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– Kénitra –
Préparé par :
Zakaria el-jirari
Hamza Elharti
Hind hnini
Yassine boughaidi
Oumaima Ayi
Mouad Qodia
Mohammed bouiss
Introduction
Dans un contexte marqué par la rareté des ressources financières et par les besoins
croissants de la population, le Maroc s’est inscrit dans un processus de réformes
structurelles visant entre autres la bonne gouvernance, la mise à niveau du capital
humain et le renforcement des mécanismes de solidarité sociale
Le discours de SM le Roi du vendredi 14 Octobre 2011 stipule que la démocratisation de
l’Etat et de la société et l’amélioration du climat des affaires ne peuvent se réaliser sans
l’adoption des règles de bonne gouvernance. Elles nécessitent ainsi la mise en œuvre des
principes et des mécanismes prévus par la constitution, avec, au premier chef, la
corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes et la moralisation de la vie
publique.
A cet effet, la nouvelle constitution de 2011 vient couronner cette série de réformes
en instituant les principes de bonne gouvernance, notamment en matière des finances
publiques par la tenue de l’obligation de la réédition des comptes , de contrôle et
d’évaluation des deniers publics
I. Présentation du CG
II. Présentation du secteur publique
III. Spécificité du CG public par rapport au CG dans le secteur privé
IV. La mise en œuvre du CG dans les organisations publiques
V. Les obstacles de la mise en place d’un système de CG dans l’administration
publique marocaine
VI. Apports et résultats envisagés
VII. Etude de cas
Objectifs de recherche:
Jean Meunier
David Anderson
Alors le contrôle de gestion donne une assurance au top manager que les moyens
allouer aux dirigeants ont été utilisé d’une manière optimal et rationnel afin
d’atteindre les objectifs fixés.
Pour aborder notre sujet du contrôle de gestion dans le secteur public qui s’avère
aussi important Il nous faut d'abord mieux expliquer le terme : secteur public
L’Etat : l'Etat désigne la personne morale de droit public qui, sur le plan juridique,
représente une collectivité, un peuple ou une nation, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un
territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir suprême, la souveraineté.
Par extension, l'Etat désigne l'ensemble des institutions et des services qui
permettent de gouverner et d'administrer un pays : ministères, directions,
préfectures, délégations, administrations déconcentrées ou décentralisées.
Les établissements publics : Un établissement public est une personne morale qui
relève du droit public et qui dispose d'une autonomie administrative et financière
pour accomplir une mission d'intérêt général
Une entreprise mixte ou semi-publique est celle où les actions sont en partie pour les
particuliers et en partie pour l'Etat, Ainsi peut y être actionnaire majoritaire ou
minoritaire. Cela dépend comme pour dire tout dépend de tout. Elles sont une des
composantes de ce qu'on nomme l’« économie mixte » où coexistent un secteur
public et un secteur privé.
NB :
Alors on peut dire qu’il n’existe pas de définition juridique précise de la notion de
secteur public. On peut néanmoins le définir comme le secteur regroupant toutes les
activités économiques et sociales prises en charge par les administrations, les
entreprises publiques et les organismes publics de Sécurité sociale (les caisses
nationales).
Il est communément admis qu’il n’existe pas un contrôle de gestion, dont les
méthodes seraient adaptées à toutes les organisations, entreprises ou
administrations ; le contrôle de gestion doit notamment s’adapter aux particularités
des missions (leur contenu, leurs enjeux, leurs facteurs de réussite), prendre en
compte les objectifs que lui assignent les dirigeants de l’organisation et intégrer le
contexte environnemental. Ce principe général vaut aussi pour les administrations de
l’État. La première des spécificités du contexte propre aux administrations de l’État
que doit prendre en compte le contrôle de gestion est que celles-ci ne sont en
général pas soumises à la concurrence. Dans ce contexte particulier, le contrôle de
gestion permet néanmoins d’introduire la culture de la performance par la définition
d’objectifs à atteindre et la mesure des réalisations. Le contrôle de gestion des
administrations de l’État est aussi spécifique en ce qu’il concerne pour une large part
des activités de service, qui sont différentes des activités industrielles, pour lesquelles
le contrôle de gestion a été initialement conçu.
Le contrôle de gestion public dispose de caractéristiques partagées avec le
secteur privé : une taille importante, une activité exclusivement de service et un
financement extraordinaire.
Les finalités (résultats) sont déterminées par la politique mise en place par l’État
alors que dans le secteur privé ils sont déterminés par les choix stratégique de
l’entreprise.
Les moyens mis en œuvre sont déterminées par les modes d’organisation les plus
adaptées (centralisation, décentralisation et déconcentration) alors que dans le
secteur privé les moyens sont déterminés en fonction de l’organisation des
responsabilités.
Les objectifs sont influencés par la culture du service public tandis que dans le
secteur privé contrairement au secteur privé dans lequel les objectifs sont
influencés par des aspects plus financiers.
La mise en œuvre du CG dans les organisations publiques
Une grande opportunité de changement s’est ouvert avec la loi organique relatif à
la loi de finance LOLF de 2016. Elle propose pour l’ensemble du secteur public un
nouveau cadre budgétaire visant à prendre en compte les finalités de l’action
publique et non plus seulement la dépense.
Mais la mise en œuvre d’un véritable contrôle de gestion constitue l’un des enjeux
majeur de la modernisation de la gestion publique.
Le contrôle de gestion n’est pas présent dans toutes les Administrations Publiques
Marocaines, mais comme c’est est un outil de gestion qui pourra lui permettre
d’améliorer sa performance globale, il constitue un système à mettre en place en son
sein malgré les obstacles rencontrés.
A partir de nos premières données, on a relevé différents obstacles qui peuvent avoir
effet de bloquer ou de retarder l’émergence et le développement du contrôle de
gestion dans cette organisation
Cette transposition du contrôle de gestion vers le secteur public n’est pas une chose
facile. Les obstacles au contrôle de gestion dans le secteur public ont été largement
développés par des experts. Pour l’Administration Publique Marocaine, nous
soulevons deux principaux obstacles suivants :
a. Fiche technique :
L’ONEP comprend dix Directions Régionales réparties sur tout le territoire du Maroc
en fonction des systèmes d’alimentation en eau potable mis en place.
La division développement :
Son rôle consiste en la planification des projets de développement dans les deux
secteurs (eau et assainissement) dans toute la région, le contrôle des opérations
réalisées et la veille à la bonne application des procédures de travail. Elle se compose
de quatre services : études de l’accès à l’eau potable (AEP), travaux d’AEP, études
d’assainissement et travaux d’assainissement.
La division industrielle :
Elle a la responsabilité de produire et d’alimenter les centres de la région en eau
potable, grâce à l’exploitation et la maintenance des équipements industriels. Elle est
aussi chargée du contrôle de la qualité des eaux produites et distribuées. Elle se
compose de cinq services : exploitation eau potable, exploitation assainissement,
contrôle de la qualité de l’eau potable, service maintenance et service gestion de stock.
La division support :
Cette division est chargée de la gestion des ressources humaines, des moyens
logistiques et des achats de la région, ainsi que la réalisation des opérations d’achat
des projets d’eau et d’assainissement. Quatre services y sont présents : le service
administratif, les moyens communs, le service achats et le service règlement des
achats.
La division finance :
Sa mission consiste en la production d’une information comptable fiable, dans les
délais requis. Еllе assure la gestion du System d’Information de la région, et la
coordination et la consolidation des activités juridiques et d’actions foncières et piloté
le processus du contrôle de gestion de la direction régionale à travers les prévisions
budgétaires, le contrôle des performances, la contractualisation interne et
l’établissement des tableaux de bord. La division finance regroupe quatre service :
Comptabilité-financières, service commercial, service juridique et service contrôle de
gestion et système d’information.
d. Organigramme de la DR4 :
Direction
Regionale
Division Division
Division support Division Finances
Developpement industrielle
Sce, Sce.
Sce. comptabilité
programmation et d'exploitation Eau Sce. Achats
et Finance
etudes d'AEP Potable
Attributions :
Contrôler les opérations de dépenses par voie de marchés et lettres de commandes.
Contrôler tant au niveau de la forme que du fond la conformité des dossiers de
règlement relatifs aux lettres de commandes et marchés engagés par la Direction
Régionale en observant les règles et procédures en vigueur notamment le règlement
des achats de l’office.
S’assurer du respect de la procédure de passation des marchés en assistant aux
commissions des ouvertures des plis et de jugements des appels d’offres à la Direction
Régionale.
Contrôler les dossiers de règlement des dépenses engagées par conventions,
abonnement, adhésion ou contrats.
Contrôler les dépenses par voie de régies d’avances aussi bien pour celles objet des
dotations fixées que celles engagées en dehors des dotations par décisions rendues
exécutoires par accord de DG ou ses délégataires à des occasions exceptionnelles.
Contrôler toutes les opérations de dépenses hors budget survenant aux occasions de
sollicitations de la compétence de l’Office par des tiers.
Contrôler et viser tous les ordres de paiement émis par le responsable régional habilité
à cet effet.
Rédiger, signer et transmettre au responsable régional concerné les notes de rejets
des dossiers souffrant d’irrégularités et en rendre compte au directeur régional.
Se tenir informé des engagements et réalisations budgétaires de fonctionnement et
d’équipement relatifs à la Direction Régionale auprès des services concernés de la
Direction Régionale.
Pour mener à bien cette mission, il collecte les informations auprès des départements,
directions et services opérationnels de l’Office, les structures en tableaux de bord, définit des
processus et exerce en permanence une surveillance des indicateurs de gestion mis en place.
Il évalue l’activité de l’Institution, anticipe les résultats, apprécie les causes et effets des écarts
identifiés entre les objectifs et la réalisation. Il en informe l’Administration générale.
Cette discipline est plus qu’un outil d’aide au management opérationnel à travers la
collecte et l’analyse des données, c’est plus un outil de pilotage, qui permet de
proposer des actions correctives pour l’atteinte des objectifs de finis dans le respect
des moyens qui sont alloués à l’Office, et qu’on peut retrouver au niveau du contrat
interne de performance.
Sans oublier que cette activité a nettement amélioré la communication aussi bien
descendante qu’ascendante, et la motivation du personnel.
Tout bien considéré, nul ne peut nier le rôle du contrôle de gestion dans l’amélioration
de l’ensemble des performances de l’ONEE – BRANCHE EAU.
On peut donc conclure que la mise en œuvre des systèmes de contrôle de gestion dans
les organisations publiques ne peut être que bénéfique, afin de pouvoir s’assurer de la
totale efficience et efficacité de toute action entreprise.
1. La structure du système de contrôle de gestion et système d’information au
sein de l’ONEE – BRANCHE EAU:
2. Structure régionale :
A partir de la date de mise en place de la nouvelle organisation en 2004, la DSI s’est
renforcée par la création des services de contrôle de gestion et SI. Au niveau régional,
le Service du contrôle de Gestion et SI s’attribué différentes responsabilités qu’on peut
classer en trois catégories :
2.1. Budget :
Suivi du l’exécution budgétaire ;
Pilotage du processus d’élaboration du budget de la région ;
Pilotage du la préparation et l’exécution du programme annuel des еngagеmеnts.
2.2. Comptabilité budgétaire et analytique de Gestion :
Détermination, analyse et commentaire régulier des coûts de revient et résultats
analytiques établis périodiquement par axe d’analyse (centre, activité, produit,
niveau organisationnel, zone géographique etc. ….) ;
Mise à jour régulière du positionnement analytique du personnel aux fins de
comptabilisation mensuelle des charges salariales;
Suivi et contrôle du cohérence des donnés physiques du facturation et
d’exploitation servant d’unités d’œuvre pour lе calcul des coûts de revient
analytiques (volume vendu, volume produit, volume distribué , nombre d’abonné
, nombre de branchements neufs, quantité de KWH consommée etc.…..)
Conclusion :
Le contexte national actuel, marqué par une volonté d’adopter les principes du
nouveau management public « New public management », est favorable plus que jamais à
l’instauration d’un système de contrôle de gestion au sein de l’Administration Publique
Marocaine. Cette dernière est en évolution permanente.
Pour la réussite de la mise en place d’un système de contrôle de gestion dans