DE LA MEDINA DE FES
Mohammed EL BOUCHIKHI
Faculté Polydisciplinaire-Taza
Introduction :
Dans les pays de culture arabo-musulmane, de nombreuses villes abritent des cités originales,
dénommées médinas, villes anciennes, centres historiques, cités islamiques, villes traditionnelles, villes
précoloniales,…
Les critères pris en considération pour définir la médina sont d’abord le facteur historique puis les
caractéristiques de son urbanisme spécifique.
En ce qui concerne la médina de Fès, celle-ci évoque un passé prodigieux de plus de mille ans
d’histoire1 et continue d’être un des plus importants témoignages de la civilisation arabo-musulmane.
Elle se distingue par son organisation urbaine traditionnelle toute empreinte d’homogénéité et
d’intégration donnant une hiérarchisation spatiale tout à fait remarquable qui satisfaisait les exigences
de la vie quotidienne de la médina.
Jusqu’à la fin du 19ème siècle, Fès était une capitale spirituelle, politique et économique du
Royaume. Cependant, au début du 20ème siècle, Fès connaît les bouleversements les plus profonds de
son histoire, causant des mutations socioculturelles et entraînant une désintégration du système urbain
médinois.
Le Protectorat français et l’Etat indépendant ensuite ont concentré les instruments de décision
politique et économique à Rabat et Casablanca. Fès a perdu alors tous les atouts dont elle a bénéficié
pendant des siècles.
De plus, la ville de Fès est dotée d’une urbanisation anarchique. Elle est partagée en plusieurs
entités urbaines. La cité traditionnelle, figurée aujourd’hui par la seule médina, n’est qu’un quartier
parmi les autres, noyée dans le large tissu de l’agglomération récente. L’espace médinois a connu un
processus de taudification et de surexploitation qui s’est exaspéré pour conduire à une dégradation et à
une métamorphose du cadre bâti traditionnelle.
La médina de Fès reflète la hiérarchie, la solidarité et la vie communautaire qui sont parmi les
principes de la civilisation islamique. Elle apparaît pour de nombreux descripteurs 2 comme une cité à
croissance spontannée où règne l’anarchie et la confusion dans un espace labyrinthique marqué par le
désordre et l’enchevêtrement.
Par contre, les géographes anglo-saxons3 et les urbanistes ont insisté sur l’adéquation de la
forme à la fonction dans la cité musulmane. Le fait que les rues sont étroites et tortueuses a laissé croire
que les villes musulmanes ont été construites d’une manière anarchique. La sinuosité des rues résulte de
la topographie autant que de l’impératif de défendre la médina contre les invasions ennemies. En fait,
l’étroitesse et sinuosité des rues proviennent du besoin de parer aux ardeurs de l’été et à l’agression des
1
- La médina de Fès a été fondée vers la fin du 8 ème siècle.
2
- X. DE PLANHOL : ” Les fondements géographiques de l’histoire de l’Islam ”, Flammarion, Paris, 1968.
3
- P. WEATLEY: ” Levels of space awareness in the traditional Islamic city” . Aesthetics, 253, Décembre 1976.
1
vents dominants ; elles se justifient égalament par l’inexistence de système de parcelles : le tracé des
rues étant tributaire des implantations successives des habitations, ou par le fait que la densité urbaine
n’était pas énorme.
Les maîtres-maçons (maâlmine)1 et les ingénieurs (mohandissine)2 étaient des gens très imprégnés
de la foi islamique qui formulaient les principes de l’Islam suivant la Chariâ Islamique.
L’inffluence de la foi musulmane ne s’exerce donc pas directement sur la production du cadre bâti,
mais d’une façon indirecte, en fonction du mode de vie et de l’état d’esprit qu’elle crée. Ainsi le fait que
la vie sociale se base sur les principes de l’Islam explique :
La contiguîté des activités sociales : les lieux de culte avoisinent les souks ; ce
rapprochement des deux domaines facilite la pratique religieuse et la rencontre des
citadins en dehors de toute distiction sociale.
La structure cellulaire (voir carte n°1) : l’organisation de la ville ancienne autour
d’un noyau religieux (la grande mosquée) est reproduite, jusq’à un certain point, dans
l’organisation macrocosmique du monde islamique autoure de la Meque. La cellule est
le principe modulaire structurant le tissu urbain, c’est à partir d’elle que se dévellope la
ville. Elle est l’élément de bâse qui peut être une pièce d’habitation (bit), un oratoire,
un atelier, une boutique, etc… Ces cellules se regroupent souvent autour d’une cours
(maison, lieux de culte, souks3, fondouks4…) qui s’ouvre vers le ciel. Ce système se
répéte à différents niveaux ; les pièces sont organisées autour d’une cour et forment la
maison(dar). Les maisons constituent, par regroupement, des unités de voisinage
fermées par des portes. Les unités de voisinage forment des quartiers ( eux-mêmes
cloturés autrefois et englobant les équipements de base nécessaires) ou des zones
soukieres entièrement closes. Les ensembles de quartiers, avec les zones de portes,
forment la cité tradtionnelle toute entière avec son rempart fortifié.
1
- Singulier : Maâlem.
2
- Singulier : Mohandiss.
3
- Marchés.
4
- Caravansérails.
2
Carte n° 1 Tissu Traditionnel de la médina
3
L’organisation de la médina autour d’un noyau religieux (Mosquée Quaraouiyene).
4
Carte n° 2 Centre actif de la médina
Mausolée
My. Idriss Mosquée Quaraouiyene
1-Kissaria 6-Attarine
2-Souk el-Bali 7-Chemmaïne
3-Souk es-Selham 8-Sbitriyene
4-Souk el-Hayek
5-Souk et-Tellis Habitations
F. Fondouks
M. Médersas
5
Carte n° 3 Réseau viaire de la médina
Réseau primaire (zenqa) Le réseau tertiaire est composé par des impasses
(Talaâ Sghira) (derbs) qui se greffent sur les deux réseaux (1 & 2)
6
1-2-L’organisation économique
L’espace urbain de la médina de Fès se caractérise par des zones spécialisées entourées d’une
enceinte pércée de portes qui protège la médina et régit ses rrapports au monde urbain ( voir carte n° 4 ).
De ces portes partent les axes de parcours. A leur intersection se trouve la grande mosquée ( la
Quaruiyine dans la rive gauche et la mosquée des Andalous dans la rive droite) enserrés par l’espace
aménagé pour les fonctions économiques. Le noyau religieux est entouré par la zone commerciale,
composée de la kissaria et des souks satellites, entourée elle-même par les zones d’habitation qui à leur
tour sont entourées par l’aire de production1. Les zones où le commerce et l’industrie sont
prédominants forment un vaste croissant allant de Bab Boujloud à Bab Ftouh.
1
-Au-delà des zones résidentielles et industrielles, souvent à proximité des remparts, s’étendaient des palais, des riads, des jardins et des
cimetières.
2
-Pour une étude plus poussée du commerce cf. R.LE TOURNEAU : « Fès avant le protectorat », 1949,
pp.368-452.
7
Carte n° 4 Organisation spatiale de la médina précoloniale
8
de la rivière car nécessitant beaucoup d’eau. Deux tanneries1 se trouvent près de
l’oued Boukhrareb, la 3ème près des murailles au Nord-Ouest et la 4ème installée à Sidi
Moussa (à côté du sanctuaire de Moulay Idriss).
Les dinandiers et étameurs regroupés près de l’oued Boukhrareb, exutoire de leurs
déchets.
Les menuisiers, réunis dans les ateliers de Nejjarin au cœur de la médina.
Les métiers nuisibles se trouvaient à l’écart et non loin des portes, tandis que les autres se
situaient près des habitations ou des mosquées. Les relieurs (seffara), par exemple, disséminés autour de
la Quaraouiyine, reliaient en basané généralement, les ouvrages édités à Fès …)2 .
2-Caractéristiques de l’artisanat :
L’activité artisanale était la fierté de la cité. La production artisanale fassie était destinée, non
seulement à satisfaire les besoins locaux, mais à approvisionner la région de Fès, les autres villes
marocaines et étrangères. Les entreprises artisanales étaient de petite taille. Elles étaient organisées
suivant leurs spécialisations en corporations fortement hiérarchisées entre elles.
Le travail manuel était la règle dans tous les métiers, exception faite pour la meunerie, qui
utilisait la force hydraulique de la rivière, et l’huilerie, où les meules étaient actionnées par un cheval ou
un mulet.
Ces métiers étaient exercés par des artisans qui se transmettaient de père en fils leur art et leurs
procédés, l’instinct et l’atavisme étant leurs seuls moteurs.
1
- L’aménagement de percée R’cif, en 1970, a supprimé la tannerie installée à Rahbat Tben.
2
- R.LE TOURNEAU op. cit. pp.341.
3
- Actuellement, existent 35 centres de quartier.
4
- Très souvent chaque derb était séparé du quartier par une porte.
5
- Pour la définition du derb cf. A.ADAM : « Casablanca, Essai sur la transformation de la société marocaine au contact de l’occident », Paris,
C.N.R.S., 1968, p.41.
6
- Maurice de PERIGNY : « La ville de Fès, son commerce et son industrie », Fès,1916, p.111.
9
b- La structure de la maison traditionnelle (dar) :
Toutes les demeures fassies sont du même genre et ne varient que par leurs proportions et leur
décor. Elles ne se livrent pas à l’étranger. On y accède par un vestibule (driba1) sur laquelle la
maison ouvre par une chicane (sqifa2). De la sqifa, le visiteur entre dans la cour qui est le
centre de la maison (wast ed-dar). En face on trouve la pièce principale et sur les côtés, les
autres pièces d’habitation. Les pièces de service sont cachées de la vue. C’est sur la cour
intérieure qu’ouvrent les grandes portes des pièces d’habitation (parfois de plus de 3 mètres de
hauteur sur 1,75 mètre de
large). La pièce apparaît
comme un enclos organisé
autour d’une partie
centrale, elle peut revêtir
divers usages, ainsi une des
dépasse les 4 mètres. Cela
permet d’obtenir des
températures fraîches en été
et tièdes en hiver, et de
toute façon de tempérer les
écarts brusques du climat
continental de la médina de
Fès.
Les pièces de
l’étage ouvrant
Plan du R.D.C. d’une maison traditionnelle Cuisine
Pièce 3
WC
Pièce 4
Pièce 2
Pièce 1 Débarras
Entrée
1
- Driba ou petite impasse : diminutif de derb (impasse), elle désigne la voie privée couverte ou non qui assure la transition entre la rue et
l’intérieur de la maison.
2
- Sqifa : espace couvert et tortueux à deux ou trois coudes permettant aux femmes de se replier rapidement dans leurs chambres à l’annonce
d’un visiteur. C’est un vestibule transitoire entre la porte et le patio de la maison.
10
directement sur la cour par de grandes fenêtres (de 1,8 m de hauteur sur 1 m de large) sont plus
L’escalier menant aux niveaux supérieurs est souvent placé dans le même angle que
l’éclairage naturel. Pendant la saison d’hiver, le soleil, plus bas, n’atteint pas le fond des cours-
patios, la famille vit sur la terrasse pendant la journée pour profiter du soleil. En été, c’est
l’inverse, le rez-de-chaussée est utilisé dans la journée, alors que le soir, la famille se dirige
vers la terrasse pour profiter de la fraîcheur nocturne et discuter avec les voisines, car les
terrasses se touchent et il est possible de se déplacer d’un quartier à l’autre rien qu’en passant
de terrasse en terrasse1.
Les belles demeures pouvaient se développer autour d’une cour de très grandes
inclure un hamman, une écurie (rwa) et même des jardins privés, chose plutôt rare dans la
médina, les maisons sans jardins étant de beaucoup les plus nombreuses.
Riche ou modeste chaque maison possède des locaux de services (la cuisine, les petites
pièces pour déposer le ravitaillement ou ranger les objets qu’on utilise souvent et le w.c. ‘bit al
ma’).
effet, la maison est conçue pour la préservation de l’intimité familiale (entrée coudée, escalier
placé dans le même angle que l’entrée, façades aveugles, séparation du domaine public et du
domaine privé) à tel point que le mot dar signifie tantôt la mère de famille tantôt la maison.
famille fassie a été centrée autour de la présence du chef, la maison traditionnelle a été centrée
autour du patio, la cité aussi a été centrée autour du pôle religieux et économique.
1
- La terrasse servait pour le séchage du linge, des graines, de la laine, de la viande de conserve (khli’), etc…
11
D’une façon générale J.GALLOTTI affirme que « parmi les causes qui peuvent
déterminer, dans une habitation la répartition des ouvertures autour d’une cour centrale, les
murs extérieurs n’étant plus qu’une seule enceinte, sans intérêt architectural et qui devra
seulement être parfaitement close, il y a d’abord le souci de la sécurité. Mais il y a aussi les
exigences d’une vie familiale très large … La maison doit alors être comme une petite ville où
habite un petit peuple. Elle a besoin d’air et d’espace. Il faut à chacune de ses pièces des
dégagements. Puisqu’on la ferme au dehors, on l’ouvre au dedans, largement, sur des cours
intérieures »1.
Mais, il faut noter que cette structure indiquée plus haut a subi des innovations claires
durant le règne des trois dernières dynasties (Mérinide, Saadienne et Alaouite). Une étude
effectuée par la délégation à la sauvegarde a montré qu’il existe trois types de qualités
L’organisation spatiale : Elle s’appréhende dans la manière dont sont disposées les
Vers la fin du 19ème siècle, la médina de Fès comptait près de 90.000 habitants. Mais
l’instauration du protectorat, les conséquences de l’industrialisation, les périodes de sécheresses
qu’a connues le Maroc durant le 20ème siècle, autant de facteurs qui ont encouragé la
surdensification de la médina qui atteignait au cours des années quatre vingt plus de 180.000
1
- J. GALLOTTI : « Le jardin et la maison arabe au Maroc », 1926, t. 1, pp. 4-5.
12
habitants. Cette situation compromettait une densité qui dépassait dans certains zones 1000
habitants / ha1.
De plus, l’espace médinois a été livré à une libre réorganisation spatiale et fonctionnelle où
seules les activités informelles ont connu un accroissement spectaculaire. Il s’est retrouvé
propice pour l’installation des activités polluantes utilisant des procédés semi-industriels voire
même industriels2.
En effet, l’infrastructure n’a pu supporter cette taudification/surexploitation3. Ce qui
engendrait de graves répercussions sur les conditions de vie de la population et sur la qualité du
cadre bâti. De mauvaises conditions d’habitabilité conduisent impérieusement à des situations
des risques dont l’effondrement des bâtisses et l’incendie vivote un danger permanant. Ainsi,
l’état de dégradation (voir tableau n°1 et n°2)4 est rentré dans une phase critique (voir carte
n°5) qui a dépassé les actions d’urgence ponctuelles étatiques devant une attitude
revendicatrice des ménages insolvables (dont la majorité sont pauvres).
Source :ADER-Fès.
1
- L’équilibre démographique s’est rompu et s’est aggravé avec l’afflux massif d’immigrant ruraux. L’éclatement
de la grande maison traditionnelle s’est fait l’écho de l’éclatement de la grande famille.
2
- Dinanderie, tannerie, cordonnerie et scierie sont des sources importantes de pollution, de bruits et de vibrations
causant la dégradation de constructions avoisinantes
3 - Par ailleurs, on peu résumer les facteurs régissant le cycle de dégradation comme suit :
Vers les années soixante la dégradation physique de la médina de Fès commence à prendre une ampleur de plus en
plus grave et cela à cause de l’émigration de la souche fassie vers l’extérieur de la médina en laissant leurs
demeures abandonnées faisant face à leur triste sort ou partagées entre plusieurs locataires (location à la pièce)
n’ayant aucun souci d’entretien. Les surcharges ou les rajouts, la mauvaise restauration, la vente à la pièce…
4
- La comparaison entre les tableaux 1 et 2 met en évidence que le nombre des bâtisses menaçant ruine a
augmenté environ de 60% en 10 ans. Cela signifie que le processus de dégradation du bâti historique a accéléré
d’une manière incessante, en menaçant la vie des habitants et plusieurs ménages risquent d’être sans abri. Les
travaux réalisés (étayement de 694 bâtisses) par l’Etat demeurent incapables de renverser le cycle de dégradation
et montre l'ampleur du phénomène de menaçant ruine ainsi que les dangers que courent les ménages.
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Etat physique du bâti en 1993
8000
7000
6000
5000
4000 Moyen-Bon
3000 état
Dégradé
2000
1000
Menaçant ruine
0
Ruine
14
Carte n° 5
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Par contre, il faut souligner que la médina persiste comme une ville vivante et très active;
elle abrite presque 20% de la population de Fès. L’organisation spatio-économique de la
médina fût admirablement adaptée aux exigences de la vie quotidienne de ses habitants. On
assiste à une prolifération des locaux d'activités diverses (plus que 10.000 activités. Voir carte
n°6), surtout commerciales ; l’espace médinois a été cruellement soumis à des transformations
urbaines et subit une tertiairisation de plus en plus accentuée au détriment des bâtiments
historiques : naissance de nouvelles artères commerciales1 ainsi que la dissémination
progressive des activités économiques dans le tissu résidentiel (réduction de la surface
résidentielle et expansion de la surface commerciale), etc.
Les locaux des commerces sont spacieux, davantage modernisés et plus évolutif. Ces
derniers en vue d'offrir à la clientèle plus d'espace et une marchandise mieux présentée
nécessitent une modernisation, un façonnement, un meilleur éclairage et des installations
téléphoniques, etc. Parallèlement aux vitrines des magasins modernes qui exposent des
appareils d'électroménagers, de la papeterie, de produits de beauté, d'habillement-chaussures,
des articles touristiques (bazars). A cela s'ajoute la prolifération des agences bancaires, des
pharmacies, des cabinets de médecins, des boutiques à cassettes-vidéo, des téléboutiques, des
maisons d’hôte, des salles de sport, des écoles privées, etc...
1
- Talaâ Sghira, Oued Lahriki, Percée R’Cif, Chouara…
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Carte n° 6
17
Conclusion :
Durant le 20ème siècle, la médina de Fès connaît un éclatement de son cadre bâti : la
métamorphose de l’organisation spatio-économique de la médina est le phénomène le plus
remarquable. Sur le plan architectural, la médina fait l'objet de mutations rapides du cadre bâti
qui devient de plus en plus hétérogène (envahissement du béton armé). L'espace urbain
traditionnel n'étant plus un centre économique dominant, il subit une tertiairisation de plus en
plus accentuée au détriment des bâtiments historiques. Il voit naître de nouvelles artères
commerciales ainsi que la dissémination progressive des activités économiques dans le tissu
résidentiel (réduction de la surface résidentielle et expansion de la surface commerciale).
Par contre, la dynamique de cette médina qui est un patrimoine classé, a encouragé des
instances nationales et internationales, comme la Banque Mondiale, pour la première fois, de
financer les projets de réhabilitation et de sauvegarde de la médina de Fès.
Bibliographie :
-LE TOURNEAU (R.): « Fès avant le protectorat. Etude économique et sociale d’une ville de
l’occident musulman », publication de l’institut des Hautes Etudes Marocaines, Casablanca, 1949,668p.
-LE TOURNEAU (R.): « les villes musulmanes de l’Afrique du Nord », Bibliothèque de l’Institut
d’Etudes supérieures Islamiques, Alger, 131 p.
CALDERAT (F.E.A) : « Les mutations des modes d’urbanisation à Fès », Thèse de 3ème cycle, Paris I,
1982, 568 p.
-EL BOUCHIKHI (M.) : « La structure de l’habitat dans le quartier Fondouk Lihoudi. Etude d’un
quartier de la médina de Fès » , D.E.A. , Université de Bordeaux III, 1984, 118 p.22 tab., 21 cart. & fig.
27 pho.
-EL BOUCHIKHI (M.) : « La rénovation de l’habitat dans la médina de Fès », Thèse de Doctorat,
Géographie de l’Aménagement , Université de Bordeaux III, 1990, 304 p.42 tab., 52 cart. & fig. 36
pho., 10 annexes.
-GALLOTTI (J.) : « Le jardin et la maison arabe au Maroc », Ed. Albert Lévy, Paris 1926, 2 T. VIII,
120 p.
-Royaume du Maroc, PNUD, Sauvegarde de la ville de Fès, synthèse, groupe Huit, Urba Plan, Sidès,
Ader-Fès et UNESCO, 1992
-SCHEMA DIRECTEUR D’URBANISME DE LA VILLE DE FES : « 7 Volumes et 16 Dossiers
techniques » , Paris 1980.
-CHEVALIER (D.) (Sous direction) : « L’espace sociale de la ville arabe », Actes de colloque tenu le
24-25-26 Novembre 1977, Maison Neuve et la rose, 363 p.
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