Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MEMOIRE
Préparé par :
³ Mr. AMORI Mohammed
Encadré par :
³ Mr. BIADE Abdelmounaim
Professeur à l’ISCAE
Octobre 2006
Remerciement
Je remercie également toutes les personnes qui m’ont aidé de prêt ou de loin à la réalisation
de ce modeste travail.
Sommaire
INTRODUCTION.......................................................................................................................................7
I) Présentation de la CMR……………………………………………………………………………11
1) Historique…………………………………………………………………………………….11
2) Secteur d’activité…………………………………………………………………………….11
4) Organisation………………………………………………………………………………… 18
5) Effectif…………………………………………………………………………………………24
1) Contexte actuel………………………………………………………………………………25
3) les enjeux……………………………………………………………………………………..29
2-4) Eléments de typologie des indicateurs utilisés dans le secteur public ………………..59
4) conception de Reporting………………………………………………………………………….68
CONCLUSION………………………………………………………………………....109
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………...111
INTRODUCTION
La mise en place des outils du contrôle de gestion est une tâche ardue car les
remontées d’informations doivent contenir des indicateurs non biaisés, représentatifs des
phénomènes (spécifiques au public) à évaluer et être adaptés aux différents niveaux
hiérarchiques de dialogue. Cela demande un travail d’investigation et d’analyse, qu’on ne
peut mener qu’en connaissant bien ces nouvelles techniques et de les acclimater au
contexte de secteur public. Les outils permettent un examen rigoureux et critique des
réalisations.Un historique des résultats conduit ensuite à émettre des avis et
recommandations, à mettre en oeuvre des actions correctives, à coordonner et améliorer au
fil du temps.
Aujourd’hui, les outils sont perfectionnés, les indicateurs deviennent plus pertinents, de
nouvelles procédures, méthodes de travail ou organisations voient le jour. Le contrôle de
gestion permet de se remettre en question, d’acquérir de meilleures habitudes et d’évoluer.
Il doit devenir un élément naturel de l’activité. C’est une réforme managériale et culturelle
au service d’une bonne gestion.
Par ailleurs Toute gestion d’organisation a une spécificité, liée aux caractéristiques
propres de l’organisation et de son environnement .Pour construire un système de pilotage
adapté, il est donc nécessaire préalablement de prendre connaissance de ces différents
éléments :
3Quels sont les acteurs et les enjeux de l’environnement de l’organisation ?
3 Quels sont les principaux domaines d’activités et les orientations stratégiques de celle-ci ?
3Comment est organisée sa structure en unités et quelles sont les missions des différentes
unités, les liens de coordination qui les unissent ?
3 En quoi consiste le Reporting (c’est adire les différents éléments et résultat de gestion
sur lesquels elle rend des comptes) ?
3 Il est également utile de prendre connaissance des principaux aspects du système de
pilotage existant.
A partir de cette vision la mise en oeuvre d’un outil du contrôle de gestion à l’instar du
Reporting au sein de la CMR passe par un certain nombre d’étapes ; c’est autour d’elles
que nous avons organisées les deux parties de ce mémoire :
` Une deuxième partie aborde le cadre conceptuel de la mise en place d’un système de
Reporting : qu’est ce qu’un Reporting ? Comment construire ses indicateurs selon une
logique de performance et d’une inspiration des spécificités du secteur public? Le
pourquoi et la démarche à suivre de la mise en place de cet outil au niveau de la CMR;
puis on passe à une détermination de tous les indicateurs des différentes structures métier,
tout en présentant la maquette de Reporting pour la Division des Pensions du Personnel des
Collectivités locales et des Etablissements Publics (DPPCLEP) qui est considérée comme
la structure pilote de cette conception.
Le point de vue adopté dans cette thèse pour concevoir cet outil est à la fois
conceptuel (il donne des définitions, des cadres d’analyse…) et pratique (découle de la
réalité des activités de l’organisation), descriptif (il invite à partir d’une bonne
connaissance de la situation spécifique dont on part, du contexte dans lequel on se situe) et
perspectif (il propose des pistes d’action, des directions possibles pour faire évoluer les
pratiques de pilotage au sein de la CMR).
I) Présentation de la CMR
1) Historique :
Crée par le Dahir du 1 Chauoal 1346 (2 mars 1930), la Caisse Marocaine des Retraites
(CMR) est un établissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie
financière, est réorganisée par la loi n° 43-95 promulguée par le Dahir n° 1-96-106 du 7
août 1996.
Elle a été instituée pour assurer la gestion financière du premier régime obligatoire de
retraite des fonctionnaires français du protectorat, en effet la Caisse de Prévoyance
Marocaine instituée en 1917 était facultative et ne garantissait à ses adhérents qu’un capital
à la fin de leur carrière.
2) Secteur d’activité :
De même période les activités générées par la gestion des pensions présentent une charge
du travail importante pour la CMR :
500 000
450 000
400 000
350 000
300 000
460 524
250 000
380 189
327 611
200 000
297 434
289 681
150 000
100 000
50 000
-
2001 2002 2003 2004 2005
500 000
400 000
485451
441277
300 000
415277
200 000
100 000
0
2003 2004 2005
160 000
140 000
120 000
118 593
100 000
122 294
80 000
60 000
40 000
54 071
20 000
0
1996 97-98 98-99 99-00 2001 2002 2003 2004 2005
ªLes ressources
Les recettes de la CMR, ont atteint au 31 décembre 2005, le montant de 13.780 MDH :
Ð Les plus importantes ressources proviennent des cotisations salariales et patronales des
deux principaux régimes de retraite civil et militaire. Elles sont estimées à 11.535 MDH.
Ð Les autres recettes concernent les régimes non cotisants dont le montant des prévisions
de recettes s’élève à 815 MDH, montant correspondant aux dépenses prévisionnelles ;
Ð Les revenus du portefeuille et du patrimoine immobilier, ont atteint 1.429 MDH ;
Ð A ces recettes ordinaires, il y a lieu de signaler le règlement par l’Etat de la totalité
de ses arriérés dont le montant arrêté s’élève à 11.080 M DH, sous forme de bons de
trésor.
ª Les emplois:
Le montant global des dépenses prévisionnelles est estimé à 9.864 MDH contre
9.469 MDH prévu au début de l’exercice, d’où un taux de réalisation d’environ 104 %.
Cet écart est l’effet direct de l’impact de l’opération des départs volontaires à la retraite qui
a concerné le personnel civil de l’Etat et dont le nombre de bénéficiaires s’élève à 38.590
contre 24.000 pris comme hypothèse lors de l’élaboration des prévisions budgétaires de
l’exercice 2005.
ÐLes prestations au titre des pensions de retraite et des remboursements des retenues
constituent toujours la principale rubrique de dépenses avec 9.785 MDH,
Ð Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 65 MDH ;
Ð En ce qui concerne les réalisations du budget d’investissement (hors investissements
financiers), s’établissent à 15 MDH
ª L’équilibre financier
Le régime des pensions civiles présente un excédent de 3.975 MDH contre 3.123 MDH
en 2004, soit une augmentation 27 %. Quant à celui des pensions militaires, il accuse un
déficit de 1.403 MDH, contre 1.134 MDH en 2004, d’où une aggravation de 24%. Ainsi,
le résultat prévisionnel global, tous régimes confondus, dégage un excédent de 2.572 MDH
contre 1.989 MDH en 2004.
3) Organisation
La CMR est administrée par un conseil d’administration présidé par le premier Ministre
dont la composition se présente comme suit :
La CMR est gérée par un Directeur qui détient tous les pouvoirs et attributions
nécessaires à la gestion de la Caisse, il exécute les décisions du conseil d’administration et
représente la Caisse devant les juridictions compétentes. Il peut déléguer, sous sa
responsabilité, une partie de ses pouvoirs et attributions au personnel de direction de la
CMR. Le Directeur est assisté par un Secrétaire Général. Celui-ci assure sous l’autorité du
Directeur, la coordination entre les différents services de la Caisse et exerce les pouvoirs
qui lui sont délégués par le Directeur.
Se charge de régime des pensions civiles et les pensions d’invalidités pour les
fonctionnaires d’Etat, elle comprend trois services.
Elle se charge de la réalisation des différents travaux ayant trait aux aspects
statistiques, actuaires, financiers, économiques et juridiques. Elle comprend deux services.
Les tâches donc sont enchaînées et sont souvent étroitement reliées et la personne doit
obier à certaines lois et règles, effectuer des tâches spécifiques et travailler efficacement
avec les autres membres de son équipe en harmonie, en vue de réaliser les objectifs
communs, bref chaque unité il a une mission à remplir.
- Service d'Affiliation.
- Service d'Affiliation.
Division des Pensions - Service des
Cotisations.
des Personnels des - Service de la
Collectivités Locales et Concession.
des Etablissements
- Service d'Affiliation.
- Service des
Division des Pensions Principales
- Service des
Pensions des Régimes Non
Personnels Militaires Cotisants
- Service des
Pensions d'Ayants
Cause
Général Division de la
- Service As set
Management
- Service Middle et
Gestion du Back Office
Portefeuille - Service Recherche
et Analyse
- Service des
Approvisionnements
Division des Affaires et de la Logistique.
- Service du
- Service de
l'Accueil, de la Administratives et de Développement des
Ressources
Gestion du la Logistique Humaines.
Courrier et des -Service des Affaires
Archives. du Personnel et de
l'Action Sociale.
Division du Contrôle - Service de Gestion
de Gestion, de la - Service de la
Programmation et du Programmation et du
Budget Budget
- Service du Contrôle
de Gestion
4) Effectif
La caisse marocaine de retraite est dotée d’un personnel qui s’élève à 440 agents
classés par échelle de rémunération de l’échelle 1 à l’échelle 21 selon le niveau
d’instruction.
7% 4% 4%
85%
1) Contexte actuel
¾ La détérioration du rapport démographique qui est passé de 7,5 en 1996 à 5,8 en 2005 ;
¾ L’amélioration du profil professionnel des retraités surtout pour la catégorie des cadres
qui représente en 2002, 30% de l’ensemble des retraités, contre seulement 6% en 1986;
¾ Les restrictions budgétaires en matière de création d’emplois dans le secteur public qui
limitent depuis 1983 l’évolution de l’effectif des fonctionnaires.
D’autres éléments qui correspondent aux caractéristiques des régimes influent
négativement sur l’équilibre financier, à savoir :
¾ L’impact des différentes réformes des régimes des pensions civiles et militaires
particulièrement, celles de 1990 et de 1997 visant l’élargissement de l’assiette de calcul de
la pension : ces réformes ont entraîné l’augmentation du taux moyen de remplacement qui
dépasse désormais 80% du dernier salaire d’activité ; ce qui dénote de la forte générosité
des régimes ;
¾ La couverture du déficit structurel du régime militaire qui absorbe une part de plus en
plus importante des excédents du régime des pensions civiles, ce qui influe négativement
sur les rendements desdits excédents ;
¾ La prise en charge sans cotisation des allocations familiales par la CMR, qui
représentent 8% des charges annuelles.
L’effet conjugué de tous ces facteurs fait peser de sérieuses menaces sur la viabilité
financière à long terme des régimes de pensions.
2) Analyse de l’Environnement
Parmi les mesures qui pourraient avoir un impact positif sur ’avenir des
Régimes de retraite gérés par la CMR, on peut citer :
¾ Le relèvement des taux de cotisation à compter du 1er janvier 2003 au titre du régime
des pensions civiles et militaires ;
¾Le relèvement de l’âge de départ à la retraite de certaines catégories du personnel
militaire ;
¾ Le remboursement des arriérés de l’Etat : à cet effet, une commission technique a été
constituée pour la détermination de leur montant et de l’échéancier de remboursement;
¾ Le projet de modification de la loi de la coordination entre les régimes de la prévoyance
sociale, qui prévoit l’arrêt des transferts des droits du RCAR à la CMR et l’application des
termes de la dite loi;
¾ L’extension des missions et du rôle des Collectivités locales dans le cadre de la politique
de déconcentration, ce qui pourrait contribuer à l’amélioration des recrutements et par
conséquent l’augmentation du nombre des affiliés;
¾ La construction d’un nouveau siège regroupant tous les services actuellement éparpillés
sur plusieurs sites (6 emplacements géographiques) va permettre une meilleure gestion des
ressources;
¾ Les effets de la généralisation de la réforme des pensions de 1997 sur les charges qui
sont estimés à 320 Millions de Dirhams par an;
¾ La baisse des taux d’intérêt sur le marché financier et la limitation des opportunités
qu’offre ce dernier;
¾ Les contraintes réglementaires qui pourraient limiter les possibilités de placement des
fonds.
3) LES ENJEUX
Ces orientations représentent les directions vers lesquelles les efforts de la Caisse
chemineront au cours des cinq prochaines années. Et pour mieux saisir la portée du plan
stratégique chacune parmi elles, a été déclinée en objectifs, puis en actions clairement
définies par les dates prévues de leurs réalisations.
ORIENTATIONS STRATEGIQUES
AMELIORER LES
VEILLER A LA DEVELOPPER LE REHAUSSER LA CAPACITES DE
PERENNITE PROFESSIONALISME QUALITE DES REACTIVITE PAR
DES REGIMES ET AMELIORER LA PRESTATIONS RAPPORT A
PERFORMANCE L’EVOLUTION DE
ENVIRONNEMENT
DEVELOPPEMENT DES
RESSOURCES
La première des spécificités du contexte propre aux administrations de l’État que doit
prendre en compte le contrôle de gestion est que celles-ci ne sont en général pas soumises
à la concurrence. Dans ce contexte particulier, le contrôle de gestion permet néanmoins
d’introduire la culture de la performance par la définition d’objectifs à atteindre et la
mesure des réalisations. Le contrôle de gestion des administrations de l’État est aussi
spécifique en ce qu’il concerne pour une large part des activités de service, qui sont
différentes des activités industrielles, pour lesquelles le contrôle de gestion a été
initialement conçu.
¾ Des règles de gestion particulières: celles des finances publiques (élaboration du budget
de l’État) ; celles de la comptabilité publique ; celles du code des marchés publics; celles
de la gestion des fonctionnaires ; etc.
Il n’existe pas de contrôle de gestion sans définition préalable des objectifs assignés à
l’organisation, puisque les démarches de contrôle de gestion amènent précisément à
manager en fonction des objectifs. Or, en ce qui concerne les administrations de l’État, la
définition des objectifs présente certaines particularités, voire difficultés :
¾ Il peut notamment être difficile de traduire des objectifs politiques exprimés en des
termes généraux en modalités pratiques de mise en oeuvre et en objectifs quantifiables et
mesurables ;
¾ Il peut aussi exister un décalage entre les attentes des usagers et les objectifs
d’intérêt général tels que les perçoivent les responsables politiques ou les gestionnaires.
Certaines spécificités liées aux moyens doivent également être prises en compte lors
de la mise en place d’un système de contrôle de gestion dans une administration de l’État :
¾Les moyens ne sont pas nécessairement tous gérés et contrôlés par le responsable qui en
a l’usage (exemple des moyens en personnel) ;
¾ Les crédits sont souvent spécialisés, ce qui limite le redéploiement des moyens et donc
l’autonomie du responsable ;
¾ L’annualité des crédits budgétaires limite la visibilité de la programmation des moyens.
Il faut noter que ces spécificités, qui peuvent être considérées comme autant de
rigidités, tendent à être corrigées par les évolutions actuelles de la gestion publique :
définition claire des périmètres de responsabilité, globalisation des crédits, justification des
budgets au premier unité monétaire, pluri annualité budgétaire.
Les spécificités liées à la mesure des réalisations dans le secteur public présentent
quatre difficultés majeures :
¾ Tout d’abord, les administrations de l’État produisent principalement des services. Or,
les services sont par nature parfois difficiles à quantifier et donc à mesurer ;
¾ L’analyse des réalisations pose également des problèmes propres. Le rapport entre
objectif et réalisation (efficacité) et le rapport entre moyens et réalisation (efficience)
supposent l’existence de références, notamment historiques, qui ne vont pas de soi lorsque
le contrôle de gestion a été implanté récemment ;
¾ Ensuite, la production de services est souvent le résultat d’une coproduction qui associe
l’administration et l’usager (exemple typique de l’enseignement scolaire). Or, dans ce cas,
il n’est pas toujours évident de déterminer le rôle respectif des acteurs dans le processus de
production ;
¾ Enfin, les activités des administrations peuvent être de type discrétionnaire, c’est-à-dire
qu’il n’existe pas de lien évident entre les moyens alloués et les réalisations. Par exemple,
le lien entre une évolution de la ressource humaine et celle de la performance n’est pas
toujours facile à mettre en évidence.
Pour accomplir cette fonction la CMR dispose d’une division du Contrôle de gestion,
de la Programmation et du Budget dont leur missions telles qu’ont sont décrites dans les
décisions du ministre des finances et de la privatisation, en application des dispositions de
la loi n°43-95 portant réorganisation de la caisse marocaine des retraites, se présentent
comme suit :
¾ Élaboration du budget
¾ Suivi de l’exécution du budget
¾ Assister la direction à la définition des objectifs et à l’élaboration des plans d’action
stratégique et opérationnels ;
¾ Contrôler la cohérence entre les plans d’action et les objectifs du plan/budget ;
¾ Contribuer à définir et à optimiser l’allocation des ressources budgétaires aux différentes
entités
¾ Superviser l’élaboration des budgets annuels de la caisse
¾ Mettre en place un processus de contrôle de gestion et d’assurer un suivi et un Reporting
efficace
¾Préparer et suivre l’exécution des plans d’actions annuels en collaboration avec les
différentes entités de la caisse ;
¾Superviser la consolidation des données en vue d’établir les tableaux de bord mensuels
¾ Suivre l’activité de la caisse, analyser les écarts entre les prévisions et les résultats et
d’en identifier les causes.
2) Diagnostic de l’existant
* Budget de gestion : concerne les recettes et les dépenses des prestations offertes
par la caisse;
¾ Budget d’investissement ;
¾ Budget trésorier ;
Elle porte sur les écarts relatifs à la consommation des moyens et sur les écarts relatifs
aux réalisations des recettes. Cette analyse peut être faite soit mensuellement pour le cas de
budget de gestion, au trimestriellement pour les autres budgets.
La mesure des réalisations de l’exercice n-1 se fait souvent alors que la préparation
budgétaire de l’année n est en cours.
En effet Les orientations fixées par la CMR sont déclinées sous forme d’un plan
stratégique ou plan d’action quinquennal qui retrace les objectifs quantitatifs et qualitatifs a
réalisé et identifie les principales actions à entreprendre pour les atteindre.
Le plan stratégique 2004-2008 fournit un cadre général et global des objectifs que la
C.M.R se fixe pour la période concernée.
Perspective Perspective
« Client » Vision & Stratégie «Processus
Internes »
Perspective
«Apprentissage
Organisationnel »
Inspirant de cette technique, les orientations stratégiques de la CMR sont structurées autour
de cinq axes suivants :
¾ L’axe «Financier» ;
¾ L’axe «Clients » ;
La traduction de ces cinq axes en défis que la CMR devrait relever durant les prochaines
années, dégage quatre orientations stratégiques couvrant les cinq axes de développements
adoptés :
PROCESSUS DE PROGRAMMATION
Missions
Défis Défis
endogènes exogènes
Vision stratégique
Rapport de développement
stratégique
Plan quinquennal
A partir de ces deux outils le service du contrôle de gestion reproduit des tableaux de
bord et des reportings qui regroupent les activités desdites structures, leurs production
sont occasionnées par le besoin exprimé par la hiérarchie, tout en reposant sur les données
fournies par les rapports d’activités.
De ce fait, les indicateurs sont routiniers (ils s’inscrivent dans la permanence des
activités de la caisse) en permettant d’apprécier La production des entités d’exploitation,
ou conjoncturels (ils sont liés à un projet ou le plan d’action) pour assurer le suivi des
conditions de réalisation d’un plan d’action ou d’un projet.
¾ Le Reporting est le processus par lequel des informations relatives à l’activité et/ou
au niveau d’atteinte des objectifs d’une entité remontent à la hiérarchie. L’état de
compte rendu, issu du reporting, constitue un ensemble de documents informatifs,
destinés à présenter une information synthétique à la hiérarchie et/ou à un autre
service, reprenant les indicateurs nécessaires au suivi d’un budget, d’une action ou
d’un projet au regard des objectifs qui ont été fixés. Le reporting fait l’objet d’une
périodicité de remontée d’information prédéterminée ;
¾ Le Reporting est un ensemble d'indicateurs de résultat, construit a posteriori, de façon
périodique, afin d'informer la hiérarchie des performances de l'unité. Il désigne
l’ensemble des informations relatives aux réalisations d’une période préparé pour un
niveau de responsabilité supérieur ;
¾ Dans le cadre d'une gestion décentralisée, le Reporting permet de vérifier que les
centres de responsabilité respectent leurs engagements contractuels.
¾ De mesurer la performance.
L’état de compte rendu constitue un support du dialogue de gestion entre les services
(centres de responsabilité) et leur hiérarchie ou entre services à qui des objectifs de gestion
similaires ont été fixés et qui ont des structures qui peuvent se prêter à la comparaison dans
l’objectif de réaliser une analyse comparative (benchmarking).
¾ Définir précisément les attentes des destinataires du reporting et des états de comptes
rendus (contenu, périodicité d’édition…).
¾ Rédiger les fiches relatives aux indicateurs, précisant pour chacun d’eux sa signification,
l’interprétation qui pourra en être faite, sa méthode de calcul et la source de l’information
nécessaire à l’alimentation de l’indicateur.
¾ Veiller à l’implication forte des dirigeants dans l’analyse des réalisations rapportées
dans les états de comptes rendus et la régularité de cette analyse.
¾ Veiller à la concrétisation des décisions prises au regard de l’analyse qui en est faite.
¾Dans les premiers temps, accompagner la mise en oeuvre par des formations et/ou de
l’assistance à la production des états de comptes rendus.
¾ L’état de compte rendu issu du reporting constitue une des composantes du tableau de
bord du niveau supérieur. En effet, le tableau de bord d’un service comprendra des
indicateurs de pilotage de son activité.
Une partie de ces indicateurs fera l’objet, sous une forme plus ou moins agrégée et selon
une périodicité qui pourra être moins rapprochée, d’une remontée au niveau supérieur
(processus de reporting). Les éléments correspondants constituent l’état de compte rendu,
qui va lui-même alimenter une partie du tableau de bord du niveau supérieur.
Au total, un indicateur est une variable qui décrit un élément de situation ou une
évolution d’un point de vue quantitatif. C’est un outil d’aide à la décision, dont l’utilisation
s’inscrit dans une démarche qui répond à un objectif et se situe dans un contexte donné.
L’indicateur n’a d’intérêt que par les choix qu’il aide à faire dans ce cadre.
Un indicateur donc est une représentation chiffrée d’un phénomène qu’on veut mettre
sous contrôle. Plus spécifiquement en matière de gestion publique, un indicateur est une
donnée (nombre, cotation, évaluation…) permettant d’objectiver une situation, d’en rendre
les caractéristiques lisibles et interprétables. Un indicateur est nécessairement quantitatif :
il l’est soit naturellement parce que rendant compte d’une donnée directement mesurable,
soit s’il rend compte d’une donnée qualitative parce qu’il repère cette donnée sur une
échelle de valeur.
2-2) La construction d’un indicateur : Quelles sont les exigences à respecter pour sa mise
en œuvre?
Think big, but start small (voyez grand, mais commencez petit)
Lorsque l’information ou une information voisine est déjà disponible, il n’est pas licite
de mettre en oeuvre, sans motif clair, un recueil redondant. Les indicateurs eux-mêmes
doivent être cohérents entre eux et ne pas être redondants. Si les indicateurs ne peuvent pas
être des sous-produits des systèmes d’information existants, leur recueil doit avoir un coût
humain et matériel aussi faible que possible. Chaque fois que la construction d’un
indicateur est envisagée, il est utile de recenser les informations nécessaires et de vérifier
au préalable leur disponibilité, leur fiabilité et leur pérennité. Les qualités d’un indicateur
sont en effet largement tributaires de la qualité des données, laquelle peut évoluer dans le
temps. D’une manière générale, il est souhaitable qu’un indicateur soit testé avant sa mise
en oeuvre. L’efficacité des mêmes indicateurs ou d’indicateurs voisins dans le cadre de
démarches similaires est un point fort ; cependant, s’ils sont d’origine étrangère,
d’éventuelles difficultés sémantiques ou culturelles doivent être anticipées.
La validité est l’aptitude de l’indicateur à refléter ce qu’il est censé mesurer, c’est-à-
dire à fournir les repères nécessaires à l’appréciation de l’état ou de l’évolution du
phénomène pour lequel il a été choisi. Un indicateur est pertinent s’il permet d’identifier
simplement des problèmes pour lesquels des actions de prévention ou de corrections
efficaces existent.
2-2-3) Un indicateur doit être fiable (c'est-à-dire apte à une mesure précise et reproductible)
variations, même de faible amplitude, du phénomène étudié, par exemple en fonction des
actions que l’on met en oeuvre. Un indicateur est dit spécifique lorsqu’il ne varie que si le
La clarté de la présentation des résultats et des mesures est déterminante pour l’utilité
présentation doit être adapté à l’audience visée. La clarté des résultats dépend en grande
2-2-6) Un indicateur peut avoir des effets secondaires imprévus, négatifs, ou paradoxaux
Un indicateur peut donner lieu à une interprétation erronée. Sa signification peut ne pas
être la même pour tout le monde. De ce fait un indicateur doit toujours être confronté aux
concerné. Ce n’est pas parce qu’une amélioration de l’indicateur est observé que,
les moyens, de mettre en oeuvre les pratiques et de s’organiser pour atteindre l’objectif
initialement fixé pour la démarche, on ne fait qu’essayer d’atteindre une certaine valeur,
Ainsi, un secteur d’activité qui souhaite progresser la personnalisation des relations avec
leurs clients pourrait retenir comme indicateur le pourcentage des personnels connaissant le
nom des clients ; mais si l’amélioration de ce pourcentage est obtenue en obligeant les
personnels à apprendre les noms par coeur, elle n’indique pas forcément une amélioration
Tout projet reposant sur l’utilisation d’indicateurs suppose donc, après la réflexion
initiale relative aux objectifs et au contexte d’utilisation, une réflexion de nature statistique
L’amélioration continue de la qualité est notamment une démarche centrée sur le client
données objectives.
démarche d’amélioration. Il est important de se fonder sur des faits et non sur des opinions.
Le recours à des données factuelles est un moyen privilégié d’ancrer la démarche dans la
réalité. L’indicateur peut avoir plusieurs fonctions dans une démarche d’amélioration
continue de la qualité :
¾ Déterminer des objectifs quantifiés (il s’agit moins d’orienter des décisions de type
binaire que d’aider à déterminer l’importance des problèmes afin de définir les priorités
d’action) ;
¾ Vérifier que ces objectifs sont atteints, en mesurant l’efficacité des solutions mises en
¾ Suivre dans le temps le maintien des résultats obtenus, c’est-à-dire vérifier la pérennité
des changements.
Pour autant, il ne saurait être question de tout évaluer. Mesurer suppose toujours que
l’on ait un objectif et qu’il puisse exister un retour sur l’investissement que constitue la
mesure. On se limitera aux processus clés et à leurs étapes les plus importantes.
logistique, ainsi que des systèmes de mesure et de gestion des données appropriés. La
réalisation de ces conditions devrait être considérée comme un préalable à toute mise en
oeuvre d’indicateurs .en cause Le recueil des indicateurs est facilité lorsque la politique
d’évaluation fait partie intégrante du travail quotidien. De plus, les mesures sont supposées
Toute réalité a une dimension objective et une dimension subjective, et les deux sont
importantes. Il est souvent utile de recourir aux méthodes issues des sciences sociales pour
(par exemple les chutes ayant entraîné des blessures) peut permettre de créer la
L’indicateur peut concerner les différents niveaux de la qualité (conformité aux normes
¾ Un indicateur d’efficacité exprime le rapport entre les résultats obtenus et les objectifs
¾ Un indicateur d’efficience exprime le rapport entre les résultats obtenus et les moyens
mis en oeuvre.
prononcer sur les relations entre les différents types de résultats et entre ces résultats et les
moyens mis en oeuvre. La notion de performance est une source fréquente de confusion.
ainsi être précisée à chaque fois que l’on veut l’utiliser. La définition d’objectifs de
performance (les dimensions de la qualité privilégiées par celui qui choisit les mesures et
service. En fonction de ce dont on entend rendre compte, on doit choisir des indicateurs
¾ Fixer des cibles traduisant les objectifs définis en commun par la hiérarchie et par les
gestionnaires;
Les indicateurs s’inscrivent dans une logique de gestion par la performance. Cette
démarche vise à orienter l’action de l’organisation vers la performance. Elle incite aussi à
mettre en œuvre les moyens pour comparer les performances dans une optique d’analyse
comparative.
h Indicateur de préférences
Pour le cas de notre établissement ils expriment les attentes des retraités et des affiliés
ou de client de manière générale de notre activité. Ils sont construits le plus souvent sur la
base d’enquêtes externes (questionnaire, sondage d’opinion …), mais font partie de la base
de données opérationnelle du service d’accueil et de communication. Ces indicateurs sont
essentiels dans la perspective de la mesure de la satisfaction des retraités comme élément
de la performance, pour une organisation qui met effectivement sa population au cœur de
de sa démarche.
h Indicateurs de situation
Indicateurs de terrain, ou de milieu : à titre d’exemple : les facteurs exogènes qui ont un
impact sur la pérennité des régimes (facteurs démographique, politique de l’Etat en matière
d’emploi…).
Traduisent le rapport entre les réalisations obtenues et les moyens consacrés à l’action du
Service.
La qualité se mesure sous l’angle de la satisfaction exprimée par les retraités et dans
l’optique du respect de procédures préalablement déterminées : d’où les deux types
d’indicateurs correspondants, ceux de:
h Indicateurs de satisfaction
h Indicateurs de process
ª C’est un besoin exprimé tout d’abord par mon responsable hiérarchique (Mr : le chef
de la Division du Contrôle de Gestion de la Programmation et de Budget) ;
ª La Caisse marocaine des Retraites est un acteur important dans le secteur de retraite
(voir indicateurs d’activités et financiers).Depuis son autonomie en 1996 et consciente de
sa mission sociale, elle a entamée un processus de changement organisationnel, afin de
s’inscrire dans la sphère de la modernisation de l’administration et l‘amélioration de la
qualité du service public, à travers l’amélioration de ses techniques de gestion ;
ª La fonction du contrôle de gestion comme nous savons dans le secteur public est en
son début, c’est un grand chantier, et dans les pratiques elle reste encore articulé sur le
volet budget (même ce dernier n’est pas inscrit dans une vision du contrôle de gestion );
ª Pourquoi pour les activités métier ? Le métier de Retraite c’est la raison d être de la
CMR, c’est pourquoi il faut construire un instrument de suivi et de mesure de ses activités ;
ª Parmi les engagements de la CMR dans le cadre d’un Projet de contrat –Plan (du
01/07/2006 au 31/12/2008) est de développer des outils de pilotage de ses activités dans
une logique de la gestion par performance.
Structures opérationnelles
Service n
Service 1 Service 2
Processus Processus
Processus
Processus
Les apports de ce référentiel pour la réalisation de cette thèse sont multiples, il nous
apporte :
¾ Une Maîtrise des circuits et des étapes de traitement ;
¾ Possibilité de mesure des performances par Activités, par processus, par structure…
La mise en place d’un système de Reporting pour le suivi des activités des structures
métier de la CMR est inscrite dans une vision d’instaurer un outil de mesure et de pilotage
de ses activités, et d’assurer d’autre part un suivi régulier de l’évolution des outputs des
différents processus de traitement des dossiers des affiliations et des pensions. Les
utilisations de cet outil sont multiples il permet :
Par ailleurs pour situer ce suivi dans une démarche du contrôle de gestion par
performance (objectif/moyen/réalisation) il faut accompagner cette remonté de
l’information par des indicateurs appropriés à savoir : des indicateurs de moyens, de
performance, de satisfaction…
Ces indicateurs doivent être acceptables et pertinents, inspirés en collaboration avec les
services opérationnels :
h Des préoccupations réelles de chaque activité ;
h Des apports du référentiel organisationnel en matière des indicateurs ;
h De la matrice des indicateurs issus du contrat –plan ;
hDes typologies recommandées pour le choix des indicateurs dans le secteur public
(citer précédemment).
L’objectif final est de faire ressortir une maquette des indicateurs et des valeurs cibles
(des normes) capable d’assurer un suivi par performance de ces activités.
Signalant dans ce cadre que la DPPCLEP a marqué un pas dans ce sens, à travers
l’élaboration régulière de ses rapports d’activités contenants une présentation descriptive
de son métier par le biais des indicateurs de production. Donc la dite structure peut être
considérée comme un projet-pilote pour notre conception qui sera appliquée ultérieurement
aux autres structures.
# Démarche à suivre
Rédiger les fiches relatives aux indicateurs, précisant pour chacun d’eux sa signification,
l’interprétation qui pourra en être faite, sa méthode de calcul et la source de l’information
nécessaire à l’alimentation de l’indicateur.
Consolidation
Mise en forme
Analyse
Mesures correctives
Mensuelle/Trimestrielle
h transferts des Droits a Pension (TDP) systèmes d’information (DSI)
h validation des Services Antérieurs (VSA)
MSCG 2005/2006/Thèse
MSCG2005/2006 /Thèseprofessionnelle
professionnelle 71 71 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise
La mise en place d’un en place
système d’un système
de Reporting pour de Reporting
le pilotage despour le pilotage
activités métierdes
auactivités
sein de lamétiers
CMR au sein de la CMR
# Indicateur de Moyen
Service concerné /SPAS
h Effectif par activité
Mensuelle/Trimestrielle
h Taux d'informatisation tâches informatisées/total des
DSI
tâches
h Nombre des jours effectif consommé par l’activité Service du personnel et des
affaires sociales (SPAS)
hNombre de jours de formation
Service des ressources humaines
MSCG 2005/2006/Thèse
MSCG2005/2006 /Thèseprofessionnelle
professionnelle 72 72 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
# Indicateur de satisfaction/qualité
(par activité)
# Indicateurs de pérennité/d’équilibre
MSCG MSCG
2005/2006 /Thèse /professionnelle
2005/2006 Thèse professionnelle 75 75 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
MSCG MSCG
2005/2006 /Thèse /professionnelle
2005/2006 Thèse professionnelle 79 79 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
h Réalisation par activité /moyens (CP+CE+CI) h Réalisation/ valeur cible : une h Délai moyen d’attente des visiteurs à l’accueil
norme)
hQualité d’accueil (enquête auprès des
pensionnés et affiliés) ;
Division
DPMDPM des Pensions Militaires
h transferts des Droits a Pension (TDP) hNombre des jours effectif consommé par l’activité
hNombre de dossier traités par activité /agent h Délai moyen de traitement d'un dossier par activité
hNombre de jours ou des heurs pour le h Taux de réclamations = Nombre de réclamations reçues/ total
traitement d'un dossier par activité affiliés et bénéficiaires
MSCG 2005/2006
MSCG /Thèse professionnelle
2005/2006 /Thèse professionnelle 82 82 Mohammed Amori Mohammed
A i
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
h Réalisation par activité /moyens (CP+CE+CI) h Réalisation/ valeur cible : hTaux des nouvelles pensions (CL+EP+DET) payées
une norme) sans interruption de revenu (résultat final)
MSCG 2005/2006
MSCG /Thèse
2005/2006 /Thèse
professionnelle
professionnelle 83 83 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
# Indicateurs de pérennité
h Rapport démographique
h Recettes de régime
h Dépenses de régime
h Taux de couverture
h Réserves portefeuille
MSCG
MSCG 2005/2006
2005/2006 /Thèse
/Thèse professionnelle
professionnelle 84 84 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
*Division du Paiement
La mise en place des Pensions
d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
h Nombre de dossier ou de requête traités par activité /effectif h Délai moyen de traitement d'un dossier ou d’une requête par activité
h Nombre de jours ou des heurs pour le h Taux de réclamations = Nombre de réclamations reçues/ total affiliés
traitement d'un dossier ou d’une requête par activité et bénéficiaires
h Réalisation par activité /moyens (CP+CE+CI) h Réalisation/ valeur cible : une h Délai moyen d’attente des visiteurs à l’accueil
norme)
h Qualité d’accueil et degré de satisfaction (enquête auprès
des pensionnées et affiliés) ;
MSCG 2005/2006
MSCG /Thèse
2005/2006 /Thèse
professionnelle
professionnelle 87 87 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
INDICATEURS DE MOYEN
INDICATEURS DE GESTION
h transferts des Droits de Pension (TDP) h Nombre des jours effectif consommé par l’activité
h Courriers
h Nombre de réclamations
MSCG
MSCG 2005/2006
2005/2006 /Thèse
/Thèse professionnelle
professionnelle 88 88 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en placeLa mise
d’un en place
système de d’un système
Reporting de le
pour Reporting
pilotage pour le pilotage
des activités des activités
métier au sein demétiers
la CMR au sein de la CMR
h Nombre de dossier traités par activité /effectif h Délai moyen de traitement d'un dossier par activité
h Nombre de jours ou des heurs pour le h Taux de réclamations = Nombre de réclamations reçues/ total
traitement d'un dossier par activité affiliés et bénéficiaires
MSCG 2005/2006
MSCG /Thèse
2005/2006 /Thèse
professionnelle
professionnelle 89 89 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
h Réalisation par activité /moyens h Réalisation/ valeur cible : une h Taux des nouvelles pensions (CL+EP+DET)
norme) payées sans interruption de revenu (résultat final)
(CP+CE+CI)
efficace
h Délai moyen d’attente des visiteurs à l’accueil
MSCG 2005/2006
MSCG /Thèse
2005/2006 /Thèse
professionnelle
professionnelle 90 90 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
# Indicateurs de pérennité/d’équilibre
h Rapport démographique
h Recettes de régime
h Dépenses de régime
h Taux de couverture
h Réserves portefeuille
MSCG
MSCG 2005/2006
2005/2006 /Thèse
/Thèse professionnelle
professionnelle 91 91 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise La mise en
en place place
d’un d’un système
système de Reporting
de Reporting pour le pilotage
pour le pilotage des activités
des activités métier aumétiers
sein deau
lasein
CMR de la CMR
MSCG MSCG
2005/2006 /Thèse /professionnelle
2005/2006 Thèse professionnelle 92 92 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
Axe métier
A partir de la présentation chronologique de l’évolution des activités de la DPPCLEP on peut dégager pour chaque
activité un volume moyen des outputs qui peut être éventuellement considéré comme un objectif à atteindre ou une charge
du travail à prévoir (une norme).
Mises à jour
Population Nouvelles Var var Var var
Années des affiliés
Var P.aff
affiliations
Var N.aff de la Var MAJ TDP VAR validation
validation
PCEAC
PCEAC
(PCBV) var (PCBV) concession
concession
Accueil
Accueil
Courrier var cour.
carrière
2002
2003
2004
2005
2006
MSCG 2005/2006
MSCG /Thèse
2005/2006 /Thèse professionnelle
professionnelle 94 94 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
axe financier
Coll. loc
Ets. Pcs
Org. détachés
total
Coll loc
Ets Pcs
Org détach
processus d'affiliation
Nouvelles Affiliations Mise à jour de la carrière
Taux de
instances début du mois Reçus prise en charge Rejet Taux de réalisation instances début du mois Reçus prise en charge Rejet
réalisation
Janv
Févr
Mar
Avri
Mai
Juin
Juill
Août
Sept
Octo
Nov
Déc
Total
MSCG
MSCG 2005/2006 2005/2006
/Thèse /Thèse professionnelle
professionnelle 97 97 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
Transfert du RCAR
instances début du mois Reçus prise en charge Rejet Taux de réalisation
Janv
Févr
Mar
Avri
Mai
Juin
Juill
Août
Sept
Octo
Nov
Déc
Total
MSCG
MSCG 2005/2006
2005/2006 /Thèse
/Thèse professionnelle
professionnelle 98 98 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
processus de cotisation
Prise en charge des Etats d'engagement Prise en charge des bordereaux de versement
instances début du mois Reçus prise en charge Rejet Taux de réalisation instances début du mois Reçus prise en charge Rejet Taux de réalisation
Janv
Févr
Mar
Avri
Mai
Juin
Juill
Août
Sept
Octo
Nov
Déc
Total
MSCG 2005/2006/Thèse
MSCG2005/2006 /Thèseprofessionnelle
professionnelle 99 99 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
Liquidation
Concession
*Activités générées
janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
Courriers
Nombre de réclamations
MSCG MSCG
2005/2006 /Thèse /professionnelle
2005/2006 Thèse professionnelle 102 102 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
Effectif
Taux d'informatisation
MSCG MSCG
2005/2006 /Thèse /professionnelle
2005/2006 Thèse professionnelle 104 104 Mohammed Amori Mohammed Amori
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métiers au sein de la CMR
Indicateur de satisfaction/qualité
Délai moyen de traitement d'un dossier
Taux de réclamations = Nombre de réclamations reçues/ total affiliés et bénéficiaires
(cl+ep+det)
Délai moyen de réponse aux réclamations écrites
Indicateur de satisfaction général
Taux des nouvelles pensions (CL+EP+DET) payées sans interruption de revenu
(résultat final)
Délai moyen d’attente des visiteurs à l’accueil
Taux de visites = Nombre de visiteurs reçus/ total affiliés et bénéficiaires (cl+ep+det)
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
d’alimentation des indicateurs liés à l’activité selon les canevas présentés, et les
il procède dans un premier lieu à leur mise en forme, tout en dégagent les
usuelles, renforcée par des graphes, une quantification des activités et les
prises…).
à produire ; fréquence…).
test éventuelle
Conclusion
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités
métier, afin de mesurer le résultat selon une logique de performance, est
compliquée dans le service public à cause de la spécificité de ses objectifs, de ses
moyens et de ses réalisations.
De plus, cette difficulté s'accroît par un handicap culturel qui fait que la
tentative de mesure est souvent vécue comme une menace visant le contrôle et
non par l'accompagnement. C’est d'ailleurs une des causes des difficultés
d'introduction des outils de contrôle de gestion dans les établissements publics.
Les difficultés précitées font apparaître que les outils du contrôle de gestion
issus pour la plupart du secteur privé constituent des outils et certainement pas
des solutions toutes prêtes à l'emploi. C’est d'ailleurs la raison pour laquelle le
contrôleur de gestion oeuvrant dans le secteur public doit les manier avec le souci
constant de leur adaptation à la finalité, à la culture et aux structures particulières
du service public.
Dans ce contexte la mise en place d’un outil de contrôle de gestion dans le
secteur public reste une tâche ardue. En contrepartie c’est un travail qui m’a
permis :
La mise en place d’un système de Reporting pour le pilotage des activités métier au sein de la CMR
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
Rapports et études
Documents internes
Rapports de budget