès que la puissances mise en jeu et l’intérêt porté aux performances deviennent
importants, on utilise l’onduleur en pont.
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CHAPITRE I : ETUDE DES CONVERTISSEURS CONTINU / ALTERNATIF
Conclusion
On peut conclure, d’après cette étude comparative, que l’onduleur en pont utilisant la
modulation de largeur d’impulsion est celui qui convient pour les alimentations sans
interruption vu les avantages qu’il présente par rapport aux autres configurations
(transformateur à point milieu et onduleur en demi-pont), et grâce à la forme d’onde de sa
sortie qui est pratiquement sinusoïdale. En effet on peut obtenir une onde sinusoïdale à partir
d’un onduleur suivi d’un filtre, mais le dimensionnement de ce dernier diffère d’un type
d’onduleur à un autre et il devient plus complexe lorsqu’on a une onde rectangulaire, sans
oublier la facilité de la régulation de la tension de sortie, ainsi que la stabilité et la précision.
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CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
CHAPITRE II
- Un comportement stable en régime dynamique (la tension de sortie reste dans les
limites de –8% à +10% de sa valeur nominale, et ceci pour des impacts de la totalité de la
puissance nominale),
Notre étude décrira le principe de la M.L.I, surtout la commande des onduleurs à pont
complet, vu les avantages (cités au chapitre précèdent) que présentent ces types d’onduleurs.
La figure II.1 reproduit le schéma synoptique de l’onduleur à pont complet dont les
interrupteurs Ki sont commandés par un circuit générant des signaux M.L.I.
21
CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
+.
K1 K2
Commande
MLI
. u'
.
K'1 K'2
-.
Dans un onduleur à M.L.I, la tension de sortie est formée non pas uniquement de deux
alternances, l’une positive et l’autre négative, mais de plusieurs créneaux rectangulaires de
largeurs convenables.
• Elle translate les harmoniques de la tension de sortie vers les fréquences élevées.
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CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
Les intervalles pendant lesquels les interrupteurs sont ouverts ou fermés, sont générés
2π
en comparant un signal triangulaire Ut(θ) « la porteuse » de période T = et d’amplitude B
Ω
à un signal de commande constant Vref .
Dans la figure II.3, on suppose que la période du signal triangulaire Ut(θ) est
suffisamment faible pour que l’on puisse, pendant sa durée, négliger les variations de la
tension de référence Vref .
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CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
et
θ1 π
1 1
Umoy =
π ∫0 Udθ + π ∫ Udθ
θ1
Pour une période de 2π de la porteuse, la fonction modulée est paire et possède comme
coefficients de Fourrier :
θ1 π
an =
2U
[ ∫ cos(nθ)dθ - ∫ cos(nθ)dθ ] =
4U
sin nθ1
π 0 θ1
πn
ou bien
4U nπ V
an = sin ref + 1
πn 2 B
24
CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
∞
U(t) = Umoy + ∑a
n =1
n cos(nΩt )
Vref = Asin(ωt + ϕ)
et
A ∞
4U nπ A
U(t) = U
B
sin( ωt + ϕ) + ∑ πn sin
n =1
sin( ωt + ϕ) cos(nΩt )
2 B
Cette expression n’est pas exploitable telle qu’elle est. Toutefois, elle fait apparaître un
terme fondamental dont l’expression est :
A
u1(t) = U. sin( ωt + ϕ) .
B
A
L’amplitude du fondamental est facilement réglable grâce au rapport , désignant la
B
profondeur de la modulation.
Ω
La profondeur et l’indice de modulation ( m = ) constituent les paramètres les
ω
plus importants de ce procédé.
Pour mettre en évidence l’effet de la MLI sur les harmoniques. On fait appel aux
expressions de Bessel :
L’expression
∞
U(t) = Umoy + ∑a
n =1
n cos(nΩt )
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CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
devient alors :
A ∞
4U nπ nπ A
U(t) = U
B
sin( ωt + ϕ) + ∑ πn sin
n =1
J0 cos(nΩt ) +
2 2 B
∞ ∞
nπ nπ A
cos((nΩ + 2pω)t + 2pϕ ) + cos((nΩ − 2pω)t − 2pϕ ) +
4U
+ ∑∑
n =1 p = 1 πn
sin J 2p
2 2 B
∞ ∞ 4U nπ nπ A
∑ ∑ cos J 2p −1 sin ((nΩ + ( 2p − 1)ω)t + ( 2p − 1)ϕ ) − sin ((nΩ − ( 2p − 1)ω)t − ( 2p − 1)ϕ )
n =1 p =1 πn 2 2 B
avec :
x4 x2 x4 x6
Jk(x) =
1 − + −
k
2 .k! 2.( 2.k + 2) 2.4( 2.k + 2)( 2.k + 4) 2.4.6( 2.k + 2)( 2.k + 4)( 2k + 6)
nπ A
sin sin( ωt + ϕ) + 1
2 B
On obtient U(t) qui permet de calculer tous les harmoniques présents dans la tension
modulée, qui sont constitués de familles de raies dépendant de n et de p.
Le tableau ci-dessous (figure II.4) donne l’amplitude et la phase de ces rais en fonction
de n et p.
26
CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
U .A ϕ
ω B
4 .U nπ A π
nmω J0 ( • ) n
nπ 2 B 2
4 .U nπ A π
(nm ± 2p) ω J 2p ( • ) n ± 2p ϕ
nπ 2 B 2
π
4 .U nπ A
J 2 p −1 ( • ) n ± (2p − 1)ϕ
(nm ± (2p-1)) ω nπ 2 B 2
Ω
Figure II.4. Famille des raies de la tension modulée. ( m = : indice de modulation).
ω
• La famille des raies à la pulsation nmω est celle des plus fortes amplitudes :
4 .U nπ A
Soit : J0( ).
nπ 2 B
Il faudra donc projeter cette famille vers des pulsations élevées afin de faciliter le
filtrage puisque l’amplitude n’est pas affectée par l’indice de modulation.
• La famille des raies de pulsation (nm - 2p).ω est susceptible de générer une raie
m
continue. Pour n = 1 , p = avec m pair, l’amplitude est
2
4 .U π A
J m ( • ) cos(mϕ) .
π 2 B
Pour les faibles valeurs de m, cette composante est gênante, elle devient rapidement
négligeable quand m dépasse 6. Cette perturbation traduite par la composante continue
disparaît pour m impair.
27
CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
• Si on prend
m +1
nm - 2p = 1, p =
2
avec m pair et n = 1, la même famille des raies à la pulsation (nm -2p).ω est
susceptible de générer une raie de la forme :
4 .U π A
J m +1 ( • ) cos( ωt − (m + 1)ϕ)
π 2 B
Cette raie peut dégrader l’amplitude du fondamental quand m est faible et ϕ est
π
comprise entre 0 et .
2
Si m n’est pas entier, on voit apparaître des harmoniques de très basses fréquences,
générés par les familles de pulsations (nm - 2p).ω et (nm - 2p+1).ω.
4 .U π A
J 2p ( • )
π 2 B
Cette amplitude est importante aux faibles valeurs de l’indice de modulation et par
conséquent, difficile à filtrer. Généralement ce phénomène est négligeable lorsque m > 20.
28
CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
Conclusion
Ces critères permettent de fournir des éléments d’appréciation portant le plus souvent
sur la forme d’onde et les grandeurs à la sortie de l’onduleur.
∞
THD = ∑V
n =1
2
n , la somme quadratique étant : THD .
On a :
THD = U 2 - V 12
A
V1 étant la valeur efficace de l’onde modulante A.sin(ωt + ϕ), donc V1 = .
2
A
La profondeur de la modulation est : r = avec B - la valeur crête de l’onde de
B
modulation (la porteuse) qui est généralement égale à la valeur crête de l’onde modulée. Soit
V1 2 U .r
r = où V1 = .
U 2
29
CHAPITRE II : MODULATION DE LARGEUR D’IMPULSION «M.L.I»
r2
THD = U 2 1 −
2
r2
THD = U 1 − .
2
On remarque :
30
CHAPITRE III : CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
CHAPITRE III
CIRCUIT DE COMMANDE ET DE
PROTECTION DE L’ONDULEUR
III.1 Introduction
Pour avoir à la sortie de l’onduleur une onde proche de la sinusoïde à partir d’une
tension continue, nous avons opté pour la réalisation de l’onduleur à pont complet vu les
différents avantages qu’il présente (voir § I.2.6).
Sur la figure III.1, les signaux de commande de l’onduleur sont fournis sur la broche 3
du NE555, ils sont ensuite inversés et mis en forme par deux portes NAND du circuit 4093
avant d’attaquer les commutateurs de l’onduleur, car la commande simultanée d’un même
bras de l’onduleur court-circuite automatiquement la source de courant continu.
31
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
Vcc
K2
1 MOSFET N 50 ohms
3 K1 MOSFET N
4 8 2 50 ohms +
2 R 3 R1 Batterie
TR Q 142k NAND1 Tr.Elv
NE555 DIS 7
Portes NANDS 4093 K'2 -
5 6 1 50 ohms
CV THR MOSFET N K'1
3 MOSFET N
1 R2 2
142k 50 ohms
10 nF D
NAND2
C
100nF
a. Dimensionnement de l’astable
T = (R1 + R2).C.Log2.
TH = R1 .C.Log2.
TB = R2 .C.Log2.
Si on prend
on obtient :
TH = TB = 9.94 ms ≈ 10 ms.
32
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
La période T ≈ 20 ms.
b. Résultats obtenus
La figure III.2 représente les différents chronogrammes qu’on peut relever aux quatre
grilles des bras de l’onduleurs et aux bornes du transformateur élévateur.
• t ∈ [0,10ms ]
Les deux MOSFET K1 et K’2 sont excités aux niveaux de leurs grilles par une
VBatterie
fraction positive de la tension de la batterie ( ) , ils sont donc saturés et par conséquent
2
leurs tensions drain-source sont nulles (VDS = 0V), par contre les deux MOSFET K2 et K’1
ne sont excités par aucune tension, ils sont bloqués et se comportent comme des circuits
ouverts entre drain et source.
33
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
- VSK2 = VDK’2 = 0V
• t ∈ [10ms ,20ms ]
Les deux MOSFET K2 et K’1 sont excités aux niveaux de leurs grilles par la moitié
VBatterie
de la tension de la batterie ( ) , ils sont donc saturés et par conséquent leurs tensions
2
drain-source sont nulles (VDS = 0V), par contre les deux MOSFET K1 et K’2 ne sont excités
par aucune tension, ils sont bloqués, on aura alors :
L’onde obtenue aux bornes du transformateur n’est pas sinusoïdale et peut délivrer des
pics de tension assez élevés risquant de détruire les MOSFET de puissance, il est donc
nécessaire de filtrer cette tension et de protéger les MOSFET contre les surtensions.
Cependant, quelque soit la nature du filtre placé entre l’onduleur et la charge dans ce genre de
commande, il est très difficile de filtrer le signal de sortie et obtenir un signal sinusoïdal
parfait. Par contre une commande à l’aide des impulsions modulées en largeurs convenables
facilitera beaucoup le filtrage.
1. Présentation du TL 494
34
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
2. Dimensionnement de la commande
a. L’oscillateur
35
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
16 15 14 13 12 11 10 9
TL 494
1 2 3 4 5 6 7 8
18k R8
CT Signal en
R9 3,3M RT 33k dents de scie
1nF
Entrée de
18k R9 contrôle
5V C2
33k R5 R13 9,1k
2,5uF
5V R3 R4 R6 5V
18k 18k 1k
1
f = ; f = 40 kHz
R TCT .Log 2
b. Principe de fonctionnement
La porteuse est un signal en dents de scie de fréquence 50 kHz générée par le TL 494
au niveau de la broche 5. Ce signal est comparé à la tension de contrôle injectée à la patte 1 du
circuit intégré. Le résultat de la comparaison se traduit par la génération d'un signal modulé en
largeur d'impulsion sur la broche 11.
Pour avoir un rapport cyclique variable du signal de sortie, il suffit de faire varier la
valeur de la résistance R8 .
36
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
Les MOSFET utilisés (IRFP 250), nécessitent, pour les amorcer, des tensions
appliquées à leurs grilles assez importantes (de l'ordre d'une douzaine de volts).
15V 15V
490 68 uF
640 68 uF
ohm ohm
Vers la grille du
Signal MLI 650 ohm MOSFET IRFP 250
2N 1711 G
650 ohm
Broche 11 du 650 650 Vz
TL 494 ohm ohm
Vz
Les deux condensateurs montés en parallèles avec les résistances ne font qu’accélérer
le signal de sortie à l’entrée du transistor et à sa sortie, et ce qui diminue le temps de réponse
de tout le montage amplificateur.
Les deux diodes zeners montées en têtes bêches servent à maintenir la tension grille du
MOSFET constante égale à Vz + Vd (Vz : tension de référence de la zener et Vd sa tension de
conduction), lorsque le transistor est bloqué.
Ces mêmes diodes protègent le MOSFET contre les chutes brusques de tensions
pouvant affecter sa grille, en effet, lors du passage du blocage à la saturation du transistor, la
tension VCE chute de 15V à 0V , une telle variation instantanée de la tension est transmise par
le condensateur à la grille du MOSFET, ce qui rend son potentiel négatif. [11].
37
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
1. Résultats obtenus
Les différentes valeurs de tensions qu’on a relevées aux broches du TL494 sont :
Le résultat de la figure III.6 a été trouvé pour une tension de contrôle V1 égale à 2.5V.
Si on prend V1 comme onde modulante de fréquence 50 Hz, on obtiendra à la sortie du
TL494, un signal MLI commandant l’onduleur.
38
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
Le transistor de puissance qu’on a utilisé dans notre réalisation est le IRFP 250. Vu
les caractéristiques adéquates dont il est doté, sa plage de variation en puissance, en courant et
en tension répond bien aux critères de notre application.
D’après le cahier de charge des transistors de puissance MOS, le IRFP 250 est un
MOSFET à enrichissement (canal N) caractérisé par [13] :
Gm : La transductance (sa valeur moyenne est 19 A/V, son minimum est 13 A/V),
mesurée à un courant drain d’intensité 17 A.
Capacités internes :
• 2600 pF : capacité d’entrée entre gate et les autres électrodes.
En comparaison avec les transistors bipolaires, les MOSFET ne sont commandés que
par une tension, ne nécessitent qu’un courant très faible, surtout pour le IRFP 250 qui est à
grille isolée. Leur temps de commutation est faible (inférieur à 100 ns), ne nécessitent donc
pas des circuits d’aide de commutation. Cependant, ils présentent quelques inconvénients
dont :
39
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
• Le coût élevé,
• La capacité d’entrée (entre grille et les autres électrodes) limite les possibilités de
fonctionnement en fréquences élevées, (dans des gammes 2 à 3 fois plus grandes que celle du
transistor bipolaire).
Les performances d’un convertisseur statique sont étroitement liées aux types de
commutateurs utilisés, qui doivent mettre en œuvre des composants optimisant les pertes en
commutation.
Comme il a été avancé, la technologie MOS offre des performances liées, à la vitesse
des commutations, à l’emballement thermique limité et à la faible puissance de commande.
40
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
Le courant de grille IG est toujours très faible (< 100 nA) dans les limites de
fonctionnements normales, c’est à dire :
CGD
. G
.D
VGS VDS
CGS
gVGS
La pente g est assez élevée elle est de l’ordre de 250 mA/V, mais les capacités
parasites le sont aussi : CGD ≈ 10 pF , CGS ≈ 50 pF.
41
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
a. Blocage
D’après les caractéristiques ID = f(VDS) à VGS constante, le transistor est bloqué pour
VGS = 0V. Dans ce cas son schéma équivalent est celui de la figure III.10.
b. Conduction
42
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
4. Temps de commutation
Les capacités CGS et CGD sont de valeurs élevées. Pour obtenir des temps de
commutation brefs, il est nécessaire d’attaquer la grille du MOSFET par un générateur de
tension possédant une résistance de sortie très faible, (de l’ordre de 50 Ω). Les
chronogrammes sont ceux de la figure III.12
Les MOSFET utilisés dans la carte de puissance de l’onduleur, peuvent faire circuler
dans leurs drains des courants qui risquent de dépasser 3A en pleine charge, et par conséquent
une bonne partie de la puissance dissipée par ces transistors se transforme en chaleur. Pour
permettre à ces composants de se débarrasser facilement de cette chaleur, on fixe un radiateur,
par l’intermédiaire de plaquettes d’isolations, sur les différents boîtiers des MOSFET.
Le réseau conventionnel d’aide à la commutation est présenté dans la figure III.13.
43
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
Principe de fonctionnement :
Pour obtenir en sortie une tension stable fixée sur la valeur de 220V, il est nécessaire
d'ajouter à cet onduleur un circuit de contrôle qui corrigera automatiquement toutes les
fluctuations de tension.
44
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
Batterie
+
-
K2 Prise
1 MOSFET N 50 ohms
3 K1 MOSFET N d'utilisation
2 50 ohms
NAND1 Tr.Elvateur 220V
~
Portes NANDS 4093 K'2
1 50 ohms
MOSFET N K'1
3
2 MOSFET N
50 ohms
NAND2
Vcc
Signal M.L.I
~
.16
1
15
2 3
14 13
TL 494
4
12
5
11
6 7
10
8
9
+ PD -
8V
~
Tr
220V
~
~
Signal de contrôle L'ajustable
varible
Le signal redressé est appliqué au circuit modulateur TL494 par la broche 1, il permet
de stabiliser la tension de sortie de l'onduleur à 220V.
45
CHAPITRE III CIRCUIT DE COMMANDE ET DE PROTECTION DE L’ONDULEUR
Conclusion
L’essor de la modulation de largeur d’impulsions est lié aux progrès sur les semi-
conducteurs de puissance. L’augmentation des nombres de commutations entraînerait des
pertes excessives si on n’avait pas réussi à réduire les pertes à chacune des commutations.
Généralement, les bras d’onduleur utilisés dans pratiquement toutes les alimentations
ininterruptibles, sont dotés de composants de puissance, soit à base de transistors bipolaires
soit de transistors MOS. Dans les deux cas, il est indispensable de les protéger contre les
courants forts générés par la source de tension continue.
46
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
CHAPITRE IV
CHARGEUR DE BATTERIE
IV.1 Introduction
Dans le schéma synoptique du chargeur de batterie, représenté par la figure IV.1, les
blocs de détection des surintensités, de régulation et du contrôle automatique de la charge de
la batterie, commandent à tout moment un thyristor TYN 112, jouant le rôle de commutateur
de charge, de manière à assurer :
47
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
Thyristor
.
Secteur
Ic
.+
~.
220V Transformateur TH Shunt
Redresseur Batterie
. . -
Alimentation
annexe
Commande du
thyristor
Consigne
48
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
+Vcc
Ve(t) Vs1(t)
7
3
Secteur Filtre + + 6
220V - 50Hz Déphaseur 2 Dérivateur
- Vs2(t) Vs3(t)
Transformateur
4
abaisseur Tension
consigne Vc
-Vcc
Montage de mise Vg
Monostable L'astable
Vs3(t) en forme Vers la gachette
du thyristor
Vs4(t) Vs5(t)
Le réseau électrique présente des harmoniques autres que le fondamental (f0 = 50 Hz).
On propose (figure IV.3) un filtre passe-bas de fréquence de coupure 50 Hz, pour supprimer
tout harmonique autre que le fondamental.
+Vcc
15k R3 C2
100nF
R1 R2 4
Ve 3
- 1 Vs1
15k 15k 2 +
C1
0.47uF
11
-Vcc
π
Figure IV.3. Circuit du filtre et déphaseur de
2
Dimensionnement du filtre :
VS1
G=
Ve
49
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
(VC1 − V−) (V − V−
+ S1
) =0 (1)
R2 1
jC2 ω
V- = V+ = 0V
Ve V 1 1 1
+ S1 - VC1 + + + jC1ω = 0 (5)
R1 R3 R1 R 2 R 3
Remplaçons l’expression de VC1 dans l’équation (5) :
Ve V 1 1 1
+ S1 + jC2ωR2VS1 + + + jC1 ω = 0
R1 R3 R1 R 2 R 3
Ve V 1 1 1
+ S1 + jC2ωR2VS1 + + - VS1C1C2R2ω2 = 0
R1 R3 R1 R 2 R 3
Ve 1 1 1 1
= VS1 C1C2 R 2 ω2 − − jC2 R 2ω + + ,
R1 R3 R
1 R 2 R 3
50
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
avec
R1 = R2 = R3 = R = 15 kΩ et C1 = 0.47µF , C2 = 100nF.
G devient :
1
G =
C1C2 R ω − 1 − jC2 3R ω
2 2
π
l’entrée et la sortie du filtre est égale à , rendant ainsi la commande linéaire avec l’angle
2
d’amorçage du thyristor, comme le montre la figure IV.4
51
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
1
G= soit 75%.
3 × 15 × 10 × 100 × 10 − 9 × 2 × π × 50
3
2. Comparateur
Vs1 R1
4
3
100k +
1
2 Vs2
-
Vc 100k
11
R2
-Vcc
Les diodes sont utilisées pour protéger l’amplificateur contre toute surtension, les
résistances compensent l’effet de l’offset.
3. Dérivateur
Le dérivateur représenté par la figure IV.6, permet de délivrer des impulsions à fronts
Vcc
descendants et franchissants pour pouvoir enclencher le monostable à base du circuit
3
intégré NE555.
Vs3
C
Vs2 Vs3
Vcc
R D
Vcc
t
52
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
Sachant que le NE555 utilisé a un temps de montée de l’ordre de 0.3 µs, on prendra
τ = 0.27 ms largement supérieur à 0.3 µs.
Dans notre réalisation, on enclenchera le thyristor par un train VS3 d’une trentaine
d’impulsions, mises en forme, de durée 15µs, pour être sûr de son amorçage.
VCC
8
4
Vs3 R
R
2 3 Vs4 4.5k
TR Q
NE555 7
DIS
5 6
CV THR
10 nF
1 C
0.22uF
53
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
Avec les valeurs R1, R2 égales à 22 kΩ et C égale à 1 nF, on obtient à la sortie VS5 de
l’astable un signal numérique de période :
T = 2.RC.Log2, R = R1 = R2.
Vcc
Vs4
8
4
Vs5
R
2 3 R1
TR Q 22k
NE555 DIS 7
5 6
CV THR
1 R2
22k D
10 nF
C
1nF
T = 2 × 22 × 10 −6 × Log 2 ≈ 30µs .
Donc, pendant une durée du monostable de 1ms, nous avons pour conduire le thyristor
une trentaine d’impulsions de durée 15 µs.
Résultats obtenus Les signaux obtenus VS1, VS2, VS3, VS4 et VS5 des différents étages
du circuit de commande et de contrôle du thyristor (figure IV.2, paragraphe IV.2, page : 49),
sont conformes au calcul théorique.
54
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
55
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
• L’amplification,
• L’isolement.
E × T < ( VT)max où :
E : Amplitude de l’impulsion,
T : Durée de l’impulsion.
E = 5V
Dz D'
27 ohm
8.2V IT235 G
R'
R 3.9k R''
D
K
Vb Rb
2N1711
1k
56
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
I c max
Le courant de base de saturation étant Ib = , or Icmax = 600 mA et βmin = 100,
β min
donc Ib = 6mA.
La diode Zener n’intervient que lorsque le transistor est bloqué. Le relais est assuré par
la diode de roue libre. Elle sert à récupérer l’énergie emmagasinée dans le circuit magnétique
lors de la conduction du transistor.
Pour dimensionner cette diode Zener, il faut tenir compte de deux contraintes :
- Le temps de décharge du circuit magnétique doit être inférieur au temps de conduction, soit
Vz > 5V.
La diode D’ est choisie pour assurer un courant de gâchette positif. La résistance R’’
sert à assurer l’amorçage certain du thyristor.
Quant au choix de la résistance R’’, elle doit permettre une tension VGK supérieure à
VGkmin , or VGkmin = 3V, on aura R’’ de l’ordre de 3.9kΩ.
57
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
100k
Vcc
Vref fixe les seuils de
P charge de la batterie
GND
R6
Tension aux bornes
de la batterie 470
7
3
3 R3
+ 6 LED
E R1 2 C0 10nF 10nF C0
- Vs 4.7k
12k
4
R2 12k
-Vcc
E
• Si VS = +Vcc ⇔ V+ >
2
R5 R4
Avec V+ = Vcc + Vref = Vb1
R5 + R4 R4 + R5
- seuil maximal de charge de la batterie, répondant au cycle décrit par la courbe de la figure
IV.12.a :
58
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
Vs
+Vcc
0 Vb1
Tension limite E/2
maximale
-Vcc
E
• Si VS = -Vcc ⇔ V+ <
2
avec
− R5 R4
V+ = Vcc + Vref = Vb2
R5 + R4 R4 + R5
- seuil minimal de décharge de la batterie décrit par le cycle illustré sur la figure IV.12.b :
Vs
+Vcc
0 Vb2
Tension limite E/2
minimale
-Vcc ....
59
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
Vs
+Vcc
V
0 Vb2 Vb1
E/2
-Vcc ........
V
Dans la figure IV.13, la bascule J-K est montée en commutation (ses entrées J et K
sont à 1 logique, elles sont reliées à Vcc), le potentiomètre Pb fixe l’image en tension du
courant maximal de charge..
60
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
+Vcc
7
Vcc Vers la com m ande du thyristor
7
6 1
S
Vs h 3 J Q a
+ 6 Vs R1 3 4027
2 CLK R6
- 10K
Vcc 5 2 470
K Q
R
Vcc
4
100k LED
4
P
-Vcc B.P Vcc
D
P:fixe la limite du 10K
courant de charge
V+ < V- ⇒ VS = -Vcc .
Cette tension est écrêtée par la diode D, la bascule reçoit alors à l’entrée de son
horloge un niveau 0 logique.
Le circuit d’une telle régulation est représenté par la figure IV.14 où le réseau R1C et
l’amplificateur A.I ne font que filtrer la tension Vsh image du courant de la batterie
d’éventuelles ondulations parasites.
61
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
470k
+Vcc +Vcc R5
7
7
3
Vs h R1 3 + 6
Vc
+ 6 Ve R4 2 A.II
c
100k 2 A.I -
Vers le comparateur du
- 100k
C R7 circuit de commande
4
100nF -Vcc
4
-Vcc 100k
R3
R6 470k
12k Vcons
12k R2
P = 50k
-Vcc +Vcc
R6 R4 R5
V+ = Vcons et V- = Vc + Ve
R6 + R7 R4 + R5 R4 + R5
V + = V -
R 5 = R 6 ⇔ Vc =
R6
(Vcons − Ve ) (IV.1)
R = R R7
4 7
62
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
⇒ ψ augmente ⇒ Ic diminue.
• Signal de détection de surintensité (a), représenté dans la figure IV.13 par la sortie de
la bascule J-K 4027 qui est donc un signal logique.
• Signal d’arrêt et reprise automatique de charge de la batterie, qui est une tension
logique (b), issue de la sortie du régulateur LM7809 de la figure IV.11.
Dans la figure IV.15, le circuit logique à base de portes Nand est validé par la sortie
du monostable, agit par la suite sur la patte 4 de l’astable à base de NE 555 qui représente sa
remise à zéro. Ainsi suivant les valeurs de a et b, on obtient le tableau de fonctionnement
suivant :
63
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
Entrées Sortie
a b X Observations
0 0 0 Surtension de la batterie
0 1 1 Fonctionnement normal de la batterie
1 0 0 Surtension et Surintensité
1 1 0 Surintensité
X= ab
64
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
+Vcc
7
3 Vg
. Filtre + 6 Montage d'isolation
Secteur + Dérivateur Monostable L'astable galvanique
2
.
220V~ Déphaseur - Vers la gachette
du thyristor
4
M
-Vcc
1
Circuit de protection a 3
c contre les surintensités 2
Circuit de régulation
de l'intensité
de charge
- M 1
a 1 3
-b
a
3 2 -
Circuit de protection X = abM
contre les surtensions 2
b
Figure IV.15 Circuit logique de liaison entre les différents étage de la commande
65
CHAPITRE IV : CHARGEUR DE BATTERIE
Conclusion
Quant à la détection de fin de charge, elle est réalisée par comparaison de la tension
aux bornes de la batterie à une référence fixée au préalable. Ce même procédé est également
adopté pour protéger la batterie contre les surintensités, en comparant la tension image du
courant prélevé par le shunt à une référence fixe représentant la tension image du courant à ne
pas dépasser.
66
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
CHAPITRE V
Les éléments constituant l’alimentation ininterruptible décrits dans tous les chapitres
précédents, sont à base de composants fonctionnant en régime linéaire ou en commutation.
Ces circuits utilisent des composants rendant l’alimentation très encombrante.
67
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
La majorité des 68HC11 adopte l’architecture interne, présentée par la figure V.1.
L’unité centrale se subdivise en trois blocs distincts dont la taille et la présence varient
selon les références du microcontrôleur. La RAM de 1 k.octet octets est toujours visible. La
ROM peut être présente ou absente. Lorsqu’il est présente, elle peut être de l’un des types :
• EPROM programmable électriquement, et qui peut être non effaçable, elle s’appelle
alors OTPROM pour One Time PROM, c’est à dire ROM programmable une seule fois.
Dans tous les cas, ces types de mémoires sont destinées au programme, par contre
l’EEPROM (mémoire programmable et effaçable électriquement) est destinée aux données.
68
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
L’unité centrale est également entourée d’un certain nombre de ports parallèles
nommés port A à port E, qui peuvent, être selon les cas, bidirectionnels ou unidirectionnels.
certains de ces ports sont partagés avec d’autres ressources internes et ne sont donc pas
nécessairement directement accessibles. Ainsi le port E est commun avec le convertisseur
analogique/ numérique.
69
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
L’unité centrale est constituée comme le montre la figure V.2 d’un ensemble de
registres de 8 bits ou de 16 bits, remplissant chacun des fonctions bien spécifiques.
- Multiplication et division,
- Incrémentation et décrementation,
- Complémentarité binaire,
- Saut conditionnel,
70
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
7 A 0 7 B 0 Accumulateurs 8 bits A et B
15 D 0 ou Accumulateur 16 bits D
15 IX 0 Registre d'index X
15 IY 0 Registre d'index Y
15 SP 0 Pointeur de Pile SP
15 PC 0 Compteur de Programme PC
7 0
U A L
S X H I N Z V C Registre d'état ou CCR
Retenue (carry)
Débordement (Overflow)
L'unité arithmétique et
logique Zéro
Négatif
Masque d'interruption IRQ
Demi-Retenue (Half Carry)
Masque d'interruption XIRQ
Interdiction du mode Stop
• Les accumulateurs A et B sont des registres de 8 bits dans lesquels se réalisent toutes
les opérations arithmétiques et logiques, et peuvent être utilisés de façon totalement
indépendante l’un de l’autre, comme ils peuvent être concaténés pour former un seul
accumulateur D (pour Double accumulateur) de 16 bits supportant des opérations sur 2 octets
avec A l’octet de poids fort et B celui de poids faible.
• Les registres X et Y servent de registres d’index pour adresser la mémoire, ils sont de
16 bits puisque la capacité d’adressage du 68HC11 est de 16 lignes d’adresses qui
correspondent à 65536 octets, mais pouvant aussi servir de registres à usage général lorsque
l’adressage indexé n’est pas utilisé.
• Un pointeur de pile SP : la pile est la zone mémoire particulière, utilisée pour stocker
des données importantes pour une exécution futur du programme. Ce pointeur doit être
initialisé en haut de la RAM disponible. Le 68HC11 gère automatiquement ce registre, c’est à
71
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
dire qu’en cas d’appel de sous-programme ou d’interruption, il recharge sur la pile le contenu
de certains registres internes et décrémente le registre SP d’autant d’unités que nécessaires.
Réciproquement, au retour de sous-programme ou d’interruption, il recharge les registres
internes qui avaient été sauvegardés avec leurs contenus repris sur la pile, et incrémente le
registre SP d’autant d’unités que nécessaires.
• Le registre CCR (Condition Code Register) : c’est un registre d’état indiquant par ses
8 bits l’état des opérations effectuées par le processeur. Chacun de ses bits a une signification
particulière :
- Le bit I masque, lorsqu’il est à 1, toute interruption provoquée sur la ligne IRQ .
- Le bit H (half carry) est positionnée à 1 lors d’une retenue entre les bits 3 et 4
d’une opération arithmétique.
- Le bit S pour Stop disable permet, lorsqu’il est mis à 1 d’interdire l’exécution de
l’instruction STOP. Celle-ci est alors considérée par le 68HC11 comme un simple NOP
(No Operation).
72
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Ainsi pour mettre une ligne i d’un port α en entrée, respectivement en sortie, il
faut positionner son bit approprié DDRαi à 0, respectivement à 1, i = 0, 2, …,7 et α = A, B,
C, D, E « F et G pour le 68HC11F1 ».
Dans le schéma de la figure V.1, les tension VrefH et VrefL représentent respectivement
la tension de référence haute et basse du convertisseur, ainsi VrefH correspondra à l’équivalent
de la valeur binaire (11111111)2 introduite dans les lignes (PE7PE6…PE0) et VrefL serait
l’équivalent de la valeur (00000000)2. On prendra, ce qui est généralement le plus pratique,
VrefH égale à la tension d’alimentation du microcontrôleur Vdd soit 5V et VrefL égale à Vss soit
0V.
Le convertisseur est contrôlé par deux registres, le registre OPTION et le registre
ADCTL.
Le bit CSEL (Clock SELect) du registre OPTION sert à sélectionner le type d’horloge
utilisé pour la conversion, il doit être mis à 1 lorsque l’horloge E est très lente, inférieure à
750 kHz, par contre pour un fonctionnement optimal du convertisseur à la fréquence du
quartz, soit 2 MHz, ce bit doit être mis à 0.
73
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Le bit ADPU pour AD Power Up, sert à alimenter le circuit de pompe de charge qui
alimente le convertisseur s’il est mis à 1. Lorsqu’il est à 0, le convertisseur est considéré
comme étant inactif.
Les 4 premiers bits CA, CB, CC et CD sélectionnent l’entrée ou les entrées du port E
que l’on souhaite convertir. Le tableau de la figure V.3 précise ces affectations ainsi le
registre utilisé pour stocker le résultat de la conversion correspondante.
0 0 0 0 PE0 ADR1
0 0 0 1 PE1 ADR2
0 0 1 0 PE2 ADR3
0 0 1 1 PE3 ADR4
0 1 0 0 PE4 ADR1
0 1 0 1 PE5 ADR2
ADR
0 1 1 0 PE6 ADR3
0 1 1 1 PE7 ADR4
74
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
signification dans ce cas. Les résultats de ces quatre conversions sont placés dans les registres
de résultats correspondants conformément aux indications du tableau de la figure V.3.
Le bit SCAN (SCAN control), lorsque ce bit est à 0, les quatre conversions demandées
(sur la même entrée ou sur quatre entrées selon l’état du bit MULT) sont réalisées une seule
fois de façon à remplir les registres de résultats. Lorsque ce bit est à 1 les conversions
demandées ont lieu en continu et les registres de résultats sont donc actualisés régulièrement.
Le procédé d’actualisation de ces registres est tel que la lecture de leur contenu est toujours
exacte car l’actualisation intervient toujours hors des phases de lecture des registres par l’unité
centrale.
Le bit CCF pour Conversion Complete Flag n’est pas un bit de contrôle comme les
précédents, mais un bit d’état. Il est mis à 1 lorsque les quatre conversions ont lieu au moins
une fois. Pour mettre ce bit à 0 ou pour interrompre une conversion en cours, il suffit d’écrire
dans ce registre ADCTL.
75
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Avec VrefL égale 0V, VrefH égale à VDD soit 5V (tension pleine échelle du
convertisseur) et en règle générale la résolution ou le pas du convertisseur est défini par :
Tension.Pleine.Echelle
δ= où n : le nombre de bits du convertisseur.
2n − 1
VDD = 5V
⇒ δ = 19.6 mV
n = 8
76
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
K1
VDD
4.7k
18 pF 18 pF
10 M 4.7k
ohms
Q +
1uF Batterie
Vb
PE1
+ -
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 68 67 66 65 64 63 62 61 60
MOMO Vs VR
DADB s H
Vsh
11 PE0 59
12 58
13 57
14 56 Shunt
15 55 (1 ohm)
16 54
17 53
Reset
18
19
68HC11F1 52
51
IRQ
20 PB0 50
21 49
22 48
23 47
24 46
25 PD PD 45
VD
26 0 1 D 44
27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
Le Port C étant configuré en sortie, le microcontrôleur recevra donc la tension Vsh sur
la ligne PE0 du Port E, testera le bit de fin de conversion CCF du registre ADCTL, une fois ce
bit est mis à 1, la conversion est terminée, le microcontrôleur doit transférer le résultat de la
conversion du registre ADR choisi au Port C.
Chaque registre d’état ou de contrôle et les différents ports du µC ont des adresses
bien spécifiques dans la mémoire. Dans cet exemple, on utilisera les adresses des registres et
des ports suivants :
77
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Début
Les registres des ressources internes sont considérés comme des emplacements
mémoires « normaux » et sont accessibles à n’importe quel moment par le µC.
Dans le programme illustré par la figure V.7, on peut remarquer l’utilisation de trois
modes d’adressage différents : l’immédiat, l’indexé et le relatif.
78
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
L’adressage immédiat :
Une instruction utilisant l’adressage immédiat est immédiatement suivie par la donnée
à manipuler, comme par exemple « LDS #$03FF », charge le registre S par la valeur $03FF.
L’adressage étendu :
Ce mode permet d’atteindre n’importe quelle adresse mémoire (codée sur 16 bits),
donc il peut fonctionner de l’adresse $0000 à $FFFF. Soit par exemple l’instruction
LDAA $1035, elle permet de charger l’accumulateur A par le contenu de la case mémoire
d’adresse $1035. C’est un mode qui occupe plus de cycles d’horloge que l’immédiat.
L’adressage indexé :
LDX#$1000
Exemple : ⇔ ( (X) + $25 ) → B , c’est à dire le contenu de
LDAB #$25
l’emplacement mémoire d’adresse $1025 est stocké dans le registre B.
L’adressage direct
Cet adressage ne peut fonctionner que sur les 256 premiers octets de l’espace
adressable du microcontrôleur, soit de l’adresse $00 à $FF. Donc du fait de son codage sur 8
bits, ce type d’adressage est moins encombrant que le mode étendu.
Ainsi l’instruction (LDAA $05), ne charge pas la valeur $05 dans l’accumulateur A,
mais charge A par le contenu de la case mémoire d’emplacement $0005.
L’adressage inhérent
Dans ce mode il n’y a pas en effet d’adresse effective car l’instruction concernée se
suffit à elle même et n’a pas besoin d’accéder à aucune donnée externe. Les instructions ci-
après donnent quelques exemples d’un tel adressage.
79
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
L’adressage relatif
Cet adressage n’est utilisé que pour les instructions de saut et de branchement. Il
occupe deux octets en mémoire, l’octet de code de l’instruction et l’octet de déplacement.
Dans le programme de la figure V.7, les instructions BNE Loop et JMP Début, sont
des exemples de mode d’adressage relatif qui ajoutent lors de leur exécution la valeur
courante du compteur ordinal PC au déplacement spécifié par l’instruction concernée.
80
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Exemple : BRCLR ADCTL $80 BOUCLE teste le bit 7 (à cause du masque égale
à $80 soit (10000000)2 ) du registre ADCTL et cause un branchement à l’étiquette BOUCLE
si ce bit est nul (à cause du BRCLR). Cette seule instruction est l’équivalent des trois
instructions de la boucle (Loop) du programme de la figure V.7.
Ces différents modes d’adressages du 68HC11F1, adoptés dans tous les programmes
de notre application, que nous verrons dans les paragraphes suivants, sont riches en jeu
d’instructions rendent la programmation en assembleur très souple et occupent de moins en
moins d’emplacement mémoire.
Les cartes numériques réalisées aussi bien pour le chargeur de batterie que la carte qui
génère les signaux MLI pour la commande des bras de l’onduleurs, sont commandées par le
microcontrôleur.
Le logiciel qui fera le transfert étant le PCBUG11 et celui qui effectue la traduction
des mnémoniques en codes hexadécimaux est le ASMHC11.
81
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
22pF
22pF
10 Mohms
+5V
100nF
Q
EXTAL XTAL
22uF
C2+ C1+
RESET C1-
PO PD1 TX
C2-
Max
+5V IN1 232TX1
68HC11F1 RT PD0 RX IN2 TX2
OU1 RX1
D OU2 RX2
+5V Vcc CV- CV+
82
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
ASMHC11 PCBUG11
Programme Codes Codes sur
assembleur Hexadécimaux EEPROM du µC
écrit sur PC
Les liaisons séries asynchrones les plus répandues respectent encore aujourd’hui la
norme RS 232 et il est donc nécessaire de convertir les niveaux TTL fournis par le 68HC11
en niveau RS 232.
Ainsi dans la figure V.8.a, le circuit intégré MAX 232 inséré entre le microcontrôleur
et l’ordinateur ne fait que convertir les signaux logiques 12V et –12V (niveaux RS 232)
provenant du PC en signaux numériques 0V et 5V (niveaux TTL) pouvant être traités par le
microcontrôleur.
Inversement le MAX 232 convertit les niveaux (0V,5V) délivrés par le µC en signaux
(12V,-12V) que peut traiter l’ordinateur.
Le MAX 232 adapte donc dans les deux sens le transfert des données entre le PC et le
microcontrôleur.
Lors d’un Reset du circuit, les pattes MODA et MODB sont considérées comme des
entrées et permettent au 68HC11 de sélectionner l’un des quatre modes de fonctionnement du
circuit présenté dans le tableau de la figure V.9
Le programme, une fois écrit en assembleur, doit être converti en codes hexadécimaux
par un logiciel approprié tel que le ASMHC11 ou le AS11, il deviendra alors un fichier
d’extension S19 ( S1 étant le premier code du fichier et S9 le dernier).
83
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Le 68HC11F1 est placé en mode Bootstrap, charge dans sa RAM ce qu’il reçoit sur sa
liaison série qui n’est autre qu’un programme prévu pour télécharger et programmer par la
suite l’EEPROM interne du 68HC11.
• Les codes du programme seront alors transférés dans l’EEPROM à partir de l’adresse
$FE00.
84
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Les signaux Vbat (tension aux bornes de la batterie) et Vsh (image du courant de
charge) sont convertis par le convertisseur du microcontrôleur et traités de façon à garantir les
contraintes de charge citées ci-dessus.
Le commutateur à base de thyristor est traversé par un courant fort, donc l’isolation de
sa gâchette avec le circuit de commande (tout comme dans le circuit analogique vu dans le
(§IV, figure IV.10) est indispensable pour éviter tout transfert d’énergie entre le circuit de
puissance et le circuit numérique de commande.
85
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Courant de charge
Redresseur
Secteur
220 V
~ - + 2 3 Ic
Commutateur
Batterie
1
Vg
ISOLATION Shunt
Circuit de Vsh
détection de Interruption
passage à zéro Microcontrôleur
du secteur du micro.cont 68HC11F1 Vb Diviseur de Vbat
tension
La tension aux bornes de la batterie étant de l’ordre de 12V, doit nécessairement être
divisée pour être traité par le microcontrôleur, en effet le convertisseur du 68HC11F1 ne peut
convertir que la gamme de tensions comprises entre 0V et 5V avec une résolution de 19.6 mV
(d’après : §V.2.2). Nous avons donc opté pour un diviseur par 4 de tensions, formé d’une
résistance de 12 kΩ et d’un potentiomètre de 50 kΩ, donc 12V correspondra à 3V
($55, valeur convertie en hexadécimale), 13V correspondra à 3.25 soit $A6 en hexadécimale,
valeur maximale que doit supporter la batterie, puis 11 V qui correspond après division par 4
à 2.75 V ($8C nombre hexadécimal), tension minimale de la batterie.
86
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
K1
VDD
4.7k
18 pF 18 pF
Redresseur
10 M 4.7k Secteur
Th
ohms 220 V AC - + 2 3 Ic
Q +
Commutateur
Batterie
1uF G
1
VDD PE1
10 9 8 7 6EX5 4 3 2 1 68 67 66 65 64 63 62 61 60
XT TA
MOMO Vs VR VR 470 ohms 50 k
11 AL L
DADB s H L
PE059 Shunt
12 58 P
4.7k 4.7k 13 57
14 56
5 V
15 55 Dz 5.2V 12 k
MC34164 MC34064 16 54
17 53
2 1 2 3 1
Reset 8.2 V
3 18
19
68HC11F1 52
51 T.I 27 ohms Gâchette du
IRQ thyristor
20 50
PB0
G
21 49
22 48 10 k 3.9 k
23 47
4.7k 1uF 24 46 IT 235 K
25 PD PD 45
VD
26 0 1 D 44
27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 T
1711
1k
K 5V 5V
K2
4.7k 4.7k REG
7805
1K
C 4 3 2 1
R CON4
1 14 +
100nF 100nF Secteur
Vr 220 uF redressé et filtré
0.1 - 1.0 uF Vers le COM du PC pour
>= 10 Vac transfert du
le LED
entre PC et
programme
D1 Microcontrôleur
D2
D3
Le potentiomètre agissant avec la résistance de 12 kΩ, divise par quatre la tension aux
bornes de la batterie, quant à la diode zéner elle écrête tout éventuel pic de tension dépassant
VrefH du convertisseur du 68HC11F1.
Comme dans le circuit de commande analogique, la sortie de la ligne PB0 du port B est
amplifiée par le transistor T puis isolée par le IT235 avant d’attaquer la gâchette du thyristor.
Les deux lignes du port série PD0 et PD1 sont reliées pour rendre l’autonomie du
fonctionnement du circuit sans faire appel au PC.
Le quartz utilisé est de 8 MHz branché entre les broches EXTAL et XTAL, générant
ainsi une fréquence de fonctionnement du microcontrôleur de l’ordre de 2 MHz.
88
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Début
Validation du Convertisseur et
choix des lignes PE0 et PE1
Initialisation de
la Pile et du
Vecteur VIRQ
#$7E VIRQ
#$adrspint X
(X) VIRQ + 1
α
- Validation de l’interruption IRQ
par le bit I du registre CC
- Conversion de PE0 et PE1
Temporisation
pour attendre
l’interruption
89
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
NON
VNB <VNBMAX
OUI
Mettre PB0 à zéro logique
VNI =VNIREG
Valider le train
d’impulsions
modulées en position
VNI >VNIREG
Temporisation
90
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Si la tension aux bornes de la batterie dépasse son seuil maximal, le programme doit
arrêter la génération des impulsions, le courant de charge diminue et par conséquent la tension
diminue.
Dans le programme, le calcul de la durée de l’impulsion est effectué par une sous-
routine utilisant les instructions DECA et BNE qui se répètent 7 fois.
Le niveau de l’impulsion, aussi bien bas que haut est maintenu pendant la durée de
l’instruction RTS, (BCLR ou BSET).
91
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
L’enveloppe du train d’impulsions qui doit durer au maximum 1ms pour bien amorcer
le thyristor est calculé par une boucle dont les instructions se répètent 20 fois, soit une durée
totale de 25 × 2 × 20µs = 1ms.
RTS 5cyc
Une fois le programme exécuté par le microcontrôleur, celui-ci détecte par sa ligne
d’interruption toute remise à zéro du secteur, et génère par conséquent un train d’impulsions
précis, tout comme dans la commande analogique du chargeur de batterie.
92
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
93
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
K1
VDD
4.7k +
18 pF 18 pF
Batterie 220
10 M 4.7k 220
ohms -
Dp Dp
Q +
K1 1uF K2 1uF
1uF
VDD
. 10 9 8 7 EX6 5 4 3 2 1 68 67 66 65 64 63 62 61 60
XT TA
MOMO Vs VR VR
PE1
4.7k 4.7k
11
12
13
AL L
DADB s H L
PE0 59
PB7 58
57
. 1
3
50 ohms
(K1 - K'2)
50 ohms
Tension
MC34164
14
15
56
55
.
2 A
. Tr.Elv+Filtre . sortie
2
3 1 2
MC34064
3 1 . 16
17
18
Reset
68HC11F1
54
53
52 1
1 B
3 50
19
20
21
IRQ
PB0 50
49
51
. 2
3 2 oh
ms
22 48
(K2 - K'1) 50 ohms 220 220
47
4.7k
23 Dp
1uF 24 46
Dp
25 PD PD 45
VD
26 0 1 D 44 1uF 1uF
27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 K'1 K'2
K 5V 5V
K2
4.7k 4.7k REG
7805
1K
4 3 2 1
CON4
+
100nF 100nF Secteur
Vers le COM du PC pour 220 uF redressé et filtré
transfert du
le LED
entre PC
programme
Microcontrôleu
et
r
Pour commander les bras de l’onduleur en toute sécurité (sans court-circuiter la source
d’alimentation continue), il faut impérativement attaquer les MOSFET de puissance via un
circuit de liaison représenté dans la figure V.16 par les portes logiques AND et NAND entre
les sorties PB0 et PB7 du µC et les quatre commutateurs, de telle manière, que lorsqu’on
commande par un signal MLI (K1 , K’2) pendant 10 ms :
- (K2 , K’1) doivent être ouverts et réciproquement (K1 , K’2) sont ouverts si l’on
commande (K2 , K’1).
Le programme assembleur de la MLI, génére un niveau haut sur la sortie PB7 pendant
toute une alternance de la MLI, puis descend à 0 logique pendant la seconde alternance,
comme le montre le schéma de la figure suivante :
95
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Début
#$03FF S
#$1000 X
SGMLI : Sous-programme
générant le signal MLI sur PB0
de rapport cyclique variant de
8% jusqu’à 90% sur 5 ms, puis
diminuant de 90% à 8% sur les
5 ms suivantes.
Sous-programme
GSMLI
96
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
GSMLI
# 01 haut
# 30 bas
#$00 A
α
Shaut : Sous-programme
générant le niveau haut #$00 A
de l’impulsion.
Sbas : Sous-programme
#$00 A générant le niveau bas
de l’impulsion.
Sbas : Sous-programme
générant le niveau bas de
l’impulsion. haut = haut - 1
bas = bas + 1
haut = haut + 1
bas = bas - 1
Non
Non haut = 0 ?
bas = 0 ? Oui
Oui
RTS
# 30 haut
# 01 bas
#$00 A
Shaut : Sous-programme
générant le niveau haut de
l’impulsion.
97
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Sbas Shaut
A=A+1 A=A+1
A= bas ? A= haut ?
RTS RTS
Une fois exécuté, le programme génère des signaux MLI avec une grande
précision aussi bien en rapport cyclique qu’à la synchronisation des impulsions délivrées avec
la fréquence du secteur.
98
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Dans la figure V.19, une charge de 100W est branchée à la sortie de l’onduleur, et en
présence du courant du secteur, on a relevé les différents courants et tensions de
l’alimentation.
Ie Is
+ A A
Batterie
=
Ve V Vs V La charge
- ~
Le relevé des signaux Ie(t), Ve(t) , Is(t) et Vs(t), illustré par la figure V.20 montre que
les courants et tensions de l’onduleur restent pratiquement constants en présence du secteur et,
s’il y a une diminution, elle n’est causée que par la forte charge de l’onduleur et la faible
puissance du redresseur/chargeur de la batterie.
99
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Le rendement en énergie étant assez élevé, soit de l’ordre de 90%, les 10% sont
transformés en chaleur, dissipée par les composants électroniques de l’alimentation dont une
grande partie est dissipée par les bras de l’onduleur qui sont à base de transistors de puissance.
Ces deux tensions deviennent par la suite constantes puis diminuent en fonction de la
puissance de la batterie et de l’énergie consommée par la charge branchée à l’onduleur.
100
CHAPITRE V : ALIMENTATION SATIQUE ININTERRUPTIBLE NUMERISEE
Conclusion
Dans ce chapitre, on a réalisé le montage numérique de l’onduleur à base de
microcontrôleur 68HC11F1, rendant plus précis le principe de conversion de l’énergie
continue délivrée par la batterie en énergie alternative. Ainsi l’alimentation conçue par des
composants numériques autour du µC, intègre dans un seul et même boîtier ce qui nécessitait
dans la figure I.1.a. plusieurs dizaines d’éléments séparés pour la réalisation de l’alimentation
analogique. Il en résulte donc une diminution évidente de l’encombrement matériel et du
circuit imprimé. Cette intégration a aussi comme conséquence immédiate de simplifier le
tracé du circuit imprimé, donc une augmentation de la fiabilité du système puisque, le nombre
de composants diminuant, le nombre de sources potentielles de défauts diminue aussi. De plus
le nombre de connexions composants/supports ou composants/circuit imprimé diminue
également, ce qui là aussi, accroît la fiabilité globale du système.
101
CHAPITRE VI : PERSPECTIVES DE L’ALIMENTATION ININTERRUPTIBLE
CHAPITRE VI
VI.1 Introduction
En absence du secteur, la relève est prise alternativement par les deux batteries, mais
cette fois ci, toutes les cinq minutes pour ne pas décharger rapidement les batteries. Aussi les
deux batteries sont chargées lors de la coupure du secteur par une batterie de secours ou des
panneaux solaires, ce qui augmente d’avantage l’autonomie de toute l’alimentation.
102
CHAPITRE VI : PERSPECTIVES DE L’ALIMENTATION ININTERRUPTIBLE
Bras de
Microcontrôleur (3) l'onduleur M.L.I
M.P.I
MOSFET N
CHARGEUR DE T3 DC
BATTERIE BATTERIE AC
1 2
ONDULEUR 3
PC0 Rb
Bras de
Microcontrôleur (1) l'onduleur
CHARGEUR DE DC
BATTERIE 1 Batterie 1 MOSFET N
T1 AC
ONDULEUR 1
CHARGEUR DE DC
CIRCUIT DE DETECTION BATTERIE 2 Batterie 2 T2 MOSFET N
DU SECTEUR
AC
ONDULEUR 2
PF1 Rb
MICRO-CONTROLEUR
PC0 68HC11F1 Rb
PF2
PC0 = 0 : Absence du secteur. 103
PC0 = 1 : Présence du secteur.
Figure VII.1: Schéma synoptique de l'A.S.I à grande autonomie
PC0
T3 est ouvert CHAPITRE VI : PERSPECTIVES DE L’ALIMENTATION ININTERRUPTIBLE
5V T3 est fermé
t
Présence du secteur Absence du secteur Présence du secteur
PF1
5V
PF2
5V
t
(2) (4) (a) (e)
(1) (3) (5) (b) (d)
(c)
Conclusion
Aussi l’utilisation périodique des deux batteries, aussi bien en présence du secteur que
pendant son absence, permet de doubler l’autonomie de l’alimentation et la durée de vie des
batterie.
105
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
• Une grande immunité vis à vis les perturbations provenant du réseau d’énergie ou
du matériel en amont.
- Le bloc de commande est formé d’une carte de commande générant les différents
signaux de fonctionnement et de protection, aussi bien, du chargeur de batterie que des bras
de l’onduleur.
106
CONCLUSION GENERALE
Les signaux de contrôle de la batterie sont des signaux modulés en position, pour les
délivrer, on a commencé par réaliser en un premier lieu un circuit analogique, assurant :
La commande des bras de l’onduleur est assurée par des signaux modulés en largeurs
d’impulsions (M.L.I) pour fournir à la sortie de l’onduleur une tension pratiquement
sinusoïdale, on a pour cela mené une recherche théorique sur les formes d’ondes MLI et
présenté une étude bibliographique des différents sortes d’onduleurs, ainsi que leurs
classifications avant de réaliser une carte MLI à base de circuit intégrée TL494. Nous avons
constaté que ce circuit doit être connecté avec d’autres montages électroniques pour fournir
des signaux MLI.
Le microcontrôleur (µC), circuit intégré en une seule puce, est capable de réaliser avec
une grande précision une multitude de fonctions, en particulier :
107
CONCLUSION GENERALE
108
BIBLIOGRAPHIE
[1] APC (American Power Conversion) : Les différents types d’onduleurs. Note
technique N° T1. Edition APC, 1993.
109
[15] Christian VERBEEK : Les fonctions essentielles en commutation. Edition
Dunod, 1985.
[30] Z.Alaoui : Conception et réalisation d’un système de gestion centralisée des feux
de signalisation - journal : Physical & Chemical News (PCN), n° : 10, 2002.
110