Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
134
La norme ASTM D 2892 décrit une méthode de distillation TBP dite 15/5
car la colonne de distillation utilisée comporte 15 étages théoriques de
contact et le taux de reflux opératoire, rapport du débit de reflux à celui
de la recette, est maintenu égal à 5.
135
Dans cet essai, compte tenu du
pouvoir séparateur mis en œuvre,
les constituants du produit analysé
sont relativement bien fractionnés
et passent les uns après les autres
en tête de colonne dans l'ordre de
leur volatilité.
La mesure de la température de
tête est donc la traduction des
températures d'ébullition des
constituants qui parviennent
successivement au sommet de la
colonne.
136
Un des résultats de l'essai est la courbe de distillation TBP qui donne la
correspondance entre % volume ou % masse recueillis et températures
d'ébullition.
137
b. La distillation ASTM
139
lui est supérieur compte tenu de la rectification initiale qui apparaît
par suite de la génération d'un reflux par l'appareillage froid lors de
sa mise en température.
c. La distillation simulée
141
142
2. La courbe de vaporisation
Encore appelée courbe de flash ou "Flash Curve", elle donne pour une
coupe donnée et à pression fixée le pourcentage vaporisé en fonction
de la température.
143
La courbe de flash atmosphérique (Flash Curve Atmospheric)
correspond à la pression normale de 1 atmosphère.
144
Cette dernière, comparée à l'ASTM et la TBP est plus plate ainsi que le
montrent les schémas ci-dessous pour une coupe complexe et pour un
mélange binaire.
145
L’importance de la courbe de flash réside dans le fait qu'elle constituait,
avant l'existence des modèles thermodynamiques récents permettant de
calculer les équilibres liquide-vapeur des coupes pétrolières, un moyen
d'aborder les problèmes de calcul de vaporisation des continuums
complexes.
146
3. Méthodes de calcul des équilibres liquide-vapeur des mélanges de
constituants non identifiés
a. Découpage en pseudo-composants
148
Parallèlement, si l'on dispose d'une courbe donnant les densités
instantanées, il est possible de déterminer la d415 du pseudo constituant i.
À partir de ces données de base, il faut générer les valeurs des différents
paramètres nécessaires pour les modèles thermodynamiques. Si l'on se
place par exemple dans le cas du modèle de Chao et Seader le calcul
du coefficient d'équilibre Ki du pseudo constituant i requiert :
149
Les données de base nécessaires pour caractériser chaque pseudo
composant sont :
ou
150
éventuellement la masse molaire M qui sinon peut être déterminée
par la relation :
151
la corrélation de Cavett qui fait appel à un jeu de constantes
universelles a0 à a6 et b0 à b6
152
Le facteur acentrique ω dont la définition est :
154
M peut être obtenue par l'abaque du facteur de caractérisation ou par
différentes formulations. Celle, établie par Riazi, est recommandée par
l’API :
tmav en °R
155
La formule de Watson donne ensuite la variation de ∆HV avec la
température