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La psyché

A.−
1. PHILOS. GR. Personnification du principe de la vie, de l'âme, par opposition au corps matériel
ou soma (d'apr. MORF. Philos. 1980). Aristote (...) attribue tous les phénomènes vitaux à l'exercice
d'un principe immatériel − la psyché −, qui, logée dans le corps, y commande comme le pilote à
son vaisseau (J. ROSTAND, La Vie et ses probl.,1939, p. 136).
2. PSYCHOL. Ensemble des aspects conscients et inconscients du comportement individuel, par
opposition à ce qui est purement organique. L'avidité active, la curiosité ardente et désintéressée,
un heureux mélange de l'imagination et de la rigueur logique, un certain scepticisme non
pessimiste, un mysticisme non résigné... sont les caractères agissants de la psyché
européenne (VALERY, Variété[I], 1924, p. 27).Sur le plan spirituel, qu'il suffise de rappeler la
situation du fait paranormal; les phénomènes parapsychologiques appartiennent au monde
phénoménal, au corps et à la psyché de l'homme (AMADOU, Parapsychol.,1954, p. 333).
B.− MÉD. ,,Psychisme considéré en tant qu'organe, au même titre que tout autre organe`` (MAN.-
MAN. Méd. 1980).
Prononc. et Orth. : [psiʃe]. Également psyché [-ε] (Lar. Lang. fr.). Étymol. et Hist. 1842 (Ac.
Compl.). Empr. au gr. ψ υ χ η ́ « souffle » d'où « respiration, haleine; force vitale, vie » puis « âme
de l'être vivant; individualité personnelle; partie immatérielle et immortelle de l'être »

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