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Introduction

La logique de propositions traite que les relations entre les phrases (et, ou,…), et les voire comme un
tout pour permettre de juger leurs véracités (satisfiabilité,…..).

Dans la logique des propositions on considère une proposition comme un tout, représenté par une
variable , dont on ne détaille pas le contenu.

On ne s’intéresse qu’à la vérité ou à la fausseté d’une proposition. La logique des prédicats, regarde
les propositions de plus près.

Dans l’analyse des propositions élémentaires en langue naturelle on peut distinguer :

Un Sujet (ce dont on parle) et d’éventuels Compléments

Un Prédicat (ce qu’on dit à propos du sujet et de ses compléments)

Exemple 1: Dans la proposition « Ali est grand » on a

–Le sujet: Ali

–Le prédicat: est grand

Exemple 2: Dans la proposition « Ali mange une pomme » on a

–Le sujet: Ali

--Le complément : pomme

–Le prédicat: mange

On pourrait réécrire les propositions précédentes sous une forme qui met en évidence le prédicat,
soit :

Est-grand(Ali)

Mange (Ali, pomme)

Exemple de raisonnement :

Tout homme est mortel, Socrate est un homme, donc Socrate est mortel.

En logique propositionnelle :

p : “Tout homme est mortel”,

q : “Socrate est un homme”,

r : “donc Socrate est mortel”.

p∧q→r

Nouvelle représentation :

“Pour tout x, si x est un homme alors x est mortel”,

“Socrate est un homme”, “donc Socrate est mortel”.

x est un homme est représenté par H(x)


x est mortel est représenté par M(x)

En logique des prédicats :

∀x (H(x) → M(x)) ∧ H(Socrate) → M(Socrate)

Règle d’inférence généralisée


{ X v A, ¬X v B } |= A v B

règles de résolution

Pour illustrer ce schéma, considérons l’ensemble suivant de propositions : {Julien est à la Maison ou il
est au Cinéma », « Julien n’est pas a la Maison

Ou il est au Travail » }. Si Julien est a la maison, « il est au Travail » est nécessairement vrai ; de même
s’il n’est pas a la maison, " il est au Cinéma " est nécessairement vrai. Donc il est nécessairement au
cinéma ou au travail.

Exercice :
« Si Didier est l’auteur de ce bruit, il est stupide ou dépourvu de principes.

Didier n’est ni stupide ni dépourvu de principes. Donc Didier n’est pas l’auteur de ce bruit. »

Pour nous convaincre de la validité de ce raisonnement, on le décompose comme suit en posant :

D : « Didier est l’auteur de ce bruit »

S : « Didier est stupide »

P : « Didier est dépourvu de principes »

H1 : « Si Didier est l’auteur de ce bruit, il est stupide ou dépourvu . . . »

H2 : « Didier n’est pas stupide »

H3 : « Didier n’est pas dépourvu de principes »

C : « Didier n’est pas l’auteur de ce bruit »

On pose la question : {H1, H2, H3 } |= C (Peut-on déduire logiquement D de H1 , H2


et H3 ? La table de vérité nous permet de vérifier aisément l’assertion.

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