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Les méthodes techniques utilisées pour effectuer les différentes mesures constituent la science de
métrologie, elles englobent tous les domaines de la physique et particulièrement les sciences
expérimentales, elles constituent une étude quantitative des phénomènes physiques.
Ce sont les indications des appareils de mesures électriques qui permettent de juger le
fonctionnement des dispositifs électrotechniques parce que les organes des sens de l’homme ne
peuvent pas observer directement les grandeurs électriques courant, tension, …etc. cela détermine
une grande importance des mesures en domaine de génie électrique.
Définition de la mesure : mesurer une grandeur physique revient à attribuer un nombre à une
propriété physique après l’avoir comparé à une quantité de référence de même nature appelée
« Unité ».
Définition de l’unité de – grandeurs mesurables :
Soient deux grandeurs 𝐺1 et d’une même espèce G (longueur, masse, …) les grandeurs sont
mesurables si on peut trouver un moyen qui permet d’aboutir à l’expression : 𝐺1 = 𝑘 ∙ 𝐺2
𝐺 = 𝑔. 𝑈
𝑔 : est un nombre qui représente la mesure de G avec l’unité choisie 𝑔.
Unités fondamentales et unités dérivées :
Pour des raisons de commodité, on est amené à choisir à choisir un certain nombre d’unités comme
des unités fondamentales et les autres comme des unités dérivées.
Unités fondamentales
Toutes les lois de la géométrie, de la cinématique et de la mécanique sont exprimées par trois
fondamentales : la masse, la longueur et le temps) aux quelles sont respectivement associées les
unités fondamentales (kg, m, s). Pour définir les phénomènes électriques l’intensité de courant est
choisie comme grandeur fondamentale et l’Ampère (A) comme unité fondamentale.
Unités dérivées :
Les unités dérivées sont définies à partir des unités fondamentales au moins par une loi physique
bien définie appelée relation de définition
𝐴𝛼 = 𝑘 ∙ 𝐵 𝛽 ∙ 𝐶 𝛾
: Unités fondamentales.𝐵 𝑒𝑡 𝐶
: Unité dérivée.𝐴
Rmq :
Exemples :
La force F :
𝑑2𝑥
𝐹 = 𝑚 ∙ 𝑎 = 𝑚 ∙ 2 → [𝐹] = 𝑀 ∙ 𝐿 ∙ 𝑇 −2
𝑑𝑡
L’énergie ou le travail W :
𝑑2 𝑥
𝑊 = 𝐹 ∙ 𝑑 = 𝑚 ∙ 2 ∙ 𝑑 → [𝑊] = 𝑀 ∙ 𝐿2 ∙ 𝑇 −2
𝑑𝑡
La résistance électrique R :
𝑊
𝑊𝑡ℎ = 𝑅 ∙ 𝐼 2 ∙ 𝑡 ⇒ 𝑅 = → [𝑅] = 𝑀 ∙ 𝐿2 ∙ 𝑇 −3 ∙ 𝐼 −2
𝐼2∙𝑡
Normalisation de l’écriture des unités :
Nom Symbole
1- Introduction :
Le résultat d’un mesure n’est jamais exacte, toute mesure effectuée est attachée d’erreurs, la qualité
d’un mesure dépende de la qualité de l’instrument utilisé, de la méthode choisie et du soin avec le
quel la mesure est effectuée.
2-1. Fidélité : Un appareil est dit fidèle, s’il indique la même valeur de la grandeur pour plusieurs
mesures effectués dans les mêmes conditions.
La fidélité est assurée lorsque l’appareil n’est sensible qu’a la grandeur à mesurer. En réalité, il y a
toujours des grandeurs d’influence, parmi d’autres, on cite :
a- La température :
La plupart des propriétés des matériaux utilisés pour la fabrication des appareils de mesure varient
avec la température.
𝑙
Ex : La résistance : 𝑅 = 𝜌 ∙ 𝑆
𝜌 = 𝜌0 ∙ (1 + 𝛼𝑇)
𝑇 : Variation de la température.
b- Temps :
c- Hystérésis :
La variation de certaines propriétés des matériaux est quelques fois irréversibles, une de ces
propriétés est appelé Hystérésis.
d- Champs extérieurs :
Les champs électriques et magnétiques extérieurs peuvent affectés la mesure surtout lorsque cette
mesure doit être précisé.
Des montages particuliers sont imaginés pour éliminer l’effet de ces champs :
Cage de Faraday
Blindage magnétiques
Montage Astatique
e- Frottements :
La qualité des pivots des organes mobiles influes sur la fidélité de l’appareil pour réduire ce
problème les matériaux doit être choisis et les surfaces doit être très lisses.
2- Sensibilité :
Elle est définit par la plus petite variation de la grandeur mesurée susceptible d’être détectée.
∆𝛼
𝑆=
∆𝐺
𝑑𝛼
Si 𝛼 = 𝑓(𝐺) donc 𝑆 = 𝑑𝐺
3- Résolution : Elle est définie par la plus petite variation de la grandeur à mesurer susceptible
d’être détectée.
4- Justesse : On dit qu’un appareil est juste lorsque ces indications sont égales aux valeurs vraies.
Rmq :
5- Précision :
Un appareil est dit discret lorsque la consommation des éléments constituants est négligeable.
Pour étalonner un appareil de mesure, on repère les valeurs de la grandeur (position de l’aiguille sur
la graduation) pour une série de valeurs connues de la grandeur de mesure.
On a 2 types d’étalonnage :
Etalonnage Absolu : les valeurs connues de la grandeur de mesure sont construites à partir
d’étalons.
Etalon : L’étalon est un élément conçu pour établir et conserver l’unité de mesure (appareil de
mesure), il peut constitue un prototype physique.
Exemple : l’unité de courant définit par la conférence générale des poids et mesures.
L’Ampère est l’intensité d’un courant électrique constant qui, maintenu entre deux conducteurs
parallèles rectilignes, de longueur infinie, de section circulaire, négligeable et placés à une distance
d de 1 mètre l’un de l’autre, dans le vide, produit entre les deux conducteurs, une force de
2 ∙ 10−7 N/m
𝑑𝐹 𝑖1 ∙ 𝑖2 𝑖1 ∙ 𝑖2 𝑖1 𝑖2
= 𝜇0 ∙ = 4𝜋 ∙ 10−7 ∙
𝑑𝑙 2𝜋𝑎 2𝜋 𝐹⃗
𝑑𝐹
= 2 ∙ 10−7 N/m (si 𝑖1 = 𝑖2 = 1𝐴).
𝑑𝑙
𝑎
Notions d’erreurs :
Tout résultat est incertain, le degré de l’incertitude dépend de la précision de l’appareil de mesure.
∆𝑈 = 2𝑉
𝑈 = 118 ± 2𝑉
Erreur et incertitude relative :
Rmq : comme la différence entre 𝑉𝑚𝑒𝑠 et 𝑉𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 est généralement petite, 𝑉𝑣𝑟𝑎𝑖𝑒 est inconnue, on
peut dans la plupart des cas considérer :
∆𝑋
∆𝑋𝑟 =
Xmés
La précision d’une mesure est évaluée à partir des erreurs dues simultanément à l’instrument, à
l’opérateur ainsi qu’à la méthode de mesure utilisée.
Erreurs accidentâtes : qui ne peuvent pas être appréciées, donc elles doivent être éliminées.
Erreurs systématique.
Erreurs fortuites ou aléatoires.
Erreurs systématiques :
Ce sont des erreurs qui se reproduisent d’une façon identique, lorsque les mesures sont effectuées
dans les mêmes conditions (même instrument, même méthode, mêmes conditions de T°). Ces
mesures dépendent essentiellement des appareils utilisées et elles sont liées aux méthodes choisies.
1- Montage Amont : Ra
Imes
𝑉𝑚𝑒𝑠 (𝑅𝑎 + 𝑋)𝐼𝑚𝑒𝑠 A
𝑋𝑚𝑒𝑠 = = = 𝑅𝑎 + 𝑋
𝐼𝑚𝑒𝑠 𝐼𝑚𝑒𝑠 Vmes RV
E X
V
Il faut que : 𝑅𝑎 ≪ 𝑋 → 𝑋𝑚𝑒𝑠 = 𝑋
𝐸𝑆 = 𝑋𝑚𝑒𝑠 − 𝑋 = 𝑅𝑎
𝑅𝑎 𝑅𝑎
𝐸𝑆𝑟 = ≈
𝑋 𝑋𝑚𝑒𝑠
𝑅𝑎
𝑅𝑎 ≪ 𝑋 → 𝐸𝑆𝑟 = ≪
𝑋𝑚𝑒𝑠
N.B : le montage amont est recommandé pour les mesures de fortes résistances.
1- Montage Aval : Ra
I IX
𝑉𝑚𝑒𝑠 𝑉𝑚𝑒𝑠 𝑉𝑚𝑒𝑠 A
𝑋𝑚𝑒𝑠 = = = IV
𝑉 𝑉𝑚𝑒𝑠 RV
𝐼𝑚𝑒𝑠 𝐼𝑥 + 𝐼𝑣 𝑚𝑒𝑠
+ E V
𝑅𝑣 𝑋 Vmes X
𝑋
𝑋𝑚𝑒𝑠 ==
𝑋
1+𝑅
𝑣
𝑅𝑣 ∙ 𝑋𝑚 𝑋𝑚 2
𝐸𝑆 = 𝑋𝑚 − 𝑋 = 𝑋𝑚 − =−
𝑅𝑣 + 𝑋𝑚 𝑅𝑣
𝐸𝑠 𝑋𝑚
𝐸𝑆𝑟 = =−
𝑋𝑚 𝑅𝑣
Ce sont des erreurs inévitables et leurs sens de variation n’est pas connue à priori, leurs
détermination passe par une analyse statistiques.
Valeur moyenne :
Plusieurs mesures de la même grandeur effectuées dans les mêmes conditions, par la même
méthode et le même appareil ne donnent pas généralement le même résultat. La valeur de la mesure
est alors appréciée par la valeur moyenne des différentes mesures effectuées.
1
𝑋𝑚 = 𝑋̅ = 𝑛 ∑𝑛𝑖=1 𝑋𝑖 (𝑛 : Nombre de mesures effectuées)
Ecart type :
𝑛
1
𝜎 = √∑(𝑋𝑖 − 𝑋̅)2
𝑛
𝑖=1
Intervalle de confiance : Il est déterminé à partir des limites entre lesquelles la valeur dfe la
mesure se trouve avec une certaine probabilité.
𝛼𝜎 ∶ Représente l’écart maximal observé dans une série de mesures pour une probabilité donnée,
elle représente aussi l’erreur instrumentale maximale pour une mesure donnée.
𝛼 = 1 → 𝑃 = 68.7%
𝛼 : Facteur de probabilité. {𝛼 = 2 → 𝑃 = 95.4%
𝛼 = 3 → 𝑃 = 99.7%
En général, les constructeurs choisissent une probabilité de 𝑃 = 95.4% pour l’appréciation
accidentelle maximale qui correspond à 2𝜎.
𝐶 ∆𝑉
=
100 𝐶𝑎𝑙
𝐶 : Classe de l’appareil.
∆𝑉 ∙ 100
𝐶= (%)
𝐶𝑎𝑙
2𝜎∙100
Si : ∆𝑉 = 2𝜎 donc 𝐶 = (%)
𝐶𝑎𝑙
Ce nombre est indiqué sur le cadran au dessus ou au voisinage du symbole indiquant la position sur
laquelle l’étalonnage est effectué.
1
1) Etalonnage sur le plan horizontal, 𝐶 = 1%.
2
2) Etalonnage sur un plan incliné, 𝐶 = 2%.
0.5
3) Etalonnage sur un plan vertical, 𝐶 = 0.5%.
Exemple :
1.5∙10−2
Si 𝑉 = 4𝑉 → 𝐸𝑟 = ∙ 100 = 1.5%
4
1.5∙10−2
Si 𝑉 = 7.5𝑉 → 𝐸𝑟 = ∙ 100 = 1.5%
7.5
Rmqs :
L’expérimentateur qui utilise un appareil de mesure commet généralement une erreur de lecture :
différence entre la position de l’aiguille lue et la position vraie.
∆𝑛∙𝐶𝑎𝑙
Elle est définit par : 𝐸𝐿𝑒𝑐𝑡 == 𝑁𝑑𝑖𝑣
Soit 𝑦 une mesure déterminée indirectement à partir des mesures 𝑎, 𝑏 et 𝑐 tel que : 𝑦 = 𝑓(𝑎, 𝑏, 𝑐).
L’incertitude absolue ∆𝑦 est obtenue à partir des incertitudes absolues ∆𝑎, ∆𝑏 et ∆𝑐
On considère les limites d’incertitudes ∆𝑦, ∆𝑎, ∆𝑏 𝑒𝑡 ∆𝑐 comme des accroissements petits et
assimilables aux différentiels mathématiques 𝑑𝑦, 𝑑𝑎, 𝑑𝑏 et 𝑑𝑐.
2.1. Cas où les variables 𝒂, 𝒃 et 𝒄 sont indépendantes :
𝑦 + 𝑑𝑦 = 𝑓(𝑎 + 𝑑𝑎, 𝑏 + 𝑑𝑏, 𝑐 + 𝑑𝑐).
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 1 𝜕 2𝑓 𝜕 2𝑓
𝑑𝑦 = ∙ 𝑑𝑎 + ∙ 𝑑𝑏 + ∙ 𝑑𝑐 + [ 2 ∙ (𝑑𝑎)2 + ⋯ + ∙ 𝑑𝑎 ∙ 𝑑𝑏 + ⋯ ]
𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑐 2! 𝜕𝑎 𝜕𝑎 ∙ 𝜕𝑏
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑦 ≈ ∙ 𝑑𝑎 + ∙ 𝑑𝑏 + ∙ 𝑑𝑐
𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑐
Pour calculer l’erreur relative maximale possible, on considère les erreurs ∆𝑎, ∆𝑏 𝑒𝑡 ∆𝑐 non nulles
et positives.
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
∆𝑦 = | | ∙ ∆𝑎 + | | ∙ ∆𝑏 + | | ∙ ∆𝑐
𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑐
Exemple : 𝑅 = 𝑈/𝐼
𝜕𝑅 𝜕𝑓 1 𝑈
𝑑𝑅 = |𝜕𝑈| ∙ 𝑑𝑈 + | 𝜕𝐼 | ∙ 𝑑𝐼 donc : 𝑑𝑅 = 𝐼 ∙ 𝑑𝑈 + |− 𝐼2 | ∙ 𝑑𝐼
𝑑𝑅 𝑑𝑈 𝑑𝐼
= +
𝑅 𝑈 𝐼
𝑑𝑅 ∆𝑈 ∆𝐼
= | |+| |
𝑅 𝑈 𝐼
2.2 Cas où les variables 𝑎, 𝑏 et 𝑐 ne sont pas toutes indépendantes :
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑦 = ∙ 𝑑𝑎 + ∙ 𝑑𝑏 + ∙ 𝑑𝑐 + ∙ 𝑑𝑧
𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑐 𝜕𝑧
𝜕𝑔 𝜕𝑔 𝜕𝑔
Avec 𝑑𝑧 = 𝜕𝑎 ∙ 𝑑𝑎 + 𝜕𝑏 ∙ 𝑑𝑏 + 𝜕𝑐 ∙ 𝑑𝑐
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑔 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑔 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑔
𝑑𝑦 = ( + ∙ ) ∙ 𝑑𝑎 + ( + ∙ ) ∙ 𝑑𝑏 + ( + ∙ ) ∙ 𝑑𝑐
𝜕𝑎 𝜕𝑧 𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑧 𝜕𝑏 𝜕𝑐 𝜕𝑧 𝜕𝑐
L’erreur maximale :
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑔 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑔 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑔
∆𝑦 = | + ∙ | ∙ ∆𝑎 + | + ∙ | ∙ ∆𝑏 + | + ∙ | ∙ ∆𝑐
𝜕𝑎 𝜕𝑧 𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑧 𝜕𝑏 𝜕𝑐 𝜕𝑧 𝜕𝑐
Cas particulier :
𝑦 = 𝑘 ∙ 𝑎𝛼 ∙ 𝑏 𝛽 ∙ 𝑐 𝛾
1ére Méthode :
𝑑𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦
= ∙ 𝑑𝑎 + ∙ 𝑑𝑏 + ∙ 𝑑𝑐
𝑦 𝜕𝑎 𝜕𝑏 𝜕𝑐
𝑑𝑦 𝑘 ∙ 𝛼 ∙ 𝑎𝛼−1 ∙ 𝑏 𝛽 ∙ 𝑐 𝛾 ∙ 𝑑𝑎 𝑘 ∙ 𝛽 ∙ 𝑏 𝛽−1 ∙ 𝑎𝛼 ∙ 𝑐 𝛾 ∙ 𝑑𝑏 𝑘 ∙ 𝛾 ∙ 𝑐 𝛾−1 ∙ 𝑎𝛼 ∙ 𝑏 𝛽 ∙ 𝑑𝑐
= + +
𝑦 𝑘 ∙ 𝑎𝛼 ∙ 𝑏𝛽 ∙ 𝑐 𝛾 𝑘 ∙ 𝑎𝛼 ∙ 𝑏𝛽 ∙ 𝑐 𝛾 𝑘 ∙ 𝑎𝛼 ∙ 𝑏𝛽 ∙ 𝑐 𝛾
𝑑𝑦 𝑑𝑎 𝑑𝑏 𝑑𝑐
=𝛼∙ +𝛽∙ +𝛾∙
𝑦 𝑎 𝑏 𝑐
∆𝑦 ∆𝑎 ∆𝑏 ∆𝑐
= |𝛼| ∙ + |𝛽| ∙ + |𝛾| ∙
𝑦 𝑎 𝑏 𝑐
2éme Méthode :