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TERMES DE REFERENCE
I – INTRODUCTION
Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au titre du don soit utilisée pour effectuer les
paiements prévus au titre de prestations de services de consultants pour les activités de
maîtrise d’œuvre technique.
que le taux d’accès à l’eau potable est estimé à 30% tandis que le taux d’accès à un
assainissement adéquat est estimé à
En plus des structures ci-dessus, d’autres acteurs interviennent dans la gestion des ressources
en eau parmi lesquels on peut citer :
- Le secteur privé constitué par les opérateurs privés dans le domaine de l’eau. Il est chargé
de réaliser des études et les travaux d’AEPA ainsi que la production d’eau destinée à la
consommation humaine ;
- La société civile constituée pour la plupart des ONG et des associations .Elle est chargée de
la mobilisation sociale et de la sensibilisation, participe en outre à la mise en œuvre des
programmes et projets du secteur de l’eau.
-
2.5 Cadre législatif et réglementaire : Le secteur de l’eau est doté depuis 2003 d’un code
de l’eau. C’est un instrument juridique de référence pour assurer la gestion et la
valorisation des ressources en eau. Il est basé sur : (i) Le recentrage du rôle de l’Etat à
la définition de la politique de développement, à la planification et à la régulation
sectorielle ; (ii) La délégation de l’exercice de l’activité du service public de l’eau à
une ou plusieurs personnes morales de droit privé sous forme de concession,
d’affermage ou de régie intéressée ; (iii) La mise en place d’un organe de régulation
pour le suivi et le contrôle des activités des délégataires ; (iv) L’institution d’un fonds
national de développement du secteur de l’eau ; (v) L’institution d’un Conseil
consultatif de l’eau pour une gestion globale, intégrée et concertée des ressources en
eau ; et (vi) La mise en place d’un dispositif juridique de répression des infractions.
Etude institutionnelle de la stratégie d’assainissement au Congo - Termes de références Page 3
En assainissement, il n’existe pas une définition formelle du champ couvert par cette
activité dans le code de l’eau ; on note toutefois quelques références aux eaux usées et
aux eaux de ruissellement.
2.6 Le Congo s’est engagée dans un processus de lutte contre la pauvreté avec
l’élaboration du DSRP, servant de référence aux orientations stratégiques des
différents secteurs dont celui de l’eau et de l’assainissement. Ces orientations
stratégiques s’articulent autour de l’atteinte des OMD dont l’objectif est de créer les
conditions propices au développement économique et social du secteur. Il s’agit pour
le secteur de l’eau et de l’assainissement d’assurer un environnement durable et
réduire de moitié la proportion de la population qui n’a pas accès à l’eau potable. Pour
atteindre cet objectif, la stratégie du DSRP, relayée par les objectifs poursuivis par le
M.E.H, s’appuie pour le secteur de l’eau sur trois axes suivants : (i) l’amélioration de
la gouvernance de l’eau ; (ii) le renforcement des capacités de contrôle quantitatives et
qualitatives de l’eau ; et (iii) l’amélioration de l’accès à l’eau potable en milieu urbain
et rural.
2.7 Dans le secteur de l’assainissement, les stratégies suivantes ont été retenues pour
améliorer le cadre de vie des populations. Il s’agit de : (i) la vulgarisation des
techniques adaptées et à faible coût de gestion des excréta et des déchets solides ; (ii)
le développement de systèmes collectifs urbains d’évacuation des eaux usées et des
eaux pluviales ; et (iii) le renforcement des capacités opérationnelles des services
d’hygiène publique et collectivités locales dans la gestion des excréta, des eaux usées
et des eaux pluviales.
2.8 Le passage du taux d’accès aux ouvrages d’assainissement de 10% en 2008 à 50% en
2015 nécessite la définition d’une stratégie qui permette de dynamiser les interventions
et d’offrir un cadre de suivi rendant compte des efforts réalisés. L’opérationnalisation
de cette stratégie doit fournir aux acteurs un référentiel pour cadrer et coordonner leurs
interventions dans ce sous secteur.
OBJECTIFS
L’objectif global de la présente étude est de clarifier et d’opérationnaliser la mise en œuvre
d’une stratégie nationale de l’assainissement en République du Congo. Les objectifs
spécifiques sont les suivants :
Analyser les contraintes des orientations stratégiques actuelles
Analyser le contexte socio-économique des populations et motivations liées à
l’assainissement
Proposer une offre technologique, des critères de choix et des recommandations
pour le secteur en général, assortis de dispositions spécifiques pour le milieu urbain et le
milieu rural (standards minimums à appliquer)
Définir les méthodes d’animation pour la promotion « hygiène / assainissement »
et conditions de pérennisation / diffusion des activités
Etude institutionnelle de la stratégie d’assainissement au Congo - Termes de références Page 5
RESULTATS ATTENDUS
Les résultats, non exhaustifs de cette étude sont :
Cadre institutionnel de la stratégie :
Une analyse du cadre actuel (contraintes et atouts) est conduite
Un nouveau cadre institutionnel est proposé.
Contexte socio-économique et motivations liées à l’assainissement :
Une analyse de la motivation et de la capacité des populations urbaines et rurales
à investir dans l’assainissement privé est conduite.
Une analyse de la motivation et de la capacité des usagers à contribuer à
l’entretien des équipements institutionnels et publics est conduite.
Offre technologique appropriée :
Les options technologiques pour la réalisation d’assainissement autonome les
mieux adaptées au contexte urbain et rural sont préconisées, et intègrent la
problématique de la commodité de l’entretien et de la maintenance
La conception technique des ouvrages est décrite et les coûts respectifs
d’investissement / fonctionnement sont évalués ainsi que les schémas type pour
l’organisation et le financement de la maintenance sont proposés.
Les conditions préalables, critères de choix et recommandations pour la mise en
œuvre sont établis pour les différentes technologies proposées, et comparés.
Méthodes d’animation pour la promotion « hygiène / assainissement » et conditions de
pérennisation / diffusion des activités :
Les approches de Promotion de l’Hygiène et assainissement (PHA) sont
comparées et les conditions de pérennisation et dissémination des techniques et bonnes
pratiques H&A sont établies.
Les méthodes d’IEC recommandées pour la PHA sont proposées et décrites et le
chronogramme-type d’intervention est établi précisant le rôle des acteurs concernés,
les activités et messages dispensés.
Principes et mécanismes d’opérationnalisation de la stratégie :
La pertinence d’un appui à l’investissement ou d’une subvention est analysée et
justifiée ; la nature et les modalités de mise à disposition des différents types d’appuis
sont proposées.
Les orientations de la stratégie opérationnelle d’assainissement sont définies, et
les procédures et modalités précisées pour la mise en œuvre.
Les mécanismes de suivi évaluation et ses indicateurs clés liés à la mise en
œuvre de la stratégie opérationnelle d’assainissement sont définis.
Etude institutionnelle de la stratégie d’assainissement au Congo - Termes de références Page 6
DEMARCHE PROPOSEE
L’ensemble de ces prestations devra être réalisé en étroite collaboration avec les Ministères et
autres acteurs institutionnels impliqués dans le secteur.
Le Consultant travaillera sur la base de l’expérience acquise, de sa connaissance en matière de
stratégies d’assainissement adaptées aux pays africains, à l’échelle sous-régionale et
internationale, de la connaissance de la diversité géographique et ethnique du Congo (rapport
à l’eau et l’assainissement).
Nombre de documents ou bases de données sont disponibles auprès des services et
organismes compétents au niveau national (MEH, Santé, CREPA, ONGs, etc.) et international
(UNICEF, OMS, etc) et sont susceptibles de contribuer à l’étude. De la qualité des analyses
critiques développées par l’équipe du bureau d’études dépendra la pertinence des solutions
proposées.
Pour chacun des thèmes structurants de la présente étude, le Consultant :
établira un répertoire exhaustif des études, enquêtes, expériences et liens utiles,
tant au Congo que dans la sous région mais aussi au niveau international ;
analysera de manière approfondie la documentation répertoriée et produira une
synthèse comprenant des conclusions quant à l'exhaustivité de la documentation
existante et aux besoins d'enquêtes complémentaires ;
soumettra les résultats, recommandations et propositions.
DUREE DE L’ETUDE
La durée de l’étude est de dix (10) mois y compris les périodes de validation.
RAPPORTS
Les rapports suivants seront produits :
Une note de démarrage au bout d'un mois (01) à compter de la date de démarrage de la
mission
La note proposera un plan de travail détaillé pour chacun des volets incluant les phases de
recherche documentaires, de rédaction, de concertation etc. Il présentera un plan
d'intervention des membres de l’équipe du bureau d’études et détaillera leurs tâches
respectives. Il précisera la méthodologie, le sommaire des rapports à produire et fera état de
toute observation pertinente relative à la bonne exécution de la mission. Ce rapport sera remis
pour validation en dix(10 (idem autres rapports ci-dessous) exemplaires (plus version
numérique Word/ Excel)à la DGH.
Un rapport diagnostic
Ce rapport présentera les résultats obtenus à l’issue de l’analyse approfondie de la
documentation et du diagnostic du secteur sera soumis au bout de trois (3) mois pour compter
de la date de démarrage de la mission. Ce rapport, qui fera l'objet d'une validation, sera remis
à la DGH en dix (10) exemplaires en version provisoire et dix (10) exemplaires en version
définitive après prise en compte des observations de la DGH et de la BAD.
Un rapport d’étude institutionnelle et d’opérationnalisation
Ce rapport sera rédigé en sections correspondant aux différents résultats attendus. Il sera
soumis à la DGH, au bout de neuf (9) mois pour compter de la date de démarrage de la
mission en dix (10) exemplaires en version provisoire et dix (10) exemplaires en version
définitive. Ce rapport fera l'objet d'une validation interne puis d’un atelier national de
validation.
MATERIEL
Le consultant devra disposer des moyens de déplacement nécessaires à son intervention et dont il
devra justifier la disponibilité. En plus du matériel roulant, il devra justifier de la disponibilité de
toute logistique nécessaire pour le bon déroulement de sa mission : locaux, matériel informatique
et bureautique.
Cet équipement n’est qu’indicatif et il revient aux bureaux d’indiquer l’état réel des besoins pour
mener à bien la mission et les coûts y afférents.
Le matériel roulant indiqué dans le cadre de devis sera remis en état de bon fonctionnement et
remis à l’administration en fin d’exécution des prestations.