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Les souvenirs de vacances de notre enfance restent parmi ceux

qui reviennent à nous avec la plus belle émotion. Ces 10 femmes


nous racontent les leurs.
A la mer, à la campagne ou chez soi, on a toutes une belle histoire d'été à la Marcel
Pagnol à raconter. Mais en plus court. Alors, voici 10 récits de souvenirs de vacances
qui sentent bon l'enfance et le soleil...et qui font du bien.

A écouter avec cette musique en fond sonore :

Mélanie, 28 ans

Quand j'ai eu 9 ans, mes parents m'ont laissée un été dans un centre aéré avec mon
petit frère. La liberté ! Plein de jeunes comme moi, sans parents sur place! Alors oui,
on faisait des activités un peu nulles, type du dessin avec du sable rose fluo, mais au
moins on se sentait grands et libres ! Et le soir, après l'extinction des feux, on
continuait de parler et ricanant comme des idiots. Une petite révolution pour nous et
surtout un grand bonheur.

Julie, 27 ans

Tous les étés, j'allais en vacances dans la maisons de campagne de mes grands-
parents, dans l'Aveyron. Une vieille maison aux volets bleus, perdue dans les collines,
entourée de vaches et de moutons. Marcelle, une voisine, me faisait découvrir tous
les animaux de sa ferme, boire du lait chaud sorti des pis, me préparait un aligot du
tonnerre et d'incroyables gâteaux à la broche au-dessus d'un feu de bois. J'en garde
dans ma mémoire une trace indélébile, une carte postale joyeuse .

C'est l'été de mes 8 ans dont je me souviens le mieux, celui où j'ai rencontré Arthur,
le fils de Marcelle, qui avait alors le même âge. On a joué comme des fous dans le
grand chêne du jardin, dans les champs couverts de bouses, dans la grange en bois
pleine de poussière, avec des jouets datant du début du XXe siècle,... C'était pur,
c'était joli, c'était drôle, et c'était mon premier amoureux (platonique).

Justine, 30 ans

Plus habituée de la Côte Atlantique, j'ai découvert à 9 ans la Méditerranée, et plus


précédemment Collioure, avec mes parents et mon petit frère. Le chant des grillons,
le mini scorpion découvert lors d'un pique-nique, la mer calme, les rue grimpantes,
c'était la découverte !
Et ne me demandez pas pourquoi, mais ce qui m'a le plus marqué, c'est le panini au
chocolat que j'ai mangé (c'était bizarrement pour moi un repas de "grands") et les jolis
marionnettes que mes parents m'ont achetés !

Marine, 32 ans

Je devais avoir 7 ans et cet été là, on est parti en Espagne avec mes parents, ma
soeur, une tante et un oncle, leurs deux enfants et plein d'amis à eux. Il y avait plein
de "grands" (des ados, en somme), devant lesquels j'étais complètement fascinée !

Je me souviens de ce gros rocher dans l'eau sur lequel je grimpais pour chercher des
crabes, des robes de flamenco dans les magasins qui me faisaient rêver (et des cartes
postales avec des petites jupes en relief !!!) et surtout des longues soirées où les
grands prenaient des cocktails pendant que moi je suçais des petites glaces en forme
de pieds en essayant de reconnaître les constellations. Un vrai rêve...

Charlotte, 28 ans

L'année de mes 14 ans, où je commençais à avoir sérieusement les hormones en feu,


je suis allée avec ma mère et mon frère dans un camping de Vieux-Boucau. Ces
hormones en question, là-bas, on littéralement explosé. Il faut savoir que jamais je
n'avais fait de bisou, ni même flirté avec un garçon avant cet été-là. Pourtant, je suis
d'abord "tombée amoureuse d'un Mickael, avec qui je discutais de longues heures
chaque soir, allongés sur la table de ping-pong, puis de Nicolas, avec qui je parlais de
films d'amour et de poésie, et enfin d'un Fabien, un grand gaillard de 15 ans 1/2 !

C'est à lui que j'ai fait mon premier bisou. C'était un peu bizarre - je ne savais plus
dans quel sens on devait tourner la langue. Mais quelle fierté quand je me promenais
avec lui dans le camping, main dans la main ! (quand ma mère n'était pas dans les
parages !) "Eh ouai, j'ai un COPAIN et il est GRAND !", me disais-je.

Mais ma plus grande fierté, c'était quand un jour, alors que j'étais assise sur lui dans
la cour à lui parler, j'ai senti un truc dur sous mes fesses... Ça m'a beaucoup amusée !
J'ai eu l'impression d'être une vraie femme fatale (rires).

Anne, 35 ans

L'été de mes 10 ans, ma meilleure amie Claire (depuis la petite maternelle) m'a
invitée à passer deux semaines avec elle, dans une maison de sa famille perdue dans
la Creuse. Je ne m'attendais pas à découvrir un manoir !
De grandes pierres froides humides, de vieux meubles et casseroles, des escaliers en
colimaçons interminables et des lits dans lesquels j'avais l'impression d'être la
Princesse au Petit Pois (mais sans Petit Pois, heureusement)...

Là, on a fait un peu nos rebelles. On a piqué des cigarettes de sa mère, qu'on a essayé
de fumer (mais on s'est plus étouffées qu'autre chose). On s'est aussi embrassées pour
voir ce que ça faisait (ben, pas grand chose, là, en l'occurrence). C'était du grand
n'importe quoi, et c'est pour ça que j'ai tant aimé !

Ophélie, 28 ans

Je dois avoir honte si je vous dis que le meilleur été que j'ai passé, c'était au collège,
quand je suis restée toutes les vacances enfermée chez moi à lire Harry Potter ?

Hélène, 29 ans

Bouuuh, le meilleur des meilleurs, il remonte à loin ! A mes 6 ans, quand je suis allée
à Marrakech avec mes parents et mon grand frère. Ce qui est drôle, c'est que je n'ai
aucun souvenir des endroits visités ! C'est plus des instants drôles ou effrayants qui
m'ont marqués.

Comme les petits-déjeuners avec des mini-pots de confiture, le guide à qui je disais
fièrement que je savais "compter de 10 à 0", le spectacle de serpents de mon hôtel
que je regardais en frissonnant du balcon intérieur et surtout....la garderie de l'hôtel
! Remplie de jeux incroyables, dont celui où il faut appuyer sur les dents d'un
crocodile sans que sa gueule ne se referme. C'était Noël en plein été ! Je ne voulais
plus ressortir de cette salle (rires).

Sylvie, 53 ans

Avec mes parents, ma jumelle et mes deux grands frères, on allait tous les étés dans
un petit camping du Gard. On dormait tous ensemble, dans un camping-car tout petit,
on faisait chauffer nos nouilles au réchaud, on dormait les uns contre les autres, on
pataugeait dans de petits rivières très fraiches, dans l'air pur. C'était un peu rude
mais c'était si bon...

Simone, 82 ans

Quand j'étais petite, j'adorais prendre le train pour les départs de vacances ! On
partait à 5 heures du matin et du coup je pouvais voir le soleil se lever ! Et pendant le
trajet, je faisais semblant de dormir devant mes parents, ce qui m'amusait beaucoup.
Un jour, j'ai même fait semblant de parler dans mon sommeil. "La maison", "la
fontaine",..., ai-je articulé les yeux fermés. Et j'ai entendu ma mère dire à mon père
: "Oh, tu vois comme il lui tarde d'être à la maison de campagne ! Elle en rêve,
même". Je jubilais.

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