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TP Conversion d’Energie - Panneau

photovoltaïque
Etude d’un Hacheur Élévateur

Rapport de TP

TP - Etude d’un Hacheur Élévateur

Encadrants :
Auteurs :
Emmanuel Hoang
Sam Perochon

Jeudi 18 Avril 2019


ENS Paris-Saclay UE 433 Compte Rendu TP - Panneau Photovoltaïque
2018-2019 Conversion d’énergie

Table des matières


1 Préparation 1

2 Réalisation du convertisseur DC/DC 3


2.1 Création de la source de tension continue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

3 Convertisseur DC/AC 6

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Introduction
L’objectif de cette seconde et dernière séance de TP était de répondre à la question :

Comment adapter la tension en sortie d’un panneau photovoltaïque pour alimenter une batterie ?

Nous avons donc :

1. Chercher les loi théoriques du hacheur élévateur, les valeurs des composants de notre montage
2. Réalisé le montage d’élévation de tension (convertisseur DC/DC) :
(a) en créant une source de tension continue à partir du réseau triphasé alternatif, pour modéliser celle
du panneau PV
(b) en créant le hacheur élévateur
3. Ajouté au montage un bras de onduleur et un filtre passe-bas (convertisseur DC/AC)

Le schéma de cablage du montage est illustré sur la figure 1, et une photo du montage complet se trouve
sur la figure 2.

Figure 1 – Schéma de cablage du montage complet

1 Préparation
Le schéma électrique du hacheur élévateur se trouve sur la figure 3.

Lois théoriques du hacheur élévateur Boost :


On considère que le hacheur fonctionne en conduction continue, c’est-à-dire que le courant dans la bobine
IL ne s’annule jamais.

Durant l’état passant, lorsque l’interrupteur est fermée, l’augmentation de courant dans la bonine vaut :

Vi = L dI
dt .
l

A la fin de l’état passant le courant a dont augmenter de :


ˆ αT ˆ αT
Vi dt Vi αT
∆ILon = dIL = L = L
0 0

où α est le rapport cyclique. Pendant l’état bloquée lorsque l’interrupteur est ouvert, le courant traversant
l’a bobine circule à travers la résistance. Si l’on suppose que la tension au borne de la capacité est constante
(C est suffisamment grand) alors le courant qui traverse la bobine suit la loi :

Vi − Vo = L dIdtL .

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Figure 2 – Montage complet avec en bas, de gauche à droite : L’alimentation stabilisé - la bobine du hacheur
- la mesure du courant(et alim +15V ) - le bras de onduleur (contenant interrupteur et diode) - la capacité
du hacheur - La résistance du hacheur - le bras de onduleur - la résistance de charge. Et en haut la partie
commande : La sonde différentielle pour les tensions - oscilloscope - module de commande pour les bras de
onduleur.

Figure 3 – Schéma électrique d’un hacheur élévateur

D’où une évolution du courant IL :

ˆ (1−αT ˆ 1−αT
(Vi −Vo dt (Vi −Vo )(1−α)T
∆ILof f = dIL = L = L .
0 0

Si on considère le régime permanent : ∆ILon + ∆ILof f = 0 D’où l’on tire :

Vo 1
Vi = 1−α (1)

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2 Réalisation du convertisseur DC/DC


2.1 Création de la source de tension continue
Utilisation du réseau alternatif triphasé

Au lieu de prendre directement la tension de sortie d’un panneau PV lors de nos manipulations, nous avons
préféré avoir une tension continue de tension, moins sujette aux variations d’intensité lumineuse de la salle,
afin de mieux caractériser le hacheur élévateur. Ce choix a également été motivé par le fait que nous avons
déjà étudié le panneau PV avec que ses caractéristiques I(U ) et P (Plumineuse lors de la première séance de TP.

La première solution a été d’utiliser les trois phases du réseau alternatif triphasée [0 − 430]V − 10A de la
paillasse, comme indiqué à gauche du schéma de la figure 4. La capacité C = 100F à été choisi pour lisser
convenablement, a priori, la tension en sortie du redresseur (3 ponts de diodes). Pour le hacheur élévateur,
deux inductances on été testées : L = 3mH et L = 30mH. L’iinductance de 3mH a été remplacé par une
inductance plus élevée pour lisser davantage le courant.

Cependant, comme le montre l’oscillogramme de la figure 5, la tension en amont du hacheur n’était pas
suffisamment continue.

Figure 4 – Alimentation en utilisant le réseau triphasée + hacheur élevateur - C = 100F - L = 30mH

On observe de plus la commande en créneau des interrupteur, générée à partir du Module de commande
à rapport cyclique variable (à droite de la photo qui montre la partie commande 6 ).

Utilisation d’une alimentation stabilisée

Pour réduire les oscillations en tension en entré du montage, vous nous avez donc conseillé d’utiliser une
alimentation stabilisée (cf figure 7), ce qui nous a permis de faire convenablement les mesures de la tension
d’entrée du hacheur Ve , de la tension de sortie Vs , et du rapport cyclique α, afin de vérifier la loi (1).
La courbe obtenue se trouve sur la figure 8.

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Figure 5 – Oscillogramme avec en jaune le signal de commande de l’interrupteur, en vert le courant traversant
le onduleur, en bleu la tension en amont du hacheur, et en violet la tension en aval.

Figure 6 – A gauche la sonde pour la mesure des tensions en amont et en aval du hacheur, puis l’oscilloscope,
puis le module de commande à rapport cyclique variable permettant de controler l’interrupteur du hacheur.

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Figure 7 – Alimentation stabilisée utilisé : Vi = 12V

Figure 8 – Représentation du gain en tension en fonction de α : points expérimentaux et courbe théorique

Nous avons donc pu vérifié les résultats théorique de la section 1.

Finalement, le hacheur élévateur permet effectivement de réhausser la tension en entrée du hacheur, afin
d’adapter la puissance fournie par un panneau solaire à un dispositif de stockage (batterie, accumulateur,
....). Le hacheur abaisseur buck permet de diminuer la tension d’une source de tension continue. Un autre
groupe de la classe (Valentin Abadie Julien Hauret et Thomas Saulou) nous ont présenté un troisième type

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de hacheur, le hacheur à capacités polarisées, qui peut à la fois réhausser et abaisser la tension continue en
entrée du convertisseur.

3 Convertisseur DC/AC
Après avoir caractérisé notre convertisseur DC/DC, nous nous sommes posé la question :

Comment pouvons nous adapter la puissance de sortie d’un panneau photovoltaique pour l’injecter sur le réseau triphasée ?

Avec le temps qu’il nous restait, nous avons donc rajouté au montage Source de tension + Hacheur
Elévateur , un bras de onduleur afin d’étudier l’allure de la tension et du courant lors d’une convertion
DC/AC avec un bras de onduleur. Le montage de la figure 9 et l’oscillogramme associé de la figure 10

Figure 9 – Bras de onduleur et résistance de charge.

Comme on peut l’observer sur la figure 10, la tension en sortie du hacheur est de type rectangulaire, il
est donc nécéssaire de la filtrer avec un filtre passe-bas pour obtenir un signal sinusoïdale en sortie du filtre.
Notons que c’est le rapport cyclique αonduleur du bras de onduleur qui controle la fréquence des oscillations,
et que c’est le rapport cyclique αhacheur du hacheur qui contrôle l’amplitude des oscillations rectangulaires.

Afin de mieux caractériser la tension en sortie du onduleur, pour déterminer la fréqence de coupure du
filtre passe-bas en sortie du onduleur, et par curiosité, nous avons tracé la FFT de la tension en sortie du
onduleur sur la figure 11.
Nous n’avons pas eu le temps de filtrer le signal créneau en sortie du onduleur, mais nous avons néanmoins
dimensionné le filtre passe-bas d’ordre 2 à mettre en sortie du bras de onduleur. Celui-ci doit obligatoirement
être composé d’une bobine directement en sortie du onduleur, afin de lisser le courant qui présente des
ondulations, et d’une capacité, comme indiqué sur le schéma de la figure 12.
Avec les notations du schéma, on a :

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Figure 10 – Oscillogramme avec en jaune le signal de commande de l’interrupteur, en vert le courant


traversant le onduleur, en bleu la tension en amont du hacheur, et en violet la tension en aval.

Vo 1
Vof = R
1+j L ω−LCω 2

Avec ω0 = √1 = 2πf0 et f0 = 35kHz. On prend donc


LC

C = 10nF

L = 207mH
.

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Figure 11 – Transformée de Fourier de la tension en sortie du bras de onduleur : nous observons bien la
décroissance en 1/n des pics, caractéristique des signaux rectangulaires. On détermine donc une fréquence
de coupure du filtre passe-bas : fc = 35kHz

Figure 12 – Schéma du bras de onduleur et du filtre permettant d’obtenir une tension sinusoïdale en sortie
du onduleur.

Conclusion
Finalement, ce TP nous a permis d’étudier la conversion DC/DC mais également la conversion DC/AC.
Nous avons déterminé les lois théoriques qui régissent le comportement d’un hacheur élévateur, puis nous
avons vérifié que l’expérience permettait de confirmer la théorie établie.

Encore une fois, merci de nous avoir laissé ces deux séances en autonomie, je reste convaincue des bénéfices
pédagogiques de cette méthode d’apprentissage. J’aimerais ajouter que les 20 dernières minutes, celles durant
lesquelles chaque groupe expose son travail, sont très instructives : c’est à la fois intéressant de récolter les

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fruits du travail des autres, et de s’essayer à récapituler, puis à communiquer aux autres son propre travail.

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Table des figures


1 Schéma de cablage du montage complet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
2 Montage complet avec en bas, de gauche à droite : L’alimentation stabilisé - la bobine du
hacheur - la mesure du courant(et alim +15V ) - le bras de onduleur (contenant interrupteur et
diode) - la capacité du hacheur - La résistance du hacheur - le bras de onduleur - la résistance de
charge. Et en haut la partie commande : La sonde différentielle pour les tensions - oscilloscope
- module de commande pour les bras de onduleur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
3 Schéma électrique d’un hacheur élévateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
4 Alimentation en utilisant le réseau triphasée + hacheur élevateur - C = 100F - L = 30mH . . 3
5 Oscillogramme avec en jaune le signal de commande de l’interrupteur, en vert le courant
traversant le onduleur, en bleu la tension en amont du hacheur, et en violet la tension en aval. 4
6 A gauche la sonde pour la mesure des tensions en amont et en aval du hacheur, puis l’os-
cilloscope, puis le module de commande à rapport cyclique variable permettant de controler
l’interrupteur du hacheur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
7 Alimentation stabilisée utilisé : Vi = 12V . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
8 Représentation du gain en tension en fonction de α : points expérimentaux et courbe théorique 5
9 Bras de onduleur et résistance de charge. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
10 Oscillogramme avec en jaune le signal de commande de l’interrupteur, en vert le courant
traversant le onduleur, en bleu la tension en amont du hacheur, et en violet la tension en aval. 7
11 Transformée de Fourier de la tension en sortie du bras de onduleur : nous observons bien la
décroissance en 1/n des pics, caractéristique des signaux rectangulaires. On détermine donc
une fréquence de coupure du filtre passe-bas : fc = 35kHz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
12 Schéma du bras de onduleur et du filtre permettant d’obtenir une tension sinusoïdale en sortie
du onduleur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

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