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Ammi Houda
Benkerroum Sara
Bounoua Hajar
Benayada Hajar
Sahli Ayoub
Rhofir Ayoub
Plan
Introduction
Problématique
I. Cadre conceptuel
éducatif marocain
VI. Conclusion
Introduction
Partout dans le monde, le management des affaires publiques a connu depuis les
dernières décennies des changements majeurs.
Aujourd’hui l’Etat n’a plus d’autre choix que de se refaire, une administration à
la hauteur des exigences nouvelles des citoyens, c’est-à-dire, efficacité,
efficience et adaptabilité.
Le mode de gestion moderne exige que les gestionnaires portent leurs regard au-
delà des moyens, et de diriger leurs attention sur les résultats réels.
Les organisations publiques ont adopté le management, qui est caractérisé par la recherche
d’une performance optimale, notion qui renvoie à celle de résultats. Évaluer la performance,
comme le résultat, implique d’avoir défini au préalable des objectifs à atteindre. Ce sont les
mots clefs du pilotage de l’action publique.
Le Management est L’art de diriger des individus afin de tirer une performance satisfaisante,
en terme de : rendement, productivité, synergie des moyens matériels et des ressources
humaines
Le projet de la loi organique relative à la loi de finances a été élaboré selon une démarche
pragmatique qui tient compte des capacités de gestion des administrations et ministères et fait
appel aux meilleures pratiques internationales dans le domaine de la modernisation de la
gestion publique, tout en les adaptant au contexte national sur le plan constitutionnel,
institutionnel et administratif.
Ces propositions de réformes concernent les trois axes suivants :
Le renforcement de la performance de la gestion publique ;
Le renforcement des principes et règles financiers et l'approfondissement de la
transparence des finances publiques ;
L'accroissement du contrôle parlementaire sur les finances publiques.
Historique :
Si la question du management devient centrale dans le secteur public en Europe continentale
dès le début des années 80, c’est parce que divers gouvernements, aux USA, au Canada et en
Grande Bretagne, se sont lancés dans de vastes programmes de rationalisation des moyens
publics. Ces années 80 suivent le 1 er choc pétrolier et la nécessité pour les états providences
de prendre en charge pour partie au moins les dépenses liées à une augmentation du chômage.
Et d’autres termes, la demande d’intervention de l’Etat augmente alors que les ressources
diminuent puisque moins de travailleur et d’entreprises paient des impôts, des cotisations
sociales ou patronales. La crise budgétaire bat son plein, en outre, tant dans l’opinion,
publique que dans les média, le secteur public est décrit comme inefficace, bureaucratique,
rigide, coûteux. C’est la conjonction de divers facteurs sociaux, économiques, politiques
endogènes et exogènes en mutation qui va déclencher la mise en mouvement du secteur
public et déboucher sur des projets de changement.
On transpose alors des concepts et des pratiques provenant du secteur privé vers les
organisations publiques.
Elle désigne la capacité d’une personne, d'un groupe ou d'un système à bien faire son
travail (donc en conformité avec ce qui est attendu d’eux, en général c’est ce qui
est écrit sur le plan de gestion)
C’est aussi et surtout l’impact des actions de cette personne, d'un groupe ou d'un
système. Est-ce que ce qui fait est utile pour la conservation.
L’efficacité définit également l'efficience comme la consommation de ressources
pour atteindre l'objectif de façon optimale.
l'efficience implique en plus la notion de rendement, il faut être efficace en
combinant au mieux les moyens alloués, produire la quantité demandée en
optimisant les coûts.
La qualité publique :
La qualité d’une prestation de service public est une notion complexe : elle recouvre à la fois
la qualité relationnelle et celle du contenu même du service. Elle doit s’apprécier tant par
rapport aux attentes individuelles des usagers que par rapport aux missions et aux contraintes
d’intérêt général auxquelles elle répond. Sa définition même n’est donc jamais simple, mais
implique nécessairement des choix et des arbitrages.
Le management de la performance publique
Ces objectifs ont pour but d’améliorer la qualité du service rendu à l'usager.
Par exemple :
un objectif du programme « Accès et retour à l'emploi » est d'améliorer l'efficacité du service
rendu à l'usager par Pôle emploi en tenant compte du taux de satisfaction des demandeurs
d'emploi.
Vu que le Maroc souffre énormément du chômage, l’Etat a jugé bon de mettre a la disposition
de l’usager les moyens qui lui permettent de gagner sa vie par le biais du service de l’Anapec
par exemple…
Les objectifs d’efficience de la gestion expriment les gains de productivité attendus dans
l’utilisation des moyens employés. Ils rapportent l’activité des services aux ressources
consommées.
Par exemple, dans le programme « Conduite et pilotage de la politique de la justice », un
objectif est d’optimiser la gestion des projets immobiliers en évaluant le pourcentage de
projets en retard ou encore le pourcentage de dépassement de coût.
Sur ce on peut dire que pour d’atteindre une amélioration équilibrée de la performance,
il importe que chaque axe de la performance soit représenté dans les objectifs retenus. Il
ne servirait à rien d’avoir des politiques très bien gérées, mais inefficaces ou sans impact
réel, ou d’avoir des politiques qui ont des effets positifs, mais à des coûts démesurés.
Pour chaque programme, il convient de fixer simultanément des objectifs d’efficacité
socio-économique, de qualité de service et d’efficience de la gestion.
La gestion axée sur les résultats
1. Qu’est-ce que la gestion axée sur les résultats :
La GAR ou bien la Gestion axée sur les résultats, Implanté à L'OIF " L'Organisation
internationale de la Francophonie " à partir de la programmation qui étend de 2005/2010,
conformément aux recommandations de la déclaration de paris dans le contexte de reformes
de son secteur public.
C’est un nouveau mode de gestion qui ambitionne de rendre efficace la dépense publique. Son
principe consiste à établir une liaison étroite entre les résultats escomptés ou souhaités et les
moyens mis en œuvre.
La GAR n’est pas le « Suivi et l’Évaluation »; c’est bien plus! C’est une approche de
gestion.
Définir des résultats escomptés et réalistes, fondés sur des analyses appropriées
Faire le suivi des progrès en fonction des résultats et des ressources utilisées en
faisant appel à des indicateurs appropriés
Déterminer et gérer les risques tout en tenant compte des résultats escomptés et
des ressources requises
Accroitre les connaissances en tirant des leçons de l’expérience et en les
intégrant au processus décisionnel
Présenter des rapports sur les résultats obtenus et les ressources utilisées
La notion de gestion axée sur les résultats, est un moyen de gestion des services publics
qui fait passer les Etats d’une logique de Moyen à une logique de Résultat.
Logique de Moyen :
• C’est la Fixation des objectifs dans la limite des ressources disponibles, et évaluer par la
suite le taux d’utilisation des crédits et le respect des procédures.
Logique de résultat :
• Mobilisation des ressources nécessaires pour réaliser les objectifs et atteindre les résultats
• Evaluer le taux de réalisation des objectifs et les résultats ainsi que leurs impacts
sur la population.
La loi organique relative aux lois de finances (Lolf) du 1er août 2001, Réforme en
profondeur la gestion de l'État. Elle est entrée en vigueur par étapes et s'applique à
toute l'administration depuis le premier janvier 2006.
institue de nouvelles règles d’élaboration et d’exécution du budget de l’Etat
vise à instaurer une gestion plus démocratique et plus efficace des dépenses
publiques.
réformer le cadre de la gestion publique pour l’orienter vers les résultats et la
recherche de l’efficacité.
1- Planification stratégique
• Audit de performance;
Objectif
Contenu
Objectifs :
• Renforcer la pérennité des politiques publiques ;
Mise en oeuvre:
Certains départements ministériels, parmi ceux qui ont adhéré au dispositif de globalisation,
ont préparé leur Cadre de Dépenses à Moyen Terme soit :
Pour satisfaire les déclencheurs des bailleurs de fonds qui ont prévu parmi leurs
conditionnalités, la préparation d’un CDMT.
Objectifs
Instruments:
• Introduction de la dimension régionale dans la présentation du budget à partir de
2006 : élargissement du code de l’article de 2 à 4 positions pour tenir compte des 16
régions du Royaume codifiées 01 à 16 ;
4 - Contrôle de la performance
• Renforcement du rôle des Inspections Générales des Ministères (IGM) assistées par
l’Inspection Générale des Finances (IGF): Contrôle interne, mesures des performances
et évaluation des risques.
Cet audit réalisé conjointement par l’Inspection Générale des Finances (IGF) et les
Inspections Générales des Ministères (IGM) se traduit par des recommandations visant
l’amélioration du processus de la gestion axée sur les résultats. Vingt-deux départements ont
fait l’objet d’un audit de performance au titre des exercices 2007 et 2008.
Limites de la GAR
Il est souvent difficile de déterminer les relations de causes à effets selon la chaine de
résultats de la GAR dans certains secteurs (éducation au développement, certaines reformes
publiques par exemple). La définition d’indicateurs d’effets et d’impact devient dans ces
cas assez hasardeux.
Le Maroc est signataire des 8 objectifs des 15 millénaires pour le développement, pour assurer
une éducation de base pour tous. Il a adopté la GAR dans son administration publique, y
compris en éducation.
Selon le Mémorandum de Marrakech :
« Pour obtenir de meilleurs résultats de développement, il faut mettre en place des systèmes
de gestion et des capacités en mesure de placer les résultats au cœur de la planification, de
l’exécution et de l’évaluation. »
L’objectif est de rendre son administration publique plus efficiente, plus performante et plus
transparente. C’est dans cette perspective que le Maroc a mis en place une suite de réforme
qui touche tout le pays.
Cependant, la gouvernance du système éducatif est un élément critique, c’est une réalité
indéniable, mais ce qu’il faut savoir, c’est que le SE a connu un réel progrès depuis
l’indépendance, en en ce qui concerne la généralisation de la scolarité.
En effet, le projet de la LOLF de l’année 2016, souligne le progrès enregistré au niveau du
taux de scolarisation à tous les niveaux.
Ainsi qu’une augmentation des établissements scolaires en 2014-2015, qui atteint 10643
établissements, dont 54% est dans le milieu rural.
Mais malgré ce progrès, le problème du SEM réside dans la gouvernance du système.
Le système n'a pas encore pu développer des outils de pilotage appropriés à une conduite
efficace des projets de réforme. Les deux chercheurs Bourak et Bourass dans leur article
«Planification de l'éducation au Maroc : Enjeux des pratiques et contraintes de la réalité »,
concluent que le problème réside dans le rôle de la planification, dans le pilotage et la
conduite d'une gestion efficace du système éducatif. Ils citent d'ailleurs le rapport du conseil
supérieur de l'enseignement qui affirme que le système éducatif marocain à une gouvernance
hésitante et est peu responsabilisant. Ils précisent notamment qu'il existe des
dysfonctionnements au niveau de la planification qui empêchent la réalisation des objectifs.
D'autre part, le conseil supérieur de l'enseignement, dans son évaluation du plan d'urgence
(2008, p.14), fait trois recommandations et, comme il le mentionne, pour donner une réelle
opportunité d'inscrire durablement l'école marocaine dans le chemin de la qualité et la
réussite. Le conseil recommande de réunir les trois recommandations :
3. L'engagement de tous les acteurs à honorer leurs obligations, et leur adhésion collective
pour la réalisation du plan d'urgence. Le conseil précise aussi que la mise en œuvre du plan
doit intégrer des méthodes de suivi et d'évaluation efficace et dans laquelle chaque acteur du
système assume sa responsabilité envers l'école.
Puisque 28% du budget de l’Etat est consacré au domaine éducatif, il est nécessaire de mettre
l’accent sur l’importance d’introduire la notion de performance dans le secteur. A noter enfin
que malgré l’importance que revêt le Maroc, l’instauration de la GAR dépend également du
degré de son appropriation par l’ensemble des acteurs public. Autrement dit la modernisation
de la gestion public est une affaire de tous.
Conclusion
Le citoyen, au cœur du cadre de gestion axée sur les résultats, est la priorité de
l’Administration gouvernementale. Ce cadre est un levier qui facilite la réalisation d’une
meilleure performance de l’État. En outre, que ce soit pour une unité administrative ou
pour l’ensemble de l’organisation, il faut retenir que la gestion axée sur les résultats
permet de planifier, organiser, contrôler et diriger dans le but d’obtenir des résultats
optimaux.
La gestion axée sur les résultats repose sur une démarche participative en ce sens que
l’exécution des uns oblige à repenser ou à remettre en question les façons de faire des
autres. Pour que la gestion axée sur les résultats demeure efficace, l’organisation ne doit
pas perdre de vue son esprit et sa finalité. La gestion d’une organisation doit être centrée
sur le citoyen pour que ce dernier tire profit d’une meilleure gestion des ressources,
d’une imputabilité accrue de l’administration publique et de services de qualité.
Bibliographie